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À partir d’avant-hierFlux principal

L’April rentre en campagne

16 octobre 2024 à 02:42

Née il y a 28 ans, l’association April est la principale association francophone de promotion et de défense du logiciel libre. À ce titre, Framasoft est assez proche de cette association, avec qui nous avons par exemple souvent des stands en commun et des échanges sur notre fonctionnement associatif.

Comme beaucoup d’associations, l’April fonctionne grâce aux cotisations de ses adhérent·es, dont le nombre a un impact d’une part du côté des finances de l’association, mais aussi témoigne du soutien aux valeurs défendues par celle-ci. Si les enjeux du logiciel libre vous intéressent, nous ne pouvons que vous encourager à être (comme Framasoft) membre de l’April.

Cet article est donc écrit par Bookynette, membre de Framasoft, mais aujourd’hui avant tout au titre de présidente de l’April.

Ça fait très printanier comme titre et je nous imagine bien, vous et moi, allant nous balader en forêt ou dans les champs en ce beau mois d’avril où il faut rester quand même couvert pour ne pas attraper froid. Mais ce n’est pas le but de cet article…

L’April, dont il est question ici, est l’association qui promeut et défend le logiciel libre et les libertés informatiques. Au fur et à mesure des années, sa tâche s’est accrue, le nombre de dossiers à traiter, toujours plus urgents les uns que les autres, augmentant.

Et pourtant, depuis 2015, année de la dernière campagne d’adhésions, aucune campagne de soutien financier n’a été proposée. Neuf ans de silence !

Malheureusement, la situation financière n’étant plus à l’équilibre depuis deux ans, il nous a paru nécessaire de relancer la machine en 2024 avant que nos réserves soient totalement épuisées. Pour finir sereinement l’année 2024, nous avons besoin d’au moins 20 000 €.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons donc pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne… Mais neuf, un pour chaque vie de chat… et non pour combler chacune de ces années depuis 2015 !

Ce défi a été fièrement et, nous espérons, dignement relevé par notre équipe devenue, pour un temps, une rédaction de journalistes assidus. Soyez à l’affût. À partir d’aujourd’hui et durant neuf semaines, chaque mercredi paraîtra un exemplaire de ce magazine automnal : Le Lama déchaîné. Quatorze rubriques vous présentant les différentes actions de l’association depuis 28 ans ! Mais pas que, puisque nous avons invité également des plumes extérieures à l’April afin de parler du Libre et que nous vous confions quelques anecdotes rigolotes. Et j’ai failli oublier les mots croisés et le concours de dessins générés !

À vous de décider, numéro après numéro, si notre initiative est suffisamment convaincante pour susciter de votre part une adhésion ou, à minima, de faire de temps en temps un don ponctuel pour nous soutenir.

Sans des apports financiers réguliers, l’April ne pourrait pas agir aussi librement. Nous avons fait le choix de l’indépendance vis-à-vis des institutions en n’ayant recours à aucune subvention et le rescrit d’intérêt fiscal nous a été refusé deux fois. Premier rendez-vous donc, aujourd’hui, mercredi 16 octobre, pour le premier numéro, le numéro 0, car en informatique, tout commence à 0.

Lisez-le, dévorez-le d’un seul coup, dégustez-le lentement un ou deux articles par jour, parcourez-le rubrique après rubrique, n’hésitez pas à participer à l’un des numéros suivants en proposant un dessin ou un message sur les réseaux sociaux. Et surtout, parlez-en autour de vous et relayez le plus possible !

Nous comptons sur vous, merci d’avance et à bientôt !

Visiter le site de campagne de l’April

Khrys’presso du lundi 14 octobre 2024

Par : Khrys
14 octobre 2024 à 01:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Soutenir

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

QSPTAG #314 — 18 octobre 2024

Par : robinson
18 octobre 2024 à 10:24

CNAF : recours collectif contre l’algo de la galère

La Quadrature travaille depuis des années sur les algorithmes utilisés par les administrations et les services sociaux, et en particulier sur l’algorithme de « scoring » de la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF). Il a fallu d’abord batailler contre l’administration pour obtenir la communication du code source, avant de publier en novembre 2023 l’analyse de la version n-1 de cet algo, la CNAF ayant refusé de fournir le code de l’algorithme en usage aujourd’hui. Et ce 16 octobre, La Quadrature et 14 autres associations de défense des droits attaquent donc l’algorithme de la CNAF devant le Conseil d’État, pour discrimination et surveillance excessive.

Cet algorithme analyse chaque mois les données personnelles (et intimes) de 13 millions de foyers touchant des allocations familiales, soit environ 32 millions de personnes en France, pour leur attribuer un « score de risque ». Si ce score est trop élevé, un contrôle est déclenché.
La CNAF présente cet outil comme un « algorithme de lutte contre la fraude ». En réalité, l’algorithme n’est évidemment pas capable de détecter des fraudes, qui supposent un mensonge intentionnel impossible à traduire en calcul. En revanche, que peut faire un algorithme ? Il peut identifier les personnes les plus susceptibles d’avoir reçu des « indus » ou des « trop-perçus », c’est-à-dire des sommes supérieures à ce que le calcul de leurs droits leur destine. Comment ? En identifiant les personnes dont la situation est la plus susceptible de provoquer des erreurs de déclaration. Qui sont ces personnes ? Celles qui changent souvent d’adresse, de travail, de situation familiale, qui sont mères célibataires, qui bénéficient de minima sociaux ou ont de faibles revenus. C’est-à-dire celles dont la vie est la plus marquée par la précarité.
Voici comment, sous couvert de « lutter contre la fraude », on traque systématiquement les personnes en difficulté.

L’analyse du code source a confirmé sans ambiguïté la fonction discriminatoire de cet algorithme. Les critères choisis et leur pondération ciblent de façon délibérée les personnes les plus précaires : famille monoparentale, bénéficiaires du RSA, personnes sans emploi, au domicile instable, etc.
Cette discrimination, couplée à une surveillance de masse (près de la moitié de la population française est concernée), nous ont poussées à saisir le Conseil d’État. Si vous voulez comprendre le raisonnement juridique qui structure le recours, tout est dans le communiqué de la coalition. Et si vous voulez suivre notre campagne de long cours contre les algorithmes administratifs, visitez notre page France Contrôle.

Lire le communiqué : https://www.laquadrature.net/2024/10/16/lalgorithme-de-notation-de-la-cnaf-attaque-devant-le-conseil-detat-par-15-organisations/

Livre : une histoire de la Technopolice

Notre campagne Technopolice a cinq ans. Félix Tréguer, chercheur et membre de La Quadrature, raconte à la première personne, dans Technopolice, la surveillance policière à l’ère de l’intelligence artificielle, ce long travail d’enquête collective sur les pratiques de surveillance numérique de la police, depuis la découverte de « l’observatoire du Big Data de de la tranquillité publique » de Marseille fin 2017, jusqu’à la légalisation de la VSA par la loi Jeux Olympiques en 2023, en passant par le récit étonnant et éclairant du quotidien d’un policier dans la ville de Denver au Colorado.

Croisant les analyses politiques et sociologiques, les enquêtes de terrain et les chiffres, l’ouvrage analyse la Technopolice comme un fait social complexe, qui met en jeu des idéologies politiques, des ambitions industrielles, des fantasmes policiers, au prise avec des problèmes matériels, économiques et humains. Et si vous voulez rencontrer l’auteur et lui poser des questions, le site recense les nombreuses rencontres en librairie à venir pour les mois d’octobre, novembre et décembre.

Lire l’article : https://www.laquadrature.net/202fondateur4/10/11/parution-du-livre-technopolice/

Action à Marseille contre le data center de trop

Le 16 septembre dernier, La Quadrature du Net et le collectif local Le nuage est sous nos pieds ont organisé une conférence de presse pour alerter au sujet de la construction d’un data center géant dans l’agglomération de Marseille : gourmand en énergie et en eau potable, ce projet s’incrit dans une logique d’inflation numérique dispendieuse, dont la nécessité n’est jamais questionnée ni soumise à la délibération démocratique de la population qu’elle touche directement. Lisez le communiqué du collectif Le nuage et sous nos pieds sur notre site.

Lire le communiqué : https://www.laquadrature.net/2024/09/16/conference-de-presse-a-marseille-contre-les-data-centers/

Agenda

La Quadrature dans les médias

Livre « Technopolice »

Algo de la CNAF

Data center à Marseille

Divers

L’algorithme de notation de la CNAF attaqué devant le Conseil d’État par 15 organisations

Par : bastien
16 octobre 2024 à 06:13

En cette veille de journée mondiale du refus de la misère, 15 organisations de la société civile attaquent l’algorithme de notation des allocataires des Caisses d’Allocations Familiales (CAF) en justice, devant le Conseil d’État, au nom du droit de la protection des données personnelles et du principe de non-discrimination. Ce recours en justice contre un algorithme de ciblage d’un organisme ayant mission de service public est une première.

Cet algorithme attribue à chaque allocataire un score de suspicion dont la valeur est utilisée pour sélectionner celles et ceux faisant l’objet d’un contrôle. Plus il est élevé, plus la probabilité d’être contrôlé·e est grande. Chaque mois, l’algorithme analyse les données personnelles des plus de 32 millions de personnes vivant dans un foyer recevant une prestation CAF et calcule plus de 13 millions de scores. Parmi les facteurs venant augmenter un score de suspicion on trouve notamment le fait d’avoir de faibles revenus, d’être au chômage, de bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation adulte handicapé (AAH). En retour, les personnes en difficulté se retrouvent sur-contrôlées par rapport au reste de la population.

Notre recours devant le Conseil d’État porte tant sur l’étendue de la surveillance à l’œuvre que sur la discrimination opérée par cet algorithme envers des allocataires déjà fragilisé·es dans leurs parcours de vie. En assimilant précarité et soupçon de fraude, cet algorithme participe d’une politique de stigmatisation et de maltraitance institutionnelle des plus défavorisé·es. Les contrôles sont des moments particulièrement difficiles à vivre, générateurs d’une forte charge administrative et d’une grande anxiété. Ils s’accompagnent régulièrement de suspensions du versement des prestations, précédant des demandes de remboursements d’indus non-motivés. Dans les situations les plus graves, des allocataires se retrouvent totalement privé·es de ressources, et ce en toute illégalité. Quant aux voies de recours, elles ne sont pas toujours compréhensibles ni accessibles.

Alors que l’utilisation de tels algorithmes de notation se généralise au sein des organismes sociaux, notre coalition, regroupant des organisations aux horizons divers, vise à construire un front collectif afin de faire interdire ce type de pratiques et d’alerter sur la violence dont sont porteuses les politiques dites de « lutte contre la fraude sociale ».

« Cet algorithme est la traduction d’une politique d’acharnement contre les plus pauvres. Parce que vous êtes précaire, vous serez suspect·e aux yeux de l’algorithme, et donc contrôlé·e. C’est une double peine. » déclare Bastien Le Querrec, juriste à La Quadrature du Net.

Associations requérantes:


Retrouvez l’ensemble de nos travaux sur la numérisation des administrations sociales et la gestion algorithmique des populations sur notre page de campagne France contrôle.

« Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (22 octobre 2024)

Par : egonnu
18 octobre 2024 à 09:10
22 Octobre 2024 - 15:30
22 Octobre 2024 - 17:00

Photo d'illustration de l'émission

223e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 22 octobre 2024 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

Au programme :

  • sujet principal : « Au café libre », débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • La chronique « Les humeurs de Gee »
  • La chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Nous contacter pour poser une question :

Intervenir pendant le direct (mardi 22 octobre 2024 de 15h30 à 17h00) :

Écouter le direct mardi 22 octobre 2024 de 15 h 30 à 17 h 00   S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

Les ambitions de l'émission Libre à vous !

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

Les archives de l'émission

Écouter les émissions précédentes

Le Lama déchaîné, gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Par : mmorandi
16 octobre 2024 à 07:02

L'April est l’association qui promeut et défend le logiciel libre et les libertés informatiques. Au fur et à mesure des années, sa tâche s’est accrue, le nombre de dossiers à traiter, toujours plus urgents les uns que les autres, augmentant. Et pourtant, depuis 2015, année de la dernière campagne d’adhésions, aucune campagne d’adhésions n’a été proposée. Neuf ans de silence !

L'April en difficulté financière

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Le Lama déchaîné

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune de ces années !

Ce défi a été fièrement et, nous espérons, dignement relevé par notre équipe devenue, pour un temps, une rédaction de journalistes. Soyez à l’affût, car à partir d’aujourd’hui et durant neuf semaines, chaque mercredi, paraîtra un exemplaire de ce magazine automnal, Le Lama déchaîné. Diverses rubriques vous présenteront les différentes actions de l’association durant toutes ces années ! 

À vous de décider, numéro après numéro, si notre initiative est suffisamment convaincante pour susciter de votre part une adhésion ou, à minima, si elle vous encourage à faire de temps en temps un don ponctuel pour nous soutenir. Nous avons fait le choix de l’indépendance vis-à-vis des institutions en n’ayant recours à aucune subvention et le rescrit d’intérêt fiscal nous a été refusé deux fois. Sans des apports financiers réguliers, l’April ne pourrait pas agir aussi librement !

Découvrez le numéro 0

Découvrez le numéro 0 du Lama déchaîné

Numéro 0 car, en informatique, tout commence à 0.

Lisez-le, dévorez-le d’un seul coup, dégustez-le lentement un ou deux articles par jour, parcourez-le rubrique après rubrique, n’hésitez pas à participer à l’un des numéros suivants en proposant un dessin et, surtout, parlez-en autour de vous et relayez le plus possible !

Nous comptons sur chacun et chacune d’entre vous. Merci d’avance !

Revue de presse de l’April pour la semaine 41 de l’année 2024

Par : echarpentier
14 octobre 2024 à 05:55

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Le Figaro] L'intelligence artificielle et la puissance des logiciels open source

Le .

Les investissements dans l’intelligence artificielle sont en plein essor. La dernière enquête mondiale de McKinsey menée à ce propos a montré que 65 % des organisations utilisent régulièrement l’IA générative. Ce pourcentage a presque doublé par rapport à la même étude réalisée dix mois plus tôt.

#221 - Médiation numérique et libertés informatiques - « Libre à vous ! » diffusée mardi 8 octobre 2024 sur radio Cause Commune

Par : fcouchet
14 octobre 2024 à 04:11

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 221e émission :

  • Sujet principal : Médiation numérique et libertés informatiques, avec Julie Brillet formatrice et médiatrice numérique pour L’Établi numérique et Loïc Gervais, chargé de projet inclusion numérique. Département de la Haute Savoie
  • La première chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur les cookies. Benjamin Bellamy est fondateur et dirigeant de la société Ad Aures, papa de Castopod et animateur de Rien De Grave Patron
  • la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

EFF to Third Circuit: TikTok Has Section 230 Immunity for Video Recommendations

Par : Sophia Cope
18 octobre 2024 à 18:24

EFF legal intern Nick Delehanty was the principal author of this post.

EFF filed an amicus brief in the U.S. Court of Appeals for the Third Circuit in support of TikTok’s request that the full court reconsider the case Anderson v. TikTok after a three-judge panel ruled that Section 230 immunity doesn’t apply to TikTok’s recommendations of users’ videos. We argued that the panel was incorrect on the law, and this case has wide-ranging implications for the internet as we know it today. EFF was joined on the brief with Center for Democracy & Technology (CDT), Foundation for Individual Rights and Expression (FIRE), Public Knowledge, Reason Foundation, and Wikimedia Foundation.

At issue is the panel’s misapplication of First Amendment precedent. The First Amendment protects the editorial decisions of publishers about whether and how to display content, such as the videos TikTok displays to users through its recommendation algorithm.

Additionally, because common law allows publishers to be liable for other people’s content that they publish (for example, letters to the editor that are defamatory in print newspapers) due to limited First Amendment protection, Congress passed Section 230 to protect online platforms from liability for harmful user-generated content.

Section 230 has been pivotal for the growth and diversity of the internet—without it, internet intermediaries would potentially be liable for every piece of content posted by users, making them less likely to offer open platforms for third-party speech.

In this case, the Third Circuit panel erroneously held that since TikTok enjoys protection for editorial choices under the First Amendment, TikTok’s recommendations of user videos amount to TikTok’s first-party speech, making it ineligible for Section 230 immunity. In our brief, we argued that First Amendment protection for editorial choices and Section 230 protection are not mutually exclusive.

We also argued that the panel’s ruling does not align with what every other circuit has found: that Section 230 also immunizes the editorial decisions of internet intermediaries. We made four main points in support of this argument:

  • First, the panel ignored the text of Section 230 in that editorial choices are included in the commonly understood definition of “publisher” in the statute.
  • Second, the panel created a loophole in Section 230 by allowing plaintiffs who were harmed by user-generated content to bypass Section 230 by focusing on an online platform’s editorial decisions about how that content was displayed.
  • Third, it’s crucial that Section 230 protects editorial decisions notwithstanding additional First Amendment protection because Section 230 immunity is not only a defense against liability, it’s also a way to end a lawsuit early. Online platforms might ultimately win lawsuits on First Amendment grounds, but the time and expense of protracted litigation would make them less interested in hosting user-generated content. Section 230’s immunity from suit (as well as immunity from liability) advances Congress’ goal of encouraging speech at scale on the internet.
  • Fourth, TikTok’s recommendations specifically are part of a publisher’s “traditional editorial functions” because recommendations reflect choices around the display of third-party content and so are protected by Section 230.

We also argued that allowing the panel’s decision to stand would harm not only internet intermediaries, but all internet users. If internet intermediaries were liable for recommending or otherwise deciding how to display third-party content posted to their platforms, they would end useful content curation and engage in heavy-handed censorship to remove anything that might be legally problematic from their platforms. These responses to a weakened Section 230 would greatly limit users’ speech on the internet.

The full Third Circuit should recognize the error of the panel’s decision and reverse to preserve free expression online.

A Flourishing Internet Depends on Competition

Antitrust law has long recognized that monopolies stifle innovation and gouge consumers on price. When it comes to Big Tech, harm to innovation—in the form of  “kill zones,” where major corporations buy up new entrants to a market before they can compete with them—has been easy to find. Consumer harms have been harder to quantify, since a lot of services the Big Tech companies offer are “free.” This is why we must move beyond price as the major determinator of consumer harm. And once that’s done, it’s easier to see even greater benefits competition brings to the greater internet ecosystem. 

In the decades since the internet entered our lives, it has changed from a wholly new and untested environment to one where a few major players dominate everyone's experience. Policymakers have been slow to adapt and have equated what's good for the whole internet with what is good for those companies. Instead of a balanced ecosystem, we have a monoculture. We need to eliminate the build up of power around the giants and instead have fertile soil for new growth.

Content Moderation 

In content moderation, for example, it’s basically rote for experts to say that content moderation is impossible at scale. Facebook reports over three billion active users and is available in over 100 languages. However, Facebook is an American company that primarily does its business in English. Communication, in every culture, is heavily dependent on context. Even if it was hiring experts in every language it is in, which it manifestly is not, the company itself runs on American values. Being able to choose a social media service rooted in your own culture and language is important. It’s not that people have to choose that service, but it’s important that they have the option.  

This sometimes happens in smaller fora. For example, the knitting website Ravelry, a central hub for patterns and discussions about yarn, banned all discussions about then-President Donald Trump in 2019, as it was getting toxic. A number of disgruntled users banded together to make their disallowed content available in other places. 

In a competitive landscape, instead of demanding that Facebook or Twitter, or YouTube have the exact content rules you want, you could pick a service with the ones you want. If you want everything protected by the First Amendment, you could find it. If you want an environment with clear rules, consistently enforced, you could find that. Especially since smaller platforms could actually enforce its rules, unlike the current behemoths.  

Product Quality 

The same thing applies to product quality and the “enshittification” of platforms. Even if all of Facebook’s users spoke the same language, that’s no guarantee that they share the same values, needs, or wants. But, Facebook is an American company and it conducts its business largely in English and according to American cultural norms. As it is, Facebook’s feeds are designed to maximize user engagement and time on the service. Some people may like the recommendation algorithm, but other may want the traditional chronological feed. There’s no incentive for Facebook to offer the choice because it is not concerned with losing users to a competitor that does. It’s concerned with being able to serve as many ads to as many people as possible. In general, Facebook lacks user controls that would allow people to customize their experience on the site. That includes the ability to reorganize your feed to be chronological, to eliminate posts from anyone you don’t know, etc. There may be people who like the current, ad-focused algorithm, but no one else can get a product they would like. 

Another obvious example is how much the experience of googling something has deteriorated. It’s almost hack to complain about it now, but when when it started, Google was revolutionary in its ability to a) find exactly what you were searching for and b) allow normal language searching (that is, not requiring you to use boolean searches in order to get the desired result). Google’s secret sauce was, for a long time, the ability to find the right result to a totally unique search query. If you could remember some specific string of words in the thing you were looking for, Google could find it. However, in the endless hunt for “growth,” Google moved away from quality search results and towards quantity.  It also clogged the first page of results with ads and sponsored links.  

Morals, Privacy, and Security 

There are many individuals and small businesses that would like to avoid using Big Tech services, either because they are bad or because they have ethical and moral concerns. But, the bigger they are, the harder it is to avoid. For example, even if someone decides not to buy products from Amazon.com because they don’t agree with how it treats its workers, they may not be able to avoid patronizing Amazon Web Services (AWS), which funds the commerce side of the business. Netflix, The Guardian, Twitter, and Nordstrom are all companies that pay for Amazon’s services. The Mississippi Department of Employment Security moved its data management to Amazon in 2021. Trying to avoid Amazon entirely is functionally impossible. This means that there is no way for people to “vote with their feet,” withholding their business from companies they disagree with.  

Security and privacy are also at risk without competition. For one thing, it’s easier for a malicious actor or oppressive state to get what they want when it’s all in the hands of a single company—a single point of failure. When a single company controls the tools everyone relies on, an outage cripples the globe. This digital monoculture was on display during this year's Crowdstrike outage, where one badly-thought-out update crashed networks across the world and across industries. The personal danger of digital monoculture shows itself when Facebook messages are used in a criminal investigation against a mother and daughter discussing abortion and in “geofence warrants” that demand Google turn over information about every device within a certain distance of a crime. For another thing, when everyone is only able to share expression in a few places that makes it easier for regimes to target certain speech and for gatekeepers to maintain control over creativity 

Another example of the relationship between privacy and competition is Google’s so-called “Privacy Sandbox.” Google’s messaged it as removing “third-party cookies” that track you across the internet. However, the change actually just moved that data into the sole control of Google, helping cement its ad monopoly. Instead of eliminating tracking, the Privacy Sandbox does tracking within the browser directly, allowing Google to charge for access to the insights gleaned from your browsing history with advertisers and websites, rather than those companies doing it themselves. It’s not more privacy, it’s just concentrated control of data. 

You see this same thing at play with Apple’s app store in the saga of Beeper Mini, an app that allowed secure communications through iMessage between Apple and non-Apple phones. In doing so, it eliminated the dreaded “green bubbles” that indicated that messages were not encrypted (ie not between two iPhones). While Apple’s design choice was, in theory, meant to flag that your conversation wasn’t secure, it ended up being a design choice that motivated people to get iPhones just to avoid the stigma. Beeper Mini made messages more secure and removed the need to get a whole new phone to get rid of the green bubble. So Apple moved to break Beeper Mini, effectively choosing monopoly over security. If Apple had moved to secure non-iPhone messages on its own, that would be one thing. But it didn’t, it just prevented users from securing them on their own.  

Obviously, competition isn’t a panacea. But, like privacy, its prioritization means less emergency firefighting and more fire prevention. Think of it as a controlled burn—removing the dross that smothers new growth and allows fires to rage larger than ever before.  

California Attorney General Issues New Guidance on Military Equipment to Law Enforcement

17 octobre 2024 à 16:04

California law enforcement should take note: the state’s Attorney General has issued a new bulletin advising them on how to comply with AB 481—a state law that regulates how law enforcement agencies can use, purchase, and disclose information about military equipment at their disposal. This important guidance comes in the wake of an exposé showing that despite awareness of AB 481, the San Francisco Police Department (SFPD) flagrantly disregarded the law. EFF applauds the Attorney General’s office for reminding police and sheriff’s departments what the law says and what their obligations are, and urges the state’s top law enforcement officer to monitor agencies’ compliance with the law.

The bulletin emphasizes that law enforcement agencies must seek permission from governing bodies like city councils or boards of supervisors before buying any military equipment, or even applying for grants or soliciting donations to procure that equipment. The bulletin also reminds all California law enforcement agencies and state agencies with law enforcement divisions of their transparency obligations: they must post on their website a military equipment use policy that describes, among other details, the capabilities, purposes and authorized uses, and financial impacts of the equipment, as well as oversight and enforcement mechanisms for violations of the policy. Law enforcement agencies must also publish an annual military equipment report that provides information on how the equipment was used the previous year and the associated costs.

Agencies must cease use of any military equipment, including drones, if they have not sought the proper permission to use them. This is particularly important in San Francisco, where the SFPD has been caught, via public records, purchasing drones without seeking the proper authorization first, over the warnings of the department’s own policy officials.

In a climate where few cities and states have laws governing what technology and equipment police departments can use, Californians are fortunate to have regulations like AB 481 requiring transparency, oversight, and democratic control by elected officials of military equipment. But those regulations are far less effective if there is no accountability mechanism to ensure that police and sheriff’s departments follow them.


The SFPD and all other California law enforcement agencies must re-familiarize themselves with the rules. Police and sheriff’s departments must obtain permission and justify purchases before they buy military equipment, have use policies approved by their local governing body, and  provide yearly reports about what they have and how much it costs.

Prosecutors in Washington State Warn Police: Don’t Use Gen AI to Write Reports

17 octobre 2024 à 10:27

The King County Prosecuting Attorney’s Office, which handles all prosecutions in the Seattle area, has instructed police in no uncertain terms: do not use AI to write police reports...for now. This is a good development. We hope prosecutors across the country will exercise such caution as companies continue to pedal technology – generative artificial intelligence (genAI) to help write police reports – that could harm people who come into contact with the criminal justice system.

Chief Deputy Prosecutor Daniel J. Clark said in a memo about AI-based tools to write narrative police reports based on body camera audio that the technology as it exists is “one we are not ready to accept.”

The memo continues,“We do not fear advances in technology – but we do have legitimate concerns about some of the products on the market now... AI continues to develop and we are hopeful that we will reach a point in the near future where these reports can be relied on. For now, our office has made the decision not to accept any police narratives that were produced with the assistance of AI.” We would add that, while EFF embraces advances in technology, we doubt genAI in the near future will be able to help police write reliable reports.

We agree with Chief Deputy Clark that: “While an officer is required to edit the narrative and assert under penalty of perjury that it is accurate, some of the [genAI] errors are so small that they will be missed in review.”

This is a well-reasoned and cautious approach. Some police want to cut the time they spend writing reports, and Axon’s new product DraftOne claims to do so by  exporting the labor to machines. But the public, and other local agencies, should be skeptical of this tech. After all, these documents are often essential for prosecutors to build their case, for district attorneys to recommend charges, and for defenders to cross examine arresting officers.

To read more on generative AI and police reports, click here

Preemption Playbook: Big Tech’s Blueprint Comes Straight from Big Tobacco

16 octobre 2024 à 16:53

Big Tech is borrowing a page from Big Tobacco's playbook to wage war on your privacy, according to Jake Snow of the ACLU of Northern California. We agree.  

In the 1990s, the tobacco industry attempted to use federal law to override a broad swath of existing state laws and prevent states from future action on those areas. For Big Tobacco, it was the “Accommodation Program,” a national campaign ultimately aimed to override state indoor smoking laws with weaker federal law. Big Tech is now attempting this with federal privacy bills, like the American Privacy Rights Act (APRA), that would preempt many state privacy laws.  

In “Big Tech is Trying to Burn Privacy to the Ground–And They’re Using Big Tobacco’s Strategy to Do It,” Snow outlines a three-step process that both industries have used to weaken state laws. Faced with a public relations crisis, the industries:

  1. Muddy the waters by introducing various weak bills in different states.
  2. Complain that they are too confusing to comply with, 
  3. Ask for “preemption” of grassroots efforts.

“Preemption” is a legal doctrine that allows a higher level of government to supersede the power of a lower level of government (for example, a federal law can preempt a state law, and a state law can preempt a city or county ordinance).  

EFF has a clear position on this: we oppose federal privacy laws that preempt current and future state privacy protections, especially by a lower federal standard.  

Congress should set a nationwide baseline for privacy, but should not take away states' ability to react in the future to current and unforeseen problems. Earlier this year, EFF joined ACLU and dozens of digital and human rights organizations in opposing APRA’s preemption sections. The letter points out that, "the soundest approach to avoid the harms from preemption is to set the federal standard as a national baseline for privacy protections — and not a ceiling.” EFF led a similar coalition effort in 2018.  

Companies that collect and use our data—and have worked to kill strong state privacy bills time and again— want Congress to believe a "patchwork" of state laws is unworkable for data privacy. But many existing federal laws concerning privacy, civil rights, and more operate as regulatory floors and do not prevent states from enacting and enforcing their own stronger statutes. Complaints of this “patchwork” have long been a part of the strategy for both Big Tech and Big Tobacco.  

States have long been the “laboratories of democracy” and have led the way in the development of innovative privacy legislation. Because of this, federal laws should establish a floor and not a ceiling, particularly as new challenges rapidly emerge. Preemption would leave consumers with inadequate protections, and make them worse off than they would be in the absence of federal legislation.  

Congress never preempted states' authority to enact anti-smoking laws, despite Big Tobacco’s strenuous efforts. So there is hope that Big Tech won’t be able to preempt state privacy law, either. EFF will continue advocating against preemption to ensure that states can protect their citizens effectively. 

Read Jake Snow’s article here.

Courts Agree That No One Should Have a Monopoly Over the Law. Congress Shouldn’t Change That

16 octobre 2024 à 15:29

Some people just don’t know how to take a hint. For more than a decade, giant standards development organizations (SDOs) have been fighting in courts around the country, trying use copyright law to control access to other laws. They claim that that they own the copyright in the text of some of the most important regulations in the country – the codes that protect product, building and environmental safety--and that they have the right to control access to those laws. And they keep losing because, it turns out, from New York, to Missouri, to the District of Columbia, judges understand that this is an absurd and undemocratic proposition. 

They suffered their latest defeat in Pennsylvania, where  a district court held that UpCodes, a company that has created a database of building codes – like the National Electrical Code--can include codes incorporated by reference into law. ASTM, a private organization that coordinated the development of some of those codes, insists that it retains copyright in them even after they have been adopted into law. Some courts, including the Fifth Circuit Court of Appeals, have rejected that theory outright, holding that standards lose copyright protection when they are incorporated into law. Others, like the DC Circuit Court of Appeals in a case EFF defended on behalf of Public.Resource.Org, have held that whether or not the legal status of the standards changes once they are incorporated into law, posting them online is a lawful fair use. 

In this case, ASTM v. UpCodes, the court followed the latter path. Relying in large part on the DC Circuit’s decision, as well as an amicus brief EFF filed in support of UpCodes, the court held that providing access to the law (for free or subject to a subscription for “premium” access) was a lawful fair use. A key theme to the ruling is the public interest in accessing law: 

incorporation by reference creates serious notice and accountability problems when the law is only accessible to those who can afford to pay for it. … And there is significant evidence of the practical value of providing unfettered access to technical standards that have been incorporated into law. For example, journalists have explained that this access is essential to inform their news coverage; union members have explained that this access helps them advocate and negotiate for safe working conditions; and the NAACP has explained that this access helps citizens assert their legal rights and advocate for legal reforms.

We’ve seen similar rulings around the country, from California to New York to Missouri. Combined with two appellate rulings, these amount to a clear judicial consensus. And it turns out the sky has not fallen; SDOs continue to profit from their work, thanks in part to the volunteer labor of the experts who actually draft the standards and don’t do it for the royalties.  You would think the SDOs would learn their lesson, and turn their focus back to developing standards, not lawsuits.

Instead, SDOs are asking Congress to rewrite the Constitution and affirm that SDOs retain copyright in their standards no matter what a federal regulator does, as long as they make them available online. We know what that means because the SDOs have already created “reading rooms” for some of their standards, and they show us that the SDOs’ idea of “making available” is “making available as if it was 1999.” The texts are not searchable, cannot be printed, downloaded, highlighted, or bookmarked for later viewing, and cannot be magnified without becoming blurry. Cross-referencing and comparison is virtually impossible. Often, a reader can view only a portion of each page at a time and, upon zooming in, must scroll from right to left to read a single line of text. As if that wasn’t bad enough, these reading rooms are inaccessible to print-disabled people altogether.

It’s a bad bargain that would trade our fundamental due process rights in exchange for a pinky promise of highly restricted access to the law. But if Congress takes that step, it’s a comfort to know that we can take the fight back to the courts and trust that judges, if not legislators, understand why laws are facts, not property, and should be free for all to access, read, and share. 

EFF and IFPTE Local 20 Attain Labor Contract

Par : Josh Richman
16 octobre 2024 à 11:17
First-Ever, Three-Year Pact Protects Workers’ Pay, Benefits, Working Conditions, and More

SAN FRANCISCO—Employees and management at the Electronic Frontier Foundation have achieved a first-ever labor contract, they jointly announced today.  EFF employees have joined the Engineers and Scientists of California Local 20, IFPTE.  

The EFF bargaining unit includes more than 60 non-management employees in teams across the organization’s program and administrative staff. The contract covers the usual scope of subjects including compensation; health insurance and other benefits; time off; working conditions; nondiscrimination, accommodation, and diversity; hiring; union rights; and more. 

"EFF is its people. From the moment that our staff decided to organize, we were supportive and approached these negotiations with a commitment to enshrining the best of our practices and adopting improvements through open and honest discussions,” EFF Executive Director Cindy Cohn said. “We are delighted that we were able to reach a contract that will ensure our team receives the wages, benefits, and protections they deserve as they continue to advance our mission of ensuring that technology supports freedom, justice and innovation for all people of the world.” 

“We’re pleased to have partnered with EFF management in crafting a contract that helps our colleagues thrive both at work and outside of work,” said Shirin Mori, a member of the EFF Workers Union negotiating team. “This contract is a testament to creative solutions to improve working conditions and benefits across the organization, while also safeguarding the things employees love about working at EFF. We deeply appreciate the positive working relationship with management in establishing a strong contract.” 

The three-year contract was ratified unanimously by EFF’s board of directors Sept. 18, and by 96 percent of the bargaining unit on Sept. 25. It is effective Oct. 1, 2024 through Sept. 30, 2027. 

EFF is the largest and oldest nonprofit defending civil liberties in the digital world. Founded in 1990, EFF champions user privacy, free expression, and innovation through impact litigation, policy analysis, grassroots activism, and technology development.  

The Engineers and Scientists of California Local 20, International Federation of Professional and Technical Engineers, is a democratic labor union representing more than 8,000 engineers, scientists, licensed health professionals, and attorneys at PG&E, Kaiser Permanente, the U.S. Environmental Protection Agency, Legal Aid at Work, numerous clinics and hospitals, and other employers throughout Northern California.  

For the contract: https://ifpte20.org/wp-content/uploads/2024/10/Electronic-Frontier-Foundation-2024-2027.pdf 

For more on IFPTE Local 20: https://ifpte20.org/ 

Civil Rights Commission Pans Face Recognition Technology

In its recent report, Civil Rights Implications of Face Recognition Technology (FRT), the U.S. Commission on Civil Rights identified serious problems with the federal government’s use of face recognition technology, and in doing so recognized EFF’s expertise on this issue. The Commission focused its investigation on the Department of Justice (DOJ), the Department of Homeland Security (DHS), and the Department of Housing and Urban Development (HUD).

According to the report, the DOJ primarily uses FRT within the Federal Bureau of Investigation and U.S. Marshals Service to generate leads in criminal investigations. DHS uses it in cross-border criminal investigations and to identify travelers. And HUD implements FRT with surveillance cameras in some federally funded public housing. The report explores how federal training on FRT use in these departments is inadequate, identifies threats that FRT poses to civil rights, and proposes ways to mitigate those threats.

EFF supports a ban on government use of FRT and strict regulation of private use. In April of this year, we submitted comments to the Commission to voice these views. The Commission’s report quotes our comments explaining how FRT works, including the steps by which FRT uses a probe photo (the photo of the face that will be identified) to run an algorithmic search that matches the face within the probe photo to those in the comparison data set. Although EFF aims to promote a broader understanding of the technology behind FRT, our main purpose in submitting the comments was to sound the alarm about the many dangers the technology poses.

These disparities in accuracy are due in part to algorithmic bias.

The government should not use face recognition because it is too inaccurate to determine people’s rights and benefits, its inaccuracies impact people of color and members of the LGBTQ+ community at far higher rates, it threatens privacy, it chills expression, and it introduces information security risks. The report highlights many of the concerns that we've stated about privacy, accuracy (especially in the context of criminal investigations), and use by “inexperienced and inadequately trained operators.” The Commission also included data showing that face recognition is much more likely to reach a false positive (inaccurately matching two photos of different people) than a false negative (inaccurately failing to match two photos of the same person). According to the report, false positives are even more prevalent for Black people, people of East Asian descent, women, and older adults, thereby posing equal protection issues. These disparities in accuracy are due in part to algorithmic bias. Relatedly, photographs are often unable to accurately capture dark skinned people’s faces, which means that the initial inputs to the algorithm can themselves be unreliable. This poses serious problems in many contexts, but especially in criminal investigations, in which the stakes of an FRT misidentification are peoples’ lives and liberty.

The Commission recommends that Congress and agency chiefs enact better oversight and transparency rules. While EFF agrees with many of the Commission’s critiques, the technology poses grave threats to civil liberties, privacy, and security that require a more aggressive response. We will continue fighting to ban face recognition use by governments and to strictly regulate private use. You can join our About Face project to stop the technology from entering your community and encourage your representatives to ban federal use of FRT.

Montréal: Debian & Stuff -- novembre 2024, Le samedi 2 novembre 2024 de 10h30 à 17h00.

Les « Debian & Stuff » sont des rencontres informelles de la communauté Debian dans la région de Montréal pour travailler sur des choses liées à Debian - ou pas.

Venez discuter avec nous ou travailler sur un projet intéressant: tout le monde est bienvenue!

New EFF Report Provides Guidance to Ensure Human Rights are Protected Amid Government Use of AI in Latin America

15 octobre 2024 à 15:48

                        

Governments increasingly rely on algorithmic systems to support consequential assessments and determinations about people’s lives, from judging eligibility for social assistance to trying to predict crime and criminals. Latin America is no exception. With the use of artificial intelligence (AI) posing human rights challenges in the region, EFF released  today the report Inter-American Standards and State Use of AI for Rights-Affecting Determinations in Latin America: Human Rights Implications and Operational Framework.

This report draws on international human rights law, particularly standards from the Inter-American Human Rights System, to provide guidance on what state institutions must look out for when assessing whether and how to adopt artificial intelligence AI and automated decision-making (ADM) systems for determinations that can affect people’s rights.

We organized the report’s content and testimonies on current challenges from civil society experts on the ground in our project landing page.

AI-based Systems Implicate Human Rights

The report comes amid deployment of AI/ADM-based systems by Latin American state institutions for services and decision-making that affects human rights. Colombians must undergo classification from Sisbén, which measures their degree of poverty and vulnerability, if they want to access social protection programs. News reports in Brazil have once again flagged the problems and perils of Córtex, an algorithmic-powered surveillance system that cross-references various state databases with wide reach and poor controls. Risk-assessment systems seeking to predict school dropout, children’s rights violations or teenage pregnancy have integrated government related programs in countries like México, Chile, and Argentina. Different courts in the region have also implemented AI-based tools for a varied range of tasks.

EFF’s report aims to address two primary concerns: opacity and lack of human rights protections in state AI-based decision-making. Algorithmic systems are often deployed by state bodies in ways that obscure how decisions are made, leaving affected individuals with little understanding or recourse.

Additionally, these systems can exacerbate existing inequalities, disproportionately impacting marginalized communities without providing adequate avenues for redress. The lack of public  participation in the development and implementation of these systems further undermines democratic governance, as affected groups are often excluded from meaningful decision-making processes relating to government adoption and use of these technologies.

This is at odds with the human rights protections most Latin American countries are required to uphold. A majority of states have committed to comply with the American Convention on Human Rights and the Protocol of San Salvador. Under these international instruments, they have the duty to respect human rights and prevent violations from occurring. States’ responsibilities before international human rights law as guarantor of rights, and people and social groups as rights holders—entitled to call for them and participate—are two basic tenets that must guide any legitimate use of AI/ADM systems by state institutions for consequential decision-making, as we underscore in the report.

Inter-American Human Rights Framework

Building off extensive research of Inter-American Commission on Human Rights’ reports and Inter-American Court of Human Rights’ decisions and advisory opinions, we devise human rights implications and an operational framework for their due consideration in government use of algorithmic systems.

We detail what states’ commitments under the Inter-American System mean when state bodies decide to implement AI/ADM technologies for rights-based determinations. We explain why this adoption must fulfill necessary and proportionate principles, and what this entails. We underscore what it means to have a human rights approach to state AI-based policies, including crucial redlines for not moving ahead with their deployment.

We elaborate on what states must observe to ensure critical rights in line with Inter-American standards. We look particularly at political participation, access to information, equality and non-discrimination, due process, privacy and data protection, freedoms of expression, association and assembly, and the right to a dignified life in connection to social, economic, and cultural rights.

Some of them embody principles that must cut across the different stages of AI-based policies or initiatives—from scoping the problem state bodies seek to address and assessing whether algorithmic systems can reliably and effectively contribute to achieving its goals, to continuously monitoring and evaluating their implementation.

These cross-cutting principles integrate the comprehensive operational framework we provide in the report for governments and civil society advocates in the region.

Transparency, Due Process, and Data Privacy Are Vital

Our report’s recommendations reinforce that states must ensure transparency at every stage of AI deployment. Governments must provide clear information about how these systems function, including the categories of data processed, performance metrics, and details of the decision-making flow, including human and machine interaction.

It is also essential to disclose important aspects of how they were designed, such as details on the model’s training and testing datasets. Moreover, decisions based on AI/ADM systems must have a clear, reasoned, and coherent justification. Without such transparency, people cannot effectively understand or challenge the decisions being made about them, and the risk of unchecked rights violations increases.

Leveraging due process guarantees is also covered. The report highlights that decisions made by AI systems often lack the transparency needed for individuals to challenge them. The lack of human oversight in these processes can lead to arbitrary or unjust outcomes. Ensuring that affected individuals have the right to challenge AI-driven decisions through accessible legal mechanisms and meaningful human review is a critical step in aligning AI use with human rights standards.

Transparency and due process relate to ensuring people can fully enjoy the rights that unfold from informational self-determination, including the right to know what data about them are contained in state records, where the data came from, and how it’s being processed.

The Inter-American Court recently recognized informational self-determination as an autonomous right protected by the American Convention. It grants individuals the power to decide when and to what extent aspects of their private life can be revealed, including their personal information. It is intrinsically connected to the free development of one’s personality, and any limitations must be legally established, and necessary and proportionate to achieve a legitimate goal.

Ensuring Meaningful Public Participation

Social participation is another cornerstone of the report’s recommendations. We emphasize that marginalized groups, who are most likely to be negatively affected by AI and ADM systems, must have a voice in how these systems are developed and used. Participatory mechanisms must not be mere box-checking exercises and are vital for ensuring that algorithmic-based initiatives do not reinforce discrimination or violate rights. Human Rights Impact Assessments and independent auditing are important vectors for meaningful participation and should be used during all stages of planning and deployment. 

Robust legal safeguards, appropriate institutional structures, and effective oversight, often neglected, are underlying conditions for any legitimate government use of AI for rights-based determinations. As AI continues to play an increasingly significant role in public life, the findings and recommendations of this report are crucial. Our aim is to make a timely and compelling contribution for a human rights-centric approach to the use of AI/ADM in public decision-making.

We’d like to thank the consultant Rafaela Cavalcanti de Alcântara for her work on this report, and Clarice Tavares, Jamila Venturini, Joan López Solano, Patricia Díaz Charquero, Priscilla Ruiz Guillén, Raquel Rachid, and Tomás Pomar for their insights and feedback to the report.

The full report is here.

EFF to New York: Age Verification Threatens Everyone's Speech and Privacy

15 octobre 2024 à 14:11

Young people have a right to speak and access information online. Legislatures should remember that protecting kids' online safety shouldn't require sweeping online surveillance and censorship.

EFF reminded the New York Attorney General of this important fact in comments responding to the state's recently passed Stop Addictive Feeds Exploitation (SAFE) for Kids Act—which requires platforms to verify the ages of people who visit them. After New York's legislature passed the bill, it is now up to the state attorney general's office to write rules to implement it.

We urge the attorney general's office to recognize that age verification requirements are incompatible with privacy and free expression rights for everyone. As we say in our comments:

[O]nline age-verification mandates like that imposed by the New York SAFE For Kids Act are unconstitutional because they block adults from content they have a First Amendment right to access, burden their First Amendment right to browse the internet anonymously, and chill data security- and privacy-minded individuals who are justifiably leery of disclosing intensely personal information to online services. Further, these mandates carry with them broad, inherent burdens on adults’ rights to access lawful speech online. These burdens will not and cannot be remedied by new developments in age-verification technology.

We also noted that none of the methods of age verification listed in the attorney general's call for comments is both privacy-protective and entirely accurate. They each have their own flaws that threaten everyone's privacy and speech rights. "These methods don’t each fit somewhere on a spectrum of 'more safe' and 'less safe,' or 'more accurate' and 'less accurate.' Rather, they each fall on a spectrum of 'dangerous in one way' to 'dangerous in a different way'," we wrote in the comments.

Read the full comments here: https://www.eff.org/document/eff-comments-ny-ag-safe-kids-sept-2024

Des nouvelles de Unvanquished

La dernière dépêche sur le jeu Unvanquished a été publiée ici en 2023, pour son dixième anniversaire. La dernière version annoncée ici était la version 0.53, en 2022. Alors que nous sommes à deux mois de 2025 et à quelques jours de la prochaine version 0.55, c’est l’occasion de faire un point sur ce qui s’est passé ces dernières années et d’ajouter un épisode à la série « des nouvelles de [votre jeu préféré] » et de faire suite à celui sur Xonotic.

Unvanquished

Laisse-moi sortir de là ! — réclame la version 0.55…

Unvanquished est un jeu de stratégie en temps réel (RTS) à la première personne (FPS) où des extraterrestres évolutifs et des humains lourdement armés s’affrontent pour leur survie. Son développement, basé sur Tremulous, a commencé en 2011.

Sommaire

Quelques nouvelles en vrac

Un nouveau lanceur

En prévision de la prochaine version 0.55 qui arrive (deux « release candidates » ont déjà été publiées), le « lanceur » (aussi appelé « updater ») a été mis à jour en juillet dernier.

Le lanceur est le moyen recommandé d’installer Unvanquished : il permet une intégration optimale avec le système (possibilité de cliquer sur des liens pour lancer une partie) et propose la mise à jour du jeu quand une nouvelle version est disponible. Le lanceur sait aussi se mettre à jour et c’est ce qui a été fait en juillet.

Des améliorations graphiques

L’année dernière le projet Unvanquished avait annoncé être en recherche d’un développeur spécialisé dans les moteurs de rendus. Reaper a rejoint l’équipe et a réalisé un gros travail : débugage et finalisation des miroirs récursifs et d’autres choses. Il fait aussi progresser le moteur pour tirer partie d’OpenGL 4.6 et autre techniques avancées (« bindless textures », etc.).

Un explorateur de serveur minimaliste

Viech a publié un explorateur de serveur de jeu minimaliste qui tient dans la barre de notification (tray browser). C’est à la fois simple et pratique.

Des vidéos et un compte Mastodon

Diverses vidéo montrant les avancées du développement ont été publiées sur la chaîne Youtube d’Unvanquished, c’est l’occasion de rappeler l’existence de cette chaîne : https://www.youtube.com/@UNVofficial

Pour ceux qui préfèrent Peertube, qui permet aussi de s’abonner aux chaînes à travers Mastodon et plus globalement le Fédiverse, avec la publication de certaines parties : https://vdo.unvanquished.greboca.com/

Un compte Mastodon a été créé sur l’instance idtech.space dédiée aux technologies id Tech et projets associés (le moteur d’Unvanquished dérive d’id Tech 3) : https://idtech.space/users/UNVofficial

Ce compte Mastodon s’ajoute aux comptes X et Facebook. Le public libriste sera peut-être plus intéressé par ce compte Mastodon.

Unvanquished, ARMé et dangereux

De nouvelles architectures

La version 0.54 de Unvanquished sortie en janvier 2023 avait été la première à être jouable autrement que sur PC (x86 et x86-64), en proposant des binaires pour les processeurs ARM (sous Linux seulement pour l’instant).

Côté moteur la version 0.54 avait reçu de nombreuses optimisations pour mieux tourner sur des machines moins performances, par exemple, Certaines ressources logiciels optionnelles comme les deluxemaps ne sont plus chargées si désactivées, ceci économise non seulement le calcul, mais aussi la mémoire de la carte graphique. Les lightstyles peuvent être désactivés, ce qui peut accélérer le rendu graphique, etc. La compatibilité matérielle sera encore étendue avec la version 0.55.

À partir de la version 0.54 tous les binaires pour toutes les architectures matérielles et systèmes d’exploitation sont compilés dans des containers Docker, y compris les binaires macOS compilés dans un container Linux en utilisant Darling, Darling étant à macOS ce que Wine est à Windows. La version 0.55 sera produite de la même manière.

La version 0.55 apportera la compatibilité pour un nouveau système d’exploitation ! 🤫️

Interface, jouabilité et bots

Chargement de carte

Le nouvel écran de chargement des cartes.

L’interface avait été revue à l’occasion de la version 0.54 :

  • Nouvelles icônes d’inventaire contribuées par Nanaa, Gireen et Bob Vador
    Ces icônes donnent un coup de fraîcheur, on distingue mieux les deux types de grenades et les armures ainsi que le mode de déplacement.
  • L’écran de chargement des cartes affiche le nom de la carte et des auteurs (si renseigné) depuis les métadonnées. Historiquement, les artistes inscrivaient ces informations sur l’image d’illustration de la carte avec un logiciel de dessin… (!!!)
  • La version 0.55 apportera des modifications d’interface réalisées par Grise.

Côté jouabilité, la version 0.54 avait corrigé le momentum négatif qui était particulièrement pénalisant. Le momentum, est généré par les Leech (Alien) ou les Drills (Humain). Il faut qu’il y ait assez de momentum pour pouvoir construire d’autres éléments.

La version 0.54 a apporté toute une série de nouveautés au niveau des bots (entités qui remplacent les joueurs afin de compléter les équipes) :

  • Amélioration de l’évitement d’obstacles pour les bots.
  • Les bots peuvent viser des cibles situées sur des navmesh différents.
  • Certains bots n’hésiteront pas à sauter pour atteindre une cible en hauteur, d’autres se retiennent d’exécuter une attaque qui pourraient les blesser si la cible est trop proche…

Depuis quelque temps, le développement des bots suscite un regain d’intérêt. La version 0.55 ne sera pas la plus riche à ce sujet car elle apportera surtout des améliorations du moteur. Le développement de gameplay ne s’est pas ralenti mais s’est surtout focalisé sur des mods dont il faudra fusionner les avancées dans le tronc commun après la sortie de la version 0.55. Ces améliorations de gameplay sont déjà jouables sur des serveurs en ligne.

L’amélioration du comportement des bots à permis un nouveau type de jeu : Le PVE. C’est à dire que les joueurs peuvent jouer ensemble contre l’ennemi piloté par le serveur. Certaines cartes ont été créées spécifiquement pour ce type de jeu, et d’autres ont été adaptées à l’aide de layout qui étaient déjà utilisés pour créer des variantes de parties.

La version 0.54.1 n’avait pas vraiment proposé de modifications des données, il s’agissait surtout de publier des correctifs de bugs gênant du moteur. La version 0.55 viendra avec une mise à jour des données et donc avec les corrections attendues. Par exemple un bug dans la chaîne logicielle de conversion d’images avait produit des artefacts dans certaines textures, ce sera corrigé dans la version 0.55.

La danse des submodules

            _________________
           /                 \
          |         ✝         |  
          |                   |
          |      beloved      |
          |     submodule     |
          |                   |
          |    2017-12-30     |
          |     2023-04-11    |
          |                   |
          |       R.I.P.      |
          |                   |  🄵
  (,,)é   |                   |   ɘ̀(⹁⹁)  ɘ̀(⹁⹁)
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Press F to Pay Respects!

Tous ceux qui doivent traiter avec Git savent que les submodules sont très pratiques mais parfois bien ennuyeux. Un travail de fond réalisé sur les outils de production des données a permis la réintégration du dossier source unvanquished_src.dpkdir. Le générateur de code CBSE qui produit la plomberie pour la logique de jeu a été réintégré aussi. Cela rend plus facile de travailler sur des mods en évitant de devoir gérer plusieurs dépôts différents.

Contributions

Unvanquished recrute
Voulez-vous en savoir plus ?

Comme vous le voyez, ce cycle de développement a aussi vu de nouveaux contributeurs apporter leur concours au projet. Certaines de leurs améliorations ont déjà été publiées dans la version mineure 0.54.1, d’autres arriveront avec la version 0.55.

Récement, le développeur Slipher qui est un des développeurs Unvanquished les plus prolifiques et les plus fidèles a étendu ses activités au moteur de rendu et a rejoint la petite élite de ceux qui savent comment le moteur fonctionne. Il a corrigé entre autre le rendu de vidéo sur des surfaces et une fonctionnalité de sprites.

La liste de régressions depuis le désormais lointain ancêtre d’Unvanquished, Tremulous, est maintenant réduite à peau de chagrin.

Des traductions !

La grosse nouveauté de la version 0.54.1 publiée en décembre 2023 a été de proposer à nouveau des traductions intégrées au jeu. L’outil de traduction est gracieuseuement hébergé par Weblate.

L’interface Weblate

L’interface de traduction Weblate.

Il y a longtemps, le jeu était traduit, mais suite à de très profonds changements (par exemple le remplacement total de la technologie utilisée pour faire des menus, désormais sous RmlUi), l’effort de traduction avait été interrompu.

La traduction francophone est bien avancée, mais la traduction en breton a besoin de plus de contributions. Si vous souhaitez contribuer votre langue régionale, vous êtes les bienvenus, c’est ici que cela se passe !

La 0.55 arrive !

Préparez votre souris et votre clavier, la version 0.55 arrive très bientôt.

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