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Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune vendredi 6 septembre 2024 à 19 h 36

6 Septembre 2024 - 19:30
6 Septembre 2024 - 22:00

Libre à vous !, notre émission de radio sur les libertés informatiques. est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

La radio ouvre ses portes chaque premier vendredi du mois à partir de 19h30 pour une soirée « radio ouverte » avec un apéro participatif. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

La prochaine soirée-rencontre « radio ouverte » aura lieu vendredi 6 septembre 2024 au studio de la radio : 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Frédéric Couchet, délégué général de l'April, sera présent.

Revue de presse de l’April pour la semaine 32 de l’année 2024

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[clubic.com] Les meilleurs logiciels libres et open source en 2024

✍ Naïm Bada, le .

L’open-source est un mouvement né dans les années 80 avec le projet GNU qui donnera plus tard naissance à Linux. Avec le web et la facilitation de la collaboration en ligne dans les années 2000, de nombreux développeurs ont lancé des projets plus ou moins ambitieux dans l’optique de concurrencer les logiciels propriétaires. Aujourd’hui, le libre et l’open-source sont plus populaires que jamais!

[LeMagIT] L'UE laisse planer le doute sur le financement des projets open source

✍ Gaétan Raoul, le .

Plus de 150 associations et organisations, dont le Conseil National du Logiciel Libre, OW2, OpenStreeMap France et Framasoft, s’inquiètent pour le devenir des projets open source financés par l’initiative Next Generation Internet (NGI) inscrit au programme de la Commission européenne, Horizon Europe.

Dégafamisation de L’atelier en Santé

Depuis plusieurs années, nous publions régulièrement (tant que faire se peut du moins !) des articles témoignant de la dégafamisation de structures associatives ou relevant de l’économie sociale et solidaire. Dans le cadre du lancement de emancipasso.org, notre nouvelle initiative pour accompagner les associations vers un numérique plus éthique (lire l’article de lancement), nous avons eu envie de reprendre la publication de ces témoignages.

Pour ce faire, nous avons lancé un appel à participation sur nos réseaux sociaux et quelques structures nous ont répondu (vous pouvez continuer à le faire en nous contactant) ! Nous sommes donc ravis de reprendre une nouvelle série d’articles de dégafamisation avec aujourd’hui le témoignage de L’atelier en Santé, un centre de santé communautaire à Plounéour-Ménez dans le Finistère.

Merci à Gabriel et à Alex d’avoir voulu partager leur aventure en répondant à nos questions, bonne lecture !

Bonjour, peux-tu te présenter brièvement pour le Framablog ?

Je suis donc Gabriel Perraud, médecin généraliste et militant pour des solutions libres et respectueuses des données des utilisateurs dans le champ de la santé. Je me suis déjà investi dans différents projets à ce sujet avec notamment feu LibreHealthCare, puis maintenant, à mon échelle, au sein de l’association InterHop.

(ndlr : Ah oui, je me souviens de LibreHealthCare, je les suivais sur Diaspora*, d’ailleurs j’ai retrouvé le wiki du projet)

Logo de l'association InterHop, icône représentant deux têtes de personnes de profil, l'une ayant un symbole d'électrocardiogramme et l'autre une roue crantée.

Logo de l’association InterHop

Mais dis moi donc Gabriel, Peux tu nous parler de ce projet qui te tient à cœur, depuis un bon moment maintenant ?  tu avais été très évasif en 2019 lors de notre rencontre.

L’Atelier En Santé : Il s’agit d’une association qui a pour but la mise en place d’un centre de santé communautaire au sein d’une commune rurale du Finistère. La devise de notre association est : « Faire santé en commun ». Je vous remets ici des extraits de notre site web de présentation sur la présentation et la définition de notre projet :

  •  L’idée naît en 2018, à Brest, en Finistère, à l’initiative de 2 médecins et d’une salariée agricole. Le souhait de pratiquer la santé autrement. D’avoir le temps d’être pleinement à l’écoute des patients. De faire partie d’un collectif de travail où toutes les voix comptent. D’un collectif dont les patients seraient parties prenantes, qui s’appuierait sur leurs savoirs, encouragerait leur pouvoir d’agir. Et où leur santé serait appréhendée de manière globale, dans ses dimensions tant physiologiques que sociales, environnementales, économiques, etc.

  • « Santé communautaire », d’autres Centres, ailleurs en France qui pratiquent ce type de soin, se sont donné ce nom, source d’inspiration pour les personnes à l’initiative du projet.

  • Ce pourrait être en zone rurale où les soins se font rares. Dans les Monts d’Arrée où cette rareté rime avec un tissu étroit de solidarités. À Plounéour-Ménez où la mairie accueille favorablement le projet.

  • Depuis, l’équipe bénévole de l’association loi 1901 porteuse du projet, L’Atelier en santé (LAES), s’est modifiée et élargie. Elle compte aujourd’hui 9 membres bénévoles – 2 coordinatrices de projet, 2 médecins, 2 kinés (dont Alex), 1 sage-femme et 2 psychologues – qui œuvrent ensemble à la création du futur Centre de santé, qu’ils soient professionnels, futurs salariés du centre ou habitants concernés par le manque d’accès aux soins. »

Et comme on l’a vu dans ta présentation, les logiciels libres seront présents dans cette aventure.

Gabriel : Nous nous sommes mis d’accord dès les premières étapes du projet pour utiliser des logiciels libres tant que cela nous était possible sans mettre en péril la vitalité du projet. Nous avons pu ainsi mettre en place nos outils libres communs pour toute la phase de préfiguration de notre projet de centre de santé.

Vous n’êtes pas toustes des geeks , qu’est ce qui a fait que vous ayez eu envie d’utiliser des outils libres ? 

Alex : A vrai dire, je n’avais pas vraiment d’avis sur la question avant ma rencontre avec Gabriel. Je trouve très intéressant de mettre en commun et de rendre accessible des outils numériques. Il y a un véritable enjeu éthique derrière tout ça.

Cela ne t’a pas paru trop compliqué, Alex ? 

Au départ, oui, n’étant pas familier avec l’outil informatique…. Mais je ne saurai dire si c’est lié au fait que le logiciel soit libre ou non, ma pratique en la matière étant quasi nulle. Ceci dit, après un temps d’apprentissage, ces outils se révèlent extrêmement utiles pour le travail en collectif et permettent une efficacité d’action, si bien utilisés. Cela m’a un peu réconcilié avec l’usage de l’outil informatique.

Quel a été le déclencheur de votre dégafamisation ?

Pour ma part, un des premiers éléments déclencheurs a été le besoin de faire fonctionner de façon plus fluide mon Thinkpad T42 sous Windows XP lorsque j’étais étudiant. J’ai lu sur des sites d’informations numériques grand public la sortie d’une nouvelle version d’Ubuntu 10.10 et c’est là que tout a commencé. J’ai commencé à suivre un tutoriel sur, anciennement, « le Site du Zéro » pour savoir comment installer ce système d’exploitation gratuit qui avait l’air bien sympa.

Puis de fil en aiguille je me suis intéressé à la philosophie et aux enjeux politiques des logiciels libres. C’est arrivé au début de mes études de médecine et le lien s’est spontanément fait pour moi entre l’intérêt d’avoir des logiciels issus du mouvement open-source dans le champ de la santé, dans l’intérêt des professionnels, des patients et du système de santé en général.

Dans le cadre de LAES, nous avons mis en place ces outils dès le début. Nous avons d’abord voulu aller à ce qui nous semblait le moins onéreux et le plus flexible en auto-gérant l’infrastructure nous-même sur des serveurs OVH, via YunoHost que j’avais déjà testé à la maison pour divers projets personnels. La responsabilité restait cependant sur les épaules d’une seule personne de l’équipe. Pour rester en cohérence avec le souhait d’une gouvernance partagée et pour me laisser plus de temps à d’autres aspects du projet nous avons pu basculer la gestion des services que nous utilisions à d’autres personnes.

  • Forum/Discourse : cloud.girofle
  • Nuage/Nextcloud : cloud.girofle
  • Boîte mail : OVH
  • Site web/Wordpress : OVH
  • Pads : Cryptpad
  • Messagerie instantanée : on est resté sur Signal.

Parlons d’abord du processus de décision de cette transition. En amont de votre « dégafamisation », avez-vous organisé en interne des moments pour créer du consensus sur le sujet et passer collectivement à l’action (lever aussi les éventuelles résistances au changement) ? Réunions pour présenter le projet, ateliers de réflexion, autres ?

Oui, cela s’est fait lors de réunions. Dès le début avec une mise en commun des savoirs sur ce que comprenait le concept de logiciel libre et les enjeux techniques et politiques qui allaient avec. Nous avions cependant anticipé le fait qu’il n’existe pas (encore) de logiciels métiers (gestion de dossier patient, logiciel d’aide à la prescription) accrédités qui soient libres dans le cadre d’un centre de santé.

Cela ayant un fort impact sur le financement de notre structure et donc sur la vitalité du projet dans son ensemble, nous sommes tombés d’accord sur le fait que la vitalité du projet du centre passerait tout de même avant et que la recherche de logiciel libre se ferait « du mieux que l’on puisse ». Cela ne nous empêche donc pas de nous investir auprès d’Interhop et en particulier des projets Toobib et Goupile par exemple.

Nous avons également comme projet de mettre en place un fablab suivant l’état d’esprit lowtech orienté santé en parallèle du centre de santé pour le développement de solutions libres dans le domaine de la santé.

Mon médecin utilisait jusqu’à il y a 4 ou 5 ans des logiciels libres, mais il a été obligé d’arrêter. Pression des collègues du cabinet, difficultés avec les logiciels de la CPAM… Alors, quand j’entends parler de votre aventure je me demande si vous aussi vous rencontrez des résistances dans l’appropriation de votre écosystème numérique ? 

Oui, j’en parle au-dessus mais là c’est plus un retour d’expérience sur la préfiguration. Pour l’exercice, nous n’avons pas encore du tout libre, nous ferons au mieux. On est en lien avec Interhop/Toobib pour essayer d’avoir des solutions libres/éthiques accréditées.

Au sein de l’équipe, nous avons mis cet état d’esprit dès le début, il n’y avait pas de frein particulier.

En nous ouvrant aux habitants de la commune, l’outil Discourse nous permet d’avoir une interface suffisamment inclusive pour le moment pour permettre des échanges avec des personnes ayant différents niveaux de facilité avec le numérique. Nous utilisons également des pads de Framapad avec les habitants pour nos comptes-rendus de réunions et répartition des tâches.

Est-ce que vous avez rencontré des résistances que vous n’aviez pas anticipées, qui vous ont pris par surprise ? Au contraire, y a-t-il eu des changements dont vous aviez peur et qui se sont passés comme sur des roulettes ?

Non pas franchement pour le moment avant ouverture du centre. Pour la phase d’exercice, nous allons faire des choix dans l’été justement et nous aurons des retours plus tard.

Est-ce qu’il reste des outils auxquels vous n’avez pas encore pu trouver une alternative libre et pourquoi ?

Les logiciels métiers pour le moment, de ce que j’en comprends, l’accréditation peut-être techniquement compliquée et très onéreuse.

Quels étaient vos moyens humains et financiers pour effectuer cette transition vers un numérique éthique ? 

Plutôt des ressources internes, la communauté de YunoHost pour les soucis techniques auxquels je pouvais faire face, puis la plateforme des chatons pour migrer nos outils auprès de personnes bien plus compétentes que nous tout en restant raccord avec nos valeurs et à un coût abordable pour notre structure (prix libre pour cloud.girofle).

Infographie sur la dynamique entre l’équipe projet, l’équipe salariée et les habitant⋅es

Avez-vous organisé un accompagnement de vos utilisateur⋅ices ? Si oui, de quelle manière (formation, tutos, etc.) ?

Oui, avec des tutoriels à la demande, on essaie de simplifier l’accès aux outils au fur et à mesure de l’implication des adhérents. Et de réduire leur nombre également quand on peut.

On profite également des temps off, lorsque nous avons nos réunions en présentiel, pour résoudre les éventuels soucis techniques, faire une installation d’Ubuntu sur un PC qui ne tourne plus sur Windows, installer Aurora Store pour ré accéder à l’installation de Signal sur un vieil appareil Android (pour qui le PlayStore ne fonctionne plus comme il devrait), par exemple.

Est-ce que votre dégafamisation a un impact direct sur votre public ou utilisez-vous des services libres uniquement en interne ? Si le public est en contact avec des solutions libres, comment y réagit-il ? Est-il informé du fait que ça soit libre ?

Pour le moment nous communiquons aux nouveaux bénévoles des raisons de nos choix de logiciels libres et nous faisons l’effort d’essayer au maximum de réduire l’écart possible entre les compétences techniques nécessaires à l’utilisation d’outil et les compétences/envies/besoins des habitants bénévoles. Là on fait un gros travail d’adaptation du forum pour une utilisation plus fluide avec les mails.


Nous devrons ensuite voir pour un choix de messagerie instantanée : utiliser les modules présents dans Discourse ? Proposer Signal à tout le monde ? Chercher d’autres solutions ensemble ?

Au niveau des patients, ce seront donc essentiellement des outils libres ou sans GAFAM que vous allez utiliser ? (prise de rdv, mails hors gmail et compagnie ?)  Qui sont les adhérents ? Des patients ou quiconque habitant votre secteur et n’ayant pas de suivi médical avec vous ? C’est étonnant ce système d’adhésion pour un centre de santé. 

  • Pour les mails professionnels nous allons également passer par les messageries dites sécurisées mises en place par les institutions et utilisées par les autres acteurs du système de santé avec notamment MSSanté.

  • Pour ce qui est du travail avec les adhérents de l’association et des logiciels hors logiciels métiers avec accréditations nous allons nous efforcer d’utiliser des logiciels libres au maximum : traitement de texte, espace nuagique, pads, etc.

  • Pour le système d’adhésion, il s’agit de la valence communautaire ou participative du centre. Ce n’est pas forcément le cœur de cette interview, mais en résumé, toutes personnes souhaitant avoir des soins sera pris en charge comme dans d’autres structures déjà en place (maisons ou centres de santé). Mais nous travaillons à la mise en place d’une gouvernance partagée avec les habitant.es et différentes parties prenantes de la commune à l’échelle du centre. Par exemple, nous avons pu organiser un ciné-débat avec des habitant.es bénévoles du futur centre, et nous avons pu utiliser comme outils informatiques : framapad, mails et Discourse. 

  • Il y aura donc la partie soin où nous allons répondre aux demandes réglementaires nationales tout en nous investissant auprès de Toobib et d’Interhop pour participer au développement de solutions éthiques et libres. Et il y aura la partie associative/participative sur laquelle nous allons avoir plus de marge de manœuvre pour la mise en place de solutions open-sources/libres.

 

Quels conseils donneriez-vous à des structures comparables à la vôtre qui voudraient se dégafamiser aussi ? (erreurs à ne pas commettre ? Astuces et bonnes pratiques éprouvées à l’usage ?)

Ne pas hésiter à passer rapidement, si ce n’est dès le début, par des services répertoriés sur les CHATONS. La gestion en interne de ces outils peut être plus ou moins compliquée lorsque ce n’est plus uniquement un projet personnel et que les enjeux ne sont plus les mêmes en cas de soucis techniques (perte d’accès à des services, incendie dans des datacenters), etc.

Sinon, par rapport à d’autres projets, cela reste plus simple, à mon sens, de proposer une infrastructure libre dans le cadre d’un nouveau projet. En choisissant un projet qui a relativement peu d’impact sur le reste de la structure et en montrant que ça marche, le discours autour du logiciel libre a de plus en plus d’impact dans les représentations que peuvent se faire les différentes parties prenantes sur la question.

 

Un mot de la fin, pour donner envie de migrer vers les outils libres ?

Un argument qui semble souvent fonctionner est le côté prosaïquement libre de ces outils. Si nous ne sommes plus satisfait d’un hébergeur, d’un gérant, d’un outil, il est plutôt aisé d’en changer de par les formats de données utilisés et les communautés présentes et aidantes autour de ces outils.

Encore merci Alex pour ta participation à l’interview ! Je sais qu’il n’a pas été simple de trouver du temps pour cela. Et merci Gabriel, pour l’interview mais aussi pour ton implication, depuis toutes ces années, dans les projets de logiciels libres en médecine  ! 

On en parle aussi dans les journaux locaux (Ouest-France et Le Télégramme) !

Khrys’presso du lundi 19 août 2024

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Spécial femmes en France

  • Mort d’une bénévole des JO de Paris 2024 : ce que l’on sait (liberation.fr)

    Une jeune femme de 21 ans, accréditée pour la cérémonie de clôture des JO, a été retrouvée morte ce mardi 13 août, dans le logement de son compagnon, qui a été placé en garde à vue « dans un état semi-comateux ».

    Voir aussi Le féminicide : un crime politique (humanite.fr)

    Dans la nuit du 12 au 13 août, une femme a été retrouvée morte au domicile de son compagnon à Paris. Le féminicide n’est pas un fait divers, ni un « crime passionnel ». Il s’agit de la concrétisation d’une violence systémique profondément ancrée dans nos sociétés. Chaque féminicide porte en lui une dimension politique que l’on ne peut pas ignorer : c’est l’expression ultime et fatale de la domination et du contrôle patriarcal.

Pas RIP

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

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Spécial GAFAM et cie

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Khrys’presso du lundi 12 août 2024

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  • L’animateur de télévision Patrice Laffont est mort à 84 ans (liberation.fr)

    L’ancien présentateur star des années 1990 est décédé ce mercredi 7 août dans sa maison du Vaucluse.Patrice Laffont – père de la comédienne Axelle Laffont et le fils de l’éditeur Robert Laffont – s’est notamment fait connaître pour avoir animé le plus ancien jeu de la télévision française : l’émission Des chiffres et des lettres, entre 1972 et 1989.

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Khrys’presso du lundi 5 août 2024

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Les autres lectures de la semaine

  • Crise totale (blog.mondediplo.net)

    On n’imagine pas combien le processus de destruction d’une société peut être rapide sitôt qu’elle est aux mains d’une clique où se mêlent pervers et imbéciles. […] Alors la direction confédérale part en vacances. Un coup d’État est en cours, mais « JO », « vacances ». Sauvent l’honneur, ici la CGT Cheminots, là l’UD CGT-Paris. La direction confédérale, elle, fait des communiqués, appelle Macron à, déclare qu’il faut qu’il — sous l’effet de quelle menace sérieuse, de quel rapport de force réel, on le saura sans doute après les JO, après les vacances. […] Louper les fenêtres ouvertes par l’histoire, c’est n’avoir aucune perception des colossaux surgissements d’énergie politique qui s’y forment, du relatif peu de chose qui suffirait pour la coordonner et la mettre en mouvement — et n’avoir non plus aucune anticipation des effets sensationnels qui pourraient s’ensuivre, pourvu simplement qu’on essaye.

  • Des jeux et du spectacle… n’apportent pas les réponses politiques nécessaires (blogs.mediapart.fr)

    Que le président ne pense pas que le spectacle des jeux nous fasse oublier sa responsabilité première : nommer un-e Premier-e ministre pour que le nouveau gouvernement puisse répondre aux besoins de celles et ceux qui ont toutes raisons de se sentir rejetés, méprisés, niés.

  • Emmanuel Macron perdu dans le MacronVerse (lundi.am)

    Allez Monsieur Macron, il faut partir, maintenant ! Il faut nous laisser !

  • The nature of the last universal common ancestor and its impact on the early Earth system (nature.com)
  • Faut-il “éduquer le peuple” ? (frustrationmagazine.fr)

    Et si c’était, non pas aux classes populaires de montrer “morale blanche” à la gauche pour qu’elle les accepte et les défende, mais à la gauche de prouver qu’elle mérite les classes populaires ? […] Pourquoi parmi les publics cibles n’y a-t-il pas les grandes écoles (commerce, ingénierie, haute administration), les facultés de médecine ou de droit, les clubs de sport, les organisations politiques, syndicales, les formations des pompiers, gendarmes, policiers, militaires, les écoles de journalisme, les grands médias, le monde de la culture, du cinéma, de l’art, de la musique : les lieux dont on sait qu’ils renferment une forte culture du viol, misogyne, homophobe

  • Paris 2024 : Inclusion sélective et diversité linguistique en question (cheminez.fr)

    La majorité des linguistes rappelle que le mot amour est occitan, et a été adopté par la langue française sous l’influence prestigieuse de ce qui a été la première littérature européenne après le latin : la littérature des troubadours occitans. Premiers utilisateurs du mot et, pour ainsi dire, créateurs de la notion d’amour telle qu’elle se perpétue encore aujourd’hui ! C’était il y a à peu près un millier d’années. Avant que les territoires occitans ne soient envahis et colonisés, comme d’autres, par le pouvoir royal. Avant que la République n’entreprenne méthodiquement l’éradication (toujours en cours) de la langue d’oc, et du breton, du flamand, de l’alsacien, de l’arpitan, du corse, du catalan, du basque, des autres langues de l’Hexagone et des Outre-mer.

  • Wikipédia comme terrain de recherche : méthodes et enjeux de l’analyse des inégalités épistémiques genrées d’une encyclopédie collaborative (essachess.com)
  • Qui était Emmy Noether ? (theconversation.com)
  • Discrimination against trans Olympians has roots in Nazi Germany (vox.com)
  • Écologie : les idéologies réactionnaires en embuscade (revueladeferlante.fr)

    La pensée éco­lo­gique n’échappe pas à la tentation du conser­va­tisme. Même s’ils restent peu repré­sen­tés, ces courants éco­réac­tion­naires n’en consti­tuent pas moins une menace réelle.

  • En arrière toute (revueladeferlante.fr)

    Ces dix dernières années, des groupes religieux d’extrême droite se sont organisés en réseau aux niveaux européen et mondial. Très peu connus du grand public, ils s’appellent Ordo Iuris, la Fondation Lejeune ou One of Us. Une inter­na­tio­nale ultra­con­ser­va­trice qui fourbit ses armes pour s’attaquer aux droits fondamentaux.

  • Nous sommes les oiseaux de la riposte qui s’annonce (revueladeferlante.fr)

    L’autrice Fatima Ouassak nous invite à penser urgemment des formes concrètes d’organisation pour combattre, en fémi­nistes, l’extrême droite. Face aux attaques supré­ma­cistes, la militante anti­ra­ciste prône la mise en place d’une soli­da­ri­té entre femmes blanches et non blanches, pour l’égale dignité de nos enfants.

  • ‘Weird’ Times in American Politics : The New Democratic Playbook (readtpa.com)

    Remember when political debates were all about tax rates and foreign policy ? Yeah, me neither. Welcome to the era of political discourse where calling your opponent “weird” passes for a campaign strategy. […] This obsession with being seen as “normal” isn’t just about feeling good. It’s a powerful political tool. If you can convince people that your way of life is the default, then anything else becomes a threat. It’s why we see so much fear-mongering about the “radical left” or the “gay agenda” or whatever the boogeyman of the week is. But here’s where it gets interesting. By labeling the GOP as “weird,” Democrats are flipping this script. […] By pointing this out, Democrats aren’t just scoring political points. They’re shifting the entire conversation about what’s normal in America. They’re saying it’s normal to be accepting, to be diverse, to live and let live. And that constant policing of other people’s identities and expressions ? That’s what’s really weird.

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Montréal: Montréal Python - MP106, Le jeudi 19 septembre 2024 de 17h00 à 20h30.

English description below.

C'est le retour de Montréal Python! Rejoignez-nous le 19 septembre pour une soirée dédiée à Python ! Nous vous préparons un programme riche avec des présentations passionnantes.

Programme :

  • 17h00 : Accueil et réseautage. Une occasion idéale pour échanger avec d'autres passionnés.
  • 18h00 : Début des présentations. Deux sessions sont au programme, couvrant les nouveautés et projets Python, pour une durée totale de 1h à 1h30, questions incluses.
  • 19h30/20h00 : Suite du réseautage, pour approfondir les discussions et partager vos idées.
  • 20h30 : Clôture de l'événement, mais les échanges continuent souvent après !

L'événement est chaleureusement accueilli par NAD, que nous tenons à remercier sincèrement pour leur hospitalité et leur soutien.

Conférencier : A venir!
Envie d'être conférencier à cette évènement ou au prochain? Faites nous signe en complétant ce formulaire!

Participez à cette rencontre Montréal Python pour découvrir, apprendre et réseauter. Plus de détails à venir. Nous avons hâte de vous y voir !

L'évènement sera également disponible en ligne et sera bilingue!


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Montreal Python is back! Join us on September 19th for an evening dedicated to Python! We are preparing a rich program with exciting presentations.

Program:

  • 5:00 PM: Welcome and networking. An ideal opportunity to connect with other enthusiasts.
  • 6:00 PM: Start of presentations. Two sessions are on the agenda, covering the latest Python news and projects, for a total duration of 1 to 1.5 hours, including questions.
  • 7:30/8:00 PM: More networking, to deepen discussions and share your ideas.
  • 8:30 PM: Event close, but conversations often continue afterwards!

The event is warmly hosted by NAD, to whom we extend our heartfelt thanks for their hospitality and support.

Speaker: Coming soon!
Want to be a speaker at this event or the next one? Let us know by filling out this form!

Join this Montréal Python meet-up to discover, learn, and network. More details to come. We look forward to seeing you there!

The event will also be available online and will be bilingual!

Montréal: KohaCon - Conférences, Du lundi 23 septembre 2024 à 08h00 au mardi 24 septembre 2024 à 17h00.

inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours :

  • 2 jours de conférences au Coeur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
  • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
  • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s.

Pour plus d’information, c’est par ici ==> https://2024.kohacon.org

Montréal: KohaCon - Journée culturelle, Le mercredi 25 septembre 2024 de 09h30 à 22h30.

inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours :

  • 2 jours de conférences au Coeur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
  • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
  • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s, à l'exception de certaines activités de la journée d'activités culturels.

 

Horaire des activités de la journée culturelle

 

Randonnée pédestre sur le Mont-Royal avec les Amis de la montagne

Heure : 9 h 30 à 11 h

Coût : 25 $

Inscription obligatoire au https://2024.kohacon.org/activites

 

Visite de la Grande bibliothèque de BAnQ

Heure : 13 h à 14 h

Coût : Gratuit, places limitées

 

Tournée des microbrasseries du Canal de Lachine

Heure : 14 h 30 à 17 h

Coût : Gratuit, l'achat de consommations est à vos frais

 

5 @ 7 au Café des éclusiers

Heure : 17 h à ?

Coût : Gratuit, l'achat de consommations est à vos frais

 

Pour plus d’information, c’est par ici ==> https://2024.kohacon.org

Montréal: KohaCon - Ateliers et hackathon, Du jeudi 26 septembre 2024 à 09h00 au vendredi 27 septembre 2024 à 17h00.

inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours :

  • 2 jours de conférences au Coeur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
  • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
  • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s.

Pour plus d’information, c’est par ici ==> https://2024.kohacon.org

inLibro sera l'hôte de la conférence KohaCon en septembre

2024-09-23T04:00:00Z UTC2024-09-27T04:00:00Z UTC

inLibro est heureux d’accueillir la conférence internationale KohaCon à Montréal du 23 au 27 septembre 2024.

Chaque année, la KohaCon regroupe les organisations qui utilisent et participent au développement de Koha, le système intégré de gestion de bibliothèque sous licence libre.

La KohaCon se déroule sur une période de 5 jours :

  • 2 jours de conférences au Coeur des Sciences de l’Université du Québec à Montréal
  • 1 journée d’activités culturelles et de découvertes de la Ville de Montréal
  • 2 jours d’ateliers et de hackaton sur Koha au Goethe-Institut Montréal

L’événement est gratuit et ouvert à tou·te·s. Certaines activités lors de la journée culturelle sont payantes.

Pour plus d’information, c’est par ici ==> https://2024.kohacon.org

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[Offre d'emploi] Koumbit recherche une personne administratrice de systèmes - Automne 2024

Koumbit recherche un-e administrateur-ice système (sysadmin) avec expérience sur les terminaux Linux, et motivée à travailler dans un collectif non-hiérarchique en auto-gestion. Ce poste est idéal pour les personnes qui souhaitent travailler de près avec les client-e-s tout en s’impliquant dans les tâches collectives de Koumbit. L’entrée en poste serait à l’automne 2024, les dates exactes seront flexibles.

Pour voir l’offre d’emploi complète : Koumbit cherche une personne administratrice de systèmes | Koumbit.org

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Atelier gratuit : Adobe te vide les poches? - 15 août 2024 à 12h30

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Découvre des outils libres et gratuits pour créer ton contenu !

  • Atelier démonstration de 30 minutes en ligne
  • Le jeudi 15 août 2024 à 12 h 30 HAE (Montréal)

Inscription gratuite

Tu recevras le lien de connexion et tous les détails une journée avant l’évènement
L’enregistrement sera disponible gratuitement durant sept jours.

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Geofence Warrants Are 'Categorically' Unconstitutional | EFFector 36.11

School is back in session, so prepare for your first lesson from EFF! Today you'll learn about the latest court ruling on the dangers of geofence warrants, our letter urging Bumble to require opt-in consent to sell user data, and the continued fight against the UN Cybercrime Treaty.

If you'd like future lessons about the fight for digital freedoms, you're in luck! We've got you covered with our EFFector newsletter. You can read the full issue here, or subscribe to get the next one in your inbox automatically. You can also listen to the audio version of the newsletter on the Internet Archive, or by clicking the button below:

LISTEN ON YouTube

EFFECTOR 36.11 - Geofence Warrants Are 'Categorically' Unconstitutional

Since 1990 EFF has published EFFector to help keep readers on the bleeding edge of their digital rights. We know that the intersection of technology, civil liberties, human rights, and the law can be complicated, so EFFector is a great way to stay on top of things. The newsletter is chock full of links to updates, announcements, blog posts, and other stories to help keep readers—and listeners—up to date on the movement to protect online privacy and free expression. 

Thank you to the supporters around the world who make our work possible! If you're not a member yet, join EFF today to help us fight for a brighter digital future.

NO FAKES – A Dream for Lawyers, a Nightmare for Everyone Else

Performers and ordinary humans are increasingly concerned that they may be replaced or defamed by AI-generated imitations. We’re seeing a host of bills designed to address that concern – but every one just generates new problems. Case in point: the NO FAKES Act. We flagged numerous flaws in a “discussion draft” back in April, to no avail: the final text has been released, and it’s even worse.  

NO FAKES creates a classic “hecklers’ veto”: anyone can use a specious accusation to get speech they don’t like taken down.

Under NO FAKES, any human person has the right to sue anyone who has either made, or made available, their “digital replica.” A replica is broadly defined as “a newly-created, computer generated, electronic representation of the image, voice or visual likeness” of a person. The right applies to the person themselves; anyone who has a license to use their image, voice, or likeness; and their heirs for up to 70 years after the person dies. Because it is a federal intellectual property right, Section 230 protections – a crucial liability shield for platforms and anyone else that hosts or shares user-generated content—will not apply. And that legal risk begins the moment a person gets a notice that the content is unlawful, even if they didn't create the replica and have no way to confirm whether or not it was authorized, or have any way to verify the claim. NO FAKES thereby creates a classic “hecklers’ veto”: anyone can use a specious accusation to get speech they don’t like taken down.  

The bill proposes a variety of exclusions for news, satire, biopics, criticism, etc. to limit the impact on free expression, but their application is uncertain at best. For example, there’s an exemption for use of a replica for a “bona fide” news broadcast, provided that the replica is “materially relevant” to the subject of the broadcast. Will citizen journalism qualify as “bona fide”? And who decides whether the replica is “materially relevant”?  

These are just some of the many open questions, all of which will lead to full employment for lawyers, but likely no one else, particularly not those whose livelihood depends on the freedom to create journalism or art about famous people. 

The bill also includes a safe harbor scheme modelled on the DMCA notice and takedown process. To stay within the NO FAKES safe harbors, a platform that receives a notice of illegality must remove “all instances” of the allegedly unlawful content—a broad requirement that will encourage platforms to adopt “replica filters” similar to the deeply flawed copyright filters like YouTube’s Content I.D. Platforms that ignore such a notice can be on the hook just for linking to unauthorized replicas. And every single copy made, transmitted, or displayed is a separate violation incurring a $5000 penalty – which will add up fast. The bill does throw platforms a not-very-helpful-bone: if they can show they had an objectively reasonable belief that the content was lawful, they only have to cough up $1 million if they guess wrong.  

All of this is a recipe for private censorship. For decades, the DMCA process has been regularly abused to target lawful speech, and there’s every reason to suppose NO FAKES will lead to the same result.  

All of this is a recipe for private censorship. 

What is worse, NO FAKES offers even fewer safeguards for lawful speech than the DMCA. For example, the DMCA includes a relatively simple counter-notice process that a speaker can use to get their work restored. NO FAKES does not. Instead, NO FAKES puts the burden on the speaker to run to court within 14 days to defend their rights. The powerful have lawyers on retainer who can do that, but most creators, activists, and citizen journalists do not.  

NO FAKES does include a provision that, in theory, would allow improperly targeted speakers to hold notice senders accountable. But they must prove that the lie was “knowing,” which can be interpreted to mean that the sender gets off scot-free as long as they subjectively believes the lie to be true, no matter how unreasonable that belief. Given the multiple open questions about how to interpret the various exemptions (not to mention the common confusions about the limits of IP protection that we’ve already seen), that’s pretty cold comfort. 

These significant flaws should doom the bill, and that’s a shame. Deceptive AI-generated replicas can cause real harms, and performers have a right to fair compensation for the use of their likenesses, should they choose to allow that use. Existing laws can address most of this, but Congress should be considering narrowly-targeted and proportionate proposals to fill in the gaps.  

The NO FAKES Act is neither targeted nor proportionate. It’s also a significant Congressional overreach—the Constitution forbids granting a property right in (and therefore a monopoly over) facts, including a person’s name or likeness.  

The best we can say about NO FAKES is that it has provisions protecting individuals with unequal bargaining power in negotiations around use of their likeness. For example, the new right can’t be completely transferred to someone else (like a film studio or advertising agency) while the person is alive, so a person can’t be pressured or tricked into handing over total control of their public identity (their heirs still can, but the dead celebrity presumably won’t care). And minors have some additional protections, such as a limit on how long their rights can be licensed before they are adults.   

TAKE ACTION

Throw Out the NO FAKES Act and Start Over

But the costs of the bill far outweigh the benefits. NO FAKES creates an expansive and confusing new intellectual property right that lasts far longer than is reasonable or prudent, and has far too few safeguards for lawful speech. The Senate should throw it out and start over. 

Court to California: Try a Privacy Law, Not Online Censorship

In a victory for free speech and privacy, a federal appellate court confirmed last week that parts of the California Age-Appropriate Design Code Act likely violate the First Amendment, and that other parts require further review by the lower court.

The U.S. Court of Appeals for the Ninth Circuit correctly rejected rules requiring online businesses to opine on whether the content they host is “harmful” to children, and then to mitigate such harms. EFF and CDT filed a friend-of-the-court brief in the case earlier this year arguing for this point.

The court also provided a helpful roadmap to legislatures for how to write privacy first laws that can survive constitutional challenges. However, the court missed an opportunity to strike down the Act’s age-verification provision. We will continue to argue, in this case and others, that this provision violates the First Amendment rights of children and adults.

The Act, the rulings, and our amicus brief

In 2022, California enacted its Age-Appropriate Design Code Act (AADC). Three of the law’s provisions are crucial for understanding the court’s ruling.

  1. The Act requires an online business to write a “Data Protection Impact Assessment” for each of its features that children are likely to access. It must also address whether the feature’s design could, among other things, “expos[e] children to harmful, or potentially harmful, content.” Then the business must create a “plan to mitigate” that risk.
  1. The Act requires online businesses to follow enumerated data privacy rules specific to children. These include data minimization, and limits on processing precise geolocation data.
  1. The Act requires online businesses to “estimate the age of child users,” to an extent proportionate to the risks arising from the business’s data practices, or to apply child data privacy rules to all consumers.

In 2023, a federal district court blocked the law, ruling that it likely violates the First Amendment. The state appealed.

EFF’s brief in support of the district court’s ruling argued that the Act’s age-verification provision and vague “harmful” standard are unconstitutional; that these provisions cannot be severed from the rest of the Act; and thus that the entire Act should be struck down. We conditionally argued that if the court rejected our initial severability argument, privacy principles in the Act could survive the reduced judicial scrutiny applied to such laws and still safeguard peoples personal information. This is especially true given the government’s many substantial interests in protecting data privacy.

The Ninth Circuit affirmed the preliminary injunction as to the Act’s Impact Assessment provisions, explaining that they likely violate the First Amendment on their face. The appeals court vacated the preliminary injunction as to the Act’s other provisions, reasoning that the lower court had not applied the correct legal tests. The appeals court sent the case back to the lower court to do so.

Good news: No online censorship

The Ninth Circuit’s decision to prevent enforcement of the AADC’s impact assessments on First Amendment grounds is a victory for internet users of all ages because it ensures everyone can continue to access and disseminate lawful speech online.

The AADC’s central provisions would have required a diverse array of online services—from social media to news sites—to review the content on their sites and consider whether children might view or receive harmful information. EFF argued that this provision imposed content-based restrictions on what speech services could host online and was so vague that it could reach lawful speech that is upsetting, including news about current events.

The Ninth Circuit agreed with EFF that the AADC’s “harmful to minors” standard was vague and likely violated the First Amendment for several reasons, including because it “deputizes covered businesses into serving as censors for the State.”

The court ruled that these AADC censorship provisions were subject to the highest form of First Amendment scrutiny because they restricted content online, a point EFF argued. The court rejected California’s argument that the provisions should be subjected to reduced scrutiny under the First Amendment because they sought to regulate commercial transactions.

“There should be no doubt that the speech children might encounter online while using covered businesses’ services is not mere commercial speech,” the court wrote.

Finally, the court ruled that the AADC’s censorship provisions likely failed under the First Amendment because they are not narrowly tailored and California has less speech-restrictive ways to protect children online.

EFF is pleased that the court saw AADC’s impact assessment requirements for the speech restrictions that they are. With those provisions preliminarily enjoined, everyone can continue to access important, lawful speech online.

More good news: A roadmap for privacy-first laws

The appeals court did not rule on whether the Act’s data privacy provisions could survive First Amendment review. Instead, it directed the lower court in the first instance to apply the correct tests.

In doing so, the appeals court provided guideposts for how legislatures can write data privacy laws that survive First Amendment review. Spoiler alert: enact a “privacy first” law, without unlawful censorship provisions.

Dark patterns. Some privacy laws prohibit user interfaces that have the intent or substantial effect of impairing autonomy and choice. The appeals court reversed the preliminary injunction against the Act’s dark patterns provision, because it is unclear whether dark patterns are even protected speech, and if so, what level of scrutiny they would face.

Clarity. Some privacy laws require businesses to use clear language in their published privacy policies. The appeals court reversed the preliminary injunction against the Act’s clarity provision, because there wasn’t enough evidence to say whether the provision would run afoul of the First Amendment. Indeed, “many” applications will involve “purely factual and non-controversial” speech that could survive review.

Transparency. Some privacy laws require businesses to disclose information about their data processing practices. In rejecting the Act’s Impact Assessments, the appeals court rejected an analogy to the California Consumer Privacy Act’s unproblematic requirement that large data processors annually report metrics about consumer requests to access, correct, and delete their data. Likewise, the court reserved judgment on the constitutionality of two of the Act’s own “more limited” reporting requirements, which did not require businesses to opine on whether third-party content is “harmful” to children.

Social media. Many privacy laws apply to social media companies. While the EFF is second-to-none in defending the First Amendment right to moderate content, we nonetheless welcome the appeals court’s rejection of the lower court’s “speculat[ion]” that the Act’s privacy provisions “would ultimately curtail the editorial decisions of social media companies.” Some right-to-curate allegations against privacy laws might best be resolved with “as-applied claims” in specific contexts, instead of on their face.

Ninth Circuit punts on the AADC’s age-verification provision

The appellate court left open an important issue for the trial court to take up: whether the AADC’s age-verification provision violates the First Amendment rights of adults and children by blocking them from lawful speech, frustrating their ability to remain anonymous online, and chilling their speech to avoid danger of losing their online privacy.

EFF also argued in our Ninth Circuit brief that the AADC’s age-verification provision was similar to many other laws that courts have repeatedly found to violate the First Amendment.

The Ninth Circuit missed a great opportunity to confirm that the AADC’s age-verification provision violated the First Amendment. The court didn’t pass judgment on the provision, but rather ruled that the district court had failed to adequately assess the provision to determine whether it violated the First Amendment on its face.

As EFF’s brief argued, the AADC’s age-estimation provision is pernicious because it restricts everyone’s access to lawful speech online, by requiring adults to show proof that they are old enough to access lawful content the AADC deems harmful.

We look forward to the district court recognizing the constitutional flaws of the AADC’s age-verification provision once the issue is back before it.

EFF and Partners to EU Commissioner: Prioritize User Rights, Avoid Politicized Enforcement of DSA Rules

EFF, Access Now, and Article 19 have written to EU Commissioner for Internal Market Thierry Breton calling on him to clarify his understanding of “systemic risks” under the Digital Services Act, and to set a high standard for the protection of fundamental rights, including freedom of expression and of information. The letter was in response to Breton’s own letter addressed to X, in which he urged the platform to take action to ensure compliance with the DSA in the context of far-right riots in the UK as well as the conversation between US presidential candidate Donald Trump and X CEO Elon Musk, which was scheduled to be, and was in fact, live-streamed hours after his letter was posted on X. 

Clarification is necessary because Breton’s letter otherwise reads as a serious overreach of EU authority, and transforms the systemic risks-based approach into a generalized tool for censoring disfavored speech around the world. By specifically referencing the streaming event between Trump and Musk on X, Breton’s letter undermines one of the core principles of the DSA: to ensure fundamental rights protections, including freedom of expression and of information, a principle noted in Breton’s letter itself.

The DSA Must Not Become A Tool For Global Censorship

The letter plays into some of the worst fears of critics of the DSA that it would be used by EU regulators as a global censorship tool rather than addressing societal risks in the EU. 

The DSA requires very large online platforms (VLOPs) to assess the systemic risks that stem from “the functioning and use made of their services in the [European] Union.” VLOPs are then also required to adopt “reasonable, proportionate and effective mitigation measures,”“tailored to the systemic risks identified.” The emphasis on systemic risks was intended, at least in part, to alleviate concerns that the DSA would be used to address individual incidents of dissemination of legal, but concerning, online speech. It was one of the limitations that civil society groups concerned with preserving a free and open internet worked hard to incorporate. 

Breton’s letter troublingly states that he is currently monitoring “debates and interviews in the context of elections” for the “potential risks” they may pose in the EU. But such debates and interviews with electoral candidates, including the Trump-Musk interview, are clearly matters of public concern—the types of publication that are deserving of the highest levels of protection under the law. Even if one has concerns about a specific event, dissemination of information that is highly newsworthy, timely, and relevant to public discourse is not in itself a systemic risk.

People seeking information online about elections have a protected right to view it, even through VLOPs. The dissemination of this content should not be within the EU’s enforcement focus under the threat of non-compliance procedures, and risks associated with such events should be analyzed with care. Yet Breton’s letter asserts that such publications are actually under EU scrutiny. And it is entirely unclear what proactive measures a VLOP should take to address a future speech event without resorting to general monitoring and disproportionate content restrictions. 

Moreover, Breton’s letter fails to distinguish between “illegal” and “harmful content” and implies that the Commission favors content-specific restrictions of lawful speech. The European Commission has itself recognized that “harmful content should not be treated in the same way as illegal content.” Breton’s tweet that accompanies his letter refers to the “risk of amplification of potentially harmful content.” His letter seems to use the terms interchangeably. Importantly, this is not just a matter of differences in the legal protections for speech between the EU, the UK, the US, and other legal systems. The distinction, and the protection for legal but harmful speech, is a well-established global freedom of expression principle. 

Lastly, we are concerned that the Commission is reaching beyond its geographic mandate.  It is not clear how such events that occur outside the EU are linked to risks and societal harm to people who live and reside within the EU, as well as the expectation of the EU Commission about what actions VLOPs must take to address these risks. The letter itself admits that the assessment is still in process, and the harm merely a possibility. EFF and partners within the DSA Human Rights Alliance have advocated for a long time that there is a great need to follow a human rights-centered enforcement of the DSA that also considers the global effects of the DSA. It is time for the Commission to prioritize their enforcement actions accordingly. 

Read the full letter here.

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