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Financement participatif : Share alike, série sur la création artistique et les licences libres

Présentation

Share alike, c’est une série documentaire produite par Lent ciné de neuf épisodes d’une quinzaine de minutes. Chaque épisode est centré sur une thématique et suit un·e artiste ou un collectif. Dans la série, il y a des images de création, des récits de vie, des œuvres remixées, des discussions, de la couleur, des questionnements, des tâtonnements et de la musique, entre autres.

Logo Share alike

Aidez-nous à mettre de la couleur dans Share alike en participant au financement de sa diffusion et de la fin de sa post-production ! La campagne va durer jusqu’au 30 novembre prochain, et nous avons besoin de 5 000€.

Synopsis

Share alike va à la rencontre d’artistes qui optent pour l’usage des licences libres pour produire et distribuer leurs créations. Ces licences sont fondées sur le partage, la liberté, la collaboration et une relation directe entre les créateur·rices et le public. Avec Internet, la consommation de biens culturels est de plus en plus importante et la production n’a jamais été aussi foisonnante. Malgré ça, la vie des artistes reste précaire. Face à un monde où l’art et la culture semblent devenir des industries au fonctionnement standardisé, ces artistes développent des alternatives et y voient une respiration, alors même qu’iels doivent faire face à de nombreuses résistances.

Share alike déconstruit les modes de production artistiques dominants en donnant la parole à celles et ceux qui cherchent à transformer les conditions d’échange de leurs œuvres et imaginent des économies alternatives, basées sur le partage.

Les épisodes

La communauté du partage, avec Morjiane Benzitouni/ Mystique (DJ) et Angie Gaudion (chargé·e de relations publiques pour Framasoft)

Libérées, délivrées !, avec Koji, Claustinto (musiciennes) et les membres d’une comédie musicale et Alexandra Josse (coordinatrice de l’association Média Commun, directrice d’antenne de la webradio Onde Courte et formatrice)

La main invisible, avec Joseph Paris (réalisateur) et Julien Munschy, Morgane Vanhuin et Thierry Bertrand du Centre d’archives LGBTQI+ Paris IDF

La guerre c’est la paix, le partage c’est la privatisation, avec Rrrrrose Azerty (musicien·ne) et Nastasia Hadjadji (journaliste et chroniqueuse, autrice de No crypto)

L’art et la manière de faire des profits, avec Colette Angeli, Blandine Bernardin et Niccolò Moscatelli du collectif Polynôme et Benjamin Jean (juriste spécialisé en propriété intellectuelle et fondateur de Inno³)

Rien que pour vos yeux, avec Gee (auteur-dessinateur, créateur de jeux-vidéos et illustrateur) et Aurélien Catin (auteur, membre du collectif La Buse et de l’association Réseau Salariat)

Ni pilule bleue, ni pilule rouge, avec Camille Circlude, Enz@ Le Garrec, Eugénie Bidaut, Ludi Loiseau, Mariel·le Nils et Pierre Huyghebaert du collectif Bye bye Binary et Aymeric Mansoux (Professeur haute école spécialisée au Centre de recherche de l’Académie Willem de Kooning de l’Université des sciences appliquées de Rotterdam)

Ensemble, tout devient possible, avec David Revoy (illustrateur et auteur de bandes-dessinées) et Sarah Diep et Soizic Pineau du média Manifesto XXI

La lutte des places, avec Laure, Nive, Yannick, Zoé du Cinéma Voyageur et Amélie Lenoir et Gauvain Sansépée (médiathécaires)

Une série placée sous licences libres

Share alike, « partage dans les mêmes conditions », c’est le nom d’une clause qui permet d’assurer aux œuvres de rester libres pour toujours, en obligeant les créations dérivées à être distribuées sous licence libre. Elle est la garantie d’un bien commun, et permet de concrétiser une philosophie de liberté et de solidarité en lui donnant une existence. Nous suivons les pas des libristes en plaçant l’œuvre que nous créons sous licence libre, parce que nous pensons qu’elle doit être un objet de réflexion et de discussion librement accessible et réutilisable. Nous placerons Share alike sous licence Art Libre et Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0). Ainsi vous pourrez librement regarder et partager la série, seul·es ou en organisant des projections publiques.

Une projection proche de chez vous ?

Nous prévoyons de sortir la série en février ou mars 2025. Nous mettront en ligne un épisode par semaine, et en parallèle, nous souhaitons que s’organisent le plus de projections possibles. Nous serons disponibles pour accompagner des séances, tout comme des participant·es de la série.

Vous faites partie d’un collectif ou une association qui pourrait organiser une projection ? Vous connaissez des lieux qui projettent des films et qui pourraient être intéressés ? Vous avez un grand salon et plein d’ami·es intéressé·es ?

Contactez-nous, en précisant si possible où vous êtes et à quelle période vous aimeriez qu’ait lieu la projection.

Il est possible de montrer tous les épisodes ou seulement certains lors des projections. Selon les thématiques qui vous intéressent, nous pourrons vous aiguiller sur le choix des épisodes.

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Capitole du Libre 2024 - au programme du 16 et 17 novembre

Le Capitole du Libre est un week-end dédié au logiciel libre et à la culture libre en Occitanie. Cette année, la onzième édition se tiendra les samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024 à l’ENSEEIHT, dans le centre‐ville de Toulouse (INP-N7).

Capitole du Libre

En quelques mots

Le Capitole du Libre, c'est:

  • Près de 100 conférences
  • Une dizaine d'ateliers
  • Une trentaine de stands associatifs
  • Une communauté présente en nombre : plus de 1000 participants tous les ans
  • Tous les publics représentés, du curieux au développeur noyau, en passant par les geeks et les supporters de la culture libre

Présentation

Complètement gratuit, le Capitole du Libre regroupe un large ensemble d'activités:

  • des conférences, qui couvrent un large ensemble de sujets et permettront à tous les publics de découvrir ou d'approfondir des sujets techniques, leur maîtrise d'un logiciel, les actualités relatives au numérique, etc.
  • des ateliers, pour découvrir par la pratique des logiciels libres
  • une table ronde: cette année, elle portera sur le thème des modèles de gouvernance des projets libres

Un village associatif sera également présent pour vous permettre de rencontrer et discuter avec de nombreux acteurs du monde libre.

⚠️ L'accès est gratuit, mais une inscription est obligatoire.

Flyer de l'évènement

Keynotes

Deux moments sont proposés pour cette édition:

Ateliers

Venez découvrir le logiciel libre lors d’ateliers avec des experts pour vous assister.

Les ateliers au programme cette année traiteront de logiciels de dessin, de réalisation de jeu vidéo, de réalisation physique d'objets, de développement, de résolution de problèmes, d'éditeurs de textes, etc.

Village associatif

Retrouvez les associations qui œuvrent pour le logiciel libre : Framasoft, April, Toulibre, CHATONS…

Install party

Venez-vous faire aider pour installer Linux, pour corriger les problèmes que vous rencontrez avec votre installation ou pour toute question autour du logiciel libre.
Un atelier permanent est dédié tout le week-end.

Boutique

Repartez avec un T-shirt de l’événement, un sweatshirt d'un logiciel libre que vous appréciez, un mug, …
Les ventes permettent de financer le Capitole du Libre.

LAN party

Pour les jeunes (et moins jeunes) qui souhaiteraient s'amuser tout en restant dans le thème du logiciel libre, venez jouer à quelques jeux libres avec la LAN party.

Cocktail

Comme chaque année, un moment de convivialité ouvert à tous et toutes est prévu le samedi soir.

MiniDebConf

Logo de la MiniDebConf

Cette année, une conférence MiniDebConf aura lieu en parallèle du Capitole du Libre, accessible directement à partir du hall principal de l'école, et vous pourrez donc profiter des conférences des deux évènements à votre guise, rencontrer des développeurs Debian, etc.

Pour plus d'information sur la MiniDebConf…

Informations pratiques

Restauration

Des food trucks sont à votre disposition les midis, directement à l'intérieur de l'établissement.

Si vous préférez vous restaurer à l'extérieur, le quartier possède également de nombreux restaurants et boulangeries.

Entrée

Comme tous les ans, l’accès à l’événement est totalement gratuit !

⚠️ Attention, puisque l'établissement qui nous accueille est une école, une inscription en ligne est obligatoire et le personnel de sécurité demandera à inspecter vos sacs à l'entrée.

Les portes seront ouvertes:

  • le samedi 16 novembre 2024 de 9h30 à 22h
  • le dimanche 17 novembre 2024 de 10h à 16h30

Nous vous attendons nombreux !

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Le Lama déchaîné - Numéro 2

Le numéro 2 est sorti ce mercredi 30 octobre 2024, sur le thème de l'art libre.

Avec une magnifique illustration de Gee.

Illustration de Gee

Il y a aussi du KPTN dedans, de la musique et un lien vers une vidéo, une actu brûlante toujours en train de brûler, mais on vous en reparlera sûrement.

Et bien sûr des mots croisés faits avec amour et malice :)

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Fedora Linux 41 est dans la place

En ce mardi 29 octobre 2024, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d’apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 41.

Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vue comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Bureau GNOME

Sommaire

Expérience utilisateur

Passage à GNOME 47. Cette nouvelle version de l’environnement phare de Fedora propose de nombreuses améliorations. Tout d’abord, il est maintenant possible de personnaliser une couleur "accentuée" (accent color) qui influencera la couleur de nombreux éléments graphiques comme des boutons. Cela intègre donc un changement en place chez Ubuntu depuis quelques années. Pour ceux disposant de petits écrans, certains boutons et autres icônes sont agrandies pour rendre leur interaction plus aisée dans ce contexte.

L’interface a été en partie remaniée au niveau des boîtes de dialogue pour rendre leur interaction plus simple notamment avec des petits écrans avec des boutons plus gros et plus espacés entre eux. Et bien sûr ces boutons tiennent compte maintenant de la couleur accentuée explicitée précédemment. L’interface pour ouvrir ou sauvegarder un fichier repose maintenant sur le code du navigateur de fichiers nommé Fichiers plutôt que d’utiliser un code indépendant jusqu’ici. Cela simplifie la maintenance mais permet surtout de fournir l’ensemble des fonctionnalités du navigateur de fichiers pour cette tâche. Par exemple il est possible de renommer des fichiers depuis cette interface, de changer l’ordre d’affichage en vue icônes, prévisualiser les fichiers sans les ouvrir, etc. Par ailleurs, le navigateur de fichiers s’améliore aussi. Les périphériques réseaux sont maintenant classifiés permettant d’identifier les ressources où on est déjà connecté, qu’on a précédemment utilisé et les autres. L’ensemble des disques durs internes sont également affichés dans la barre latérale et groupés ensemble pour rendre cela plus accessible et facile d’utilisation. Il est possible également de supprimer les dossiers par défaut dans la barre latérale pour faire de la place si on le souhaite. Et quelques autres changements plus mineurs.

Dans la configuration de l’interface, il est possible via le menu Accessibilité de configurer le changement automatique de focus d’une fenêtre à une autre par le simple survol de la souris. Option désactivée par défaut. De même lors de l’ajout de nouvelles dispositions clavier, la prévisualisation de cette disposition peut être effectuée avant de la sélectionner pour s’assurer que c’est bien celle souhaitée. De manière générale, l’affichage des préférences est plus cohérente dans le choix des éléments graphiques pour les représenter à travers l’interface.

Les comptes en ligne progressent également, les informations IMAP ou SMTP sont préremplies en se basant sur l’adresse électronique. La synchronisation du calendrier, des courriels et des contacts a été ajoutée pour les comptes Microsoft 365 pendant que la configuration d’un nouveau compte WebDAV permet de découvrir les services accessibles depuis ce compte pour faciliter l’expérience utilisateur.

Le navigateur web maison n’est pas en reste et propose quelques améliorations dont le pré remplissage des formulaires en se basant sur les entrées précédentes ce qui est disponible dans de nombreux navigateur. L’option peut être désactivée dans les préférences si nécessaire. Les marques pages ont été aussi remaniés en étant affichés dans un volet latéral et en proposant une barre de recherche intégrée pour retrouver celui qu’on souhaite. Le navigateur peut afficher le nombre de trackers publicitaires qui ont été bloqués. Malheureusement la synchronisation des éléments via Firefox Sync n’est plus possible en ce moment à cause d’un changement dans la procédure d’authentification par Mozilla.

L’application calendrier a été également améliorée avec par exemple une icône de cadenas qui s’affiche pour les événements qui sont en lecture seule. La mise en page est plus cohérente notamment dans l’espacement entre les éléments visuels. L’importation ou l’édition d’événements gèrent mieux les calendriers cachés ou en lecture seule. L’application de cartographie a été aussi légèrement améliorée en utilisant les cartes vectorisées par défaut et en proposant les trajets en transport en commun en exploitant le service Transitous plutôt qu’une solution commerciale.

Pour les amateurs d’enregistrement de leur écran en vidéo, cette tâche peut être effectuée dans la mesure du possible avec de l’accélération matérielle ce qui diminue la consommation d’énergie et améliore les performances du système dans ce cadre. Dans la même veine, le rendu effectué par la bibliothèque graphique GTK se fait via Vulkan dorénavant ce qui améliore les performances en particulier pour les machines plus anciennes et avec moins d’effets visuels indésirables due à la lenteur de certaines opérations. Dans la même veine, il y a une amélioration des performances des applications vidéos, photos et du navigateur web maison par la réduction quand c’est possible du nombre de copies en mémoire des données d’une vidéo ou d’une image.

Pour ceux qui ont accès à leur session à distance, il est dorénavant possible de rendre cette session persistante. En cas de déconnexion il est possible de revenir plus tard et de retrouver la session dans l’état où elle était.

Pour les utilisateurs avancés, il y a des changements expérimentaux qui sont proposés. Si vous souhaitez utiliser la mise à échelle fractionnaire de l’interface pour les applications utilisant X11 via XWayland, vous pouvez l’activer via la commande suivante :

$ gsettings set org.gnome.mutter experimental-features '["scale-monitor-framebuffer", "xwayland-native-scaling"]'

Couleur d’accentuation dans GNOME

L’environnement de bureau léger LXQt passe à la version 2.0. Cette mise à jour importante est essentiellement technique avec un port complet vers la bibliothèque graphique Qt 6 au lieu de Qt 5 qui n’est bientôt plus maintenue. La prise en charge de Wayland est disponible à titre expérimental, cela devrait être stabilisé pour la version 2.1 à venir.

L’éditeur d’image GIMP utilise la branche de développement qui deviendra la version 3. Cette décision a été prise car GIMP devenait la raison principale pour maintenir le langage Python 2.7 dans la distribution qui n’est plus maintenue depuis quelques années. Alors que GIMP 3 devrait sortir sous peu, il a été décidé de prendre potentiellement un peu d’avance pour permettre de supprimer cette dépendance assez lourde et complexe de Fedora.

Outre cette décision, cette version de l’application propose entre autres une meilleure gestion des couleurs avec notamment la visualisation, l’import ou l’export d’images avec la colorimétrie CMJN. Les tablettes graphiques ont une expérience utilisateur améliorée avec notamment la possibilité de personnaliser l’action des boutons de ce matériel sous Wayland, et la prise en charge des écrans avec une définition HiDPI est aussi améliorée. L’édition non destructive est également possible pour séparer l’application des effets des calques de l’image pour permettre de revenir dessus plus tard. Si on le souhaite, un calque peut se redimensionner automatiquement lors de son édition lors d’un dessin par exemple. Et bien d’autres changements.

Le gestionnaire de listes de tâches Taskwarrior évolue à la version 3. Cette version a surtout changé la manière de stocker les données sauvegardées et n’est pas rétrocompatible avec l’ancienne méthode. Il est donc nécessaire d’exporter les tâches avec l’ancienne version par l’usage de la commande task export et de les importer avec la nouvelle version avec la commande task import rc.hooks=0. La tâche de sauvegarde est aussi confiée à un nouveau module TaskChampion écrit en Rust.

La mise à jour du cœur des systèmes atomiques de bureau peut se faire sans droits administrateurs, mais pas les mises à niveau de celui-ci à savoir par exemple passer d’une version Fedora Linux Silverblue 40 à Fedora Linux Silverblue 41. Cela était déjà le cas pour Fedora Silverblue avec l’usage de GNOME Logiciels mais a été de fait généralisé. L’objectif est de simplifier la procédure de mise à jour du système, qui dans le cadre d’un système atomique est considéré comme plus sûre que dans un système traditionnel de par sa conception qui permet facilement de revenir à l’état précédent et par la faible quantité de logiciels installés dans le cœur du système.

Les autres opérations ne sont pas considérées à ce stade car trop risquées pour être confiées à un simple utilisateur. Pour certaines opérations le mot de passe administrateur sera systématiquement demandé telles que l’installation d’un nouveau paquet local, la mise à niveau complet du système (qui consiste en une opération de rebase avec une autre branche de travail), ou changer les paramètres du noyau. Pour d’autres comme l’installation d’un paquet provenant d’un dépôt, la mise à jour, le retour dans un état précédent ou l’annulation d’une commande peut se faire sans demander systématiquement le mot de passe, comme lors de l’usage de commandes via sudo si les opérations ne sont pas trop espacées.

Mise à disposition des images Spin KDE Plasma Mobile et Fedora Kinoite Mobile. L’objectif est de fournir une image native avec cet environnement qui fonctionne aussi bien pour téléphone que pour les tablettes ou petits ordinateurs portables 2-1 avec possibilité de détacher l’écran tactile du clavier.

De même le gestionnaire de fenêtres en mode pavant Miracle exploitant Wayland est proposé dans Fedora et bénéficie de son propre Spin. Cette interface moderne prend en charge aussi les fenêtres flottantes, prend en charge les dernières montures de Wayland tout en permettant l’usage des pilotes propriétaires de Nvidia. Il consomme également peu de ressources ce qui le rend intéressant dans l’usage de machines peu performantes ou anciennes tout en exploitant une pile graphique très moderne et flexible.

L’installation de Fedora Workstation se fera avec le protocole d’affichage Wayland uniquement, les sessions GNOME X11 restent disponibles et installables après. Cela suit l’effort entrepris depuis longtemps de faire de Wayland le protocole d’affichage par défaut de Fedora et par l’abandon progressif de X11 par GNOME également. L’état actuel du système permet de franchir ce cap par défaut ce qui allège également un peu le média d’installation. Cependant pour ceux qui veulent toujours utiliser GNOME avec X11 après l’installation pour différentes raisons, il reste possible d’installer les paquets gnome-session-xsession et gnome-classic-session-xsession depuis les dépôts officiels.

Prévisualisation du clavier dans GNOME

Gestion du matériel

L’installation du pilote propriétaire de Nvidia via GNOME Logiciels est compatible avec les systèmes utilisant l’option Secure Boot. Ce mode de sécurité s’assure que tous les éléments de la chaine de démarrage de la machine sont signés avec une des clés cryptographiques autorisées. L’objectif est d’éviter qu’une tierce personne puisse modifier un de ces composants dans le dos d’un utilisateur afin de réaliser une attaque plus tard. Le chargeur de démarrage GRUB, le noyau Linux et ses pilotes sont évidemment concernés, et installer le pilote propriétaire de Nvidia qui n’est pas signé pouvait rendre la machine impossible à démarrer.

Même si Fedora ne fournit pas ce pilote, car il est non libre, l’objectif reste d’avoir un système fonctionnel et simple à utiliser. Dans ce contexte, GNOME logiciels permet d’outre passer cette limitation en utilisant l’outil mokutil pour auto signer le pilote Nvidia. L’utilisateur devra saisir un mot de passe à l’installation du paquet, et au redémarrage suivant cet outil sera affiché pour confirmer la clé de sécurité et ainsi autoriser le chargement du dit pilote sans encombre.

Prise en charge des caméras MIPI pour les systèmes utilisant Intel IPU6 qui concerne de nombreux ordinateurs portables actuels. En effet, de nombreux modèles utilisent le bus MIPI CSI2 au lieu du traditionnel USB UVC qui était la norme jusqu’à présent. En effet ce protocole permet des bandes passantes plus élevées, en consommant moins d’énergie et plus facile à intégrer. Sauf que la prise en charge de ce bus n’était pas pleinement gérée, car les images envoyées sont un peu brutes et nécessitent des traitements notamment concernant la balance des blancs ou le dématriçage de l’image ou le contrôle pour l’exposition et le gain. Cela est complexe, car chaque caméra a ses propres caractéristiques qui nécessitent une approche au cas par cas en espace utilisateur. Un travail d’intégration a été fait entre le noyau Linux, libcamera, pipewire et Firefox pour rendre cela possible. Le noyau Linux fourni l’API de base et un pilote pour chaque type de modèles, avec un pilote commun pour la prise en charge du protocole en lui-même. Le flux vidéo est récupéré par libcamera qui applique des traitements tels que le dématriçage en prenant en compte le modèle considéré, qui envoie le flux vidéo obtenu par pipewire vers le navigateur Firefox.

L’installateur Anaconda prend en charge le chiffrement matériel des disques via le standard TCG OPAL2 disponible sur certains péripériques SATA ou NVMe, mais cela nécessite de passer via un fichier kickstart pour personnaliser l’installation. L’outil cryptsetup n’a pris en charge ce standard que très récemment, l’objectif est de fournir les arguments --hw-opal-only ou --hw-opal à cet utilitaire dans le fichier kickstart. Le premier argument n’active que le chiffrement matériel, ce qui est recommandé uniquement pour des périphériques où l’usage du CPU pour cette tâche nuirait grandement aux performances, alors que le second utilise un chiffrement matériel et logiciel. Il n’est pas prévu de fournir cette fonctionnalité par défaut et restera pendant un moment une option pour les utilisateurs avancés, car la sécurité de l’ensemble dépend de la qualité des firmwares de ces périphériques de stockage et qui doivent être maintenus à jour dans le temps ce qui n’est pas garanti.

Utilisation par défaut de l’outil tuned au lieu de power-profiles-daemon pour la gestion de l’énergie de la machine. C’est l’outil qui permet notamment de passer du mode économie d’énergie à performance pour moduler la puissance du CPU en fonction de la consommation d’énergie souhaitée, ce qui est très appréciable sur les ordinateurs portables en particulier. Cependant power-profiles-daemon est très simple, en dehors de ces modes très génériques et d’appliquer cela sur les CPU ou les plateformes matérielles supportées, il ne permettait une configuration plus fine ou l’ajout de modes personnalisées. Les utilisateurs avancés étaient contraints d’installer un utilitaire additionnel comme tuned pour cela. Il a été ajouté un paquet tuned-ppd qui fourni une API DBus compatible avec l’interface de power-profiles-daemon, ainsi les applications telles que le centre de configuration de GNOME, Plasma ou Budgie peuvent s’en servir directement à la place sans régression, tout en permettant aux utilisateurs avancés d’aller plus loin s’ils le souhaitent en modifiant le contenu de /etc/tuned/ppd.conf comme en changeant les réglages périphérique par périphérique.

Mise à jour de ROCm 6.2 pour améliorer la prise en charge de l’IA et le calcul haute performance pour les cartes graphiques ou accélérateurs d’AMD. Il fournit entre autres des nouveaux composants tels que Omniperf pour l’étude et l’analyse de performance, Omnitrace pour tracer l’exécution des fonctions sur le CPU ou le GPU, rocPyDecode comme implémentation de l’API rocDecode en Python pour l’analyse des données de profilage faits avec cet outil en C ou C++ ou ROCprofiler-SDK pour identifier les points bloquants de performance. Il prend en charge également les dernières versions des outils PyTorch et TensorFlow.

L’outil de développement et de débogage des tables ACPI nommé acpica-tools ne prend plus en charge les architectures gros boutistes tels que s390x. En effet, ce standard qui est conçu pour les machines petits boutistes n’a pas beaucoup de sens pour cette architecture, les paquets qui en avaient besoin pour s390x ont de moins en moins cette dépendance et comme l’usage de cette architecture reste faible surtout pour cet usage, il a été décidé de retirer la prise en charge de cette spécificité. 49 correctifs sur 69 concernant ce paquet sont liés à cette prise en charge, car le projet n’a jamais voulu les adopter par manque d’intérêt, ce qui impliquait beaucoup de test et de développement ralentissant la fréquence des mises à jour du paquet. Ces correctifs sont maintenant supprimés.

PHP ne prend plus en charge les processeurs x86 32 bits. Il n’y avait déjà plus de paquets PHP 32 bits dans les dépôts, mais PHP était toujours compilé pour permettre à d’autres dépendances de l’être pour cette architecture. Des restrictions ont été ajoutées à ces dépendances pour que cela ne soit plus bloquant. PHP était souvent utilisé dans le cadre de tests ou pour gérer des plugins ou extensions qui pouvaient être désactivées. L’architecture x86 32 bits n’est pour rappel plus pris en charge par Fedora depuis quelques années maintenant, ces paquets ne sont utilisables que sur des machines x86 64 bits pour des raisons de compatibilité. Ce nettoyage permet en contrepartie un gain de temps machine et de développeurs, car il n’y a plus à gérer ce cas de figure.

Internationalisation

Le gestionnaire d’entrées IBus par défaut pour la langue traditionnelle chinoise de Taiwan passe de ibus-libzhuyin à ibus-chewing. En effet la bibliothèque chewing sous-jacent semble avoir une communauté dynamique qui fournit une bonne maintenance contrairement à libzhuyin qui n’est d’ailleurs pas maintenu en ce moment par un locuteur de cette langue ce qui pose quelques difficultés. Le code semble également mieux organisé et plus maintenable.

Nouvelles options de focus dans GNOME

Administration système

Le gestionnaire de paquet dnf est mis à jour vers sa 5ᵉ version. Cette version écrite en C++ au lieu de Python est bien plus rapide à l’usage et consomme moins d’espace disque et requiert moins de dépendances pour tourner, l’ensemble est 60% plus léger sur le disque. Par ailleurs dnf5daemon remplace PackageKit comme couche de compatibilité pour dnf dans GNOME Logiciels, ce qui permet notamment le partage des caches entre l’interface console et l’interface graphique évitant un gaspillage d’espace disque et de bande passante. Niveau performance, certaines opérations sont maintenant parallélisées comme le téléchargement et le traitement des données des dépôts qui doit être jusqu’à deux fois plus rapide. Les plugins sont également mieux intégrés ce qui en simplifie leur installation et leur maintenance. Cependant certains plugins n’ont pas été encore portés, vous pouvez suivre l’avancement pour ceux qui manquent à l’appel. Mais cela ne devrait concerner que peu d’utilisateurs. Certaines options de la ligne de commande n’existent plus par ailleurs, cela vous sera rappelé si vous les invoquiez. L’historique des précédentes transactions de paquets comme les mises à jour ou installations ne sont pas compatibles entre l’ancienne et la nouvelle version, vous ne pourrez donc pas voir vos anciennes transactions pour les annuler par exemple.

Tandis que la commande rpm utilise la version 4.20. Cette version permet de lister ou de supprimer les clés pour signer les paquets via la commande rpmkeys alors que l’outil rpmsign permet de signer les paquets avec l’algorithme ECDSA. La commande rpm elle-même permet d’afficher une sortie en format JSON, en plus du format XML déjà pris en charge depuis longtemps. Un nouveau plugin rpm-plugin-unshare apparaît pour empêcher à des scripts d’installation de faire certaines opérations sur le système de fichiers ou via le réseau pour des raisons de sécurité. Côté création de paquet, l’introduction de la directive BuildSystem est sans doute la plus importante pour permettre de définir de manière unique et générique la création de paquets basés sur des outils communs tels que autotools ou cmake. L’empaqueteur n’aurait pas besoin de rappeler pour ces outils courants chaque étape pour la création du paquet, sauf en cas de particularité, ce qui permet une meilleure maintenance et cohérence au sein de la distribution par exemple.

Les systèmes Fedora atomiques de bureau et Fedora IoT disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage. La mise à jour du chargeur de démarrage au sein d’un système atomique n’est pas trivial, car ce n’est pas une opération facile à fiabiliser. Par conséquent rpm-ostree ne prenait pas cela en charge, et c’est pourquoi bootupd a été créé et est maintenant intégré dans ces versions. Il était déjà présent depuis quelque temps sur la version CoreOS ce qui a déjà donné un retour d’expérience en conditions réelles. Il peut prendre en charge les systèmes UEFI et BIOS, mais la mise à jour reste une étape manuelle pour être automatisée dans le futur, notamment quand le composant shim sera à jour pour rendre la mise à jour moins risquée sur les systèmes UEFI si la mise à jour est coupée au milieu de l’opération comme lors d’une coupure de courant ou lors d’un plantage. Il permet également de pouvoir bloquer l’usage de versions du chargeur de démarrage plus anciens ayant des failles connues, par l’usage de Secure Boot dbx et le paquet ostree-grub2 pourra être progressivement retiré, ce qui notamment mettra un terme au bogue où chaque déploiement est affiché deux fois dans l’interface de sélection de GRUB et devrait réduire le risque d’avoir certains problèmes lors de la mise à jour du système.

Les images atomiques de Fedora proposent les outils dnf et bootc, ce premier est utilisable dans un contexte de développement pour l’instant mais le second peut commencer à servir à déployer des images du système qui sont bootables. Plus tard il est prévu que dnf puisse remplacer rpm-ostree pour certaines actions. En attendant, en cas d’usage de dnf sur de tels systèmes, le message d’erreur sera plus explicite concernant les outils à employer pour réaliser ces actions. L’objectif est de fournir aux administrateurs systèmes des outils plus familiers pour ces différentes actions tout en ayant un outil clairement identifié pour chaque type de tâches.

Introduction de l’outil fedora-repoquery pour faire des requêtes sur les dépôts comme savoir la version exacte d’un paquet spécifique dans une autre version de Fedora, la date de mise à jour d’un dépôt, ou connaître les paquets qui dépendent d’un paquet spécifique (dépendance inverse donc), etc. Il fonctionne par-dessus dnf concernant cette fonction mais permet de facilement obtenir des informations depuis les dépôts Fedora, CentOS ou EPEL.

La bibliothèque de sécurité OpenSSL n’accepte plus les signatures cryptographiques avec l’algorithme SHA-1. Cet algorithme n’est plus considéré comme sûr, car il devient de plus en plus facile de générer des collisions à la demande. Si vous souhaitez les autoriser à nouveau pour des raisons légitimes, malgré le risque de sécurité, cela reste possible de le faire via la commande

# update-crypto-policies --set FEDORA40

Commande qui devrait être prise en charge pendant quelques versions encore.

Le gestionnaire de réseaux NetworkManager ne prend plus en charge la configuration dans le format ifcfg qui était déjà désuet depuis des années. Cela fait suite aux tentatives progressives d’utiliser massivement le format keyfile. Fedora Linux 33 en l’utilisant comme format par défaut pour les nouveaux profils de connexions, tandis que Fedora Linux 36 a poussé la prise en charge de l’ancien format dans un paquet dédié non installé par défaut nommé NetworkManager-initscripts-ifcfg-rh et enfin Fedora Linux 39 a entamé la conversion automatique vers le nouveau format. Et depuis longtemps NetworkManager ne fait que maintenir ce format, de nombreuses options ou types de connexions n’étant de fait pas possibles avec l’ancien format. Cela permet de préparer la suppression future de la prise en charge de ce format de fichier de NetworkManager lui-même.

Dans la même veine, le paquet network-scripts a été retiré, mettant fin à la gestion du réseau via les scripts ifup et ifdown. Depuis 2018 ces outils sont considérés comme obsolète et soumis à une suppression planifiée future. D’ailleurs le projet officiel ne fait plus une maintenance très active de ces outils.

Les interfaces réseaux pour les éditions Cloud vont utiliser les nouveaux noms par défaut (par exemple enp2s0f0) comme adoptés par les autres éditions il y a des années au lieu de conserver les noms traditionnels (tels que eth0). Cela signifie que le noyau ne recevra plus pour ces systèmes le paramètre net.ifnames=0 pour maintenir cet ancien comportement. Le reste de l’écosystème avait adopté la nouvelle nomenclature avec Fedora… 15 en 2011 ! Ce retard est attribuable à certains problèmes avec certains outils tels que cloud-init avec cette convention de nommage qui ont été résolus à la fin des années 2010 seulement. Ainsi les périphériques auront maintenant une correspondance physique, leur rôle devrait être plus facilement identifiable et limiter le risque de problèmes suite à des changements dynamiques des interfaces.

Le gestionnaire de virtualisation libvirt utilise maintenant par défaut le pare-feu nftables au lieu de iptables pour son interface réseau vibr0. En effet Fedora utilise par défaut nftables maintenant et par ailleurs utiliser iptables signifiait créer des règles nftables sous le capot. Cette transition est faite pour améliorer les performances et réduire le risque d’une suppression accidentelle de règles par une application tierce, car tout sera mis dans les règles associées à la table libvirt_network. iptables sera cependant utilisé si nftables n’est pas présent dans le système et le comportement peut être changé dans le fichier de configuration /etc/libvirt/network.conf.

L’outil Netavark pour gérer la pile réseau des conteneurs, notamment avec podman, utilise également par défaut le pare-feu nftables au lieu de iptables. Les avantages du changement sont assez similaires à ce qui est expliqué au point précédent, les règles associées à l’outil seront mises dans la table dédiée netavark. La possibilité d’envoyer les règles par lot peut améliorer de manière légère le temps de démarrage des conteneurs par ailleurs.

Le gestionnaire de conteneurs Kubernetes a des nouveaux paquets versionnés, permettant d’avoir plusieurs versions en parallèle. Ici les versions 1.29, 1.30 et 1.31 sont proposées avec des noms comme kubernetes1.31. Cela devenait nécessaire car Kubernetes maintient 3 versions sur une période de 4 mois par version seulement ce qui rend nécessaire un tel montage. Cela permet aussi de découpler la version de Kubernetes avec la version de Fedora Linux ce qui facilite la gestion pour les administrateurs.

L’implémentation des interfaces de Kubernetes fait par l’OCI a ses propres paquets cri-o et cri-tools qui sont également versionnés pour pouvoir suivre les versions de Kubernetes.

GIMP 3

Développement

Mise à jour de la suite de compilation GNU : binutils 2.42, glibc 2.40 et gdb 15.

Pour la suite d’outils binutils, cela se concentre surtout sur la prise en charge plus étendue des instructions des architectures Aarch64, RISC-V et x86_64. Il gère notamment les registres supplémentaires et les instructions associées proposés par l’évolution de l’architecture x86 avec Intel APX. L’assembleur BPF améliore son interopérabilité avec les outils de LLVM en suivant les mêmes conventions.

La bibliothèque standard C commence une prise en charge expérimentale de la norme C23. La capacité de renforcer la sûreté des programmes compilés avec le compilateur Clang a été aussi améliorée pour se rapprocher de ce qui est possible de faire avec le compilateur GCC. De nombreuses fonctions mathématiques ont une version vectorisée pour l’architecture Aarch64 ce qui peut améliorer les performances pour cette architecture.

Pour finir le débogueur améliore significativement son API Python pour faciliter sa manipulation à travers un programme ou script écrit dans ce langage. La prise en charge du protocole Debugger Adapter Protocol s’améliore encore pour faciliter sa manipulation par divers IDE qui s’en servent pour l’intégrer. Les informations de débogage du programme cible au format DWARF sont lues dans un fil d’exécution dédié pour améliorer le temps de chargement.

Mise à niveau de la suite de compilateurs LLVM vers la version 19. Les paquets versionnés des versions précédentes sont toujours disponibles pour ceux qui ont besoin de la compatibilité avec les anciennes bibliothèques. Les paquets clang, compiler-rt, lld et libomp sont maintenant générés à partir du fichier de spécification du paquet llvm ce qui n’était pas le cas avant. Cela permet entre autres de simplifier leur maintenance mais aussi d’appliquer une optimisation Profile-Guided Optimizations sur ces binaires pour améliorer les performances. Les paquets Fedora compilés avec Clang bénéficient aussi de la compilation avec l’option -ffat-lto pour avoir des bibliothèques ayant le bitcode LTO en plus du binaire au format ELF, ce qui permet de réduire le temps de l’édition de lien quand ces bibliothèques sont impliquées. Le tout sans recourir à des macros pour obtenir le résultat après la compilation des paquets et sans renoncer à la compatibilité pour les logiciels non compilés avec ce mode activé.

Retrait de Python 2.7 dans les dépôts, seule la branche 3 est maintenue dorénavant. Enfin, cela est vrai pour l’implémentation de référence, il reste possible de le faire via PyPy qui fourni toujours un support de la version 2.7 via le paquet pypy. Pour rappel, Python 2.7 n’est plus maintenu depuis début 2020, mais ce maintien était nécessaire pour certains paquets qui n’avaient toujours pas terminé leur portage, en particulier le logiciel GIMP, cas abordé plus haut. Les autres paquets concernés n’étaient plus vraiment maintenus de fait et ont été retirés. Cela devenait nécessaire car avec la fin de support de RHEL 7 prochainement, plus aucun correctif pour Python 2 ne sera développé à l’avenir rendant la situation plus critique encore.

D’ailleurs Python bénéficie de la version 3.13. Cette version fournit un nouvel interpréteur interactif avec la coloration activée par défaut pour le prompt ou les erreurs. Il donne la possibilité d’avoir de l’édition multi-lignes qui est préservée dans l’historique. Les touches F1, F2 et F3 donnent respectivement l’accès à une aide interactive, à la navigation de l’historique de l’édition et à un mode de copie plus simple pour copier-coller de gros blocs de code. Les messages d’erreur sont également plus clairs.

En dehors de cela, Python dispose du tant attendu mode sans verrou global nommé GIL ce qui permet d’améliorer les performances et de faire de réels fils d’exécution parallèle dans un programme. Mais ce mode étant expérimental, il faut installer le paquet python3.13-freethreading et exécuter Python avec la commande python3.13t pour en profiter.

Le compilateur juste à temps n’est quant à lui pas fourni d’une façon ou d’une autre, cette fonctionnalité étant aussi expérimentale.

Python est aussi compilé avec l’optimisation -O3 activée, en ligne avec la manière de faire par le projet officiel et améliorant les performances. Selon le test pyperformance le gain de performance est en moyenne 1,04 fois plus rapide rien qu’avec cette option. Auparavant Python était compilé avec l’optimisation -O2 qui est moins agressive, cependant la nouvelle option augmente la taille des binaires concernés d’environ 1.2% (soit 489 kio).

Le framework d’écriture de tests en Python, Pytest se teste avec sa version 8. Cette version n’est pas compatible avec la version précédente, de nombreux éléments obsolètes sont maintenant traités comme des erreurs, et de même la façon dont les tests sont récupérés dans l’arborescence d’un code source a été modifiée ce qui peut poser différents problèmes.

En termes d’amélioration, il propose un meilleur affichage des diff en cas d’erreur lors de l’exécution d’un test, le rendant plus lisible et plus proche du visuel d’un différentiel généré à partir de la commande diff.

Mise à jour du langage Go vers la version 1.23. Cette version apporte la télémétrie pour collecter des données sur l’usage de la chaine de compilation Go aux développeurs du projet, par défaut dans Fedora la télémétrie est activée mais reste uniquement sur votre machine, rien n’est envoyé aux serveurs du projet. Ce comportement peut être changé dans les options.

Autrement, quand le temps de compilation est amélioré lorsqu’un profil d’optimisation est utilisé, passant d’un délai supplémentaire pouvant aller jusqu’au double du temps de compilation normal à maximum 10% supplémentaire maintenant. Les applications Go ont un usage de la pile qui est légèrement réduit tandis que pour l’architecture x86_64, au détriment d’une légère augmentation de la taille du binaire, les boucles peuvent avoir une amélioration de performances d’environ 1-1,5%.

Mise à jour dans l’écosystème Haskell GHC 9.6 et Stackage LTS 22. Le compilateur en lui-même propose de compiler le code pour être exécuté en tant que programme WebAssembly ou JavaScript. Les deux sont cependant considérés comme en développement et peuvent être sujets à des bogues. L’ensemble des messages d’erreur ont maintenant un code unique, permettant de simplifier la recherche d’une explication et d’une solution concernant celui-ci.

Le langage Perl passe à la version 5.40. Un nouveau mot clé __CLASS__ donne la classe d’exécution réelle dont l’instance d’objet est membre, ce qui est utile pour les constructeurs de classes enfants, car l’accès à $self n’étant pas autorisé dans ce contexte. Un autre mot clé :reader est proposé, ajouté à un membre de classe il permet de définir automatiquement une fonction du même nom que le membre, qui renvoie cette valeur. Un nouvel opérateur ^^ est disponible, étant l’équivalent de && et || mais pour la fonction logique ou exclusif.

Node.js 22 devient la version de référence, tandis que la version 20 et 18 restent disponibles en parallèle. Cette version propose entre autres un client Websocket natif sans dépendances additionnelles, une mise à jour habituelle du moteur JavaScript V8 vers la version 12.4 qui propose notamment un ramasse-miette WebAssembly. Les flux de données passent par défaut d’un buffer de 16 kib à 64 kib ce qui augmente les performances au détriment de la consommation de mémoire vive. Enfin le compilateur JIT Maglev fourni par le moteur V8 est activé par défaut, qui améliore les performances en particulier pour les petits programmes exécutés en ligne de commande.

Pour des raisons de changement de licence, le gestionnaire de bases de données clé-valeur Redis est remplacé par Valkey. En effet Redis a adopté la licence RASLv2/SSPL en remplacement de la licence BSD qui n’est pas une licence libre ce qui est en conflit avec les règles de Fedora concernant les licences des logiciels proposés dans ses dépôts. Valkey est un fork de Redis qui réutilise la même licence originelle. À ce jour pas d’incompatibilité est à prévoir pour les utilisateurs de ce logiciel, mais un paquet valkey-compat est proposé pour migrer la configuration et les données depuis Redis. Le changement est effectué automatiquement lors de la mise à niveau de Fedora pour ces utilisateurs.

La bibliothèque Python d’apprentissage profond Pytorch est éclairée avec sa version 2.4. Le changement majeur de cette version est la prise en charge de ROCm pour tirer parti de l’accélération matérielle de l’intelligence artificielle proposée par AMD. Il y a également une amélioration de performances pour ceux utilisant GenAI sur un CPU ou encore exécutant sur des processeurs AWS Graviton3 à base d’architecture Aarch64.

L’API engine de la bibliothèque OpenSSL est dépréciée car non maintenue tout en gardant une ABI stable. En effet cette API n’est pas conforme aux standards FIPS et n’est plus maintenue depuis la version 3.0 d’OpenSSL. Aucun nouveau paquet ne peut dépendre de celui-ci jusqu’à sa suppression définitive pour simplifier la transition. Le code lié à cette API est fourni par le paquet indépendant openssl-engine-devel pour ceux qui en ont besoin. L’objectif à terme est de simplifier la maintenance tout en réduisant la surface d’attaque.

Projet Fedora

L’édition de Fedora KDE pour l’architecture AArch64 est maintenant bloquante pour les sorties d’une nouvelle version. L’édition doit être suffisamment stable pour qu’une nouvelle version de Fedora Linux voit le jour. Cela était déjà le cas pour Fedora Workstation de cette architecture et pour Fedora KDE pour l’architecture x86_64. L’objectif est de garantir une certaine fiabilité pour ses utilisateurs.

Phase 4 de l’usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora. Cela devait être l’ultime phase mais quelques contretemps repoussent à nouveau l’échéance. Cette étape et la suivante sont en fait la conversion massive des paquets vers le nouveau format, comme rapporté par ce document, la progression reste rapide et près de 98,5% des licences mentionnées dans les paquets sont déjà converties.

Les bibliothèques Java n’ont plus une dépendance explicite envers le runtime de Java pour simplifier la maintenance, rien ne change concernant les applications. L’objectif est d’éviter de spécifier une version spécifique de la version de Java pour du code qui finalement n’est pas exécuté directement, la dépendance revenant plutôt aux applications à ce sujet. Cela peut faciliter les utilisateurs ou mainteneurs d’utiliser différents JDK pour ces bibliothèques. Cela simplifie considérablement aussi la maintenance des paquets Java dans Fedora, car il n’est plus nécessaire de mettre à jour la valeur de la version du JRE requis.

Le paquet systemtap-sdt-devel n’a plus l’outil dtrace qui a été mis dans le paquet systemtap-sdt-dtrace. L’objectif est de supprimer la dépendance Python dans ce paquet qui est utilisé pour l’image de compilation des paquets de Fedora. Plusieurs centaines de paquets peuvent ainsi être générés plus rapidement par cette dépendance en moins.

Ajout d’une tâche de nettoyage lors de la génération des paquets RPM pour améliorer la reproductibilité des paquets. Depuis quelques années Fedora fait un effort pour rendre la conception de ses paquets reproductibles. L’objectif est qu’un utilisateur devrait être en mesure de recompiler un paquet de son côté avec le fichier spec RPM + sources additionnelles de Fedora et obtenir exactement le même paquet, au bit près, garantissant que le paquet a été généré avec ces éléments sans altérations malveillantes. Cela peut également faciliter le développement, car il rend la comparaison entre versions d’un paquet plus facile à analyser car seuls les changements dans le code sont différents et non des éléments annexes.

Un effort a été fait récemment qui repose notamment sur l’usage du programme add-determinism pour retirer du code source des éléments non déterministes comme la date de compilation. Ce programme est appelé à la fin de la génération du paquet. Fedora n’a pas réutilisé le travail de Debian à base du script strip-nondeterminism qui est un script Perl qui ajouterait une dépendance relativement lourde pour générer tous les paquets de Fedora.

Mise à jour de createrepo_c à la version 1.0 qui gère la génération des métadonnées des dépôts de Fedora. Les versions stables et Rawhide de Fedora vont partager maintenant la même configuration des métadonnées, ce qui rendra la maintenance côté infrastructure plus simple et cohérente. Toutes les métadonnées sont compressées, avant seulement les métadonnées primaires l’étaient pour les versions stables de Fedora par exemple. Certaines données ou métadonnées étaient compressées suivant différents algorithmes :

  • gzip pour les métadonnées des dépôts ;
  • XZ pour les données XML concernant les mises à jour dans les dépôts concernés.

Maintenant tout cela utilise l’algorithme zstd ce qui devrait améliorer un peu la bande passante et la consommation d’espace de stockage. Il n’est pas exclu de basculer à l’avenir sur zlib-ng dans ce but.

Les fichiers sqlite renseignant la composition des dépôts n’étaient utiles que pour le gestionnaire de paquets YUM, avec son remplacement par DNF depuis quelques années il est inutile de les générer ce qui avait un coût en espace de stockage.

La communauté francophone

L’association

Logo de Boorsalinux-fr

Borsalinux-fr est l’association qui gère la promotion de Fedora dans l’espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l’association.

Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

L’association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l’ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.

Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

  • adhérer à l’association : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;
  • participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l’association sur différents évènements francophones ;
  • concevoir des goodies ;
  • organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.

Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuelles chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l’avons mis en place en visioconférence sur Jitsi.

La documentation

Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour.
Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

La synchronisation du travail se passe sur le forum.

Si vous avez des idées d’articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n’hésitez pas à participer.

Comment se procurer Fedora Linux 41 ?

Logo de Fedora Media Writer

Si vous avez déjà Fedora Linux 40 ou 39 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers Fedora Linux 41. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Autrement, pas de panique, vous pouvez télécharger Fedora Linux avant de procéder à son installation. La procédure ne prend que quelques minutes.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 41.

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Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2024

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[clubic.com] Quand la géopolitique se mêle de l'open source: Linux se sépare de ses contributeurs russes

✍ Naïm Bada, le dimanche 27 octobre 2024.

La guerre en Ukraine et les sanctions internationales contre la Russie ont des répercussions inattendues. Le projet open source Linux vient en effet de retirer une douzaine de contributeurs russes de la liste officielle des maintainers du noyau, suscitant un vif débat au sein de la communauté.

[ZDNET] IBM redouble d'efforts en matière d'IA open source avec de nouveaux modèles Granite 3.0

Le mercredi 23 octobre 2024.

Les grands modèles de langage Granite de Big Blue conçus pour les entreprises sont désormais disponibles sous licence Apache 2.0.

[cio-online.com] Supply chain logicielle: explosion des composants open source malveillants en 2024

✍ Lucian Constantin, le mercredi 23 octobre 2024.

L’écosystème open source voit bondir le nombre de composants logiciels malveillants. Un signal d’alarme pour la supply chain logicielle.

[Next] Du code propriétaire dans le projet GNU Boot, les difficultés du libre face au matériel courant

✍ Vincent Hermann, le lundi 21 octobre 2024.

Le projet GNU Boot est bien embêté: pour la deuxième fois en moins d’un an, l’équipe de développement s’est retrouvée à pousser du code propriétaire dans leur logiciel. Problème, le projet se veut 100 % libre. Le cas illustre la difficulté du monde open source et libre à prévoir du support matériel avec les marques courantes.

[Numerama] L'avenir open source de Bitwarden a connu une frayeur

✍ Julien Lausson, le lundi 21 octobre 2024.

Figurant parmi les gestionnaires de mots de passe les plus connus, Bitwarden a aussi pour particularité de reposer sur la philosophie de l’open source (code source ouvert). Mais ces jours-ci, des éléments ont suscité l’inquiétude. Avant que le fondateur ne prenne la parole.

[ZDNET] Un 'Guide pratique des logiciels libres' pour une logithèque idéale

✍ Thierry Noisette, le lundi 21 octobre 2024.

Cet ouvrage présente les avantages et enjeux du Libre, et une vingtaine de logiciels libres de référence dans différents domaines.

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Agenda du Libre pour la semaine 44 de l'année 2024

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 23 événements (France: 20, internet: 2, Québec: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Montpellier] Prépa de l’ÉRABLE – Week-end de travail et de convivialité – Du samedi 26 octobre 2024 à 11h00 au lundi 28 octobre 2024 à 17h00.

Rejoignez-nous pour le week-end de Prépa. de l’Érable à l’Automne 2024 à Montpelliererable.info/samare-derable
Un week-end de planification et de convivialité préparant l’Événement de l’Érable Grand Public de juillet 2025.

🚨 Changement important: Le week-end de préparation « Samare d’Érable », initialement prévu du 6 au 8 juillet, est reporté à l’automne 2024 en raison des élections législatives.

Ce report permet à tous les acteurs de l’Érable de participer activement aux élections. Nous annoncerons les nouvelles dates dès qu’elles seront fixées. Désolé pour le désagrément et merci pour votre compréhension.

Pour toutes questions: erable.info. Restez informés en vous abonnant à notre newsletter. Nous avons hâte de vous retrouver cet automne ! 🍁

Ce rassemblement sera l’occasion de collaborer et d’échanger des idées dans une ambiance chaleureuse.

Bien que certaines sessions seront accessibles à distance, nous vous encourageons à participer sur place pour une interaction optimale et pour profiter de moments conviviaux entre passionnés de culture libre. Des solutions d’hébergement sont organisées pour vous accueillir.

Ce moment débutera du samedi à 11h00 et se poursuivra jusqu’au lundi à 17h00. (date en attente de finalisation)

*La samare, fruit de l’érable, symbolise la dispersion des idées qui prendront racine lors de l’événement de 2025.

Ce week-end offrira des sessions accessibles à distance, mais pour une interaction optimale (et pour partager un verre entre passionnés de culture libre), nous vous recommandons de nous rejoindre sur place à Montpellier. Un espace adapté nous accueillera, et des solutions d’hébergement militant sont en cours d’organisation.

Pour plus d’informations sur le week-end de prépa à l’automne 2024: https://erable.info/samare-derable/

Plus d’infos sur L’Érable 2025 à Montpellier:

L’ÉRABLE (Événement pour la Rencontre des Arts, le Brassage du Libre et de l’Éducatif) offre un cycle de conférences, débats et ateliers, tous accessibles sous Licence Libre et gratuitement pour favoriser un partage ouvert de la connaissance.

Découvrez comment l’intersection de la technologie, de l’art et de l’éducation peut enrichir notre compréhension des Valeurs du libre, de la démocratie et des Biens communs.

  • Samedi 5 et dimanche 6 juillet 2025: Journées découvertes – Ouvertes à tous. Venez découvrir, apprendre et vous inspirer à travers une variété d’activités et de présentations.
  • Lundi 8 et mardi 9 juillet: Journées immersives – Toujours ouvertes à tous, ces journées approfondissent les sujets. Idéales pour ceux qui cherchent une immersion plus poussée.

Les quatre piliers d’Érable

  • Innovation Numérique et Logiciel Libre: Le potentiel des solutions ouvertes pour tous.
  • Démocratie Numérique et Participation: Encourager la participation active dans les décisions collectives.
  • Culture, Éducation et Numérique: Utiliser la technologie pour enrichir l’éducation et la culture.
  • Durabilité et Éthique Numérique: Promouvoir des pratiques numériques responsables et durables.

L’ensemble de ces thèmes définit l’essence de l’Érable et soulignent notre mission: promouvoir le partage, l’éducation et le bien commun lors de l’événement.

Pour explorer le potentiel complet de ces thèmes et obtenir des définitions plus complètes, visitez notre page des Thèmes.

L’événement est gratuit, mais l’inscription est nécessaire pour se conformer aux normes d’accueil du public.

[FR Strasbourg] Atelier de cartographie sur OpenStreetMap – Le lundi 28 octobre 2024 de 17h30 à 19h00.

OpenStreetMap (OSM) propose une carte en ligne libre et gratuite, que tout le monde peut utiliser, actualiser et détailler. OpenStreetMap permet de créer de nombreuses cartes personnalisées pour représenter le territoire, nous repérer dans l’espace.

Comme Wikipédia, OpenStreetMap repose sur le travail de bénévoles aux quatre coins du monde et chaque jour, ils cartographient le globe, rue après rue, chemin après chemin.
Et si, vous aussi, vous participiez à son développement?

Un jour par mois, venez découvrir l’écosystème OSM lors d’un atelier dans une ambiance conviviale animé par des contributeurs expérimentés.
C’est vous qui faites le programme et abordez les thématiques que vous souhaitez: concepts généraux, manipulation des outils d’édition sur PC ou smartphone, découverte d’applications cartographiques, sorties terrain, prise de vues, etc.
Que vous soyez juste curieux ou que vous ayez déjà fait vos premiers pas, vous êtes les bienvenus, aucun prérequis n’est demandé.

 Inscription gratuite ici!

[internet] Mapathon en ligne 2024-2025 – Le lundi 28 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne! 🗺️​💻​

Pour s’inscrire c’est par ici

Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte!

🤔​ Pour qui? Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde!

📌​ Où? 100% en ligne! Un lien de connexion vous sera envoyé après votre inscription

🖱️​ Comment? Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le «Wikipédia des cartes») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

*
* https://www.cartong.org
* mapathon, carte, humanitaire, cartong

[FR Saint-Étienne] OpenStreetMap, rencontre Saint-Étienne et sud Loire – Le lundi 28 octobre 2024 de 19h00 à 21h00.

Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.

L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.

[internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 29 octobre 2024 de 15h30 à 17h00.

L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

Les ambitions de l’émission Libre à vous!

Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

L’émission dispose:

[FR Strasbourg] Permanence Wikipédia – Le mardi 29 octobre 2024 de 17h00 à 19h00.

Permanence mensuelle ouverte à toutes et tous pour parler des projets Wikipédia, se retrouver, échanger, contribuer.

Vous découvrez Wikipédia, vous contribuez ? Vous souhaitez le faire ? Venez rencontrer les membres de la WikiStub, le groupe local des contributeurs et contributrices aux projets Wikimédia.

Autour d’un verre ou d’une pâtisserie (ou les deux ?) venez échanger avec nous.

[FR Lille] Permanence associative autour du Libre – Le mardi 29 octobre 2024 de 19h30 à 22h00.

Vous avez décidé de reprendre en main votre vie numérique? Venez nous rencontrer le dernier mardi de chaque mois au Café Citoyen à Lille!

La permanence associative autour du Libre est une manifestation conviviale, ouverte à toutes et tous, organisée le dernier mardi (ou jeudi) de chaque mois par les collectifs de Chtinux (Raoull, Deuxfleurs, Mycélium, CLX, Cliss XXI…).

Rejoignez-nous pour y discuter joyeusement de Logiciel Libre, de Culture Libre, de données ouvertes (open data), de bidouille sous Linux, ou proposer vos idées d’évènements.

C’est aussi l’occasion d’obtenir un coup de main si vous rencontrez une difficulté sous Linux, ou si vous avez besoin de conseils pour migrer sur du Logiciel Libre.

Si vous venez avec votre ordinateur pour obtenir de l’aide technique, pour permettre à l’équipe bénévole de s’organiser, prévenez-nous via un courrier électronique à l’adresse: chtinux-diffusion CHEZ deuxfleurs POINT fr.

Le Café Citoyen est accessible en métro (station République – Beaux Arts). Une connexion Internet y est disponible, des prises électriques, de la place… Au bar, vous trouverez aussi de bonnes boissons avec et sans alcool, ainsi que de la petite restauration (notamment fromage ou tartines véganes).

Pour soutenir le Café Citoyen, nous vous demandons d’y acheter au minimum une consommation. Après avoir pris votre boisson ou votre en-cas au bar, vous pouvez nous rejoindre directement au deuxième étage.

Au plaisir de vous retrouver!

[FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 30 octobre 2024 de 12h30 à 17h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

Planning des réservations consultableici.

[FR Le Blanc] Atelier “Libre” – Le mercredi 30 octobre 2024 de 14h00 à 17h00.

Informations
Conseils
Diagnostics
Installations
Configuration
Utilisation

Linux
Logiciels Libres
Périphériques

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 30 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Saint Laurent du Pont] Permanence Rézine Chartreuse – Le mercredi 30 octobre 2024 de 19h00 à 20h00.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs, fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Strasbourg] PyConFR – Du jeudi 31 octobre 2024 à 09h00 au dimanche 3 novembre 2024 à 17h00.

La PyConFR 2024 est accueillie par l’UFR Mathématique et Informatique de Strasbourg (un grand merci pour leur accueil).

Elle se compose de deux jours de développements participatifs (ou sprints) suivis de deux jours de conférences et ateliers.

Comme toujours, la PyConFR est gratuite et l’inscription est obligatoire.

Le programme est à présent disponible !

Cette année, un espace enfants (de 3 ans à 12 ans) est mis à disposition gratuitement sur inscription. Vous pouvez inscrire vos enfants jusqu’au 15 octobre.

Durant cette édition, c’est aussi le retour du déjeuner PyLadies. Un des objectifs est également de tisser des liens entre la communauté PyLadies et le reste de la communauté Python francophone.

Les inscriptions au déjeuner PyLadies sont ouvertes jusqu’au 27 octobre.

Le dimanche matin, l’AFPy tiendra son assemblée générale. Si vous souhaitez y voter, assurez-vous d’être à jour de cotisation.

La PyConFR est un évènement gratuit, entièrement financée par les sponsors. Si vous connaissez des sponsors potentiels, vous pouvez les envoyer sur Nous soutenir − PyConFR 2024 !

[FR Toulouse] Monnaie Libre – Le jeudi 31 octobre 2024 de 18h30 à 22h30.

Jeudi 31 octobre 2024 à Toulouse, événement Monnaie Libre Ğ1 ouvert à tous dès 18h30

Moment convivial, auberge espagnole, explication sur la monnaie libre pour débutant, Ğmarché avec vos produits…

Venez nombreux !

Voici le lien: https://forum.monnaie-libre.fr/t/31-evenement-monnaie-libre-g1-a-toulouse-31-octobre-2024/30666/1

[FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le vendredi 1 novembre 2024 de 17h00 à 19h00.

Le premier vendredi de chaque mois, l’association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

L’atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

[FR Paris] Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune – Le vendredi 1 novembre 2024 de 19h30 à 22h00.

Libre à vous !, l’émission de radio de l’April sur les libertés informatiques est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

La radio propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris: une soirée « radio ouverte » avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

La prochaine soirée-rencontre aura lieu vendredi 1ᵉʳ novembre 2024 à partir de 19 h 30 au studio de la radio: 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l’organisation) sur le bloc-notes.

À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée « Comm'un vendredi » dont le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d’émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.

[FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 1 novembre 2024 de 20h00 à 23h59.

L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

Digression possible, voire probable.

Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

Exemples:

  • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
  • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
  • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
  • Kubernetes est-ce pour moi ?
  • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
  • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
  • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
  • Vous développez du code libre ? oui
  • etc, etc.

Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
De la bonne humeur et un brin de Liberté.
Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

Besoin d’une installation Linux?

Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

C’est install party à la demande!

[FR Vanves] Portes ouvertes – Installations – Dépannages – Le samedi 2 novembre 2024 de 09h30 à 18h00.

Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.

Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables), Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

Le Wiki pour vous aider à passer au Libre: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.

IMPORTANT: Lisez la « Préparation pour l’installation »: [https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki: installer: preparation_installation][30451_2]

Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747

Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)

[30451_2]: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki: installer: preparation_installation

[FR Figeac] Café bidouille, réparation informatique – Le samedi 2 novembre 2024 de 10h00 à 13h00.

Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.

Tu n’oses pas ouvrir ton grille-pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassé ? Ton ordinateur devient très très lent ?

À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.

Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.

Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.

En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l’atelier numérique des 3L: ricochets-figeac.fr

Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.

[FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 2 novembre 2024 de 10h30 à 18h30.

Présentation de l’E2L

Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

  • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
  • comment en prendre possession en fonction des licences,
  • comment les installer en fonction de ses besoins,
  • comment les tester et les utiliser,
  • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
  • comment écrire ses propres logiciels libres.

En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

Comment fonctionne l’école?

Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

Programme détaillé sur le site http://e2li.org

[FR Ramonville Saint-Agne] Les ateliers du CULTe – Le samedi 2 novembre 2024 de 14h00 à 18h00.

Le CULTe est le « Club des utilisateurs de logiciels libres et de gnu/linux de Toulouse et des environs ».

Le samedi après-midi tous les quinze jours, le CULTe organise un atelier d’informatique “libre”, de 14h à 18h.

La séance est consacrée à l’information du public, à l’entraide entre membres et/ou visiteurs pour notamment installer et configurer des logiciels libres, système d’exploitation (“Linux”) ou “applications” (programmes informatiques).

L’entraide peut également concerner le matériel afin d’aider le membre ou le visiteur à faire évoluer son ordinateur (ajout de mémoire, changement de disque dur…), étant précisé que si des avis peuvent être bien entendu émis pour de tels achats, le CULTe quant à lui n’a aucune activité commerciale, directe ou indirecte.

Chacun peut amener son ordinateur pour la séance. S’il s’agit d’une « Unité Centrale » (Ordinateur de bureau) il est inutile d’amener également écran clavier et souris, qui peuvent être prêtés sur place. Au besoin nous pourrons aussi vous prêter une machine pour la séance.

Afin de préparer votre venue, nous vous recommandons vivement de nous prévenir par courrier électronique en expliquant succinctement votre projet ou votre besoin à l’adresse suivante:

president@o2.culte.org

L’adhésion au CULTe n’est en aucun cas obligatoire pour participer à nos activités.

NB: Les personnes qui souhaitent adhérer ou faire un don peuvent bénéficier d’un reçu fiscal en vue d’une réduction d’impôt (66% en 2022) notre association étant reconnue « Organisme d’Intérêt Général » éligible au mécénat. (Rescrit fiscal 2021/228)

PS: Notre club met à la disposition de tous une liste de discussion dédiée à l’informatique “libre”: « linux31@culte.org ». Vous pouvez sans attendre demander à y être inscrit pour, le cas échéant, y exposer une difficulté et bénéficier de l’aide et de conseils d’une centaine de participants. Il vous suffit de vous rendre à cette adresse et d’y formuler votre demande d’inscription:

https://sympa.culte.org/sympa/subscribe/linux-31?previous_action=info

[FR Le Mans] Permanence mensuelle du samedi – Le samedi 2 novembre 2024 de 14h00 à 18h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine.org

Planning des réservations consultableici.

[FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 2 novembre 2024 de 16h00 à 18h00.

Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

Recommandations:

  • Sauvegardez vos données avant de venir.
  • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
  • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

[CA-QC Montréal] Debian & Stuff—novembre 2024 – Le samedi 2 novembre 2024 de 10h30 à 17h00.

Les « Debian & Stuff » sont des rencontres informelles de la communauté Debian dans la région de Montréal pour travailler sur des choses liées à Debian – ou pas.

Venez discuter avec nous ou travailler sur un projet intéressant: tout le monde est bienvenu!

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do⋅doc, produire facilement du contenu - Libre à vous ! du 15 octobre 2024 - Podcasts et références

Deux-cent-vingt-deuxième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : le logiciel libre do·doc : produire facilement des contenus

  • la chronique F/H/X de Florence Chabanois, intitulée : « Qui a envie d’être sexiste ? »

  • la chronique À la rencontre du libre de Julie Chaumard, sur la PyConFR 2024, la conférence francophone du langage Python, qui se déroulera du 31 octobre au 3 novembre à Strasbourg.

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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Projets Libres ! Saison 3 épisode 3 : la fondation Eclipse

Pour ce troisième épisode du podcast Projets Libres depuis la rentrée, nous recevons Gaël Blondelle pour parler de la fondation Eclipse.

Logos Podcast Projets Libres et Fondation Eclipse

Avec Gaël, qui est un des dirigeants exécutifs de la fondation et membre du board de l'Open Source Initiative (OSI), nous parlons des sujets suivants :

  • l'histoire et la création de la fondation
  • les raisons de son déménagement en Europe et sa forme juridique
  • à quoi sert une fondation ?
  • Eclipse et la souveraineté digitale européenne
  • les principaux projets hébergés par la fondation Eclipse
  • la collaboration avec les autres fondations dans le cadre du Cyber Resilience Act (CRA)
  • constituer un lobby européen de l'Open Source
  • le futur de la fondation

Bonne écoute !

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Le Lama déchaîné - Numéro 1

Le Lama déchaîné

Cette semaine encore, un numéro du Lama Déchaîné, sortait ce mercredi 23 octobre. Toujours avec quatorze rubriques à découvrir. Toujours pour soutenir financièrement l'April, mieux connaitre ses actions, mais pas que.

La semaine dernière, l'édito de la présidente était un coup de gueule sur la domination et les stratégies désastreuses et liberticides de Microsoft. Elle dénonçait l'Open Bar et les dérogations de certains ministères. Cette semaine, elle explique plus calmement, le travail invisible de l'April avec les parlementaires, les échanges d'arguments pour limiter certains projets de lois nuisibles aux logiciels libres, les questions écrites qui sont posées au gouvernement et les demandes CADA qui en résultent.

La plume extérieure du numéro 0 était accordée à Claudine Chassagne, une élue depuis deux ans à Saint Martin d’Uriage qui lutte pour amener des logiciels libres dans sa commune et ailleurs. C'est l'incontournable Tristan Nitot qui reprend la plume, enfin le clavier, pour expliquer en quoi le Libre a changé sa vie et continue de le faire.

Chaque semaine, les journalistes bénévoles ont décidé de mettre en avant un extrait d'un ancien compte rendu d'activité… Pour le numéro 1, du 23 octobre, c'est le groupe Patrimoine mondial crée en 2002 que Laurent Costy, un des vice-présidents de l'April a choisi… Dans le numéro 0, le choix avait été fait de parler de la situation financière de l'association.

Bien sûr, il n'existe pas de journal sans dessin satirique, et c'est Simon "Gee" Giraudot l'auteur de nombreux livres et jeux vidéo (dont Sales Gosses qui vient de sortir) qui s'y colle avec l'intelligence et l'humour qu'on lui connait.

Pour vous faire connaitre les services libres et proposés à tout le monde du Chapril, chaque semaine, un logiciel sera mis en avant. Mumble (conférence audio) et Nextcloud (stockage et partage) pour ces deux premiers numéros, car il faut faire des choix et seuls neuf des quatorze services pourront vous être présentés

Des citations, des anecdotes rigolotes, des informations à savoir et des idées à déconstruire, des paroles de bénévoles ou de personnes salariées sont également proposées. Et des chiffres!

Vous avez plusieurs manières de participer à cette campagne:

  • en remplissant la grille de mots croisés
  • en gazouillant sur les réseaux sociaux (surtout Mastodon) avec les hashtags #lelamadechaine ou #campagneapril2024. Votre texte apparaîtra dans un des numéros suivants.
  • en testant le nouveau service https://bd.chapril.org, en réalisant un dessin (dé)généré et en l'envoyant sur sensibilisation@april.org. Il n'est pas impossible que cette œuvre soit également publiée.

Pour la tranquillité des yeux, un dark mode du site a été mis en place et testé en direct par plusieurs bénévoles.

Tout ce travail pour vous motiver à adhérer à l'April ou à faire un don à l'association.

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La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo

Dans l’histoire de l’espace, les épisodes qui ont le plus marqué les esprits sont, probablement, ceux des marches sur la Lune qui ont été le fait des missions Apollo. Dans cette deuxième dépêche à l’occasion de la journée Ada Lovelace de 2024, on retrouvera donc un portrait de quatre femmes qui ont codé ou calculé les missions Apollo, Judith Love Cohen (1933 – 2016), Margaret Hamilton, JoAnn H. Morgan et Frances (Poppy) Northcutt mais aussi une histoire de celles, plus anonymes, qui ont tissé les mémoires des modules Apollo.

Ces biographies sont précédées d’un genre d’état des lieux de l’informatique en URSS et aux USA et suivies d’une sitographie pour prolonger un peu plus l’exploration.

Journée Ada Lovelace

Sommaire

Préambule

Pourquoi n’est-il essentiellement question que des informaticiennes de la NASA ou ayant travaillé pour la NASA ? Cela revient à poser la question de l’informatique côté Union soviétique. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la méconnaissance que l’on a des personnes qui, côté soviétique, ont travaillé sur les programmes relatifs à la conquête de l’espace, à commencer par l’histoire qui est, disons compliquée surtout par rapport à celle des USA.

Ensuite, c’était un secteur stratégique : envoyer des satellites pose les mêmes questions balistiques que l’envoi d’un missile intercontinental. L’existence du fondateur du programme spatial soviétique, Sergueï Korolev, qui subissait des peines d’emprisonnement pour raisons politiques (dont quatre mois de goulag) et qui avait été admis dans l’équipe de l’ingénieur aéronautique Andreï Tupolev lui-même prisonnier politique à l’époque, a été tenue secrète jusque bien après sa mort. On peut penser qu’il en va de même pour les autres personnes ayant participé aux programmes de conquête spatiale.

Concernant l’informatique proprement dite, trois noms apparaissent. Sergueï Lebedev (1902 - 1974) est considéré comme le père de l’informatique soviétique. Lebedev semble être un nom assez courant, ainsi, on trouve un cosmonaute russe du nom de Valentin Lebedev. L’Ukrainienne Ekaterina Yushchenko (en) (1919 - 2001) que le site ukrainien (en) sur l’histoire de l’informatique en Ukraine appelle « l’Ada Lovelace ukrainienne ». Yushenko a posé les bases de la programmation théorique en Ukraine (et en URSS avant) et écrit le langage de haut niveau Address. Andreï Erchov (en) (1931 – 1988), fondateur de l’École sibérienne de science informatique dont le livre, Programmation pour le BESM, a marqué un certain Donald Knuth.

Les ordinateurs de la conquête de l’espace URSS et USA

Les ordinateurs soviétiques

Le premier ordinateur soviétique date de 1950, construit sous la direction de Sergeï Lebedev, dans un contexte où le traitement électronique de l’information, considéré par Staline (1878 – 1953) et son entourage comme « fausse science au service de l’impérialisme »1 n’est pas encouragé par le pouvoir. Il s’agit du MESM (МЭСМ, Малая электронная счетно-решающая машина, petit calculateur électronique, qui était plutôt assez gros en volume), développé par une vingtaine de personnes. La plupart des ordinateurs soviétiques en découleront.

Le BESM sur lequel Andréï Erchov a écrit son livre de programmation a été produit à partir de 1953. Il se déclinera en deux séries les : BESM–1 (1950) à BESM–6 (1966) et les M -20 et ses descendants. Ces derniers, dont le premier, fabriqué à Moscou, est sorti en 1956 seront les ordinateurs des premiers âges de la conquête spatiale. Le dernier de la série, le M-220 était, quant à lui, fabriqué à Kazan. Ils ont, par la suite, probablement été remplacés par le MINSK dans les années 1960.

Quant aux langages de programmation, Yves Logé, en 1987, dans l’article Les ordinateurs soviétiques : Histoire obligée de trois décennies de la Revue d’études comparatives Est-Ouest relevait ceci :

  • 1953 – librairie de sous-programmes pour STRELA et BESM,
  • 1955 – langage de compilation (PP2 – PP – BESM),
  • 1957 – assembleurs (PAPA, SSP),
  • 1962 – compilateur Algol 60 (TA 1),
  • 1962 – moniteur de traitement par lots (AUTOOPERATOR),
  • 1966 – premier système d’exploitation (MINSK 22, BESM 6),
  • 1967 – langage de programmation (EPSILON, ALMO).

Le FORTRAN et l’ALGOL, bien qu’ayant été introduits dans les ordinateurs soviétiques dans les années 1960, ne commenceront à être vraiment utilisés qu’à partir des années 1970, époque à laquelle l’URSS abandonnera la conception de ses propres ordinateurs.

Les ordinateurs des missions Apollo

L’informatisation de la NASA a commencé avec des machines IBM, la série IBM 700/7000 commercialisée dans les années 1950 à 1960 ; c’était la première version des ordinateurs à transistors. Les langages de programmation les plus courants à l’époque étaient le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.

En 1964, IBM sort la série System/360 qui pouvait travailler en réseau et dont le système d’exploitation, multitâches, était OS/360. Il était doté d’une RAM, insuffisante, d’un mégaoctet qui a poussé les ingénieurs à adopter un code abrégé. Et, évidemment, il se programmait encore à l’époque avec du papier.

L’invention qui a permis d’équiper informatiquement les modules des missions Apollo est celle des circuits intégrés, inventés par Jack Kilby en 1958. Ils équiperont les ordinateurs à partir de 1963, la NASA étant dans les premiers utilisateurs pour les ordinateurs de guidage d’Apollo. Par la suite, les circuits intégrés permettront de fabriquer les « mini-ordinateurs » (qui restent toujours assez encombrants) et les micro-ordinateurs. Les premiers micro-ordinateurs, à l’allure de ceux que nous avons actuellement avec : l’ordinateur, un écran, un dispositif de saisie, puis, plus tard, un dispositif de pointage sortiront en 1973, après les missions Apollo.

Judith Love Cohen (1933 – 2016) l’accouchement du programme de guidage Apollo

Judith Love Cohen est ingénieure aérospatiale, après sa retraite, elle deviendra écrivaine et fondera une entreprise multimédia Cascade Pass.

En 1952, celle qui aidait ses camarades de classe à faire leurs devoirs de mathématiques, est embauchée par la North American Aviation. Elle obtient, en 1957 un Bachelor of Art (licence) en sciences, puis, en 1962, un master en sciences à l’Université de Californie. En 1957, après son BA, elle est embauchée par le « Space Technology Laboratories (laboratoire des technologies spatiales) qui deviendra TRW. Elle y travaillera jusqu’à sa retraite en 1990, souvent seule femme ingénieure de l’équipe dans laquelle elle se trouvait.

Son travail : les ordinateurs de guidage. Elle a fait partie de l’équipe qui a conçu le « Tracking and Data Relay Satellites (TDRS) », le système suivi et de relais des données des satellites de la NASA. Ce système qui permet notamment de rester en contact avec la Station spatiale internationale.

Elle s’occupera aussi du télescope Hubble. Elle avait été chargée de concevoir le système terrestre des opérations scientifiques. Elle dira dans une vidéo (en) réalisée par Cascade Pass qu’elle avait travaillé avec les astronomes, car c’étaient eux qui allaient utiliser le télescope. Le système avait trois fonctions principales :

  • planification des observations,
  • contrôle en temps réel du réglage de la mise au point et du changement des filtres,
  • récupération des données pour générer des photos, partie que Cohen considérait comme la plus intéressante et la plus difficile à réaliser.

Mais, le point culminant de sa carrière a été le programme Apollo, notamment le système de guidage de la mission Apollo 13 qui devait être la troisième à se poser sur la Lune, l’ordinateur AGS (Abort Guidance System, système de guidage d’abandon pour le module destiné à rester sur la Lune). Cette mission commence mal : les astronautes prévus à l’origine changent presque à la dernière minute, quand la fusée décolle le 11 avril 1970, le moteur central du deuxième étage s’éteint trop tôt. Ce sera compensé, sans incidence sur la trajectoire. Le 13 avril, l’un des astronautes, Jack Swigert, lance le fameux :

Houston, we’ve had a problem.

Le module de service d’Apollo 13 est hors d’usage, l’équipe change de module de service en urgence et embarque dans le module lunaire (LM) prévu pour deux personnes alors qu’ils sont trois. L’AGS servira en tant qu’ordinateur de bord et contrôlera tous les équipements vitaux, mais il n’aurait pas pu revenir sur l’orbite terrestre si Cohen n’avait pas bataillé avec la NASA pour que la fonction de retour y soit incluse.

Son fils, l’ingénieur en informatique Neil Siegel (en) racontera, ce qui a été vérifié, qu’elle avait conçu l’AGS pendant qu’elle était enceinte de son demi-frère, l’acteur Jack Black. Le 28 août 1969, au moment de partir pour l’hôpital pour accoucher, elle prend aussi le code d’un problème sur lequel elle travaillait. Elle appellera son patron plus tard pour lui signaler qu’elle l’avait résolu, et aussi, en passant, que le bébé était né. Le problème en question concernait l’AGS.

Margaret Hamilton (née en 1936) la jeune femme à côté de la pile de livre de sa hauteur

La photo probablement la plus connue de Margaret Hamilton est celle où on la voit poser à côté d’une pile de gros documents reliés : le code du logiciel de navigation de la mission Apollo 11.

Margaret Hamilton intègre le MIT (Massachusetts Institute of Technology) en 1960 pour développer des logiciels informatiques. En 1961, la NASA confie au MIT la mission de réaliser un ordinateur embarqué de navigation et de pilotage avec un cahier des charges assez léger et permettant au MIT une grande créativité. Ce sera l’AGC (Apollo Guidance Computer) qui sera le premier à utiliser des circuits intégrés. Lourd, 32 kilos, il préfigure néanmoins les ordinateurs portables puisque tous les éléments, ordinateur, mémoire, écran et dispositif de saisie étaient réunis dans un seul boitier.

Mais avant de travailler sur l’AGC, Hamilton intègre, en 1961, le laboratoire Lincoln pour travailler sur le projet militaire ultra-secret SAGE qui devait produire en temps réel une image de l’espace aérien états-unien. Elle racontera ensuite avoir fait l’objet d’un bizutage (une coutume apparemment) : on lui avait demandé de travailler sur un programme piégé commenté en grec et en latin. Elle était la première à avoir réussi à le faire fonctionner. Et c’est ainsi qu’en 1963 elle est invitée à rejoindre le laboratoire Draper du MIT qui était en charge du développement des logiciels embarqués d’Apollo.

Elle évoquera aussi la fois où, emmenant de temps en temps sa fille au laboratoire, un jour, cette dernière, jouant à l’astronaute, fait planter le système : elle avait sélectionné le programme d’atterrissage alors qu’elle était « en vol » (un appui sur une mauvaise touche). Ce que voyant Hamilton alerte la direction pour que l’on modifie le programme, réponse « ils sont expérimentés, ça n’arrivera pas ». Sauf qu’évidemment, c’est arrivé au pendant la mission Apollo 8. On peut imaginer qu’Hamilton et son équipe étaient préparées à cette éventualité : les données de navigation seront renvoyées et la trajectoire corrigée. Elle codera aussi un système de priorité des tâches afin d’éviter que l’AGC ne sature et qu’il fasse le travail correctement. L’AGC pouvait ainsi interrompre des tâches pour faire passer celles qui étaient les plus prioritaires et c’est ce qui a permis à Apollo 11 d’atterrir correctement sur la Lune.

Hamilton quittera le MIT en 1974 pour co-fonder une entreprise de développement de logiciels, Higher Order Software (HOS) qu’elle dirigera jusqu’en 1984. HOS se spécialisait notamment sur les logiciels de détection des erreurs. Ensuite, en 1986, elle créera Hamilton Technologies et concevra le langage de programmation USL (Universal Systems Language).

Elle reçoit en 2016 la médaille présidentielle de la liberté des mains de Barack Obama. Margaret Hamilton est considérée comme une pionnière de l’ingénierie logicielle et comme une des personnes qui ont contribué à la populariser.

JoAnn H. Morgan (née en 1940) la seule femme présente dans la salle de tir lors du lancement d’Apollo 11

Sur une photo de la salle de tir d’Apollo 11, le 16 juillet 1969, elle apparaît comme la seule femme derrière une console. Les femmes que l’on voit sur le côté sont entrées après le lancement.

Étant enfant, elle préférait lire Jules Verne à jouer à la poupée2 et jouer avec la boîte de chimie que son père lui avait offert. Son père, justement, travaillait pour le programme de développement des fusées américaines. JoAnn H. Morgan va passer son adolescence à Titusville en Floride, à quelques kilomètres de la base de lancement de Cap Canaveral. Elle y regardera les lancements des fusées. Ce qui la décidera dans son orientation professionnelle. Elle commence, à dix-sept ans, par un stage à l’Army Ballistic Missile Agency (ABMA, Agence des missiles balistiques de l'armée de terre). Elle continuera à travailler à Cap Canaveral pendant l’été. En 1963, elle obtient un Bachelor of Arts (licence) en mathématiques. Elle commence à travailler pour la NASA au Centre spatial Kennedy (KSC) en tant qu’ingénieure. Elle sera la seule, ça n’a pas été facile : entre le fait que son supérieur hiérarchique trouve nécessaire de préciser qu’elle est ingénieure et pas là pour faire le café pour ses collègues (en) ou l’absence de toilettes pour femmes.

En 1969, elle est promue et devient « Chief Instrumentation Controller, KSC Technical Support » (Contrôleur en chef de l’instrumentation, support technique du centre), ce qui lui donne un poste dans la salle de contrôle de la mission Apollo 11. L’équipe de Morgan sera celle qui supervisera le lancement de la mission ce qui lui demandera de rester dans la salle de contrôle encore après le lancement pour pouvoir vérifier les équipements et faire un rapport sur les dommages consécutifs au lancement afin de préparer le suivant, sa tâche, dans le cadre de la mission, s’arrête au moment de l’atterrissage lunaire. Elle considère que c’est ce qui a lancé sa carrière.

Après Apollo 11, elle bénéficiera d’une bourse Sloan pour poursuivre des études et elle obtiendra une maîtrise en sciences de gestion en 1977 et retournera à la NASA en 1979 où elle est promue chef de la division des services informatique du KSC, première femme à occuper ce poste en particulier et un poste de direction à la NASA. Une tâche ardue dans une période de transition technologique : la NASA changeait son système informatique et commençait à remplacer les vieux ordinateurs géants par des PC. Elle deviendra ensuite directrice adjointe des véhicules de lancement (deputy of Expendable Launch Vehicles, director of Payload Projects Management) puis directrice de la sécurité de la mission ( director of Safety and Mission Assurance). Elle aura été l’une des deux dernières personnes à avoir vérifié le lancement de la navette spatiale.

Elle prend sa retraite en 2003 après avoir passé toute sa carrière à la NASA.

Morgan continue à militer pour que plus de femmes puissent suivre des carrières scientifiques et techniques.

Frances Northcutt dite « Poppy » (née en 1943) l’autre seule femme présente dans les salles de tir des missions Apollo 8 et 13

Frances « Poppy » Northcutt a planifié les trajectoires des vols des missions Apollo dans les années 1960 et 1970.

Elle commence sa carrière dans l’aérospatiale comme Judith Love Cohen en étant embauchée en 1965 par TRW. Elle sera d’abord une des calculatrices humaines. Problème : pour pouvoir bénéficier d’une promotion, elle devait faire des heures supplémentaires si nécessaire, ce qui était interdit aux femmes états-uniennes de l’époque. Elle tient le pari d’en faire mais non rémunérées. Cela fonctionne, elle obtient une promotion et intègre l’équipe technique (personnel effectuant des travaux ingénierie), mieux payée. Ce qui pose un autre problème, celui de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes.

Le travail de l’équipe technique consistait à écrire le programme. D’autres assuraient la tâche de le rentrer dans l’ordinateur, ce qui n’allait pas sans quelques bugs au passage, qui pouvaient avoir des conséquences fatales. L’équipe de Northcutt était chargée du calcul de la trajectoire de retour d’Apollo 8. C’était une mission mémorable pour Northcutt à plus d’un titre. D’abord, c’était la première fois qu’un véhicule spatial habité allait être mis en orbite autour de la Lune. C’était aussi ce qui aura permis de déterminer l’équipement et le matériel nécessaire pour les missions suivantes, notamment la quantité de carburant nécessaire. Enfin, c’était la première fois que les calculs de Northcutt et de son équipe étaient utilisés, et cela allait servir aussi aux missions suivantes. Ainsi, après Apollo 8, il n’y aura pas eu de modifications des programmes, sauf en cas de problème. Pour Apollo 13, avec d’autres ingénieurs, elle aura pour mission de calculer le retour de la capsule Apollo après l’explosion du réservoir d’oxygène qui oblige l’équipage à rentrer sur Terre dans le module lunaire.

Elle suivra ensuite des études de droit à l’Université de Houston pour devenir avocate. Elle en sortira diplômée en 1981 et travaillera pour le procureur du comté de Harris à Houston, sera stagiaire auprès d’un juge fédéral en Alabama avant de se tourner vers le privé et défendre des causes sur les droits de femmes, elle qui a longtemps travaillé avec un salaire inférieur à celui de ses collègues pour le même travail.

Elle expliquera au site astronomy (en) :

J’ai eu beaucoup de chance. La plupart des femmes n’avaient pas quelqu’un qui se battait aussi durement pour elles.

Elle ajoutera :

C’est le problème auquel sont confrontées les femmes en particulier, lorsqu’elles sont embauchées pour un salaire inférieur à ce qu’elles valent. Si vous ne partez pas sur un pied d’égalité, vous ne pourrez jamais vous rattraper.

Northcutt continue à militer pour les droits des femmes, mis à mal aux États-Unis lors de la présidence de Trump.

Les tisserandes

Les tisserandes, dont beaucoup étaient navajos ou noires, les « Little Old Ladies » ont tressé les mémoires à tores de ferrite des missions Apollo. Elles avaient littéralement la vie des astronautes entre leurs mains.

Les RAM des ordinateurs des années 1950 à 1975 étaient le plus souvent des mémoires à tores de ferrite. D’après la notice de celles présentées au musée du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) à Paris dans la photo ci-dessous :

elles sont encore utilisées lors de certaines missions spatiales car elles ne sont pas endommagées par les rayons cosmiques.

Mémoire à tores de ferrite avec détail et pile de mémoire
Mémoires à tores de ferrite du Gamma 60 d’une capacité de 512 octets, début des années 1960, musée du CNAM, Paris.

La fabrication de ces mémoires ne pouvait pas être mécanisée, elles étaient donc tissées à la main. Et, à l’époque des missions Apollo les seules personnes qui avaient l’habilité et la précision digitale nécessaires pour le faire étaient des femmes, surnommées les LOL et supervisées par les « rope mothers » (mères des cordes), généralement des hommes, et dont la cheffe était Margaret Hamilton. Ce travail extrêmement critique, était contrôlé par trois ou quatre personnes avant d’être validé. Il réclamait non seulement des ressources manuelles mais aussi des capacités intellectuelles certaines pour être accompli correctement.

Quand, en 1975, un rapport de la NASA sur les missions Apollo s’extasiait, à juste titre, sur les systèmes informatiques développés en mis en œuvre, il négligeait complètement cet aspect essentiel. Les journalistes de cette époque, présentaient la fabrication des mémoires comme un travail ne nécessitant aucune réflexion ni aucune compétence…

Pour compléter

Les ordinateurs soviétiques

Missions Apollo

L’exploration spatiale et les astronautes

Sur la journée Ada Lovelace et la place des femmes dans les carrières scientifiques et techniques

Excuse et paragraphes de la fin

Cette dépêche paraît assez tardivement après la précédente pour des raisons assez indépendantes de ma volonté et incluant un piratage d’un de mes sites.

Ceci étant, un grand merci une fois de plus à vmagnin pour ses suggestions, notamment pour cette citation tirée d’une de ses lectures, Forces de la nature de François Lacombe, Anna Reser et Leila McNeil chez Belin :

Dans l’histoire des sciences et des vols spatiaux, on constate que cette distinction nette établie entre les tâches techniques et non techniques a été l’une des façons de marginaliser systématiquement les femmes.

Ce qui se vérifie amplement notamment avec les tisserandes des mémoires.

Comme de bien entendu, entre les recherches, l’écriture et les commentaires de la dépêche précédente, il appert qu’il y a un sujet connexe, celui de l’astronomie et de l’évolution du métier d’astronome et d’astrophysicienne qui mériterait d’être traité. Ce qui sera fait, d’ici la fin de l’année. Et, si vous cherchez un sujet de mémoire ou thèse, à mon avis le thème des langages informatiques : naissance, diversité, histoire, pourquoi un langage très populaire finit par être abandonné, etc. pourrait être passionnant (si ça n’a pas déjà été fait). Peut-être qu’un jour je vous infligerai un texte sur l’histoire de l’informatique soviétique (ou peut-être pas).


  1. Citation reprise de l’article d’Yves Logé dans « Les ordinateurs soviétiques : histoire obligée de trois décennies » Revue d’études comparatives Est-Ouest Année 1987 18-4 pp. 53-75 qui cite D. Brand, L’Union Soviétique, France, Sirey, 1984, p. 230. 

  2. L’autrice de cette dépêche aussi à qui ce comportement paraît tout à fait normal. 

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img, le cache d’images sur LinuxFr.org

Le site LinuxFr.org utilise divers logiciels libres pour son fonctionnement et ses services : une large majorité provient de projets tiers (Debian, MariaDB, Redis - version d’avant le changement de licence, nginx, Postfix, conteneurs LXC et Docker, Ruby On Rails, Sympa, etc.) et d’autres composants sont développés pour nos propres besoins. Cette dernière catégorie comprend le code principal du site web en Ruby On Rails, et principalement 5 services autour : le cache d’images img, la tribune board, le convertisseur EPUB 3 epub, le partageur sur les réseaux sociaux share et le convertisseur LaTeX vers SVG svg. Cette dépêche va s’intéresser à img, un code sous AGPLv3.

Elle est née d’une envie personnelle d’expliquer, documenter et montrer ce qui a été fait sur le cache d’images de LinuxFr.org, complétée d’une demande d’un « article technique sur le fonctionnement de ce cache, les choix techniques qui ont été faits, les erreurs commises donc à éviter… ».

    Sommaire

    Des images sur le site

    LinuxFr.org vous permet d’utiliser des images externes dans les contenus et commentaires du site. Ces images sont incluses en syntaxe markdown avec ![description textuelle](adresse "titre optionnel") (soit en saisissant directement du Markdown, soit en cliquant sur l’icône d’ajout d’image dans l’éditeur). Profitons-en pour rappeler que pour utiliser une image sur LinuxFr.org, vous devez vous assurer de respecter sa licence.

    Nous vous encourageons donc à utiliser des images sous licence libre et à citer les auteurs (c’est même obligatoire pour les licences CC-by et CC-by-sa). Cette citation est tirée de la dépêche d’annonce Un nouveau reverse-proxy cache pour les images externes sur LinuxFr.org de 2012.

    Il est aussi recommandé de mettre une vraie description textuelle, qui finira dans l’attribut alt de la balise img utilisée pour l’accessibilité ou si l’image ne peut être chargée. Il peut être utile de lui donner un titre qui apparaîtra l’autre du survol de l’image à la souris par exemple.

    Exemple :

    ![Logo LinuxFr.org](https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png "L’actualité du logiciel libre et des sujets voisins (DIY, Open Hardware, Open Data, les Communs, etc.), sur un site francophone contributif géré par une équipe bénévole par et pour des libristes enthousiastes.")

    Logo LinuxFr.org

    Buts du cache d’images

    Les raisons évoquées à la mise en place de img (sans ordre particulier) :

    • la sécurité : si une image externe n’est servie qu’en HTTP (en clair donc) et est appelée au milieu d’une page LinuxFr.org elle-même servie en HTTPS, alors le navigateur va râler sur le mélange des genres. img permet de servir toutes les images identiquement (par exemple en HTTPS, et avec le certificat de LinuxFr.org, via le serveur frontal devant img). À noter que ces images ne sont pas servies directement depuis le domaine principal linuxfr.org mais depuis un sous-domaine img.linuxfr.org pour éviter que le JavaScript embarqué dans les images en SVG puisse servir de vecteur d’attaque contre le site.
    • la protection de la vie privée des personnes visitant LinuxFr.org : seul LinuxFr.org voit les informations en provenance de leur navigateur (dont l’adresse IP). Les équipes d’administration des différents sites ne les voient plus (elles voient l’adresse IP du serveur LinuxFr.org).
    • une meilleure gestion du trafic : au lieu d’envoyer tout notre public chercher individuellement chaque image, LinuxFr.org la récupère une fois et la rend disponible. Si le site externe fournissant l’image est un serveur à faibles ressources (liaison ADSL avec faible débit montant par exemple), la mise en cache permet de garantir qu’il ne recevra qu’un faible volume de requêtes (la récupération se faisant initialement toutes les 10 min tant que des demandes arrivent, le cache expirant après 10 min).
    • la conservation des images : les images incluses depuis des sites externes peuvent ne plus être disponibles (l’entité a disparu, le serveur a été arrêté, le domaine a été perdu, l’adresse a changé, etc.). Nous avons donc un mécanisme de cache pour que nous puissions continuer à servir une image même si elle devient indisponible.

    Parmi les conséquences de cette implémentation initiale, on peut citer :

    • si le fichier est changé sur le serveur distant (modifié, converti dans un autre format), l’ancien fichier est servi jusqu’à la prochaine récupération et le nouveau fichier ne sera servi qu’à la prochaine récupération ;
    • si le fichier est supprimé sur le serveur distant, l’image ne sera plus servie après la prochaine récupération (car le serveur a répondu que l’image n’existe plus) ;
    • il est possible de modifier l’image au passage : les images d’avatar sont retaillées pour une hauteur de 64 pixels par exemple ;
    • il est possible de bloquer des images : les images problématiques (pub/spam, contenus pour adultes, images injurieuses, etc.) peuvent être bloquées et ne plus être servies ;
    • par ailleurs img n’accepte de servir que les images connues de LinuxFr.org dont le poids fait moins de 5 MiB.

    À l’utilisation

    Lors de l’écriture d’un commentaire ou d’un contenu sur LinuxFr.org, une personne va ajouter une image externe via la syntaxe Markdown, par exemple ![Logo LinuxFr.org](https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png)

    Ce qui donne à l’affichage :

    Logo LinuxFr.org

    Et côté code HTML :

    <img src="https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png" alt="Logo LinuxFr.org">

    OK, mauvais exemple ce n’est pas une image externe, puisqu’elle est hébergée sur LinuxFr.org justement. Prenons un autre exemple ![April - Campagne d’adhésion](https://april.org/campagne-2024/relais/banniereCampagneApril.svg).

    Ce qui donne à l’affichage :

    April - Campagne d’adhésion

    Et côté code :

    <img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f617072696c2e6f72672f63616d7061676e652d323032342f72656c6169732f62616e6e6965726543616d7061676e65417072696c2e737667/banniereCampagneApril.svg" alt="April - Campagne d’adhésion" title="Source : https://april.org/campagne-2024/relais/banniereCampagneApril.svg">

    Donc on sert l’image via le sous-domaine img.linuxfr.org. On peut aussi noter le titre rempli automatiquement avec la source. Expliquons la nouvelle adresse :

    • // on sert en https si la page est en https et en http si la page est en http (c’est plutôt un oubli qu’autre chose, vu que le site est uniquement en https)
    • img.linuxfr.org on sert depuis un sous-domaine du site
    • 68747470733a2f2f617072696c2e6f72672f63616d7061676e652d323032342f72656c6169732f62616e6e6965726543616d7061676e65417072696c2e737667 est la version en texte-vers-hexadécimal de l’adresse d’origine (68 pour h, 74 pour t (deux fois), 70 pour p, etc.). Il existe des sites et des outils en local pour faire cette conversion, mais cela ne concerne pas la simple utilisation du site.
    • banniereCampagneApril.svg on met à la fin le nom du fichier pour être sympa si vous voulez sauver l’image en local avec un nom plus explicite

    Ceci était le cas où tout se passe bien, comme prévu, comme le voulait la personne qui voulait utiliser une image externe.

    Voyons maintenant ce qui se passe dans le cas pas si rare où la personne a donné une adresse d’image invalide, une adresse ne pointant pas vers une image vers autre chose (cas extrêmement fréquent), une image trop grosse (plus de 5 MiB), etc. Il se passe la même chose côté code, mais côté affichage, pas d’image, et on voit seulement le texte alternatif dans son navigateur. Dans les coulisses, img a répondu 404, cette adresse n’est pas disponible.

    On note donc qu’une même image servie en http:// ou en https:// aura une adresse convertie en hexadécimal différente, donc sera vue comme une autre image par img. Même chose si le serveur externe accepte des adresses sans tenir compte de la casse, ou si on rajoute des paramètres dans l’adresse comme « ?mot_magique=merci ».

    Côté code Ruby on Rails

    Un contenu ou commentaire est en cours de création et une image externe a été mentionnée. Le code de gestion des images va vérifier que l’image est déclarée dans redis (créer l’entrée img/<adresse> avec adresse l’adresse de l’image en clair, ajouter un champ created_at avec l’horodatage, ajouter l’adresse dans la liste des dernières images img/latest) et renvoyer l’adresse via img.

    Le code peut aussi modifier le champ status d’une image dans redis pour mettre ou enlever un blocage (valeur Blocked) par l’équipe du site, et l’ajouter/enlever de la liste des images bloquées img/blocked.

    Côté img

    Les schémas dans la documentation du service img explicitent les possibilités et les comportements.

    Il est possible de faire un GET /status et on obtient une réponse HTTP 200 avec un contenu OK. C’est utile pour tester que le service est lancé (depuis l’intérieur de la plateforme).

    Sinon, on peut envoyer des requêtes GET /img/<adresse_en_hexa> or GET /img/<adresse_en_hexa>/<nom_de_fichier> pour les images, et GET /avatars/<adresse_en_hexa> ou GET /avatars/<adresse_en_hexa>/<nom_de_fichier> pour les avatars.

    En se limitant aux requêtes légitimes, le comportement de img est le suivant :

    • l’adresse demandée a été précédemment déclarée (dans redis par la partie code Ruby On Rails) sinon il répond 404 ;
    • l’adresse demandée n’est pas bloquée par l’équipe du site sinon il répond 404 ;
    • l’adresse est déjà dans le cache disque, alors il renvoie l’image ;
    • l’adresse n’est pas dans le cache disque et la récupération échoue, il renvoie 404 (et va noter temporairement l’échec dans img/err/<uri>) ;
    • l’adresse n’est pas dans le cache disque et la récupération a lieu (noté temporairement dans img/update/<uri>): si le serveur répond positivement à la demande, avec une image comme attendue, pas trop volumineuse, alors on la met en cache disque. Si c’est un avatar, on peut retailler l’image. On aura des champs supplémentaires stockés type avec la nature de l’image (en-tête Content-Type), checksum avec un hachage SHA1 et etag avec la valeur ETag (entête ETag).

    Le cache est rafraîchi régulièrement.

    img est un binaire statique en Go. Il offre des options pour définir le couple adresse:port d’écoute, pour définir où envoyer les logs, pour se connecter à une base redis, pour définir le répertoire du cache disque, pour choisir le User-Agent qui sera utilisé pour les requêtes externes, pour définir l’avatar qui sera renvoyé par défaut, et la possibilité de le lancer uniquement en mode audit interne pour vérifier la cohérence et l’état des données et des fichiers.

    Dans les logs on va trouver des infos comme :

    2024/10/20 20:39:24 Status code of http://example.invalid/exemple1.png is: 404
    2024/10/20 20:39:24 Fail to fetch http://example.invalid/exemple1.png (serve from disk cache anyway)
    2024/10/20 20:44:12 Fetch http://example.invalid/exemple2.png (image/png) (ETag: "be5e-4dba836030980")
    2024/10/20 20:44:12 http://example.invalid/exemple3.png has an invalid content-type: text/html;charset=UTF-8
    2024/10/20 20:44:12 Fail to fetch http://example.invalid/exemple3.png (serve from disk cache anyway)
    

    Ici l’exemple 1 est déjà en cache et peut être servi même si on échoue à le récupérer à ce moment-là. L’exemple 2 vient d’être récupéré. L’exemple 3 a désormais une adresse invalide (qui renvoie une page HTML au lieu d’une image) mais il existe en cache une image précédemment récupérée.

    Historique

    img a été créé par Bruno Michel en 2012. Adrien Kunysz amène 5 commits en novembre 2013, mais globalement Bruno est le seul à travailler dessus (43 commits) jusqu’en 2018. img fait le job et il n’est pas besoin d’y retoucher trop souvent.

    En 2022, Bruno quitte l’équipe du site, et par ailleurs il y a des montées de versions et des migrations à faire sur les serveurs de LinuxFr.org, et img fait partie des services à reprendre en main. Ce qui veut dire le comprendre, le documenter et au besoin l’améliorer.

    Bref je décide de me plonger dans img (2022-2024), car a priori ce n’est pas le composant le plus compliqué du site (il vit dans son coin, il offre une interface, c’est du Go, donc on a un binaire seulement à gérer).

    Étape 1 : je vais commencer par ajouter un Dockerfile permettant de recompiler img dans un conteneur, en contrôlant la version de Go utilisée, en effectuant une détection d’éventuelles vulnérabilités au passage avec govulncheck. Cela me permet de valider que l’on sait produire le binaire d’une part, et que l’on offre à tout le monde la possibilité de contribuer facilement sur ce composant.

    Étape 2 : je vais tester le composant pour vérifier qu’il fonctionne comme je le pense et qu’il fait ce qu’on attend de lui. Je vais ajouter une suite des tests qui couvrent les différentes fonctionnalités et les vérifient en IPv4 et en IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0. Les tests utilisent Hurl et docker-compose (avec des images redis et nginx), et encore une fois l’idée de donner la possibilité de contribuer facilement. Ils comprennent des tests de types de contenus non pris en charge, le test de la limite à 5 MiB, différents types d’images, le test de vie, des appels erronés (mauvais chemin, mauvaise méthode, etc). Le choix des cas de tests est basé sur le trafic réellement constaté sur le serveur de production, sur les différents cas dans le code et un peu sur l’expérience du testeur.

    Étape 2,5 : l’avatar par défaut renvoie sur le site de production, y compris sur les tests en développement en local et sur le serveur de test du site. J’en profite pour ajouter un paramètre pour cela (et cela permettra de passer du PNG au SVG par défaut).

    Étape 3 : encore une fois essayons de simplifier la vie d’hypothétiques personnes contributrices. Une petite modification pour que hurl et redis soient fournis via docker-compose et ne soient plus nécessaires sur le poste de développement.

    Étape 4 : il est temps de documenter plus le fonctionnement. J’avais déjà décrit les infos stockées dans redis, mais pour comprendre le système de cache, autant fournir des diagrammes pour illustrer ce qui se passe lors d’une requête et comment on passe d’un état à un autre. C’est aussi l’occasion de compléter la suite de tests en ajoutant des tests avant et après expiration du cache, histoire de pouvoir documenter ces cas précis.

    Étape 5 : en cas d’échec de récupération, une image était indisponible jusqu’à la prochaine récupération (donc potentiellement pendant 10 min). Autant servir l’ancienne version en cache lorsque cela se produit : je modifie le code et les tests en conséquence.

    Étape 6 : je sais que certaines images ont été perdues, que des adresses d’images ont toujours été erronées, que des contenus et commentaires ont été supprimés et qu’il n’y a donc plus lieu de garder les images associées. Je décide d’implémenter dans img un audit interne qui indiquera si des anomalies sont présentes dans redis, si des images sont indisponibles ou si des entrées dans le cache disque ne correspondent plus à aucune image. Et j’ajoute cet audit dans la suite de tests.

    Étape 7 : j’écris une dépêche pour parler de tout cela.

    Évolutions récentes

    Dockerfile

    Le fichier Dockerfile du projet permet :

    • de partir d’une image officielle Go d’une version donnée, basée sur une distribution minimale Alpine
    • de l’utiliser pendant la construction en prenant la liste des dépendances, en les téléchargeant, en prenant l’unique fichier source img.go et en le compilant statiquement avec l’option pour retirer les chemins de compilation
    • de rechercher les éventuelles vulnérabilités avec govulncheck
    • d’ajouter le paquet tzdata pour avoir les définitions fuseaux horaires (nécessaire pour les conversions de/vers GMT pour les entêtes type Last-Modified).
    • de repartir d’une base Alpine en y mettant les définitions de fuseaux horaires et le binaire issus de la partie construction, de déclarer le port d’écoute et de lancer le binaire avec des variables disposant de valeurs par défaut.

    La suite de tests

    Pour l’utiliser, c’est assez simple, il faut aller dans le répertoire tests et lancer un docker-compose up --build, qui va produire le conteneur contenant img, et démarrer le redis et le nginx préconfigurés pour les tests. Si tout va bien, on attend, et au bout d’un moment il s’affiche :

    linuxfr.org-img-test_1  | All tests look good!
    tests_linuxfr.org-img-test_1 exited with code 0
    

    Rentrons un peu dans les détails.

    D’abord un fichier docker-compose.yaml qui décrit le réseau IPv4/IPv6 utilisé pour les tests, l’image redis qui sera utilisée (stockage géré par docker), l’image nginx qui sera utilisée avec sa configuration et ses fichiers à servir pour les tests, l’image img et son paramétrage (dont l’accès au redis et au nginx) ainsi que le répertoire du cache et enfin l’image de la suite de tests qui est construit avec son Dockerfile, prévue pour faire du Docker-in-Docker et avoir accès au cache img et aux fichiers nginx.

    Le Dockerfile de tests est basé sur une image Hurl (un outil pour faire des tests HTTP). On ajoute les fichiers de tests en .hurl, le script shell qui pilote le tout, on prévoit d’avoir les paquets dont on aura besoin : bash (pas par défaut dans les Alpine), coreutils, docker et xxd (pour les conversions texte vers hexadécimal). Et on lance les tests par défaut.

    La configuration nginx de test écoute en HTTP sur le port 80 en IPV4 et IPv6 et permet de définir des chemins avec des réponses en HTTP 301, 302, 308, 400, 401, 403, etc. jusqu’à 530 et même 666 pour les codes invalides, ainsi qu’une redirection infinie.

    Dans les données de tests servies par nginx, on trouve des contenus du mauvais type, une image destinée à être bloquée, des images dans divers formats, une image très grande en pixels mais pas trop en octets, une image trop grande en octets, et un avatar à servir par défaut.

    Sont aussi présents cinq fichiers de tests avec une extension en .hurl :

    • le test de vie et les chemins hors img/ et avatars/
    • les tests sur les avatars : adresse valide ou invalide, image inexistante, bon et mauvais types, comportements sur les différents codes HTTP et sur une boucle de redirection infinie
    • les tests sur les images (découpés en trois parties, la partie initiale, la partie entre la récupération initiale et l’expiration du cache et enfin la partie après la récupération et l’expiration du cache.

    Vient enfin le script shell qui pilote le tout :

    • on définit les variables pour les cibles IPv4/IPv6 et les binaires redis et img que l’on veut utiliser dans les autres conteneurs Docker
    • on liste les images dans différentes catégories :
      • celles qui vont échouer et ne comporteront donc qu’une entrée dans redis sans rien dans le cache disque (avec sous-catégories possibles bloquées/non-bloquées)
      • les images devant être en erreur
      • les images qui iront normalement dans le cache
    • on prépare des images qui seront altérées plus tard
    • on purge le cache sur disque, on nettoie redis et on déclare toutes nos images comme le faire le code Ruby on Rails. Certaines sont déclarées bloquées pour les tests.
    • on lance les premiers tests (en IPv4 et IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0)
    • on modifie certaines images pour simuler un changement sur le serveur externe, une suppression sur le serveur externe ou un blocage par l’équipe de site
    • on lance les tests post-récupération initiale mais avant l’expiration du cache (toujours avec toutes les variantes)
    • on force l’expiration du cache
    • on lance les tests post-expiration du cache (toujours avec toutes les variantes)
    • si on est arrivé jusqu’ici, c’est qu’on a passé tous les tests Hurl, alors maintenant on recompte ce que l’on a dans redis et sur disque et on vérifie si ça correspond à nos attentes
    • on nettoie les images mises volontairement en échec
    • on lance le test d’audit interne qui doit nous dire que tout va bien
    • si on est arrivé jusque-là on écrit que tout va bien et on déclenche un sourire de satisfaction.

    L’audit interne

    L’objectif est de vérifier la cohérence des données dans redis, si des images sont indisponibles ou si des entrées dans le cache disque ne correspondent plus à aucune image.

    Le binaire d’img peut donc être appelé en mode audit et lancer des contrôles internes.

    D’abord il collecte la liste des fichiers dans le cache disque.

    Ensuite il vérifie que toutes les images listées dans les dernières images (img/latest) existent comme entrées individuelles.

    Puis il vérifie s’il existe des images bloquées (il râlera s’il y en a) et si chacune existe comme entrée individuelle le cas échéant.

    Ensuite on parcourt tous les entrées individuelles d’images :

    • on râle si on tombe sur une entrée img/updated/ ou img/err/ sans date d’expiration
    • on râle si on tombe sur une entrée img/ sans champ created_at, sans type ou d’un type inconnu, sans checksum, avec un statut inconnu, une image bloquée non présente dans les images bloquées, un champ inconnu, une présence inattendue dans le cache disque, etc. Et on marque les images que l’on a vu passer comme attendu dans le cache.
    • on râle sur tous les fichiers du cache restants (ne correspondant à aucune image)
    • si on a râlé, on renvoie 1, sinon 0

    Le grand nettoyage

    img a fonctionné pendant 12 ans en production : il a rencontré des bugs, des comportements inattendus, des contenus et commentaires ont été supprimés ou réédités, etc. Il est donc probable qu’il y ait besoin d’aller dépoussiérer un peu tout cela et de retirer ce qui est inutile.

    Les traces du grand nettoyage sont d’abord visibles dans la rétrospective de la première quinzaine de septembre 2024 :

    • une « image » sur sept présente un souci (n’est pas une image, adresse invalide, trop grosse, etc.) et n’est donc pas dans le cache sur disque (ce qui a conduit à pas mal de taf sur la partie gestion des images)
    • les types de contenu (Content-Type) en provenance de sites variés et divers, c’est quelque chose… entre les « image/JPEG » ou « image/PNG » en majuscules parce que, les charset=utf-8 ou UTF-8 ou… sur du binaire, les name= qui ne sont pas dans la norme… Wikimedia renvoie aussi du profile="https://www.mediawiki.org/wiki/Specs/SVG/1.0.0" (pareil ça semble en dehors de tout standard).

    D’abord j’attaque le sujet la fleur au fusil en me disant que ça va passer crème, je fais un joli tableau qui résume l’état initial :

                                  img/<uri>   img/updated/<uri>   img/err/<uri>   blocked
    total                           25565 -21       634               160            5
    
    no created_at                      23 -23         0                 0            0
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    created_at+type+checksum(+etag) 22463 +5        634               155            4
    
    files in cache                  22778 +5
    

    Donc on a officiellement 25 565 images, mais 23 sont mal créées (état théoriquement impossible hors race condition), 222 sont incomplètes (état théoriquement impossible race condition), 22 463 sont attendues en cache et on a 22 778 fichiers dans le cache. Ça part mal. Je nettoie en premier le plus facile (on voit le delta +/- de mes corrections). Et on arrive à une situation où une image sur sept présente alors un souci et il faut gérer un grand volume de corrections à faire.

    Parmi les soucis on trouve des types de contenus inattendus (image/PNG ou image/JPEG avec majuscules, image, des images binaires annoncées avec un charset, des types invalides comme image/jpg au lieu de image/jpeg, etc), des erreurs de notre lectorat (mauvais lien, mauvais copier-coller, lien vers une page web au lieu d’une image), mais aussi des espaces insécables et autres blancs inopportuns, des guillemets convertis, des doubles scheme (http://https:// ou http://file://).

    Après cela se cache une autre catégorie encore plus pénible : les images que l’on a en cache, mais qui ne sont plus utiles au site : par exemple celles qui étaient dans des contenus ou commentaires supprimés (notamment le spam), celles qui étaient dans des commentaires ou contenus réédités depuis, etc.

    Un problème connu est devenu vite pénible : on n’a pas d’association entre les images externes et les contenus/commentaires concernés. Donc il faut d’abord extraire la liste de toutes les déclarations d’images externes des 12 tables SQL où l’on peut trouver des images et des avatars, sous forme HTML ou Markdown.

    Ensuite il faut sortir toutes les entrées dans redis et regarder si on les retrouve en clair ou converties en hexadécimal dans l’extraction SQL.

    Et par sécurité on fera une double vérification pour celles détectées en erreur, en relançant une recherche en base (attention à la casse dans la recherche texte).

    Au final, on peut supprimer des milliers d’entrées redis et de fichiers dans le cache.

    Et un jour l’audit dit :

    Connection 127.0.0.1:6379 0
    2024/10/19 12:11:21 Sanity check mode only
    2024/10/19 12:11:37 Files in cache: 17926
    2024/10/19 12:11:39 Total img keys in redis: 18374
    OK
    

    Ça aura pris un mois et demi (l’audit a été fusionné le 8 septembre 2024), certes pas en continu, mais ça a été long et guère palpitant de faire ce grand ménage. Et j’ai refait une seconde passe du traitement complet la semaine d’après pour vérifier que tout se passait correctement et que les soucis résiduels après tout ça étaient minimes ou nuls.

    Parmi les anecdotes, Web Archive / archive.org a eu sa fuite de comptes utilisateurs et a été indisponible sur la fin (ce qui rendait compliqué la récupération d’images perdues ou leur remplacement par un lien valide par exemple). Et, mentionné dans la rétrospective de la seconde quinzaine de septembre 2024, un compte de spammeur de 2015 supprimé… mieux vaut tard que jamais : détecté parce que comme beaucoup de visiteurs, le spammeur ne fait pas la différence entre un lien vers un document et l’ajout d’une image.

    Les problématiques restantes

    Il y a la question habituelle de la montée de versions des dépendances (pour nous actuellement contraintes celles du code Ruby on Rails) et du remplacement des composants devenus non-libres (migrer vers valkey plutôt que redis ? Questions à se poser sur l’avenir de nginx ?).

    On pourrait aussi ajouter la prise en charge du TLS et d’un certificat X.509 directement dans img plutôt que dans un frontal. Mais ce n’est utile que si on les sépare sur deux serveurs distants, ce qui n’est pas le cas actuellement. Donc même si ça ne paraît pas compliqué à faire, ce n’est pas urgent.

    Ensuite une entrée de suivi existe pour séparer le cache des avatars du cache des autres images : les contraintes pour le cache des avatars étant différentes de celui des autres images, le stockage en cache devrait être différent. Cela reste un problème mineur. Le changement doit d’abord être fait côté Ruby on Rails pour définir les avatars avec des clés redis différentes (genre avatars/ au lieu de img/). Ensuite on peut modifier img pour séparer le traitement des requêtes HTTP /img/<adresse_hexa> vers les clés redis img/<adresse> et le cache disque des images par rapport aux requêtes /avatars/<adresse_hexa> vers les clés avatars/<adresse> et le cache des avatars. Il faudra aussi déplacer les avatars stockés dans l’actuel cache des images dans leur propre cache. Et là on devrait pouvoir avoir la même adresse dans les deux caches mais avec un rendu éventuellement différent.

    Un autre problème concerne la non-association des contenus ou commentaires avec les images externes qu’ils contiennent, ce qui rend l’administration des anciennes images un peu pénible. Le fait que les contenus et commentaires peuvent être réédités ou simplement prévisualisés (donc que des images peuvent être supprimées et d’autres ajoutées) vient compliquer un peu la tâche. Actuellement un ensemble de scripts permettent d’obtenir ces infos et fournissent un contournement, mais ça reste un peu laborieux.

    Un cache rafraîchi périodiquement conserve les images pour éviter de surcharger le site d’origine, pas si le site a changé, déplacé ou perdu l’image. La modification pour servir depuis le cache disque en cas d’échec de récupération couvre le cas de la disparition d’une image avec une erreur sur l’adresse, pas celui où le serveur répond une mauvaise image. Il y a donc une autre entrée de suivi images et disparition du web évoquant l’augmentation des soucis sur les images externes avec un cache rafraîchi, en raison des domaines récupérés par des spammeurs et autres pénibles, ou perdus ou utilisés pour du phishing (imageshack.us, après framapic, pix.toilelibre, etc.). Diverses problématiques sont mentionnées comme la perte d’information et donc la diminution de l’intérêt des contenus anciens, la prime aux pénibles du référencement SEO qui pourrissent le net en récupérant les vieux domaines, la modification possible des images publiées. Pour résoudre cela techniquement, ça nécessite de suivre les images et les domaines perdus, et d’intervenir de façon régulière. Ou bien de ne plus rafraîchir le cache (que cela soit jamais, après la publication ou au bout d’un certain temps après la publication). Pour juste éviter la perte d’info, il est possible de remplacer par une image locale récupérée d’une archive du net type archive.org, avec le côté « pénible à faire » et sans garantie que ça soit toujours possible (merci waybackpy).

    Enfin une troisième entrée de suivi suggère l'hébergement des images des dépêches (et éventuellement des journaux), idéalement en permettant d’avoir une version modifiée d’une image en changeant sa taille. On peut citer en vrac comme problématiques la responsabilité légale, l’éventuelle volumétrie, l’impossibilité de corriger une image publiée facilement par la personne qui l’a soumise, la centralisation et la perte de référencement pour des tiers, l’éventuelle rétroactivité et le traitement de l’historique, le fait qu’il faut traiter tous les autres contenus/commentaires pouvant accueillir des images, etc. Autre question, faut-il différencier les images passées en modération a priori de celles en modération a posteriori ?

    Conclusion ?

    Bref sans surprise, il reste des problématiques et du code à faire pour les gérer (c’est rare un composant sans demandes d’évolution ou de correction). Yapuka (mais probablement plus tard, il faut aussi partager le temps avec les autres composants, ou avoir plus de contributions).

    img apporte les fonctionnalités que l’on attendait de lui même si on pourrait faire mieux. Plonger dans ce composant s’est avéré assez intéressant et formateur (et nécessaire) : techniquement cela a été l’occasion de faire du Go, du docker et du docker-compose, du redis et du nginx, du hurl et de l’HTTP. Et de comprendre ce que faisait un code écrit par une autre personne, de se poser des questions pour choisir les tests et le contenu de la documentation, de se demander pour quelles raisons tel ou tel choix a été fait, de rendre ce composant plus « contribuable », et de compléter le tout de façon détaillée avec une dépêche. Reste à savoir si j’ai répondu à l’attente d’un article technique sur le fonctionnement de ce cache, les choix techniques qui ont été faits, les erreurs commises donc à éviter… et la réponse est à trouver dans les commentaires.

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    Revue de presse de l’April pour la semaine 42 de l’année 2024

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [Le Monde.fr] Lina Khan, la femme qui fait trembler les Gafam (€)

    ✍ Corine Lesnes, le dimanche 20 octobre 2024.

    «L’économie, enjeu d’une Amérique fracturée» (5/5). La présidente de la Federal Trade Commission, l’agence antitrust américaine, combat les grands monopoles. Elle irrite les républicains et participe aux efforts déployés par l’administration Biden pour défendre son action contre l’inflation.

    [La République] Vie privée, logiciels libres: ce journaliste veut sensibiliser à un usage plus éthique de l'informatique

    Le samedi 19 octobre 2024.

    Thierry Pigot, habitant de Samois-sur-Seine et journaliste spécialisé en technologies numériques vient de publier un livre pour simplifier l’informatique du quotidien. Rencontre."> Le directeur général de l’Open Source Initiative (OSI), Stefano Maffulli, critique vertement l’utilisation par Meta du terme «open source» pour qualifier ses modèles d’IA générative Llama. L’OSI attaque Meta alors qu’elle finalise justement sa définition de ce terme employé pour qualifier les modèles d’intelligence artificielle.

    Et aussi:

    [ZDNET] Wordpress: l'écosystème open source s'enfonce dans le conflit

    Le mercredi 16 octobre 2024.

    Une guerre fait rage depuis plusieurs semaines entre le fondateur du projet Matthew Mullenweg et l’un des principaux fournisseurs de site web Wordpress, WP Engine.

    Et aussi:

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Agenda du Libre pour la semaine 43 de l’année 2024

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 27 événements (France: 24, internet: 2, Suisse: 1) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Infographie – Sérigraphie – Du lundi 21 octobre 2024 à 14h00 au vendredi 25 octobre 2024 à 17h00.

    Les participants donneront une image qui témoigne de leur propre regard sur le quartier Vand'Est où ils vivent au quotidien.

    Loin des clichés du quartier rêvé ou d’une vision futuriste, il est attendu que le livre et le tee-shirt imprimés qui recueilleront ces images soient un témoignage de ceux qui y habitent.

    Les après-midi ; public adolescents ; gratuit sur inscription obligatoire: 03 57 80 58 35

    Organisé par la FCCL et Yves Coppens
    Animé par Philippe Morlot, association L’Antre.

    [internet] Mapathon en ligne 2024-2025 – Le lundi 21 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Vous voulez vous engager pour une cause, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir la cartographie participative et humanitaire? CartONG vous invite à participer à un ou plusieurs mapathons en ligne! 🗺️​💻​

    Pour s’inscrire c’est par ici

    Venez cartographier les régions encore absentes des cartes pour soutenir les organisations humanitaires et de solidarité internationale qui ont besoin de cartes précises et à jour pour agir plus efficacement en cas de crise ou initier des projets de développement local.

    Les ateliers de cartographie sont organisés dans le cadre du projet Missing Maps, qui a pour objectif de cartographier de façon préventive les régions vulnérables aux catastrophes naturelles, crises sanitaires, environnementales, aux conflits et à la pauvreté. On peut penser qu’aujourd’hui toutes les parties du monde sont cartographiées, mais en réalité de nombreuses régions ne possèdent encore aucune carte!

    🤔​ Pour qui? Pas besoin d’être un·e expert·e, les ateliers sont accessibles à tout le monde!

    📌​ Où? 100% en ligne! Un lien de connexion vous sera envoyé après votre inscription

    🖱️​ Comment? Avec la plateforme de cartographie libre et contributive OpenStreetMap (OSM, le «Wikipédia des cartes») tout le monde peut participer à la cartographie de n’importe quelle zone de la planète: il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion internet! Accessible à tout·es, nous serons là pour vous accompagner pour vos premiers pas avec OSM.

    [FR Montpellier] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le mardi 22 octobre 2024 de 15h00 à 17h00.

    Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

    L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

    Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

    Les thèmes :
    Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

    • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
    • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Installparty ;
    • premières explorations du système ;
    • installations et configurations complémentaires ;
    • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
    • prise en main, découverte et approfondissement du système

    Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

    Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

    Inscription | [GPS][31053_5] 43.60302/3.89809

    https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

    [31053_5]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=43.60302& mlon=3.89809#map=19/43.60302/3.89809

    [internet] Émission «Libre à vous!» – Le mardi 22 octobre 2024 de 15h30 à 17h00.

    L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

    Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

    Les ambitions de l’émission Libre à vous!

    Découvrez les enjeux et l’actualité du logiciel libre, des musiques sous licences libres, et prenez le contrôle de vos libertés informatiques.

    Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tels sont les objectifs de cette émission hebdomadaire.

    L’émission dispose:

    [FR Angoulême] Apéro Numérique – Le mardi 22 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

    La Contre-Voie renouvelle sa Contre-Soirée − Apéro Numérique au Bêta à Angoulême le mardi 22 octobre à 18h00 ! Entrée libre.

    Cette fois, en plus de l’habituel moment d’échange et d’entraide autour du numérique libre, l’équipe vous fera découvrir le logiciel @paheko pour la comptabilité des associations et micro-entreprises.

    L’intervention sera suivie par une activité de la Cyclofficine, association de réparation de vélos d’Angoulême, sur la réappropriation technologique.

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 23 octobre 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

    Planning des réservations consultableici.

    [FR Le Blanc] Atelier “Libre” – Le mercredi 23 octobre 2024 de 14h00 à 17h00.

    Informations
    Conseils
    Diagnostics
    Installations
    Configuration
    Utilisation

    Linux
    Logiciels Libres
    Périphériques

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 23 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap – Le mercredi 23 octobre 2024 de 18h00 à 20h00.

    Le groupe local Nancy de l’association OpenStreetMap France vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

    Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier !

    Thème du jour: La représentation des aménagements cyclables.

    Participation aux ateliers

    Le lieu la Fabrique des possibles nous est librement accessible lors de nos réunions.

    Si vous souhaitez participer à distance, cela est possible depuis ce lien. Toutefois merci de nous en avertir pour que nous nous organisions en nous équipant et installant le matériel nécessaire.

    [FR Cysoing] Mercredis Linux – Le mercredi 23 octobre 2024 de 19h30 à 23h30.

    L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

    Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres.

    N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

    Dans une salle équipée d’un tableau blanc et d’un vidéoprojecteur, se dérouleront fréquemment des ateliers, des initiations, des discussions, des tests, des démonstrations, de l’entraide abordant le logiciel libre et de la dégustation de bières.

    Cette permanence a lieu à l’EPN (Espace Public Numérique), 311 rue Salvador Allende à Cysoing.

    [FR Bordeaux] Rencontre autour de l’Espéranto – Le jeudi 24 octobre 2024 de 18h00 à 19h30.

    Nous organisons une présentation de l’Espéranto, la langue internationale très facile à apprendre, fraternelle, neutre et libre au Café Le Petit Grain, Place Dormoy à Bordeaux (c’est un café associatif avec des tarifs abordables dans le quartier de la gare Saint-Jean à côté de Barbey).

    Ce sera l’occasion de découvrir autour d’un verre ce qu’est l’Espéranto, pourquoi a-t-il été créé, comment, qui l’utilise…

    Cette vidéo vous permettra d’en savoir plus et nous répondrons à toutes vos questions: https://peertube.dc.pini.fr/w/akMZAKM9zJWG5mXLBtuQN4

    Vous trouverez également plus d’informations sur: https://esperanto-gironde.fr/lesperanto/, il y a l’abonnement à la lettre d’informations mensuelle qui est proposée en fin de chaque page afin de rester informé des activités espérantistes du coin.

    Ce sera aussi l’occasion de pratiquer pour les espérantistes.

    La soirée est ouverte à tous et toutes, espérantistes ou non.

    [FR Lyon] Recherche des bonnes pratiques de packaging – Le jeudi 24 octobre 2024 de 19h00 à 21h00.

    Dans mon environnement, on développe beaucoup de prototypes. Le packaging de projets n’est pas forcément bien connu des membres.

    L’histoire du packaging en Python est longue et mouvementée et Python est un langage qui a plus de 30 ans et doit gérer un “existant” très important.

    La communauté a défini un mode de fonctionnement déclaratif qui a permis l’apparition de nouveaux outils de packaging.

    Aujourd’hui, il y a un grand nombre d’outils et cette présentation correspond à mon parcours pour déterminer les étapes et le / les outils que je souhaite proposer sur les projets « pur Python » auxquels je contribue.

    Après cette présentation par Françoise, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !

    [CA-QC] Rencontre du CA de FACiL – Le jeudi 24 octobre 2024 de 19h00 à 21h00.

    Le conseil d’administration (CA) de FACiL se réunit pour traiter des affaires courantes de l’association.

    Par souci de transparence, les réunions du CA sont ouvertes aux membres.

    Pourquoi vouloir assister aux réunions?

    Vous pouvez assister aux réunions, par exemple, si vous souhaitez mieux connaître le fonctionnement de notre association, et/ou rencontrer les administrateurs et administratrices et/ou peut-être faire valoir votre point de vue en personne. Si vous désirez assister à la réunion, merci de nous avertir en écrivant à la personne ressource, dont l’adresse courriel est indiquée plus bas.

    Voici le lien vers la page d’ordre du jour:

    Lien de l’ordre du jour: https://wiki.facil.qc.ca/view/Ordre_du_jour_de_la_r%C3%A9union_du_24_octobre_2024

    Merci!

    François Pelletier

    Secrétaire de FACiL

    [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le vendredi 25 octobre 2024 de 13h30 à 17h30.

    Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

    Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

    Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

    Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenue ; pas besoin de prendre rendez-vous !

    N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 25 octobre 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

    Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

    Digression possible, voire probable.

    Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

    Exemples:

    • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
    • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
    • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
    • Kubernetes est-ce pour moi ?
    • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
    • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
    • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
    • Vous développez du code libre ? oui
    • etc, etc.

    Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
    De la bonne humeur et un brin de Liberté.
    Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

    Besoin d’une installation Linux?

    Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

    C’est install party à la demande!

    [FR Fourmies] Donnez une seconde vie à vos ordinateurs – Le samedi 26 octobre 2024 de 09h15 à 09h15.

    L’association CLX Club LinuX Nord-Pas de Calais, organise chaque 3ᵉ samedi de chaque mois une install party.

    Votre ordinateur est lent ou fatigué?

    Il fonctionne moins bien et vous aimeriez retrouver un fonctionnement adapté?

    Vous pouvez lui donner un nouveau coup de santé!

    Emmenez-le (prenez soin de sauvegarder vos documents précieux avant de sortir), nous faisons le reste avec vous!

    Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

    C’est le moment convivial ou chacun peut installer Linux, passer progressivement ses logiciels privateurs vers du libre ou tout simplement se faire aider à l’entretien de son ordinateur.

    C’est aussi l’endroit où l’on est pas obligé d’avoir un PC à réparer pour venir discuter!

    [FR Beauvais] Utiliser et enrichir la carte collaborative OpenStreetMap – Le samedi 26 octobre 2024 de 09h30 à 12h00.

    En présentiel ou en visio

    Tout le monde peut utiliser OpenStreetMap. On découvrira son utilisation, sur PC et sur smartphone. On verra aussi comment elle fonctionne et comment on peut apporter des modifications et des informations nouvelles.

    Ne pas hésiter à faire ses premiers pas en utilisant les tutoriels du site Openstreetmap-fr: https://www.openstreetmap.fr/se-former-a-openstreetmap/

    [FR Bégard] Permanence infothema (Groupe 1) – Le samedi 26 octobre 2024 de 10h00 à 12h00.

    Module formation pour les débutants en 4 séances

    Séance 1: Découverte de l’écosystème GNU/Linux

    Séance 2: Téléchargement de la distribution Linux Debian-Facile + installation avec 4 méthodes

    • Système unique Linux
    • Dualboot (Windows / Linux)
    • Clé USB / Disque SSD / Disque NVME
    • Virtualisation

    Séance 3: installation des logiciels via la logithèque et le module Synaptic

    Séance 4: Configuration imprimante + pare-feu + sauvegarde données

    [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre – Le samedi 26 octobre 2024 de 10h30 à 18h30.

    Présentation de l’E2L

    Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

    Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

    Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

    • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
    • comment en prendre possession en fonction des licences,
    • comment les installer en fonction de ses besoins,
    • comment les tester et les utiliser,
    • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
    • comment écrire ses propres logiciels libres.

    En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type "association à but non lucratif".

    Comment fonctionne l’école?

    Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

    Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

    Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

    Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

    Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

    Programme détaillé sur le site http://e2li.org

    [FR Montpellier] Prépa de l’ÉRABLE – Week-end de travail et de convivialité – Du samedi 26 octobre 2024 à 11h00 au lundi 28 octobre 2024 à 17h00.

    Rejoignez-nous pour le week-end de Prépa. de l’Érable à l’Automne 2024 à Montpelliererable.info/samare-derable
    Un week-end de planification et de convivialité préparant l’Événement de l’Érable Grand Public de juillet 2025.

    🚨 Changement important: Le week-end de préparation « Samare d’Érable », initialement prévu du 6 au 8 juillet, est reporté à l’automne 2024 en raison des élections législatives.

    Ce report permet à tous les acteurs de l’Érable de participer activement aux élections. Nous annoncerons les nouvelles dates dès qu’elles seront fixées. Désolé pour le désagrément et merci pour votre compréhension.

    Pour toutes questions: erable.info. Restez informés en vous abonnant à notre newsletter. Nous avons hâte de vous retrouver cet automne ! 🍁

    Ce rassemblement sera l’occasion de collaborer et d’échanger des idées dans une ambiance chaleureuse.

    Bien que certaines sessions seront accessibles à distance, nous vous encourageons à participer sur place pour une interaction optimale et pour profiter de moments conviviaux entre passionnés de culture libre. Des solutions d’hébergement sont organisées pour vous accueillir.

    Ce moment débutera du samedi à 11h00 et se poursuivra jusqu’au lundi à 17h00. (date en attente de finalisation)

    La samare, fruit de l’érable, symbolise la dispersion des idées qui prendront racine lors de l’événement de 2025.

    Ce week-end offrira des sessions accessibles à distance, mais pour une interaction optimale (et pour partager un verre entre passionnés de culture libre), nous vous recommandons de nous rejoindre sur place à Montpellier. Un espace adapté nous accueillera, et des solutions d’hébergement militant sont en cours d’organisation.

    Pour plus d’informations sur le week-end de prépa à l’automne 2024: https://erable.info/samare-derable/

    Plus d’infos sur L’Érable 2025 à Montpellier:

    L’ÉRABLE (Événement pour la Rencontre des Arts, le Brassage du Libre et de l’Éducatif) offre un cycle de conférences, débats et ateliers, tous accessibles sous Licence Libre et gratuitement pour favoriser un partage ouvert de la connaissance.

    Découvrez comment l’intersection de la technologie, de l’art et de l’éducation peut enrichir notre compréhension des Valeurs du libre, de la démocratie et des Biens communs.

    • Samedi 5 et dimanche 6 juillet 2025: Journées découvertes – Ouvertes à tous. Venez découvrir, apprendre et vous inspirer à travers une variété d’activités et de présentations.
    • Lundi 8 et mardi 9 juillet: Journées immersives – Toujours ouvertes à tous, ces journées approfondissent les sujets. Idéales pour ceux qui cherchent une immersion plus poussée.

    Les quatre piliers d’Érable

    • Innovation Numérique et Logiciel Libre: Le potentiel des solutions ouvertes pour tous.
    • Démocratie Numérique et Participation: Encourager la participation active dans les décisions collectives.
    • Culture, Éducation et Numérique: Utiliser la technologie pour enrichir l’éducation et la culture.
    • Durabilité et Éthique Numérique: Promouvoir des pratiques numériques responsables et durables.

    L’ensemble de ces thèmes définit l’essence de l’Érable et soulignent notre mission: promouvoir le partage, l’éducation et le bien commun lors de l’événement.

    Pour explorer le potentiel complet de ces thèmes et obtenir des définitions plus complètes, visitez notre page des Thèmes.

    L’événement est gratuit, mais l’inscription est nécessaire pour se conformer aux normes d’accueil du public.

    [CH Genève] Café Linux – Le samedi 26 octobre 2024 de 13h00 à 14h00.

    Café Linux est né comme une alternative pour découvrir, explorer et évoluer avec GNU/Linux.

    On considère le système d’exploitation GNU / Linux comme la troisième alternative dans le marché et comme un concurrent direct aux deux systèmes d’exploitation Windows et MacOS.

    Bref, venez découvrir sa convivialité, ses avantages et ses performances dans votre ordinateur personnel pour les études, la maison et le travail.

    [FR Marseille] Install Party GNU/Linux – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 19h00.

    L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

    Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

    Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

    Au programme:

    DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

    INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

    Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuitspour une utilisation quotidienne pour une utilisation quotidienne pour une utilisation quotidienne.

    Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

    Une participation de 2 euros est demandée.

    L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

    Plan d’accès

    [FR Saint Cyr l’École] Permanences logiciels libres – pc et smartphones – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 17h00.

    Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

    A cette permanence, tu pourras bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour t’aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
    Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc, mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul.e. Pas de souci, l’équipe de root66 est là pour t’accompagner, à ton propre rythme!

    Un des objectifs est de t’aider à reprendre le contrôle de tes données et d’apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.

    N’hésite pas à passer! L’équipe de root66 sera ravie de t’accueillir! 🤓

    Et si tu n’as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.

    Programme (non exhaustif):

    • Dépannage, assistance sur PC, smartphones utilisant du logiciel libre
    • Découverte et apprentissage pour utiliser un système libre comme Linux
    • Installations et configurations complémentaires d’applications
    • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels opensource
    • Discussions conviviales entre utilisateurs autour des logiciels libres

    Entrée libre et gratuite 😎

    Sur place, l'adhésion à l’association est possible mais non obligatoire.

    Si vous venez en voiture (voire à pied):
    Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

    [FR Brasparts] Install-party et distribution d’ordis reconditionnés Linux. – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 18h00.

    Ordis libres de l’Arrée

    • Install-party Linux
    • Mise à disposition gratuite1 d’ordis configurés Debian 12 Facile

    1) sur adhésion préalable à l’asso, ouvrant un service de suivi: 10 €

    [FR Ramonville Saint-Agne] Atelier Paheko – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h00 à 18h00.

    Samedi 26 octobre à partir de 14h

    Faire connaissance avec le logiciel PAHEKO

    Atelier GRATUIT ouvert à TOUTES et à TOUS ! pas besoin d’être adhérent !

    En première partie présentation du logiciel PAHEKO, gestionnaire d’association simple, complète et efficace !

    En deuxième partie, séance de questions-réponses (apportez vos questions !)

    Pour le côté pratique

    Lieu au choix:

    • Maison des Associations, 14 Chemin Pouciquot, 31520 RAMONVILLE SAINT-AGNE
    • Possibilité de suivre l’atelier à distance via le lien atelier-paheko

    Inscription : l’inscription n’est pas obligatoire.

    Contact : https://www.le-pic.org/contact

    N’hésitez pas à en parler autour de vous, c’est gratuit, nous accueillons tout le monde

    Vous trouverez tous les ateliers que nous proposons, et plus d’infos encore sur notre site https://www.le-pic.org/ateliers

    [FR Juvisy-sur-Orge] Permanence GNU/Linux – Le samedi 26 octobre 2024 de 14h30 à 17h00.

    Permanence GNU/LINUX, installation et maintenance par LINESS en partenariat avec le CIJ (Club informatique de Juvisy-sur-Orge).

    Il s’agit d’une assistance pour vous aider à installer et utiliser LINUX, mais ce n’est pas un cours à proprement parler.

    Aucune inscription préalable n’est nécessaire, aucune assiduité n’est requise.

    Quand vous avez un problème vous passez nous voir.

    Éventuellement stationner parc Danaux (à côté du pont sur la Seine) qui est gratuit le samedi après-midi (3mn à pied après pour aller au CIJ).

    C’est tout à côté de la gare.

    [FR Nantes] Permanence Linux-Nantes – Le samedi 26 octobre 2024 de 15h00 à 18h00.

    Linux-Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence.

    Nous vous proposons: de vous aider dans le choix des logiciels libres, de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable, de vous informer sur l’utilisation de votre version de Linux et de voir avec vous les problèmes rencontrés.

    Pour plus d’informations sur l’association voir notre site.

    [FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 26 octobre 2024 de 16h00 à 18h00.

    Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

    Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

    Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

    Recommandations:

    • Sauvegardez vos données avant de venir.
    • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
    • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

    Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

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    Participation de l'April à la table ronde « 20 ans de communs numériques, enjeux et perspectives » proposée par Cliss XXI jeudi 7 novembre 2024 à Lens

    ✇April
    Par : ivanni
    7 Novembre 2024 - 14:30
    7 Novembre 2024 - 18:30

    Dans le cadre de ses 20 ans, Cliss XXI, coopérative de service informatique en logiciel libre, propose un après-midi autour du logiciel libre jeudi 7 novembre 2024 dans la salle du conseil communautaire, 21 Rue Marcel Sembat à Lens..

    Cette journée s'organise en deux temps :

    • de 14h30 à 16h30 : ateliers de présentation de solutions en logiciels libres accompagné de témoignages d'usagers et de démonstrations en accès libre
    • de 17h à 19h : table ronde intitulée « 20 ans de communs numériques, enjeux et perspectives » en présence de :
      • Bénédicte Messéanne-Grobelny, vice-présidente du département en charge de l’ESS et du numérique
      • Valérie Peugeot, chercheuse sur la question des communs numériques, commissaire à la CNIL, ancienne vice-présidente du Conseil National du Numérique
      • Laurent Costy, administrateur de l’April
      • Cédric Charpentier, DSI d’Abbeville, ville 5* du label « Territoire Numérique Libre »
      • Lucien Petit, co-fondateur de Cliss XXI

    Afin de permettre à Cliss XXI d'organiser au mieux cet événement, l'inscription est recommandée.

    L’IA Open Source existe-t-elle vraiment ?

    À l’heure où tous les mastodontes du numérique, GAFAM comme instituts de recherche comme nouveaux entrants financés par le capital risque se mettent à publier des modèles en masse (la plateforme Hugging Face a ainsi dépassé le million de modèles déposés le mois dernier), la question du caractère « open-source » de l’IA se pose de plus en plus.

    Ainsi, l’Open Source Initiative (OSI) vient de publier une première définition de l’IA Open-Source, et la Linux Foundation (dont le nom peut prêter à confusion, mais qui ne représente surtout qu’une oligarchie d’entreprises du secteur) s’interroge également sur le terme.

    Au milieu de tout cela, OpenAI devient de manière assez prévisible de moins en moins « open », et si Zuckerberg et Meta s’efforcent de jouer la carte de la transparence en devenant des hérauts de l’« IA Open-Source », c’est justement l’OSI qui leur met des bâtons dans les roues en ayant une vision différente de ce que devrait être une IA Open-Source, avec en particulier un pré-requis plus élevé sur la transparence des données d’entraînement.

    Néanmoins, la définition de l’OSI, si elle embête un peu certaines entreprises, manque selon la personne ayant écrit ce billet (dont le pseudo est « tante ») d’un élément assez essentiel, au point qu’elle se demande si « l’IA open source existe-t-elle vraiment ? ».

    Note : L’article originel a été publié avant la sortie du texte final de l’OSI, mais celui-ci n’a semble t-il pas changé entre la version RC1 et la version finale.

    L’IA Open Source existe-t-elle vraiment ?

    Par tante, sous licence CC BY-SA (article originel).
    Une traduction Framalang par tcit et deux contributeur·ices anonymes.
    Photo de la bannière par Robert Couse-Baker.

     

     

    L’Open Source Initiative (OSI) a publié la RC1 (« Release Candidate 1 » signifiant : cet écrit est pratiquement terminé et sera publié en tant que tel à moins que quelque chose de catastrophique ne se produise) de la « Définition de l’IA Open Source ».

    D’aucuns pourraient se demander en quoi cela est important. Plein de personnes écrivent sur l’IA, qu’est-ce que cela apporte de plus ? C’est la principale activité sur LinkedIn à l’heure actuelle. Mais l’OSI joue un rôle très particulier dans l’écosystème des logiciels libres. En effet, l’open source n’est pas seulement basé sur le fait que l’on peut voir le code, mais aussi sur la licence sous laquelle le code est distribué : Vous pouvez obtenir du code que vous pouvez voir mais que vous n’êtes pas autorisé à modifier (pensez au débat sur la publication récente de celui de WinAMP). L’OSI s’est essentiellement chargée de définir parmi les différentes licences utilisées partout lesquelles sont réellement « open source » et lesquelles sont assorties de restrictions qui sapent cette idée.

    C’est très important : le choix d’une licence est un acte politique lourd de conséquences. Elle peut autoriser ou interdire différents modes d’interaction avec un objet ou imposer certaines conditions d’utilisation. La célèbre GPL, par exemple, vous permet de prendre le code mais vous oblige à publier vos propres modifications. D’autres licences n’imposent pas cette exigence. Le choix d’une licence a des effets tangibles.

    Petit aparté : « open source » est déjà un terme un peu problématique, c’est (à mon avis) une façon de dépolitiser l’idée de « Logiciel libre ». Les deux partagent certaines idées, mais là où « open source » encadre les choses d’une manière plus pragmatique « les entreprises veulent savoir quel code elles peuvent utiliser », le logiciel libre a toujours été un mouvement plus politique qui défend les droits et la liberté de l’utilisateur. C’est une idée qui a probablement été le plus abimée par les figures les plus visibles de cet espace et qui devraient aujourd’hui s’effacer.

    Qu’est-ce qui fait qu’une chose est « open source » ? L’OSI en dresse une courte liste. Vous pouvez la lire rapidement, mais concentrons-nous sur le point 2 : le code source :

    Le programme doit inclure le code source et doit permettre la distribution du code source et de la version compilée. Lorsqu’une quelconque forme d’un produit n’est pas distribuée avec le code source, il doit exister un moyen bien connu d’obtenir le code source pour un coût de reproduction raisonnable, de préférence en le téléchargeant gratuitement sur Internet. Le code source doit être la forme préférée sous laquelle un programmeur modifierait le programme. Le code source délibérément obscurci n’est pas autorisé. Les formes intermédiaires telles que la sortie d’un préprocesseur ou d’un traducteur ne sont pas autorisées.
    Open Source Initiative

    Pour être open source, un logiciel doit donc être accompagné de ses sources. D’accord, ce n’est pas surprenant. Mais les rédacteurs ont vu pas mal de conneries et ont donc ajouté que le code obfusqué (c’est-à-dire le code qui a été manipulé pour être illisible) ou les formes intermédiaires (c’est-à-dire que vous n’obtenez pas les sources réelles mais quelque chose qui a déjà été traité) ne sont pas autorisés. Très bien. C’est logique. Mais pourquoi les gens s’intéressent-ils aux sources ?

    Les sources de la vérité

    L’open source est un phénomène de masse relativement récent. Nous avions déjà des logiciels, et même certains pour lesquels nous ne devions pas payer. À l’époque, on les appelait des « Freeware », des « logiciels gratuits ». Les freewares sont des logiciels que vous pouvez utiliser gratuitement mais dont vous n’obtenez pas le code source. Vous ne pouvez pas modifier le programme (légalement), vous ne pouvez pas l’auditer, vous ne pouvez pas le compléter. Mais il est gratuit. Et il y avait beaucoup de cela dans ma jeunesse. WinAMP, le lecteur audio dont j’ai parlé plus haut, était un freeware et tout le monde l’utilisait. Alors pourquoi se préoccuper des sources ?

    Pour certains, il s’agissait de pouvoir modifier les outils plus facilement, surtout si le responsable du logiciel ne travaillait plus vraiment dessus ou commençait à ajouter toutes sortes de choses avec lesquelles ils n’étaient pas d’accord (pensez à tous ces logiciels propriétaires que vous devez utiliser aujourd’hui pour le travail et qui contiennent de l’IA derrière tous les autres boutons). Mais il n’y a pas que les demandes de fonctionnalités. Il y a aussi la confiance.

    Lorsque j’utilise un logiciel, je dois faire confiance aux personnes qui l’ont écrit. Leur faire confiance pour qu’ils fassent du bon travail, pour qu’ils créent des logiciels fiables et robustes. Qu’ils n’ajoutent que les fonctionnalités décrites dans la documentation et rien de caché, de potentiellement nuisible.

    Les questions de confiance sont de plus en plus importantes, d’autant plus qu’une grande partie de notre vie réelle repose sur des infrastructures numériques. Nous savons tous que nos infrastructures doivent comporter des algorithmes de chiffrement entièrement ouverts, évalués par des pairs et testés sur le terrain, afin que nos communications soient à l’abri de tout danger.

    L’open source est – en particulier pour les systèmes et infrastructures critiques – un élément clé de l’établissement de cette confiance : Parce que vous voulez que (quelqu’un) soit en mesure de vérifier ce qui se passe. On assiste depuis longtemps à une poussée en faveur d’une plus grande reproductibilité des processus de construction. Ces processus de compilation garantissent essentiellement qu’avec le même code d’entrée, on obtient le même résultat compilé. Cela signifie que si vous voulez savoir si quelqu’un vous a vraiment livré exactement ce qu’il a dit, vous pouvez le vérifier. Parce que votre processus de construction créerait un artefact identique.

    Logo du projet Reproducible builds

    Le projet Reproducible builds cherche à promouvoir la reproductibilité des systèmes libres, pour plus de transparence.
    Le projet est notamment financé par le Sovereign Tech Fund.

     

    Bien entendu, tout le monde n’effectue pas ce niveau d’analyse. Et encore moins de personnes n’utilisent que des logiciels issus de processus de construction reproductibles – surtout si l’on considère que de nombreux logiciels ne sont pas compilés aujourd’hui. Mais les relations sont plus nuancées que le code et la confiance est une relation : si vous me parlez ouvertement de votre code et de la manière dont la version binaire a été construite, il me sera beaucoup plus facile de vous faire confiance. Savoir ce que contient le logiciel que j’exécute sur la machine qui contient également mes relevés bancaires ou mes clés de chiffrement.

    Mais quel est le rapport avec l’IA ?

    Les systèmes d’IA et les 4 libertés

    Les systèmes d’IA sont un peu particuliers. En effet, les systèmes d’IA – en particulier les grands systèmes qui fascinent tout le monde – ne contiennent pas beaucoup de code par rapport à leur taille. La mise en œuvre d’un réseau neuronal se résume à quelques centaines de lignes de Python, par exemple. Un « système d’IA » ne consiste pas seulement en du code, mais en un grand nombre de paramètres et de données.

    Un LLM moderne (ou un générateur d’images) se compose d’un peu de code. Vous avez également besoin d’une architecture de réseau, c’est-à-dire de la configuration des neurones numériques utilisés et de la manière dont ils sont connectés. Cette architecture est ensuite paramétrée avec ce que l’on appelle les « poids » (weights), qui sont les milliards de chiffres dont vous avez besoin pour que le système fasse quelque chose. Mais ce n’est pas tout.

    Pour traduire des syllabes ou des mots en nombres qu’une « IA » peut consommer, vous avez besoin d’une intégration, une sorte de table de recherche qui vous indique à quel « jeton » (token) correspond le nombre « 227 ». Si vous prenez le même réseau neuronal mais que vous lui appliquez une intégration différente de celle avec laquelle il a été formé, tout tomberait à l’eau. Les structures ne correspondraient pas.

    Représentation d'une puce informatique sous la forme d'un cerveau.

    Image sous CC BY par Mike MacKenzie & Liam Huang

    Ensuite, il y a le processus de formation, c’est-à-dire le processus qui a créé tous les « poids ». Pour entraîner une « IA », vous lui fournissez toutes les données que vous pouvez trouver et, après des millions et des milliards d’itérations, les poids commencent à émerger et à se cristalliser. Le processus de formation, les données utilisées et la manière dont elles le sont sont essentiels pour comprendre les capacités et les problèmes d’un système d’apprentissage automatique : si vous voulez réduire les dommages dans un réseau, vous devez savoir s’il a été formé sur Valeurs Actuelles ou non, pour donner un exemple.

    Et c’est là qu’est le problème.

    L’OSI « The Open Source AI Definition – 1.0-RC1 » exige d’une IA open source qu’elle offre quatre libertés à ses utilisateurs :

    1. Utiliser le système à n’importe quelle fin et sans avoir à demander la permission.
    2. Étudier le fonctionnement du système et inspecter ses composants.
    3. Modifier le système dans n’importe quel but, y compris pour changer ses résultats.
    4. Partager le système pour que d’autres puissent l’utiliser, avec ou sans modifications, dans n’importe quel but.

    Jusqu’ici tout va bien. Cela semble raisonnable, n’est-ce pas ? Vous pouvez inspecter, modifier, utiliser et tout ça. Génial. Tout est couvert dans les moindre détails, n’est-ce pas ? Voyons rapidement ce qu’un système d’IA doit offrir. Le code : Check. Les paramètres du modèle (poids, configurations) : Check ! Nous sommes sur la bonne voie. Qu’en est-il des données ?

    Informations sur les données : Informations suffisamment détaillées sur les données utilisées pour entraîner le système, de manière à ce qu’une personne compétente puisse construire un système substantiellement équivalent. Les informations sur les données sont mises à disposition dans des conditions approuvées par l’OSI.

    En particulier, cela doit inclure (1) une description détaillée de toutes les données utilisées pour la formation, y compris (le cas échéant) des données non partageables, indiquant la provenance des données, leur portée et leurs caractéristiques, la manière dont les données ont été obtenues et sélectionnées, les procédures d’étiquetage et les méthodes de nettoyage des données ; (2) une liste de toutes les données de formation accessibles au public et l’endroit où les obtenir ; et (3) une liste de toutes les données de formation pouvant être obtenues auprès de tiers et l’endroit où les obtenir, y compris à titre onéreux.
    Open Source Initiative

    Que signifie « informations suffisamment détaillées » ? La définition de l’open source ne parle jamais de « code source suffisamment détaillé ». Vous devez obtenir le code source. Tout le code source. Et pas sous une forme obscurcie ou déformée. Le vrai code. Sinon, cela ne veut pas dire grand-chose et ne permet pas d’instaurer la confiance.

    La définition de l’« IA Open Source » donnée par l’OSI porte un grand coup à l’idée d’open source : en rendant une partie essentielle du modèle (les données d’entraînement) particulière de cette manière étrange et bancale, ils qualifient d’« open source » toutes sortes de choses qui ne le sont pas vraiment, sur la base de leur propre définition de ce qu’est l’open source et de ce à quoi elle sert.

    Les données d’apprentissage d’un système d’IA font à toutes fins utiles partie de son « code ». Elles sont aussi pertinentes pour le fonctionnement du modèle que le code littéral. Pour les systèmes d’IA, elles le sont probablement encore plus, car le code n’est qu’une opération matricielle générique avec des illusions de grandeur.

    L’OSI met une autre cerise sur le gâteau : les utilisateurs méritent une description des « données non partageables » qui ont été utilisées pour entraîner un modèle. Qu’est-ce que c’est ? Appliquons cela au code à nouveau : si un produit logiciel nous donne une partie essentielle de ses fonctionnalités simplement sous la forme d’un artefact compilé et nous jure ensuite que tout est totalement franc et honnête, mais que le code n’est pas « partageable », nous n’appellerions pas ce logiciel « open source ». Parce qu’il n’ouvre pas toutes les sources.

    Une « description » de données partiellement « non partageables » vous aide-t-elle à reproduire le modèle ? Non. Vous pouvez essayer de reconstruire le modèle et il peut sembler un peu similaire, mais il est significativement différent. Cela vous aide-t-il d’« étudier le système et d’inspecter ses composants » ? Seulement à un niveau superficiel. Mais si vous voulez vraiment analyser ce qu’il y a dans la boîte de statistiques magiques, vous devez savoir ce qu’il y a dedans. Qu’est-ce qui a été filtré exactement, qu’est-ce qui est entré ?

    Cette définition semble très étrange venant de l’OSI, n’est-ce pas ? De toute évidence, cela va à l’encontre des idées fondamentales de ce que les gens pensent que l’open source est et devrait être. Alors pourquoi le faire ?

    L’IA (non) open source

    Voici le truc. À l’échelle où nous parlons aujourd’hui de ces systèmes statistiques en tant qu’« IA », l’IA open source ne peut pas exister.

    De nombreux modèles plus petits ont été entraînés sur des ensembles de données publics explicitement sélectionnés et organisés. Ceux-ci peuvent fournir toutes les données, tout le code, tous les processus et peuvent être appelés IA open-source. Mais ce ne sont pas ces systèmes qui font s’envoler l’action de NVIDIA.

    Ces grands systèmes que l’on appelle « IA » – qu’ils soient destinés à la génération d’images, de texte ou multimodaux – sont tous basés sur du matériel acquis et utilisé illégalement. Parce que les ensembles de données sont trop volumineux pour effectuer un filtrage réel et garantir leur légalité. C’est tout simplement trop.

    Maintenant, les plus naïfs d’entre vous pourraient se demander : « D’accord, mais si vous ne pouvez pas le faire légalement, comment pouvez-vous prétendre qu’il s’agit d’une entreprise légitime ? » et vous auriez raison, mais nous vivons aussi dans un monde étrange où l’espoir qu’une innovation magique et / ou de l’argent viendront de la reproduction de messages Reddit, sauvant notre économie et notre progrès.

    L’« IA open source » est une tentative de « blanchir » les systèmes propriétaires. Dans leur article « Repenser l’IA générative open source : l’openwashing et le règlement sur l’IA de l’UE  », Andreas Liesenfeld et Mark Dingemanse ont montré que de nombreux modèles d’IA « Open-Source » n’offrent guère plus que des poids de modèles ouverts. Signification : Vous pouvez faire fonctionner la chose mais vous ne savez pas vraiment ce que c’est.

    Cela ressemble à quelque chose que nous avons déjà eu : c’est un freeware. Les modèles open source que nous voyons aujourd’hui sont des blobs freeware propriétaires. Ce qui est potentiellement un peu mieux que l’approche totalement fermée d’OpenAI, mais seulement un peu.

    Certains modèles proposent des fiches de présentation du modèle ou d’autres documents, mais la plupart vous laissent dans l’ignorance. Cela s’explique par le fait que la plupart de ces modèles sont développés par des entreprises financées par le capital-risque qui ont besoin d’une voie théorique vers la monétisation.

    L’« open source » est devenu un autocollant comme le « Commerce équitable », quelque chose qui donne l’impression que votre produit est bon et digne de confiance. Pour le positionner en dehors du diabolique espace commercial, en lui donnant un sentiment de proximité. « Nous sommes dans le même bateau » et tout le reste. Mais ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas dans le même bateau que Mark fucking Zuckerberg, même s’il distribue gratuitement des poids de LLM parce que cela nuit à ses concurrents. Nous, en tant que personnes normales vivant sur cette planète qui ne cesse de se réchauffer, ne sommes avec aucune de ces personnes.

    Photo d'un sticker où il est marqué « Open-Source Fuck Yeah ».

    Les libristes adorent pourtant les stickers. Image sous CC BY-SA par Kirsten Comandich.

    Mais il y a un autre aspect à cette question, en dehors de redorer l’image des grands noms de la technologie et de leurs entreprises. Il s’agit de la légalité. Au moins en Allemagne, il existe des exceptions à certaines lois qui concernent normalement les auteurs de LLM : si vous le faites à des fins de recherche, vous êtes autorisé à récupérer pratiquement n’importe quoi. Vous pouvez ensuite entraîner des modèles et publier ces poids, et même s’il y a des contenus de Disney là-dedans, vous n’avez rien à craindre. C’est là que l’idée de l’IA open source joue un rôle important : il s’agit d’un moyen de légitimer un comportement probablement illégal par le biais de l’openwashing : en tant qu’entreprise, vous prenez de l’« IA open source » qui est basée sur tous les éléments que vous ne seriez pas légalement autorisé à toucher et vous l’utilisez pour construire votre produit. Faites de l’entraînement supplémentaire avec des données sous licence, par exemple.

    L’Open Source Initiative a attrapé le syndrome FOMO (N.d.T : Fear of Missing Out) – tout comme le jury du prix Nobel. Elle souhaite également participer à l’engouement pour l’« IA ».

    Mais pour les systèmes que nous appelons aujourd’hui « IA », l’IA open source n’est pas possible dans la pratique. En effet, nous ne pourrons jamais télécharger toutes les données d’entraînement réelles.

    « Mais tante, nous n’aurons jamais d’IA open source ». C’est tout à fait exact. C’est ainsi que fonctionne la réalité. Si vous ne pouvez pas remplir les critères d’une catégorie, vous n’appartenez pas à cette catégorie. La solution n’est pas de changer les critères. C’est comme jouer aux échecs avec les pigeons.

     

    Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2024

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [Next] Du code propriétaire dans le projet GNU Boot, les difficultés du libre face au matériel courant

    ✍ Vincent Hermann, le .

    Le projet GNU Boot est bien embêté: pour la deuxième fois en moins d’un an, l’équipe de développement s’est retrouvée à pousser du code propriétaire dans leur logiciel. Problème, le projet se veut 100 % libre. Le cas illustre la difficulté du monde open source et libre à prévoir du support matériel avec les marques courantes.

    [Numerama] L'avenir open source de Bitwarden a connu une frayeur

    ✍ Julien Lausson, le .

    Figurant parmi les gestionnaires de mots de passe les plus connus, Bitwarden a aussi pour particularité de reposer sur la philosophie de l’open source (code source ouvert). Mais ces jours-ci, des éléments ont suscité l’inquiétude. Avant que le fondateur ne prenne la parole.

    « Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (29 octobre 2024)

    ✇April
    Par : egonnu
    29 Octobre 2024 - 15:30
    29 Octobre 2024 - 17:00

    Photo d'illustration de l'émission

    224e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 29 octobre 2024 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

    Au programme :

    • sujet principal : « Au cœur de l'April », spéciale campagne « Le lama déchaîné »
    • La chronique « À coeur vaillant, la voie est libre » de Laurent et Lorette Costy
    • Une nouvelle « Pituite de luk »
    • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

    Nous contacter pour poser une question :

    Intervenir pendant le direct (mardi 29 octobre 2024 de 15h30 à 17h00) :

    Écouter le direct mardi 29 octobre 2024 de 15 h 30 à 17 h 00   S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

    Les ambitions de l'émission Libre à vous !

    La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

    Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

    Les archives de l'émission

    Écouter les émissions précédentes

    Khrys’presso du lundi 28 octobre 2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


    Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

    Brave New World

    Spécial Palestine et Israël

    Spécial femmes dans le monde

    • En Suède, 33 femmes diagnostiquées d’un cancer par erreur ont subi une hystérectomie injustifiée (liberation.fr)

      Après avoir observé une hausse de dépistage positif du cancer du col de l’utérus dans son enceinte, un hôpital suédois a réalisé avoir surdiagnostiqué la maladie. La structure hospitalière s’est excusée ce mardi 22 octobre pour les conséquences irréversibles qu’ont subies des femmes âgées entre 38 et 85 ans.

    • Au Groenland, des Inuites stérilisées de force (revueladeferlante.fr)

      Le scandale n’a éclaté qu’en 2022, déclen­chant l’ouverture d’une enquête indé­pen­dante. Dans le Groenland des années 1960–1970 des milliers d’Inuites ont subi des sté­ri­li­sa­tions forcées entraî­nant de lourdes séquelles.

    • Effets des règles et de la pilule : une scientifique se scanne le cerveau pour en savoir plus (korii.slate.fr)

      Si Carina Heller a pris les choses en main, c’est parce qu’à l’image du groupe de chercheuses auquel elle appartient, elle en avait assez d’attendre que des données soient produites dans un domaine sous-étudié. Le monde de la recherche étant majoritairement masculin, il a rarement daigné se pencher sur un sujet tel que celui-ci.

    • États-Unis : Kamala Harris face au « gender vote » (lesnouvellesnews.fr)

      Jamais, aux États Unis, une campagne n’a connu des intentions de vote aussi genrée, particulièrement chez les jeunes. Globalement 52 % des hommes disent préférer Donald Trump contre 40 % Kamala Harris. Et chez les femmes, 56 % préfèrent Kamala Harris et 37 % Donald Trump.Donc. 52 % des mecs aux US préfèrent un fou à une femme.

    • Joe Biden souhaite rendre gratuits des contraceptifs en vente libre (liberation.fr)

      À presque deux semaines de l’élection américaine, l’actuel président des États-Unis a annoncé lundi 21 octobre son souhait d’étendre la couverture de la contraception sans frais et en vente libre pour 52 millions de femmes.

    • Comment #MeToo a changé le journalisme : le bilan de RSF (telerama.fr)

      Sept ans après l’affaire Weinstein, un rapport de Reporters sans frontières montre que #MeToo a aussi chamboulé le paysage médiatique. Mais, dans de nombreux pays, travailler sur les droits des femmes et les violences sexistes et sexuelles reste un danger.

    • « Un doigt d’honneur adressé au football féminin » : 120 joueuses dénoncent le partenariat de la Fifa et du pétrolier saoudien Aramco (liberation.fr)

      Dans une lettre ouverte adressée lundi 21 octobre à la Fifa, les footballeuses demandent de mettre fin au contrat de sponsoring avec le géant saoudien du pétrole et du gaz, qu’elles accusent d’être responsable de désastre écologique et de ne pas respecter les droits humains.

    • La carte des luttes féministes (revueladeferlante.fr)

      De la Corée du Sud à la Namibie en passant par l’Afghanistan, les fémi­nistes et les personnes LGBT+ font entendre leurs voix, malgré les violences aux­quelles elles s’exposent. Tour d’horizon de combats en cours.

    Spécial France

    Spécial femmes en France

    Spécial médias et pouvoir

    Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

    Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

    Spécial résistances

    Spécial GAFAM et cie

    Les autres lectures de la semaine

    Les BDs/graphiques/photos de la semaine

    Les vidéos/podcasts de la semaine

    Les trucs chouettes de la semaine

    • Stuff by women, about women (letterboxd.com)

      This list is curated to invite reflection upon women’s perceptions and depictions of themselves and/or other women as they are presented through the medium of cinema, as films made by and about women are among the minority worldwide. For those interested, stats and research into this subject are available.

    • Contre la précarité énergétique, iels installent gratuitement des panneaux solaires (reporterre.net)

      Une société coopérative propose un modèle alternatif pour produire de l’électricité « verte » : elle installe des panneaux solaires qu’elle récupère gratuitement. En Isère, elle lutte ainsi contre la précarité énergétique.

    • Des smartphones Android transformés en émetteurs-récepteurs radio amateur (phonandroid.com)

      Un nouveau projet open-source pourrait bien bouleverser le monde de la radio amateur. Vance Vagell, radioamateur passionné, vient de dévoiler le kv4p HT, un dispositif innovant qui transforme n’importe quel smartphone Android en émetteur-récepteur radio amateur portable […] Il est important de noter que l’utilisation de cet appareil nécessite une licence de radioamateur.

    • Largest Known Mersenne Prime Number (mersenne.org)

      The new prime number, also known as M136279841, is calculated by multiplying together 136 279 841 twos, and then subtracting 1. It is over 16 million digits larger than the previous record prime number, in a special class of extremely rare prime numbers known as Mersenne primes. It is only the 52nd known Mersenne prime ever discovered, each increasingly more difficult to find.

    Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

    Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

    #222 - do⋅doc, produire facilement des contenus - « Qui a envie d'être sexiste ? » - PyConFR 2024 : « Libre à vous ! » diffusée mardi 15 octobre 2024 sur radio Cause Commune

    ✇April
    Par : egonnu

    Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

    Au programme de la 222e émission :

    • sujet principal : le logiciel libre do·doc : produire facilement des contenus
    • la chronique F/H/X de Florence Chabanois, intitulée : « Qui a envie d'être sexiste ? »
    • la chronique À la rencontre du libre de Julie Chaumard, sur la PyConFR 2024, la conférence francophone du langage Python, qui se déroulera du 31 octobre au 3 novembre à Strasbourg.
    • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

    Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune vendredi 1er novembre 2024 à 19 h 30

    1 Novembre 2024 - 19:30
    1 Novembre 2024 - 22:00

    Libre à vous !, notre émission de radio sur les libertés informatiques. est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

    La radio ouvre ses portes chaque premier vendredi du mois à partir de 19h30 pour une soirée « radio ouverte » avec un apéro participatif. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

    La prochaine soirée-rencontre « radio ouverte » aura lieu vendredi 1er novembre 2024 au studio de la radio : 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Frédéric Couchet, délégué général de l'April, sera présent.

    Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l'organisation) sur le bloc-notes.

    À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée «Comm'un vendredi» dont le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d'émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.

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