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À partir d’avant-hierApril

Revue de presse de l’April pour la semaine 20 de l’année 2024

Par : echarpentier
20 mai 2024 à 05:09

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Revue de presse de l’April pour la semaine 19 de l’année 2024

Par : echarpentier
13 mai 2024 à 03:42

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Revue de presse de l’April pour la semaine 17 de l’année 2024

Par : echarpentier
29 avril 2024 à 05:53

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Numerama] Apple publie OpenELM, le modèle de langage open source que personne n'attendait

✍ Nicolas Lellouche, le .

Décliné en quatre versions, le modèle de langage OpenELM est la première approche open source d’Apple sur le terrain de l’intelligence artificielle générative. La marque, habituée au secret, va-t-elle aborder une stratégie différente face à OpenAI? L’avenir de l’intelligence artificielle générative sera-t-il open source? Deux visions cohabitent au sein de la Silicon Valley.

Revue de presse de l’April pour la semaine 16 de l’année 2024

Par : echarpentier
22 avril 2024 à 05:02

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[La Voix du Nord] Wimille: inauguration ce samedi d'un atelier numérique citoyen

✍ Olivier Roussel, le .

Dans le cadre de la 1re édition dans le Boulonnais et le Pas-de-Calais de l’événement national «Libre en fête», organisé par l’APRIL association et promouvant la culture et le logiciel libres, la médiathèque de Wimille (espace Pilâtre de Rozier) ouvre les portes de son nouvel atelier numérique citoyen ce samedi à partir de 10h.

Revue de presse de l’April pour la semaine 15 de l’année 2024

Par : echarpentier
15 avril 2024 à 04:59

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Sud Ouest] Accès aux sites pornos, anonymat et données en ligne: le projet de loi pour «sécuriser» internet voté ce mercredi

Le .

Le projet de loi pour sécuriser internet devrait être adopté largement même si certains se montrent réservés, entre craintes pour les libertés publiques et manque d’ambition sur l’encadrement des sites pornographiques

Revue de presse de l’April pour la semaine 14 de l’année 2024

Par : echarpentier
8 avril 2024 à 12:06

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Ars Technica] German state gov. ditching Windows for Linux, 30K workers migrating

✍ Scharon Harding, le .

Schleswig-Holstein, one of Germany’s 16 states, on Wednesday confirmed plans to move tens of thousands of systems from Microsoft Windows to Linux. The announcement follows previously established plans to migrate the state government off Microsoft Office in favor of open source LibreOffice.

[LeMagIT] La découverte de la porte dérobée XZ révèle une attaque de la chaîne logistique Linux

✍ Rob Wright, Alexander Culafi, le .

Un mainteneur de XZ, une bibliothèque de compression open source très répandue pour les distributions Linux, a compromis le projet open source au cours des deux dernières années.

Revue de presse de l’April pour la semaine 13 de l’année 2024

Par : echarpentier
1 avril 2024 à 15:33

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Le Café pédagogique] Stéphane Deudon: vers une école du Libre?

✍ Jean-Michel Le Baut, le .

L’École est-elle condamnée à obéir à la logique marchande des grandes entreprises du numérique? Pour Stéphane Deudon, professeur des écoles à Caudry dans le Nord, on peut s’en émanciper. Par exemple avec Primtux, un système d’exploitation libre et gratuit, basé sur Linux, installable sur des machines anciennes et reconditionnées. La solution est élaborée par une équipe d’enseignants, elle intègre des activités créées par des professeurs, elle offre une interface adaptée aux élèves de l’école primaire. Elle est présentée à la Journée Du Libre Educatif le 29 mars 2024 à Créteil, où sera aussi initié un «Appel à communs» dans l’éducation pour fédérer et mutualiser des projets souvent isolés et méconnus: l’enjeu sera de «proposer des services numériques de qualité, souverains et pérennes, à l’ensemble de la communauté scolaire tout en valorisant les compétences de nos enseignants et en offrant à l’Edtech des opportunités pour apporter de la valeur ajoutée et innover ensemble.»

Revue de presse de l’April pour la semaine 12 de l’année 2024

Par : echarpentier
25 mars 2024 à 11:57

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[ZDNet France] L'open data, un moyen de 'changer les données' de la démocratie

✍ Thierry Noisette, le .

Les données ouvertes «ne servent pas seulement à révéler des faits mais à transformer la réalité, ‘à changer les données’, expose Samuel Goëta dans ‘Les données de la démocratie’, un excellent ouvrage sur l’histoire, les enjeux et les perspectives de l’open data.

[Echirolles] Une première réussie pour AlpOSS!

Le .

Ce jeudi 21 mars s’est tenu la 1ère édition d’AlpOSS au sein de l’Hôtel de Ville. Coorganisé avec OW2 et Belledonne Communications, le nouvel événement isérois de l’écosystème open source local a réuni 250 personnes - entreprises, associations, collectivités locales ou passionné-es du libre - venu-es se rencontrer et échanger.

Revue de presse de l’April pour la semaine 11 de l’année 2024

Par : echarpentier
18 mars 2024 à 04:59

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[ICTjournal] Cyber Resilience Act adopté: les députés de l'UE répondent aux demandes de la communauté open source

✍ Yannick Chavanne, le .

Tout juste adopté, Cyber Resilience Act européen impose des contraintes de cybersécurité aux fournisseurs de produits numériques. Le texte final fait la distinction entre les acteurs de l’open source et les distributeurs de solutions commerciales.

[RFI] Elon Musk lance la bagarre des IA en promettant une intelligence artificielle en accès libre

✍ Thomas Bourdeau, le .

Un dilemme réside en intelligence artificielle: les progrès dans le domaine sont-ils la propriété des entreprises ou doivent-ils être partagés à la communauté de chercheurs? En annonçant déployer en «open source» son «chatbot» conversationnel baptisé Grok, Elon Musk a non seulement relancé le débat, mais aussi taclé la société Open AI -créatrice de chat GPT- devenue une entreprise à but lucratif, au grand dam du milliardaire. Les motivations du patron de X sont-elles louables et un juste équilibre peut-il exister dans le monde de l’IA?

[InformatiqueNews.fr] Open source et télétravail: 2 piliers similaires du Future of Work

✍ Franz Karlsberger, le .

Dans un monde en pleine mutation, les entreprises font face à deux évolutions majeures: le travail à distance, d’une part, devenu la tendance dominante depuis la pandémie de Covid-19 et d’autre part, le développement vertigineux de l’open source. Deux transformations a priori indépendantes l’une de l’autre mais dont les similitudes sont frappantes, autant en termes de philosophie que de modes d’organisation.

Revue de presse de l’April pour la semaine 10 de l’année 2024

Par : echarpentier
11 mars 2024 à 08:10

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Next] Le CNRS veut que ses logiciels libres génèrent des revenus

✍ Martin Clavey, le .

Le logiciel libre a une place importante dans l’univers de la recherche publique. De nombreux chercheurs contribuent à des projets du libre ou en créent. Le CNRS veut maintenant aider ses chercheurs à intégrer leurs logiciels dans une «logique de satisfaction d’objectifs économiques viables» avec un programme de financement appelé «OPEN».

[Le Monde Informatique] Priyanka Sharma (General Manager CNCF): «En France il y a une communauté open source vibrante»

✍ Dominique Filippone, le .

Un mois avant la première édition en France de la Kubecon Europe, la directrice exécutive de la Cloud Native Computing Foundation, qui gère Kubernetes, revient sur les projets et ambitions et apporte son regard sur l’évolution de la place de l’open source dans les entreprises.

[ZDNet France] Canonical fête ses 20 ans: comment Ubuntu a changé le monde de Linux

✍ Steven Vaughan-Nichols, le .

La société mère d’Ubuntu, qui équipe aujourd’hui des millions d’ordinateurs de bureau, de serveurs et d’instances cloud, continue de rechercher l’équilibre entre la fourniture de ‘Linux pour les humains’ et sa responsabilité croissante sur le marché mondial de la technologie.

[Next] Orange condamnée à 860 000 euros pour contrefaçon et violation de la licence libre GNU GPL

Le .

Après plus de douze ans de procédure, rapporte l’association April, Orange vient d’être condamnée pour contrefaçon. Elle a violé les termes de la licence GNU GPL v2, et donc le droit d’auteur d’Entr’ouvert, société coopérative autrice de la bibliothèque libre de gestion d’identité LASSO (Liberty Alliance Single Sign On).

Libre en Fête 2024 : découvrir les logiciels libres à l’arrivée du printemps

Par : ivanni
8 mars 2024 à 09:18

Vendredi 8 mars 2023, communiqué de presse.

Initiée et coordonnée par l’April, l'initiative Libre en Fête revient pour la 23ème année consécutive. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre sont proposés par plusieurs organisations partout en France autour du 20 mars. L'édition 2024 du Libre en Fête aura lieu du samedi 9 mars au dimanche 7 avril.

Bannière du Libre en Fête 2024

Les logiciels libres sont des logiciels que chaque personne peut utiliser, étudier, copier, modifier et redistribuer à volonté et en toute légalité. De la même façon, les services en ligne basés sur des logiciels libres appartiennent à ceux et celles qui les utilisent : chaque personne ou organisation peut s’en emparer, les adapter à ses besoins, les héberger en éditant ses propres règles…

En participant aux événements du Libre en Fête, le grand public est invité à découvrir les avantages du logiciel libre : son inscription dans une logique de commun numérique accessible à toutes et à tous, son aptitude à favoriser la diffusion et le partage de la connaissance, ses valeurs d'entraide et de coopération, comme en témoigne une communauté vivante prête à accompagner les personnes souhaitant s’émanciper informatiquement.

À ce jour, plus de 60 événements sont déjà référencés dans le cadre du Libre en Fête, notamment des ateliers d'initiation à des logiciels et à des services libres, pour apprendre à libérer son informatique dans ses pratiques quotidiennes comme dans des usages plus spécifiques. Mais aussi : des conférences, des projections de films et des expositions sur le logiciel libre, des fêtes d'installation1, de la cartographie participative, des échanges autour des enjeux de l'informatique libre…

«&nbspPourquoi devrions-nous nous laisser renfermer dans des solutions opaques, privatrices de libertés, qui aspirent nos données personnelles, quand il existe des alternatives libres, loyales, respectueuses des utilisateurs et utilisatrices et de leurs données ? Grâce à la variété des organisations impliquées et des activités proposées partout en France, le Libre en Fête se veut une occasion pour de nouveaux publics de découvrir et de s’initier aux logiciels et services libres, brique essentielle pour le contrôle de nos équipements informatiques et de nos données à l’ère numérique » , rappelle Isabella Vanni, coordinatrice de l’initiative Libre en Fête.

  • 1. Une fête d'installation (install party en anglais) est un événement physique qui permet de trouver de l'aide pour installer un système libre ou des logiciels libres sur sa propre machine ou à les configurer s'ils sont déjà installés.

Revue de presse de l’April pour la semaine 9 de l’année 2024

Par : echarpentier
4 mars 2024 à 05:00

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[01net.] Pourquoi AMD s'arrache les cheveux sur le HDMI 2.1?

✍ Mickaël Bazoge, le .

AMD aimerait vraiment beaucoup être en mesure d’utiliser le HDMI 2.1 pour diffuser des contenus très haute définition à des fréquences d’affichage très élevées. Malheureusement, ça coince avec le HDMI Forum, qui a opposé une fin de non recevoir.

[ZDNet France] Education nationale: des logiciels libres pour de nombreux usages, offerts aux enseignants

✍ Thierry Noisette, le .

Partage de fichiers, de vidéos, édition collaborative, création et partage de parcours pédagogiques… Les enseignants peuvent utiliser beaucoup d’alternatives aux Gafam. Le 29 mars, ces nombreux services seront parmi les programmes exposés à la Journée du Libre Educatif à Créteil

[La Tribune] L'alliance entre Mistral et Microsoft met fin à l'illusion de l'indépendance technologique européenne

✍ François Manens, le .

Alors qu’il défendait mordicus l’open source comme valeur cardinale pour s’imposer face aux géants américains, le champion français de l’intelligence artificielle, Mistral AI, a développé son plus puissant modèle de langage de manière fermée, et a conclu un partenariat pour l’heure exclusif avec Microsoft pour sa distribution, laissant même l’Américain entrer symboliquement à son capital. Si ce virage stratégique aux allures de séisme fait sens d’un point de vue économique et bénéficie du soutien de la France, il rend furieux à Bruxelles et parmi les défenseurs de l’IA européenne. Par ricochet, l’entrée de Mistral, comme OpenAI avant lui, dans le giron du géant Microsoft, est une claque pour la souveraineté numérique européenne, et acte la position déjà dominante des Américains dans la course à l’intelligence artificielle.

Violation d'une licence libre : Entr'Ouvert n'a pas fait de quartier à Orange

Par : egonnu
23 février 2024 à 05:33

Après plus de douze ans de procédure, voilà Orange enfin condamnée pour contrefaçon pour la violation des termes de la licence GNU GPL v2, et donc du droit d'auteur d'Entr'ouvert, société coopérative autrice de la bibliothèque libre LASSO 1. Bien qu'en deçà de ce qu'elle avait demandé, Orange devra verser plus de 860 000 euros à l'entreprise libriste. Bravo à Entr'ouvert pour sa ténacité. Un beau combat qui aboutit à une excellente nouvelle pour le libre.

Rappelons les faits : la société Entr’ouvert avait assigné, en 2011, la société Orange en contrefaçon du droit d’auteur pour non-respect de la licence libre GNU GPL version 2 sous laquelle était diffusée la bibliothèque libre LASSO. Le tribunal de grande instance de Paris, le 21 juin 2019, avait jugé le litige uniquement sur le fondement de la responsabilité contractuelle, et non sur le terrain délictuel de la contrefaçon, et avait débouté Entr'Ouvert. Cette première décision avait été confirmée par la Cour d'appel de Paris en mars 2021, en contradiction avec la jurisprudence pourtant claire de la CJUE (Cour de Justice de l'Union européenne) : la violation d'une licence de logiciel, y compris libre, est bien un délit de contrefaçon. L'interprétation de la CJUE a été confirmée, s'il en était besoin, par la Cour de cassation qui a cassé l'arrêt en appel en octobre 20222. Enfin, l'affaire a été renvoyée devant la Cour d'appel de Paris qui a mis en application cette interprétation, en condamnant Orange pour contrefaçon, dans son arrêt du 14 février 2024 (mise à jour du 26 février 2024, la page n'est plus accessible, vous pouvez trouver une copie sur Internet archive et une version PDF).

Orange est bel et bien condamnée pour contrefaçon, suite à sa violation des termes de la licence GNU GPL v2, et doit verser à Entr'Ouvert 500 000 euros « en raison des conséquences économiques négatives de l’atteinte [à ses] droits d’auteur », 150 000 euros au titre du préjudice moral subi, 150 000 euros au titre des bénéfices réalisés par les sociétés Orange et Orange Business Services et 60 000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile. Ce qui fait un montant minimum de 860 000 euros (huit cent soixante mille euros), sans compter d'autres frais de procédure, Orange et Orange Business Services ayant également été condamnées aux dépens.

Les demandes de la société Entr'ouvert étaient cependant beaucoup plus élevées :

  • 3 000 000 euros (trois millions d’euros) en raison des conséquences économiques négatives de l’atteinte aux droits d’auteur de la société Entr’Ouvert, dont le manque à gagner et la perte subis,
  • 500 000 euros (cinq cent mille euros) au titre du préjudice moral subi par la société Entr’Ouvert,
  • 500 000 euros (cinq cent mille euros) au titre des bénéfices réalisés par les sociétés Orange et Orange Business Services.
  • Condamner in solidum les sociétés Orange et Orange Business Services à payer à la société Entr’Ouvert la somme de 100 000 euros (cent mille euros) au titre de l’article 700 du code de procédure civile, ainsi qu’aux entiers dépens en ce compris les frais d’Huissiers dont ceux relatifs à la saisie-contrefaçon.

Ce qui fait plus de 4 millions d'euros. Notons que si la cour a condamné Orange à des montants bien inférieurs, elle a retenu l'ensemble des motifs invoqués.

« Mille bravos à Entr'Ouvert pour sa ténacité, et de ne pas s'être laissé faire face à une structure de la taille d'Orange, qui a cru pouvoir ne pas respecter les règles du jeu face à une petite structure du Libre. Un beau combat et une belle nouvelle pour le Libre » déclare Frédéric Couchet, délégué général de l'April.

De nombreuses entreprises et administrations, y compris le groupe Orange3, utilisent, intègrent et parfois même contribuent à des logiciels sous licences libres sans problème. Cela implique de respecter les règles simples fixées par leurs licences. Dans le cas présent, les sociétés Orange et Orange Business Services ont délibérément choisi de ne pas respecter ces règles. Cela a contraint la société Entr'ouvert à agir en justice pour faire valoir ses droits.

À moins de régler les 860 000 € auxquels elle est condamnée, la balle est à présent dans le camp d'Orange, qui, a priori, ne pourra former de pourvoi en cassation contre ce nouvel arrêt, dans un délai de deux mois, qu'à moins de trouver un fondement qui ne soit pas lié à l'arrêt initialement « cassé » par la haute cour. En tout cas, cela ne pourra pas être sur le point de droit litigieux déjà tranché : une violation de licence, y compris libre, est bien un délit de contrefaçon.

À ce jour, ni Orange ni Entr'ouvert n'ont communiqué sur la décision.

Revue de presse de l’April pour la semaine 7 de l’année 2024

Par : echarpentier
19 février 2024 à 06:54

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Numerama] Qui est Marina Ferrari, la nouvelle secrétaire d'État chargée du Numérique?

✍ Bogdan Bodnar, le .

Marina Ferrari, députée Modem de Savoie, vient d’être nommée secrétaire d’État chargée du numérique. Elle remplace un collègue du MoDem, Jean-Noël Barrot, désormais ministre en charge de l’Europe.

Revue de presse de l’April pour la semaine 5 de l’année 2024

Par : echarpentier
5 février 2024 à 03:54

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Un rapport parlementaire sur la cybersécurité alerte sur « le piège Microsoft »

Par : egonnu
1 février 2024 à 06:06

Constituée en mars 2023, la mission flash « sur les défis de la cybersécurité » a remis ses conclusions le 17 janvier 2024. Le rapport d'information, résultat des travaux de la députée Anne Le Hénanff (Horizons) et du député Frédéric Mathieu (LFI - Nupes) présente un portrait large des enjeux de la cybersécurité et adresse, notamment, la question des capacités techniques, en particulier logicielles. À cette occasion, le document pointe l'existence d'un « piège Microsoft » et recommande que la piste d’un recours plus accru aux systèmes d’exploitation et aux logiciels libres soit explorée.

Lire le rapport d'information

Le rapport d'information pose assez clairement le constat d'une dépendance trop grande aux GAFAM1, en pointant les risques en termes de souveraineté pour le ministère des Armées, notamment face à ce qu'il appelle le « piège Microsoft ». Expression qui trouve un écho particulier dans la longue histoire des relations entre ce ministère et la multinationale. En 2013, déjà, l'April relayait une analyse de risques conduite par des experts du ministère, préalablement à la signature d'un accord cadre « Open Bar » avec Microsoft, qui signalait des « risques élevés », notamment en termes de « perte de souveraineté nationale » 2. En réponse à ce piège, les deux parlementaires posent judicieusement la question du recours aux systèmes d'exploitation et aux logiciels libres.

Le piège Microsoft

Le rapport explique que la stratégie du ministère des Armées – en dehors des cas de « souveraineté absolue comme, par exemple, la dissuasion nucléaire », pour lequel il ne recourt pas aux solutions des GAFAM – est de « miser sur des couches de chiffrement » pour protéger ses données. Pour autant, cette solution pourrait visiblement être remise en cause par les décisions de Microsoft en termes de commercialisation. En effet, la stratégie du ministère repose sur le principe que les logiciels sont installés sur ses propres machines, or, comme l'indique le document, l'entreprise s'appuie de plus en plus sur « une logique de service », qui suppose, donc, que les logiciels proposés ne s'exécutent non plus chez soi… mais sur les machines de la multinationale.

Au-delà du cas spécifique de Microsoft, et de la capacité de l'État français, pour le moment, d'éviter une telle évolution contractuelle pour lui, cela rappelle bien le danger de dépendre des choix commerciaux d'une entité privée qui, somme toute logiquement, poursuit ses propres intérêts. Qualifier cette situation de « piège » semble tout à fait à propos ; empêtrée dans un système informatique conçu en silo, les décisions de l'administration, en termes de sécurisation, peuvent être rendues inopérantes par les choix commerciaux d'un éditeur. Qui aurait-pu prédire ?

Une question de souveraineté

Un rapport sur « le défi de la cybersécurité » ne pouvait évidemment pas faire l'impasse sur la question de la « souveraineté numérique ». La rapporteure et le rapporteur s'arrêtent notamment sur la question, presque rituelle, d'un hypothétique système d'exploitation souverain. De ce point de vue, le rapport s'appuie sur une appréciation plus traditionnelle de la question de la souveraineté, fondée sur un critère plus géographique : « s’agissant, par exemple, des serveurs et des systèmes d’exploitation, il n’y a quasiment rien sur le sol européen : il n’existe pas, à ce jour, de système d’exploitation souverain, ce qui contraint le ministère des Armées à recourir à des solutions extra-européennes, et singulièrement celles des GAFAM. »

Si l'on parle de logiciels privateurs, conçus comme des boîtes noires, cette considération n'est effectivement pas anodine dans un contexte de possibles divergences d'intérêts géopolitiques. C'est, encore ici, une force du logiciel libre, qui, en garantissant l'accès à ses sources, assure à l'administration utilisatrice la capacité d'audit du code – donc que le logiciel ne fait pas autre chose que ce qu'il est censé faire –, et qui, par sa licence, assure à l'administration le libre usage et la libre modification de celui-ci, donc la capacité d'agir sur le logiciel. Les logiciels libres et, à fortiori, les systèmes d'exploitation libres, permettent de revenir à une définition plus opérante de la souveraineté numérique, c'est-à-dire à l'ensemble des conditions de l'expression et de la maîtrise de nos activités et libertés fondamentales sur les réseaux informatiques. Ou, dans le contexte des pouvoirs publics, pour citer le rapport Latombe qui préconisait la systématisation du recours au logiciel libre, les conditions de l'autonomie stratégique 3.

Il est ainsi notable que, selon le rapport « le développement d’un système d’information entièrement souverain paraît inatteignable et d’un coût prohibitif », alors même que des systèmes libres comme GNU/Linux existent déjà. Parallèlement, le rapport n'oublie pas de mentionner, à juste titre, les considérations relatives à la production du matériel informatique, notamment sa localisation.

La pertinence du recours aux systèmes d’exploitation et aux logiciels libres

La rapporteure et le rapporteur n'éludent pas la question et s'interrogent sur la pertinence du recours au logiciel libre, jugé d'ailleurs souhaitable. En témoigne la recommandation 24 du rapport qui appelle à « explorer la piste d’un recours plus accru aux systèmes d’exploitation et aux logiciels libres ».

Recommandations du rapport :

[…]

23/ Élaborer une feuille de route pour réduire l’empreinte des GAFAM au sein du ministère des Armées ;

24/ Explorer la piste d’un recours plus accru aux systèmes d’exploitation et aux logiciels libres

[…]

La direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information du ministère des Armées (DIRISI), interrogée pour l'occasion, s'appuie malheureusement, par des périphrases, sur l'argument éculé des coûts cachés des logiciels libres, notamment en termes de formation. Pire, elle justifie l'impossibilité d'une migration par la trop grande importance des coûts liés, notamment, à des problèmes de compatibilité… problèmes inhérents, justement, à la dépendance à un système fermé comme celui de Microsoft.

La position de la DIRISI, cohérente avec le passif du ministère, apparaît d'autant plus agaçante lorsque l'on sait qu'entre novembre 2020 et mars 2021, le ministère des Armées a conduit une étude sur l'opportunité de s'équiper en système libre sur le périmètre des postes de travail internet pour « réduire l'empreinte du fournisseur Microsoft en utilisant des solutions libres ». Document dont l'April a finalement réussi à obtenir communication et qui confirme la faisabilité d'une telle migration. Pourtant, à ce jour et malgré les demandes de l'April, rien n'indique si une décision a été prise… 4

Face à cela, la position exprimée par les deux parlementaires parait appropriée, puisqu'elle avance qu'« une analyse à grande échelle resterait nécessaire pour identifier les coûts, délais, et impacts d’un passage à Linux et aux logiciels libres ». Ce qui n'est pas sans rappeler une proposition soutenue par l'April en 2022 dans le cadre d'une consultation de la Cour des comptes, qui consistait à demander l'évaluation des dépenses logicielles de l'État, préalable nécessaire pour envisager des chantiers aussi importants qu'une migration complète vers du logiciel libre. Malheureusement, mais c'est le propre de ce genre de rapport issu de mission flash5, l'auteur et l'autrice du rapport ne vont pas plus loin que le constat de l'administration de sa propre impuissance, et ne remettent ainsi pas en cause l'impossibilité mise en avant par l'administration d'un effort substantiel vers le libre. Or, ce qui est dressé comme un constat objectif, n'est rien d'autres qu'un choix politique aux lourdes et malheureuses conséquences.

« Qui n'a jamais prétendu qu'une migration des systèmes d'informations vers du libre serait simple ? Est-ce une raison suffisante pour continuer à subir la domination d'une poignée d'éditeurs de logiciels privateurs ? Pour dépasser le stade du constat désabusé que semblent dresser certaines administrations et pouvoir mener une politique publique cohérente, à la hauteur des enjeux, une vision claire et globale de la situation est indispensable : audit des dépenses logicielles, mise en évidence des décisions prises sur les postes de travail, etc. Des questions écrites des parlementaires pourraient être un outil efficace pour pousser le gouvernement à entamer ce travail nécessaire », suggère Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April.

Les rapports parlementaires semblent se succéder en partageant le double constat d'une dépendance, dangereuse et exagérée, aux GAFAM et consort, et de la pertinence d'un recours accru aux logiciels libres. Il est grand temps de dépasser les prétextes comme celui des coûts cachés et de sortir d'une stratégie dite « par opportunité », au gré des besoins, qui montre clairement ses limites. Ce n'est qu'en mettant en œuvre une politique publique ambitieuse, passant par une priorité au logiciel libre et un soutien par l'investissement aux communautés et tissus économiques qui les font vivre, que l'on pourra répondre aux enjeux de la souveraineté numérique et, in fine, au « défi de la cybersécurité ».

Revue de presse de l’April pour la semaine 4 de l’année 2024

Par : echarpentier
29 janvier 2024 à 07:19

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Zone Militaire] Selon un rapport parlementaire, le ministère des Armées risque de tomber dans le 'piège Microsoft'

✍ Laurent Lagneau, le .

«Avec des si, on mettrait Paris en bouteille», dit-on. Mais il n’en demeure pas moins que la France a eu en main tous les atouts pour favoriser l’essor de la micro-informatique dans les années 1970, avec le micro-ordinateur Micral, alors en avance sur les Altaïr 8800 et Apple II américains, ou encore avec le projet Cyclades qui, mené par l’ingénieur Louis Pouzin, annonçait l’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Revue de presse de l’April pour la semaine 3 de l’année 2024

Par : echarpentier
22 janvier 2024 à 08:06

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

Revue de presse de l’April pour la semaine 2 de l’année 2024

Par : echarpentier
15 janvier 2024 à 05:56

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[France Culture] Les "communs numériques", un monde de partage

Le .

Les ‘communs numériques’ sont l’antithèse même des GAFAM. Ces ressources partagées — dont les éléments les plus visibles sont Linux, Wikipédia et les licences Creative Commons — sont toutes conçues avec la même philosophie: favoriser le partage culturel sans enrichissement individuel.

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