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Aujourd’hui — 9 novembre 2024Flux principal

Décès de lunar, un hacktiviste pédagogue

9 novembre 2024 à 09:04

L'annonce du décès de @lunar des suites d'un cancer a été faite ce jour (par divers comptes, sans ordre particulier Benjamin Sonntag, Alsace Réseau Neutre, Mindiell, BohwaZ, Robinson Boucan, Abelli, et bien d'autres).

Son pseudo vous est peut-être connu pour ses activités sur le projet Tor, l'association Nos Oignons, le projet Debian et Reproducible builds, La Quadrature du net, La Dérivation sur l'éducation populaire et les enjeux numériques, autour de multiples conférences et événements (CCC, DebConf, FOSDEM, RMLL, PSES, etc.), l'Espace Autogéré des Tanneries de Dijon, etc.

Tristesse. Et nos pensées vont à toutes les personnes qui l'ont connu et côtoyé. <3

    En mémoire de @lunar, quelques références, sans vocation à être exhaustif :

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    Campus du Libre 2024 (Lyon) : Demandez le programme

    La programmation du Campus du libre qui aura lieu le 23 novembre 2024 sur le Campus de la Manufacture des Tabacs de l'Université Jean Moulin Lyon 3 est disponible.

    Campus Du Libre 2024(Bannière)

    Sur la journée, ce sont une quinzaine de conférences, une dizaine d'ateliers, un village associatif qui seront proposés aux publics. Il y aura aussi des animations singulières : découverte de jeux vidéos libres et de outils libres pour en concevoir d'autres, une flash party (libération de téléphone mobile), install party (libération d'ordinateur) ainsi que des expositions.

    Cet événement annuel se déplace à chaque édition sur un campus lyonnais avec pour objectif de sensibiliser au numérique libre.

    Des publics divers sont attendus, allant de la communauté universitaire aux entreprises du numérique, des usagers avertis comme des novices souhaitant découvrir un numérique de confiance.

    Attention : pour les libérations de téléphones et d'ordinateurs, il convient de s'inscrire en amont pour permettre aux équipes de bénévoles d'identifier les méthodologies d'installation les mieux adaptées à vos appareils.

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    Publication du numéro 3 du Lama Déchaîné

    7 novembre 2024 à 11:29

    Cette semaine encore, ce mercredi 6 novembre 2024, l'April a publié sa gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin d'encourager les gens à la soutenir financièrement.
    Bannière Campagne April

    Pour ce quatrième numéro paru le 6 novembre, nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles :

    • l'édito dans lequel j'essaie d'expliquer la difficulté de publier un texte à plusieurs, et pas n'importe quel texte, mais une position qui risque d'être reprise dans les médias ou par d'autres associations. Quand plusieurs personnes écrivent ensemble, ce n'est pas toujours aisé de mettre tout le monde d'accord, mais c'est tellement riche en échange d'arguments que ça vaut le coup d'y passer du temps.
    • un chiffre pour mettre en évidence une action de promotion de l'April: les transcriptions et le site Libre à lire!
    • le dessin satirique fait par Gee que je vous laisse découvrir :-D
    • une citation sur le repair cafés de Nathalie (bonjour Oisux<3)
    • une actu brûlante (petite nouvelle rubrique arrivée depuis le numéro 2) sur le nouveau ministre des Armées
    • une idée déconstruite sur les hippies
    • une anecdote rigolote sur les serveurs de l'association
    • un truc à savoir
    • la présentation d'Elsa, une des salariées en contact direct avec les membres
    • un clin d'œil à l'un des services du chapril: Firefox send
    • les courriers de trois lecteurs publiés sur Mastodon
    • un extrait d'un de nos comptes-rendus d'activité choisi par un de nos vice-présidents
    • un dessin généré et envoyé sur sensibilisation@april.org.

    Et comme à chaque fois, un texte publié par une personne extérieure à l'association, même si très active dans les émissions de radio Libre à vous!
    ça fait une longue liste, désolée.

    Arf, et j'en oublie les mots croisés, qui sont toujours un plaisir à créer à la mano…

    Vous voulez plus de détails, et je le comprends, alors je vous laisse cliquer sur le lien ci-dessus.

    Petite ou grande nouveauté. Une nouvelle page d'accueil pour récapituler la campagne, les raisons pour lesquelles nous la faisons, les liens vers les différents numéros et un mur de remerciement, car vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous soutenir et nous en somme super reconnaissant·es = https://www.april.org/campagne/
    Image de la page d'accueil de la campagne

    Merci de vos lectures, de vos soutiens et de vos commentaires.

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    Compte-rendu de la conférence APELL - Quelles politiques européennes de soutien au logiciel libre?

    La conférence 2024 de l'APELL avait rassemblé l'été dernier à Berlin des acteurs clés du logiciel libre et des décideurs politiques pour échanger sur l'avenir des politiques open source en Europe. Les discussions ont abordé, notamment, les thèmes de la souveraineté numérique, du renforcement de la collaboration entre les pays et de l'adoption de politiques publiques favorisant le logiciel libre. Un compte-rendu détaillé de la conférence (PDF, 33 pages) est à présent disponible.

    Les participants ont formulé ou rappelé de nombreuses propositions concrètes pour promouvoir et dynamiser la filière européenne de l'open source. Les participants ont notamment débattu d'initiatives visant à harmoniser les politiques publiques, à soutenir la formation, à plus communiquer sur les réussites. Le rôle central de l'APELL, en tant que voix unifiée de l'open source professionnel en Europe, a été souligné, ainsi que l'importance de créer et de promouvoir standards ouverts et de développer des partenariats transfrontaliers. In fine, les participants ont appelé à une mobilisation collective pour ancrer l'open source au cœur de la stratégie numérique européenne, garantissant résilience et innovation sur le continent.

    Sommaire

    La conférence APELL 2024 a été l'occasion de discuter des enjeux stratégiques et d'élaborer des propositions concrètes visant à renforcer l'open source en Europe.

    Renforcer la souveraineté numérique par l'open source

    Les discussions ont mis en avant l'importance de dépasser les simples questions de conformité légale pour intégrer la souveraineté numérique dans la culture et la pratique des institutions européennes. Le logiciel libre a été reconnu comme un levier essentiel pour garantir la liberté de choix et l'innovation technologique. Les participants ont proposé que l'Union européenne fixe l'objectif ambitieux de ne financer que des solutions open source dans l'administration publique à l'horizon 2035. Cette idée repose sur un engagement à long terme soutenu par des financements ciblés et des stratégies de mise en œuvre durable.

    Cinq idées fortes

    Cinq points clés ont particulièrement marqué les débats et témoignent de la portée des discussions :

    1. Le passage à l'open source pour la souveraineté numérique : Le consensus parmi les participants était clair : adopter et promouvoir les logiciels libres est une étape stratégique incontournable pour que l'Europe atteigne une véritable souveraineté numérique. Dans un monde où les dépendances technologiques peuvent fragiliser des économies entières, l'open source offre un moyen de regagner du contrôle sur les infrastructures numériques.
    2. L'importance des logiciels libres dans les produits et services technologiques innovants : Les logiciels open source ne se limitent pas à représenter des alternatives à des solutions dominant le marché, mais sont présents dans 96 % des bases de code actuelles, selon les experts présents. Ils sont essentiels pour soutenir l'innovation dans des domaines aussi divers que le cloud, l'IoT, l'intelligence artificielle et l'analyse des données massives (big data). Selon Manuel Hoffman, économiste à la Harvard Business School, qui est intervenu pendant la conférence, sans les logiciels libres, les entreprises auraient besoin de tripler leurs dépenses en logiciels (cf. Hoffmann, Manuel, Frank Nagle, and Yanuo Zhou. "The Value of Open Source Software." Harvard Business School Working Paper, No. 24-038, January 2024.). Ce constat met en évidence le caractère irremplaçable des logiciels libres dans le développement technologique et économique.
    3. Les standards ouverts et le projet Sovereign Cloud Stack : Le projet Sovereign Cloud Stack (SCS) a été cité en exemple pour illustrer la manière dont les standards ouverts peuvent servir de fondement à la souveraineté numérique. SCS combine les principes de liberté de choix, d'innovation, de conformité et de concurrence, permettant aux utilisateurs de ne pas être enfermés dans un écosystème unique. Cette approche favorise une plus grande résilience et réduit les coûts de transition entre solutions.
    4. Renforcer la coopération transfrontalière : Un autre point crucial a été l'appel à intensifier les efforts de collaboration entre les pays européens. En unissant leurs forces et en coordonnant leurs efforts, ceux-ci peuvent sensibiliser davantage les décideurs à l'importance stratégique de l'open source et orienter les investissements publics et privés vers des initiatives qui soutiennent cet écosystème. Cette collaboration est essentielle pour maintenir la compétitivité de l'Europe face aux géants mondiaux de la technologie (e.g. les GAFAM).
    5. Le rôle central de l'APELL : En tant qu'association européenne des entreprises de logiciel libre, l'APELL a réaffirmé son engagement à défendre et à promouvoir des politiques qui soutiennent l'écosystème open source. L'association se positionne comme une voix unifiée pour représenter les intérêts de la filière du logiciel libre à l'échelle européenne, encourageant des actions politiques cohérentes et des initiatives qui renforcent l'innovation collective.

    Initiatives et propositions concrètes

    Plusieurs propositions et recommandations ont émergé des ateliers et des discussions :

    1. Harmonisation des politiques "Public Money, Public Code" : Inspirées des cadres législatifs existants en France et en Italie, les recommandations du groupe de travail appellent à une harmonisation de ces principes à l'échelle européenne, accompagnée de financements pour des programmes de formation et des études d'impact sur l'adoption de l'open source.
    2. Développement des compétences et formations : Pour répondre au manque de main-d'œuvre qualifiée, les participants ont suggéré la création de partenariats entre les universités et l'industrie pour développer et standardiser les enseignements spécifiques au logiciel libre, et des travaux de fin d'études axés sur des contributions aux projets open source. Le financement de formations spécialisées dans des domaines stratégiques tels que la cybersécurité a également été discuté.
    3. Collaboration transfrontalière : Afin de renforcer l'écosystème open source, l'APELL a été invitée à encourager la création d'associations professionnelles nationales là où elles manquent, comme en Pologne et en République tchèque, ou encore d'aider à la relance d'une association en Espagne. L'objectif est de créer un réseau européen plus intégré capable de partager ressources et meilleures pratiques, et de peser au niveau des institutions de l'Union.
    4. Promotion de la transparence et de la confiance : Les participants ont recommandé de créer des outils et des campagnes de sensibilisation pour promouvoir la transparence et la fiabilité des solutions open source, particulièrement dans les secteurs réglementés tels que la finance et la santé.
    5. Réglementation et standards ouverts : La conférence a plaidé pour l'élaboration de nouvelles régulations favorisant l'interopérabilité et les standards ouverts, en s'appuyant sur des cadres tels que le cadre européen d'interopérabilité (EIF). L’adoption de solutions modulaires, permettant une flexibilité accrue et des coûts de migration réduits, a été recommandée pour soutenir la transformation numérique des administrations publiques de manière durable et pérenne. Ces réglementations devraient également inclure une obligation pour les administrations publiques de privilégier des solutions open source lorsque celles-ci répondent aux besoins. Toutefois, l’expérience en France et en Italie montre qu’un cadre légal ne suffit pas à lui seul à provoquer un changement durable. Pour que cette adoption soit efficace, un soutien actif à la mise en œuvre est essentiel, qui doit être l'objet de plan cohérents.
    6. Soutien aux initiatives de "proof of concept" : Pour surmonter les réticences des administrations, l'encouragement à financer des projets pilotes démontrant la valeur des solutions open source a été recommandé par les participants, afin de prouver l'efficacité et les avantages à long terme de ces solutions.

    Redéfinir le message autour du logiciel libre

    Un des thèmes centraux abordés lors de la conférence a été l’importance de choisir le bon message pour promouvoir l’open source. Les participants ont débattu de l’efficacité de mettre en avant la "mitigation des risques" – un argument souvent utilisé pour justifier l’adoption des logiciels libres, en particulier auprès des administrations publiques. Bien que pertinent, cet argument reste dans un "espace de problème" plutôt que de présenter l’open source comme un outil "d’opportunités et d'innovation". Pour une communication plus impactante, les experts ont proposé de recentrer le discours sur le potentiel de l’open source à favoriser l'innovation et la collaboration.

    L'open source ne se limite pas à réduire les risques; il constitue aussi une source de croissance et de compétitivité. Par exemple, dans l'industrie automobile, où l’interopérabilité entre divers sous-systèmes est cruciale, l'open source permet aux grandes entreprises et à leurs nombreux sous-traitants de collaborer plus efficacement et de garantir la compatibilité de leurs systèmes. Les développeurs, en travaillant dans un écosystème open source, peuvent ainsi obtenir des résultats plus rapidement que s'ils travaillaient de manière isolée sur des solutions propriétaires.

    La voie à suivre : une mobilisation collective

    La conférence s'est conclue par un appel à l'action pour une mobilisation collective et proactive afin de garantir que le logiciel libre devienne durablement un pilier de la politique numérique européenne. La mise en place de prix et de trophées européens pour célébrer les réussites open source (ex: Acteurs du Libre en France ou les EU Open Source Awards), la publication régulière d'études pour attirer l'attention des médias (cf. les publications du CNLL ou celles de l'OSBA, etc.), et l'organisation d'événements dédiés ont été identifiés comme des moyens de stimuler l'intérêt et l'engagement.

    La conférence APELL 2025 aura vraisemblablement lieu à Varsovie au début de l'été 2025 et sera l'occasion de faire le bilan des actions en cours, au niveau des institutions européennes comme des États membres.

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    Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?

    6 novembre 2024 à 01:45

    Dans l’objectif, certes légitime, de lutter contre la fraude à la TVA via des logiciels de caisse, l’Assemblée a voté la fin du dispositif d’« attestation individuelle » qui permettait à un éditeur ou un intégrateur de solution, d’attester de la conformité de son système. L’Assemblée impose ainsi une procédure lourde et onéreuse de certification, qui impacterait tout particulièrement les logiciels libres.

    Afin d’alerter sur ce risque important pour les écosystèmes des logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse, l'April a publié un communiqué, où elle revient plus en détails sur le contexte et les enjeux, et où elle appelle à se mobiliser en vue des travaux à venir au Sénat : « Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ? »

    Supprimer la possibilité de « l’attestation individuelle » revient à soumettre toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire, et à imposer une responsabilité contractuelle auprès de l’organisme certifiant.

    L’amendement adopté à l’Assemblée témoigne malheureusement à nouveau d’un manque de compréhension de comment fonctionnent les différents modèles de développement logiciel, notamment libre.

    L’April ne manquera pas de contacter les sénateurs et sénatrices pour les informer de la situation et les inviter à rétablir l'article 286 3° bis du Code général des impôts dans sa rédaction initiale. L’April appelle également toutes les personnes concernées — développeurs et développeuses, utilisatrices et utilisateurs, entreprises, associations ou fondations en charge d’un projet de logiciel libre de caisse — à faire de même.

    Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas aussi à rejoindre notre liste publique dédiée à ce sujet pour partager vos interrogations, vos réflexions et arguments, et participer à cette mobilisation.

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    Au café libre - « Libre à vous ! » du 22 octobre 2024 - Podcasts et références

    5 novembre 2024 à 03:45

    Deux-cent-vingt-troisième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

    • sujet principal : « Au café libre », débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
    • La chronique « Les humeurs de Gee », intitulée : « Négocier avec une machine »
    • Les « Lectures buissonnières » de Vincent Calame sur La convivialité d’Ivan Illich (2e partie)

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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    epub, le convertisseur EPUB3 à la volée de LinuxFr.org

    4 novembre 2024 à 03:57

    Le site LinuxFr.org utilise divers logiciels libres pour son fonctionnement et ses services : une large majorité provient de projets tiers (Debian, MariaDB, Redis - version d’avant le changement de licence, nginx, Postfix, conteneurs LXC et Docker, Ruby On Rails, Sympa, etc.) et d’autres composants sont développés pour nos propres besoins. Cette dernière catégorie comprend le code principal du site web en Ruby On Rails, et principalement 5 services autour : le cache d’images img, la tribune board, le convertisseur EPUB 3 epub, le partageur sur les réseaux sociaux share et le convertisseur LaTeX vers SVG svg. Cette dépêche va s’intéresser à epub, un code sous AGPLv3.

    Elle est née d’une envie personnelle d’expliquer, documenter et montrer ce qui a été fait sur le convertisseur EPUB3 à la volée de LinuxFr.org, et elle vient accompagner la précédente sur img, le cache d’images sur LinuxFr.org.

      Sommaire

      Des EPUB de vos contenus et commentaires

      LinuxFr.org vous permet de lire les contenus et commentaires du site, au format EPUB3, par exemple dans votre liseuse préférée. Il y a une exception à cela, les liens, parce que certes ça ferait des EPUB tout mignons, mais surtout petits voire un poil inutiles. Le lien EPUB est présent automatiquement sur chaque contenu (hormis les liens donc).

      Le principe est simple : on donne un lien vers un contenu HTML à epub, il le demande à la partie Ruby on Rails du site, ainsi que les images associées, convertit le tout au format EPUB3 et le renvoie à la personne qui l’a demandé. Techniquement epub n'est pas exposé frontalement mais se trouve derrière un nginx.

      Côté code Ruby on Rails

      C’est assez basique : on ajoute juste sur chaque contenu un lien pour télécharger au format EPUB. Ainsi, y compris sur cette dépêche, vous allez trouver un lien à la fin pour récupérer le tout au format EPUB (et un autre pour récupérer le source en Markdown mais c’est un autre sujet).

      app/views/news/_news.atom.builder:    epub = content_tag(:div, link_to("Télécharger ce contenu au format EPUB", "#{url}.epub"))
      app/views/polls/_poll.atom.builder:  epub = content_tag(:div, link_to("Télécharger ce contenu au format EPUB", "#{url}.epub"))
      app/views/posts/_post.atom.builder:  epub = content_tag(:div, link_to("Télécharger ce contenu au format EPUB", "#{url}.epub"))
      app/views/nodes/_actions.html.haml:    = link_to "EPUB", "#{path_for_content node.content}.epub", title: "Télécharger ce contenu au format EPUB", class: "action download"
      app/views/diaries/_diary.atom.builder:  epub = content_tag(:div, link_to("Télécharger ce contenu au format EPUB", "#{url}.epub"))
      app/views/wiki_pages/_wiki_page.atom.builder:  epub = content_tag(:div, link_to("Télécharger ce contenu au format EPUB", "#{url}.epub"))

      Côté epub

      Le service est plutôt simple, par rapport à img, car il n’a pas de dépendance sur redis par exemple, et qu’il a, au final, peu de paramétrage (un couple adresse+port d’écoute, un fichier de trace et un hôte pour aller chercher les contenus).

      Il est possible de faire un GET /status et on obtient une réponse HTTP 200 avec un contenu OK. C’est utile pour tester que le service est lancé (depuis l’intérieur de la plateforme).

      Sinon on lui demande une dépêche, un journal, une entrée de forum, un sondage, une entrée de suivi ou une page wiki en prenant le chemin sur LinuxFr.org et ajoutant un petit .epub à la fin, et il va renvoyer un fichier EPUB. Ou bien il va répondre un contenu non trouvé HTTP 404 s’il y a un souci. Et vu son fonctionnement, si on a un souci de HTML non valide ou si img a un problème avec une image, alors derrière epub pourrait avoir le même souci.

      epub est un binaire dynamique en Go. Il impose le https pour l’hôte (du coup on aura tous les liens en HTTPS en interne normalement). Il ne peut pas vraiment être compilé statiquement (on a besoin de libxml2, libonig2 et de la même version de la libc au déploiement). Il ne gère pas les images in-line.

      Dans les logs on va trouver des infos comme :

      2024/11/03 16:34:02 Status code of http:/example.invalid/exemple.png is: 404
      (…)
      2024/11/03 16:38:23 Fetch https://linuxfr.org/news/capitole-du-libre-2024-au-programme-du-16-et-17-novembre
      2024/11/03 16:38:24 Fetch https://linuxfr.org/users/liberf0rce/journaux/libreast-2006-is-out-of-order
      

      Historique

      epub a été créé par Bruno Michel en 2013 et Bruno est le seul à travailler dessus (48 commits) jusqu’en 2018. Comme img, on peut considérer que epub a fait le job pendant ce temps-là, sans besoin de retouche.

      Mon premier commit de 2021 concerne la gestion d’un cas de collision de nommages des images.

      En 2022, Bruno quitte l’équipe du site, et par ailleurs il y a des montées de versions et des migrations à faire sur les serveurs de LinuxFr.org, et epub fait partie des services à reprendre en main. Ce qui veut dire le comprendre, le documenter et au besoin l’améliorer.

      Bref je décide de me plonger dans epub (2022-2024), dans la foulée de img, car a priori ce n’est pas un composant compliqué du site (il vit dans son coin, il offre une interface, c’est du Go, donc on a un binaire seulement à gérer - divulgâchage en fait non pas seulement).

      Le choix est le même que pour img (cf la dépêche précédente) : ajouter un Dockerfile permettant de recompiler epub dans un conteneur, en contrôlant la version de Go utilisée, en effectuant une détection d’éventuelles vulnérabilités au passage avec govulncheck. Cela me permet de valider que l’on sait produire le binaire d’une part, et que l’on offre à tout le monde la possibilité de contribuer facilement sur ce composant. Et de découvrir qu’une version statique n’est pas facilement envisageable.

      Puis je vais tester le composant pour vérifier qu’il fonctionne comme je le pense et qu’il fait ce qu’on attend de lui. Je vais ajouter une suite des tests qui couvrent les différentes fonctionnalités et les vérifient en IPv4 et en IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0. Les tests utilisent Hurl et docker-compose, et encore une fois l’idée de donner la possibilité de contribuer facilement. Ils comprennent des tests de types de contenus non pris en charge, le test de la limite à 5 MiB, différents types de contenus, le test de vie, des appels erronés (mauvais chemin, mauvaise méthode, etc). Et surtout de vérifier avec epubcheck que le fichier epub produit est correct. Le choix des cas de tests est basé sur le trafic réellement constaté sur le serveur de production, sur les différents cas dans le code et un peu sur l’expérience du testeur.

      Les différents travaux effectués vont permettre de détecter et corriger quelques soucis :

      Et à la fin, j’écris une dépêche pour parler de tout cela.

      Évolutions récentes

      Dockerfile

      Le fichier Dockerfile du projet permet :

      • de partir d’une image officielle Go d’une version donnée, basée sur une distribution Debian (en raison des dépendances)
      • de l’utiliser pendant la construction en prenant la liste des dépendances de compilation, en les téléchargeant, en prenant l’unique fichier source epub.go et en le compilant dynamiquement avec l’option pour retirer les chemins de compilation
      • de rechercher les éventuelles vulnérabilités avec govulncheck
      • de tester avec golangci/golangci-lint le code (fait à la construction de l’image, car on dispose de toutes les dépendances à ce moment-là)
      • de repartir d’une base Debian en y mettant les autorités de certification, les dépendances de fonctionnement et le binaire issus de la partie construction, de déclarer le port d’écoute et de lancer le binaire avec des variables disposant de valeurs par défaut.

      La suite de tests

      Pour l’utiliser, c’est assez simple, il faut aller dans le répertoire tests et lancer un docker-compose up --build, qui va produire le conteneur contenant epub, et démarrer le nginx-cert qui fournit les certificats et le nginx préconfiguré pour les tests. Si tout va bien, on attend, et au bout d’un moment il s’affiche :

      linuxfr.org-epub-test_1  | All tests look good!
      tests_linuxfr.org-epub-test_1 exited with code 0
      

      Rentrons un peu dans les détails.

      D’abord un fichier docker-compose.yaml qui décrit le réseau IPv4/IPv6 utilisé pour les tests, l’image nginx-cert qui sera utilisée pour créer une autorité de certification et un certificat serveur de test, l’image nginx qui sera utilisée avec sa configuration et ses fichiers à servir pour les tests, l’image epub et son paramétrage (dont l’accès au nginx) ainsi que le répertoire de l’autorité de certification de tests et enfin l’image de la suite de tests qui est construit avec son Dockerfile et son répertoire de dépôt des fichiers EPUB.

      Le Dockerfile de tests est basé sur une image Hurl (un outil pour faire des tests HTTP). On ajoute les fichiers de tests en .hurl, le script shell qui pilote le tout, on prévoit d’avoir les paquets dont on aura besoin : bash (pas par défaut dans les Alpine), curl, openjdk17 (pour epubcheck), openssl, unzip (transitoirement), bind-tools et shellcheck. On installe epubcheck. Et on lance les tests par défaut.

      La configuration nginx de test écoute en HTTP sur le port 80 en IPV4 et IPv6 et permet de définir des chemins avec des réponses en HTTP 301, 302, 308, 400, 401, 403, etc. jusqu’à 530 et même 666 pour les codes invalides, ainsi qu’une redirection infinie.

      Dans les données de tests servies par nginx, on trouve des contenus du mauvais type, des contenus dans divers formats, une image très grande et des images qui ne seront pas accessibles.

      Sont aussi présents deux fichiers de tests avec une extension en .hurl :

      • le test de vie et les chemins hors des contenus autorisés
      • les tests sur les contenus

      Vient enfin le script shell qui pilote le tout :

      • on définit les variables pour les cibles IPv4/IPv6 que l’on veut utiliser dans les autres conteneurs Docker
      • on purge le stockage des EPUB sur disque
      • on lance les premiers tests (en IPv4 et IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0)
      • sur chaque EPUB produit, on lance epubcheck et on regarde si la validation donne le résultat attendu (succès ou échec)
      • si on est arrivé jusque-là on écrit que tout va bien et on déclenche un sourire de satisfaction.

      Les problématiques restantes

      Il y a quelques entrées encore ouvertes dans le suivi :

      • les images trop grandes (en octet), non récupérables, de format inconnu, etc. : la suite de tests actuelle « couvre » le cas des images de plus de 5 MiB ou non récupérables, avec des tests qui échouent, comme prévu, vu que c’est img qui est censé faire le job de les éviter. Cependant il pourrait être sympa de remplacer toute image non disponible/invalide par une image de remplacement « Image indisponible » du bon Content-Type et du bon nom (vu qu’elle est déclarée dans le MANIFEST).
      • les images trop grandes (en pixel) : globalement on revient à la question des images que laisse passer img
      • les epub non fonctionnels en rédaction et modération : pour des questions de droits, la génération EPUB ne marche pas dans les espaces de rédaction et de modération, à voir si on trouve un contournement ou si on évite de proposer le lien.

      Il y a la question habituelle de la montée de versions des dépendances (pour nous actuellement contraintes celles du code Ruby on Rails). Et des questions à se poser sur l’avenir de nginx ?. Les dépendances pendant le fonctionnement amènent aussi leur lot de contraintes.

      Conclusion ?

      Encore une fois, sans surprise et me répétant, il reste des problématiques et du code à faire pour les gérer (c’est rare un composant sans demandes d’évolution ou de correction). Yapuka (mais probablement plus tard, il faut aussi partager le temps avec les autres composants, ou avoir plus de contributions).

      epub rend la fonction que l’on attend de lui, même si on pourrait faire un peu mieux. Plonger dans ce composant s’est avéré assez intéressant et formateur (et nécessaire) : techniquement cela a été l’occasion de faire du Go, du docker et du docker-compose, du nginx, du hurl, de l’HTTP et de gérer des problématiques statique/dynamique et des dépendances. Il s’agissait encore de comprendre ce que faisait un code écrit par une autre personne, de se poser des questions pour choisir les tests et le contenu de la documentation, de se demander pour quelles raisons tel ou tel choix a été fait, de rendre ce composant plus « contribuable », et de compléter le tout de façon détaillée avec une dépêche.

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      Agenda du Libre pour la semaine 45 de l'année 2024

      4 novembre 2024 à 00:21

      Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 40 événements (France: 35, internet: 4, Belgique: 1) est en seconde partie de dépêche.

      Sommaire

      [FR Saint-Nazaire-en-Royans] Permanence Rézine Cambuse – Le lundi 4 novembre 2024 de 17h30 à 19h30.

      Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

      Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

      Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

      Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

      [FR Chambéry] Mapathon en ligne 2024-2025 par cartONG – Le lundi 4 novembre 2024 de 18h00 à 20h00.

      Pour s’inscrire c’est par ici

      Qu’est ce qu’un Mapathon ?

      Un moment pour cartographier ensemble les régions encore absentes des cartes et ainsi soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

      Ces mapathons font partie du projet Missing Maps qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte !

      Venez découvrir la cartographier avec nous tous les premiers et troisièmes lundis du mois ! Pour cela pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde et 100% en ligne (Un lien de connexion vous sera envoyé après votre inscription)

      [FR Lézignan-Corbières] OPEN LAB' – Bricole Café – Le lundi 4 novembre 2024 de 18h00 à 20h00.

      Échanges et conseils sur “le numérique responsable”. Comment agir concrètement ? Venez tester des ordinateurs sous système libre. Trouver des conseils pour prolonger la vie de votre matériel auprès de Thierry.

      [FR Villeurbanne] Cycle de formation électronique – Le lundi 4 novembre 2024 de 19h30 à 21h00.

      CYCLE DE FORMATION ÉLECTRONIQUE AU LOV

      Le LOV propose un cycle de formation électronique.
      Les séances commencent à partir du 4/11 à 19h30 et s’étalent sur 8 séances de 1h30.

      Les participants s’inscrivent en avance et s’engagent à participer à toutes les séances (sauf contrainte perso bien sûr).

      Le nombre de places est limité à 8 participants et nécessitent d’adhérer au fablab.

      Les séances seront structurées avec un peu d’explications mais surtout des travaux pratiques avec du matériel de labo.

      On parlera principalement d’électronique analogique, on pourra voir des signaux numériques, mais ça sera centré sur l’électronique, on ne fera pas de programmation d’arduino ou autre microcontrôleur, la formation n’impliquera pas de PC.

      La formation est ouverte aux débutants.

      Programme prévisionnel:

      • séance 1: notions physiques de base, différence physique, électronique, électrotech, radiofréquences, différence analogique/numérique, mesurer des courants, des tensions, utilisation très basique d’un oscilloscope et générateur de signaux
      • séance 2: composants linéaires, circuits simples, calculs basiques de résistance, puissance, etc.
      • séance 3: composants non linéaires, caractéristiques V/I, utilisation oscilloscope plus poussée
      • séance 4: construction pratique de circuits, soudure etc
      • séance 5: notions tensions AC, filtres, couplages AC
      • séance 6: transistors et circuits simples
      • séance 7: AOP et circuits simples
      • séance 8: signaux numériques, interconnecter ses circuits avec des microcontrôleurs, processeurs etc

      Le programme peut changer selon les envies et le niveau des participants.

      La cible est de 20-30% d’explications, 70-80% de manips.

      Le but final c’est de faire ses propres circuits, savoir les limites de ce qui est simple, ce qui est compliqué, ce qui nécessite des composants programmables ou non. C’est une approche assez différente de la tendance actuelle qui consiste à brancher ensemble des modules, sans rentrer dans les détails.

      Si vous êtes intéressés, merci de nous communiquer vos attentes (création circuit, réparation, compréhension des concepts physiques, etc.) et votre niveau actuel (exemples de projets ou si vous avez fait des études dans le domaine ou un domaine connexe). Ça nous permettrait de mieux adapter le niveau des explications.

      N’hésitez pas à rejoindre le canal mattermost du LOV (ouvert à tous, pas nécessaire d’être adhérent) où vous trouverez plus d’informations: https://framateam.org/labolov/

      À bientôt,

      [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 5 novembre 2024 de 15h30 à 17h00.

      L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

      Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

      Les ambitions de l’émission Libre à vous!

      Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

      Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

      L’émission dispose:

      [FR] Ateliers Emacs – Le mardi 5 novembre 2024 de 17h30 à 19h30.

      Rencontre Emacs via une instance BigBlueButton.

      Les informations sont disponibles via cette page internet: Emacs ou par la liste de diffusion emacs: Diffusion

      Pas de sujet particulier, tout se fait en improvisation.

      [FR Grenoble] Permanence Rézine – Le mardi 5 novembre 2024 de 19h00 à 20h00.

      Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

      Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

      Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

      Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

      [FR Croix] Install-Party Linux & Logiciels libres – Le mardi 5 novembre 2024 de 19h00 à 22h00.

      Votre ordinateur est lent ou fatigué?
      Il fonctionne moins bien et vous aimeriez retrouver un fonctionnement adapté?

      Vous pouvez lui donner un nouveau coup de santé!
      Emmenez-le (prenez soin de sauvegarder vos documents précieux avant de sortir), nous faisons le reste avec vous!

      Au cours de la séance, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

      [FR Strasbourg] 🧭 La Coollégiale, la réunion d’avancement d’Alsace Réseau Neutre (en visio) – Le mardi 5 novembre 2024 de 20h00 à 21h30.

      La Coollégiale, c’est le moment où les bénévoles actifs se retrouvent afin de préparer la suite de la vie de l’association, discuter des projets et prendre les décisions 👍 Cet instant est ouvert à toute personne intéressée d’en apprendre plus sur le fonctionnement de l’association et voulant s’investir avec nous dans sa vie quotidienne 😄

      https://visio.colibris-lemouvement.org/b/als-jtq-efh-cdt

      [CA-QC Montréal] Linux-Meetup au Québec – Le mardi 5 novembre 2024 de 18h30 à 21h30.

      Local de la rencontre: École de Technologie Supérieure A-????
      Rencontre virtuelle: https://bbb3.services-conseils-linux.org/Linux-Meetup

      17:30 à 19:00 – 5 à 7 virtuel et en présentiel

      Rejoignez-nous pour un moment de détente et de convivialité lors de notre 5 à 7. Que vous préfériez nous retrouver au Resto-Pub 100 Génies de l’ÉTS ou en ligne sur BigBlueButton (BBB), l’essentiel est de partager un moment agréable. Si vous avez l’intention de venir en personne, veuillez nous en informer afin de pouvoir réserver suffisamment de place pour vous.

      18:30 à 19:00 – Installation et tests de l’environnement hybride (tests de son et vidéo)

      19:00 à 21:30 – Programmation de la rencontre

      1. Présentation de… (Prénom Nom)
      2. Présentation éclair « Lightning talk » sur les logiciels/Linux
      3. Période d’échange de trucs et astuces sous Linux (tous)

      Extras

      Que vous soyez débutant ou expert, étudiant ou professionnel, cette réunion est ouverte à tous. Elle réunit une diversité de personnes, allant des gestionnaires aux programmeurs, des professeurs aux retraités, unissant ainsi des esprits passionnés par les logiciels libres, quel que soit votre domaine d’expertise.

      Rejoignez-nous pour cette opportunité exceptionnelle de socialiser, d’apprendre, et de tisser des liens avec d’autres passionnés. Ensemble, nous pouvons approfondir notre compréhension des logiciels libres et contribuer à une communauté dynamique.

      La participation est gratuite, et nous avons hâte de vous rencontrer, que ce soit en personne ou en ligne. Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir le lien de la réunion virtuelle, et pensez à nous informer si vous prévoyez de vous joindre à nous au Resto-Pub 100 Génies de l’ÉTS.

      Au plaisir de partager cette soirée exceptionnelle avec vous!

      Cordialement,

      Martial

      P.S.: Pour le transport en commun: Station de métro Bonaventure

      [FR Simandre] Permanence numérique, réparation, réponse aux questions – Le mercredi 6 novembre 2024 de 09h00 à 18h30.

      Venez avec vos questions, vos ordis, vos téléphones, vos problèmes: réparation, aide à la configuration, aux démarches, aides sur tous les sujets numériques.

      Le café associatif est ouvert pour se désaltérer et grignoter.

      [internet] Présentation de Paheko, logiciel libre de gestion d’association (en visio) – Le mercredi 6 novembre 2024 de 11h30 à 13h00.

      L’association Paheko développe et héberge le logiciel libre de gestion associative du même nom https://paheko.cloud

      Nous proposons des temps de présentation du logiciel, en ligne, pour le faire connaître et aider à sa prise en main.

      L’intention est plutôt d’ouvrir un espace pour des questions généralistes sur le logiciel: il ne s’agit pas d’une formation à la comptabilité ou à la gestion associative; on se propose plutôt de répondre aux questions sur Paheko, son fonctionnement, ses fonctionnalités, son développement.

      [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 6 novembre 2024 de 12h30 à 17h00.

      Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

      Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

      Planning des réservations consultableici.

      [FR Le Blanc] Atelier “Libre” – Le mercredi 6 novembre 2024 de 14h00 à 17h00.

      Informations
      Conseils
      Diagnostics
      Installations
      Configuration
      Utilisation

      Linux
      Logiciels Libres
      Périphériques

      [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 6 novembre 2024 de 18h00 à 20h00.

      Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

      C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

      [FR Lens] Table ronde : 20 ans de communs numériques, enjeux et perspectives – Le jeudi 7 novembre 2024 de 14h30 à 18h30.

      Dans le cadre des 20 ans de Cliss XXI, nous proposons une table ronde en présence de représentants
      de collectivités territoriales, d’acteurs du logiciel libre et d’une chercheuse, spécialiste des communs numériques.

      • 14H30 Présentation de solutions en logiciels libres pour les collectivités et les structures de l’ESS.
      • 17H « 20 ans de communs numériques, enjeux et perspectives »: Table-ronde en présence de représentants de collectivités territoriales, d’acteurs du logiciel libre et d’une chercheuse, spécialiste des communs numériques.

      Le programme complet de nos événements sur notre site web: https://www.cliss21.com/site/educ-populaire/les-20-ans-de-cliss-xxi/article/20-ans-de-cliss-xxi

      [FR Montpellier] Atel'libre | PAO : Gimp, Inkscape, Scribus, Krita – Le jeudi 7 novembre 2024 de 17h00 à 19h00.

      Les atel’libres PAO Gimp, Inkscape, Scribus, Krita du Groupao ont lieu à la médiathèque Émile Zola de Montpellier, le premier jeudi de chaque mois de 17h00 à 19h00.

      Venez mettre en page un dépliant pour votre association, créer une carte de visite ou encore composer un album photo. Un graphiste professionnel vous aide à réaliser votre projet de publication avec des logiciels libres.

      La publication assistée par ordinateur se fait à l’aide de logiciels spécialisés, appelés logiciels de mise en page ou logiciels de PAO, semblables à des logiciels de traitement de texte ordinaires, mais où un accent particulier a été mis sur la disposition des textes et des images sur une page. Le document à imprimer est affiché à l’écran de l’ordinateur exactement tel qu’il sera sur le papier, avec la possibilité de changer la typographie et de voir immédiatement le résultat.

      Dans cet atelier vous pourrez aborder des logiciels tels que Gimp, Inkscape, Scribus, Krita… La Publication Assistée par Ordinateur concerne la création des supports de communication. Plaquettes, affiches, cartes de visites, kakemonos et autres outils sont le résultat de ce que vous imaginez, mis en forme grâce à une suite de logiciels.

      Sur inscription | [GPS][31122_2] 43.60859/3.89329

      [31122_2]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=43.60859& mlon=3.89329#map=19/43.60859/3.89329

      [FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap – Le jeudi 7 novembre 2024 de 18h15 à 19h15.

      Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

      Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

      Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

      [internet] ScummVM – Ceci n’est pas un émulateur – Le jeudi 7 novembre 2024 de 18h30 à 22h30.

      Le 7 Novembre 2024, l’association LoLiCA organise une visioconférence sur le projet ScummVM, considéré à tort comme un émulateur.

      Des débuts d’un moteur de jeu chez LucasArts à aujourd’hui, nous parlerons des origines du moteur Scumm, de sa réécriture et de l’impact du projet sur la préservation du patrimoine vidéoludique.

      Vous pouvez nous rejoindre en visioconférence sur l’instance Galène de OUVATON:

      https://visio.ouvaton.coop/group/public/lolica/

      *
      * https://www.lolica.org
      * lolica, visioconférence, logiciels-libres, scummvm, jeux-vidéo

      [FR Lyon] Jeudi Programmation – Le jeudi 7 novembre 2024 de 19h00 à 21h00.

      C’est ouvert à tout le monde, sans qu’aucune connaissance préalable en programmation soit nécessaire. Ce sera très simple.

      On part de l’idée que, si on s’intéresse à l’informatique, un peu de connaissances en programmation est nécessaire, ne serait-ce que pour mieux comprendre comment ça marche.

      Qui dit programmation dit langage de programmation: ici on s’initiera à Python, langage à l’accès facile et extrêmement répandu.

      Si vous êtes intéressé(e) merci de vous inscrire en envoyant un e-mail à contact@aldil.org en précisant:

      • Ce que vous attendez de cette session;
      • Si vous avez déjà ou non des connaissances en programmation (et lesquelles).

      À noter: Ce Jeudi Programmation est le 1ᵉʳ des 4 prévus pour la saison 2024-2025 à raison d’un tous les deux mois.

      Atelier gratuit, ouvert aux non-membres de la Maison Pour Tous. Salle EPN, 1ᵉʳ étage.

      [FR] Permanence numérique en visio – Le jeudi 7 novembre 2024 de 20h00 à 21h30.

      À propos de cet événement

      L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:

      Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

      • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
      • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
      • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

      alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

      • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
      • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
      • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

      La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

      Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

      L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

      [FR] Permanence numérique en visio – Le jeudi 7 novembre 2024 de 20h00 à 21h30.

      L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ers jeudi du mois à 20h:

      Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

      • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée?
      • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic?
      • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres?

      alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

      • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
      • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
      • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées
      • La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs

      Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

      L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

      [internet via Internet] Permanence numérique en visio – Le jeudi 7 novembre 2024 de 20h00 à 21h30.

      À propos de cet événement

      L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ers jeudi du mois à 20h:

      Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

      • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
      • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
      • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

      alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

      • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
      • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
      • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

      La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs

      Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

      L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

      [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le vendredi 8 novembre 2024 de 13h30 à 17h30.

      Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

      Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

      Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

      Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

      N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

      [FR Figeac] Café bidouille, réparation informatique – Le vendredi 8 novembre 2024 de 14h00 à 17h00.

      Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.

      Tu n’oses pas ouvrir ton grille-pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassé ? Ton ordinateur devient très très lent ?

      À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.

      Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.

      Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.

      En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l’atelier numérique des 3L: ricochets-figeac.fr

      Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.

      [FR Bresles] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le vendredi 8 novembre 2024 de 15h00 à 17h00.

      Le 2ᵉ vendredi du mois, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

      C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

      [BE Antoing] Atelier Linux – Le vendredi 8 novembre 2024 de 18h00 à 20h00.

      Antoinix est un groupe d’utilisateurs de logiciels libres (G.U.L.L.) situé à Antoing, en Belgique.

      Nous proposons des ateliers de niveau débutant et avancé un vendredi sur deux de 18 à 20h. Les participants peuvent amener des sujets à aborder pendant les ateliers.

      Si vous souhaitez participer à nos activités, nous vous conseillons d’avoir une connaissance générale dans l’utilisation d’un ordinateur, notre vocation n’étant pas l’apprentissage des bases de l’informatique. Nous ne sommes pas non plus un atelier de support informatique Windows ou Mac.

      Bon à savoir: notre atelier se déroule dans une salle au nombre de places limitées, au maximum nous pouvons accueillir 6 à 7 personnes. Si vous souhaitez participer à nos ateliers merci de nous envoyer un mail à l’adresse ci-dessous.

       

       

      [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 8 novembre 2024 de 20h00 à 23h59.

      L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

      Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

      ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

      Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

      Digression possible, voire probable.

      Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

      Exemples:

      • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
      • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
      • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
      • Kubernetes est-ce pour moi ?
      • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
      • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
      • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
      • Vous développez du code libre ? oui
      • etc, etc.

      Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
      De la bonne humeur et un brin de Liberté.
      Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

      Besoin d’une installation Linux?

      Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

      C’est install party à la demande!

      [FR Jarville-la-Malgrange] Reprise des activités, nouveau lieu – Le vendredi 8 novembre 2024 de 20h30 à 22h00.

      Après quelques péripéties dans sa quête d’un nouveau lieu, le Mirabellug (re)déménage dans les locaux de la communauté du Plan B Nancy (dont nous sommes membres depuis cette année).

      Cette réunion aura pour but de découvrir le lieu, les services disponibles, s’intégrer dans le réseau, ainsi que gérer les sollicitations de notre association en attente depuis le début de la période estivale.

      Nous conservons le rythme des premiers vendredis du mois à partir de 20h30, cependant pour cette fois la date est décalée puisque le 1ᵉʳ novembre est férié. Les réunions à thème reprendront à partir de la réunion du 6 décembre.

      [FR Brest] Open Bidouille camp – Le samedi 9 novembre 2024 de 10h00 à 18h00.

      Qu’est-ce que c’est, l’Open Bidouille Camp ?

      « La bricole en partage », c’est le sous-titre hommage aux ouvriers de l’arsenal de l’Open Bidouille Camp Brest.

      Rassemblement de bricoleuses et bricoleurs touche-à-tout, l’Open Bidouille est une fête populaire dédiée à l’inventivité, la création et au faire soi-même ou avec les autres.

      Il propose au grand public de partager les joies du bricolage à travers une série d’ateliers organisés par les associations brestoises. Modélisme, programmation, impression 3D, loisir créatif, bricolage, détournement d’usage, sciences, technologie, repair’cafés, surcyclage, jardinage, tutos en tous genres… : les Ateliers des Capucins attendent tous les publics, jeunes et adultes, pour leur faire découvrir le XXIᵉ siècle !

      Qu’est-ce qu’un stand à l’Open Bidouille ?
      C’est un atelier participatif ou le public (adulte, enfant, autres,…) vient pour faire quelque chose : fabriquer un truc, un cerf-volant, une impression 3D, jouer, d’initier à la soudure électronique, réparer son vélo, cuisiner,…

      Qui anime un atelier ?
      UBO Open Factory, MJC/MPT de l’Harteloire, MPT de Pen ar creach, les associations Smaug, BAPAV, Les Fabriques du Ponant, Les petits débrouillards, La pince, Infini, le Fablab de famille rurale Guisseny, Le lieu dit, Finist’RC, la médiathèque des Capucins, et bien d’autres.

      La culture libre en bonne place !Parmi les organisations qui animent des ateliers, outre Infini, le groupe Local Open Street Map et le groupe Wikimédia de Brest proposaient en 2023 des activités. C’est également l’association Ultra qui présentait sa plateforme de design libre Flatshape.

      [FR Aix-en-Provence] Samedi Libre – Le samedi 9 novembre 2024 de 10h00 à 17h00.

      CE SAMEDI LIBRE SE DÉROULERA au CENTRE DES AMANDIERS

      Vérifier cette page avant de vous déplacer !

      • Matin (10h00-12h30):
      • Présentation du site de l'Axul
      • Préparation des ateliers « Découverte des Logiciels Libres » avec pour chaque atelier
      • Présentation des objectifs: public visé, programme…
      • Présentation de documents ou de figures…

      • Conseils, démonstrations et interventions sur rendez-vous (mailto: contact@axul.org)…

      • Midi (12h30-13h30):

      • Repas en commun et discussions

      • Après-midi (13h30-17h00)

      • Conseils, démonstrations et interventions sur rendez-vous (mailto: contact@axul.org)…

      INFORMATIONS GÉNÉRALES:

      Ces Samedis Libres sont organisés par l'Axul en collaboration avec plusieurs associations de logiciels libres des Bouches-du-Rhône.

      Ils proposent des présentations générales et une aide technique pour le dépannage et la mise à jour d’ordinateurs avec des logiciels libres. Ils présentent aussi des démonstrations de matériels et de téléphones libres.

      Des informations sont disponibles sur la Culture Libre (OpenStreetMap, Wikipedia…).

      DÉMONSTRATIONS:

      Plusieurs démonstrations sont maintenant virtualisées sous forme d'introductions

      DÉMONSTRATIONS et PRÉSENTATIONS POSSIBLES (sur réservation):

      Présentation de livres et de sites Internet consacrés au Libre

      Démonstration d’un Fairphone, un téléphone libre et éthique

      Démonstration du micro-ordinateur micro: bit conçu pour rendre l’enseignement et l’apprentissage facile et amusant

      Démonstration du micro-ordinateur PyBoard co-développé avec le langage MicroPython

      Démonstration du micro-ordinateur Raspberry Pi 400 un ordinateur DANS un clavier pour la découverte de l’informatique et de l’électronique

      Démonstrations liées aux nouveaux programmes scolaires sur le codage

      Autres démonstrations

      • Distribution Emmabuntüs pour la rénovation d’ordinateurs anciens.
      • Distribution PrimTux pour les élèves de l’école primaire.
      • Distributions Linux installées sur des clefs USB insérées dans des ordinateurs Linux, Windows 7 ou Windows 10.
      • Cohabitation Linux – Windows 10: le cas d’Ubuntu 64 bits.
      • Évolution du projet pédagogique OLPC (One Laptop per Child): ordinateur XO-4, tablette OLPC partiellement libérée avec F-Droid et différentes machines avec la plate-forme pédagogique Sugarizer.

      NB: Certaines démonstrations pédagogiques sont en libre service. Les autres démonstrations seront normalement possibles toute la journée: elles seront lancées en fonction des souhaits des visiteurs et des disponibilités des spécialistes.

      Adresse: Centre Social et Culturel des Amandiers, 8 allée des Amandiers, Jas-de-Bouffan (cliquer sur ce dernier lien pour avoir un plan détaillé).

      Ces samedis libres et gratuits sont ouverts à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non d’associations du Libre. Les locaux sont au rez-de chaussée et accessibles par tous.

      Entrée Libre. Tout Public.

      Prochaines réunions:

      30970_4: https://fr.wikipedia.org/wiki/Micro: bit

      30970_1: http://openstreetmap.org/?mlat=43.53206& mlon=5.41224& zoom=17

      [FR Bégard] Séance INFOTHEMA – Niveau groupe 1 – Le samedi 9 novembre 2024 de 10h00 à 12h00.

      Module formation pour les débutants en 4 séances.

      Séance 2: Récupération d’une distribution Linux + installation avec 4 méthodes.

      - Système unique Linux
      - Dualboot (Windows / Linux)
      - Clé USB / Disque SSD et NVMe
      - Virtualisation

      [FR Beauvais] Participation au « Repair Café » des Ateliers de la Bergerette – Le samedi 9 novembre 2024 de 10h00 à 17h00.

      Plusieurs organisations participent dont Oisux.

      Chaque 2ᵉ samedi du mois, Oisux participe au « Repair Café » aux Ateliers de la Bergerette à Beauvais.

      L’objectif est de faire vivre, réparer ou optimiser des vieux PC.

      [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 9 novembre 2024 de 10h30 à 18h30.

      Présentation de l’E2L

      Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

      Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

      Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

      • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
      • comment en prendre possession en fonction des licences,
      • comment les installer en fonction de ses besoins,
      • comment les tester et les utiliser,
      • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
      • comment écrire ses propres logiciels libres.

      En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

      Comment fonctionne l’école?

      Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

      Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

      Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

      Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

      Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

      Programme détaillé sur le site http://e2li.org

      [FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux – Le samedi 9 novembre 2024 de 13h00 à 19h00.

      Le samedi 9 novembre 2024 de 13h00 à 19h00.

      MJC-EVS du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

      Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC-EVS du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines (environ) et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n’est demandée.

      Pendant ces rencontres, informelles,

      • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
      • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
      • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

      Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, [Wikipedia][30219_5], OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

      (*): mais on vous expliquera

      [30219_5]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia: Accueil_principal

      [FR Metz] Le quiz des termes du monde informatique – Le samedi 9 novembre 2024 de 14h00 à 16h00.

      Un navigateur internet ? Un moteur de recherches ? Un serveur ? Une extension de fichier ? Compresser/
      zipper un fichier ?
      Cette session a pour but de vous expliquer certains termes afin de rendre votre usage des outils au quotidien plus facile.

      [FR Toulouse] Journée portes ouvertes de la Rebooterie – Le samedi 9 novembre 2024 de 14h00 à 17h30.

      Venez découvrir les activitées de La Rebooterie

      Nous proposons des appareils à prix solidaire à partir de notre stock en provenance de dons. Vous pouvez participer en nous confiant vos « fonds de placard », y compris des appareils en panne. Consultez ICI la liste de ce que nous pouvons accepter.

      Atelier d’auto-réparation

      Généralement le mercredi aprés-midi, nous proposons un soutiens à l’entretien, matériel et logiciel des PCs et téléphones.

      Conseil Numérique

      Sous divers formats, nous soutenons la découverte de l’informatique aux personnes éloignées de cette culture.

      Reparation, telephone, pc Généralement le mercredi, voir l’agenda

      [FR Saint-Cyr-l’École] Atelier Nextcloud : pour apprendre à te libérer des GAFAM – Le samedi 9 novembre 2024 de 14h00 à 17h00.

      Root66 organise le samedi 9 Novembre à 14h à Saint-Cyr-L’École, un atelier dédié à la découverte et à l’utilisation de "Nextcloud", le logiciel libre de cloud.

      Si tu souhaites savoir comment: partager tes fichiers ou synchroniser ton agenda, tes photos avec tes amis ou ta famille, le tout sans passer par les services Google et consorts, cet atelier est fait pour toi.

      Au cours de cet atelier initiation, tu auras l’occasion d’apprendre à utiliser concrètement Nextcloud sur ton pc ou ton smartphone. Nous avons concocté quelques cas pratiques d’usage courant pour que tu puisses te faire la main.

      Au programme:

      • présentation générale de la solution Nextcloud
      • comment installer l’application Nextcloud client (sur ton téléphone ou ton pc)
      • comment partager tes fichiers avec tes amis ou ta famille?
      • comment synchroniser automatiquement tes photos dans le cloud ?
      • comment synchroniser l’agenda de ton smartphone ?

      Après cet atelier, tu sauras comment te défaire des services de google.

      [FR Juvisy-sur-Orge] Permanence GNU/Linux – Le samedi 9 novembre 2024 de 14h30 à 17h00.

      Permanence GNU/LINUX, installation et maintenance par LINESS en partenariat avec le CIJ (Club informatique de Juvisy-sur-Orge).

      Il s’agit d’une assistance pour vous aider à installer et utiliser LINUX, mais ce n’est pas un cours à proprement parler.

      Aucune inscription préalable n’est nécessaire, aucune assiduité n’est requise.

      Quand vous avez un problème vous passez nous voir.

      Éventuellement stationner parc Danaux (à coté du pont sur la Seine) qui est gratuit le samedi après-midi (3mn à pied après pour aller au CIJ).

      C’est tout à côté de la gare.

      [FR Nantes] Permanence Linux-Nantes – Le samedi 9 novembre 2024 de 15h00 à 18h00.

      Linux-Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence.

      Nous vous proposons: de vous aider dans le choix des logiciels libres, de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable, de vous informer sur l’utilisation de votre version de Linux et de voir avec vous les problèmes rencontrés.

      Pour plus d’informations sur l’association voir notre site

      [FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 9 novembre 2024 de 16h00 à 18h00.

      Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

      Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

      Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

      Recommandations:

      • Sauvegardez vos données avant de venir.
      • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
      • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

      Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

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      À partir d’avant-hierFlux principal

      Financement participatif : Share alike, série sur la création artistique et les licences libres

      3 novembre 2024 à 14:34

      Présentation

      Share alike, c’est une série documentaire produite par Lent ciné de neuf épisodes d’une quinzaine de minutes. Chaque épisode est centré sur une thématique et suit un·e artiste ou un collectif. Dans la série, il y a des images de création, des récits de vie, des œuvres remixées, des discussions, de la couleur, des questionnements, des tâtonnements et de la musique, entre autres.

      Logo Share alike

      Aidez-nous à mettre de la couleur dans Share alike en participant au financement de sa diffusion et de la fin de sa post-production ! La campagne va durer jusqu’au 30 novembre prochain, et nous avons besoin de 5 000€.

      Synopsis

      Share alike va à la rencontre d’artistes qui optent pour l’usage des licences libres pour produire et distribuer leurs créations. Ces licences sont fondées sur le partage, la liberté, la collaboration et une relation directe entre les créateur·rices et le public. Avec Internet, la consommation de biens culturels est de plus en plus importante et la production n’a jamais été aussi foisonnante. Malgré ça, la vie des artistes reste précaire. Face à un monde où l’art et la culture semblent devenir des industries au fonctionnement standardisé, ces artistes développent des alternatives et y voient une respiration, alors même qu’iels doivent faire face à de nombreuses résistances.

      Share alike déconstruit les modes de production artistiques dominants en donnant la parole à celles et ceux qui cherchent à transformer les conditions d’échange de leurs œuvres et imaginent des économies alternatives, basées sur le partage.

      Les épisodes

      La communauté du partage, avec Morjiane Benzitouni/ Mystique (DJ) et Angie Gaudion (chargé·e de relations publiques pour Framasoft)

      Libérées, délivrées !, avec Koji, Claustinto (musiciennes) et les membres d’une comédie musicale et Alexandra Josse (coordinatrice de l’association Média Commun, directrice d’antenne de la webradio Onde Courte et formatrice)

      La main invisible, avec Joseph Paris (réalisateur) et Julien Munschy, Morgane Vanhuin et Thierry Bertrand du Centre d’archives LGBTQI+ Paris IDF

      La guerre c’est la paix, le partage c’est la privatisation, avec Rrrrrose Azerty (musicien·ne) et Nastasia Hadjadji (journaliste et chroniqueuse, autrice de No crypto)

      L’art et la manière de faire des profits, avec Colette Angeli, Blandine Bernardin et Niccolò Moscatelli du collectif Polynôme et Benjamin Jean (juriste spécialisé en propriété intellectuelle et fondateur de Inno³)

      Rien que pour vos yeux, avec Gee (auteur-dessinateur, créateur de jeux-vidéos et illustrateur) et Aurélien Catin (auteur, membre du collectif La Buse et de l’association Réseau Salariat)

      Ni pilule bleue, ni pilule rouge, avec Camille Circlude, Enz@ Le Garrec, Eugénie Bidaut, Ludi Loiseau, Mariel·le Nils et Pierre Huyghebaert du collectif Bye bye Binary et Aymeric Mansoux (Professeur haute école spécialisée au Centre de recherche de l’Académie Willem de Kooning de l’Université des sciences appliquées de Rotterdam)

      Ensemble, tout devient possible, avec David Revoy (illustrateur et auteur de bandes-dessinées) et Sarah Diep et Soizic Pineau du média Manifesto XXI

      La lutte des places, avec Laure, Nive, Yannick, Zoé du Cinéma Voyageur et Amélie Lenoir et Gauvain Sansépée (médiathécaires)

      Une série placée sous licences libres

      Share alike, « partage dans les mêmes conditions », c’est le nom d’une clause qui permet d’assurer aux œuvres de rester libres pour toujours, en obligeant les créations dérivées à être distribuées sous licence libre. Elle est la garantie d’un bien commun, et permet de concrétiser une philosophie de liberté et de solidarité en lui donnant une existence. Nous suivons les pas des libristes en plaçant l’œuvre que nous créons sous licence libre, parce que nous pensons qu’elle doit être un objet de réflexion et de discussion librement accessible et réutilisable. Nous placerons Share alike sous licence Art Libre et Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0). Ainsi vous pourrez librement regarder et partager la série, seul·es ou en organisant des projections publiques.

      Une projection proche de chez vous ?

      Nous prévoyons de sortir la série en février ou mars 2025. Nous mettront en ligne un épisode par semaine, et en parallèle, nous souhaitons que s’organisent le plus de projections possibles. Nous serons disponibles pour accompagner des séances, tout comme des participant·es de la série.

      Vous faites partie d’un collectif ou une association qui pourrait organiser une projection ? Vous connaissez des lieux qui projettent des films et qui pourraient être intéressés ? Vous avez un grand salon et plein d’ami·es intéressé·es ?

      Contactez-nous, en précisant si possible où vous êtes et à quelle période vous aimeriez qu’ait lieu la projection.

      Il est possible de montrer tous les épisodes ou seulement certains lors des projections. Selon les thématiques qui vous intéressent, nous pourrons vous aiguiller sur le choix des épisodes.

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      Capitole du Libre 2024 - au programme du 16 et 17 novembre

      Le Capitole du Libre est un week-end dédié au logiciel libre et à la culture libre en Occitanie. Cette année, la onzième édition se tiendra les samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024 à l’ENSEEIHT, dans le centre‐ville de Toulouse (INP-N7).

      Capitole du Libre

      En quelques mots

      Le Capitole du Libre, c'est:

      • Près de 100 conférences
      • Une dizaine d'ateliers
      • Une trentaine de stands associatifs
      • Une communauté présente en nombre : plus de 1000 participants tous les ans
      • Tous les publics représentés, du curieux au développeur noyau, en passant par les geeks et les supporters de la culture libre

      Présentation

      Complètement gratuit, le Capitole du Libre regroupe un large ensemble d'activités:

      • des conférences, qui couvrent un large ensemble de sujets et permettront à tous les publics de découvrir ou d'approfondir des sujets techniques, leur maîtrise d'un logiciel, les actualités relatives au numérique, etc.
      • des ateliers, pour découvrir par la pratique des logiciels libres
      • une table ronde: cette année, elle portera sur le thème des modèles de gouvernance des projets libres

      Un village associatif sera également présent pour vous permettre de rencontrer et discuter avec de nombreux acteurs du monde libre.

      ⚠️ L'accès est gratuit, mais une inscription est obligatoire.

      Flyer de l'évènement

      Keynotes

      Deux moments sont proposés pour cette édition:

      Ateliers

      Venez découvrir le logiciel libre lors d’ateliers avec des experts pour vous assister.

      Les ateliers au programme cette année traiteront de logiciels de dessin, de réalisation de jeu vidéo, de réalisation physique d'objets, de développement, de résolution de problèmes, d'éditeurs de textes, etc.

      Village associatif

      Retrouvez les associations qui œuvrent pour le logiciel libre : Framasoft, April, Toulibre, CHATONS…

      Install party

      Venez-vous faire aider pour installer Linux, pour corriger les problèmes que vous rencontrez avec votre installation ou pour toute question autour du logiciel libre.
      Un atelier permanent est dédié tout le week-end.

      Boutique

      Repartez avec un T-shirt de l’événement, un sweatshirt d'un logiciel libre que vous appréciez, un mug, …
      Les ventes permettent de financer le Capitole du Libre.

      LAN party

      Pour les jeunes (et moins jeunes) qui souhaiteraient s'amuser tout en restant dans le thème du logiciel libre, venez jouer à quelques jeux libres avec la LAN party.

      Cocktail

      Comme chaque année, un moment de convivialité ouvert à tous et toutes est prévu le samedi soir.

      MiniDebConf

      Logo de la MiniDebConf

      Cette année, une conférence MiniDebConf aura lieu en parallèle du Capitole du Libre, accessible directement à partir du hall principal de l'école, et vous pourrez donc profiter des conférences des deux évènements à votre guise, rencontrer des développeurs Debian, etc.

      Pour plus d'information sur la MiniDebConf…

      Informations pratiques

      Restauration

      Des food trucks sont à votre disposition les midis, directement à l'intérieur de l'établissement.

      Si vous préférez vous restaurer à l'extérieur, le quartier possède également de nombreux restaurants et boulangeries.

      Entrée

      Comme tous les ans, l’accès à l’événement est totalement gratuit !

      ⚠️ Attention, puisque l'établissement qui nous accueille est une école, une inscription en ligne est obligatoire et le personnel de sécurité demandera à inspecter vos sacs à l'entrée.

      Les portes seront ouvertes:

      • le samedi 16 novembre 2024 de 9h30 à 22h
      • le dimanche 17 novembre 2024 de 10h à 16h30

      Nous vous attendons nombreux !

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      Le Lama déchaîné - Numéro 2

      31 octobre 2024 à 11:18

      Le numéro 2 est sorti ce mercredi 30 octobre 2024, sur le thème de l'art libre.

      Avec une magnifique illustration de Gee.

      Illustration de Gee

      Il y a aussi du KPTN dedans, de la musique et un lien vers une vidéo, une actu brûlante toujours en train de brûler, mais on vous en reparlera sûrement.

      Et bien sûr des mots croisés faits avec amour et malice :)

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      Fedora Linux 41 est dans la place

      En ce mardi 29 octobre 2024, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d’apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 41.

      Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vue comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

      Bureau GNOME

      Sommaire

      Expérience utilisateur

      Passage à GNOME 47. Cette nouvelle version de l’environnement phare de Fedora propose de nombreuses améliorations. Tout d’abord, il est maintenant possible de personnaliser une couleur "accentuée" (accent color) qui influencera la couleur de nombreux éléments graphiques comme des boutons. Cela intègre donc un changement en place chez Ubuntu depuis quelques années. Pour ceux disposant de petits écrans, certains boutons et autres icônes sont agrandies pour rendre leur interaction plus aisée dans ce contexte.

      L’interface a été en partie remaniée au niveau des boîtes de dialogue pour rendre leur interaction plus simple notamment avec des petits écrans avec des boutons plus gros et plus espacés entre eux. Et bien sûr ces boutons tiennent compte maintenant de la couleur accentuée explicitée précédemment. L’interface pour ouvrir ou sauvegarder un fichier repose maintenant sur le code du navigateur de fichiers nommé Fichiers plutôt que d’utiliser un code indépendant jusqu’ici. Cela simplifie la maintenance mais permet surtout de fournir l’ensemble des fonctionnalités du navigateur de fichiers pour cette tâche. Par exemple il est possible de renommer des fichiers depuis cette interface, de changer l’ordre d’affichage en vue icônes, prévisualiser les fichiers sans les ouvrir, etc. Par ailleurs, le navigateur de fichiers s’améliore aussi. Les périphériques réseaux sont maintenant classifiés permettant d’identifier les ressources où on est déjà connecté, qu’on a précédemment utilisé et les autres. L’ensemble des disques durs internes sont également affichés dans la barre latérale et groupés ensemble pour rendre cela plus accessible et facile d’utilisation. Il est possible également de supprimer les dossiers par défaut dans la barre latérale pour faire de la place si on le souhaite. Et quelques autres changements plus mineurs.

      Dans la configuration de l’interface, il est possible via le menu Accessibilité de configurer le changement automatique de focus d’une fenêtre à une autre par le simple survol de la souris. Option désactivée par défaut. De même lors de l’ajout de nouvelles dispositions clavier, la prévisualisation de cette disposition peut être effectuée avant de la sélectionner pour s’assurer que c’est bien celle souhaitée. De manière générale, l’affichage des préférences est plus cohérente dans le choix des éléments graphiques pour les représenter à travers l’interface.

      Les comptes en ligne progressent également, les informations IMAP ou SMTP sont préremplies en se basant sur l’adresse électronique. La synchronisation du calendrier, des courriels et des contacts a été ajoutée pour les comptes Microsoft 365 pendant que la configuration d’un nouveau compte WebDAV permet de découvrir les services accessibles depuis ce compte pour faciliter l’expérience utilisateur.

      Le navigateur web maison n’est pas en reste et propose quelques améliorations dont le pré remplissage des formulaires en se basant sur les entrées précédentes ce qui est disponible dans de nombreux navigateur. L’option peut être désactivée dans les préférences si nécessaire. Les marques pages ont été aussi remaniés en étant affichés dans un volet latéral et en proposant une barre de recherche intégrée pour retrouver celui qu’on souhaite. Le navigateur peut afficher le nombre de trackers publicitaires qui ont été bloqués. Malheureusement la synchronisation des éléments via Firefox Sync n’est plus possible en ce moment à cause d’un changement dans la procédure d’authentification par Mozilla.

      L’application calendrier a été également améliorée avec par exemple une icône de cadenas qui s’affiche pour les événements qui sont en lecture seule. La mise en page est plus cohérente notamment dans l’espacement entre les éléments visuels. L’importation ou l’édition d’événements gèrent mieux les calendriers cachés ou en lecture seule. L’application de cartographie a été aussi légèrement améliorée en utilisant les cartes vectorisées par défaut et en proposant les trajets en transport en commun en exploitant le service Transitous plutôt qu’une solution commerciale.

      Pour les amateurs d’enregistrement de leur écran en vidéo, cette tâche peut être effectuée dans la mesure du possible avec de l’accélération matérielle ce qui diminue la consommation d’énergie et améliore les performances du système dans ce cadre. Dans la même veine, le rendu effectué par la bibliothèque graphique GTK se fait via Vulkan dorénavant ce qui améliore les performances en particulier pour les machines plus anciennes et avec moins d’effets visuels indésirables due à la lenteur de certaines opérations. Dans la même veine, il y a une amélioration des performances des applications vidéos, photos et du navigateur web maison par la réduction quand c’est possible du nombre de copies en mémoire des données d’une vidéo ou d’une image.

      Pour ceux qui ont accès à leur session à distance, il est dorénavant possible de rendre cette session persistante. En cas de déconnexion il est possible de revenir plus tard et de retrouver la session dans l’état où elle était.

      Pour les utilisateurs avancés, il y a des changements expérimentaux qui sont proposés. Si vous souhaitez utiliser la mise à échelle fractionnaire de l’interface pour les applications utilisant X11 via XWayland, vous pouvez l’activer via la commande suivante :

      $ gsettings set org.gnome.mutter experimental-features '["scale-monitor-framebuffer", "xwayland-native-scaling"]'

      Couleur d’accentuation dans GNOME

      L’environnement de bureau léger LXQt passe à la version 2.0. Cette mise à jour importante est essentiellement technique avec un port complet vers la bibliothèque graphique Qt 6 au lieu de Qt 5 qui n’est bientôt plus maintenue. La prise en charge de Wayland est disponible à titre expérimental, cela devrait être stabilisé pour la version 2.1 à venir.

      L’éditeur d’image GIMP utilise la branche de développement qui deviendra la version 3. Cette décision a été prise car GIMP devenait la raison principale pour maintenir le langage Python 2.7 dans la distribution qui n’est plus maintenue depuis quelques années. Alors que GIMP 3 devrait sortir sous peu, il a été décidé de prendre potentiellement un peu d’avance pour permettre de supprimer cette dépendance assez lourde et complexe de Fedora.

      Outre cette décision, cette version de l’application propose entre autres une meilleure gestion des couleurs avec notamment la visualisation, l’import ou l’export d’images avec la colorimétrie CMJN. Les tablettes graphiques ont une expérience utilisateur améliorée avec notamment la possibilité de personnaliser l’action des boutons de ce matériel sous Wayland, et la prise en charge des écrans avec une définition HiDPI est aussi améliorée. L’édition non destructive est également possible pour séparer l’application des effets des calques de l’image pour permettre de revenir dessus plus tard. Si on le souhaite, un calque peut se redimensionner automatiquement lors de son édition lors d’un dessin par exemple. Et bien d’autres changements.

      Le gestionnaire de listes de tâches Taskwarrior évolue à la version 3. Cette version a surtout changé la manière de stocker les données sauvegardées et n’est pas rétrocompatible avec l’ancienne méthode. Il est donc nécessaire d’exporter les tâches avec l’ancienne version par l’usage de la commande task export et de les importer avec la nouvelle version avec la commande task import rc.hooks=0. La tâche de sauvegarde est aussi confiée à un nouveau module TaskChampion écrit en Rust.

      La mise à jour du cœur des systèmes atomiques de bureau peut se faire sans droits administrateurs, mais pas les mises à niveau de celui-ci à savoir par exemple passer d’une version Fedora Linux Silverblue 40 à Fedora Linux Silverblue 41. Cela était déjà le cas pour Fedora Silverblue avec l’usage de GNOME Logiciels mais a été de fait généralisé. L’objectif est de simplifier la procédure de mise à jour du système, qui dans le cadre d’un système atomique est considéré comme plus sûre que dans un système traditionnel de par sa conception qui permet facilement de revenir à l’état précédent et par la faible quantité de logiciels installés dans le cœur du système.

      Les autres opérations ne sont pas considérées à ce stade car trop risquées pour être confiées à un simple utilisateur. Pour certaines opérations le mot de passe administrateur sera systématiquement demandé telles que l’installation d’un nouveau paquet local, la mise à niveau complet du système (qui consiste en une opération de rebase avec une autre branche de travail), ou changer les paramètres du noyau. Pour d’autres comme l’installation d’un paquet provenant d’un dépôt, la mise à jour, le retour dans un état précédent ou l’annulation d’une commande peut se faire sans demander systématiquement le mot de passe, comme lors de l’usage de commandes via sudo si les opérations ne sont pas trop espacées.

      Mise à disposition des images Spin KDE Plasma Mobile et Fedora Kinoite Mobile. L’objectif est de fournir une image native avec cet environnement qui fonctionne aussi bien pour téléphone que pour les tablettes ou petits ordinateurs portables 2-1 avec possibilité de détacher l’écran tactile du clavier.

      De même le gestionnaire de fenêtres en mode pavant Miracle exploitant Wayland est proposé dans Fedora et bénéficie de son propre Spin. Cette interface moderne prend en charge aussi les fenêtres flottantes, prend en charge les dernières montures de Wayland tout en permettant l’usage des pilotes propriétaires de Nvidia. Il consomme également peu de ressources ce qui le rend intéressant dans l’usage de machines peu performantes ou anciennes tout en exploitant une pile graphique très moderne et flexible.

      L’installation de Fedora Workstation se fera avec le protocole d’affichage Wayland uniquement, les sessions GNOME X11 restent disponibles et installables après. Cela suit l’effort entrepris depuis longtemps de faire de Wayland le protocole d’affichage par défaut de Fedora et par l’abandon progressif de X11 par GNOME également. L’état actuel du système permet de franchir ce cap par défaut ce qui allège également un peu le média d’installation. Cependant pour ceux qui veulent toujours utiliser GNOME avec X11 après l’installation pour différentes raisons, il reste possible d’installer les paquets gnome-session-xsession et gnome-classic-session-xsession depuis les dépôts officiels.

      Prévisualisation du clavier dans GNOME

      Gestion du matériel

      L’installation du pilote propriétaire de Nvidia via GNOME Logiciels est compatible avec les systèmes utilisant l’option Secure Boot. Ce mode de sécurité s’assure que tous les éléments de la chaine de démarrage de la machine sont signés avec une des clés cryptographiques autorisées. L’objectif est d’éviter qu’une tierce personne puisse modifier un de ces composants dans le dos d’un utilisateur afin de réaliser une attaque plus tard. Le chargeur de démarrage GRUB, le noyau Linux et ses pilotes sont évidemment concernés, et installer le pilote propriétaire de Nvidia qui n’est pas signé pouvait rendre la machine impossible à démarrer.

      Même si Fedora ne fournit pas ce pilote, car il est non libre, l’objectif reste d’avoir un système fonctionnel et simple à utiliser. Dans ce contexte, GNOME logiciels permet d’outre passer cette limitation en utilisant l’outil mokutil pour auto signer le pilote Nvidia. L’utilisateur devra saisir un mot de passe à l’installation du paquet, et au redémarrage suivant cet outil sera affiché pour confirmer la clé de sécurité et ainsi autoriser le chargement du dit pilote sans encombre.

      Prise en charge des caméras MIPI pour les systèmes utilisant Intel IPU6 qui concerne de nombreux ordinateurs portables actuels. En effet, de nombreux modèles utilisent le bus MIPI CSI2 au lieu du traditionnel USB UVC qui était la norme jusqu’à présent. En effet ce protocole permet des bandes passantes plus élevées, en consommant moins d’énergie et plus facile à intégrer. Sauf que la prise en charge de ce bus n’était pas pleinement gérée, car les images envoyées sont un peu brutes et nécessitent des traitements notamment concernant la balance des blancs ou le dématriçage de l’image ou le contrôle pour l’exposition et le gain. Cela est complexe, car chaque caméra a ses propres caractéristiques qui nécessitent une approche au cas par cas en espace utilisateur. Un travail d’intégration a été fait entre le noyau Linux, libcamera, pipewire et Firefox pour rendre cela possible. Le noyau Linux fourni l’API de base et un pilote pour chaque type de modèles, avec un pilote commun pour la prise en charge du protocole en lui-même. Le flux vidéo est récupéré par libcamera qui applique des traitements tels que le dématriçage en prenant en compte le modèle considéré, qui envoie le flux vidéo obtenu par pipewire vers le navigateur Firefox.

      L’installateur Anaconda prend en charge le chiffrement matériel des disques via le standard TCG OPAL2 disponible sur certains péripériques SATA ou NVMe, mais cela nécessite de passer via un fichier kickstart pour personnaliser l’installation. L’outil cryptsetup n’a pris en charge ce standard que très récemment, l’objectif est de fournir les arguments --hw-opal-only ou --hw-opal à cet utilitaire dans le fichier kickstart. Le premier argument n’active que le chiffrement matériel, ce qui est recommandé uniquement pour des périphériques où l’usage du CPU pour cette tâche nuirait grandement aux performances, alors que le second utilise un chiffrement matériel et logiciel. Il n’est pas prévu de fournir cette fonctionnalité par défaut et restera pendant un moment une option pour les utilisateurs avancés, car la sécurité de l’ensemble dépend de la qualité des firmwares de ces périphériques de stockage et qui doivent être maintenus à jour dans le temps ce qui n’est pas garanti.

      Utilisation par défaut de l’outil tuned au lieu de power-profiles-daemon pour la gestion de l’énergie de la machine. C’est l’outil qui permet notamment de passer du mode économie d’énergie à performance pour moduler la puissance du CPU en fonction de la consommation d’énergie souhaitée, ce qui est très appréciable sur les ordinateurs portables en particulier. Cependant power-profiles-daemon est très simple, en dehors de ces modes très génériques et d’appliquer cela sur les CPU ou les plateformes matérielles supportées, il ne permettait une configuration plus fine ou l’ajout de modes personnalisées. Les utilisateurs avancés étaient contraints d’installer un utilitaire additionnel comme tuned pour cela. Il a été ajouté un paquet tuned-ppd qui fourni une API DBus compatible avec l’interface de power-profiles-daemon, ainsi les applications telles que le centre de configuration de GNOME, Plasma ou Budgie peuvent s’en servir directement à la place sans régression, tout en permettant aux utilisateurs avancés d’aller plus loin s’ils le souhaitent en modifiant le contenu de /etc/tuned/ppd.conf comme en changeant les réglages périphérique par périphérique.

      Mise à jour de ROCm 6.2 pour améliorer la prise en charge de l’IA et le calcul haute performance pour les cartes graphiques ou accélérateurs d’AMD. Il fournit entre autres des nouveaux composants tels que Omniperf pour l’étude et l’analyse de performance, Omnitrace pour tracer l’exécution des fonctions sur le CPU ou le GPU, rocPyDecode comme implémentation de l’API rocDecode en Python pour l’analyse des données de profilage faits avec cet outil en C ou C++ ou ROCprofiler-SDK pour identifier les points bloquants de performance. Il prend en charge également les dernières versions des outils PyTorch et TensorFlow.

      L’outil de développement et de débogage des tables ACPI nommé acpica-tools ne prend plus en charge les architectures gros boutistes tels que s390x. En effet, ce standard qui est conçu pour les machines petits boutistes n’a pas beaucoup de sens pour cette architecture, les paquets qui en avaient besoin pour s390x ont de moins en moins cette dépendance et comme l’usage de cette architecture reste faible surtout pour cet usage, il a été décidé de retirer la prise en charge de cette spécificité. 49 correctifs sur 69 concernant ce paquet sont liés à cette prise en charge, car le projet n’a jamais voulu les adopter par manque d’intérêt, ce qui impliquait beaucoup de test et de développement ralentissant la fréquence des mises à jour du paquet. Ces correctifs sont maintenant supprimés.

      PHP ne prend plus en charge les processeurs x86 32 bits. Il n’y avait déjà plus de paquets PHP 32 bits dans les dépôts, mais PHP était toujours compilé pour permettre à d’autres dépendances de l’être pour cette architecture. Des restrictions ont été ajoutées à ces dépendances pour que cela ne soit plus bloquant. PHP était souvent utilisé dans le cadre de tests ou pour gérer des plugins ou extensions qui pouvaient être désactivées. L’architecture x86 32 bits n’est pour rappel plus pris en charge par Fedora depuis quelques années maintenant, ces paquets ne sont utilisables que sur des machines x86 64 bits pour des raisons de compatibilité. Ce nettoyage permet en contrepartie un gain de temps machine et de développeurs, car il n’y a plus à gérer ce cas de figure.

      Internationalisation

      Le gestionnaire d’entrées IBus par défaut pour la langue traditionnelle chinoise de Taiwan passe de ibus-libzhuyin à ibus-chewing. En effet la bibliothèque chewing sous-jacent semble avoir une communauté dynamique qui fournit une bonne maintenance contrairement à libzhuyin qui n’est d’ailleurs pas maintenu en ce moment par un locuteur de cette langue ce qui pose quelques difficultés. Le code semble également mieux organisé et plus maintenable.

      Nouvelles options de focus dans GNOME

      Administration système

      Le gestionnaire de paquet dnf est mis à jour vers sa 5ᵉ version. Cette version écrite en C++ au lieu de Python est bien plus rapide à l’usage et consomme moins d’espace disque et requiert moins de dépendances pour tourner, l’ensemble est 60% plus léger sur le disque. Par ailleurs dnf5daemon remplace PackageKit comme couche de compatibilité pour dnf dans GNOME Logiciels, ce qui permet notamment le partage des caches entre l’interface console et l’interface graphique évitant un gaspillage d’espace disque et de bande passante. Niveau performance, certaines opérations sont maintenant parallélisées comme le téléchargement et le traitement des données des dépôts qui doit être jusqu’à deux fois plus rapide. Les plugins sont également mieux intégrés ce qui en simplifie leur installation et leur maintenance. Cependant certains plugins n’ont pas été encore portés, vous pouvez suivre l’avancement pour ceux qui manquent à l’appel. Mais cela ne devrait concerner que peu d’utilisateurs. Certaines options de la ligne de commande n’existent plus par ailleurs, cela vous sera rappelé si vous les invoquiez. L’historique des précédentes transactions de paquets comme les mises à jour ou installations ne sont pas compatibles entre l’ancienne et la nouvelle version, vous ne pourrez donc pas voir vos anciennes transactions pour les annuler par exemple.

      Tandis que la commande rpm utilise la version 4.20. Cette version permet de lister ou de supprimer les clés pour signer les paquets via la commande rpmkeys alors que l’outil rpmsign permet de signer les paquets avec l’algorithme ECDSA. La commande rpm elle-même permet d’afficher une sortie en format JSON, en plus du format XML déjà pris en charge depuis longtemps. Un nouveau plugin rpm-plugin-unshare apparaît pour empêcher à des scripts d’installation de faire certaines opérations sur le système de fichiers ou via le réseau pour des raisons de sécurité. Côté création de paquet, l’introduction de la directive BuildSystem est sans doute la plus importante pour permettre de définir de manière unique et générique la création de paquets basés sur des outils communs tels que autotools ou cmake. L’empaqueteur n’aurait pas besoin de rappeler pour ces outils courants chaque étape pour la création du paquet, sauf en cas de particularité, ce qui permet une meilleure maintenance et cohérence au sein de la distribution par exemple.

      Les systèmes Fedora atomiques de bureau et Fedora IoT disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage. La mise à jour du chargeur de démarrage au sein d’un système atomique n’est pas trivial, car ce n’est pas une opération facile à fiabiliser. Par conséquent rpm-ostree ne prenait pas cela en charge, et c’est pourquoi bootupd a été créé et est maintenant intégré dans ces versions. Il était déjà présent depuis quelque temps sur la version CoreOS ce qui a déjà donné un retour d’expérience en conditions réelles. Il peut prendre en charge les systèmes UEFI et BIOS, mais la mise à jour reste une étape manuelle pour être automatisée dans le futur, notamment quand le composant shim sera à jour pour rendre la mise à jour moins risquée sur les systèmes UEFI si la mise à jour est coupée au milieu de l’opération comme lors d’une coupure de courant ou lors d’un plantage. Il permet également de pouvoir bloquer l’usage de versions du chargeur de démarrage plus anciens ayant des failles connues, par l’usage de Secure Boot dbx et le paquet ostree-grub2 pourra être progressivement retiré, ce qui notamment mettra un terme au bogue où chaque déploiement est affiché deux fois dans l’interface de sélection de GRUB et devrait réduire le risque d’avoir certains problèmes lors de la mise à jour du système.

      Les images atomiques de Fedora proposent les outils dnf et bootc, ce premier est utilisable dans un contexte de développement pour l’instant mais le second peut commencer à servir à déployer des images du système qui sont bootables. Plus tard il est prévu que dnf puisse remplacer rpm-ostree pour certaines actions. En attendant, en cas d’usage de dnf sur de tels systèmes, le message d’erreur sera plus explicite concernant les outils à employer pour réaliser ces actions. L’objectif est de fournir aux administrateurs systèmes des outils plus familiers pour ces différentes actions tout en ayant un outil clairement identifié pour chaque type de tâches.

      Introduction de l’outil fedora-repoquery pour faire des requêtes sur les dépôts comme savoir la version exacte d’un paquet spécifique dans une autre version de Fedora, la date de mise à jour d’un dépôt, ou connaître les paquets qui dépendent d’un paquet spécifique (dépendance inverse donc), etc. Il fonctionne par-dessus dnf concernant cette fonction mais permet de facilement obtenir des informations depuis les dépôts Fedora, CentOS ou EPEL.

      La bibliothèque de sécurité OpenSSL n’accepte plus les signatures cryptographiques avec l’algorithme SHA-1. Cet algorithme n’est plus considéré comme sûr, car il devient de plus en plus facile de générer des collisions à la demande. Si vous souhaitez les autoriser à nouveau pour des raisons légitimes, malgré le risque de sécurité, cela reste possible de le faire via la commande

      # update-crypto-policies --set FEDORA40

      Commande qui devrait être prise en charge pendant quelques versions encore.

      Le gestionnaire de réseaux NetworkManager ne prend plus en charge la configuration dans le format ifcfg qui était déjà désuet depuis des années. Cela fait suite aux tentatives progressives d’utiliser massivement le format keyfile. Fedora Linux 33 en l’utilisant comme format par défaut pour les nouveaux profils de connexions, tandis que Fedora Linux 36 a poussé la prise en charge de l’ancien format dans un paquet dédié non installé par défaut nommé NetworkManager-initscripts-ifcfg-rh et enfin Fedora Linux 39 a entamé la conversion automatique vers le nouveau format. Et depuis longtemps NetworkManager ne fait que maintenir ce format, de nombreuses options ou types de connexions n’étant de fait pas possibles avec l’ancien format. Cela permet de préparer la suppression future de la prise en charge de ce format de fichier de NetworkManager lui-même.

      Dans la même veine, le paquet network-scripts a été retiré, mettant fin à la gestion du réseau via les scripts ifup et ifdown. Depuis 2018 ces outils sont considérés comme obsolète et soumis à une suppression planifiée future. D’ailleurs le projet officiel ne fait plus une maintenance très active de ces outils.

      Les interfaces réseaux pour les éditions Cloud vont utiliser les nouveaux noms par défaut (par exemple enp2s0f0) comme adoptés par les autres éditions il y a des années au lieu de conserver les noms traditionnels (tels que eth0). Cela signifie que le noyau ne recevra plus pour ces systèmes le paramètre net.ifnames=0 pour maintenir cet ancien comportement. Le reste de l’écosystème avait adopté la nouvelle nomenclature avec Fedora… 15 en 2011 ! Ce retard est attribuable à certains problèmes avec certains outils tels que cloud-init avec cette convention de nommage qui ont été résolus à la fin des années 2010 seulement. Ainsi les périphériques auront maintenant une correspondance physique, leur rôle devrait être plus facilement identifiable et limiter le risque de problèmes suite à des changements dynamiques des interfaces.

      Le gestionnaire de virtualisation libvirt utilise maintenant par défaut le pare-feu nftables au lieu de iptables pour son interface réseau vibr0. En effet Fedora utilise par défaut nftables maintenant et par ailleurs utiliser iptables signifiait créer des règles nftables sous le capot. Cette transition est faite pour améliorer les performances et réduire le risque d’une suppression accidentelle de règles par une application tierce, car tout sera mis dans les règles associées à la table libvirt_network. iptables sera cependant utilisé si nftables n’est pas présent dans le système et le comportement peut être changé dans le fichier de configuration /etc/libvirt/network.conf.

      L’outil Netavark pour gérer la pile réseau des conteneurs, notamment avec podman, utilise également par défaut le pare-feu nftables au lieu de iptables. Les avantages du changement sont assez similaires à ce qui est expliqué au point précédent, les règles associées à l’outil seront mises dans la table dédiée netavark. La possibilité d’envoyer les règles par lot peut améliorer de manière légère le temps de démarrage des conteneurs par ailleurs.

      Le gestionnaire de conteneurs Kubernetes a des nouveaux paquets versionnés, permettant d’avoir plusieurs versions en parallèle. Ici les versions 1.29, 1.30 et 1.31 sont proposées avec des noms comme kubernetes1.31. Cela devenait nécessaire car Kubernetes maintient 3 versions sur une période de 4 mois par version seulement ce qui rend nécessaire un tel montage. Cela permet aussi de découpler la version de Kubernetes avec la version de Fedora Linux ce qui facilite la gestion pour les administrateurs.

      L’implémentation des interfaces de Kubernetes fait par l’OCI a ses propres paquets cri-o et cri-tools qui sont également versionnés pour pouvoir suivre les versions de Kubernetes.

      GIMP 3

      Développement

      Mise à jour de la suite de compilation GNU : binutils 2.42, glibc 2.40 et gdb 15.

      Pour la suite d’outils binutils, cela se concentre surtout sur la prise en charge plus étendue des instructions des architectures Aarch64, RISC-V et x86_64. Il gère notamment les registres supplémentaires et les instructions associées proposés par l’évolution de l’architecture x86 avec Intel APX. L’assembleur BPF améliore son interopérabilité avec les outils de LLVM en suivant les mêmes conventions.

      La bibliothèque standard C commence une prise en charge expérimentale de la norme C23. La capacité de renforcer la sûreté des programmes compilés avec le compilateur Clang a été aussi améliorée pour se rapprocher de ce qui est possible de faire avec le compilateur GCC. De nombreuses fonctions mathématiques ont une version vectorisée pour l’architecture Aarch64 ce qui peut améliorer les performances pour cette architecture.

      Pour finir le débogueur améliore significativement son API Python pour faciliter sa manipulation à travers un programme ou script écrit dans ce langage. La prise en charge du protocole Debugger Adapter Protocol s’améliore encore pour faciliter sa manipulation par divers IDE qui s’en servent pour l’intégrer. Les informations de débogage du programme cible au format DWARF sont lues dans un fil d’exécution dédié pour améliorer le temps de chargement.

      Mise à niveau de la suite de compilateurs LLVM vers la version 19. Les paquets versionnés des versions précédentes sont toujours disponibles pour ceux qui ont besoin de la compatibilité avec les anciennes bibliothèques. Les paquets clang, compiler-rt, lld et libomp sont maintenant générés à partir du fichier de spécification du paquet llvm ce qui n’était pas le cas avant. Cela permet entre autres de simplifier leur maintenance mais aussi d’appliquer une optimisation Profile-Guided Optimizations sur ces binaires pour améliorer les performances. Les paquets Fedora compilés avec Clang bénéficient aussi de la compilation avec l’option -ffat-lto pour avoir des bibliothèques ayant le bitcode LTO en plus du binaire au format ELF, ce qui permet de réduire le temps de l’édition de lien quand ces bibliothèques sont impliquées. Le tout sans recourir à des macros pour obtenir le résultat après la compilation des paquets et sans renoncer à la compatibilité pour les logiciels non compilés avec ce mode activé.

      Retrait de Python 2.7 dans les dépôts, seule la branche 3 est maintenue dorénavant. Enfin, cela est vrai pour l’implémentation de référence, il reste possible de le faire via PyPy qui fourni toujours un support de la version 2.7 via le paquet pypy. Pour rappel, Python 2.7 n’est plus maintenu depuis début 2020, mais ce maintien était nécessaire pour certains paquets qui n’avaient toujours pas terminé leur portage, en particulier le logiciel GIMP, cas abordé plus haut. Les autres paquets concernés n’étaient plus vraiment maintenus de fait et ont été retirés. Cela devenait nécessaire car avec la fin de support de RHEL 7 prochainement, plus aucun correctif pour Python 2 ne sera développé à l’avenir rendant la situation plus critique encore.

      D’ailleurs Python bénéficie de la version 3.13. Cette version fournit un nouvel interpréteur interactif avec la coloration activée par défaut pour le prompt ou les erreurs. Il donne la possibilité d’avoir de l’édition multi-lignes qui est préservée dans l’historique. Les touches F1, F2 et F3 donnent respectivement l’accès à une aide interactive, à la navigation de l’historique de l’édition et à un mode de copie plus simple pour copier-coller de gros blocs de code. Les messages d’erreur sont également plus clairs.

      En dehors de cela, Python dispose du tant attendu mode sans verrou global nommé GIL ce qui permet d’améliorer les performances et de faire de réels fils d’exécution parallèle dans un programme. Mais ce mode étant expérimental, il faut installer le paquet python3.13-freethreading et exécuter Python avec la commande python3.13t pour en profiter.

      Le compilateur juste à temps n’est quant à lui pas fourni d’une façon ou d’une autre, cette fonctionnalité étant aussi expérimentale.

      Python est aussi compilé avec l’optimisation -O3 activée, en ligne avec la manière de faire par le projet officiel et améliorant les performances. Selon le test pyperformance le gain de performance est en moyenne 1,04 fois plus rapide rien qu’avec cette option. Auparavant Python était compilé avec l’optimisation -O2 qui est moins agressive, cependant la nouvelle option augmente la taille des binaires concernés d’environ 1.2% (soit 489 kio).

      Le framework d’écriture de tests en Python, Pytest se teste avec sa version 8. Cette version n’est pas compatible avec la version précédente, de nombreux éléments obsolètes sont maintenant traités comme des erreurs, et de même la façon dont les tests sont récupérés dans l’arborescence d’un code source a été modifiée ce qui peut poser différents problèmes.

      En termes d’amélioration, il propose un meilleur affichage des diff en cas d’erreur lors de l’exécution d’un test, le rendant plus lisible et plus proche du visuel d’un différentiel généré à partir de la commande diff.

      Mise à jour du langage Go vers la version 1.23. Cette version apporte la télémétrie pour collecter des données sur l’usage de la chaine de compilation Go aux développeurs du projet, par défaut dans Fedora la télémétrie est activée mais reste uniquement sur votre machine, rien n’est envoyé aux serveurs du projet. Ce comportement peut être changé dans les options.

      Autrement, quand le temps de compilation est amélioré lorsqu’un profil d’optimisation est utilisé, passant d’un délai supplémentaire pouvant aller jusqu’au double du temps de compilation normal à maximum 10% supplémentaire maintenant. Les applications Go ont un usage de la pile qui est légèrement réduit tandis que pour l’architecture x86_64, au détriment d’une légère augmentation de la taille du binaire, les boucles peuvent avoir une amélioration de performances d’environ 1-1,5%.

      Mise à jour dans l’écosystème Haskell GHC 9.6 et Stackage LTS 22. Le compilateur en lui-même propose de compiler le code pour être exécuté en tant que programme WebAssembly ou JavaScript. Les deux sont cependant considérés comme en développement et peuvent être sujets à des bogues. L’ensemble des messages d’erreur ont maintenant un code unique, permettant de simplifier la recherche d’une explication et d’une solution concernant celui-ci.

      Le langage Perl passe à la version 5.40. Un nouveau mot clé __CLASS__ donne la classe d’exécution réelle dont l’instance d’objet est membre, ce qui est utile pour les constructeurs de classes enfants, car l’accès à $self n’étant pas autorisé dans ce contexte. Un autre mot clé :reader est proposé, ajouté à un membre de classe il permet de définir automatiquement une fonction du même nom que le membre, qui renvoie cette valeur. Un nouvel opérateur ^^ est disponible, étant l’équivalent de && et || mais pour la fonction logique ou exclusif.

      Node.js 22 devient la version de référence, tandis que la version 20 et 18 restent disponibles en parallèle. Cette version propose entre autres un client Websocket natif sans dépendances additionnelles, une mise à jour habituelle du moteur JavaScript V8 vers la version 12.4 qui propose notamment un ramasse-miette WebAssembly. Les flux de données passent par défaut d’un buffer de 16 kib à 64 kib ce qui augmente les performances au détriment de la consommation de mémoire vive. Enfin le compilateur JIT Maglev fourni par le moteur V8 est activé par défaut, qui améliore les performances en particulier pour les petits programmes exécutés en ligne de commande.

      Pour des raisons de changement de licence, le gestionnaire de bases de données clé-valeur Redis est remplacé par Valkey. En effet Redis a adopté la licence RASLv2/SSPL en remplacement de la licence BSD qui n’est pas une licence libre ce qui est en conflit avec les règles de Fedora concernant les licences des logiciels proposés dans ses dépôts. Valkey est un fork de Redis qui réutilise la même licence originelle. À ce jour pas d’incompatibilité est à prévoir pour les utilisateurs de ce logiciel, mais un paquet valkey-compat est proposé pour migrer la configuration et les données depuis Redis. Le changement est effectué automatiquement lors de la mise à niveau de Fedora pour ces utilisateurs.

      La bibliothèque Python d’apprentissage profond Pytorch est éclairée avec sa version 2.4. Le changement majeur de cette version est la prise en charge de ROCm pour tirer parti de l’accélération matérielle de l’intelligence artificielle proposée par AMD. Il y a également une amélioration de performances pour ceux utilisant GenAI sur un CPU ou encore exécutant sur des processeurs AWS Graviton3 à base d’architecture Aarch64.

      L’API engine de la bibliothèque OpenSSL est dépréciée car non maintenue tout en gardant une ABI stable. En effet cette API n’est pas conforme aux standards FIPS et n’est plus maintenue depuis la version 3.0 d’OpenSSL. Aucun nouveau paquet ne peut dépendre de celui-ci jusqu’à sa suppression définitive pour simplifier la transition. Le code lié à cette API est fourni par le paquet indépendant openssl-engine-devel pour ceux qui en ont besoin. L’objectif à terme est de simplifier la maintenance tout en réduisant la surface d’attaque.

      Projet Fedora

      L’édition de Fedora KDE pour l’architecture AArch64 est maintenant bloquante pour les sorties d’une nouvelle version. L’édition doit être suffisamment stable pour qu’une nouvelle version de Fedora Linux voit le jour. Cela était déjà le cas pour Fedora Workstation de cette architecture et pour Fedora KDE pour l’architecture x86_64. L’objectif est de garantir une certaine fiabilité pour ses utilisateurs.

      Phase 4 de l’usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora. Cela devait être l’ultime phase mais quelques contretemps repoussent à nouveau l’échéance. Cette étape et la suivante sont en fait la conversion massive des paquets vers le nouveau format, comme rapporté par ce document, la progression reste rapide et près de 98,5% des licences mentionnées dans les paquets sont déjà converties.

      Les bibliothèques Java n’ont plus une dépendance explicite envers le runtime de Java pour simplifier la maintenance, rien ne change concernant les applications. L’objectif est d’éviter de spécifier une version spécifique de la version de Java pour du code qui finalement n’est pas exécuté directement, la dépendance revenant plutôt aux applications à ce sujet. Cela peut faciliter les utilisateurs ou mainteneurs d’utiliser différents JDK pour ces bibliothèques. Cela simplifie considérablement aussi la maintenance des paquets Java dans Fedora, car il n’est plus nécessaire de mettre à jour la valeur de la version du JRE requis.

      Le paquet systemtap-sdt-devel n’a plus l’outil dtrace qui a été mis dans le paquet systemtap-sdt-dtrace. L’objectif est de supprimer la dépendance Python dans ce paquet qui est utilisé pour l’image de compilation des paquets de Fedora. Plusieurs centaines de paquets peuvent ainsi être générés plus rapidement par cette dépendance en moins.

      Ajout d’une tâche de nettoyage lors de la génération des paquets RPM pour améliorer la reproductibilité des paquets. Depuis quelques années Fedora fait un effort pour rendre la conception de ses paquets reproductibles. L’objectif est qu’un utilisateur devrait être en mesure de recompiler un paquet de son côté avec le fichier spec RPM + sources additionnelles de Fedora et obtenir exactement le même paquet, au bit près, garantissant que le paquet a été généré avec ces éléments sans altérations malveillantes. Cela peut également faciliter le développement, car il rend la comparaison entre versions d’un paquet plus facile à analyser car seuls les changements dans le code sont différents et non des éléments annexes.

      Un effort a été fait récemment qui repose notamment sur l’usage du programme add-determinism pour retirer du code source des éléments non déterministes comme la date de compilation. Ce programme est appelé à la fin de la génération du paquet. Fedora n’a pas réutilisé le travail de Debian à base du script strip-nondeterminism qui est un script Perl qui ajouterait une dépendance relativement lourde pour générer tous les paquets de Fedora.

      Mise à jour de createrepo_c à la version 1.0 qui gère la génération des métadonnées des dépôts de Fedora. Les versions stables et Rawhide de Fedora vont partager maintenant la même configuration des métadonnées, ce qui rendra la maintenance côté infrastructure plus simple et cohérente. Toutes les métadonnées sont compressées, avant seulement les métadonnées primaires l’étaient pour les versions stables de Fedora par exemple. Certaines données ou métadonnées étaient compressées suivant différents algorithmes :

      • gzip pour les métadonnées des dépôts ;
      • XZ pour les données XML concernant les mises à jour dans les dépôts concernés.

      Maintenant tout cela utilise l’algorithme zstd ce qui devrait améliorer un peu la bande passante et la consommation d’espace de stockage. Il n’est pas exclu de basculer à l’avenir sur zlib-ng dans ce but.

      Les fichiers sqlite renseignant la composition des dépôts n’étaient utiles que pour le gestionnaire de paquets YUM, avec son remplacement par DNF depuis quelques années il est inutile de les générer ce qui avait un coût en espace de stockage.

      La communauté francophone

      L’association

      Logo de Boorsalinux-fr

      Borsalinux-fr est l’association qui gère la promotion de Fedora dans l’espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l’association.

      Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

      L’association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l’ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.

      Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

      • adhérer à l’association : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;
      • participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l’association sur différents évènements francophones ;
      • concevoir des goodies ;
      • organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.

      Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

      Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuelles chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l’avons mis en place en visioconférence sur Jitsi.

      La documentation

      Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.

      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
      Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

      La synchronisation du travail se passe sur le forum.

      Si vous avez des idées d’articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n’hésitez pas à participer.

      Comment se procurer Fedora Linux 41 ?

      Logo de Fedora Media Writer

      Si vous avez déjà Fedora Linux 40 ou 39 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers Fedora Linux 41. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

      Autrement, pas de panique, vous pouvez télécharger Fedora Linux avant de procéder à son installation. La procédure ne prend que quelques minutes.

      Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

      De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 41.

      Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

      Agenda du Libre pour la semaine 44 de l'année 2024

      27 octobre 2024 à 06:19

      Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 23 événements (France: 20, internet: 2, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

      Sommaire

      [FR Montpellier] Prépa de l’ÉRABLE – Week-end de travail et de convivialité – Du samedi 26 octobre 2024 à 11h00 au lundi 28 octobre 2024 à 17h00.

      Rejoignez-nous pour le week-end de Prépa. de l’Érable à l’Automne 2024 à Montpelliererable.info/samare-derable
      Un week-end de planification et de convivialité préparant l’Événement de l’Érable Grand Public de juillet 2025.

      🚨 Changement important: Le week-end de préparation « Samare d’Érable », initialement prévu du 6 au 8 juillet, est reporté à l’automne 2024 en raison des élections législatives.

      Ce report permet à tous les acteurs de l’Érable de participer activement aux élections. Nous annoncerons les nouvelles dates dès qu’elles seront fixées. Désolé pour le désagrément et merci pour votre compréhension.

      Pour toutes questions: erable.info. Restez informés en vous abonnant à notre newsletter. Nous avons hâte de vous retrouver cet automne ! 🍁

      Ce rassemblement sera l’occasion de collaborer et d’échanger des idées dans une ambiance chaleureuse.

      Bien que certaines sessions seront accessibles à distance, nous vous encourageons à participer sur place pour une interaction optimale et pour profiter de moments conviviaux entre passionnés de culture libre. Des solutions d’hébergement sont organisées pour vous accueillir.

      Ce moment débutera du samedi à 11h00 et se poursuivra jusqu’au lundi à 17h00. (date en attente de finalisation)

      *La samare, fruit de l’érable, symbolise la dispersion des idées qui prendront racine lors de l’événement de 2025.

      Ce week-end offrira des sessions accessibles à distance, mais pour une interaction optimale (et pour partager un verre entre passionnés de culture libre), nous vous recommandons de nous rejoindre sur place à Montpellier. Un espace adapté nous accueillera, et des solutions d’hébergement militant sont en cours d’organisation.

      Pour plus d’informations sur le week-end de prépa à l’automne 2024: https://erable.info/samare-derable/

      Plus d’infos sur L’Érable 2025 à Montpellier:

      L’ÉRABLE (Événement pour la Rencontre des Arts, le Brassage du Libre et de l’Éducatif) offre un cycle de conférences, débats et ateliers, tous accessibles sous Licence Libre et gratuitement pour favoriser un partage ouvert de la connaissance.

      Découvrez comment l’intersection de la technologie, de l’art et de l’éducation peut enrichir notre compréhension des Valeurs du libre, de la démocratie et des Biens communs.

      • Samedi 5 et dimanche 6 juillet 2025: Journées découvertes – Ouvertes à tous. Venez découvrir, apprendre et vous inspirer à travers une variété d’activités et de présentations.
      • Lundi 8 et mardi 9 juillet: Journées immersives – Toujours ouvertes à tous, ces journées approfondissent les sujets. Idéales pour ceux qui cherchent une immersion plus poussée.

      Les quatre piliers d’Érable

      • Innovation Numérique et Logiciel Libre: Le potentiel des solutions ouvertes pour tous.
      • Démocratie Numérique et Participation: Encourager la participation active dans les décisions collectives.
      • Culture, Éducation et Numérique: Utiliser la technologie pour enrichir l’éducation et la culture.
      • Durabilité et Éthique Numérique: Promouvoir des pratiques numériques responsables et durables.

      L’ensemble de ces thèmes définit l’essence de l’Érable et soulignent notre mission: promouvoir le partage, l’éducation et le bien commun lors de l’événement.

      Pour explorer le potentiel complet de ces thèmes et obtenir des définitions plus complètes, visitez notre page des Thèmes.

      L’événement est gratuit, mais l’inscription est nécessaire pour se conformer aux normes d’accueil du public.

      [FR Strasbourg] Atelier de cartographie sur OpenStreetMap – Le lundi 28 octobre 2024 de 17h30 à 19h00.

      OpenStreetMap (OSM) propose une carte en ligne libre et gratuite, que tout le monde peut utiliser, actualiser et détailler. OpenStreetMap permet de créer de nombreuses cartes personnalisées pour représenter le territoire, nous repérer dans l’espace.

      Comme Wikipédia, OpenStreetMap repose sur le travail de bénévoles aux quatre coins du monde et chaque jour, ils cartographient le globe, rue après rue, chemin après chemin.
      Et si, vous aussi, vous participiez à son développement?

      Un jour par mois, venez découvrir l’écosystème OSM lors d’un atelier dans une ambiance conviviale animé par des contributeurs expérimentés.
      C’est vous qui faites le programme et abordez les thématiques que vous souhaitez: concepts généraux, manipulation des outils d’édition sur PC ou smartphone, découverte d’applications cartographiques, sorties terrain, prise de vues, etc.
      Que vous soyez juste curieux ou que vous ayez déjà fait vos premiers pas, vous êtes les bienvenus, aucun prérequis n’est demandé.

       Inscription gratuite ici!

      [internet] Mapathon en ligne 2024-2025 – Le lundi 28 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

      Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne! 🗺️​💻​

      Pour s’inscrire c’est par ici

      Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

      Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte!

      🤔​ Pour qui? Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde!

      📌​ Où? 100% en ligne! Un lien de connexion vous sera envoyé après votre inscription

      🖱️​ Comment? Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le «Wikipédia des cartes») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

      *
      * https://www.cartong.org
      * mapathon, carte, humanitaire, cartong

      [FR Saint-Étienne] OpenStreetMap, rencontre Saint-Étienne et sud Loire – Le lundi 28 octobre 2024 de 19h00 à 21h00.

      Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.

      L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.

      [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 29 octobre 2024 de 15h30 à 17h00.

      L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

      Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

      Les ambitions de l’émission Libre à vous!

      Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

      Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

      L’émission dispose:

      [FR Strasbourg] Permanence Wikipédia – Le mardi 29 octobre 2024 de 17h00 à 19h00.

      Permanence mensuelle ouverte à toutes et tous pour parler des projets Wikipédia, se retrouver, échanger, contribuer.

      Vous découvrez Wikipédia, vous contribuez ? Vous souhaitez le faire ? Venez rencontrer les membres de la WikiStub, le groupe local des contributeurs et contributrices aux projets Wikimédia.

      Autour d’un verre ou d’une pâtisserie (ou les deux ?) venez échanger avec nous.

      [FR Lille] Permanence associative autour du Libre – Le mardi 29 octobre 2024 de 19h30 à 22h00.

      Vous avez décidé de reprendre en main votre vie numérique? Venez nous rencontrer le dernier mardi de chaque mois au Café Citoyen à Lille!

      La permanence associative autour du Libre est une manifestation conviviale, ouverte à toutes et tous, organisée le dernier mardi (ou jeudi) de chaque mois par les collectifs de Chtinux (Raoull, Deuxfleurs, Mycélium, CLX, Cliss XXI…).

      Rejoignez-nous pour y discuter joyeusement de Logiciel Libre, de Culture Libre, de données ouvertes (open data), de bidouille sous Linux, ou proposer vos idées d’évènements.

      C’est aussi l’occasion d’obtenir un coup de main si vous rencontrez une difficulté sous Linux, ou si vous avez besoin de conseils pour migrer sur du Logiciel Libre.

      Si vous venez avec votre ordinateur pour obtenir de l’aide technique, pour permettre à l’équipe bénévole de s’organiser, prévenez-nous via un courrier électronique à l’adresse: chtinux-diffusion CHEZ deuxfleurs POINT fr.

      Le Café Citoyen est accessible en métro (station République – Beaux Arts). Une connexion Internet y est disponible, des prises électriques, de la place… Au bar, vous trouverez aussi de bonnes boissons avec et sans alcool, ainsi que de la petite restauration (notamment fromage ou tartines véganes).

      Pour soutenir le Café Citoyen, nous vous demandons d’y acheter au minimum une consommation. Après avoir pris votre boisson ou votre en-cas au bar, vous pouvez nous rejoindre directement au deuxième étage.

      Au plaisir de vous retrouver!

      [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 30 octobre 2024 de 12h30 à 17h00.

      Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

      Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

      Planning des réservations consultableici.

      [FR Le Blanc] Atelier “Libre” – Le mercredi 30 octobre 2024 de 14h00 à 17h00.

      Informations
      Conseils
      Diagnostics
      Installations
      Configuration
      Utilisation

      Linux
      Logiciels Libres
      Périphériques

      [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 30 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

      Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

      C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

      [FR Saint Laurent du Pont] Permanence Rézine Chartreuse – Le mercredi 30 octobre 2024 de 19h00 à 20h00.

      Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

      Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

      Par ailleurs, fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

      Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

      [FR Strasbourg] PyConFR – Du jeudi 31 octobre 2024 à 09h00 au dimanche 3 novembre 2024 à 17h00.

      La PyConFR 2024 est accueillie par l’UFR Mathématique et Informatique de Strasbourg (un grand merci pour leur accueil).

      Elle se compose de deux jours de développements participatifs (ou sprints) suivis de deux jours de conférences et ateliers.

      Comme toujours, la PyConFR est gratuite et l’inscription est obligatoire.

      Le programme est à présent disponible !

      Cette année, un espace enfants (de 3 ans à 12 ans) est mis à disposition gratuitement sur inscription. Vous pouvez inscrire vos enfants jusqu’au 15 octobre.

      Durant cette édition, c’est aussi le retour du déjeuner PyLadies. Un des objectifs est également de tisser des liens entre la communauté PyLadies et le reste de la communauté Python francophone.

      Les inscriptions au déjeuner PyLadies sont ouvertes jusqu’au 27 octobre.

      Le dimanche matin, l’AFPy tiendra son assemblée générale. Si vous souhaitez y voter, assurez-vous d’être à jour de cotisation.

      La PyConFR est un évènement gratuit, entièrement financée par les sponsors. Si vous connaissez des sponsors potentiels, vous pouvez les envoyer sur Nous soutenir − PyConFR 2024 !

      [FR Toulouse] Monnaie Libre – Le jeudi 31 octobre 2024 de 18h30 à 22h30.

      Jeudi 31 octobre 2024 à Toulouse, événement Monnaie Libre Ğ1 ouvert à tous dès 18h30

      Moment convivial, auberge espagnole, explication sur la monnaie libre pour débutant, Ğmarché avec vos produits…

      Venez nombreux !

      Voici le lien: https://forum.monnaie-libre.fr/t/31-evenement-monnaie-libre-g1-a-toulouse-31-octobre-2024/30666/1

      [FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le vendredi 1 novembre 2024 de 17h00 à 19h00.

      Le premier vendredi de chaque mois, l’association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

      C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

      L’atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

      [FR Paris] Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune – Le vendredi 1 novembre 2024 de 19h30 à 22h00.

      Libre à vous !, l’émission de radio de l’April sur les libertés informatiques est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

      La radio propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris: une soirée « radio ouverte » avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

      La prochaine soirée-rencontre aura lieu vendredi 1ᵉʳ novembre 2024 à partir de 19 h 30 au studio de la radio: 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l’organisation) sur le bloc-notes.

      À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée « Comm'un vendredi » dont le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d’émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.

      [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 1 novembre 2024 de 20h00 à 23h59.

      L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

      Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

      ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

      Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

      Digression possible, voire probable.

      Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

      Exemples:

      • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
      • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
      • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
      • Kubernetes est-ce pour moi ?
      • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
      • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
      • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
      • Vous développez du code libre ? oui
      • etc, etc.

      Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
      De la bonne humeur et un brin de Liberté.
      Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

      Besoin d’une installation Linux?

      Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

      C’est install party à la demande!

      [FR Vanves] Portes ouvertes – Installations – Dépannages – Le samedi 2 novembre 2024 de 09h30 à 18h00.

      Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

      Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.

      Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

      Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables), Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

      Le Wiki pour vous aider à passer au Libre: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

      Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.

      IMPORTANT: Lisez la « Préparation pour l’installation »: [https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki: installer: preparation_installation][30451_2]

      Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747

      Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)

      [30451_2]: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki: installer: preparation_installation

      [FR Figeac] Café bidouille, réparation informatique – Le samedi 2 novembre 2024 de 10h00 à 13h00.

      Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.

      Tu n’oses pas ouvrir ton grille-pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassé ? Ton ordinateur devient très très lent ?

      À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.

      Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.

      Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.

      En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l’atelier numérique des 3L: ricochets-figeac.fr

      Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.

      [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 2 novembre 2024 de 10h30 à 18h30.

      Présentation de l’E2L

      Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

      Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

      Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

      • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
      • comment en prendre possession en fonction des licences,
      • comment les installer en fonction de ses besoins,
      • comment les tester et les utiliser,
      • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
      • comment écrire ses propres logiciels libres.

      En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

      Comment fonctionne l’école?

      Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

      Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

      Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

      Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

      Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

      Programme détaillé sur le site http://e2li.org

      [FR Ramonville Saint-Agne] Les ateliers du CULTe – Le samedi 2 novembre 2024 de 14h00 à 18h00.

      Le CULTe est le « Club des utilisateurs de logiciels libres et de gnu/linux de Toulouse et des environs ».

      Le samedi après-midi tous les quinze jours, le CULTe organise un atelier d’informatique “libre”, de 14h à 18h.

      La séance est consacrée à l’information du public, à l’entraide entre membres et/ou visiteurs pour notamment installer et configurer des logiciels libres, système d’exploitation (“Linux”) ou “applications” (programmes informatiques).

      L’entraide peut également concerner le matériel afin d’aider le membre ou le visiteur à faire évoluer son ordinateur (ajout de mémoire, changement de disque dur…), étant précisé que si des avis peuvent être bien entendu émis pour de tels achats, le CULTe quant à lui n’a aucune activité commerciale, directe ou indirecte.

      Chacun peut amener son ordinateur pour la séance. S’il s’agit d’une « Unité Centrale » (Ordinateur de bureau) il est inutile d’amener également écran clavier et souris, qui peuvent être prêtés sur place. Au besoin nous pourrons aussi vous prêter une machine pour la séance.

      Afin de préparer votre venue, nous vous recommandons vivement de nous prévenir par courrier électronique en expliquant succinctement votre projet ou votre besoin à l’adresse suivante:

      president@o2.culte.org

      L’adhésion au CULTe n’est en aucun cas obligatoire pour participer à nos activités.

      NB: Les personnes qui souhaitent adhérer ou faire un don peuvent bénéficier d’un reçu fiscal en vue d’une réduction d’impôt (66% en 2022) notre association étant reconnue « Organisme d’Intérêt Général » éligible au mécénat. (Rescrit fiscal 2021/228)

      PS: Notre club met à la disposition de tous une liste de discussion dédiée à l’informatique “libre”: « linux31@culte.org ». Vous pouvez sans attendre demander à y être inscrit pour, le cas échéant, y exposer une difficulté et bénéficier de l’aide et de conseils d’une centaine de participants. Il vous suffit de vous rendre à cette adresse et d’y formuler votre demande d’inscription:

      https://sympa.culte.org/sympa/subscribe/linux-31?previous_action=info

      [FR Le Mans] Permanence mensuelle du samedi – Le samedi 2 novembre 2024 de 14h00 à 18h00.

      Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

      Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine.org

      Planning des réservations consultableici.

      [FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 2 novembre 2024 de 16h00 à 18h00.

      Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

      Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

      Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

      Recommandations:

      • Sauvegardez vos données avant de venir.
      • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
      • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

      Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

      [CA-QC Montréal] Debian & Stuff—novembre 2024 – Le samedi 2 novembre 2024 de 10h30 à 17h00.

      Les « Debian & Stuff » sont des rencontres informelles de la communauté Debian dans la région de Montréal pour travailler sur des choses liées à Debian – ou pas.

      Venez discuter avec nous ou travailler sur un projet intéressant: tout le monde est bienvenu!

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      do⋅doc, produire facilement du contenu - Libre à vous ! du 15 octobre 2024 - Podcasts et références

      27 octobre 2024 à 04:50

      Deux-cent-vingt-deuxième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

      • sujet principal : le logiciel libre do·doc : produire facilement des contenus

      • la chronique F/H/X de Florence Chabanois, intitulée : « Qui a envie d’être sexiste ? »

      • la chronique À la rencontre du libre de Julie Chaumard, sur la PyConFR 2024, la conférence francophone du langage Python, qui se déroulera du 31 octobre au 3 novembre à Strasbourg.

      Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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      La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo

      Dans l’histoire de l’espace, les épisodes qui ont le plus marqué les esprits sont, probablement, ceux des marches sur la Lune qui ont été le fait des missions Apollo. Dans cette deuxième dépêche à l’occasion de la journée Ada Lovelace de 2024, on retrouvera donc un portrait de quatre femmes qui ont codé ou calculé les missions Apollo, Judith Love Cohen (1933 – 2016), Margaret Hamilton, JoAnn H. Morgan et Frances (Poppy) Northcutt mais aussi une histoire de celles, plus anonymes, qui ont tissé les mémoires des modules Apollo.

      Ces biographies sont précédées d’un genre d’état des lieux de l’informatique en URSS et aux USA et suivies d’une sitographie pour prolonger un peu plus l’exploration.

      Journée Ada Lovelace

      Sommaire

      Préambule

      Pourquoi n’est-il essentiellement question que des informaticiennes de la NASA ou ayant travaillé pour la NASA ? Cela revient à poser la question de l’informatique côté Union soviétique. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la méconnaissance que l’on a des personnes qui, côté soviétique, ont travaillé sur les programmes relatifs à la conquête de l’espace, à commencer par l’histoire qui est, disons compliquée surtout par rapport à celle des USA.

      Ensuite, c’était un secteur stratégique : envoyer des satellites pose les mêmes questions balistiques que l’envoi d’un missile intercontinental. L’existence du fondateur du programme spatial soviétique, Sergueï Korolev, qui subissait des peines d’emprisonnement pour raisons politiques (dont quatre mois de goulag) et qui avait été admis dans l’équipe de l’ingénieur aéronautique Andreï Tupolev lui-même prisonnier politique à l’époque, a été tenue secrète jusque bien après sa mort. On peut penser qu’il en va de même pour les autres personnes ayant participé aux programmes de conquête spatiale.

      Concernant l’informatique proprement dite, trois noms apparaissent. Sergueï Lebedev (1902 - 1974) est considéré comme le père de l’informatique soviétique. Lebedev semble être un nom assez courant, ainsi, on trouve un cosmonaute russe du nom de Valentin Lebedev. L’Ukrainienne Ekaterina Yushchenko (en) (1919 - 2001) que le site ukrainien (en) sur l’histoire de l’informatique en Ukraine appelle « l’Ada Lovelace ukrainienne ». Yushenko a posé les bases de la programmation théorique en Ukraine (et en URSS avant) et écrit le langage de haut niveau Address. Andreï Erchov (en) (1931 – 1988), fondateur de l’École sibérienne de science informatique dont le livre, Programmation pour le BESM, a marqué un certain Donald Knuth.

      Les ordinateurs de la conquête de l’espace URSS et USA

      Les ordinateurs soviétiques

      Le premier ordinateur soviétique date de 1950, construit sous la direction de Sergeï Lebedev, dans un contexte où le traitement électronique de l’information, considéré par Staline (1878 – 1953) et son entourage comme « fausse science au service de l’impérialisme »1 n’est pas encouragé par le pouvoir. Il s’agit du MESM (МЭСМ, Малая электронная счетно-решающая машина, petit calculateur électronique, qui était plutôt assez gros en volume), développé par une vingtaine de personnes. La plupart des ordinateurs soviétiques en découleront.

      Le BESM sur lequel Andréï Erchov a écrit son livre de programmation a été produit à partir de 1953. Il se déclinera en deux séries les : BESM–1 (1950) à BESM–6 (1966) et les M -20 et ses descendants. Ces derniers, dont le premier, fabriqué à Moscou, est sorti en 1956 seront les ordinateurs des premiers âges de la conquête spatiale. Le dernier de la série, le M-220 était, quant à lui, fabriqué à Kazan. Ils ont, par la suite, probablement été remplacés par le MINSK dans les années 1960.

      Quant aux langages de programmation, Yves Logé, en 1987, dans l’article Les ordinateurs soviétiques : Histoire obligée de trois décennies de la Revue d’études comparatives Est-Ouest relevait ceci :

      • 1953 – librairie de sous-programmes pour STRELA et BESM,
      • 1955 – langage de compilation (PP2 – PP – BESM),
      • 1957 – assembleurs (PAPA, SSP),
      • 1962 – compilateur Algol 60 (TA 1),
      • 1962 – moniteur de traitement par lots (AUTOOPERATOR),
      • 1966 – premier système d’exploitation (MINSK 22, BESM 6),
      • 1967 – langage de programmation (EPSILON, ALMO).

      Le FORTRAN et l’ALGOL, bien qu’ayant été introduits dans les ordinateurs soviétiques dans les années 1960, ne commenceront à être vraiment utilisés qu’à partir des années 1970, époque à laquelle l’URSS abandonnera la conception de ses propres ordinateurs.

      Les ordinateurs des missions Apollo

      L’informatisation de la NASA a commencé avec des machines IBM, la série IBM 700/7000 commercialisée dans les années 1950 à 1960 ; c’était la première version des ordinateurs à transistors. Les langages de programmation les plus courants à l’époque étaient le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.

      En 1964, IBM sort la série System/360 qui pouvait travailler en réseau et dont le système d’exploitation, multitâches, était OS/360. Il était doté d’une RAM, insuffisante, d’un mégaoctet qui a poussé les ingénieurs à adopter un code abrégé. Et, évidemment, il se programmait encore à l’époque avec du papier.

      L’invention qui a permis d’équiper informatiquement les modules des missions Apollo est celle des circuits intégrés, inventés par Jack Kilby en 1958. Ils équiperont les ordinateurs à partir de 1963, la NASA étant dans les premiers utilisateurs pour les ordinateurs de guidage d’Apollo. Par la suite, les circuits intégrés permettront de fabriquer les « mini-ordinateurs » (qui restent toujours assez encombrants) et les micro-ordinateurs. Les premiers micro-ordinateurs, à l’allure de ceux que nous avons actuellement avec : l’ordinateur, un écran, un dispositif de saisie, puis, plus tard, un dispositif de pointage sortiront en 1973, après les missions Apollo.

      Judith Love Cohen (1933 – 2016) l’accouchement du programme de guidage Apollo

      Judith Love Cohen est ingénieure aérospatiale, après sa retraite, elle deviendra écrivaine et fondera une entreprise multimédia Cascade Pass.

      En 1952, celle qui aidait ses camarades de classe à faire leurs devoirs de mathématiques, est embauchée par la North American Aviation. Elle obtient, en 1957 un Bachelor of Art (licence) en sciences, puis, en 1962, un master en sciences à l’Université de Californie. En 1957, après son BA, elle est embauchée par le « Space Technology Laboratories (laboratoire des technologies spatiales) qui deviendra TRW. Elle y travaillera jusqu’à sa retraite en 1990, souvent seule femme ingénieure de l’équipe dans laquelle elle se trouvait.

      Son travail : les ordinateurs de guidage. Elle a fait partie de l’équipe qui a conçu le « Tracking and Data Relay Satellites (TDRS) », le système suivi et de relais des données des satellites de la NASA. Ce système qui permet notamment de rester en contact avec la Station spatiale internationale.

      Elle s’occupera aussi du télescope Hubble. Elle avait été chargée de concevoir le système terrestre des opérations scientifiques. Elle dira dans une vidéo (en) réalisée par Cascade Pass qu’elle avait travaillé avec les astronomes, car c’étaient eux qui allaient utiliser le télescope. Le système avait trois fonctions principales :

      • planification des observations,
      • contrôle en temps réel du réglage de la mise au point et du changement des filtres,
      • récupération des données pour générer des photos, partie que Cohen considérait comme la plus intéressante et la plus difficile à réaliser.

      Mais, le point culminant de sa carrière a été le programme Apollo, notamment le système de guidage de la mission Apollo 13 qui devait être la troisième à se poser sur la Lune, l’ordinateur AGS (Abort Guidance System, système de guidage d’abandon pour le module destiné à rester sur la Lune). Cette mission commence mal : les astronautes prévus à l’origine changent presque à la dernière minute, quand la fusée décolle le 11 avril 1970, le moteur central du deuxième étage s’éteint trop tôt. Ce sera compensé, sans incidence sur la trajectoire. Le 13 avril, l’un des astronautes, Jack Swigert, lance le fameux :

      Houston, we’ve had a problem.

      Le module de service d’Apollo 13 est hors d’usage, l’équipe change de module de service en urgence et embarque dans le module lunaire (LM) prévu pour deux personnes alors qu’ils sont trois. L’AGS servira en tant qu’ordinateur de bord et contrôlera tous les équipements vitaux, mais il n’aurait pas pu revenir sur l’orbite terrestre si Cohen n’avait pas bataillé avec la NASA pour que la fonction de retour y soit incluse.

      Son fils, l’ingénieur en informatique Neil Siegel (en) racontera, ce qui a été vérifié, qu’elle avait conçu l’AGS pendant qu’elle était enceinte de son demi-frère, l’acteur Jack Black. Le 28 août 1969, au moment de partir pour l’hôpital pour accoucher, elle prend aussi le code d’un problème sur lequel elle travaillait. Elle appellera son patron plus tard pour lui signaler qu’elle l’avait résolu, et aussi, en passant, que le bébé était né. Le problème en question concernait l’AGS.

      Margaret Hamilton (née en 1936) la jeune femme à côté de la pile de livre de sa hauteur

      La photo probablement la plus connue de Margaret Hamilton est celle où on la voit poser à côté d’une pile de gros documents reliés : le code du logiciel de navigation de la mission Apollo 11.

      Margaret Hamilton intègre le MIT (Massachusetts Institute of Technology) en 1960 pour développer des logiciels informatiques. En 1961, la NASA confie au MIT la mission de réaliser un ordinateur embarqué de navigation et de pilotage avec un cahier des charges assez léger et permettant au MIT une grande créativité. Ce sera l’AGC (Apollo Guidance Computer) qui sera le premier à utiliser des circuits intégrés. Lourd, 32 kilos, il préfigure néanmoins les ordinateurs portables puisque tous les éléments, ordinateur, mémoire, écran et dispositif de saisie étaient réunis dans un seul boitier.

      Mais avant de travailler sur l’AGC, Hamilton intègre, en 1961, le laboratoire Lincoln pour travailler sur le projet militaire ultra-secret SAGE qui devait produire en temps réel une image de l’espace aérien états-unien. Elle racontera ensuite avoir fait l’objet d’un bizutage (une coutume apparemment) : on lui avait demandé de travailler sur un programme piégé commenté en grec et en latin. Elle était la première à avoir réussi à le faire fonctionner. Et c’est ainsi qu’en 1963 elle est invitée à rejoindre le laboratoire Draper du MIT qui était en charge du développement des logiciels embarqués d’Apollo.

      Elle évoquera aussi la fois où, emmenant de temps en temps sa fille au laboratoire, un jour, cette dernière, jouant à l’astronaute, fait planter le système : elle avait sélectionné le programme d’atterrissage alors qu’elle était « en vol » (un appui sur une mauvaise touche). Ce que voyant Hamilton alerte la direction pour que l’on modifie le programme, réponse « ils sont expérimentés, ça n’arrivera pas ». Sauf qu’évidemment, c’est arrivé au pendant la mission Apollo 8. On peut imaginer qu’Hamilton et son équipe étaient préparées à cette éventualité : les données de navigation seront renvoyées et la trajectoire corrigée. Elle codera aussi un système de priorité des tâches afin d’éviter que l’AGC ne sature et qu’il fasse le travail correctement. L’AGC pouvait ainsi interrompre des tâches pour faire passer celles qui étaient les plus prioritaires et c’est ce qui a permis à Apollo 11 d’atterrir correctement sur la Lune.

      Hamilton quittera le MIT en 1974 pour co-fonder une entreprise de développement de logiciels, Higher Order Software (HOS) qu’elle dirigera jusqu’en 1984. HOS se spécialisait notamment sur les logiciels de détection des erreurs. Ensuite, en 1986, elle créera Hamilton Technologies et concevra le langage de programmation USL (Universal Systems Language).

      Elle reçoit en 2016 la médaille présidentielle de la liberté des mains de Barack Obama. Margaret Hamilton est considérée comme une pionnière de l’ingénierie logicielle et comme une des personnes qui ont contribué à la populariser.

      JoAnn H. Morgan (née en 1940) la seule femme présente dans la salle de tir lors du lancement d’Apollo 11

      Sur une photo de la salle de tir d’Apollo 11, le 16 juillet 1969, elle apparaît comme la seule femme derrière une console. Les femmes que l’on voit sur le côté sont entrées après le lancement.

      Étant enfant, elle préférait lire Jules Verne à jouer à la poupée2 et jouer avec la boîte de chimie que son père lui avait offert. Son père, justement, travaillait pour le programme de développement des fusées américaines. JoAnn H. Morgan va passer son adolescence à Titusville en Floride, à quelques kilomètres de la base de lancement de Cap Canaveral. Elle y regardera les lancements des fusées. Ce qui la décidera dans son orientation professionnelle. Elle commence, à dix-sept ans, par un stage à l’Army Ballistic Missile Agency (ABMA, Agence des missiles balistiques de l'armée de terre). Elle continuera à travailler à Cap Canaveral pendant l’été. En 1963, elle obtient un Bachelor of Arts (licence) en mathématiques. Elle commence à travailler pour la NASA au Centre spatial Kennedy (KSC) en tant qu’ingénieure. Elle sera la seule, ça n’a pas été facile : entre le fait que son supérieur hiérarchique trouve nécessaire de préciser qu’elle est ingénieure et pas là pour faire le café pour ses collègues (en) ou l’absence de toilettes pour femmes.

      En 1969, elle est promue et devient « Chief Instrumentation Controller, KSC Technical Support » (Contrôleur en chef de l’instrumentation, support technique du centre), ce qui lui donne un poste dans la salle de contrôle de la mission Apollo 11. L’équipe de Morgan sera celle qui supervisera le lancement de la mission ce qui lui demandera de rester dans la salle de contrôle encore après le lancement pour pouvoir vérifier les équipements et faire un rapport sur les dommages consécutifs au lancement afin de préparer le suivant, sa tâche, dans le cadre de la mission, s’arrête au moment de l’atterrissage lunaire. Elle considère que c’est ce qui a lancé sa carrière.

      Après Apollo 11, elle bénéficiera d’une bourse Sloan pour poursuivre des études et elle obtiendra une maîtrise en sciences de gestion en 1977 et retournera à la NASA en 1979 où elle est promue chef de la division des services informatique du KSC, première femme à occuper ce poste en particulier et un poste de direction à la NASA. Une tâche ardue dans une période de transition technologique : la NASA changeait son système informatique et commençait à remplacer les vieux ordinateurs géants par des PC. Elle deviendra ensuite directrice adjointe des véhicules de lancement (deputy of Expendable Launch Vehicles, director of Payload Projects Management) puis directrice de la sécurité de la mission ( director of Safety and Mission Assurance). Elle aura été l’une des deux dernières personnes à avoir vérifié le lancement de la navette spatiale.

      Elle prend sa retraite en 2003 après avoir passé toute sa carrière à la NASA.

      Morgan continue à militer pour que plus de femmes puissent suivre des carrières scientifiques et techniques.

      Frances Northcutt dite « Poppy » (née en 1943) l’autre seule femme présente dans les salles de tir des missions Apollo 8 et 13

      Frances « Poppy » Northcutt a planifié les trajectoires des vols des missions Apollo dans les années 1960 et 1970.

      Elle commence sa carrière dans l’aérospatiale comme Judith Love Cohen en étant embauchée en 1965 par TRW. Elle sera d’abord une des calculatrices humaines. Problème : pour pouvoir bénéficier d’une promotion, elle devait faire des heures supplémentaires si nécessaire, ce qui était interdit aux femmes états-uniennes de l’époque. Elle tient le pari d’en faire mais non rémunérées. Cela fonctionne, elle obtient une promotion et intègre l’équipe technique (personnel effectuant des travaux ingénierie), mieux payée. Ce qui pose un autre problème, celui de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes.

      Le travail de l’équipe technique consistait à écrire le programme. D’autres assuraient la tâche de le rentrer dans l’ordinateur, ce qui n’allait pas sans quelques bugs au passage, qui pouvaient avoir des conséquences fatales. L’équipe de Northcutt était chargée du calcul de la trajectoire de retour d’Apollo 8. C’était une mission mémorable pour Northcutt à plus d’un titre. D’abord, c’était la première fois qu’un véhicule spatial habité allait être mis en orbite autour de la Lune. C’était aussi ce qui aura permis de déterminer l’équipement et le matériel nécessaire pour les missions suivantes, notamment la quantité de carburant nécessaire. Enfin, c’était la première fois que les calculs de Northcutt et de son équipe étaient utilisés, et cela allait servir aussi aux missions suivantes. Ainsi, après Apollo 8, il n’y aura pas eu de modifications des programmes, sauf en cas de problème. Pour Apollo 13, avec d’autres ingénieurs, elle aura pour mission de calculer le retour de la capsule Apollo après l’explosion du réservoir d’oxygène qui oblige l’équipage à rentrer sur Terre dans le module lunaire.

      Elle suivra ensuite des études de droit à l’Université de Houston pour devenir avocate. Elle en sortira diplômée en 1981 et travaillera pour le procureur du comté de Harris à Houston, sera stagiaire auprès d’un juge fédéral en Alabama avant de se tourner vers le privé et défendre des causes sur les droits de femmes, elle qui a longtemps travaillé avec un salaire inférieur à celui de ses collègues pour le même travail.

      Elle expliquera au site astronomy (en) :

      J’ai eu beaucoup de chance. La plupart des femmes n’avaient pas quelqu’un qui se battait aussi durement pour elles.

      Elle ajoutera :

      C’est le problème auquel sont confrontées les femmes en particulier, lorsqu’elles sont embauchées pour un salaire inférieur à ce qu’elles valent. Si vous ne partez pas sur un pied d’égalité, vous ne pourrez jamais vous rattraper.

      Northcutt continue à militer pour les droits des femmes, mis à mal aux États-Unis lors de la présidence de Trump.

      Les tisserandes

      Les tisserandes, dont beaucoup étaient navajos ou noires, les « Little Old Ladies » ont tressé les mémoires à tores de ferrite des missions Apollo. Elles avaient littéralement la vie des astronautes entre leurs mains.

      Les RAM des ordinateurs des années 1950 à 1975 étaient le plus souvent des mémoires à tores de ferrite. D’après la notice de celles présentées au musée du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) à Paris dans la photo ci-dessous :

      elles sont encore utilisées lors de certaines missions spatiales car elles ne sont pas endommagées par les rayons cosmiques.

      Mémoire à tores de ferrite avec détail et pile de mémoire
      Mémoires à tores de ferrite du Gamma 60 d’une capacité de 512 octets, début des années 1960, musée du CNAM, Paris.

      La fabrication de ces mémoires ne pouvait pas être mécanisée, elles étaient donc tissées à la main. Et, à l’époque des missions Apollo les seules personnes qui avaient l’habilité et la précision digitale nécessaires pour le faire étaient des femmes, surnommées les LOL et supervisées par les « rope mothers » (mères des cordes), généralement des hommes, et dont la cheffe était Margaret Hamilton. Ce travail extrêmement critique, était contrôlé par trois ou quatre personnes avant d’être validé. Il réclamait non seulement des ressources manuelles mais aussi des capacités intellectuelles certaines pour être accompli correctement.

      Quand, en 1975, un rapport de la NASA sur les missions Apollo s’extasiait, à juste titre, sur les systèmes informatiques développés en mis en œuvre, il négligeait complètement cet aspect essentiel. Les journalistes de cette époque, présentaient la fabrication des mémoires comme un travail ne nécessitant aucune réflexion ni aucune compétence…

      Pour compléter

      Les ordinateurs soviétiques

      Missions Apollo

      L’exploration spatiale et les astronautes

      Sur la journée Ada Lovelace et la place des femmes dans les carrières scientifiques et techniques

      Excuse et paragraphes de la fin

      Cette dépêche paraît assez tardivement après la précédente pour des raisons assez indépendantes de ma volonté et incluant un piratage d’un de mes sites.

      Ceci étant, un grand merci une fois de plus à vmagnin pour ses suggestions, notamment pour cette citation tirée d’une de ses lectures, Forces de la nature de François Lacombe, Anna Reser et Leila McNeil chez Belin :

      Dans l’histoire des sciences et des vols spatiaux, on constate que cette distinction nette établie entre les tâches techniques et non techniques a été l’une des façons de marginaliser systématiquement les femmes.

      Ce qui se vérifie amplement notamment avec les tisserandes des mémoires.

      Comme de bien entendu, entre les recherches, l’écriture et les commentaires de la dépêche précédente, il appert qu’il y a un sujet connexe, celui de l’astronomie et de l’évolution du métier d’astronome et d’astrophysicienne qui mériterait d’être traité. Ce qui sera fait, d’ici la fin de l’année. Et, si vous cherchez un sujet de mémoire ou thèse, à mon avis le thème des langages informatiques : naissance, diversité, histoire, pourquoi un langage très populaire finit par être abandonné, etc. pourrait être passionnant (si ça n’a pas déjà été fait). Peut-être qu’un jour je vous infligerai un texte sur l’histoire de l’informatique soviétique (ou peut-être pas).


      1. Citation reprise de l’article d’Yves Logé dans « Les ordinateurs soviétiques : histoire obligée de trois décennies » Revue d’études comparatives Est-Ouest Année 1987 18-4 pp. 53-75 qui cite D. Brand, L’Union Soviétique, France, Sirey, 1984, p. 230. 

      2. L’autrice de cette dépêche aussi à qui ce comportement paraît tout à fait normal. 

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      img, le cache d’images sur LinuxFr.org

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      Elle est née d’une envie personnelle d’expliquer, documenter et montrer ce qui a été fait sur le cache d’images de LinuxFr.org, complétée d’une demande d’un « article technique sur le fonctionnement de ce cache, les choix techniques qui ont été faits, les erreurs commises donc à éviter… ».

        Sommaire

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        Buts du cache d’images

        Les raisons évoquées à la mise en place de img (sans ordre particulier) :

        • la sécurité : si une image externe n’est servie qu’en HTTP (en clair donc) et est appelée au milieu d’une page LinuxFr.org elle-même servie en HTTPS, alors le navigateur va râler sur le mélange des genres. img permet de servir toutes les images identiquement (par exemple en HTTPS, et avec le certificat de LinuxFr.org, via le serveur frontal devant img). À noter que ces images ne sont pas servies directement depuis le domaine principal linuxfr.org mais depuis un sous-domaine img.linuxfr.org pour éviter que le JavaScript embarqué dans les images en SVG puisse servir de vecteur d’attaque contre le site.
        • la protection de la vie privée des personnes visitant LinuxFr.org : seul LinuxFr.org voit les informations en provenance de leur navigateur (dont l’adresse IP). Les équipes d’administration des différents sites ne les voient plus (elles voient l’adresse IP du serveur LinuxFr.org).
        • une meilleure gestion du trafic : au lieu d’envoyer tout notre public chercher individuellement chaque image, LinuxFr.org la récupère une fois et la rend disponible. Si le site externe fournissant l’image est un serveur à faibles ressources (liaison ADSL avec faible débit montant par exemple), la mise en cache permet de garantir qu’il ne recevra qu’un faible volume de requêtes (la récupération se faisant initialement toutes les 10 min tant que des demandes arrivent, le cache expirant après 10 min).
        • la conservation des images : les images incluses depuis des sites externes peuvent ne plus être disponibles (l’entité a disparu, le serveur a été arrêté, le domaine a été perdu, l’adresse a changé, etc.). Nous avons donc un mécanisme de cache pour que nous puissions continuer à servir une image même si elle devient indisponible.

        Parmi les conséquences de cette implémentation initiale, on peut citer :

        • si le fichier est changé sur le serveur distant (modifié, converti dans un autre format), l’ancien fichier est servi jusqu’à la prochaine récupération et le nouveau fichier ne sera servi qu’à la prochaine récupération ;
        • si le fichier est supprimé sur le serveur distant, l’image ne sera plus servie après la prochaine récupération (car le serveur a répondu que l’image n’existe plus) ;
        • il est possible de modifier l’image au passage : les images d’avatar sont retaillées pour une hauteur de 64 pixels par exemple ;
        • il est possible de bloquer des images : les images problématiques (pub/spam, contenus pour adultes, images injurieuses, etc.) peuvent être bloquées et ne plus être servies ;
        • par ailleurs img n’accepte de servir que les images connues de LinuxFr.org dont le poids fait moins de 5 MiB.

        À l’utilisation

        Lors de l’écriture d’un commentaire ou d’un contenu sur LinuxFr.org, une personne va ajouter une image externe via la syntaxe Markdown, par exemple ![Logo LinuxFr.org](https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png)

        Ce qui donne à l’affichage :

        Logo LinuxFr.org

        Et côté code HTML :

        <img src="https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png" alt="Logo LinuxFr.org">

        OK, mauvais exemple ce n’est pas une image externe, puisqu’elle est hébergée sur LinuxFr.org justement. Prenons un autre exemple ![April - Campagne d’adhésion](https://april.org/campagne-2024/relais/banniereCampagneApril.svg).

        Ce qui donne à l’affichage :

        April - Campagne d’adhésion

        Et côté code :

        <img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f617072696c2e6f72672f63616d7061676e652d323032342f72656c6169732f62616e6e6965726543616d7061676e65417072696c2e737667/banniereCampagneApril.svg" alt="April - Campagne d’adhésion" title="Source : https://april.org/campagne-2024/relais/banniereCampagneApril.svg">

        Donc on sert l’image via le sous-domaine img.linuxfr.org. On peut aussi noter le titre rempli automatiquement avec la source. Expliquons la nouvelle adresse :

        • // on sert en https si la page est en https et en http si la page est en http (c’est plutôt un oubli qu’autre chose, vu que le site est uniquement en https)
        • img.linuxfr.org on sert depuis un sous-domaine du site
        • 68747470733a2f2f617072696c2e6f72672f63616d7061676e652d323032342f72656c6169732f62616e6e6965726543616d7061676e65417072696c2e737667 est la version en texte-vers-hexadécimal de l’adresse d’origine (68 pour h, 74 pour t (deux fois), 70 pour p, etc.). Il existe des sites et des outils en local pour faire cette conversion, mais cela ne concerne pas la simple utilisation du site.
        • banniereCampagneApril.svg on met à la fin le nom du fichier pour être sympa si vous voulez sauver l’image en local avec un nom plus explicite

        Ceci était le cas où tout se passe bien, comme prévu, comme le voulait la personne qui voulait utiliser une image externe.

        Voyons maintenant ce qui se passe dans le cas pas si rare où la personne a donné une adresse d’image invalide, une adresse ne pointant pas vers une image vers autre chose (cas extrêmement fréquent), une image trop grosse (plus de 5 MiB), etc. Il se passe la même chose côté code, mais côté affichage, pas d’image, et on voit seulement le texte alternatif dans son navigateur. Dans les coulisses, img a répondu 404, cette adresse n’est pas disponible.

        On note donc qu’une même image servie en http:// ou en https:// aura une adresse convertie en hexadécimal différente, donc sera vue comme une autre image par img. Même chose si le serveur externe accepte des adresses sans tenir compte de la casse, ou si on rajoute des paramètres dans l’adresse comme « ?mot_magique=merci ».

        Côté code Ruby on Rails

        Un contenu ou commentaire est en cours de création et une image externe a été mentionnée. Le code de gestion des images va vérifier que l’image est déclarée dans redis (créer l’entrée img/<adresse> avec adresse l’adresse de l’image en clair, ajouter un champ created_at avec l’horodatage, ajouter l’adresse dans la liste des dernières images img/latest) et renvoyer l’adresse via img.

        Le code peut aussi modifier le champ status d’une image dans redis pour mettre ou enlever un blocage (valeur Blocked) par l’équipe du site, et l’ajouter/enlever de la liste des images bloquées img/blocked.

        Côté img

        Les schémas dans la documentation du service img explicitent les possibilités et les comportements.

        Il est possible de faire un GET /status et on obtient une réponse HTTP 200 avec un contenu OK. C’est utile pour tester que le service est lancé (depuis l’intérieur de la plateforme).

        Sinon, on peut envoyer des requêtes GET /img/<adresse_en_hexa> or GET /img/<adresse_en_hexa>/<nom_de_fichier> pour les images, et GET /avatars/<adresse_en_hexa> ou GET /avatars/<adresse_en_hexa>/<nom_de_fichier> pour les avatars.

        En se limitant aux requêtes légitimes, le comportement de img est le suivant :

        • l’adresse demandée a été précédemment déclarée (dans redis par la partie code Ruby On Rails) sinon il répond 404 ;
        • l’adresse demandée n’est pas bloquée par l’équipe du site sinon il répond 404 ;
        • l’adresse est déjà dans le cache disque, alors il renvoie l’image ;
        • l’adresse n’est pas dans le cache disque et la récupération échoue, il renvoie 404 (et va noter temporairement l’échec dans img/err/<uri>) ;
        • l’adresse n’est pas dans le cache disque et la récupération a lieu (noté temporairement dans img/update/<uri>): si le serveur répond positivement à la demande, avec une image comme attendue, pas trop volumineuse, alors on la met en cache disque. Si c’est un avatar, on peut retailler l’image. On aura des champs supplémentaires stockés type avec la nature de l’image (en-tête Content-Type), checksum avec un hachage SHA1 et etag avec la valeur ETag (entête ETag).

        Le cache est rafraîchi régulièrement.

        img est un binaire statique en Go. Il offre des options pour définir le couple adresse:port d’écoute, pour définir où envoyer les logs, pour se connecter à une base redis, pour définir le répertoire du cache disque, pour choisir le User-Agent qui sera utilisé pour les requêtes externes, pour définir l’avatar qui sera renvoyé par défaut, et la possibilité de le lancer uniquement en mode audit interne pour vérifier la cohérence et l’état des données et des fichiers.

        Dans les logs on va trouver des infos comme :

        2024/10/20 20:39:24 Status code of http://example.invalid/exemple1.png is: 404
        2024/10/20 20:39:24 Fail to fetch http://example.invalid/exemple1.png (serve from disk cache anyway)
        2024/10/20 20:44:12 Fetch http://example.invalid/exemple2.png (image/png) (ETag: "be5e-4dba836030980")
        2024/10/20 20:44:12 http://example.invalid/exemple3.png has an invalid content-type: text/html;charset=UTF-8
        2024/10/20 20:44:12 Fail to fetch http://example.invalid/exemple3.png (serve from disk cache anyway)
        

        Ici l’exemple 1 est déjà en cache et peut être servi même si on échoue à le récupérer à ce moment-là. L’exemple 2 vient d’être récupéré. L’exemple 3 a désormais une adresse invalide (qui renvoie une page HTML au lieu d’une image) mais il existe en cache une image précédemment récupérée.

        Historique

        img a été créé par Bruno Michel en 2012. Adrien Kunysz amène 5 commits en novembre 2013, mais globalement Bruno est le seul à travailler dessus (43 commits) jusqu’en 2018. img fait le job et il n’est pas besoin d’y retoucher trop souvent.

        En 2022, Bruno quitte l’équipe du site, et par ailleurs il y a des montées de versions et des migrations à faire sur les serveurs de LinuxFr.org, et img fait partie des services à reprendre en main. Ce qui veut dire le comprendre, le documenter et au besoin l’améliorer.

        Bref je décide de me plonger dans img (2022-2024), car a priori ce n’est pas le composant le plus compliqué du site (il vit dans son coin, il offre une interface, c’est du Go, donc on a un binaire seulement à gérer).

        Étape 1 : je vais commencer par ajouter un Dockerfile permettant de recompiler img dans un conteneur, en contrôlant la version de Go utilisée, en effectuant une détection d’éventuelles vulnérabilités au passage avec govulncheck. Cela me permet de valider que l’on sait produire le binaire d’une part, et que l’on offre à tout le monde la possibilité de contribuer facilement sur ce composant.

        Étape 2 : je vais tester le composant pour vérifier qu’il fonctionne comme je le pense et qu’il fait ce qu’on attend de lui. Je vais ajouter une suite des tests qui couvrent les différentes fonctionnalités et les vérifient en IPv4 et en IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0. Les tests utilisent Hurl et docker-compose (avec des images redis et nginx), et encore une fois l’idée de donner la possibilité de contribuer facilement. Ils comprennent des tests de types de contenus non pris en charge, le test de la limite à 5 MiB, différents types d’images, le test de vie, des appels erronés (mauvais chemin, mauvaise méthode, etc). Le choix des cas de tests est basé sur le trafic réellement constaté sur le serveur de production, sur les différents cas dans le code et un peu sur l’expérience du testeur.

        Étape 2,5 : l’avatar par défaut renvoie sur le site de production, y compris sur les tests en développement en local et sur le serveur de test du site. J’en profite pour ajouter un paramètre pour cela (et cela permettra de passer du PNG au SVG par défaut).

        Étape 3 : encore une fois essayons de simplifier la vie d’hypothétiques personnes contributrices. Une petite modification pour que hurl et redis soient fournis via docker-compose et ne soient plus nécessaires sur le poste de développement.

        Étape 4 : il est temps de documenter plus le fonctionnement. J’avais déjà décrit les infos stockées dans redis, mais pour comprendre le système de cache, autant fournir des diagrammes pour illustrer ce qui se passe lors d’une requête et comment on passe d’un état à un autre. C’est aussi l’occasion de compléter la suite de tests en ajoutant des tests avant et après expiration du cache, histoire de pouvoir documenter ces cas précis.

        Étape 5 : en cas d’échec de récupération, une image était indisponible jusqu’à la prochaine récupération (donc potentiellement pendant 10 min). Autant servir l’ancienne version en cache lorsque cela se produit : je modifie le code et les tests en conséquence.

        Étape 6 : je sais que certaines images ont été perdues, que des adresses d’images ont toujours été erronées, que des contenus et commentaires ont été supprimés et qu’il n’y a donc plus lieu de garder les images associées. Je décide d’implémenter dans img un audit interne qui indiquera si des anomalies sont présentes dans redis, si des images sont indisponibles ou si des entrées dans le cache disque ne correspondent plus à aucune image. Et j’ajoute cet audit dans la suite de tests.

        Étape 7 : j’écris une dépêche pour parler de tout cela.

        Évolutions récentes

        Dockerfile

        Le fichier Dockerfile du projet permet :

        • de partir d’une image officielle Go d’une version donnée, basée sur une distribution minimale Alpine
        • de l’utiliser pendant la construction en prenant la liste des dépendances, en les téléchargeant, en prenant l’unique fichier source img.go et en le compilant statiquement avec l’option pour retirer les chemins de compilation
        • de rechercher les éventuelles vulnérabilités avec govulncheck
        • d’ajouter le paquet tzdata pour avoir les définitions fuseaux horaires (nécessaire pour les conversions de/vers GMT pour les entêtes type Last-Modified).
        • de repartir d’une base Alpine en y mettant les définitions de fuseaux horaires et le binaire issus de la partie construction, de déclarer le port d’écoute et de lancer le binaire avec des variables disposant de valeurs par défaut.

        La suite de tests

        Pour l’utiliser, c’est assez simple, il faut aller dans le répertoire tests et lancer un docker-compose up --build, qui va produire le conteneur contenant img, et démarrer le redis et le nginx préconfigurés pour les tests. Si tout va bien, on attend, et au bout d’un moment il s’affiche :

        linuxfr.org-img-test_1  | All tests look good!
        tests_linuxfr.org-img-test_1 exited with code 0
        

        Rentrons un peu dans les détails.

        D’abord un fichier docker-compose.yaml qui décrit le réseau IPv4/IPv6 utilisé pour les tests, l’image redis qui sera utilisée (stockage géré par docker), l’image nginx qui sera utilisée avec sa configuration et ses fichiers à servir pour les tests, l’image img et son paramétrage (dont l’accès au redis et au nginx) ainsi que le répertoire du cache et enfin l’image de la suite de tests qui est construit avec son Dockerfile, prévue pour faire du Docker-in-Docker et avoir accès au cache img et aux fichiers nginx.

        Le Dockerfile de tests est basé sur une image Hurl (un outil pour faire des tests HTTP). On ajoute les fichiers de tests en .hurl, le script shell qui pilote le tout, on prévoit d’avoir les paquets dont on aura besoin : bash (pas par défaut dans les Alpine), coreutils, docker et xxd (pour les conversions texte vers hexadécimal). Et on lance les tests par défaut.

        La configuration nginx de test écoute en HTTP sur le port 80 en IPV4 et IPv6 et permet de définir des chemins avec des réponses en HTTP 301, 302, 308, 400, 401, 403, etc. jusqu’à 530 et même 666 pour les codes invalides, ainsi qu’une redirection infinie.

        Dans les données de tests servies par nginx, on trouve des contenus du mauvais type, une image destinée à être bloquée, des images dans divers formats, une image très grande en pixels mais pas trop en octets, une image trop grande en octets, et un avatar à servir par défaut.

        Sont aussi présents cinq fichiers de tests avec une extension en .hurl :

        • le test de vie et les chemins hors img/ et avatars/
        • les tests sur les avatars : adresse valide ou invalide, image inexistante, bon et mauvais types, comportements sur les différents codes HTTP et sur une boucle de redirection infinie
        • les tests sur les images (découpés en trois parties, la partie initiale, la partie entre la récupération initiale et l’expiration du cache et enfin la partie après la récupération et l’expiration du cache.

        Vient enfin le script shell qui pilote le tout :

        • on définit les variables pour les cibles IPv4/IPv6 et les binaires redis et img que l’on veut utiliser dans les autres conteneurs Docker
        • on liste les images dans différentes catégories :
          • celles qui vont échouer et ne comporteront donc qu’une entrée dans redis sans rien dans le cache disque (avec sous-catégories possibles bloquées/non-bloquées)
          • les images devant être en erreur
          • les images qui iront normalement dans le cache
        • on prépare des images qui seront altérées plus tard
        • on purge le cache sur disque, on nettoie redis et on déclare toutes nos images comme le faire le code Ruby on Rails. Certaines sont déclarées bloquées pour les tests.
        • on lance les premiers tests (en IPv4 et IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0)
        • on modifie certaines images pour simuler un changement sur le serveur externe, une suppression sur le serveur externe ou un blocage par l’équipe de site
        • on lance les tests post-récupération initiale mais avant l’expiration du cache (toujours avec toutes les variantes)
        • on force l’expiration du cache
        • on lance les tests post-expiration du cache (toujours avec toutes les variantes)
        • si on est arrivé jusqu’ici, c’est qu’on a passé tous les tests Hurl, alors maintenant on recompte ce que l’on a dans redis et sur disque et on vérifie si ça correspond à nos attentes
        • on nettoie les images mises volontairement en échec
        • on lance le test d’audit interne qui doit nous dire que tout va bien
        • si on est arrivé jusque-là on écrit que tout va bien et on déclenche un sourire de satisfaction.

        L’audit interne

        L’objectif est de vérifier la cohérence des données dans redis, si des images sont indisponibles ou si des entrées dans le cache disque ne correspondent plus à aucune image.

        Le binaire d’img peut donc être appelé en mode audit et lancer des contrôles internes.

        D’abord il collecte la liste des fichiers dans le cache disque.

        Ensuite il vérifie que toutes les images listées dans les dernières images (img/latest) existent comme entrées individuelles.

        Puis il vérifie s’il existe des images bloquées (il râlera s’il y en a) et si chacune existe comme entrée individuelle le cas échéant.

        Ensuite on parcourt tous les entrées individuelles d’images :

        • on râle si on tombe sur une entrée img/updated/ ou img/err/ sans date d’expiration
        • on râle si on tombe sur une entrée img/ sans champ created_at, sans type ou d’un type inconnu, sans checksum, avec un statut inconnu, une image bloquée non présente dans les images bloquées, un champ inconnu, une présence inattendue dans le cache disque, etc. Et on marque les images que l’on a vu passer comme attendu dans le cache.
        • on râle sur tous les fichiers du cache restants (ne correspondant à aucune image)
        • si on a râlé, on renvoie 1, sinon 0

        Le grand nettoyage

        img a fonctionné pendant 12 ans en production : il a rencontré des bugs, des comportements inattendus, des contenus et commentaires ont été supprimés ou réédités, etc. Il est donc probable qu’il y ait besoin d’aller dépoussiérer un peu tout cela et de retirer ce qui est inutile.

        Les traces du grand nettoyage sont d’abord visibles dans la rétrospective de la première quinzaine de septembre 2024 :

        • une « image » sur sept présente un souci (n’est pas une image, adresse invalide, trop grosse, etc.) et n’est donc pas dans le cache sur disque (ce qui a conduit à pas mal de taf sur la partie gestion des images)
        • les types de contenu (Content-Type) en provenance de sites variés et divers, c’est quelque chose… entre les « image/JPEG » ou « image/PNG » en majuscules parce que, les charset=utf-8 ou UTF-8 ou… sur du binaire, les name= qui ne sont pas dans la norme… Wikimedia renvoie aussi du profile="https://www.mediawiki.org/wiki/Specs/SVG/1.0.0" (pareil ça semble en dehors de tout standard).

        D’abord j’attaque le sujet la fleur au fusil en me disant que ça va passer crème, je fais un joli tableau qui résume l’état initial :

                                      img/<uri>   img/updated/<uri>   img/err/<uri>   blocked
        total                           25565 -21       634               160            5
        
        no created_at                      23 -23         0                 0            0
        created_at                       2857 -3          0                 5            1
        created_at+type                   222             0                 0            0
        total not in cache               3104 -26         0                 0            0
        
        created_at+type+checksum(+etag) 22463 +5        634               155            4
        
        files in cache                  22778 +5
        

        Donc on a officiellement 25 565 images, mais 23 sont mal créées (état théoriquement impossible hors race condition), 222 sont incomplètes (état théoriquement impossible race condition), 22 463 sont attendues en cache et on a 22 778 fichiers dans le cache. Ça part mal. Je nettoie en premier le plus facile (on voit le delta +/- de mes corrections). Et on arrive à une situation où une image sur sept présente alors un souci et il faut gérer un grand volume de corrections à faire.

        Parmi les soucis on trouve des types de contenus inattendus (image/PNG ou image/JPEG avec majuscules, image, des images binaires annoncées avec un charset, des types invalides comme image/jpg au lieu de image/jpeg, etc), des erreurs de notre lectorat (mauvais lien, mauvais copier-coller, lien vers une page web au lieu d’une image), mais aussi des espaces insécables et autres blancs inopportuns, des guillemets convertis, des doubles scheme (http://https:// ou http://file://).

        Après cela se cache une autre catégorie encore plus pénible : les images que l’on a en cache, mais qui ne sont plus utiles au site : par exemple celles qui étaient dans des contenus ou commentaires supprimés (notamment le spam), celles qui étaient dans des commentaires ou contenus réédités depuis, etc.

        Un problème connu est devenu vite pénible : on n’a pas d’association entre les images externes et les contenus/commentaires concernés. Donc il faut d’abord extraire la liste de toutes les déclarations d’images externes des 12 tables SQL où l’on peut trouver des images et des avatars, sous forme HTML ou Markdown.

        Ensuite il faut sortir toutes les entrées dans redis et regarder si on les retrouve en clair ou converties en hexadécimal dans l’extraction SQL.

        Et par sécurité on fera une double vérification pour celles détectées en erreur, en relançant une recherche en base (attention à la casse dans la recherche texte).

        Au final, on peut supprimer des milliers d’entrées redis et de fichiers dans le cache.

        Et un jour l’audit dit :

        Connection 127.0.0.1:6379 0
        2024/10/19 12:11:21 Sanity check mode only
        2024/10/19 12:11:37 Files in cache: 17926
        2024/10/19 12:11:39 Total img keys in redis: 18374
        OK
        

        Ça aura pris un mois et demi (l’audit a été fusionné le 8 septembre 2024), certes pas en continu, mais ça a été long et guère palpitant de faire ce grand ménage. Et j’ai refait une seconde passe du traitement complet la semaine d’après pour vérifier que tout se passait correctement et que les soucis résiduels après tout ça étaient minimes ou nuls.

        Parmi les anecdotes, Web Archive / archive.org a eu sa fuite de comptes utilisateurs et a été indisponible sur la fin (ce qui rendait compliqué la récupération d’images perdues ou leur remplacement par un lien valide par exemple). Et, mentionné dans la rétrospective de la seconde quinzaine de septembre 2024, un compte de spammeur de 2015 supprimé… mieux vaut tard que jamais : détecté parce que comme beaucoup de visiteurs, le spammeur ne fait pas la différence entre un lien vers un document et l’ajout d’une image.

        Les problématiques restantes

        Il y a la question habituelle de la montée de versions des dépendances (pour nous actuellement contraintes celles du code Ruby on Rails) et du remplacement des composants devenus non-libres (migrer vers valkey plutôt que redis ? Questions à se poser sur l’avenir de nginx ?).

        On pourrait aussi ajouter la prise en charge du TLS et d’un certificat X.509 directement dans img plutôt que dans un frontal. Mais ce n’est utile que si on les sépare sur deux serveurs distants, ce qui n’est pas le cas actuellement. Donc même si ça ne paraît pas compliqué à faire, ce n’est pas urgent.

        Ensuite une entrée de suivi existe pour séparer le cache des avatars du cache des autres images : les contraintes pour le cache des avatars étant différentes de celui des autres images, le stockage en cache devrait être différent. Cela reste un problème mineur. Le changement doit d’abord être fait côté Ruby on Rails pour définir les avatars avec des clés redis différentes (genre avatars/ au lieu de img/). Ensuite on peut modifier img pour séparer le traitement des requêtes HTTP /img/<adresse_hexa> vers les clés redis img/<adresse> et le cache disque des images par rapport aux requêtes /avatars/<adresse_hexa> vers les clés avatars/<adresse> et le cache des avatars. Il faudra aussi déplacer les avatars stockés dans l’actuel cache des images dans leur propre cache. Et là on devrait pouvoir avoir la même adresse dans les deux caches mais avec un rendu éventuellement différent.

        Un autre problème concerne la non-association des contenus ou commentaires avec les images externes qu’ils contiennent, ce qui rend l’administration des anciennes images un peu pénible. Le fait que les contenus et commentaires peuvent être réédités ou simplement prévisualisés (donc que des images peuvent être supprimées et d’autres ajoutées) vient compliquer un peu la tâche. Actuellement un ensemble de scripts permettent d’obtenir ces infos et fournissent un contournement, mais ça reste un peu laborieux.

        Un cache rafraîchi périodiquement conserve les images pour éviter de surcharger le site d’origine, pas si le site a changé, déplacé ou perdu l’image. La modification pour servir depuis le cache disque en cas d’échec de récupération couvre le cas de la disparition d’une image avec une erreur sur l’adresse, pas celui où le serveur répond une mauvaise image. Il y a donc une autre entrée de suivi images et disparition du web évoquant l’augmentation des soucis sur les images externes avec un cache rafraîchi, en raison des domaines récupérés par des spammeurs et autres pénibles, ou perdus ou utilisés pour du phishing (imageshack.us, après framapic, pix.toilelibre, etc.). Diverses problématiques sont mentionnées comme la perte d’information et donc la diminution de l’intérêt des contenus anciens, la prime aux pénibles du référencement SEO qui pourrissent le net en récupérant les vieux domaines, la modification possible des images publiées. Pour résoudre cela techniquement, ça nécessite de suivre les images et les domaines perdus, et d’intervenir de façon régulière. Ou bien de ne plus rafraîchir le cache (que cela soit jamais, après la publication ou au bout d’un certain temps après la publication). Pour juste éviter la perte d’info, il est possible de remplacer par une image locale récupérée d’une archive du net type archive.org, avec le côté « pénible à faire » et sans garantie que ça soit toujours possible (merci waybackpy).

        Enfin une troisième entrée de suivi suggère l'hébergement des images des dépêches (et éventuellement des journaux), idéalement en permettant d’avoir une version modifiée d’une image en changeant sa taille. On peut citer en vrac comme problématiques la responsabilité légale, l’éventuelle volumétrie, l’impossibilité de corriger une image publiée facilement par la personne qui l’a soumise, la centralisation et la perte de référencement pour des tiers, l’éventuelle rétroactivité et le traitement de l’historique, le fait qu’il faut traiter tous les autres contenus/commentaires pouvant accueillir des images, etc. Autre question, faut-il différencier les images passées en modération a priori de celles en modération a posteriori ?

        Conclusion ?

        Bref sans surprise, il reste des problématiques et du code à faire pour les gérer (c’est rare un composant sans demandes d’évolution ou de correction). Yapuka (mais probablement plus tard, il faut aussi partager le temps avec les autres composants, ou avoir plus de contributions).

        img apporte les fonctionnalités que l’on attendait de lui même si on pourrait faire mieux. Plonger dans ce composant s’est avéré assez intéressant et formateur (et nécessaire) : techniquement cela a été l’occasion de faire du Go, du docker et du docker-compose, du redis et du nginx, du hurl et de l’HTTP. Et de comprendre ce que faisait un code écrit par une autre personne, de se poser des questions pour choisir les tests et le contenu de la documentation, de se demander pour quelles raisons tel ou tel choix a été fait, de rendre ce composant plus « contribuable », et de compléter le tout de façon détaillée avec une dépêche. Reste à savoir si j’ai répondu à l’attente d’un article technique sur le fonctionnement de ce cache, les choix techniques qui ont été faits, les erreurs commises donc à éviter… et la réponse est à trouver dans les commentaires.

        Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

        Agenda du Libre pour la semaine 43 de l’année 2024

        20 octobre 2024 à 08:26

        Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 27 événements (France: 24, internet: 2, Suisse: 1) est en seconde partie de dépêche.

        Sommaire

        [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Infographie – Sérigraphie – Du lundi 21 octobre 2024 à 14h00 au vendredi 25 octobre 2024 à 17h00.

        Les participants donneront une image qui témoigne de leur propre regard sur le quartier Vand'Est où ils vivent au quotidien.

        Loin des clichés du quartier rêvé ou d’une vision futuriste, il est attendu que le livre et le tee-shirt imprimés qui recueilleront ces images soient un témoignage de ceux qui y habitent.

        Les après-midi ; public adolescents ; gratuit sur inscription obligatoire: 03 57 80 58 35

        Organisé par la FCCL et Yves Coppens
        Animé par Philippe Morlot, association L’Antre.

        [internet] Mapathon en ligne 2024-2025 – Le lundi 21 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

        Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne! 🗺️​💻​

        Pour s’inscrire c’est par ici

        Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

        Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte!

        🤔​ Pour qui? Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde!

        📌​ Où? 100% en ligne! Un lien de connexion vous sera envoyé après votre inscription

        🖱️​ Comment? Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le «Wikipédia des cartes») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

        [FR Montpellier] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le mardi 22 octobre 2024 de 15h00 à 17h00.

        Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

        L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

        Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

        Les thèmes :
        Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

        • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
        • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Installparty ;
        • premières explorations du système ;
        • installations et configurations complémentaires ;
        • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
        • prise en main, découverte et approfondissement du système

        Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

        Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

        Inscription | [GPS][31053_5] 43.60302/3.89809

        https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

        [31053_5]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=43.60302& mlon=3.89809#map=19/43.60302/3.89809

        [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 22 octobre 2024 de 15h30 à 17h00.

        L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

        Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

        Les ambitions de l’émission Libre à vous!

        Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

        Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

        L’émission dispose:

        [FR Angoulême] Apéro Numérique – Le mardi 22 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

        La Contre-Voie renouvelle sa Contre-Soirée − Apéro Numérique au Bêta à Angoulême le mardi 22 octobre à 18h00 ! Entrée libre.

        Cette fois, en plus de l’habituel moment d’échange et d’entraide autour du numérique libre, l’équipe vous fera découvrir le logiciel @paheko pour la comptabilité des associations et micro-entreprises.

        L’intervention sera suivie par une activité de la Cyclofficine, association de réparation de vélos d’Angoulême, sur la réappropriation technologique.

        [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 23 octobre 2024 de 12h30 à 17h00.

        Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

        Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

        Planning des réservations consultableici.

        [FR Le Blanc] Atelier “Libre” – Le mercredi 23 octobre 2024 de 14h00 à 17h00.

        Informations
        Conseils
        Diagnostics
        Installations
        Configuration
        Utilisation

        Linux
        Logiciels Libres
        Périphériques

        [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 23 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

        Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

        C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

        [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap – Le mercredi 23 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

        Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

        Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier !

        Thème du jour: La représentation des aménagements cyclables.

        Participation aux ateliers

        Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

        Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

        [FR Cysoing] Mercredis Linux – Le mercredi 23 octobre 2024 de 19h30 à 23h30.

        L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

        Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

        N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

        Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

        Cette permanence a lieu à l’EPN (Espace Public Numérique), 311 rue Salvador Allende à Cysoing.

        [FR Bordeaux] Rencontre autour de l’Espéranto – Le jeudi 24 octobre 2024 de 18h00 à 19h30.

        Nous organisons une présentation de l’Espéranto, la langue internationale très facile à apprendre, fraternelle, neutre et libre au Café Le Petit Grain, Place Dormoy à Bordeaux (c’est un café associatif avec des tarifs abordables dans le quartier de la gare Saint-Jean à côté de Barbey).

        Ce sera l’occasion de découvrir autour d’un verre ce qu’est l’Espéranto, pourquoi a-t-il été créé, comment, qui l’utilise…

        Cette vidéo vous permettra d’en savoir plus et nous répondrons à toutes vos questions: https://peertube.dc.pini.fr/w/akMZAKM9zJWG5mXLBtuQN4

        Vous trouverez également plus d’informations sur: https://esperanto-gironde.fr/lesperanto/, il y a l’abonnement à la lettre d’informations mensuelle qui est proposée en fin de chaque page afin de rester informé des activités espérantistes du coin.

        Ce sera aussi l’occasion de pratiquer pour les espérantistes.

        La soirée est ouverte à tous et toutes, espérantistes ou non.

        [FR Lyon] Recherche des bonnes pratiques de packaging – Le jeudi 24 octobre 2024 de 19h00 à 21h00.

        Dans mon environnement, on développe beaucoup de prototypes. Le packaging de projets n’est pas forcément bien connu des membres.

        L’histoire du packaging en Python est longue et mouvementée et Python est un langage qui a plus de 30 ans et doit gérer un “existant” très important.

        La communauté a défini un mode de fonctionnement déclaratif qui a permis l’apparition de nouveaux outils de packaging.

        Aujourd’hui, il y a un grand nombre d’outils et cette présentation correspond à mon parcours pour déterminer les étapes et le / les outils que je souhaite proposer sur les projets « pur Python » auxquels je contribue.

        Après cette présentation par Françoise, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !

        [CA-QC] Rencontre du CA de FACiL – Le jeudi 24 octobre 2024 de 19h00 à 21h00.

        Le conseil d’administration (CA) de FACiL se réunit pour traiter des affaires courantes de l’association.

        Par souci de transparence, les réunions du CA sont ouvertes aux membres.

        Pourquoi vouloir assister aux réunions?

        Vous pouvez assister aux réunions, par exemple, si vous souhaitez mieux connaître le fonctionnement de notre association, et/ou rencontrer les administrateurs et administratrices et/ou peut-être faire valoir votre point de vue en personne. Si vous désirez assister à la réunion, merci de nous avertir en écrivant à la personne ressource, dont l’adresse courriel est indiquée plus bas.

        Voici le lien vers la page d’ordre du jour:

        Lien de l’ordre du jour: https://wiki.facil.qc.ca/view/Ordre_du_jour_de_la_r%C3%A9union_du_24_octobre_2024

        Merci!

        François Pelletier

        Secrétaire de FACiL

        [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le vendredi 25 octobre 2024 de 13h30 à 17h30.

        Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

        Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

        Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

        Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenue ; pas besoin de prendre rendez-vous !

        N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

        [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 25 octobre 2024 de 20h00 à 23h59.

        L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

        Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

        ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

        Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

        Digression possible, voire probable.

        Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

        Exemples:

        • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
        • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
        • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
        • Kubernetes est-ce pour moi ?
        • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
        • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
        • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
        • Vous développez du code libre ? oui
        • etc, etc.

        Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
        De la bonne humeur et un brin de Liberté.
        Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

        Besoin d’une installation Linux?

        Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

        C’est install party à la demande!

        [FR Fourmies] Donnez une seconde vie à vos ordinateurs – Le samedi 26 octobre 2024 de 09h15 à 09h15.

        L’association CLX Club LinuX Nord-Pas de Calais, organise chaque 3ᵉ samedi de chaque mois une install party.

        Votre ordinateur est lent ou fatigué?

        Il fonctionne moins bien et vous aimeriez retrouver un fonctionnement adapté?

        Vous pouvez lui donner un nouveau coup de santé!

        Emmenez-le (prenez soin de sauvegarder vos documents précieux avant de sortir), nous faisons le reste avec vous!

        Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

        C’est le moment convivial ou chacun peut installer Linux, passer progressivement ses logiciels privateurs vers du libre ou tout simplement se faire aider à l’entretien de son ordinateur.

        C’est aussi l’endroit où l’on est pas obligé d’avoir un PC à réparer pour venir discuter!

        [FR Beauvais] Utiliser et enrichir la carte collaborative OpenStreetMap – Le samedi 26 octobre 2024 de 09h30 à 12h00.

        En présentiel ou en visio

        Tout le monde peut utiliser OpenStreetMap. On découvrira son utilisation, sur PC et sur smartphone. On verra aussi comment elle fonctionne et comment on peut apporter des modifications et des informations nouvelles.

        Ne pas hésiter à faire ses premiers pas en utilisant les tutoriels du site Openstreetmap-fr: https://www.openstreetmap.fr/se-former-a-openstreetmap/

        [FR Bégard] Permanence infothema (Groupe 1) – Le samedi 26 octobre 2024 de 10h00 à 12h00.

        Module formation pour les débutants en 4 séances

        Séance 1: Découverte de l’écosystème GNU/Linux

        Séance 2: Téléchargement de la distribution Linux Debian-Facile + installation avec 4 méthodes

        • Système unique Linux
        • Dualboot (Windows / Linux)
        • Clé USB / Disque SSD / Disque NVME
        • Virtualisation

        Séance 3: installation des logiciels via la logithèque et le module Synaptic

        Séance 4: Configuration imprimante + pare-feu + sauvegarde données

        [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 26 octobre 2024 de 10h30 à 18h30.

        Présentation de l’E2L

        Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

        Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

        Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

        • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
        • comment en prendre possession en fonction des licences,
        • comment les installer en fonction de ses besoins,
        • comment les tester et les utiliser,
        • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
        • comment écrire ses propres logiciels libres.

        En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

        Comment fonctionne l’école?

        Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

        Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

        Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

        Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

        Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

        Programme détaillé sur le site http://e2li.org

        [FR Montpellier] Prépa de l’ÉRABLE – Week-end de travail et de convivialité – Du samedi 26 octobre 2024 à 11h00 au lundi 28 octobre 2024 à 17h00.

        Rejoignez-nous pour le week-end de Prépa. de l’Érable à l’Automne 2024 à Montpelliererable.info/samare-derable
        Un week-end de planification et de convivialité préparant l’Événement de l’Érable Grand Public de juillet 2025.

        🚨 Changement important: Le week-end de préparation « Samare d’Érable », initialement prévu du 6 au 8 juillet, est reporté à l’automne 2024 en raison des élections législatives.

        Ce report permet à tous les acteurs de l’Érable de participer activement aux élections. Nous annoncerons les nouvelles dates dès qu’elles seront fixées. Désolé pour le désagrément et merci pour votre compréhension.

        Pour toutes questions: erable.info. Restez informés en vous abonnant à notre newsletter. Nous avons hâte de vous retrouver cet automne ! 🍁

        Ce rassemblement sera l’occasion de collaborer et d’échanger des idées dans une ambiance chaleureuse.

        Bien que certaines sessions seront accessibles à distance, nous vous encourageons à participer sur place pour une interaction optimale et pour profiter de moments conviviaux entre passionnés de culture libre. Des solutions d’hébergement sont organisées pour vous accueillir.

        Ce moment débutera du samedi à 11h00 et se poursuivra jusqu’au lundi à 17h00. (date en attente de finalisation)

        La samare, fruit de l’érable, symbolise la dispersion des idées qui prendront racine lors de l’événement de 2025.

        Ce week-end offrira des sessions accessibles à distance, mais pour une interaction optimale (et pour partager un verre entre passionnés de culture libre), nous vous recommandons de nous rejoindre sur place à Montpellier. Un espace adapté nous accueillera, et des solutions d’hébergement militant sont en cours d’organisation.

        Pour plus d’informations sur le week-end de prépa à l’automne 2024: https://erable.info/samare-derable/

        Plus d’infos sur L’Érable 2025 à Montpellier:

        L’ÉRABLE (Événement pour la Rencontre des Arts, le Brassage du Libre et de l’Éducatif) offre un cycle de conférences, débats et ateliers, tous accessibles sous Licence Libre et gratuitement pour favoriser un partage ouvert de la connaissance.

        Découvrez comment l’intersection de la technologie, de l’art et de l’éducation peut enrichir notre compréhension des Valeurs du libre, de la démocratie et des Biens communs.

        • Samedi 5 et dimanche 6 juillet 2025: Journées découvertes – Ouvertes à tous. Venez découvrir, apprendre et vous inspirer à travers une variété d’activités et de présentations.
        • Lundi 8 et mardi 9 juillet: Journées immersives – Toujours ouvertes à tous, ces journées approfondissent les sujets. Idéales pour ceux qui cherchent une immersion plus poussée.

        Les quatre piliers d’Érable

        • Innovation Numérique et Logiciel Libre: Le potentiel des solutions ouvertes pour tous.
        • Démocratie Numérique et Participation: Encourager la participation active dans les décisions collectives.
        • Culture, Éducation et Numérique: Utiliser la technologie pour enrichir l’éducation et la culture.
        • Durabilité et Éthique Numérique: Promouvoir des pratiques numériques responsables et durables.

        L’ensemble de ces thèmes définit l’essence de l’Érable et soulignent notre mission: promouvoir le partage, l’éducation et le bien commun lors de l’événement.

        Pour explorer le potentiel complet de ces thèmes et obtenir des définitions plus complètes, visitez notre page des Thèmes.

        L’événement est gratuit, mais l’inscription est nécessaire pour se conformer aux normes d’accueil du public.

        [CH Genève] Café Linux – Le samedi 26 octobre 2024 de 13h00 à 14h00.

        Café Linux est né comme une alternative pour découvrir, explorer et évoluer avec GNU/Linux.

        On considère le système d’exploitation GNU / Linux comme la troisième alternative dans le marché et comme un concurrent direct aux deux systèmes d’exploitation Windows et MacOS.

        Bref, venez découvrir sa convivialité, ses avantages et ses performances dans votre ordinateur personnel pour les études, la maison et le travail.

        [FR Marseille] Install Party GNU/Linux – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 19h00.

        L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

        Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

        Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

        Au programme:

        DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

        INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

        Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuitspour une utilisation quotidienne pour une utilisation quotidienne pour une utilisation quotidienne.

        Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

        Une participation de 2 euros est demandée.

        L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

        Plan d’accès

        [FR Saint Cyr l’École] Permanences logiciels libres – pc et smartphones – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 17h00.

        Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

        A cette permanence, tu pourras bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour t’aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
        Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc, mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul.e. Pas de souci, l’équipe de root66 est là pour t’accompagner, à ton propre rythme!

        Un des objectifs est de t’aider à reprendre le contrôle de tes données et d’apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.

        N’hésite pas à passer! L’équipe de root66 sera ravie de t’accueillir! 🤓

        Et si tu n’as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.

        Programme (non exhaustif):

        • Dépannage, assistance sur PC, smartphones utilisant du logiciel libre
        • Découverte et apprentissage pour utiliser un système libre comme Linux
        • Installations et configurations complémentaires d’applications
        • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels opensource
        • Discussions conviviales entre utilisateurs autour des logiciels libres

        Entrée libre et gratuite 😎

        Sur place, l'adhésion à l’association est possible mais non obligatoire.

        Si vous venez en voiture (voire à pied):
        Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

        [FR Brasparts] Install-party et distribution d’ordis reconditionnés Linux. – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 18h00.

        Ordis libres de l’Arrée

        • Install-party Linux
        • Mise à disposition gratuite1 d’ordis configurés Debian 12 Facile

        1) sur adhésion préalable à l’asso, ouvrant un service de suivi: 10 €

        [FR Ramonville Saint-Agne] Atelier Paheko – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 18h00.

        Samedi 26 octobre à partir de 14h

        Faire connaissance avec le logiciel PAHEKO

        Atelier GRATUIT ouvert à TOUTES et à TOUS ! pas besoin d’être adhérent !

        En première partie présentation du logiciel PAHEKO, gestionnaire d’association simple, complète et efficace !

        En deuxième partie, séance de questions-réponses (apportez vos questions !)

        Pour le côté pratique

        Lieu au choix:

        • Maison des Associations, 14 Chemin Pouciquot, 31520 RAMONVILLE SAINT-AGNE
        • Possibilité de suivre l’atelier à distance via le lien atelier-paheko

        Inscription : l’inscription n’est pas obligatoire.

        Contact : https://www.le-pic.org/contact

        N’hésitez pas à en parler autour de vous, c’est gratuit, nous accueillons tout le monde

        Vous trouverez tous les ateliers que nous proposons, et plus d’infos encore sur notre site https://www.le-pic.org/ateliers

        [FR Juvisy-sur-Orge] Permanence GNU/Linux – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h30 à 17h00.

        Permanence GNU/LINUX, installation et maintenance par LINESS en partenariat avec le CIJ (Club informatique de Juvisy-sur-Orge).

        Il s’agit d’une assistance pour vous aider à installer et utiliser LINUX, mais ce n’est pas un cours à proprement parler.

        Aucune inscription préalable n’est nécessaire, aucune assiduité n’est requise.

        Quand vous avez un problème vous passez nous voir.

        Éventuellement stationner parc Danaux (à côté du pont sur la Seine) qui est gratuit le samedi après-midi (3mn à pied après pour aller au CIJ).

        C’est tout à côté de la gare.

        [FR Nantes] Permanence Linux-Nantes – Le samedi 26 octobre 2024 de 15h00 à 18h00.

        Linux-Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence.

        Nous vous proposons: de vous aider dans le choix des logiciels libres, de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable, de vous informer sur l’utilisation de votre version de Linux et de voir avec vous les problèmes rencontrés.

        Pour plus d’informations sur l’association voir notre site.

        [FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 26 octobre 2024 de 16h00 à 18h00.

        Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

        Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

        Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

        Recommandations:

        • Sauvegardez vos données avant de venir.
        • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
        • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

        Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

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        Le Lama déchaîné ou la nouvelle campagne de soutien financier de l'April

        2015 est la date de la dernière campagne d’adhésion de l’April. Neuf ans sans recrutement, il était temps de s’y remettre. Mais la formule change en cette année 2024 !

        Mais commençons par le début :

        L'April, c’est l’association qui promeut et défend le logiciel libre et les libertés informatiques. Au fur et à mesure des années, sa tâche s’est accrue, le nombre de dossiers à traiter, toujours plus urgents les uns que les autres, augmentant sans cesse. Et pourtant, depuis 2015, aucune campagne d’adhésions n’a été proposée…

        L’April en difficulté financière

        Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d’année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

        Le Lama déchaîné

        Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune de ces années sans sollicitation !

        Ce défi a été fièrement et, nous espérons, dignement relevé par notre équipe devenue, pour un temps, une rédaction de journalistes. Soyez à l’affût, car à partir d’aujourd’hui et durant neuf semaines, chaque mercredi, paraîtra un exemplaire de ce magazine automnal, Le Lama déchaîné. Diverses rubriques vous présenteront les différentes actions de l’association durant toutes ces années ! Mais pas que, puisque nous avons invité également des plumes extérieures à l’April afin de parler du Libre et que nous vous confions quelques anecdotes rigolotes. Sans oublier les mots croisés et le concours de dessins générés !
        Le Lama déchaîné

        À vous de décider, numéro après numéro, si notre initiative est suffisamment convaincante pour susciter de votre part une adhésion ou, à minima, si elle vous encourage à faire de temps en temps un don ponctuel pour nous soutenir. Nous avons fait le choix de l’indépendance vis-à-vis des institutions en n’ayant recours à aucune subvention et le rescrit d’intérêt fiscal nous a été refusé deux fois.

        Sans vos apports financiers, l’April ne pourrait pas agir aussi librement !

        Découvrez le numéro 0 du Lama déchaîné

        Numéro 0 car, en informatique, tout commence à 0.

        Lisez-le, dévorez-le d’un seul coup, dégustez-le lentement un ou deux articles par jour, parcourez-le rubrique après rubrique, n’hésitez pas à participer à l’un des numéros suivants en proposant un dessin et, surtout, parlez-en autour de vous et relayez le plus possible !

        Nous comptons sur chacun et chacune d’entre vous. Merci d’avance !

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        Sortie de LyX 2.4

        15 octobre 2024 à 05:34

        Revenons sur les nouveautés de LyX 2.4 à l’occasion de la sortie de la 2.4.2, qui apporte son lot de correctifs.

        LyX est un éditeur de documents WYSIWYM (what you see is what you mean) prévu pour l’environnement TeX et disponible sous licence GPL. Contrairement à Word ou LibreOffice, par exemple, l’utilisateur ne voit pas directement à l’écran le même résultat que s’il imprimait le document (WYSIWYG). Ce mécanisme est voulu, car TeX impose de « compiler » les documents avant de les visualiser : LyX permet donc de visualiser la sémantique du document avant d’en générer un PDF.

        La version 2.4 est sortie le 1er juin 2024 et apporte un grand lot de nouveautés, après six ans de développement. Cette version est constituée de 8700 commits par 40 personnes et a permis de fermer 800 problèmes connus.

        Logo Lyx

        Fenêtre principale de LyX

        Parmi les changements principaux, LyX utilise désormais UTF-8 en interne pour la représentation des documents, une évolution qui suit de près LaTeX, qui a fait le même mouvement en 2018 (bien après les moteurs modernes comme XeTeX ou LuaTeX).

        Au niveau de l’interface graphique, les thèmes sombres fonctionnent bien mieux qu’avant, notamment au niveau de l’éditeur de formules. Pour Windows, le thème Fusion de Qt est nécessaire pour obtenir une interface sombre.

        Au niveau des exports vers d’autres formats que des dérivés de TeX, LyX 2.4 génère désormais du XHTML 5 (c’est-à-dire du HTML5 mais lisible comme du XML). La sortie DocBook a été entièrement réécrite, de telle sorte qu’elle s’utilise désormais sur la majorité des types de documents LyX (à l’exception notable des présentations Beamer). Précédemment, seuls des documents suivant un modèle spécifique à DocBook pouvaient être exportés en DocBook, mais pas en LaTeX : maintenant, un même document pourra être exporté en DocBook et LaTeX. Cette sortie DocBook a aussi été l’occasion d’implémenter une sortie en ePub 3 (utilisant DocBook et les outils standard de DocBook pour convertir un document en ePub 3).

        Le développement de LyX se poursuit activement, avec la branche 2.5 en préparation parallèlement aux mises à jour de la branche 2.4. Les améliorations et corrections en cours sont détaillées dans le système de suivi du projet, accessible au public.

        Il est remarquable de noter que LyX, lancé initialement en 1995, approche bientôt de ses 30 ans d'existence. Cette longévité témoigne de la qualité et de l'utilité durable de ce logiciel. Il n'a jamais cessé d'évoluer pour répondre aux exigences de ses utilisateurs, en particulier dans le domaine de l'édition scientifique et académique.

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        Médiation numérique — « Libre à vous ! » du 8 octobre 2024 — Podcasts et références

        14 octobre 2024 à 08:40

        221e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

        • sujet principal : Médiation numérique et libertés informatiques, avec Julie Brillet formatrice et médiatrice numérique pour L’Établi numérique et Loïc Gervais, chargé de projet inclusion numérique. Département de la Haute Savoie
        • La première chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur les cookies. Benjamin Bellamy est fondateur et dirigeant de la société Ad Aures, papa de Castopod et animateur de Rien De Grave Patron
        • la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak
        • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

        Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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