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#247 - Au café libre - « La guerre de l’information » - Identité numérique - « Libre à vous ! » diffusée mardi 13 mai 2025 sur radio Cause Commune

✇April
Par : egonnu

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 247e émission :

  • sujet principal : Au café libre : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques.
  • la chronique Lectures buissonnières de Vincent Calame, sur l'ouvrage « La guerre de l'information » de David Colon
  • la chronique Que libérer d'autre que du logiciel d'Antanak, sur le sujet de l'« Identité numérique ». Rediffusion d'une chronique diffusée pour la première fois le 12 novembre 2024
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Prenez 5 minutes pour répondre au questionnaire « Votre avis sur libre à vous ! »

Depuis 2018, nous proposons une émission de radio Libre à vous ! consacrée au logiciel libre et aux libertés informatique.

Nous proposons un questionnaire pour connaître l’auditorat de l'émission. Vos réponses à ce questionnaire sont très précieuses pour nous. Elles nous permettront d'évaluer l'impact de notre émission et de mieux vous connaître. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Vous pouvez répondre au questionnaire en cinq minutes.

Répondre au questionnaire

Revue de presse de l’April pour la semaine 20 de l’année 2025

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[JHM] Les logiciels libres donnent des ailes

Le .

Informaticien de métier et passionné par les logiciels libres depuis environ 20 ans, Antoine Petit est le président d’Ailes-52. Depuis mars dernier, les cafés du logiciel libre organisés à Nogent permettent d’échanger, d’apprendre, mais également d’éviter les déchets numériques. Rencontre.

#246 - La monnaie libre G1 - KPTN - Chronique F/H/X - « Libre à vous ! » diffusée mardi 6 mai 2025 sur radio Cause Commune

✇April
Par : ivanni

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 246e émission :

  • sujet principal : la monnaie libre G1 et Duniter, avec Hugo Trentesaux, Maaltir, ainsi que Sarah du collectif MàJ-V2. Ce sujet est animé par Emmanuel Charpentier
  • la chronique Pépites libres de Jean-Christophe Becquet sur « la chanson française mais amusante de KPTN »
  • la chronique F/H/X de Florence Chabanois
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

L'April participera au village des Geekfaeries du 6 au 8 juin

6 Juin 2025 - 20:00
8 Juin 2025 - 18:00

Les Geek Faëries se sont installées dans un château au bord du Cher, dont l’histoire nous laisse deviner que son ancien propriétaire aurait peut-être apprécié de nous voir en ses murs. Les personnes qui y participent viennent en costume pour y vivre en immersion deux jours et deux nuits. C’est un temps de fête, de jeux, d’échanges et de retrouvailles. Lla philosophie hacker y est fêtée, quoiqu’en disent ceux qui n’y connaissent rien, cela signifie, partout dans le monde, tout ce qui consiste à détourner, bidouiller, réinventer les choses et les idées, au service de l’imagination et de l’innovation.

Loin d’y venir par hasard, ilo a fallu attendre cette fois deux années pour se retrouver en ces lieux historiques où résonne encore l’empreinte des temps anciens, entre chevalerie et mousquetaires du roy!

L'April et Framasoft proposent un programme de jeux pour s'initier aux logiciels libres, quitter les services des GAFAM et découvrir l'IA.

Lieu: Le Château de Selles-sur-Cher - 1, place du Château à Selles-sur-Cher (41 - Latitude :47.281523 - Longitude :1.575065)

Revue de presse de l’April pour la semaine 19 de l’année 2025

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Basta!] Pourquoi faut-il défendre Wikipédia?

✍ Emma Bougerol, le .

Menacés, inquiets, les contributeurs et contributrices de Wikipédia expliquent à Basta! pourquoi il est important de se battre pour l’encyclopédie en ligne qui permet à tout le monde d’accéder au savoir, sans but lucratif.

[Le Monde Informatique] Redis revient à une licence plus conforme à l'open source

✍ Matt Asay, le .

Editeur: Après avoir adopté une licence restrictive et la création d’un fork Valkey, Redis fait machine arrière. L’éditeur d’une base de données en mémoire propose dorénavant Redis 8 sous la licence AGPLv3.

« Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (13 mai 2025)

✇April
Par : egonnu
13 Mai 2025 - 15:30
13 Mai 2025 - 17:00

Photo d'illustration de l'émission

247e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 13 mai 2025 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

Au programme :

  • sujet principal : Au café libre : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques.
  • la chronique Lectures buissonnières de Vincent Calame, sur l'ouvrage « La guerre de l'information » de David Colon
  • la chronique Que libérer d'autre que du logiciel d'Antanak, sur le sujet de l'« Identité numérique ». Rediffusion d'une chronique diffusée pour la première fois le 12 novembre 2024
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Nous contacter pour poser une question :

Intervenir pendant le direct (mardi 13 mai 2025 de 15 h 30 à 17 h 00) :

Écouter le direct mardi 13 mai 2025 de 15 h 30 à 17 h 00   S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

Les ambitions de l'émission Libre à vous !

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

Les archives de l'émission

Écouter les émissions précédentes

#245 - Au café libre - Range tes affaires dans la Piratebox - À nous de jouer - « Libre à vous ! » diffusée mardi 29 avril 2025 sur radio Cause Commune

✇April
Par : egonnu

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 245e émission :

  • sujet principal : Au café libre : débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques.
  • Chronique À cœur vaillant, la voie est libre de Laurent et Lorette Costy : « Range tes affaires dans la Piratebox »
  • Une nouvelle Pituite de Luk : « À nous de jouer »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Lettre d'information publique de l'April du 1er mai 2025

✇April
Par : ivanni

Bonjour,

Commençons par lever tout doute : Le 1er avril dernier, nous annoncions l'ambition de renouveau de la présidente de l'April, avec, notamment, changement de logo et de slogan, dans le cadre d'une campagne baptisée MAGALI. Il s'agissait bien sûr d'un poisson d'avril ;)

L’édition 2025 de Libre en Fête s'est terminée officiellement le 6 avril. Plus de 160 événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre à destination du grand public ont été proposés partout en France dans le cadre de cette initiative. Un grand et chaleureux merci à toutes les personnes et les organisations qui ont proposé ces événements : leur action a permis de sensibiliser de nouveaux publics à nos enjeux. Rendez-vous l'année prochaine !

L'article 43 de la loi de finances pour 2025, adoptée en février dernier, a supprimé la faculté, pour les éditeurs et intégrateurs de logiciels de caisse, d'attester eux-mêmes de la conformité de leur solution à la loi. Dans le cadre du projet de loi « de simplification de la vie économique », trois amendements auraient pu rétablir cette faculté, et ainsi éviter la lourde procédure de certification, très mal adaptée à la réalité des marchés informatiques, en particulier pour les logiciels libres. Ces amendements, malheureusement, ont été déclarés irrecevables et ne seront donc pas débattus.

Notons quand même que le bulletin officiel des finances publiques (BOFIP), mis à jour le 16 avril suite à des consultations menées par l'administration fiscale, auxquelles l'April a contribué, clarifie la possibilité de fournir des certifications « communautaires ».

Depuis plusieurs années, l'April appelle à la nécessité d'avoir une forge publique, maintenue par l'État, des logiciels libres développés par l'administration. C'est une proposition qui trouve un écho dans un courrier du directeur général de la recherche et l'innovation du ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui souhaite dresser un état des lieux des risques de perte ou d'accès aux données et logiciels aux États-Unis. Nous vous invitons à lire notre communiqué de presse pour en savoir plus.

Le mois de mai rime avec événements ! L'April participera mardi 13 mai avec un stand à la « Place des associations » de CentraleSupélec à Paris Saclay, jeudi 15 mai avec un stand et une intervention aux Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre (RPLL) à Lyon, samedi 24 et dimanche 25 avec un stand et trois interventions aux Journées du Logiciel Libre (JDLL) toujours à Lyon.

Notre association a également été invitée à participer avec un stand au Faire Festival, le festival des « espaces du faire », jeudi 22, vendredi 23 et samedi 24 mai à Toulouse. Mais nous manquons encore de bénévoles pour vendredi 23 mai et samedi 24 mai, alors nous faisons appel à votre aide pour assurer notre présence à cette occasion ! En effet, il n'est pas nécessaire d'être membre de l'April pour tenir nos stands, il suffit d'aimer les logiciels libres et d'avoir envie de les promouvoir autour de soi :)

Sans compter que vendredi 30 mai à 18 h 30, nous organisons une Rencontre April dans nos locaux à Paris (14e). Occasion d'échanger entre membres et soutiens de l'April, mais aussi d'accueillir de nouvelles personnes intéressées par nous sujets et souhaitant en savoir plus sur nos actions. Contactez-nous pour organiser une Rencontre April dans votre région.

Retrouvez les podcasts des dernières émissions « Libre à vous ! ». Au programme, notamment, l'épisode d'Au café libre spécial 1er avril (pas tout à fait sur les actualités autour du logiciel libre ;)), la série documentaire sur les licences libres et la création Share Alike, une approche éducative du jeu-vidéo libre Luanti, le parcours libriste de Cécilia Bossard, un nouveau vrai épisode d'Au café Libre (débat autour de l'actualité du logiciel libre).

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent quatorze nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture, de la table ronde organisée à Échirolles, lors de l'évènement AlpOSS, et intitulée Open source et science ouverte, ainsi que du podcast Les dessous de l'IA du 14 mars 20025, mené par Clément Durand qui échange avec Nadia Guerouaou, intitulé Filtres IA : comment l’intelligence artificielle façonne nos émotions et nos interactions.

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une petite vingtaine d'articles.

Pour finir : dans votre entourage il y a des personnes qui voudraient quitter Gmail ou autres « Géants du courriel », mais qui ne s'y mettent pas par flemme ou parce que ça leur parait trop difficile ? Le collectif DéMAILnagement vient de se créer pour proposer un accompagnement à la migration vers des messageries alternatives. La soirée de lancement aura lieu mercredi 21 mai de 18 h à 22 h à Paris.

Vous pouvez relayer cette lettre dans le Fédiverse pour nous aider à faire connaître l'April et ses actions.

Une remarque, une info, une question ? Dites-le-nous.

Librement,
Isabella Vanni
Coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April

L'État doit créer et maintenir une forge publique des codes développés par l'administration

Le directeur général de la recherche et l'innovation du ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a adressé, mardi 15 avril, un courrier aux administrateurs et administratrices de données, algorithmes et codes sources (ADAC) afin qu'ils et elles dressent un état des lieux des risques de perte ou d'accès aux données et logiciels aux États-Unis, dans le but d'élaborer des solutions nationales. Occasion pour l'April de rappeler que ces enjeux de souveraineté nécessitent la création d'une forge publique, maintenue par l'État, des logiciels libres développés par l'administration.

Nous avons besoin d'aide pour assurer notre présence au Faire Festival, 22-24 mai à Toulouse

L'April a été invitée à participer avec un stand a la 3è édition du Faire Festival, le festival des « espaces du faire » (fablabs, hackespaces, makerspaces, manufactures, tiers-lieux de fabrication…), jeudi 22, vendredi 23 et samedi 24 mai à Toulouse. C'est pour nous l'occasion de promouvoir autant les logiciels libres que les licences libres adaptées aux œuvres autres que les logiciels !

Mais pour ce faire, nous avons besoin de bénévoles, donc de vous ! Nous recherchons encore au moins une personne pour vendredi 23 mai et deux personnes pour samedi 24 mai. Si vous avez des disponibilités, pourriez-vous nous les indiquer la plus tôt possible s'il vous plaît, et en tout cas avant jeudi 15 mai midi, cela aidera grandement notre organisation.

Sommaire 
  1. L'État doit créer et maintenir une forge publique des codes développés par l'administration
  2. Nous avons besoin d'aide pour assurer notre présence au Faire Festival, 22-24 mai à Toulouse
  3. Dossiers, campagnes et projets
    1. Projet de loi « de simplification de la vie économique »
    2. Poursuite des discussions sur l'« IA »
    3. Délais de mise en œuvre et précisions sur l'obligation de certification des logiciels de caisse
    4. Demande CADA
    5. Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune
    6. Quatorze nouvelles transcriptions
    7. Revue de presse
  4. Conférences, événements
    1. Événements à venir
    2. Événements passés
  5. Vie associative
    1. Revue hebdomadaire
    2. Adhésions
  6. Informations identiques à chaque lettre d'information
    1. Soutenir l'association
    2. Rejoindre l'association à titre individuel
    3. Rejoindre l'association en tant que personne morale
    4. Contribuer aux actions de l'association sans être membre
    5. S'abonner à la lettre d'information publique
    6. Archives

Dossiers, campagnes et projets

Projet de loi « de simplification de la vie économique »

Dans le cadre du projet de loi « de simplification de la vie économique », trois amendements auraient pu rétablir la possibilité pour les « éditeurs » de logiciel de caisse d'attester eux-mêmes de la conformité de leur solution, sans passer par la lourde procédure de certification, particulièrement mal adaptée à la réalité des marchés informatiques, en particulier pour les logiciels libres. Ils ont malheureusement été déclarés irrecevables et ne seront donc pas débattus.

Point positif, cela signifie que des parlementaires ont pris position en faveur de l'« attestation ». Une proposition que nous pourrons d'autant plus facilement porter, par exemple, lors du prochain projet de loi de finances pour 2026.

Poursuite des discussions sur l'« IA »

Lors de l'April camp du dimanche 16 mars 2025, nous avions fait un atelier de discussion sur le thème de l'« intelligence artificielle ». Dans le cadre de cet atelier, nous avons dégagé des axes thématiques pour poursuivre notre réflexion sur une possible contribution de l'April à ce sujet. Le résultat de ces échanges a été retranscrit sur ce bloc-note.

Délais de mise en œuvre et précisions sur l'obligation de certification des logiciels de caisse

L'article 43 de la loi de finances pour 2025, adoptée en février dernier, a malheureusement supprimé la faculté, pour les éditeurs et intégrateurs de logiciels de caisse, d'attester eux-mêmes de la conformité de leur solution à la loi. L'administration fiscale a alors mené des consultations, auxquelles l'April a contribué, afin de mettre à jour sa doctrine et de préciser les délais d'application. Notons que le bulletin officiel des finances publiques (BOFIP) clarifie la possibilité de fournir des certifications « communautaires ». Plus de détails dans notre actualité.

Demande CADA

Sur son site, l'UGAP (une centrale d'achat pour les personnes publiques) indique des chiffres intéressants, d'une part sur le soutien aux PME françaises, d'autre part sur les « achats éco-responsables ». Nous avons demandé communication de la ou des études ayant permis d'aboutir à ces chiffres, grâce à la plateforme MaDada. L'occasion, peut-être, d'obtenir des détails en ce qui concerne les achats en matière informatique.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Cinq nouvelles éditions de notre émission Libre à vous ! ont été diffusées en direct sur radio Cause Commune. Inscrivez-vous au podcast et/ou à la lettre pour ne rien manquer de cette nouvelle saison.

Émission du 1er avril 2025

Au programme : Au café libre, Les trucs incroyables qui nous concernent toutes et tous et Mnemosyne

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 8 avril 2025

Au programme : Share Alike, chronique d’Antanak et L’espace vacant

Les podcasts par sujet sont désormais disponibles, ainsi que la transcription.

Émission du 15 avril 2025

Au programme : une approche éducative du jeu-vidéo libre Luanti, Ne nous prenons pas trop au sérieux et Les ressources de l’association fable-Lab pour être plus libre grâce aux mots.

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 22 avril 2025

Au programme : parcours libriste avec Cécilia Bossard, la coopérative Les Tilleuls (rediffusion) et le vote électronique (rediffusion).

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 29 avril 2025

Au programme : Au café libre, Range tes affaires dans la PirateBox et À vous de jouer.

Les podcasts et la transcription seront bientôt disponibles.

Quatorze nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec quatorze nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

Événements passés

Vie associative

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 4 avril 2025 et la synthèse de la revue du 11 avril 2025, la synthèse de la revue du 18 avril 2025, la synthèse de la revue du 25 avril 2025 et la synthèse de la revue du 2 mai 2025.

Adhésions

Au 5 mai 2025, l'association compte 2 743 membres (2 464 personnes physiques, 279 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous sur la page dédiée (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • de recevoir régulièrement des informations sur les événements en lien avec le logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • de recevoir régulièrement des informations sur les événements en lien avec le logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Contribuer aux actions de l'association sans être membre

Les principales activités de l'April sont réalisées via des groupes de travail dont la plupart sont ouverts aux non-membres.

Les groupes de travail de l'April reposent principalement sur une liste de discussion et un espace collaboratif de type wiki. Certains ont défini une charte pour gérer leur travail.

Pour participer à un groupe :

  • Rendez-vous sur la la page listant les groupes et sélectionnez celui qui vous intéresse ;
  • Abonnez-vous à la liste de discussion correspondante (lien sur la page de description du groupe) et présentez-vous sur la liste.

S'abonner à la lettre d'information publique

Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion.

Archives

Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.

Khrys’presso du lundi 19 mai 2025

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

RIP

Le rapport de la semaine

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial outils de résistance

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

« Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (6 mai 2025)

✇April
Par : ivanni
6 Mai 2025 - 15:30
6 Mai 2025 - 17:00

Photo d'illustration de l'émission

246e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 6 mai 2025 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

Au programme :

  • sujet principal : la monnaie libre G1 et Duniter, avec Hugo Trentesaux, Maaltir, ainsi que Sarah du collectif MàJ-V2. Ce sujet est animé par Emmanuel Charpentier
  • la chronique Pépites libres de Jean-Christophe Becquet sur « la chanson française mais amusante de KPTN »
  • la chronique F/H/X de Florence Chabanois
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Nous contacter pour poser une question :

Intervenir pendant le direct (mardi 6 mai 2025 de 15 h 30 à 17 h 00) :

Écouter le direct mardi 6 mai 2025 de 15 h 30 à 17 h 00   S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

Les ambitions de l'émission Libre à vous !

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

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La reconnaissance faciale, l’enjeu du siècle

Cet article est une republication, avec l’accord de l’auteur, Hubert Guillaud. Il a été publié en premier le 10 février 2025 sur le site Dans Les Algorithmes sous licence CC BY-NC-SA.


« Le plus grand danger de la reconnaissance faciale vient du fait qu’elle fonctionne plutôt très bien ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec cet article, nous nous lançons dans un dossier que nous allons consacrer à la reconnaissance faciale et au continuum sécuritaire. Première partie.

Your face belongs to us (Random House, 2023), le livre que la journaliste du New York Times, Kashmir Hill, a consacré à Clearview, l’entreprise leader de la reconnaissance faciale, est une plongée glaçante dans la dystopie qui vient.

Jusqu’à présent, j’avais tendance à penser que la reconnaissance faciale était problématique d’abord et avant tout parce qu’elle était défaillante. Elle est « une technologie qui souvent ne marche pas », expliquaient Mark Andrejevic et Neil Selwyn (Facial Recognition, Wiley, 2022), montrant que c’est souvent dans son implémentation qu’elle défaille. La juriste, Clare Garvie, faisait le même constat. Si l’authentification (le fait de vérifier qu’une personne est la même que sur une photo) fonctionne mieux que l’identification (le fait de retrouver une personne dans une banque d’image), les deux usages n’ont cessé ces dernières années de montrer leurs limites.

Mais les choses évoluent vite.

La couverture du livre de Kashmir Hill.Le titre est « Your face belongs to us ». Son sous-titre : « A secretive startup's quest to end privacy as we know it ». Le fond de la couverture est une photo d'une partie des visages de deux personnes, floutées.

L’une des couvertures du livre de Kashmir Hill.

« Le plus grand danger de la reconnaissance faciale vient du fait qu’elle fonctionne plutôt très bien »

Dans leur livre, AI Snake Oil, les spécialistes de l’intelligence artificielle, Arvind Narayanan et Sayash Kapoor, soulignent pourtant que le taux d’erreur de la reconnaissance faciale est devenu négligeable (0,08 % selon le NIST, l’Institut national des normes et de la technologie américain). « Quand elle est utilisée correctement, la reconnaissance faciale tend à être exacte, parce qu’il y a peu d’incertitude ou d’ambiguïté dans la tâche que les machines doivent accomplir ». Contrairement aux autres formes d’identification (identifier le genre ou reconnaître une émotion, qui sont bien plus sujettes aux erreurs), la différence cruciale c’est que l’information requise pour identifier des visages, pour les distinguer les uns des autres, est présente dans les images elles-mêmes. « Le plus grand danger de la reconnaissance faciale vient du fait qu’elle fonctionne plutôt très bien » et c’est en cela qu’elle peut produire énormément de dommages.

Le risque que porte la reconnaissance faciale repose tout entier dans la façon dont elle va être utilisée. Et de ce côté-là, les dérives potentielles sont innombrables et inquiétantes. Gouvernements comme entreprises peuvent l’utiliser pour identifier des opposants, des personnes suspectes mais convaincues d’aucuns délits. Certes, elle a été utilisée pour résoudre des affaires criminelles non résolues avec succès. Certes, elle est commode quand elle permet de trier ou d’organiser ses photos… Mais si la reconnaissance faciale peut-être hautement précise quand elle est utilisée correctement, elle peut très facilement être mise en défaut dans la pratique. D’abord par ses implémentations qui peuvent conduire à y avoir recours d’une manière inappropriée et disproportionnée. Ensuite quand les images ne sont pas d’assez bonnes qualités, au risque d’entraîner tout le secteur de la sécurité dans une course sans limites à toujours plus de qualité, nécessitant des financements disproportionnés et faisant peser un risque totalitaire sur les libertés publiques. Pour Narayanan et Kapoor, nous devons avoir un débat vigoureux et précis pour distinguer les bons usages des usages inappropriés de la reconnaissance faciale, et pour développer des gardes-fous pour prévenir les abus et les usages inappropriés tant des acteurs publics que privés.

Certes. Mais cette discussion plusieurs fois posée n’a pas lieu. En 2020, quand la journaliste du New York Times a commencé ses révélations sur Clearview, « l’entreprise qui pourrait mettre fin à la vie privée », le spécialiste de la sécurité, Bruce Schneier avait publié une stimulante tribune pour nous inviter à réglementer la ré-identification biométrique. Pour lui, nous devrions en tant que société, définir des règles pour déterminer « quand une surveillance à notre insu et sans notre consentement est permise, et quand elle ne l’est pas », quand nos données peuvent être combinées avec d’autres et quand elles ne peuvent pas l’être et enfin savoir quand et comment il est permis de faire de la discrimination biométrique et notamment de savoir si nous devons renforcer les mesures de luttes contre les discriminations qui vont se démultiplier avec cette technologie et comment. En France, à la même époque, le sociologue Laurent Mucchielli qui avait fait paraître son enquête sur la vidéosurveillance (Vous êtes filmés, Dunod, 2018 – voir notre compte-rendu de l’époque, désabusé), posait également sur son blog des questions très concrètes sur la reconnaissance faciale : « Quelle partie de la population serait fichée ? Et qui y aurait accès ? Voilà les deux problèmes. » Enfin, les deux professeurs de droit, Barry Friedman (auteur de Unwarranted : policing without permission, 2017) et Andrew Guthrie Ferguson, (auteur de The Rise of Big Data policing, 2017) condamnaient à leur tour, dans une tribune pour le New York Times, « la surveillance des visages » (c’est-à-dire, l’utilisation de la reconnaissance faciale en temps réel pour trouver où se trouve quelqu’un) mais reconnaissaient que l’identification faciale (c’est-à-dire la réidentification d’un criminel, uniquement pour les crimes les plus graves), elle, pourrait être autorisée. Ils y mettaient néanmoins une condition : la réidentification des visages ne devrait pas être autorisée sans décision de justice et sans sanction en cas d’utilisation abusive. Mais, à nouveau, ce n’est pas ce qui s’est passé. La reconnaissance faciale s’est déployée sans contraintes et sans limites.

Les dénonciations comme les interdictions de la reconnaissance faciale sont restées éparses. Les associations de défense des libertés publiques ont appelé à des moratoires et mené des campagnes pour l’interdiction de la reconnaissance faciale, comme Ban Facial Recognition aux Etats-Unis ou Reclaim your face en Europe. Souvent, ces interdictions restent circonscrites à certains types d’usages, notamment les usages de police et de surveillance d’État, oubliant les risques que font courir les outils de surveillance privée.

Reste que le débat public sur son implémentation et ses modalités est inexistant. Au lieu de débats de sociétés, nous avons des « expérimentations » qui dérogent au droit, des déploiements épars et opaques (plus de 200 autorités publiques par le monde sont clientes de Clearview qui n’est qu’un outil parmi une multitude de dispositifs plus ou moins efficaces, allant de la reconnaissance faciale, à la vidéosurveillance algorithmique), et surtout, un immense déni sur les enjeux de ces technologies. Au final, nous ne construisons aucune règle morale sur son utilité ou son utilisation. Nous faisons collectivement l’autruche et son utilisation se déploie sans cadres légaux clairs dans un continuum de technologies sécuritaires et problématiques, allant des drones aux technologies de contrôle de l’immigration.

Une histoire de la reconnaissance faciale : entre amélioration par à-coups et paniques morales à chaque amélioration

Dans son livre, Your face belongs to us, Kashmir Hill alterne à la fois une histoire de l’évolution de la technologie et une enquête sur le développement de Clearview.

Sur cette histoire, Hill fait un travail qui met en exergue des moments forts. Elle rappelle d’abord que le terme de vie privée, définit à l’origine comme le droit d’être laissé tranquille par les juristes américains Samuel Warren et Louis Brandeis, était inspiré par la création de la pellicule photographique par Kodak, qui promettait de pouvoir sortir l’appareil photo des studios où il était jusqu’alors confiné par son temps de pause très long. Dans cette longue histoire de la reconnaissance faciale, Hill raconte notamment l’incroyable histoire du contrôle des tickets de trains américains dans les années 1880, où les contrôleurs poinçonnaient les tickets selon un codage réduit (de 7 caractéristiques physiques dont le genre, l’âge, la corpulence…) permettant aux contrôleurs de savoir si le billet contrôlé correspondait bien à la personne qui l’avait déjà présenté. Bien évidemment, cette reconnaissance humaine et basique causa d’innombrables contestations, tant ces appréciations d’un agent à un autre pouvaient varier. Mais la méthode aurait inspiré Herman Hollerith, qui va avoir l’idée de cartes avec des perforations standardisées et va adapter la machine pour le recensement américain, donnant naissance à l’entreprise qui deviendra IBM.

Hill surfe sur l’histoire de l’IA, des Perceptrons de Marvin Minsky, à Panoramic, l’entreprise lancée dans les années 60 par Woody Bledsoe, qui va être la première, à la demande de la CIA, à tenter de créer un outil de reconnaissance des visages simplifié, en créant une empreinte de visages comme autant de points saillants. Elle raconte que les améliorations dans le domaine vont se faire avec l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des images et de la puissance des ordinateurs, à l’image des travaux de Takeo Kanade (dans les années 70, pour l’entreprise japonaise NEC), puis de Matthew Turk qui va bénéficier de l’amélioration de la compression des images. Accusé d’être à la tête d’un programme Orwellien, Turk s’en défendra pourtant en soulignant qu’enregistrer les informations sur les gens qui passent devant une caméra est surtout bénin. À croire que notre déni sur les conséquences de cette technologie remonte à loin.

En 2001, lors du Super Bowl, plusieurs entreprises, dont Viisage Technology et Raytheon, communiquent sur le fait qu’elles ont sécurisé l’accès au stade grâce à la reconnaissance faciale, identifiant 19 spectateurs avec un passé criminel. Viisage a récupéré la technologie de Turk et l’a commercialisé pour des badges d’identification pour entreprises. Ces déploiements technologiques, financés par les agences fédérales, commencent à inquiéter, notamment quand on apprend que des entreprises y ont recours, comme les casinos. Reste que la technologie est encore largement défaillante et peine bien souvent à identifier quiconque.

Mais le 11 septembre a changé la donne. Le Patriot Act permet aux agences du gouvernement d’élargir leurs accès aux données. Joseph Atick, cofondateur de Visionics, une autre entreprise du secteur, propose sa technologie aux aéroports pour rassurer les voyageurs. Il sait que celle-ci n’est pas au point pour identifier les terroristes, mais il a besoin des données pour améliorer son logiciel. Bruce Schneider aura beau dénoncer le « théâtre de la sécurité » , l’engrenage sécuritaire est lancé… Face à ses déploiements, les acteurs publics ont besoin d’évaluer ce qu’ils achètent. Jonathon Philips du National Institute of Standards and Technology (Nist) créée une base de données de visages de très bonne qualité sous différents angles, « Feret », pour tester les outils que vendent les entreprises. Il inaugure un concours où les vendeurs de solutions sont invités à montrer qui parvient à faire le mieux matcher les visages aux photos. En 2001, le premier rapport du Nist montre surtout qu’aucune entreprise n’y parvient très bien. Aucune entreprise n’est capable de déployer un système efficace, mais cela ne va pas les empêcher de le faire. Les meilleures entreprises, comme celle d’Atick, parviennent à faire matcher les photos à 90 %, pour autant qu’elles soient prises dans des conditions idéales. Ce qui tient surtout de l’authentification faciale fonctionne également mieux sur les hommes que sur les femmes, les personnes de couleurs ou les jeunes. En 2014, le FBI lance à son tour un concours pour rendre sa base d’images de criminels cherchable, mais là encore, les résultats sont décevants. La technologie échoue dès qu’elle n’est pas utilisée dans des conditions idéales.

En 2006, le juriste de l’ACLU James Ferg-Cadima découvre dans une grande surface la possibilité de payer depuis son empreinte digitale. Face à de tels dispositifs, s’inquiète-t-il, les consommateurs n’ont aucun moyen de protéger leurs empreintes biométriques. Quand son mot de passe est exposé, on peut en obtenir un nouveau, mais nul ne peut changer son visage ou ses empreintes. Le service « Pay by Touch », lancé en 2002 fait faillite en 2007, avec le risque que sa base d’empreintes soit vendue au plus offrant ! Avec l’ACLU, Ferg-Cadima œuvre alors à déployer une loi qui oblige à recevoir une permission pour collecter, utiliser ou vendre des informations biométriques : le Biometric Information Privacy Act (Bipa) que plusieurs Etats vont adopter.

En 2009, Google imagine des lunettes qui permettent de lancer une recherche en prenant une photo, mais s’inquiète des réactions, d’autant que le lancement de Street View en Europe a déjà terni son image de défenseur de la vie privée. La fonctionnalité de reconnaissance faciale existe déjà dans Picasa, le service de stockage d’images de Google, qui propose d’identifier les gens sur les photos et que les gens peuvent labelliser du nom de leurs amis pour aider le logiciel à progresser. En 2011, la fonctionnalité fait polémique. Google l’enterre.

À la fin des années 90, l’ingénieur Henry Schneiderman accède à Feret, mais trouve que la base de données est trop parfaite pour améliorer la reconnaissance faciale. Il pense qu’il faut que les ordinateurs soient d’abord capables de trouver un visage dans les images avant qu’ils puissent les reconnaître. En 2000, il propose d’utiliser une nouvelle technique pour cela qui deviendra en 2004, PittPatt, un outil pour distinguer les visages dans les images. En 2010, le chercheur Alessandro Acquisti, fasciné par le paradoxe de la vie privée, lance une expérience en utilisant PittPatt et Facebook et montre que ce croisement permet de ré-identifier tous les étudiants qui se prêtent à son expérience, même ceux qui n’ont pas de compte Facebook, mais qui ont été néanmoins taggés par leurs amis dans une image. Acquisti prédit alors la « démocratisation de la surveillance » et estime que tout le monde sera demain capable d’identifier n’importe qui. Pour Acquisti, il sera bientôt possible de trouver le nom d’un étranger et d’y associer alors toutes les données disponibles, des sites web qu’il a visité à ses achats en passant par ses opinions politiques… et s’inquiète du fait que les gens ne pourront pas y faire grand-chose. Pour le professeur, d’ici 2021 il sera possible de réidentifer quelqu’un depuis son visage, prédit-il. Acquisti s’est trompé : la fonctionnalité a été disponible bien plus tôt !

En 2011, PittPatt est acquise par Google qui va s’en servir pour créer un système pour débloquer son téléphone. En décembre 2011, à Washington se tient la conférence Face Facts, sponsorisée par la FTC qui depuis 2006 s’est doté d’une petite division chargée de la vie privée et de la protection de l’identité, quant, à travers le monde, nombre d’Etats ont créé des autorités de la protection des données. Si, suite à quelques longues enquêtes, la FTC a attaqué Facebook, Google ou Twitter sur leurs outils de réglages de la vie privée défaillants, ces poursuites n’ont produit que des arrangements amiables. À la conférence, Julie Brill, fait la démonstration d’un produit de détection des visages que les publicitaires peuvent incorporer aux panneaux publicitaires numériques urbains, capable de détecter l’âge où le genre. Daniel Solove fait une présentation où il pointe que les Etats-Unis offrent peu de protections légales face au possible déploiement de la reconnaissance faciale. Pour lui, la loi n’est pas prête pour affronter le bouleversement que la reconnaissance faciale va introduire dans la société. Les entreprises se défendent en soulignant qu’elles ne souhaitent pas introduire de systèmes pour dé-anonymiser le monde, mais uniquement s’en servir de manière inoffensive. Cette promesse ne va pas durer longtemps…

En 2012, Facebook achète la startup israélienne Face.com et Zuckerberg demande aux ingénieurs d’utiliser Facebook pour « changer l’échelle » de la reconnaissance faciale. Le système de suggestions d’étiquetage de noms sur les photos que les utilisateurs chargent sur Facebook est réglé pour n’identifier que les amis, et pas ceux avec qui les utilisateurs ne sont pas en relation. Facebook assure que son outil ne sera jamais ouvert à la police et que le réseau social est protégé du scraping. On sait depuis que rien n’a été moins vrai. Après 5 ans de travaux, en 2017, un ingénieur de Facebook provenant de Microsoft propose un nouvel outil à un petit groupe d’employés de Facebook. Il pointe la caméra de son téléphone en direction d’un employé et le téléphone déclame son nom après l’avoir reconnu.

À Stanford, des ingénieurs ont mis au point un algorithme appelé Supervision qui utilise la technologie des réseaux neuronaux et qui vient de remporter un concours de vision par ordinateur en identifiant des objets sur des images à des niveaux de précision jamais atteints. Yaniv Taigman va l’utiliser et l’améliorer pour créer DeepFace. En 2014, DeepFace est capable de faire matcher deux photos d’une même personne avec seulement 3 % d’erreurs, même si la personne est loin dans l’image et même si les images sont anciennes. En 2015, DeepFace est déployé pour améliorer l’outil d’étiquetage des images de Facebook.

En 2013, les révélations d’Edward Snowden changent à nouveau la donne. D’un coup, les gens sont devenus plus sensibles aux incursions des autorités à l’encontre de la vie privée. Pourtant, malgré les efforts de militants, le Congrès n’arrive à passer aucune loi à l’encontre de la reconnaissance faciale ou de la protection de la vie privée. Seules quelques villes et États ont musclé leur législation. C’est le cas de l’Illinois où des avocats vont utiliser le Bipa pour attaquer Facebook accusé d’avoir créé une empreinte des visages des 1,6 millions d’habitants de l’Etat.

Cette rapide histoire, trop lacunaire parfois, semble s’arrêter là pour Hill, qui oriente la suite de son livre sur le seul Clearview. Elle s’arrête effectivement avec le déploiement de l’intelligence artificielle et des réseaux de neurones qui vont permettre à la reconnaissance faciale de parvenir à l’efficacité qu’elle espérait.

Reste que cette rapide histoire, brossée à grands traits, souligne néanmoins plusieurs points dans l’évolution de la reconnaissance faciale. D’abord que la reconnaissance faciale progresse par vague technologique, nécessitant l’accès à de nouvelles puissances de calcul pour progresser et surtout l’accès à des images en quantité et en qualité.

Ensuite, que les polémiques et paniques nourrissent les projets et les relancent plutôt que de les éteindre. Ceux qui les développent jouent souvent un jeu ambivalent, minimisant et dissimulant les capacités des programmes qu’ils déploient.

Enfin, que les polémiques ne permettent pas de faire naître des législations protectrices, comme si la législation était toujours en attente que la technologie advienne. Comme si finalement, il y avait toujours un enjeu à ce que la législation soit en retard, pour permettre à la technologie d’advenir.

(à suivre)

Revue de presse de l’April pour la semaine 18 de l’année 2025

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

FramIActu n°4 — La revue mensuelle sur l’actualité de l’IA

Bienvenue à toutes et tous pour ce quatrième numéro de la FramIActu !

Semaine après semaine, l’actualité autour de l’Intelligence Artificielle défile, et si pour autant nous ne voyons pas plus clairement le cap que nous devons suivre, nous percevons de mieux en mieux les remous qui nous entourent.

Préparez votre boisson préférée et installez-vous confortablement : c’est l’heure de la FramIActu !

 

Le dessin d'un perroquet Ara, avec un remonteur mécanique dans son dos, comme pour les jouets ou les montres. Celui si est assis et semble parler.

Stokastik, la mascotte de FramamIA, faisant référence au perroquet stochastique. Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Une dépendance trop forte aux modélisations par IA est mauvaise pour la science

Dans un article paru le 07 avril 2025 dans Nature (accès payant, malheureusement), des chercheureuses démontrent que la dépendance excessive aux modélisations par IA nuit à la recherche scientifique.
Dans cette étude, nous apprenons que de nombreux champs de recherche (au moins une trentaine sont concernés, allant de la psychiatrie à la biologie moléculaire) sont affectés par des études basées sur des modélisations faites par IA dont les résultats sont erronés.

À titre d’exemple, les chercheureuses indiquent que durant la pandémie du COVID-19, 415 études ont avancé qu’une radiographie de la poitrine ou une tomodensitométrie pourraient diagnostiquer la maladie. Or, seulement 62 de ces études respectaient un standard de qualité suffisant et même parmi celles-ci, des défauts étaient très répandus, incluant des méthodes d’évaluation bancales, des données dupliquées et un manque de clarté concernant les cas « positifs », certaines études ne précisant pas si ces cas provenaient bien de personnes ayant un diagnostic médical confirmé.

Les auteurices de l’étude se plaignent aussi de la difficulté à reproduire les résultats des études (la reproductibilité étant une condition essentielle à la méthode scientifique) utilisant des IA basées sur de grands modèles de langage. Ces modèles sont très sensibles aux entrées : de tous petits changements de formulations lors de la requête peut générer une réponse très différente.
De plus, les modèles appartenant le plus souvent à des compagnies privées, il est très difficile de pouvoir y accéder rendant des études basées sur ceux-ci difficiles à reproduire.
D’autant plus que des mises à jour des modèles surviennent régulièrement, sans que les chercheureuses n’aient été notifié·es.

Mème. À gauche, une carte Uno avec marqué « Fais des études reproductibles ou pioche 25 cartes ». À droite, un personnage tagué « Le monde de la recherche » a pioché 25 cartes.

Le monde de recherche et l’IA. Mème généré via Framamèmes. Licence : CC0

Les chercheureuses appuient donc sur la nécessité d’être vigilant·es concernant l’augmentation de recherches scientifiques liées au boom de l’IA. Même si celles-ci étaient sans erreur, elles ne sont pas forcément synonymes de réelles avancées scientifiques.
Bien que certaines modélisations trouvées par des recherches basées sur de l’IA peuvent être utiles, en tirer une conclusion scientifique permettant de mieux comprendre le réel est bien plus difficile et les chercheureuses invitent leurs collègues à ne pas se tromper.
Les boites à outils composées d’IA basées sur de l’apprentissage machine permettent de construire plus facilement des modélisations mais ne rendent pas nécessairement plus faciles l’extraction des savoirs sur le monde et peuvent même rendre celle-ci plus difficile.
Le risque est donc de produire plus mais de comprendre moins.

Les auteurices invitent en conclusion à séparer la production de résultats individuels du progrès scientifique. Pour cela, celleux-ci indiquent qu’il est nécessaire de rédiger des synthèses avec un discours moins systématique et plus critique qui questionne les méthodes acceptées, adopte différentes formes de preuves, se confronte à des affirmations supposément incompatibles et théorise les découvertes existantes.
Aussi, une prudence bien plus forte doit être apportée aux recherches basées sur des modèles d’IA, jusqu’à ce que les résultats de celles-ci puissent être rigoureusement reproduits.
Enfin, les chercheureuses encouragent les financeurs à financer des recherches de qualité plutôt que de se focaliser sur la quantité.

L’IA rate les diagnostics médicaux de femmes et personnes noires.

Dans une étude parue dans Science Advances, un groupe de chercheureuses dévoile (sans grande surprise, avouons-le) qu’un des modèles d’IA les plus utilisés pour faire de la radiologie des poitrines à la recherche de maladies ne détecte pas correctement certain·es maladies potentiellement mortelles pour les groupes marginalisés (dont les femmes et les personnes noires).

Judy Gichoya, une informaticienne et radiologiste qui n’est pas impliquée dans l’étude, appuie sur la difficulté de réduire ces biais. Elle propose de s’appuyer sur des jeux de données plus petits mais plus diversifiés et de résoudre leurs défauts petit à petit.

L’étude s’inscrit dans un contexte où l’utilisation dans des contextes médicaux s’accélère et appuie ainsi sur la nécessité de toujours garder un regard humain sur les diagnostics et de ne jamais faire aveuglément confiance en les résultats fournis par une IA.

L'IA qui rend son diagnostique.Généré avec Framamemes. CC-0

L’IA rend son diagnostic.
Généré avec Framamemes. Licence : CC-0

De notre point de vue, la grande difficulté de la résolution des biais dans l’IA est liée à une volonté politique et financière : si ce genre de méthode se généralise, il faudrait très certainement investir massivement dans la numérisation des réalités des minorités et faire un immense travail de fond pour en éliminer le maximum de biais.
Cela semble malheureusement aller à contre-courant de la tendance actuelle.

 

Des expert·es en sécurité informatique dévoilent comment l’IA « malveillante » impacte le domaine

Lors de la conférence RSA, dédiée à la sécurité informatique, des expert·es du domaine ont dévoilé la puissance d’outils comme WormGPT pour découvrir des failles de sécurité et concevoir des attaques les exploitant.

WormGPT est un agent conversationnel ressemblant à ChatGPT mais n’ayant pas de modération. Celui-ci est aussi taillé pour la cybersécurité. On peut donc lui demander de fournir des réponses à tout, même à des choses illégales et/ou dangereuses.

Dans leur présentation, les informaticien·nes décrivent l’outil et ses capacités.
Celui-ci leur a permis de trouver rapidement des failles de sécurité dans un logiciel open source connu, mais aussi d’en générer des instructions claires permettant d’exploiter ces failles.

Les expert·es ont aussi cherché à faire générer directement le code par l’IA mais celui-ci n’était pas fonctionnel.
Ce dernier point sera très certainement amélioré au fil des prochains mois.

L’automatisation de l’analyse de failles informatiques a ainsi fait un bond conséquent en avant tout comme les capacités à les exploiter. Si des groupes de pirates se mettent à automatiser le processus, l’ensemble des systèmes informatiques risquent fort d’en pâtir.

D’un autre côté, si nous pouvons découvrir automatiquement des failles de sécurité dans nos logiciels, nous pouvons aussi chercher à les corriger avant qu’un·e attaquant·e ne les exploite.
L’utilisation de l’IA dans l’infrastructure entourant un logiciel semble donc presque inévitable de ce point de vue.

Enfin, nous pourrons aussi questionner ce que cela implique pour les développeur·euses modestes, notamment celleux partageant le code source de leur logiciel. Est-ce que la situation va ajouter encore plus de poids sur leurs épaules, leur demandant d’alourdir leur charge de travail (souvent bénévole) en mettant en place une infrastructure analysant les failles de sécurité et leur demandant de les résoudre au plus vite pour protéger leurs utilisateurices ?

L'image montre des briques reposant les unes sur les autres. L'ensemble de ces briques est taguée "All modern digital infrastructure". Une brique, sur laquelle repose tout l'équilibre de l'ensemble, est taguée "A project some random person in Nebraska has been Thanklessly maintaining since 2005".

Dependency – xkcd.
Licence : CC-BY-NC 2.5
Le célèbre xkcd représentant l’infrastructure du numérique moderne reposant entièrement sur une seule personne.

ChatGPT induit des psychoses à certain·es utilisateurices via ses réponses.

Dans un article de Rolling Stone, nous apprenons que des utilisateurices du média social Reddit décrivent comment l’IA a poussé leurs proches à adopter des délires, souvent basés sur des folies spirituelles ou des fantasmes surnaturels.

ChatGPT semble renforcer des psychoses chez certaines personnes, le plus souvent celles ayant déjà des tendances.
Interviewée par Rolling Stone, Erin Westgate, chercheuse en cognition, indique que certaines personnes utilisent ChatGPT comme « thérapie miroir ». Sauf que ChatGPT n’a pas pour préoccupation les intérêts de ces personnes.
Elle indique que des personnes utilisent ChatGPT pour trouver un sens à leur vie et ChatGPT leur recrache n’importe quelle explication trouvée un peu partout sur internet.

 

« Les explications sont puissantes, même si elles sont fausses » – Erin Westgate

Rappelons donc encore une fois que toute Intelligence Artificielle n’a aucune compréhension du réel et est surtout un système probabiliste. Une IA ne donnera jamais une réponse qu’elle considère être « vraie », c’est une notion inconnue pour elle. Elle donnera toujours une réponse qu’elle considère être « la plus probable » au regard de la manière dont elle a été entraînée et de l’historique de ses interactions avec l’utilisateur·ice.

Le dessin d'un perroquet Ara, avec un remonteur mécanique dans son dos, comme pour les jouets ou les montres. Accroché à son aile gauche, un ballon de baudruche.

Stokastik, la mascotte de FramamIA, faisant référence au perroquet stochastique. Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

C’est tout pour ce mois-ci !

 

Cependant, si vous avez trouvé cette FramIActu trop courte et que vous êtes resté·e sur votre faim, vous pouvez vous mettre d’autres actualités sous la dent en consultant notre site de curation dédié au sujet, mais aussi et surtout FramamIA, notre site partageant des clés de compréhension sur l’IA !

Si nous pouvons vous proposer cette nouvelle revue mensuelle, c’est grâce à vos dons, Framasoft vivant presque exclusivement grâce à eux !
Pour nous soutenir et si vous en avez les moyens, vous pouvez nous faire un don via le formulaire dédié  !

Dans tous les cas, nous nous retrouverons le mois prochain pour un nouveau numéro de FramIActu ! 👋

Bilan du groupe Transcriptions : 14 transcriptions publiées en avril 2025

Quatorze transcriptions ont été publiées au mois de février 2025, ce qui correspond à 14 heures et 5 minutes d’enregistrements audio ou de vidéos.

Une nouvelle très agréable à partager : l'adhésion de la ville de Marseille à l'April. La transcription de l'intervention de monsieur Christophe Hugon, élu municipal, ainsi que de la réponse du maire, lors du conseil municipal du 25 avril, est à lire ou relire.

Une chère colistière, Véronique, relit toutes les transcriptions.
Dans le message qu'elle a envoyé à notre liste pour signaler que sa relecture de la transcription du podcast Les dessous de l'IA du 14 mars, intitulé Filtres IA : comment l’intelligence artificielle façonne nos émotions et nos interactions, était terminée, elle a écrit : « J'ai appris plein de choses ».
Ce podcast est animé par Clément Durand. Ce jour-là, il recevait Nadia Guerouaou, docteure en neurosciences affectives et également psychologue, enseignante et autrice. Nadia nous présente les risques engendrés par les IA concernant notre culture émotionnelle, mais elle nous engage aussi à rester optimistes, ces technologies, dit-elle, permettront sans doute l'expression de formes nouvelles de nos émotions grâce à notre imagination.
N’hésitez pas à rejoindre notre groupe et ainsi, vous aussi, à partager vos impressions concernant les transcriptions que vous relirez.

Relisez les informations concernant le groupe Transcriptions de l'April et rejoignez-nous !

La liste des transcriptions publiées au mois d'avril 2025 est disponible sur le site librealire.org.

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Khrys’presso du lundi 12 mai 2025

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

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  • Operator, I need an exit. (transworldexpress.org)

    This is an information resource mainly written for trans US citizens considering emigrating to another country, although we hope it is useful beyond that.

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune vendredi 2 mai 2025 à 19 h 30

2 Mai 2025 - 19:30
2 Mai 2025 - 22:00

Libre à vous !, notre émission de radio sur les libertés informatiques. est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

La radio ouvre ses portes chaque premier vendredi du mois à partir de 19h30 pour une soirée « radio ouverte » avec un apéro participatif. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

La prochaine soirée-rencontre « radio ouverte » aura lieu vendredi 2 mai 2025 au studio de la radio : 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Frédéric Couchet, délégué général de l'April, sera présent.

Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l'organisation) sur le bloc-notes.

À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée « Comm'un vendredi » consacrée aux coulisses de la radio. le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d’émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.

Vivre dans l’utopie algorithmique

Cet article est une republication, avec l’accord de l’auteur, Hubert Guillaud. Il a été publié en premier le 03 février 2025 sur le site Dans Les Algorithmes sous licence CC BY-NC-SA.


L’utopie algorithmique des puissants est la dystopie algorithmique des démunis.

 

 

 

 

 

 

 

Dans un article de recherche de 2021, intitulé « Vivre dans leur utopie : pourquoi les systèmes algorithmiques créent des résultats absurdes », l’anthropologue et data scientist américain, Ali Alkhatib pointait le décalage existant entre la promesse technicienne et sa réalité, qui est que ces systèmes déploient bien plus de mauvaises décisions que de bonnes. La grande difficulté des populations  à s’opposer à des modèles informatiques défectueux condamne même les systèmes bien intentionnés, car les modèles défaillants sèment le doute partout autour d’eux. Pour lui, les systèmes algorithmiques tiennent d’une bureaucratisation pour elle-même et promeuvent un Etat administratif automatisé, autorisé à menacer et accabler ses populations pour assurer sa propre optimisation.

La raison de ces constructions algorithmiques pour trier et gérer les populations s’expliquent par le fait que la modernité produit des versions abrégées du monde qui ne sont pas conformes à sa diversité, à l’image des ingénieurs du XVIIIᵉ siècle, raconté par l’anthropologue James C. Scott dans L’Oeil de l’Etat, qui, en voulant optimiser la forêt pour son exploitation, l’ont rendue malade. Nos modèles sont du même ordre, ils produisent des versions du monde qui n’y sont pas conformes et qui peuvent être extrêmement nuisibles. « Les cartes abrégées conceptuelles que les forestiers ont créées et utilisées sont des artefacts qui résument le monde, mais elles transforment également le monde ». Nous sommes cernés par la croyance que la science et la technologie vont nous permettre de gérer et transformer la société pour la perfectionner. Ce qui, comme le dit Scott, a plusieurs conséquences : d’abord, cela produit une réorganisation administrative transformationnelle. Ensuite, cette réorganisation a tendance à s’imposer d’une manière autoritaire, sans égards pour la vie – les gens qui n’entrent pas dans les systèmes ne sont pas considérés. Et, pour imposer son réductionnisme, cette réorganisation nécessite d’affaiblir la société civile et la contestation.

La réorganisation administrative et informatique de nos vies et les dommages que ces réorganisations causent sont déjà visibles. L’organisation algorithmique du monde déclasse déjà ceux qui sont dans les marges du modèle, loin de la moyenne et d’autant plus éloignés que les données ne les ont jamais représentés correctement. C’est ce que l’on constate avec les discriminations que les systèmes renforcent. « Le système impose son modèle au monde, jugeant et punissant les personnes qui ne correspondent pas au modèle que l’algorithme a produit dans l’intérêt d’un objectif apparemment objectif que les concepteurs insistent pour dire qu’il est meilleur que les décisions que les humains prennent de certaines ou de plusieurs manières ; c’est la deuxième qualité. Leur mépris pour la dignité et la vie des gens – ou plutôt, leur incapacité à conceptualiser ces idées en premier lieu – les rend finalement aussi disposés que n’importe quel système à subjuguer et à nuire aux gens ; c’est la troisième qualité. Enfin, nos pratiques dans la façon dont les éthiciens et autres universitaires parlent de l’éthique et de l’IA, sapant et contrôlant le discours jusqu’à ce que le public accepte un engagement rigoureux avec « l’algorithme » qui serait quelque chose que seuls les philosophes et les informaticiens peuvent faire, agit comme une dépossession du public ; c’est la quatrième et dernière qualité. »

Comme les forestiers du XVIIIᵉ, les informaticiens imposent leur utopie algorithmique sur le monde, sans voir qu’elle est d’abord un réductionnisme. Le monde réduit à des données, par nature partiales, renforce sa puissance au détriment des personnes les plus à la marge de ces données et calculs. Les modélisations finissent par se détacher de plus en plus de la réalité et sont de plus en plus nuisibles aux personnes exclues. Ali Alkhatib évoque par exemple un système d’admission automatisé mis en place à l’université d’Austin entre 2013 et 2018, « Grade », abandonné car, comme tant d’autres, il avait désavantagé les femmes et les personnes de couleur. Ce système, conçu pour diminuer le travail des commissions d’admission ne tenait aucun compte de l’origine ou du genre des candidats, mais en faisant cela, valorisait de fait les candidats blancs et masculins. Enfin, le système n’offrait ni voie de recours ni même moyens pour que les candidats aient leur mot à dire sur la façon dont le système les évaluait.

L’IA construit des modèles du monde qui nous contraignent à nous y adapter, explique Ali Alkhatib. Mais surtout, elle réduit le pouvoir de certains et d’abord de ceux qu’elle calcule le plus mal. En cherchant à créer un « monde plus rationnel », les algorithmes d’apprentissage automatique créent les « façons d’organiser la stupidité » que dénonçait David Graeber dans Bureaucratie (voir notre lecture) et ces modèles sont ensuite projetés sur nos expériences réelles, niant celles qui ne s’inscrivent pas dans cette réduction. Si les IA causent du tort, c’est parce que les concepteurs de ces systèmes leur permettent de créer leurs propres mondes pour mieux transformer le réel. « Les IA causent du tort, parce qu’elles nous exhortent à vivre dans leur utopie ». Lorsque les concepteurs de systèmes entraînent leurs modèles informatiques en ignorant l’identité transgenre par exemple, ils exigent que ces personnes se débarrassent de leur identité, ce qu’elles ne peuvent pas faire, comme le montrait Sasha Constanza-Chock dans son livre, Design Justice, en évoquant les blocages qu’elle rencontrait dans les aéroports. Même chose quand les systèmes de reconnaissance faciales ont plus de mal avec certaines couleurs de peau qui conduisent à renforcer les difficultés que rencontrent déjà ces populations. Pour Ali Alkhatib, l’homogénéisation que produit la monoculture de l’IA en contraignant, en effaçant et en opprimant ceux qui ne correspondent pas déjà au modèle existant, se renforce partout où l’IA exerce un pouvoir autoritaire, et ces préjudices s’abattent systématiquement et inévitablement sur les groupes qui ont très peu de pouvoir pour résister, corriger ou s’échapper des calculs. D’autant qu’en imposant leur réduction, ces systèmes ont tous tendance à limiter les contestations possibles.

En refermant les possibilités de contestation de ceux qui n’entrent pas dans les cases du calcul, l’utopie algorithmique des puissants devient la dystopie algorithmique des démunis.

Revue de presse de l’April pour la semaine 17 de l’année 2025

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Le Monde Informatique] Econocom mise sur Proxmox en interne

✍ Benoît Huet, le .

«Est-ce que je dois payer tous les ans des licences de solutions propriétaires toujours plus élevées avec des inflations délirantes? Quand vous disposez d’un budget restreint, il faut trouver des idées intelligentes»

[01net.] Du flop au hack: l'Ai Pin retrouve une nouvelle vie avec l'open source

✍ Mickaël Bazoge, le .

Ne jetez pas votre Ai Pin tout de suite! Certes, le badge connecté de feu-Humane a tiré sa révérence en début d’année, après seulement quelques mois d’existence et une acquisition par HP. Mais l’appareil pourrait trouver un second souffle grâce à un projet open source

Note: la licence du projet est BY-NC-SA, ce qui est considéré non libre…

Khrys’presso du lundi 5 mai 2025

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Brave New World

Spécial IA

Spécial Palestine et Israël

Spécial femmes dans le monde

  • Women’s safety and empowerment is an empty rhetoric in India. (reporters-collective.in)

    While brutal crimes spark public outrage and political blame games, the daily violence faced by women goes unnoticed. The safety mechanisms and government schemes meant to protect them are equally overlooked.

  • In Sri Lanka, ‘the Ocean Is For Everyone’ (reasonstobecheerful.world)

    For years, fear and social norms kept many women in one of Asia’s top surfing destinations away from the water. Then they started riding the waves.

  • Women Plumbers in Jordan Are Breaking Taboos (reasonstobecheerful.world)

    For hundreds of women, this unconventional career in a male-dominated field has provided life-changing confidence and independence.

  • En RDC, le viol comme arme de guerre (revueladeferlante.fr)

    Les crimes sexuels, des entraves à l’avortement, des exactions contre des fémi­nistes : trois acti­vistes congo­laises analysent les violences de genre à l’œuvre dans le conflit en République démo­cra­tique du Congo.

  • Au Maghreb la révolte des mots (revueladeferlante.fr)

    Arabe classique, arabe populaire, berbère, français, anglais irriguent les parlers au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Le langage est au cœur des réflexions d’une nouvelle géné­ra­tion de fémi­nistes et de queers qui veulent réha­bi­li­ter les variantes popu­laires pour libérer la parole.

  • En Pologne, Mathilde Panot et Manon Aubry ont remis des pilules abortives à une association pro-IVG (huffingtonpost.fr)

    En Pologne, la loi n’interdit pas aux femmes de pratiquer leur propre avortement avec des pilules commandées en ligne. Une brèche utilisée par LFI lors d’un voyage sur place.

  • “We’re Going to Do Whatever It Takes to Keep Her Safe” (motherjones.com)

    How families are fighting to survive Trump’s war on transgender kids.

  • Robert De Niro soutient sa fille Airyn après son coming out trans (huffingtonpost.fr)

    Très virulent contre Donald Trump et sa politique anti-inclusion, l’acteur américain de 81 ans n’a pas hésité à s’exprimer publiquement sur sa vie privée.[…]« J’ai aimé et soutenu Aaron comme mon fils, et maintenant j’aime et soutiens Airyn comme ma fille », avant d’affirmer « aimer tous ses enfants », au nombre de sept.« Je ne vois pas où est le problème », a-t-il ajouté

RIP

Spécial France

Spécial femmes en France

  • Adélaïde Hautval : bientôt une nouvelle femme au Panthéon ? (lesnouvellesnews.fr)

    Adélaïde Hautval sera-t-elle la prochaine femme à faire son entrée au Panthéon ? Cette psychiatre fut déportée pour avoir protégé des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Elle serait la septième femme à être panthéonisée.

  • “C’est du vandalisme à portée politique” : portraits de femmes piétinés, symboles phalliques tagués, l’artiste affligée par la destruction de son exposition (france3-regions.francetvinfo.fr)

    Samedi 26 avril, une exposition féministe baptisée “Benzine Cyprine” a été vandalisée dans une galerie d’art à Nîmes. L’artiste toulousaine Kamille Lévêque Jégo qui a vu ses œuvres détruites se dit écœurée par de tels actes.

  • Écriture inclusive, “wokisme”… L’école Kourtrajmé dans le viseur de la région (lesinrocks.com)

    L’école de cinéma Kourtrajmé, située à Marseille, a appris ce jeudi 24 avril qu’elle ne percevrait la subvention bisannuelle de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) – présidée par Renaud Muselier (Renaissance) – qu’à la condition de renoncer à l’usage de l’écriture inclusive dans ses communications.

  • Gérard Depardieu, en tournage pour un film de Fanny Ardant, va faire son retour au cinéma (huffingtonpost.fr)
  • « Dans la Drôme, la santé des femmes sacrifiée » (revueladeferlante.fr)

    Le dépar­te­ment de la Drôme a voté le 14 avril 2025 la fermeture de sept centres de santé sexuelle ainsi qu’une baisse de 20 % des sub­ven­tions versées au Planning familial. De quoi creuser encore les inéga­li­tés d’accès aux soins de proximité dans ce dépar­te­ment rural du sud de la France.

  • MeToo de la marine : les violences sexistes en mer enfin jugées au pénal (basta.media)

    Trois anciens salariés d’une compagnie maritime du Finistère comparaissaient du 22 au 24 avril pour des faits de harcèlement sexuel, agressions sexuelles, et harcèlement moral à bord de navires. Le premier MeToo de la marine.

  • Méfiez-vous (aussi) des hommes parfaits : réflexion sur les stratégies des agresseurs (theconversation.com)

    Si Dominique Pelicot préparait les repas et les apportait au lit à son épouse, ce n’était nullement par souci d’équité domestique ni par sollicitude, mais uniquement parce que cela lui permettait de la sédater à son insu […] De même, l’accompagner systématiquement chez le médecin n’était pas une marque d’attention, mais visait à empêcher le corps médical de poser les questions qui auraient pu mener Gisèle Pelicot à s’interroger sur ce qu’elle ingérait – stratégie qui s’est avérée payante. Il l’accompagnait jusque dans le cabinet du gynécologue […] Pas plus qu’ils ne sont paradoxaux, ces procédés ne sont hors norme. Nombre de ses co-accusés ont également été dépeints comme des conjoints et pères « normaux » ou « idéaux ». […] Faire perdre toute agentivité à la conjointe est une stratégie classique du compagnon violent. La faire passer pour folle, ou sénile, en est une autre. Si elle s’était souvenu de quoi que ce soit, qui aurait cru une femme qui perd la tête ? […] Lors de la vague féministe Ni Una Menos (« Pas une de moins ») en Amérique latine, un homme avait fait le buzz en défilant torse nu lors d’une manifestation à Santiago, au Chili, avec une pancarte « Je suis à moitié nu entouré du sexe opposé… Je me sens protégé, pas intimidé. Je veux la même chose pour elles ». Les posts de son ex-compagne le dénonçant pour violences conjugales et paternelles avaient fait nettement moins de bruit.

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial soutenir

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

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