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L'April présente avec un stand au PSL XXL samedi 7 et dimanche 8 décembre 2024 à Paris (19e)

✇April
Par : ivanni
7 Décembre 2024 - 10:00
8 Décembre 2024 - 18:00

L'April sera présente avec un stand au PSL XXL, événement grand public autour du logiciel libre, samedi 7 et dimanche 8 décembre au Carrefour Numérique² de la Cité des sciences et de l'industrie, 30 avenue Corentin Cariou à Paris (19e).

C'est le même lieu où se déroule chaque mois le Premier Samedi du Libre, mais cette fois c'est sur deux jours entiers, avec en plus de la traditionnelle fête d'installation1, des ateliers, des conférences - sur le thème « Numérique libre et Politique » - et un village du libre.

Nous recherchons des bénévoles pour nous aider à accueillir le public sur notre stand. Si vous avez des disponibilités, n'hésitez pas à nous l'indiquer ! Idéalement avant vendredi 29 novembre midi, cela aidera grandement notre organisation

Venez nous rencontrer !

  • 1. Une fête d'installation (install party en anglais) est un événement physique qui permet de trouver de l'aide pour installer un système libre ou des logiciels libres sur sa propre machine ou à les configurer s'ils sont déjà installés.

Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune vendredi 6 décembre 2024 à 19 h 30

6 Décembre 2024 - 19:30
6 Décembre 2024 - 22:00

Libre à vous !, notre émission de radio sur les libertés informatiques. est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

La radio ouvre ses portes chaque premier vendredi du mois à partir de 19h30 pour une soirée « radio ouverte » avec un apéro participatif. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

La prochaine soirée-rencontre « radio ouverte » aura lieu vendredi 6 décembre 2024 au studio de la radio : 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Frédéric Couchet, délégué général de l'April, sera présent.

Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l'organisation) sur le bloc-notes.

À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée «Comm'un vendredi» dont le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d'émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.

#226 - Bénévalibre - Identité numérique - « À la rencontre du libre » - « Libre à vous ! » diffusée mardi 12 novembre 2024 sur radio Cause Commune

✇April
Par : egonnu

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 226e émission :

  • sujet principal : Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat
  • la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak, intitulée : « Identité numérique »
  • « À la rencontre du libre » poursuit son tour de France avec Martin Hardy, professeur en cursus Bachelor « Expert en informatique » à Agen, dans le Lot-et-Garonne, à l'ESIA : « comment utilise-t-il les logiciels libres dans cette école ? »

L'April présente avec un stand au Campus du Libre samedi 23 novembre 2024 à Lyon

✇April
Par : ivanni
23 Novembre 2024 - 09:30
23 Novembre 2024 - 16:30

Bannière du Campus du Libre

Le Campus du Libre est un événement autour du libre organisé par des personnes issues du milieu universitaire au profit de la communauté étudiante de Lyon. La prochaine édition aura lieu samedi 23 novembre 2024 de 09 h 30 à 16 h 30 à l'Université Jean Moulin Lyon 3, campus de la « Manufacture des Tabacs », 1 rue des Frères Lumières à Lyon. L'inscription est obligatoire (vigi-pirate) et peut-être faite sur place ou à l'avance.

À cette occasion, l'April participera avec un stand aux côtés de Framasoft, Colibre, Chatons, Hadoli, Dogmazic, FFDN et d'autres associations et initiatives. Ce sera notre premier stand au Campus du Libre.

Venez nous rencontrer !

Publication du numéro 5 du Lama Déchaîné - La gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Oyez, Oyez. Ce mercredi 20 novembre 2024, nous avons publié notre gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin de mieux faire connaître nos actions et de vous encourager à nous soutenir financièrement. Une édition spéciale « L'April a 28 ans », l'association ayant été créée le 20 novembre 1996.

Pour ce sixième numéro (Le lama déchaîné a commencé au numéro 0), nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles dont :

  • l'édito de la présidente Bookynette « Happy birthday to us »
  • la couleur historique de l’April est …
  • la date de la prochaine AG
  • la « plume infiltrée » du délégué général
  • la « parole de bénévole » par Echarp
  • et d'autres choses à découvrir.

Et bien sûr des mots croisés.

Découvrez le numéro 5 du Lama déchaîné

Pourquoi cette gazette

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune des années depuis la dernière campagne de soutien financier.

Sursis pour les logiciels libres de caisse avec le rejet de la loi de finances pour 2025

✇April
Par : egonnu

Le 12 novembre 2024, l'Assemblée nationale a rejeté le projet de loi de finances 2025. Une très bonne nouvelle pour les logiciels libres de caisse, car un des articles du texte faisait planer une menace substantielle sur leur existence… Avec l'arrivée du texte au Sénat, il faudra rester vigilant dans les jours à venir.

La loi actuelle prévoit que les entreprises qui proposent des logiciels de caisse doivent elles-mêmes attester auprès de leur clientèle de la conformité des fonctionnalités d'encaissement, sinon, elles doivent faire certifier leur solution auprès d'une autorité certifiante. L'Assemblée nationale avait adopté un amendement qui aurait supprimé la possibilité de l'« attestation », donc imposé la « certification ». Ce nouvel article aurait créé une pression financière et réglementaire très importante, qu'il aurait été particulièrement difficile, pour ne pas dire impossible, d'absorber pour nombre d'éditeurs et intégrateurs de logiciels libres de caisse. Une des conséquences probable aurait été un appauvrissement des solutions libres d'encaissement, au détriment notable des utilisateurs et utilisatrices qui dépendent de ces outils.
Pour plus de détail, nous vous invitons à lire notre communiqué du 5 novembre 2024.

En rejetant le projet de loi de finances dans son ensemble, l'Assemblée a, de fait, également fait tomber le nouvel article en question. Une excellente nouvelle. Le Sénat devra donc travailler à partir de la version initiale du texte proposé par le gouvernement.
Il faudra bien sûr rester vigilant quant à la possibilité d'amendement visant à réintroduire l'article. Et, au-delà de ce projet de loi, il nous faudra plus globalement convaincre du caractère disproportionné de la solution envisagée.

Revue de presse de l’April pour la semaine 46 de l’année 2024

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Numerama] 20 ans après, GIMP va enfin recevoir une mise à jour majeure

✍ Julien Lausson, le .

Les libristes l’attendaient depuis longtemps: la nouvelle mise à jour majeure de GIMP arrive. Le logiciel libre va prochainement passer en version 3.0, vingt ans après la version 2.0. Entre temps, quelques moutures intermédiaires étaient sorties. C’est l’histoire d’un logiciel libre qui n’avait pas reçu de version

Publication du numéro 4 du Lama Déchaîné - La gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Oyez, Oyez. Ce mercredi 13 novembre 2024, nous avons publié notre gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin de mieux faire connaître nos actions et de vous encourager à nous soutenir financièrement.

Pour ce cinquième numéro (Le lama déchaîné a commencé au numéro 0), nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles dont :

  • l'édito dans lequel notre présidente revient sur l'enquête de l'April sur Solidatech et Techsoup
  • un chiffre pour mettre en évidence une action de promotion de l'April: le site Agenda du libre
  • le dessin satirique fait par Gee qu'on vous laisse découvrir :-D
  • une citation sur Framaspace
  • une actu brûlante : l'April se lance dans l'aéronautique
  • une idée déconstruite sur « si le code source est disponible, c'est un logiciel libre. »
  • une « Parole de bénévole » sur Élodie Déniel-Girodon, de l’équipe podcasts de l’émission Libre à vous
  • un truc à savoir
  • les courriers de lectrices et lecteurs

Et comme à chaque fois, un texte publié par une personne extérieure à l'association, sur l'initiatieve Emancip’Asso

Découvrez le numéro 4 du Lama déchaîné

Pourquoi cette gazette

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune des années depuis la dernière campagne de soutien financier.

Revue de presse de l’April pour la semaine 45 de l’année 2024

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Next] Matériaux critiques et numérique responsable, l'équation insoluble? (€)

✍ Mathilde Saliou, le .

À l’occasion du GreenTech Forum, l’ADEME a présenté sa dernière étude sur les besoins en métaux de l’industrie du numérique. Next a assisté à sa présentation et au débat qui a suivi. Le constat est amer et les solutions manquent, face à une nécessaire codépendance internationale.

[Next] Fondation Mozilla: des licenciements… et la fin d'une ère?

✍ Sébastien Gavois, le .

La fondation Mozilla qui chapeaute les activités de Mozilla (et donc de Firefox) vient de confirmer un vaste plan de licenciement de 30 % de ses effectifs, avec la fermeture de deux divisions, dont le plaidoyer. Les dirigeants se veulent rassurants, affirmant qu’il s’agit d’une réorganisation, pas de la fin des combats.

#225 - Recrutement et diversité de genre dans l’informatique - « Libre à vous ! » diffusée mardi 5 novembre 2024 sur radio Cause Commune

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 225e émission :

  • sujet principal : Recrutement et diversité de genre dans l’informatique avec Marcy Ericka Charollois (consultante spécialisée dans l’inclusivité dans la tech) et Florence Chabanois (Head of Engineering (responsable ingénierie), fondatrice de La Place Des Grenouilles, membre core de Tech.Rocks), rediffusion d’un sujet diffusé le 11 juin 2024
  • la chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur les cookies tiers. Benjamin Bellamy est fondateur et dirigeant de la société Ad Aures, papa de Castopod et animateur de Rien De Grave Patron
  • la chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame, bénévole à l’April, sur La convivialité d’Ivan Illich (2e partie)
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

#224 - Au cœur de l'April - La 2 CV comme parabole libriste - « Libre à vous ! » diffusée mardi 29 octobre 2024 sur radio Cause Commune

✇April
Par : ivanni

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 224e émission :

  • sujet principal : Au cœur de l'April, échanges avec différentes personnes qui font vivre l’association. Magali Garnero alias Bookynette, Emmanuel Charpentier, Gee et Marie-Odile nous présenteront Le Lama déchaîné, la campagne d'appel à soutien financier pour l'April. Suivra une interview de Julie Chaumard, qui a débuté en tant que chroniqueuse de Libre à vous ! en cette nouvelle saison. Et un échange avec Pilou, qui nous parlera de sa contribution au projet Chapril.org, les services en ligne libres et loyaux proposés par l'April.
  • La chronique « À coeur vaillant, la voie est libre » de Laurent et Lorette Costy sur le thème : « La 2 CV comme parabole libriste »
  • Une nouvelle « Pituite de luk » sur le thème « Le fric et l'égo »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

« Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (12 novembre 2024)

✇April
Par : egonnu
12 Novembre 2024 - 15:30
12 Novembre 2024 - 17:00

Photo d'illustration de l'émission

226e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 12 novembre 2024 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

Au programme :

  • sujet principal : Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat
  • la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak
  • « À la rencontre du libre » poursuit son tour de France avec Martin Hardy, professeur en cursus Bachelor « Expert en informatique » à Agen, dans le Lot-et-Garonne, à l'ESIA : « comment utilise-t-il les logiciels libres dans cette école ? »

Nous contacter pour poser une question :

Intervenir pendant le direct (mardi 12 novembre 2024 de 15h30 à 17h00) :

Écouter le direct mardi 12 novembre 2024 de 15 h 30 à 17 h 00   S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

Les ambitions de l'émission Libre à vous !

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

Les archives de l'émission

Écouter les émissions précédentes

L'April présente avec un stand à la Fête du Libre les 12 et 13 novembre à Ivry-sur-Seine (94)

✇April
Par : ivanni
12 Octobre 2024 - 10:00
13 Octobre 2024 - 18:00

L'École du Logiciel Libre (E2L) a organisé une nouvelle édition de la Fête du Libre samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Au programme : conférences, stands d'information, exposition des panneaux de l'Expolibre, présentation des projets de l'école…

À cette occasion, l'April a été présente avec un stand.

Publication du numéro 3 du Lama Déchaîné - La gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Ce mercredi 6 novembre 2024, nous avons publié notre gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin de mieux faire connaître nos actions et de vous encourager à nous soutenir financièrement.

Pour ce quatrième numéro novembre, nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles :

  • l'édito dans lequel notre présidente essaie d'expliquer la difficulté de publier un texte à plusieurs, et pas n'importe quel texte, mais une position qui risque d'être reprise dans les médias ou par d'autres associations. Quand plusieurs personnes écrivent ensemble, ce n'est pas toujours aisé de mettre tout le monde d'accord, mais c'est tellement riche en échange d'arguments que ça vaut le coup d'y passer du temps.
  • un chiffre pour mettre en évidence une action de promotion de l'April: les transcriptions et le site Libre à lire!
  • le dessin satirique fait par Gee qu'on vous laisse découvrir :-D
  • une citation sur le repair cafés de Nathalie (bonjour Oisux
  • une actu brûlante (petite nouvelle rubrique arrivée depuis le numéro 2) sur le nouveau ministre des Armées
  • une idée déconstruite sur les hippies
  • une anecdote rigolote sur les serveurs de l'association
  • un truc à savoir
  • la présentation d'Elsa, une des salariées en contact direct avec les membres
  • un clin d'œil à l'un des services du chapril: Firefox send
  • les courriers de trois lecteurs publiés sur Mastodon
  • un extrait d'un de nos comptes-rendus d'activité choisi par un de nos vice-présidents
  • un dessin généré

Et comme à chaque fois, un texte publié par une personne extérieure à l'association, même si très active dans les émissions de radio Libre à vous!

Découvrez le numéro 3 du Lama déchaîné

Pourquoi cette gazette

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune des années depuis la dernière campagne de soutien financier.

Lettre d'information publique de l'April du 1er novembre 2024

✇April
Par : ivanni

Bonjour,

Mercredi 16 octobre, sortait le numéro 0 de Le Lama déchaîné, une gazette hebdomadaire pour encore mieux faire connaître nos actions et aussi rappeler que nous avons besoin de soutien financier pour continuer à agir librement, car notre situation financière n’est plus à l’équilibre. Découvrez le tout dernier numéro du Lama enchaîné paru ce mercredi 6 novembre ! Pour l'instant nous avons recueilli seulement 16 % de l'objectif de 20 000 euros dont l'association a besoin pour ne pas être en déficit cette année encore. Nous en profitons pour remercier très chaleureusement toutes les personnes qui nous soutiennent. Si vous souhaitez participer aux prochains numéros de la gazette, vous pouvez vous inscrire sur la liste de travail.

Merci aux personnes qui se sont mobilisées suite à notre appel à soutenir notre proposition pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État ». Notre proposition est en 7e position des propositions les plus soutenues. La liste des sujets de contrôle retenus ainsi que la synthèse des contributions devraient être communiqués par la Cour des comptes en janvier 2025. Si contribuer à ce genre de travail vous intéresse, vous pouvez vous inscrire à la liste atelier consacrée aux dossiers et actions institutionnelles et à nos positions. L'inscription se fait dans votre espace membre.

Dans le cadre du projet de loi de finance pour 2025, l'Assemblée nationale a adopté des amendements mettant en péril les logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse. Plus précisément, en interdisant les « attestations individuelles » de conformité et en imposant le recours à la certification, cette réforme du code des impôts soumettrait toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire. L'April appelle à se mobiliser et à contacter sénateurs et sénatrices pour revenir sur ce regrettable amendement. Tout cela pose une question : « Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ? »

Le Capitole du Libre, événement libriste majeur ayant lieu chaque année à Toulouse, revient samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024 dans les locaux de l'INP-N7. À cette occasion, l'April sera présente avec un stand et pas moins de trois conférences. Si vous avez des disponibilités pour nous aider à accueillir le public sur le stand, n'hésitez pas à nous l'indiquer ! Idéalement avant mercredi 13 novembre midi, cela aidera grandement notre organisation ^_^

Retrouvez les podcasts des dernières émissions « Libre à vous ! ». Au programme, notamment, le deuxième texte, enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés, médiation numérique et libertés informatiques, Do⋅doc, un nouvel épisode de « Au café libre » - échanges sur l'actualité du logiciel libre, un nouvel épisode de « Au cœur de l’April » - échanges avec différentes personnes qui font vivre l'association.

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent Dix-sept nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture, de l'épisode du podcast Deux connards dans un bibliobus, intitulé De la dame du digit@l aux travailleurs du clic - Technocritique en bibliothèque, la dame du clic étant Julie Brillet ; et aussi de la conférence donnée par Hubert Raymondaud, membre du Groupe d'Utilisateurs et Utilisatrices de Logiciels Libres AviGNU, lors Journées du Logiciel Libre 2024, à Lyon, et intitulée Les logiciels libres comme alternative au monopole de fait des GAFAM

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose trente articles.

Vous pouvez relayer cette lettre dans le Fédiverse pour nous aider à faire connaître l'April et ses actions.

Pour finir : un nouveau podcast a vu le jour le 9 octobre dernier, RdGP, « le podcast sérieux qui vous emmène au cœur des enjeux des droits numériques, des libertés individuelles et de la vie privée », proposé notamment par Benjamin Bellamy. Benjamin a également démarré une chronique dans Libre à vous !, la première était consacrée aux cookies.

Une remarque, une info, une question ? Dites-le-nous.

Librement,
Isabella Vanni
Coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April

Le Lama déchaîné, gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Depuis 2015, année de la dernière campagne d’adhésion, aucune campagne de soutien financier n'avait été proposée. Notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, à cause notamment de la baisse du nombre de membres, personnes physiques et morales, nous avons relancé la machine en cette fin d'année.

C'est ainsi qu'a vu le jour Le Lama déchaîné, une gazette hebdomadaire en ligne pour encore mieux faire connaître nos actions et rappeler que nous avons besoin de soutien financier pour continuer à agir librement.

Chaque mercredi à compter du 16 octobre et pendant 9 semaines, retrouvez en ligne Le Lama déchaîné et délectez-vous de ses articles de fond, anecdotes, dessins, jeux… Sans oublier d'en parlez autour de vous et de relayer le plus possible ! #CampagneApril2024 #LeLamaDéchaîné

Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?

Dans le cadre du projet de loi de finance pour 2025, l'Assemblée nationale a adopté des amendements mettant en péril les logiciels libres intégrant des fonctionnalité de caisse. Plus précisément, en interdisant les « attestation individuelles » de conformité et en imposant le recours à la certification, cette réforme du code des impôts soumettrait toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire. L'April appelle à se mobiliser et à contacter sénateurs et sénatrices pour revenir sur ce regrettable amendement. Tout cela pose une question : « Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ? »

Si vous souhaitez participer aux échanges sur ce sujet, vous pouvez vous inscrire sur la liste comptabilité.

Sommaire 
  1. Le Lama déchaîné, gazette pour la campagne de soutien financier à l'April
  2. Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?
  3. Dossiers, campagnes et projets
    1. Plus de 400 soutiens pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État » - Merci !
    2. Une « bonne nouvelle » pour le financement des radios non commerciales
    3. Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune
    4. Dix-sept nouvelles transcriptions
    5. Revue de presse
  4. Conférences, événements
    1. Événements à venir
    2. Événements passés
    3. Revue hebdomadaire
    4. Adhésions
  5. Informations identiques à chaque lettre d'information
    1. Soutenir l'association
    2. Rejoindre l'association à titre individuel
    3. Rejoindre l'association en tant que personne morale
    4. Contribuer aux actions de l'association sans être membre
    5. S'abonner à la lettre d'information publique
    6. Archives

Dossiers, campagnes et projets

Plus de 400 soutiens pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État » - Merci !

L'April a participé à une consultation pour proposer des pistes de contrôle à la Cour des comptes. Cette consultation s'est terminée le 4 octobre. La proposition de l'April pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État » a obtenu plus de 400 soutiens, terminant ainsi en 7e position des propositions les plus soutenues de la consultation.

Merci à toutes les personnes qui ont « voté pour » et/ou l'ont relayée.

La liste des sujets de contrôle retenus ainsi que la synthèse des contributions devraient être communiquées en janvier 2025.

Une « bonne nouvelle » pour le financement des radios non commerciales

Libre à vous ! est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles. Dans un article publié le 14 octobre 2024 sur le site de Libre à vous !, nous signalions l'alerte concernant le projet de loi de finances 2025 qui prévoyait une forte réduction du soutien financier aux radios non commerciales telles que Cause Commune, mettant gravement en danger l’existence de radios.

Suite à la mobilisation, des amendements visant à rétablir le montant du fonds de soutien à l'expression radiophonique locale (FSER) à au moins l'équivalent de 2024, voire l'augmenter, ont été adoptés mercredi 23 octobre en commission des affaires culturelles et de l'éducation. Voir par exemple l'amendement AC70.

C'est plutôt une bonne nouvelle. Attention cependant, lors des débats la question de revoir les critères d'attribution des subventions aux radios non commerciales a été évoquée. N'hésitez pas à diffuser notre actu autour de vous.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Six nouvelles éditions de notre émission Libre à vous ! ont été diffusées en direct sur radio Cause Commune. Inscrivez-vous au podcast et/ou à la lettre pour ne rien manquer de cette nouvelle saison.

Émission du 1er octobre 2024

Au programme : enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés, chronique de Jean-Christophe Becquet sur Éducajou : des applications libres pour l’école, chronique de Marie-Odile Morandi sur le thème « Elles s’engagent en faveur du logiciel libre au sein de leurs communautés ».

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 8 octobre 2024

Au programme : médiation numérique et libertés informatiques, la première chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur les cookies.

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 15 octobre 2024

Au programme : Do⋅doc, chronique de Florence Chabanois sur le thème « Qui a envie d’être sexiste ? », chronique de Julie Chaumard sur la PyConFR 2024.

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 22 octobre 2024

Au programme : Au café libre (débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques), chronique de Gee sur le thème « Négocier avec une machine », chronique de Vincent Calame sur le thème « La convivialité d’Ivan Illich (2e partie) ».

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 29 octobre 2024

Au programme : Au cœur de l’April (échange avec différentes personnes qui font vivre l'association), chronique de Laurent et Lorette Costy sur le thème « La 2 CV comme parabole libriste », chronique de Luk sur le thème « Le fric et l'égo ».

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 5 novembre 2024

Au programme : Recrutement et diversité de genre dans l’informatique, chronique de Benjamin Bellamu sur le thème « Les cookies tiers », chronique de Vincent Calame sur le thème « La convivialité d’Ivan Illich (3e partie) ».

Les podcasts et la transcription seront bientôt disponibles.

Dix-sept nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec dix-sept nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

Événements passés

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 4 octobre 2024, la synthèse de la revue du 11 octobre 2024, la synthèse de la revue du 18 octobre 2024.

Adhésions

Au 6 novembre 2024, l'association compte 2 595 membres (2 322 personnes physiques, 273 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

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Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?

✇April
Par : egonnu

Communiqué de presse : le 5 novembre 2024

Entre 2016 et 2018, l'April avait participé à des échanges avec l'administration fiscale pour s'assurer que les logiciels libres qui proposent une fonctionnalité de caisse soient correctement pris en compte par la réglementation. Mission accomplie…
Jusqu'au projet de loi de finances pour 2025 où l'Assemblée nationale semble avoir décidé que la lutte contre la fraude à la TVA nécessite de réduire à néant tout un pan de l'écosystème des logiciels (libres) de caisse. Le Sénat saura-t-il réagir ?

Jusque là, tout va (presque) bien

Un petit rappel historique.

Depuis janvier 2018, toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui enregistre les règlements de sa clientèle au moyen d'un logiciel ou d'un système de caisse, doit pouvoir fournir, en cas de contrôle, une certification ou une attestation individuelle de conformité à la loi fiscale1. Ce document lui est remis par l'« éditeur », au sens de la doctrine fiscale qui définit très largement le terme (incluant notamment les prestataires qui proposent de l'intégration et/ou du support système) 2.

L'April avait activement participé à des échanges avec l'administration fiscale afin de s'assurer que la réglementation n'interdise pas, de fait, les logiciels libres de caisse – c'était la crainte –, en rendant incompatible la liberté de modification avec le dispositif prévu. Des échanges constructifs avaient permis l'élaboration d'un texte 3 aux définitions et aux champs d'application plus clairs. Particulièrement en termes de partage des responsabilités. Les logiciels libres de caisse étaient « sauvés ».

Notons d'ailleurs que parler de logiciel (libre) de caisse est une facilité. Le dispositif vise en réalité les fonctionnalités d'encaissement. Des logiciels de planification des ressources de l'entreprise (dit ERP) ou gestion des relations client (dit CRM), par exemple, peuvent être concernés s'ils intègrent de telles fonctions.

En résumé, l'équilibre trouvé en 2018 reposait sur un point central : la responsabilité. Qui est responsable en cas de fraude ? Et, pour ce qui nous intéresse ici, qui est responsable en cas de « faux » document qui affirmerait la conformité d'un logiciel qui ne le serait pas ? Les entreprises qui émettent des « attestations individuelles » engagent leur responsabilité, donc leur réputation et leur trésorerie. Ce n'est en aucun cas leur intérêt que les systèmes qu'elles mettent en place pour leur clients et clientes permettent la fraude, bien au contraire.

Et là, c'est le drame…

Nous voilà rendus au projet de loi de finances pour 2025. Avec toujours le souci – légitime – de lutter contre la fraude à la TVA via des logiciels de caisse, l'Assemblée nationale a adopté des amendements modifiant ce dispositif. Non pas pour revenir sur la liberté de modification, mais, plus généralement, pour imposer une procédure de certification aux « éditeurs » de logiciel de caisse. Ainsi, ces derniers devraient, à chaque mise à jour « majeure »4, faire certifier à nouveau leur logiciel par un organisme agréé. Un processus très lourd et onéreux, difficilement accessible aux TPE/PME. Les logiciels libres, par la nature même de leurs modèles de développement, seraient particulièrement impactés.
La certification pourra même s'avérer impossible à réaliser lorsque l’organisme qui demande la certification doit s’assurer et faire respecter la bonne conduite des distributeurs concernant l’installation et le paramétrage des logiciels. L’organisme certifiant étant garant de la conformité de la solution dans son ensemble.

Dit simplement, supprimer la possibilité de « l'attestation individuelle » revient à soumettre toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire, et à imposer une responsabilité contractuelle auprès de l’organisme certifiant. C'est rendre aussi (très) chère « l'innovation » ainsi que tout développement logiciel spécifiquement adapté aux besoins d'un client ou d'une cliente sur qui se répercuteraient nécessairement les coûts.

Quel est le rapport entre fraude et dispositif des « attestations individuelles » ?

Trois amendements identiques avaient été déposés 5. La députée C. Pirès Beaune a présenté le sien ainsi : « l'amendement vise à mettre fin à la prolifération des logiciels de caisse dits permissifs, autocertifiés, en supprimant la possibilité de recourir à une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel. » 6.

Elle mélange ainsi des choses très différentes :

  • l'attestation individuelle d'un « éditeur » pour son client. Ce qui constitue la norme ;
  • l'attestation pour soi-même, l'exception, uniquement accessible aux assujettis qui ont une activité réelle et corroborée d'édition de logiciels ou de systèmes de caisse. 7

Un flou très préoccupant vu les enjeux car, en fait, de quoi parle-t-on donc ici ?

Jusqu'à preuve du contraire, les fraudes ne sont constatées que sur contrôle, après coup. Trois cas de fraude semblent envisageables :

  • avec un logiciel de caisse, malgré une certification ou une attestation de conformité à jour ;
  • avec un logiciel de caisse, sans document de conformité correspond à la version du logiciel utilisé ;
  • hors logiciel de caisse, en contournant l'outil informatique.

Dans le premier cas, l'autorité certifiante ou l'« éditeur » sera responsable pour les manquements qui la concerne et devra payer une amende, comme les restaurateurs et l’éditeur cités en exemple par la députée Pirès Beaune, à Toulouse8.

Dans les deux autres cas, le dispositif de preuve de conformité n'a aucune incidence, aucune. Comment alors la suppression de l' « attestation individuelle » est-elle censée participer à la lutte contre la fraude à la TVA ?

Se pose ici la question de l'utilité de cette règle de droit : en quoi aurait-elle pu empêcher les fraudes prises en exemple pour justifier son adoption ? Une chose est sûre, cette réforme risque de mettre en péril tout un écosystème autour des logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse.

On notera d'ailleurs que si l'exposé des motifs de l'amendement adopté évoque un « manque à gagner fiscal imputable à la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an », cela recouvre de nombreuses réalités et pas seulement l'utilisation de systèmes de caisse non-conformes, loin s'en faut. Pour ne prendre qu'un exemple, parmi les plus courants, le non reversement de la TVA perçue.

« On se demande quand même d'où vient cet amendement. Quel est le but ? Montrer un manque de confiance dans celles et ceux qui font vivre l'écosystème des logiciels libres? Assécher le marché des logiciels de caisse au profit d'une poignée de gros éditeurs privateurs ? Ou alors est-ce, encore, le signe d'une profonde incompréhension des réalités économiques du développement logiciel…? Quoi qu'il en soit, on voit difficilement comment une telle réforme pourrait être compatible avec le principe constitutionnel de proportionnalité » s'exaspère Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April.

Tout n'est pas perdu : prochaine étape, le Sénat

Après la fin de l'examen du texte par l'Assemblée nationale 9, le projet de loi de finances pour 2025 sera étudié et amendé par le Sénat., d'abord en commission des finances, puis en séance publique. L'April ne manquera pas de contacter les sénateurs et sénatrices pour les informer de la situation et les inviter à rétablir l'article 286 3° bis du Code général des impôts dans sa rédaction initiale. L'April appelle également toutes les personnes concernées - développeurs et développeuses, utilisatrices et utilisateurs, entreprises, associations ou fondations en charge d'un projet de logiciel libre de caisse - à faire de même.

N'hésitez pas aussi à rejoindre notre liste publique dédiée à ce sujet pour partager vos interrogations, vos réflexions et arguments, et participer à cette mobilisation.

  • 1. Voir l’article 286 3° bis du code général des impôts, issu de la loi de finances pour 2016
  • 2. Le dispositif utilise le terme d'« éditeur » pour qualifier la catégorie de personnes concernées par les obligations de certification et d'attestation. Mais la notion d'« éditeur » doit être entendue dans un sens large, englobant par exemple le prestataire qui fera de l’intégration et/ou qui s’occupera de maintenir le système à jour dès lors qu'il sera « le dernier intervenant ayant paramétré le logiciel ou système lorsque son intervention a eu pour objet ou effet de modifier un ou des paramètres permettant le respect des conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données » (§310 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30).
  • 3. La doctrine fiscale, opposable à l'administration, qui précise comment cette dernière va mettre en œuvre la loi.
  • 4. Le §340 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30 définit une mise à jour « majeure » comme toute mise à jour concernant les conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données en vue du contrôle de l'administration fiscale. Toutefois, toute modification autre (dite « mineure »), doit faire l’objet d’un suivi régulier par l’organisme certificateur, ce qui rend complexe l’adaptation du logiciel à différents contextes d’utilisation malgré une base « majeure » commune. La certification nécessite que l’organisme qui demande la certification puisse s’assurer et faire respecter la bonne conduite des distributeurs concernant l’installation et le paramétrage des logiciels, chose impossible à faire dans le cadre de logiciels libres.
  • 5. Les amendements 1548, 2078 et 2206
  • 6. Le compte-rendu des échanges et la vidéo (voir à partir de 4:46:55) sont disponibles
  • 7. Voir les point §370 et §375 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30 pour les conditions d'attestation pour autrui et d'attestation pour soi-même
  • 8. Fraude dans les restaurants à Toulouse : condamnés, les gérants échappent à l'interdiction de gérer, La dépêche, 9 février 2022
  • 9. L'Assemblée dispose de 40 jours pour adopter le texte, donc jusqu'au 18 novembre 2024. Sinon, à l'expiration de ce délai, il sera transmis tel qu'amendé au Sénat. Pour plus de détails

Réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l'informatique sur l'environnement

✇April
Par : egonnu

Les déséquilibres environnementaux, provoqués par l'activité humaine, imposent de plus en plus leur réalité et questionnent chaque jour l’habitabilité de la planète. Cette réalité interroge nos usages et nos pratiques, et modifie les cadres sociaux, économiques et politiques. Elle pose la question de ce que revêt une « informatique libre » face à ces défis et doit nous pousser à agir, pour faire du logiciel libre un levier du changement face à un enjeu vital.

Dans un tel contexte, rompre avec les mythes de « neutralité technologique »1 et de « technosolutionnisme »2 est indispensable. Les outils informatiques en particulier, par leur omniprésence, ont une influence significative sur notre rapport aux autres et à notre environnement. Toute réflexion portant sur les technologies, y compris lorsqu’il s’agit de penser leur impact sur les équilibres climatiques, doit avant tout être abordée comme un sujet politique.

Nombreux sont les termes utilisés, souvent galvaudés, pour exprimer ces considérations : informatique « durable », « numérique responsable », « éthique », « acceptable », ou « sobriété numérique ». Quel que soit le terme employé, l'important est de concilier les impératifs environnementaux avec les usages, continus et toujours croissants, des technologies informatiques. Et si ce n’est pas conciliable, d'arbitrer en conscience, avec pour seul objectif l’intérêt de l’humanité, car l’habitabilité de la planète est un critère non négociable.

Télécharger ce texte au format PDF

Sisyphe, assis en bas d'une pente et en train de faire des calcus, appelle Zeus pour lui demander « rappelle-moi pourquoi on veut faire ça déjà? »
Image de Gee (modifiée), disponible sous licence Creative Commons 2.0 (CC BY 2.0).

Promouvoir et défendre la vocation émancipatrice du logiciel libre

Une dimension importante du logiciel concerne son pendant juridique, c’est à dire sa licence d’utilisation, forme de contrat décrivant les libertés accordées - ou non3 - aux personnes qui utilisent le logiciel. Et lorsque l'on parle de logiciels libres, le plus souvent, on évoque leur licence. Pour autant, les quatre libertés – d'étude, d'usage, de modification et de partage – , fondement du logiciel libre4, sont des principes éthiques et politiques, avant d’être des clauses contractuelles incarnées dans des licences libres.

Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice à laquelle l'April souscrit pleinement.

L’émancipation s’inscrit dans le temps long

L'émancipation peut être définie comme l' « action d'affranchir ou de s'affranchir d'une autorité, de servitudes ou de préjugés. »5

Une vocation émancipatrice vise bien sûr la promotion des libertés individuelles. Elle intègre également des ambitions d'égalité et de solidarité, comme refus des rapports de domination.

L'émancipation découle de l'éducation et du partage des connaissances. Elle suppose l'exercice de la démocratie dans les prises de décision et induit la primauté de l'intérêt collectif sur les intérêts particuliers. La poursuite d'intérêts communs, éclairée par un savoir affranchi de toutes servitudes, s'inscrit immanquablement dans le temps long.

La vocation émancipatrice du logiciel libre en fait une force de transformation sociale, qui doit paver la route d'une informatique plus durable.

Pour que la route reste longue, il faut qu'elle soit libre6

À travers l’éthique du logiciel libre qu’elle défend et promeut, l’April agit pour une informatique au service des utilisateurs et utilisatrices. Elle agit pour leur permettre la maîtrise, collective, de leurs équipements et services et une autonomie de décision face aux fabricants et éditeurs de logiciels.

Utiliser des logiciels sous licences libres c'est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux de durabilité.

Mais cette affirmation suffit-elle à traduire l'ambition émancipatrice du logiciel libre, dans le contexte des dérèglements environnementaux ?

Comment, en effet, imaginer une « informatique libre » qui ferait abstraction de l'impérieuse question de nos conditions de vie et de celles des générations futures ?

Comment intégrer ces impératifs de durabilité dans nos grilles d’analyse et dans nos pratiques ?

Pour l’April, c’est d’abord :

  • réaffirmer ici le lien entre lutte écologique et lutte pour les libertés informatiques,
  • continuer à s’engager sur les dossiers institutionnels qui interrogent ces questions, pour y porter la voix du logiciel libre. Ainsi qu’elle a pu le faire, par exemple, sur la loi AGEC en 20197,
  • continuer, plus largement, à lutter contre le pouvoir d’influence des oligopoles de l’informatique privatrice sur les politiques publiques,
  • être vigilante dans ses pratiques internes : privilégier le reconditionné, les fournisseurs « éthiques » pour ses produits, trouver des personnes en local pour les événements ou privilégier les déplacements en train, participer au projet du Pacte pour la transition8 etc ;9

C’est ensuite, en tant que principale association française de promotion et de défense du logiciel libre, interroger ce que signifie « faire (et utiliser) du logiciel libre ».

Si la réponse est sans doute encore à construire, elle passera par le développement de pratiques vertueuses qui s’appuient sur des communautés critiques, ouvertes à tout le monde, avec, toujours, la question fondamentale des besoins comme point de départ.

Développer des pratiques à la hauteur des enjeux

À l’instar du privacy by design10, envisageons au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, et renforçons les actions engagées de longue date. C’est-à-dire :

  • Intégrer l'impact des traitements dès les phases de développement : énergie, performance des équipements, etc.
  • Prévoir la retro-compatibilité et des versions « légères » adaptées aux matériels plus anciens ou plus frugaux, aux réseaux bas débit.
  • Pérenniser le développement avec l'écriture de code lisible et bien documenté.
  • Penser l’interopérabilité. Privilégier les formats ouverts et les normes standardisées.
  • Contribuer à l'existant plutôt que repartir de zéro quand c'est possible.

Autrement dit, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

Bien sûr, ces questions ne sont pas spécifiques aux logiciels libres. Tout développement logiciel devrait s’en inspirer. Du fait de leurs licences libres et des pratiques ouvertes et collaboratives qui se sont développées, les logiciels libres encouragent et facilitent la mise en œuvre de ces considérations. Pour autant, restons lucides : cela ne veut pas dire que tout logiciel sous licence libre intègre complètement ces enjeux. Les logiciels libres restent souvent soumis aux impératifs du système économique actuel et peuvent être maintenus par (très) peu de monde.

Revenir à l'essentiel : la question des besoins

S’il faut bien sûr interroger et continuer à faire évoluer les pratiques de développement, le sujet est plus fondamental que cela et pose en amont la question des besoins.

« Qui ne se contente pas de peu ne sera jamais content de rien. »11

Dans nos usages, revenons à l'essentiel et évitons la course à la performance. Questionnons l'utilité d'un traitement informatique au regard des coûts environnementaux et sociaux12. En réalité d’ailleurs, la définition des besoins et de la meilleure manière d'y répondre, doivent intervenir avant même une possible mise en œuvre informatique. Acceptons ainsi que, parfois, être « responsable », c’est tout simplement ne pas recourir aux technologies numériques, même libres.

Si cela doit nous guider en tant que libriste, l’enjeu est sociétal. Il faut politiser les choix en matière technologique. Ces choix concernent essentiellement les besoins. Comment sont-ils définis ? Par qui ? Quels moyens pour y répondre ? Quel contrôle de la mise en œuvre des solutions décidées ? etc. Elles ne peuvent se réduire à des questions individuelles. Elles doivent s'enrichir par des discussions publiques et le cas échéant, trouver leur réponse dans des décisions collectives.

Qui décide, et comment : un enjeu démocratique

À l’instar des règles d’élaboration des lois dans un régime démocratique – fondées sur la transparence et la capacité d’y contribuer, voire de les remettre en cause –, les quatre libertés du logiciel libre sont un socle minimal pour permettre à toute personne qui le souhaite de participer aux décisions relatives aux logiciels qu’elle utilise.

Les enjeux liés aux dérèglements environnementaux sont intimement liés aux enjeux démocratiques. En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes de base du logiciel libre sont en ce sens des conditions de maîtrise, dans le temps, des réponses à construire.

Les grandes multinationales des technologies numériques ont le pouvoir d’imposer leur rythme et leurs choix13. Elles ont la capacité d'agir sur la définition même des usages et des besoins. Les logiciels libres peuvent être des contre-pouvoirs, qui permettent de résister à leur domination. De s'affranchir de leur autorité et de la servitude à leurs outils. Cette idée de contre-pouvoir s'exprime déjà très concrètement par le fait de développer des outils qui échappent au contrôle de ces entreprises. Elle incarne aussi une lutte contre un modèle délétère et la défense d'un autre imaginaire politique autour des technologies numériques, émancipateur, basé sur le partage, l'entraide et la promotion de l'intérêt commun.

Des communautés critiques et ouvertes à tout le monde

Une des forces des logiciels libres est de permettre l’émergence de communautés, œuvrant pour un projet commun. C'est au sein de ces communautés que peuvent collaborer les personnes utilisatrices – de débutantes à confirmées – et les personnes qui produisent le code et la documentation.

Une communauté critique, ouverte à tout le monde et fondée sur des règles de fonctionnement claires, aide à produire des projets logiciels au plus près des besoins réels, avec du code orienté vers une économie des ressources. L'ambition de l'April est de soutenir et promouvoir l’émergence et le renforcement de telles communautés.

Une première clé de voûte de cette ambition est une éducation critique au et avec du logiciel libre. Préalable nécessaire pour rendre tangibles les libertés informatiques, et permettre à tout le monde d’être outillé pour pleinement s’investir dans ces communautés.

Une seconde est le soutien à ces communautés par les pouvoirs publics, particulièrement par l'investissement. Cela suppose une priorité au logiciel dans le secteur public ainsi que la mise en place d’une véritable politique de contribution aux logiciels libres qu’elles utilisent, plutôt que d'une simple utilisation passive par les administrations.

Pour résumer

Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice. Une ambition qui fait du logiciel libre une force de transformation sociale capable de contribuer à l’émergence d'une informatique plus durable.

Utiliser et promouvoir des logiciels libres c'est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux écologiques. Il faut aussi envisager au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

Il faut revenir à l'essentiel, c'est à dire partir de la question des besoins des utilisateurs et utilisatrices.

En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes du logiciel libre constituent un rempart et une réponse collective contre la domination des grandes multinationales des technologies numériques. Face à celle-ci, le renforcement de communautés critiques, bienveillantes et inclusives, est une ambition à défendre. Et c’est aussi la condition sine qua non d’une informatique réellement émancipatrice et donc, durable.

  • 1. La neutralité technologique peut être entendue comme le principe en vertu duquel l'État ne doit pas imposer de préférence pour ou contre une technologie donnée. Si en soi ce principe peut être valable, il est souvent utilisé pour justifier l'ignorance des considérations éthiques ou sociétales des choix en matière technologique : pollution, souveraineté, etc. Pour une réflexion sur « neutralité technologique » et logiciel libre, nous vous invitons à lire Neutralité technologique et logiciel libre.
  • 2. Selon Wikipédia, « le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures ».
  • 3. Nous faisons alors le choix de parler de « logiciel privateur » parce que ces programmes privent les utilisateurs de leurs libertés. Ils maintiennent les utilisateurs dans un état de division et d'impuissance.
  • 4. Pour une définition plus détaillée de la notion de logiciel libre et des quatre libertés, lire Qu'est-ce qu'un logiciel libre ?
  • 5. Définition tirée de la version en ligne du Robert
  • 6. Référence absolument pas voilée à la phrase « La route est longue mais la voie est libre » de Framasoft
  • 7. Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Lire la synthèse de notre action sur la loi AGEC (au format ODT et au format PDF)
  • 8. En 2020, à l’occasion des élections municipales, l’April a pris part à l’initiative du Pacte pour la transition, qui vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques.
  • 9. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire : « Une association consciente de ses responsabilités »
  • 10. Expression anglophone consacrée, signifiant la prise en compte dès la conception (by design) des enjeux de vie privé, ou d’intimité numérique (privacy)
  • 11. Citation d’Épicure tirée du texte « Lettre à Ménécée »
  • 12. Les blockchains qui fonctionnent sur le principe de « preuve de travail », le bitcoin étant l’exemple le plus répandu, semblent une illustration frappante de ce besoin de mettre en balance utilité et coût. Alors que les coûts, tant environnementaux que sociaux liés aux importants besoins en matériels et en énergie de ces technologies sont avérés, l’utilité pour l’intérêt général de nombres de leurs applications, reste largement à démontrer.
  • 13. Pour ne prendre qu’un exemple, la fin de Windows 10 de Microsoft – sans parler du passage, forcé, à Windows 11, beaucoup plus gourmand en ressources – aurait généré 37 millions de tonnes équivalent CO2 évitable, selon Green IT

#223 - Au café libre - Négocier avec une machine - La convivialité d’Ivan Illich (2e partie) : « Libre à vous ! » diffusée mardi 22 octobre 2024 sur radio Cause Commune

✇April
Par : egonnu

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 223e émission :

  • sujet principal : « Au café libre », débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • La chronique « Les humeurs de Gee », intitulée : « Négocier avec une machine »
  • Les « Lectures buissonnières » de Vincent Calame sur La convivialité d’Ivan Illich (2e partie)
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Bilan du groupe Transcriptions : 15 transcriptions publiées en octobre 2024

Quinze transcriptions ont été publiées au mois d'octobre 2024, ce qui correspond à 13  heures d’enregistrements audio ou de vidéos.

Un GULL est un groupe d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciels libres. Il en existe un peu partout en France. Ces partisans du logiciel libre aident les personnes qui le désirent à installer des logiciels libres sur leur ordinateur, voire sur leur téléphone, assurent le suivi de ces installations, leur permettant ainsi de faire un pas vers l’autonomie et la liberté informatique.

Hubert Raymondaud, du GULL AviGNU, à Avignon, a tenu une conférence lors des Journées du Logiciel libre 2024 à Lyon, souhaitant ainsi répondre à quelques questions posées par le public qu’il rencontre dans cette association : Pourquoi se méfier des GAFAM ? Qu’est-ce qu’apportent en plus les logiciels libres ?
Une belle conférence dont la transcription est à lire, voire relire, intitulée Les logiciels libres comme alternative au monopole de fait des GAFAM.

La liste des transcriptions publiées au mois d'octobre 2024 est disponible sur le site librealire.org.

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Revue de presse de l’April pour la semaine 44 de l’année 2024

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Next] IA générative et open source: les services du gouvernement proposent leur grille de lecture

✍ Martin Clavey, le .

Alors que l’Open Source Initiative (OSI) a publié sa définition de l’IA open source, les services du gouvernement français publient un comparateur d’ouverture de ce genre de modèles pour aider à s’y retrouver et à choisir son modèle en fonction des différents critères d’ouverture.

[ouest-france.fr] Les informations de Wikipédia sont-elles vérifiées et sûres? On vous répond

✍ Antoine Masson, le .

Créé en 2001, Wikipédia est aujourd’hui un élément incontournable dans la recherche d’informations pour de nombreuses personnes. Aujourd’hui, le site regroupe plus de 58 millions d’articles et est traduit en près de 300 langues différentes. Cependant, les informations données par Wikipédia sont-elles toutes fiables? On vous explique.

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