Systemd v256
Systemd est une suite logicielle primordiale du monde GNU/Linux. Elle peut être présente du début à la fin de l'allumage du système, permettant de gérer de manière fine la vie des autres services.
Systemd est sorti en 2010, en a énervé certains notamment en raison de l'approche audacieuse et intégrée, et a séduit une grande majorité de systèmes GNU/Linux à partir de 2015. Aujourd'hui il est possible de voir Systemd dans la plupart des grandes distributions, gérant les arcanes du système en s'appuyant sur les mécanismes noyau de cgroup, dbus et namespace notamment.
La version 256 succède à la v255 sortie en décembre 2023, où vous trouverez encore d'énormes évolutions et encore plus d'intégration afin de proposer un écosystème cohérent, le plus automatique possible, compatible avec chacun des autres systèmes, et cherchant à offrir de la sécurité par défaut associé à une granularité de configuration et d'isolation.
Il peut être intéressant de remarquer qu'au moins, à ma connaissance, deux développeurs fortement actifs, sont des salariés de Microsoft, travaillant autant sur systemd qu'à la normalisation d'un certain standard Linux par le truchement du groupe UAPI. Ce sont Lennart Poettering et Luca Boccassi, mais peut être en connaissez vous d'autres ?
Je vous invite également à vous pencher sur casync et mkosi (maintenu par Daan De Meyer, de chez Meta), deux nouvelles marottes de ces développeurs fous mais qui semblent avoir réussi le pari, qu'en pensez-vous ?
NdM : La dépêche qui suit est une traduction en français des nouveautés de la version 256.
- lien nᵒ 1 : System and Service Manager
- lien nᵒ 2 : Github systemd
- lien nᵒ 3 : liste d'échanges des dev systemd
- lien nᵒ 4 : Blog perso de Lennart sur systemd v256
- lien nᵒ 5 : Conférence autour de l'écosystème systemd le 25-26 sept 2024
- lien nᵒ 6 : The Linux Userspace API (UAPI) Group, offre de décliner en normes les approches autour de systemd
- lien nᵒ 7 : mkosi - une alternative intégrée à debootstrap ou supermin, utilisant les outils systemd
- lien nᵒ 8 : casync - un rsync optimisé pour les VM et autres gros machins (encore un truc de Lennart...)
- lien nᵒ 9 : Systemd v256 - La page des notes de version
- lien nᵒ 10 : Systemd v255 - La page des notes de version
Sommaire
-
Une nouvelle version de systemd v256 est sortie
- Modifications depuis la version précédente v255
-
Modifications générales et nouvelles fonctionnalités v256
- Sur la gestion des services
- Journalisation et autres gestions d'erreurs
- À propos de la gestion des périphériques
systemd-hostnamed
offre divers manières de modifier le nom et la description du système- La gestion du réseau avec systemd
- À propos de
systemd-nspawn
, l'alternative sécurisée et fine dechroot
- À propos du multi résolveur
systemd-resolved
, qui peut remplacerdnsmasq
,Avahi
&libnss-mdns
- Une intégration fine de SSH
systemd-boot
etsystemd-stub
et outils associés, une alternative minimale & ukify àgrub
systemd-run/run0
, une alternative sécurisée àsudo
- Outillages en ligne de commande
systemd-vmspawn
, permet de générer un système d'exploitation dans une machine virtuellesystemd-repart
, pour retailler un disque à la volée- Bibliothèques autours du monde systemd
systemd-cryptsetup
systemd-cryptenroll
, où l'aide au chiffrement de disquesystemd-homed
systemd-logind
,systemd-userdbd
systemd-creds
, mécanisme de gestion des authentifications, pour arrêter de balancer du mot de passe en clair partout- De quoi mettre en veille et mettre en veille prolongée
- Espaces de noms utilisateurs non privilégiés et gestion des montages de disques
- Divers changements
- Documentations
- Contributeurs
Une nouvelle version de systemd v256 est sortie
Modifications depuis la version précédente v255
Annonces de futures suppressions de fonctionnalités et de modifications incompatibles
La prise en charge du vidage automatique des caches de la base de données des utilisateurs/groupes
nscd
sera abandonnée dans une prochaine version.La prise en charge du groupe de contrôle cgroupv1 (hiérarchies « héritées » et « hybrides ») est désormais considérée comme obsolète, et systemd refusera par défaut de démarrer sous celui-ci. Pour réactiver de force la prise en charge de cgroup v1, SYSTEMD_CGROUP_ENABLE_LEGACY_FORCE=1 doit être défini sur la ligne de commande du noyau. L'option Meson 'default-hierarchy=' est également obsolète, c'est-à-dire que seul le groupe cgroup v2 (hiérarchie
unifiée
) peut être sélectionné comme valeur par défaut au moment de la compilation.La prise en charge des scripts de service System V est à présent obsolète et sera supprimé dans une prochaine version. Veuillez vous assurer de mettre à jour votre logiciel maintenant pour inclure un fichier d'unité systemd natif au lieu d'un héritage de scripts System V, afin conserver la compatibilité avec les futures versions de systemd.
La prise en charge de la variable EFI
SystemdOptions
est à présent obsolète.bootctl systemd-efi-options
émettra un avertissement lorsqu'il sera utilisé. Il semble que cette fonctionnalité soit peu utilisée et qu'il soit préférable d'utiliser des approches alternatives comme les informations d'identification et les contextes. Le plan est d'abandonner complètement le support ultérieurement, mais cela pourrait être réexaminé en fonction des commentaires des utilisateurs.Le commutateur
--expand-environment=
desystemd-run
, qui est actuellement désactivé par défaut lorsqu'il est combiné avec --scope, sera modifié dans une prochaine version pour être activé par défaut.Auparavant,
systemd-networkd
ne supprimait explicitement aucun ID de VLAN de pont attribué sur le maître de pont et les ports. Depuis la version 256, si un fichier.network
pour une interface possède au moins un paramètre valide dans la section[BridgeVLAN]
, alors tous les ID de VLAN attribués sur l'interface qui ne sont pas configurés dans le fichier.network
sont supprimés.Le paramètre
IPForward=
dans le fichier.network
est obsolète et remplacé par les paramètresIPv4Forwarding=
etIPv6Forwarding=
. Ces nouveaux paramètres sont pris en charge à la fois dans le fichier.network
et dansnetworkd.conf
. S'ils sont spécifiés dans un fichier .network, ils contrôlent les paramètres correspondants par lien. S'ils sont spécifiés dansnetworkd.conf
, ils contrôlent les paramètres globaux correspondants. Notez qu'auparavantIPv6SendRA=
etIPMasquerade=
impliquaientIPForward=
, mais maintenant ils impliquent les nouveaux paramètres par lien. L'un des moyens les plus simples de migrer les configurations, qui fonctionnait comme un routeur avec la version précédente, consiste à activer à la foisIPv4Forwarding=
etIPv6Forwarding=
dans networkd.conf. Voir systemd.network(5) et networkd.conf(5) pour plus de détails.systemd-gpt-auto-generator
arrêtera de générer des unités pour les partitions ESP ou XBOOTLDR s'il trouve des entrées de montage pour ou en dessous des hiérarchies/boot/
ou/efi/
dans/etc/fstab
. Cela permet d'éviter que le générateur n'interfère avec les systèmes dans lesquels l'ESP est explicitement configuré pour être monté sur un chemin, par exemple/boot/efi/
(ce type de configuration est obsolète, mais reste courant).Le comportement de
systemd-sleep
etsystemd-homed
a été mis à jour pour geler les sessions utilisateur lors de l'entrée dans les différents modes de veille ou lors du verrouillage d'une zone d'accueil gérée par homed. Ceci est connu pour causer des problèmes avec les pilotes propriétaires NVIDIA. Les conditionneurs des pilotes propriétaires NVIDIA peuvent souhaiter ajouter des fichiers de configuration déroulants qui définissentSYSTEMD_SLEEP_FREEZE_USER_SESSION=false
poursystemd-suspend.service
et les services associés, etSYSTEMD_HOME_LOCK_FREEZE_SESSION=false
poursystemd-homed.service
.systemd-tmpfiles
etsystemd-sysusers
, lorsqu'ils reçoivent un chemin de fichier de configuration relatif (avec au moins un séparateur de répertoire/
), ouvriront le fichier directement, au lieu de rechercher le chemin partiel donné dans les emplacements standard. L'ancien mode n'était pas utile car la configurationtmpfiles.d/
etsysusers.d/
a une structure plate sans sous-répertoires sous les emplacements standard et ce changement facilite le travail avec des fichiers locaux avec ces outils.systemd-tmpfiles
applique désormais correctement la configuration imbriquée aux strophes (stanzas) « R » et « D ». Par exemple, avec la combinaison de « R /foo » et « x /foo/bar », /foo/bar sera désormais exclu de la suppression.systemd.crash_reboot
et les paramètres associés sont obsolètes au profit desystemd.crash_action=
.
Modifications générales et nouvelles fonctionnalités v256
-
Divers programmes tenteront désormais de charger le fichier de configuration principal à partir d'emplacements situés sous
/usr/lib/
,/usr/local/lib/
et/run/
, et pas seulement sous/etc/
. Par exemple,systemd-logind
recherchera/etc/systemd/logind.conf
,/run/systemd/logind.conf
,/usr/local/lib/systemd/logind.conf
et/usr/lib/systemd/logind.conf
et utilise le premier fichier trouvé. Cela signifie que la logique de recherche pour le fichier de configuration principal et pour les drop-ins est désormais la même.- De même, l'installation du noyau recherchera les fichiers de configuration dans
/usr/lib/kernel/
et dans les autres emplacements de recherche, et prend désormais également en charge les drop-ins. - systemd-udevd prend désormais en charge les drop-ins pour
udev.conf
.
- De même, l'installation du noyau recherchera les fichiers de configuration dans
-
Un nouveau binaire
systemd-vpick
a été ajouté. Il implémente le nouveau protocolevpick
, dans lequel un répertoire*.v/
peut contenir plusieurs fichiers dont les versions (suivant la spécification du format de version UAPI) sont intégrées dans le nom du fichier. Les fichiers sont classés par version et la plus récente est sélectionnée.-
systemd-nspawn --image=/--directory=
,systemd-dissect
,systemd-portabled
et les paramètresRootDirectory=
,RootImage=
,ExtensionImages=
etExtensionDirectories=
pour les unités prennent désormais en charge le protocolevpick
et permettent d'utiliser la dernière version sélectionnée automatiquement si un répertoire*.v/
est spécifié comme source.
-
Les informations d'identification du service chiffrées peuvent désormais être rendues accessibles aux utilisateurs non privilégiés.
systemd-creds
a obtenu de nouvelles options--user/
--uid=
pour chiffrer/déchiffrer les informations d'identification d'un utilisateur spécifique.Le nouvel outil de ligne de commande
importctl
pour télécharger, importer et exporter des images disque viasystemd-importd
est ajouté avec les verbes suivants :pull-tar
,pull-raw
,import-tar
,import-raw
,import-fs
,export-tar
,export-raw
,list-transfers
etcancel-transfer
. Cette fonctionnalité était auparavant disponible dansmachinectl
, où elle était utilisée exclusivement pour les images machine. Le nouveauimportctl
généralise cela pour les images de service sysext, confext et portables.Les sources systemd peuvent désormais être compilées proprement avec toutes les dépréciations d'OpenSSL 3.0 supprimées, y compris la logique du moteur OpenSSL désactivée.
Sur la gestion des services
-
Un nouveau paramètre de gestionnaire système
ProtectSystem=
a été ajouté. C'est analogue au réglage de l'unité, mais s'applique à l'ensemble du système. Il est activé par défaut dans le fichier initrd.- Notez que cela signifie que le code exécuté dans initrd ne peut pas être naïvement attendu à ce qu'il puisse écrire dans /usr/ pendant le démarrage. Cela affecte dracut <= 101, lequel écrit un crochet ("hooks") dans /lib/dracut/hooks/. src.
Un nouveau paramètre d'unité
WantsMountsFor=
a été ajouté. Il est analogue àRequiresMountsFor=
, mais crée une dépendanceWants=
au lieu deRequires=
. Cette nouvelle logique est désormais utilisée à divers endroits où des montages ont été ajoutés en tant que dépendances pour d'autres paramètres (WorkingDirectory=-…, PrivateTmp=yes, lignes cryptsetup avecnofail
).Le nouveau paramètre d'unité
MemoryZSwapWriteback=
peut être utilisé pour contrôler le nouveau bouton de groupe de contrôlememory.zswap.writeback
ajouté dans le noyau 6.8.-
Le gestionnaire a acquis une méthode
D-Bus org.freedesktop.systemd1.StartAuxiliaryScope()
pour déléguer certains processus d'un service vers une nouvelle portée.- Cette nouvelle étendue restera en cours d'exécution, même lorsque l'unité de service d'origine est redémarrée ou arrêtée. Cela permet à une unité de service de diviser certains processus de travail qui doivent continuer à s'exécuter. Les propriétés du groupe de contrôle de la nouvelle étendue sont copiées à partir de l'unité d'origine, de sorte que diverses limites sont conservées.
-
Les unités exposent désormais les propriétés
EffectiveMemoryMax=
,EffectiveMemoryHigh=
etEffectiveTasksMax=
,- qui signalent la limite la plus stricte dont systemd a connaissance pour l'unité donnée.
-
Un nouveau spécificateur de fichier d'unité
%D
- correspondra à
$XDG_DATA_HOME
pour les services utilisateur - ou correspondra à
/usr/share/
pour les services système
- correspondra à
AllowedCPUs=
prend désormais en charge l'extension du spécificateur.Le paramètre
What=
dans les unités.mount
et.swap
accepte désormais les identifiants de style fstab, par exempleUUID=…
ouLABEL=…
.RestrictNetworkInterfaces=
prend désormais en charge les noms d'interface réseau alternatifs.PAMName=
implique désormaisSetLoginEnvironment=yes
.-
systemd.firstboot=no
peut être utilisé sur la ligne de commande du noyau pour désactiver les requêtes interactives,- mais autoriser d'autres configurations de premier démarrage en fonction des informations d'identification.
Le nom d'hôte du système peut être configuré via les informations d'identification système
systemd.hostname
.-
Le binaire systemd ne chargera plus en chaîne le binaire
telinit
de sysvinit lorsqu'il est appelé sous le nominit/telinit
sur un système qui n'est pas démarré avec systemd.- Cela a déjà été pris en charge pour garantir qu'une distribution sur laquelle les deux systèmes d'initialisation sont installés peut raisonnablement passer de l'un à l'autre via un simple redémarrage. Les distributions ont apparemment perdu tout intérêt pour cela, et la fonctionnalité n'a pas été prise en charge sur la distribution principale à laquelle elle était encore destinée depuis longtemps, et a donc été supprimée maintenant.
-
Un nouveau concept appelé
capsules
a été introduit.- Les
capsules
enveloppent des gestionnaires de services supplémentaires par utilisateur, dont les utilisateurs sont transitoires et ne sont définis que tant que le gestionnaire de services est en cours d'exécution. - (Ceci est implémenté via
DynamicUser=1
), permettant à un gestionnaire d'utilisateurs d'être utilisé pour gérer un groupe de processus sans avoir besoin de créer un compte utilisateur réel. - Ces gestionnaires de services fonctionnent avec les répertoires personnels de
/var/lib/capsules/<capsule-name>
- et peuvent contenir des services réguliers et d'autres unités.
- Une capsule est démarrée via un simple
systemctl start capsule@<name>.service
. - Consultez la page de manuel
capsule@.service(5)
pour plus de détails. - Divers outils systemd (y compris, et surtout,
systemctl
etsystemd-run
) ont été mis à jour pour interagir avec les capsules via le nouveau commutateur--capsule=
/-C
.
- Les
-
Les unités
.socket
ont obtenu un nouveau paramètrePassFileDescriptorsToExec=
, prenant une valeur booléenne.- S'ils sont définis sur true, les descripteurs de fichiers que l'unité de socket encapsule sont transmis à
ExecStartPost=
,ExecStopPre=
,ExecStopPost=
en utilisant l'interface$LISTEN_FDS
habituelle. - Cela peut être utilisé pour effectuer des initialisations supplémentaires sur les sockets une fois qu'elles sont allouées. (Par exemple, pour y installer un programme eBPF supplémentaire).
- S'ils sont définis sur true, les descripteurs de fichiers que l'unité de socket encapsule sont transmis à
-
Le paramètre
.socket
MaxConnectionsPerSource=
(qui imposait jusqu'à présent une limite aux connexions simultanées par IP dans les unités de socket Accept=yes),- a désormais également un effet sur les sockets
AF_UNIX
- il limitera le nombre de connexions simultanées à partir du même UID source (tel que déterminé via SO_PEERCRED).
- Ceci est utile pour implémenter les services IPC dans un simple mode Accept=yes.
- a désormais également un effet sur les sockets
-
Le gestionnaire de services maintiendra désormais un compteur des cycles de redémarrage logiciel effectués par le système.
- Il peut être interrogé via les API D-Bus.
-
La logique d'exécution de systemd prend désormais en charge la nouvelle API
pidfd_spawn()
introduite par la glibc 2.39,- qui nous permet d'invoquer un sous-processus dans un groupe de contrôle cible et de récupérer un pidfd en une seule opération.
-
systemd/PID 1 enverra désormais un message
sd_notify()
supplémentaire à son VMM ou gestionnaire de conteneur superviseur signalant le nom d'hôte sélectionné (X_SYSTEMD_HOSTNAME=
) et l'ID de la machine (X_SYSTEMD_MACHINE_ID=
) au démarrage.- De plus, le gestionnaire de services enverra des messages
sd_notify()
supplémentaires (X_SYSTEMD_UNIT_ACTIVE=
) chaque fois qu'une unité cible est atteinte. - Cela peut être utilisé par les VMM/gestionnaires de conteneurs pour planifier précisément l’accès au système.
- Par exemple, dès qu'un système signale que
ssh-access.target
est atteint, un gestionnaire VMM/conteneur sait qu'il peut désormais se connecter au système via SSH. - Enfin, un nouveau message
sd_notify()
(X_SYSTEMD_SIGNALS_LEVEL=2
) est envoyé au moment où le PID 1 a terminé avec succès l'installation de ses différents gestionnaires de signaux de processus UNIX (c'est-à-dire le moment où SIGRTMIN+4 envoyé au PID 1 commencera à avoir pour effet d'arrêter proprement le système). -
X_SYSTEMD_SHUTDOWN=
est envoyé peu de temps avant l'arrêt du système et contient une chaîne identifiant le type d'arrêt, c'est-à-direpoweroff
,halt
,reboot
. -
X_SYSTEMD_REBOOT_PARAMETER=
est envoyé en même temps et porte la chaîne passée àsystemctl --reboot-argument=
s'il y en avait une.
- De plus, le gestionnaire de services enverra des messages
-
Les nouvelles propriétés D-Bus
ExecMainHandoffTimestamp
etExecMainHandoffTimestampMonotonic
sont désormais publiées par unités de services.- Cet horodatage est considéré comme la toute dernière opération avant de transférer le contrôle aux binaires invoqués. Ces informations sont disponibles pour d'autres types d'unités qui exécutent des processus (c'est-à-dire les unités de montage, d'échange, de socket), mais actuellement uniquement via
systemd-analyze dump
.
- Cet horodatage est considéré comme la toute dernière opération avant de transférer le contrôle aux binaires invoqués. Ces informations sont disponibles pour d'autres types d'unités qui exécutent des processus (c'est-à-dire les unités de montage, d'échange, de socket), mais actuellement uniquement via
Un horodatage supplémentaire est désormais pris par le gestionnaire de service lorsqu'une opération d'arrêt du système est lancée. Il peut être interrogé via D-Bus pendant la phase d'arrêt. Il est transmis lors des redémarrages logiciels à l'invocation suivante du gestionnaire de services, qui l'utilisera pour enregistrer le temps de « grisage » global de l'opération de redémarrage logiciel, c'est-à-dire l'heure à laquelle l'arrêt a commencé jusqu'à ce que le système soit à nouveau complètement opérationnel.
-
systemctl status
affichera désormais l'ID d'invocation dans sa sortie habituelle, c'est-à-dire l'ID de 128 bits attribué de manière unique au cycle d'exécution actuel de l'unité.- L'ID est pris en charge depuis longtemps, mais il est désormais affiché de manière plus visible, car il s'agit d'un identifiant très utile pour un appel spécifique d'un service.
-
systemd génère désormais une nouvelle chaîne
taint
unmerged-bin
pour les systèmes qui ont/usr/bin/
et/usr/sbin/
séparés.- De nos jours, il est généralement recommandé de faire de ce dernier un lien symbolique vers le premier.
-
Une nouvelle option de ligne de commande kernel
systemd.crash_action=
a été ajoutée qui configure ce qu'il faut faire après le crash du gestionnaire système (PID 1).- Cela peut également être configuré via
CrashAction=
dans systemd.conf.
- Cela peut également être configuré via
systemctl kill
prend désormais en charge--wait
qui fera attendre la commande jusqu'à ce que les services signalés se terminent.
Journalisation et autres gestions d'erreurs
-
systemd-journald
peut désormais transférer les entrées de journal vers un socket (AF_INET
,AF_INET6
,AF_UNIX
ouAF_VSOCK
).- Le socket peut être spécifié dans
journald.conf
via une nouvelle optionForwardAddress=
ou via les informations d'identificationjournald.forward_address
. - Les enregistrements de journaux sont envoyés au format d'exportation du journal.
- Un paramètre associé
MaxLevelSocket=
a été ajouté pour contrôler les niveaux de journalisation maximum pour les messages envoyés à ce socket.
- Le socket peut être spécifié dans
systemd-journald lit désormais également les informations d'identification de
journal.storage
lorsque cherche où stocker les fichiers journaux.-
systemd-vmspawn
a obtenu une nouvelle option--forward-journal=
pour transmettre les entrées de journal de la machine virtuelle à l'hôte.- Cela se fait via un socket
AF_VSOCK
, c'est-à-dire qu'il ne nécessite pas de mise en réseau dans l'invité.
- Cela se fait via un socket
journalctl
a obtenu l'option-i
comme raccourci pour--file=
.journalctl
a gagné une nouvelle option-T
/--exclude-identifier=
pour filtrer certains identifiants syslog.journalctl
a gagné une nouvelle option--list-namespaces
.systemd-journal-remote
accepte désormais également les socketsAF_VSOCK
etAF_UNIX
: il peut donc être utilisé pour recevoir les entrées transmises parsystemd-journald
.systemd-journal-gatewayd
permet de restreindre la plage horaire des entrées récupérées avec un nouveau paramètre d'URLrealtime=[<since>]:[<until>]
.systemd-cat
a gagné une nouvelle option--namespace=
pour spécifier l'espace de noms du journal cible auquel la sortie doit être connectée.systemd-bsod
a gagné une nouvelle option--tty=
pour spécifier le TTY de sortie
À propos de la gestion des périphériques
-
/dev/
contient désormais des liens symboliques qui combinent des informationsby-path
&by-{label,uuid}
:/dev/disk/by-path/<chemin>/by-<label|uuid|…>/<label|uuid|…>
- Cela permet de distinguer les partitions avec un contenu identique sur plusieurs périphériques de stockage.
- Ceci est utile, par exemple, lors de la copie du contenu brut du disque entre périphériques.
-
systemd-udevd
crée désormais des liens symboliques/dev/media/by-path/
persistants pour les contrôleurs multimédias.- Par exemple, le pilote
uvcvideo
peut créer/dev/media0
qui sera lié en tant que/dev/media/by-path/pci-0000:04:00.3-usb-0:1:1.0-media-controller
.
- Par exemple, le pilote
Une nouvelle unité
systemd-udev-load-credentials.service
a été ajoutée pour récupérer les drop-insudev.conf
et les règles udev à partir des informations d'identification.-
Une liste d'autorisation/liste de refus peut être spécifiée pour filtrer les attributs sysfs utilisés lors de la création des noms d'interface réseau.
- Ces listes sont stockées sous forme d'entrées hwdb
-
ID_NET_NAME_ALLOW_<sysfsattr>=0|1
- et
ID_NET_NAME_ALLOW=0|1
- L'objectif est d'éviter des modifications inattendues des noms d'interface lorsque le noyau est mis à jour et que de nouveaux attributs sysfs deviennent visibles.
-
- Ces listes sont stockées sous forme d'entrées hwdb
-
Une nouvelle unité
tpm2.target
a été ajoutée pour fournir un point de synchronisation pour les unités qui s'attendent à ce que le matériel TPM soit disponible.- Un nouveau générateur
systemd-tpm2-generator
a été ajouté qui insérera cette cible chaque fois qu'il détectera que le micrologiciel a initialisé un TPM, mais que Linux n'a pas encore chargé de pilote pour celui-ci.
- Un nouveau générateur
systemd-backlight
prend désormais correctement en charge les périphériques numérotés créés par le noyau pour éviter les collisions dans le sous-système LED.L'opération de mise à jour
systemd-hwdb
peut être désactivée avec une nouvelle variable d'environnementSYSTEMD_HWDB_UPDATE_BYPASS=1
.
systemd-hostnamed
offre divers manières de modifier le nom et la description du système
-
systemd-hostnamed
expose désormais l'ID de la machine et l'ID de démarrage via D-Bus.- Il expose également les hôtes
AF_VSOCK CID
, si disponible.
- Il expose également les hôtes
systemd-hostnamed
fournit désormais une interface Varlink de base.systemd-hostnamed
exporte les données complètes dansos-release(5)
etmachine-info(5)
via D-Bus et Varlink.hostnamectl
affiche désormais l'UUID du produit du système et le numéro de série du matériel s'il est connu.
La gestion du réseau avec systemd
systemd-networkd
fournit désormais une interface Varlink de base.La prise en charge du proxy ARP de
systemd-networkd
a gagné une nouvelle option pour configurer une variante de VLAN privé du proxy ARP pris en charge par le noyau sous le nomIPv4ProxyARPPrivateVLAN=
.-
systemd-networkd
exporte désormais les propriétésNamespaceId
etNamespaceNSID
via D-Bus et Varlink.- qui exposent l'inode et le NSID de l'espace de noms réseau géré par l'instance networkd)
systemd-networkd
prend désormais en charge les paramètresIPv6RetransmissionTimeSec=
etUseRetransmissionTime=
dans les fichiers.network
pour configurer le temps de retransmission pour les messages de sollicitation de voisin IPv6.networkctl
a acquis de nouveaux verbes « mask » et « unmask » pour masquer les fichiers de configuration réseau tels que les fichiers.network
.networkctl edit --runtime
permet de modifier la configuration volatile sous/run/systemd/network/
.La mise en œuvre derrière le paramètre réseau
TTLPropagate=
a été supprimée, et ce paramètre est désormais ignoré.systemd-network-generator
récupérera désormais la configuration situé dans.netdev/
.link/
.network/networkd.conf
à partir des informations d'identification du système.systemd-networkd
récupérera désormais les secrets dewireguard
depuis les informations d'identification (credentials).L'API Varlink de
systemd-networkd
prend désormais en charge l'énumération des homologues LLDP.Les fichiers .link prennent désormais en charge les nouveaux champs
Property=
,ImportProperty=
,UnsetProperty=
pour définir les propriétés udev sur un lien.Les différents fichiers
.link
fournis par systemd pour les interfaces censées être gérées uniquement parsystemd-networkd
portent désormais une propriété udev ID_NET_MANAGED_BY=io.systemd.Network garantissant que les autres solutions de gestion de réseau honorant cette propriété udev n'entrent pas en conflit avec networkd, en essayant de gérer ces interfaces.-
Les fichiers
.link
prennent désormais en charge un nouveau paramètreReceiverPacketSteeringCPUMask=
- pour configurer les processeurs vers lesquels diriger les paquets entrants.
-
La section
[Réseau]
des fichiers.network
a gagné un nouveau paramètreUseDomains=
,- qui est un bouton générique unique pour contrôler les paramètres du même nom dans
[DHCPv4]
,[DHCPv6]
et[IPv6AcceptRA]
.
- qui est un bouton générique unique pour contrôler les paramètres du même nom dans
-
Le fichier
99-default.link
que nous livrons par défaut- (qui définit la politique pour tous les périphériques réseau auxquels aucun autre fichier .link ne s'applique)
- répertorie désormais
mac
parmiAlternativeNamesPolicy=
. - Cela signifie que les interfaces réseau recevront désormais par défaut un nom de périphérique alternatif supplémentaire basé sur l'adresse MAC. (c'est-à-dire enx…)
À propos de systemd-nspawn
, l'alternative sécurisée et fine de chroot
systemd-nspawn
fournit désormais un répertoire/run/systemd/nspawn/unix-export/
dans lequel la charge utile du conteneur peut exposer les socketsAF_UNIX
pour leur permettre d'y accéder de l'extérieur.systemd-nspawn
teintera l'arrière-plan du terminal des conteneurs d'une couleur bleuâtre. Cela peut être un contrôleur avec le nouveau commutateur--background=
.systemd-nspawn
a obtenu la prise en charge de l'optionowneridmap
pour les montages--bind=
afin de mapper le propriétaire du répertoire cible depuis l'intérieur du conteneur vers le propriétaire du répertoire lié au système de fichiers hôte.systemd-nspawn
prend désormais en charge le déplacement des périphériques réseau Wi-Fi dans un conteneur, tout comme les autres interfaces réseau.
À propos du multi résolveur systemd-resolved
, qui peut remplacer dnsmasq
, Avahi
& libnss-mdns
systemd-resolved
lit désormais les codes d'erreur RFC 8914 EDE fournis par les services DNS en amont.systemd-resolved
et solvectl prennent désormais en charge les enregistrements RFC 9460 SVCB et HTTPS, ainsi que les enregistrements RFC 2915 NAPTR.solvectl
a acquis une nouvelle option --relax-single-label= pour permettre d'interroger des noms d'hôtes en une seule partie via DNS unicast pour chaque requête.L'interface Varlink IPC de
systemd-resolved
prend désormais en charge la résolution des services DNS-SD ainsi qu'une API pour résoudre les RR DNS bruts.Les fichiers de description de service .dnssd DNS_SD de
systemd-resolved
prennent désormais en charge lessous-types
DNS-SD via le nouveau paramètre SubType=.La configuration de
systemd-resolved
peut désormais être rechargée sans redémarrer le service, c'est-à-dire quesystemctl reload systemd-resolved
est désormais pris en charge.
Une intégration fine de SSH
Un drop-in de configuration sshd pour permettre aux clés ssh acquises via
userdbctl
(par exemple exposées par des comptes de typesystemd-homed
) d'être utilisées pour l'autorisation des connexions SSH entrantes.-
Un petit nouveau générateur d'unités
systemd-ssh-generator
a été ajouté. Il vérifie si le binairesshd
est installé. Si tel est le cas, il le lie via l'activation de socket par connexion à différentes sockets en fonction du contexte d'exécution :- Si le système est exécuté sur une VM prenant en charge
AF_VSOCK
, il lie automatiquement sshd auAF_VSOCK
port 22 . - Si le système est invoqué en tant que conteneur OS complet et que le gestionnaire de conteneur pré-monte un répertoire
/run/host/unix-export/
, il liera sshd à un socketAF_UNIX
/run/host/unix-export/ssh
. L'idée est que la liaison du gestionnaire de conteneur monte également le répertoire à un endroit approprié sur l'hôte, de sorte que le socketAF_UNIX
puisse être utilisé pour se connecter facilement de l'hôte au conteneur.
- Si le système est exécuté sur une VM prenant en charge
sshd est également lié à un socket AF_UNIX
/run/ssh-unix-local/socket
, qui consiste à utiliserssh/sftp
à la manière desudo
pour accéder aux ressources d'autres utilisateurs locaux.Via l'option de ligne de commande du noyau
systemd.ssh_listen=
et les informations d'identification systèmessh.listen
,sshd
peut être lié à des options supplémentaires explicitement configurées, notamment les portsAF_INET
/AF_INET6
.En particulier, les deux premiers mécanismes devraient faciliter grandement la gestion des machines virtuelles locales et des conteneurs de système d'exploitation complets, car les connexions SSH fonctionneront basiquement à partir de l'hôte – même si aucun réseau n'est disponible.
-
systemd-ssh-generator
génère optionnellement un fichier de service d'activation de socket par connexion en encapsulantsshd
. Ceci n'est fait que si la distribution n'en fournit pas elle-même sous le nom desshd@.service
. L'unité générée ne fonctionne correctement que si le répertoire de séparation des privilèges SSHprivsep
existe. Malheureusement, les distributions varient & placent ce répertoire de manière très variable. Voici une liste incomplète :-
/usr/share/empty.sshd/
(nouveau sous Fedora) -
/var/empty/
/var/empty/sshd/
-
/run/sshd/
(debian/ubuntu ?)
-
Si le répertoire SSH privsep
est placé sous /var/
ou /run/
, il faut veiller à ce que le répertoire soit créé automatiquement au démarrage si nécessaire, car ces répertoires peuvent être ou sont toujours vides. Cela peut être fait via un drop-in tmpfiles.d/
. Vous pouvez utiliser l'option meson sshdprivsepdir
fournie par systemd pour configurer le répertoire, au cas où vous souhaiteriez que systemd crée automatiquement le répertoire selon vos besoins, si votre distribution ne le couvre pas de manière native.
Recommandations aux distributions, afin que les choses fonctionnent correctement :
• Veuillez fournir un fichier de service SSH par connexion sous le nom sshd@.service
.
• Veuillez déplacer le répertoire SSH privsep
dans /usr/
* afin qu'il soit véritablement immuable sur les systèmes d'exploitation basés sur des images
* qu'il soit strictement sous le contrôle du gestionnaire de paquets
* et qu'il ne nécessite jamais de recréation si le système démarre avec un répertoire /run/
ou /var
vide.
• Dans le prolongement de ceci : veuillez envisager de suivre l'exemple de Fedora ici et d'utiliser /usr/share/empty.sshd/
pour minimiser les différences inutiles entre les distributions.
• Si votre distribution insiste pour placer le répertoire dans /var/
ou /run/
alors veuillez au moins fournir un drop-in tmpfiles.d/
pour le recréer automatiquement au démarrage, afin que le binaire sshd
fonctionne correctement, quel que soit le contexte dans lequel il se trouve appelé.
- Un petit outil
systemd-ssh-proxy
a été ajouté, censé faire office de pendant desystemd-ssh-generator
. C'est un petit plug-in pour le client SSH (viaProxyCommand
/ProxyUseFdpass
) pour lui permettre de se connecter aux socketsAF_VSOCK
ouAF_UNIX
. Exemple :ssh vsock/4711
se connecte à une VM locale avec le cid 4711, oussh unix/run/ssh-unix-local/socket
pour se connecter à l'hôte local via le socketAF_UNIX
/run/ssh-unix-local/socket
.
systemd-boot
et systemd-stub
et outils associés, une alternative minimale & ukify à grub
La prise en charge des mesures PCR TPM 1.2 a été supprimée de
systemd-stub
. Le TPM 1.2 est obsolète et – en raison de la faiblesse (selon les normes actuelles) des algorithmes cryptographiques qu'il ne prend en charge – n'offre pas réellement les avantages en matière de sécurité qu'il est censé offrir. Étant donné que le reste de la base de code de systemd n'a jamais pris en charge TPM 1.2, la prise en charge a également été supprimée desystemd-stub.
systemd-stub
mesurera désormais sa charge utile via les nouvelles APIEFI Confidential Computing
(CC), en plus des mesures préexistantes duTPM
.Les confextes (cf
[systemd-sysext](https://www.freedesktop.org/software/systemd/man/latest/systemd-sysext.html)
) sont également chargés parsystemd-stub
depuis l'ESP.kernel-install
a obtenu le support de--root=
pour le verbelist
.bootctl
fournit désormais une interface Varlink de base et peut être exécuté en tant que service(démon) via une unité modèle.systemd-measure
a obtenu de nouvelles options--certificate=
,--private-key=
et--private-key-source=
pour permettre l'utilisation desmoteurs
oufournisseurs
d'OpenSSL comme mécanisme de signature à utiliser lors de la création de valeurs de mesure signées PCR TPM2ukify
a obtenu la prise en charge de la signature des signatures PCR via les moteurs et fournisseurs OpenSSL.ukify
prend désormais en charge les noyauxzboot
.systemd-boot
prend désormais en charge la transmission de commutateurs de ligne de commande de noyau supplémentaires aux noyaux invoqués via une chaîne SMBIOS Type #11io.systemd.boot.kernel-cmdline-extra
. Ceci est similaire à la prise en charge préexistante de cela danssystemd-stub
, mais s'applique également aux entrées de spécification du chargeur de démarrage de type n°1.La prise en charge automatique de l'inscription SecureBoot par
systemd-boot
prend également en charge l'inscriptiondbx
(auparavant, seule l'inscriptiondb/KEK/PK
était prise en charge). Il prend également désormais en charge le mode UEFI « Personnalisé ».La politique
pcrlock
est enregistrée dans un fichier d'informations d'identification non chiffrépcrlock.<entry-token>.cred
sous XBOOTLDR/ESP dans le répertoire/loader/credentials/
. Il sera récupéré au démarrage parsystemd-stub
et transmis à initrd, où il pourra être utilisé pour déverrouiller le système de fichiers racine.systemd-pcrlock
a obtenu une option--entry-token=
pour configurer le jeton d'entrée.systemd-pcrlock
fournit désormais une interface Varlink de base et peut être exécuté en tant que démon via une unité modèle.-
La politique d'accès au TPM nvindex de
systemd-pcrlock
a été modifiée- cela signifie que les politiques pcrlock précédentes stockées dans nvindexes sont invalidées.
- Ils doivent être supprimés (
systemd-pcrlock remove-policy
) et recréés (systemd-pcrlock make-policy
). - Pour le moment,
systemd-pcrlock
reste une fonctionnalité expérimentale, mais elle devrait devenir stable dans la prochaine version, c'est-à-dire la v257.
Le commutateur
--recovery-pin=
desystemd-pcrlock
prend désormais trois valeurs :hide
,show
,query
. Si « afficher » est sélectionné, le code PIN de récupération généré automatiquement est affiché à l'utilisateur. Si « requête » est sélectionné, le code PIN est demandé à l'utilisateur.sd-stub
prend désormais en charge la nouvelle section PE.ucode
dans les UKI, qui peut contenir des données de microcode CPU. Lorsque le contrôle est transféré au noyau Linux, ces données sont ajoutées au début de l'ensemble des initrds transmis.
systemd-run/run0
, une alternative sécurisée à sudo
-
systemd-run
est désormais un binaire multi-appels. Lorsqu'il est invoqué en tant querun0
, il fournit une interface similaire àsudo
, tous les arguments commençant au premier paramètre non-option étant traités comme la commande à invoquer en tant que root.- Contrairement à « sudo » et aux outils similaires, il n'utilise pas de binaires setuid ou d'autres méthodes d'élévation de privilèges
- mais exécute à la place la commande spécifiée comme une unité transitoire
- Elle est démarrée par le gestionnaire de services système, de sorte que les privilèges sont supprimés plutôt que gagnés.
- Cela met ainsi en œuvre un modèle de sécurité beaucoup plus robuste et sûr.
- Comme d'habitude, l'autorisation est gérée via Polkit.
-
systemd-run/run0
teintera désormais l'arrière-plan du terminal sur les terminaux pris en charge :- dans un ton rougeâtre lors de l'appel d'un service racine
- dans un ton jaunâtre sinon.
- Cela peut être contrôlé et désactivé via le nouveau commutateur
--background=
.
systemd-run
a gagné une nouvelle option--ignore-failure
pour supprimer les échecs de commandes.
Outillages en ligne de commande
-
systemctl edit --stdin
permet la création de fichiers d'unité et de drop-ins avec du contenu fourni via l'entrée standard.- Ceci est utile lors de la création d’une configuration par programme ; l'outil se charge de déterminer le nom du fichier, de créer les répertoires éventuels et de recharger ensuite le gestionnaire.
systemctl disable --now
etsystemctl mask --now
fonctionnent désormais correctement avec les modèles d'unités.systemd-analyze architectures
répertorie les architectures CPU connues.systemd-analyze --json=…
est pris en charge pour lesarchitectures
,capability
,exit-status
systemd-tmpfiles --purge
purgera (supprimera) tous les fichiers et répertoires créés via la configurationtmpfiles.d
.systemd-id128
a gagné de nouvelles options--no-pager
,--no-legend
et -j/--json=
.hostnamectl
a gagné-j
comme raccourci pour--json=pretty
ou--json=short
loginctl
prend désormais en charge-j/
--json=
.resolvectl
prend désormais en charge-j/
--json=
pour--type=
.systemd-tmpfiles
a gagné une nouvelle option--dry-run
pour simuler ce qui serait fait sans réellement agir.varlinkctl
a obtenu un nouveau commutateur--collect
pour collecter toutes les réponses d'un appel de méthode qui prend en charge plusieurs réponses et le transforme en un seul tableau JSON.systemd-dissect
a acquis une nouvelle option--make-archive
pour générer un fichier d'archive (tar.gz et similaire) à partir d'une image disque.
systemd-vmspawn
, permet de générer un système d'exploitation dans une machine virtuelle
-
systemd-vmspawn
a gagné- une nouvelle option
--firmware=
pour configurer ou lister les définitions de firmware pour Qemu - une nouvelle option
--tpm=
pour activer ou désactiver l'utilisation d'un TPM logiciel - une nouvelle option
--linux=
pour spécifier un noyau binaire pour le démarrage direct du noyau - une nouvelle option
--initrd=
pour spécifier un initrd pour le démarrage direct du noyau - une nouvelle option
-D
/--directory
pour utiliser un répertoire simple comme système de fichiers racine - une nouvelle option
--private-users
similaire à celle desystemd-nspawn
- de nouvelles options
--bind=
et--bind-ro=
pour lier une partie de la hiérarchie du système de fichiers de l'hôte à l'invité - une nouvelle option
--extra-drive=
pour attacher du stockage supplémentaire - et
-n
/--network-tap
/--network-user-mode
pour configurer le réseau.
- une nouvelle option
Un nouveau
systemd-vmspawn@.service
peut être utilisé pour lancersystemd-vmspawn
en tant que service.-
systemd-vmspawn
a obtenu les nouveaux commutateurs--console=
et--background=
qui contrôlent la manière d'interagir avec la VM.- Comme auparavant, une interface de terminal interactive est fournie par défaut, mais désormais avec un fond teinté d'une teinte verdâtre.
systemd-vmspawn
peut désormais enregistrer ses VM auprès desystemd-machined
, contrôlé via le commutateur--register=
.-
La commande start de
machinectl
(et associée) peut désormais appeler des images- soit en tant que conteneurs via
systemd-nspawn
(le commutateur est--runner=nspawn
, la valeur par défaut) - soit en tant que VM via
systemd-vmspawn
(le commutateur est--runner=vmspawn
, ou court-V
).
- soit en tant que conteneurs via
systemd-vmspawn
prend désormais en charge deux commutateurs--pass-ssh-key=
et--ssh-key-type=
pour configurer éventuellement des clés SSH transitoires à transmettre aux machines virtuelles invoquées afin de pouvoir y accéder en SSH une fois démarrées.-
systemd-vmspawn
activera désormais diverses options sur les VMs-
HyperV enlightenments
" - et le
VM Generation ID
-
Une nouvelle variable d'environnement
$SYSTEMD_VMSPAWN_QEMU_EXTRA
peut contenir des options de ligne de commande qemu supplémentaires à transmettre à qemu.-
systemd-machined
a acquis une nouvelle méthode D-BusGetMachineSSHInfo()
qui est utilisé parsystemd-vmspawn
pour récupérer les informations nécessaires pour se connecter au système.-
systemd-machined
a acquis une nouvelle interface Varlink qui est utilisée parsystemd-vmspawn
pour enregistrer les machines avec diverses informations & métadonnées supplémentaires.
-
systemd-repart
, pour retailler un disque à la volée
-
systemd-repart
a obtenu de nouvelles options--generate-fstab=
et--generate-crypttab=
- pour écrire les fichiers fstab et crypttab correspondant aux partitions générées.
-
systemd-repart
a obtenu une nouvelle option--private-key-source=
- pour permettre d'utiliser les
moteurs
oufournisseurs
d'OpenSSL comme mécanisme de signature à utiliser lors de la création de partitions de signature Verity.
- pour permettre d'utiliser les
-
systemd-repart
a obtenu un nouveau paramètreDefaultSubvolume=
dans les drop-insrepart.d/
- qui permettent de configurer le sous-volume btrfs par défaut pour les systèmes de fichiers btrfs nouvellement formatés.
Bibliothèques autours du monde systemd
-
libsystemd
a obtenu un nouvel appelsd_bus_creds_new_from_pidfd()
- pour obtenir un objet d'informations d'identification pour un pidfd
- et
sd_bus_creds_get_pidfd_dup()
pour récupérer le pidfd à partir d'un objet d'informations d'identification.
-
La logique d'identification de
sd-bus
acquerra désormais également les listes de groupes UNIX du homologue- et le pidfd du homologue si pris en charge et demandé.
La macro RPM
%_kernel_install_dir
a été ajoutée avec le chemin d'accès au répertoire des plugins d'installation du noyau.-
Les dépendances
liblz4
,libzstd
,liblzma
,libkmod
,libgcrypt
ont été modifiées- de dépendances de bibliothèque partagée habituelles en dépendances basées sur
dlopen()
. - Notez que cela signifie que ces bibliothèques pourraient ne pas être automatiquement récupéré lorsque les dépendances ELF sont résolues. En particulier le manque de libkmod peut causer des problèmes de démarrage. Cela affecte le dracut <= 101
- de dépendances de bibliothèque partagée habituelles en dépendances basées sur
Les binaires systemd ELF qui utilisent des bibliothèques via dlopen() sont maintenant construits avec une nouvelle section de note d'en-tête ELF, suite à une nouvelle spécification définie à
docs/ELF_DLOPEN_METADATA.md, qui fournit des informations sur lesquels lesonames
sont chargés et utilisés s'ils sont trouvés au moment de l'exécution. Cela permet aux outils et packagers pour découvrir par programme la liste des éléments facultatifs
dépendances utilisées par tous les binaires systemd ELF. Un analyseur avec packaging les outils d'intégration sont disponibles sur git-
L'API
sd-journal
a obtenu un nouvel appelsd_journal_stream_fd_with_namespace()
- qui ressemble à
sd_journal_stream_fd()
mais crée un flux de journaux ciblé sur un espace de noms de journal spécifique.
- qui ressemble à
-
L'API sd-id128 a obtenu un nouvel appel d'API
sd_id128_get_invocation_app_special()
- pour acquérir un ID spécifique à l'application dérivé de l'ID d'appel de service.
-
L'API sd-event a obtenu un nouvel appel d'API
sd_event_source_get_inotify_path()
- qui renvoie le chemin du système de fichiers pour lequel une source d'événement inotify a été créée.
systemd-cryptsetup
systemd-cryptenroll
, où l'aide au chiffrement de disque
-
L'argument du nœud de périphérique pour
systemd-cryptenroll
est désormais facultatif.- S'il est omis, il sera automatiquement déduit du périphérique de bloc de support de
/var/
- (qui est très probablement le même que le système de fichiers racine, ce qui signifie effectivement que si vous ne spécifiez rien, sinon l'outil enregistrera désormais par défaut une clé dans périphérique LUKS du système de fichiers racine).
- S'il est omis, il sera automatiquement déduit du périphérique de bloc de support de
systemd-cryptenroll
peut désormais s'inscrire directement avec une clé publiquePKCS11
(au lieu d'un certificat).-
systemd-cryptsetup
systemd-cryptenroll
peuvent désormais verrouiller un disque avec une clé EC fournie par PKCS#11- (auparavant, il ne prenait en charge que RSA).
-
systemd-cryptsetup
prend en charge l'option crypttablink-volume-key=
- pour lier la clé du volume au jeu de clés du noyau lorsque le volume est ouvert.
-
systemd-cryptenroll
n'activera plus la protection contre les attaques par dictionnaire (c'est-à-dire activer NO_DA) pour les inscriptions TPM qui n'impliquent pas de code PIN.-
DA
ne devrait pas être nécessaire dans ce cas (puisque l'entropie de la clé est suffisamment élevée pour rendre cela inutile), - mais un risque un verrouillage accidentel en cas de modifications inattendues du PCR.
-
-
systemd-cryptenroll
prend désormais en charge l'inscription d'un nouvel emplacement tout en déverrouillant l'ancien emplacement via TPM2- (auparavant, le déverrouillage ne fonctionnait que via un mot de passe ou FIDO2).
systemd-homed
systemd-logind
, systemd-userdbd
-
systemd-homed
prend désormais en charge le déverrouillage des répertoires personnels lors de la connexion via SSH.- Auparavant, les répertoires personnels devaient être déverrouillés avant toute tentative de connexion SSH.
-
Les enregistrements utilisateur au format JSON ont été étendus avec une zone de stockage publique distincte appelée « Répertoires binaires des enregistrements utilisateur » ("User Record Blob Directories").
- Ceci est destiné à stocker l'image d'arrière-plan de l'utilisateur, l'image de l'avatar et d'autres éléments similaires qui sont trop volumineux pour tenir dans l'enregistrement utilisateur lui-même.
-
systemd-homed
,userdbctl
ethomectl
prennent désormais en charge les répertoires binaires.
-
homectl
a gagné--avatar=
et--login-background=
- pour contrôler deux éléments spécifiques des répertoires binaires.
- Un nouveau champ
additionalLanguages
a été ajouté aux enregistrements utilisateur JSON (tel que pris en charge parsystemd-homed
etsystemd-userdbd
),- qui est étroitement lié au
preferredLanguage
préexistant, et permet de spécifier plusieurs langues supplémentaires pour le compte utilisateur. - Il est utilisé pour initialiser la variable d'environnement
$LANGUAGES
lorsqu'elle est utilisée.
- qui est étroitement lié au
-
Une nouvelle paire de champs
preferredSessionType
etpreferredSessionLauncher
a été ajoutée aux enregistrements utilisateur JSON,- qui peuvent être utilisées pour contrôler le type de session de bureau à activer de préférence lors des connexions de l'utilisateur.
-
homectl
a gagné un nouveau verbefirstboot
, et une nouvelle unitésystemd-homed-firstboot.service
- ce verbe est utilisé pour créer des utilisateurs dans un environnement de premier démarrage,
- soit à partir des informations d'identification du système
- soit en interrogeant de manière interactive.
- ce verbe est utilisé pour créer des utilisateurs dans un environnement de premier démarrage,
-
systemd-logind
prend désormais en charge une nouvelle classe de sessionbackground-light
qui n'envoie pas l'unitéuser@.service
.- Ceci est destiné aux sessions automatisées, type cron, sans nécessiré d'interactions utilisateurs
- Cela rend l'ouverture plus légère et rapide.
Le gestionnaire de services par utilisateur sera désormais suivi comme un type de session « gestionnaire » (manager) distinct parmi les sessions de connexion de chaque utilisateur.
-
homectl
prend désormais en charge un mode--offline
,- grâce auquel certaines propriétés du compte peuvent être modifiées sans déverrouiller le répertoire personnel.
-
systemd-logind
a acquis une nouvelle méthodeorg.freedesktop.login1.Manager.ListSessionsEx()
- qui fournit des métadonnées supplémentaires par rapport à
ListSessions()
. -
loginctl
l'utilise pour lister des champs supplémentaires dans les sessions de liste.
- qui fournit des métadonnées supplémentaires par rapport à
-
systemd-logind
a gagné une nouvelle méthodeorg.freedesktop.login1.Manager.Sleep()
- qui redirige automatiquement vers
SuspendThenHibernate()
,Suspend()
,HybridSleep()
ouHibernate()
,- selon ce qui est pris en charge et configuré,
- une nouvelle paramètre de configuration
SleepOperation=
, - ainsi qu'une méthode d'assistance associée
org.freedesktop.login1.Manager.CanSleep()
- et une propriété
org.freedesktop.login1.Manager.SleepOperation
. -
systemctl sleep
appelle la nouvelle méthode pour mettre automatiquement la machine en veille de la manière la plus appropriée.
- une nouvelle paramètre de configuration
- selon ce qui est pris en charge et configuré,
- qui redirige automatiquement vers
systemctl sleep
appelle une nouvelle méthode pour mettre automatiquement la
machine dans le mode sommeil de la manière la plus appropriée.
systemd-creds
, mécanisme de gestion des authentifications, pour arrêter de balancer du mot de passe en clair partout
systemd-creds
fournit désormais une API Varlink IPC pour chiffrer et déchiffrer les informations d'identification.-
La sélection de clé
tpm2-absent
desystemd-creds
a été renommée ennull
, puisque c'est ce qu'elle fait réellement :-
chiffrer
etsigner
avec une clé nulle fixe. -
--with-key=null
ne doit être utilisé que dans des cas très spécifiques, - car il n'offre aucune protection en matière d'intégrité ou de confidentialité.
- c'est-à-dire qu'il n'est sûr à utiliser comme solution de secours que dans des environnements dépourvus à la fois d'un TPM et d'un accès au système de fichiers racine pour utiliser la clé de chiffrement de l'hôte, ou lorsque l'intégrité est assurée d'une autre manière.
-
-
systemd-creds
a obtenu un nouveau commutateur--allow-null
.- S'il est spécifié, le verbe
decrypt
décodera les informations d'identification chiffrées qui utilisent la clénull
- Par défaut, cela est refusé, car l'utilisation de la clé
null
annule le cryptage authentifié normalement effectué.
- S'il est spécifié, le verbe
De quoi mettre en veille et mettre en veille prolongée
-
Le fichier de configuration
sleep.conf
a obtenu un nouveau paramètreMemorySleepMode=
- pour configurer le mode veille plus en détail.
-
Un nouveau petit service
systemd-hibernate-clear.service
a été ajouté- qui efface les informations d'hibernation de la variable EFI
HibernateLocation
,- au cas où le périphérique de reprise disparaîtrait.
- Normalement, cette variable est censée être nettoyée par le code qui lance l'image de reprise depuis l'hibernation.
- Mais lorsque le périphérique est manquant et que ce code ne s'exécute pas,
- ce service effectuera désormais le travail nécessaire, garantissant qu'aucune information d'image d'hibernation obsolète ne reste lors des démarrages suivants.
- qui efface les informations d'hibernation de la variable EFI
Espaces de noms utilisateurs non privilégiés et gestion des montages de disques
-
Un nouveau petit service
systemd-nsresourced.service
a été ajouté.- Il fournit une API Varlink IPC qui attribue une plage UID/GID de 64 Ko gratuite et allouée de manière transitoire à un espace de noms d'utilisateur non initialisé fourni par un client. Il peut être utilisé pour implémenter des gestionnaires de conteneurs sans privilèges et d'autres programmes nécessitant des plages d'ID utilisateur dynamiques. Il fournit également des interfaces pour déléguer ensuite des descripteurs de fichiers de montage, des groupes de contrôle et des interfaces réseau aux espaces de noms utilisateur configurés de cette manière.
-
Un nouveau petit service
systemd-mountfsd.service
a été ajouté.- Il fournit une API Varlink IPC pour monter des images DDI et renvoyer un ensemble de descripteurs de fichiers de montage pour celles-ci. Si un espace de noms utilisateur fd est fourni en entrée, alors les montages sont enregistrés avec l'espace de noms utilisateur. Pour garantir la confiance dans l'image, elle doit fournir des informations Verity (ou bien une authentification polkit interactive est requise).
L'outil
systemd-dissect
peut désormais accéder aux DDI sans aucun privilège en utilisantsystemd-nsresourced
/systemd-mountfsd.
-
Si le gestionnaire de services s'exécute sans privilèges (c'est-à-dire
systemd --user
),- il prend désormais en charge
RootImage=
pour accéder aux images DDI, également implémenté viasystemd-nsresourced
/systemd-mountfsd.
- il prend désormais en charge
-
systemd-nspawn
peut désormais fonctionner sans privilèges,- si un DDI approprié est fourni via
--image=
, encore une fois implémenté viasystemd-nsresourced
/systemd-mountfsd.
- si un DDI approprié est fourni via
Divers changements
-
timedatectl
etmachinectl
ont obtenu l'option-P
,- un alias pour
--value --property=…
.
- un alias pour
Divers outils permettant d'imprimer joliment les fichiers de configuration mettront désormais en évidence les directives de configuration.
-
varlinkctl
a obtenu le support du transportssh:
.- Cela nécessite OpenSSH 9.4 ou plus récent.
-
systemd-sysext
a obtenu la prise en charge de l'activation des extensions système de manière mutable,- où un répertoire supérieur inscriptible est stocké sous /
var/lib/extensions.mutable/
, - et une nouvelle option
--mutable=
pour configurer ce comportement. - Un mode « éphémère » n'est pas non plus pris en charge lorsque la couche mutable est configurée pour être un tmpfs qui est automatiquement libéré lorsque les extensions système sont rattachées.
- où un répertoire supérieur inscriptible est stocké sous /
Les coredumps sont désormais conservés pendant deux semaines par défaut (au lieu de trois jours comme auparavant).
-
Le paramètre
portablectl
--copy=
a obtenu un nouvel argumentmixte
,- qui entraînera la liaison des ressources appartenant au système d'exploitation
- (par exemple : les profils portables) mais aux ressources appartenant à l'image portable à copier (par exemple les fichiers unitaires et les images elles-mêmes).
-
systemd enregistrera désormais les types MIME de ses divers types de fichiers
- (par exemple, fichiers journaux, DDI, informations d'identification cryptées…) via l'infrastructure d'informations mime partagées XDG.
- (Les fichiers de ces types seront ainsi reconnus comme leur propre élément dans les gestionnaires de fichiers de bureau tels que les fichiers GNOME.)
systemd-dissect
affichera désormais la taille de secteur détectée d'un DDI donné dans sa sortie par défaut.systemd-portabled
génère désormais des messages de journal structurés reconnaissables chaque fois qu'un service portable est attaché ou détaché.-
La vérification de la signature
Verity
dans l'espace utilisateur (c'est-à-dire la vérification par rapport aux clés/etc/verity.d/
) lors de l'activation des DDI peut désormais être activée/désactivée- via une option de ligne de commande du noyau
systemd.allow_userspace_verity=
- et une variable d'environnement
SYSTEMD_ALLOW_USERSPACE_VERITY=
.
- via une option de ligne de commande du noyau
-
La gestion des quotas du système de fichiers ext4/xfs a été retravaillée,
- de sorte que quotacheck et quotaon soient désormais invoqués en tant que services basés sur un modèle par système de fichiers
- (par opposition à des singletons uniques à l'échelle du système), de style similaire à la logique fsck, growfs, pcrfs.
- Cela signifie que les systèmes de fichiers avec quota activé peuvent désormais être raisonnablement activés au moment de l'exécution du système, et pas seulement au démarrage.
systemd-analyze dot
affichera désormais également les dépendancesBindsTo=
.systemd-debug-generator
a acquis la possibilité d'ajouter des unités arbitraires en fonction de leur transmission via les informations d'identification du système.Une nouvelle option de ligne de commande du noyau
systemd.default_debug_tty=
peut être utilisée pour spécifier le TTY pour le shell de débogage, indépendamment de son activation ou de sa désactivation.portablectl
a obtenu un nouveau commutateur--clean
qui efface les données d'un service portable (cache, logs, state, runtime, fdstore) lors de son détachement.
Documentations
La documentation restante qui se trouvait sur https://freedesktop.org/wiki/Software/systemd/ a été déplacée vers https://systemd.io/.
Un nouveau laïus décrivant les interfaces virtuelles d'intégration de systemd a été ajouté :
La page de manuel
sd_notify()
contient des exemples de code C et Python qui montrent comment implémenter l'interface dans ces langages sans impliquer libsystemd.
Contributeurs
Contributions from: A S Alam, AKHIL KUMAR,
Abraham Samuel Adekunle, Adrian Vovk, Adrian Wannenmacher,
Alan Liang, Alberto Planas, Alexander Zavyalov, Anders Jonsson,
Andika Triwidada, Andres Beltran, Andrew Sayers,
Antonio Alvarez Feijoo, Arthur Zamarin, Artur Pak, AtariDreams,
Benjamin Franzke, Bernhard M. Wiedemann, Black-Hole1, Bryan Jacobs,
Burak Gerz, Carlos Garnacho, Chandra Pratap, Chris Simons,
Christian Wesselhoeft, Clayton Craft, Colin Geniet, Colin Walters,
Costa Tsaousis, Cristian Rodríguez, Daan De Meyer,
Damien Challet, Dan Streetman, David Tardon, David Venhoek,
Diego Viola, Dionna Amalie Glaze, Dmitry Konishchev,
Edson Juliano Drosdeck, Eisuke Kawashima, Eli Schwartz,
Emanuele Giuseppe Esposito, Eric Daigle, Evgeny Vereshchagin,
Felix Riemann, Fernando Fernandez Mancera, Florian Schmaus,
Franck Bui, Frantisek Sumsal, Friedrich Altheide,
Gabríel Arthúr Pétursson, Gaël Donval, Georges Basile Stavracas Neto,
Gerd Hoffmann, GNOME Foundation, Guido Leenders,
Guilhem Lettron, Göran Uddeborg, Hans de Goede, Harald Brinkmann,
Heinrich Schuchardt, Henry Li, Holger Assmann, Ivan Kruglov,
Ivan Shapovalov, Jakub Sitnicki, James Muir, Jan Engelhardt,
Jan Macku, Jeff King, JmbFountain, Joakim Nohlgård,
Jonathan Conder, Julius Alexandre, Jörg Behrmann, Keian, Kirk,
Kristian Klausen, Krzesimir Nowak, Lars Ellenberg,
Lennart Poettering, Luca Boccassi, Ludwig Nussel, Lukáš Nykrýn,
Luna Jernberg, Luxiter, Maanya Goenka, Mariano Giménez,
Markus Merklinger, Martin Ivicic, Martin Srebotnjak,
Martin Trigaux, Martin Wilck, Matt Layher, Matt Muggeridge,
Matteo Croce, Matthias Lisin, Max Gautier, Max Staudt, MaxHearnden,
Michael Biebl, Michal Koutný, Michal Sekletár, Mike Gilbert,
Mike Yuan, Mikko Ylinen, MkfsSion, MrSmör, Nandakumar Raghavan,
Nick Cao, Nick Rosbrook, Norbert Lange, Ole Peder Brandtzæg,
Ondrej Kozina, Oğuz Ersen, Pablo Méndez Hernández,
Pierre GRASSER, Piotr Drąg, QuonXF, Rafaël Kooi, Raito Bezarius,
Rasmus Villemoes, Reid Wahl, Renjaya Raga Zenta, Richard Maw,
Roland Hieber, Ronan Pigott, Rose, Ross Burton, Sam Leonard,
Samuel BF, Sarvajith Adyanthaya, Sergei Zhmylev, Sergey A, Shulhan,
SidhuRupinder, Simon Fowler, Sludge, Stuart Hayhurst, Susant Sahani,
Takashi Sakamoto, Temuri Doghonadze, Thilo Fromm, Thomas Blume,
TobiPeterG, Tobias Fleig, Tomáš Pecka, Topi Miettinen,
Tycho Andersen, Unique-Usman, Usman Akinyemi, Vasiliy Kovalev,
Vasiliy Stelmachenok, Vishal Chillara Srinivas, Vitaly Kuznetsov,
Vito Caputo, Vladimir Stoiakin, Werner Sembach, Will Springer,
Winterhuman, Xiaotian Wu, Yu Watanabe, Yuri Chornoivan,
Zbigniew Jędrzejewski-Szmek, Zmyeir, aslepykh, chenjiayi,
cpackham-atlnz, cunshunxia, djantti, hfavisado, hulkoba, ksaleem,
medusalix, mille-feuille, mkubiak, mooo, msizanoen, networkException,
nl6720, r-vdp, runiq, sam-leonard-ct, samuelvw01, sharad3001, sushmbha,
wangyuhang, zzywysm, İ. Ensar Gülşen, Łukasz Stelmach,
Štěpán Němec, 我超厉害, 김인수
— Edinburgh, 2024-06-11
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