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#225 - Recrutement et diversité de genre dans l’informatique - « Libre à vous ! » diffusée mardi 5 novembre 2024 sur radio Cause Commune

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 225e émission :

  • sujet principal : Recrutement et diversité de genre dans l’informatique avec Marcy Ericka Charollois (consultante spécialisée dans l’inclusivité dans la tech) et Florence Chabanois (Head of Engineering (responsable ingénierie), fondatrice de La Place Des Grenouilles, membre core de Tech.Rocks), rediffusion d’un sujet diffusé le 11 juin 2024
  • la chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur les cookies tiers. Benjamin Bellamy est fondateur et dirigeant de la société Ad Aures, papa de Castopod et animateur de Rien De Grave Patron
  • la chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame, bénévole à l’April, sur La convivialité d’Ivan Illich (2e partie)
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

#224 - Au cœur de l'April - La 2 CV comme parabole libriste - « Libre à vous ! » diffusée mardi 29 octobre 2024 sur radio Cause Commune

✇April
Par : ivanni

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 224e émission :

  • sujet principal : Au cœur de l'April, échanges avec différentes personnes qui font vivre l’association. Magali Garnero alias Bookynette, Emmanuel Charpentier, Gee et Marie-Odile nous présenteront Le Lama déchaîné, la campagne d'appel à soutien financier pour l'April. Suivra une interview de Julie Chaumard, qui a débuté en tant que chroniqueuse de Libre à vous ! en cette nouvelle saison. Et un échange avec Pilou, qui nous parlera de sa contribution au projet Chapril.org, les services en ligne libres et loyaux proposés par l'April.
  • La chronique « À coeur vaillant, la voie est libre » de Laurent et Lorette Costy sur le thème : « La 2 CV comme parabole libriste »
  • Une nouvelle « Pituite de luk » sur le thème « Le fric et l'égo »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

« Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (12 novembre 2024)

✇April
Par : egonnu
12 Novembre 2024 - 15:30
12 Novembre 2024 - 17:00

Photo d'illustration de l'émission

226e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 12 novembre 2024 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

Au programme :

  • sujet principal : Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat
  • la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak
  • « À la rencontre du libre » poursuit son tour de France avec Martin Hardy, professeur en cursus Bachelor « Expert en informatique » à Agen, dans le Lot-et-Garonne, à l'ESIA : « comment utilise-t-il les logiciels libres dans cette école ? »

Nous contacter pour poser une question :

Intervenir pendant le direct (mardi 12 novembre 2024 de 15h30 à 17h00) :

Écouter le direct mardi 12 novembre 2024 de 15 h 30 à 17 h 00   S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

Les ambitions de l'émission Libre à vous !

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

Les archives de l'émission

Écouter les émissions précédentes

L'April présente avec un stand à la Fête du Libre les 12 et 13 novembre à Ivry-sur-Seine (94)

✇April
Par : ivanni
12 Octobre 2024 - 10:00
13 Octobre 2024 - 18:00

L'École du Logiciel Libre (E2L) a organisé une nouvelle édition de la Fête du Libre samedi 12 et dimanche 13 octobre 2024 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Au programme : conférences, stands d'information, exposition des panneaux de l'Expolibre, présentation des projets de l'école…

À cette occasion, l'April a été présente avec un stand.

Publication du numéro 3 du Lama Déchaîné - La gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Ce mercredi 6 novembre 2024, nous avons publié notre gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin de mieux faire connaître nos actions et de vous encourager à nous soutenir financièrement.

Pour ce quatrième numéro novembre, nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles :

  • l'édito dans lequel notre présidente essaie d'expliquer la difficulté de publier un texte à plusieurs, et pas n'importe quel texte, mais une position qui risque d'être reprise dans les médias ou par d'autres associations. Quand plusieurs personnes écrivent ensemble, ce n'est pas toujours aisé de mettre tout le monde d'accord, mais c'est tellement riche en échange d'arguments que ça vaut le coup d'y passer du temps.
  • un chiffre pour mettre en évidence une action de promotion de l'April: les transcriptions et le site Libre à lire!
  • le dessin satirique fait par Gee qu'on vous laisse découvrir :-D
  • une citation sur le repair cafés de Nathalie (bonjour Oisux
  • une actu brûlante (petite nouvelle rubrique arrivée depuis le numéro 2) sur le nouveau ministre des Armées
  • une idée déconstruite sur les hippies
  • une anecdote rigolote sur les serveurs de l'association
  • un truc à savoir
  • la présentation d'Elsa, une des salariées en contact direct avec les membres
  • un clin d'œil à l'un des services du chapril: Firefox send
  • les courriers de trois lecteurs publiés sur Mastodon
  • un extrait d'un de nos comptes-rendus d'activité choisi par un de nos vice-présidents
  • un dessin généré

Et comme à chaque fois, un texte publié par une personne extérieure à l'association, même si très active dans les émissions de radio Libre à vous!

Découvrez le numéro 3 du Lama déchaîné

Pourquoi cette gazette

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune des années depuis la dernière campagne de soutien financier.

Lettre d'information publique de l'April du 1er novembre 2024

✇April
Par : ivanni

Bonjour,

Mercredi 16 octobre, sortait le numéro 0 de Le Lama déchaîné, une gazette hebdomadaire pour encore mieux faire connaître nos actions et aussi rappeler que nous avons besoin de soutien financier pour continuer à agir librement, car notre situation financière n’est plus à l’équilibre. Découvrez le tout dernier numéro du Lama enchaîné paru ce mercredi 6 novembre ! Pour l'instant nous avons recueilli seulement 16 % de l'objectif de 20 000 euros dont l'association a besoin pour ne pas être en déficit cette année encore. Nous en profitons pour remercier très chaleureusement toutes les personnes qui nous soutiennent. Si vous souhaitez participer aux prochains numéros de la gazette, vous pouvez vous inscrire sur la liste de travail.

Merci aux personnes qui se sont mobilisées suite à notre appel à soutenir notre proposition pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État ». Notre proposition est en 7e position des propositions les plus soutenues. La liste des sujets de contrôle retenus ainsi que la synthèse des contributions devraient être communiqués par la Cour des comptes en janvier 2025. Si contribuer à ce genre de travail vous intéresse, vous pouvez vous inscrire à la liste atelier consacrée aux dossiers et actions institutionnelles et à nos positions. L'inscription se fait dans votre espace membre.

Dans le cadre du projet de loi de finance pour 2025, l'Assemblée nationale a adopté des amendements mettant en péril les logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse. Plus précisément, en interdisant les « attestations individuelles » de conformité et en imposant le recours à la certification, cette réforme du code des impôts soumettrait toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire. L'April appelle à se mobiliser et à contacter sénateurs et sénatrices pour revenir sur ce regrettable amendement. Tout cela pose une question : « Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ? »

Le Capitole du Libre, événement libriste majeur ayant lieu chaque année à Toulouse, revient samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024 dans les locaux de l'INP-N7. À cette occasion, l'April sera présente avec un stand et pas moins de trois conférences. Si vous avez des disponibilités pour nous aider à accueillir le public sur le stand, n'hésitez pas à nous l'indiquer ! Idéalement avant mercredi 13 novembre midi, cela aidera grandement notre organisation ^_^

Retrouvez les podcasts des dernières émissions « Libre à vous ! ». Au programme, notamment, le deuxième texte, enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés, médiation numérique et libertés informatiques, Do⋅doc, un nouvel épisode de « Au café libre » - échanges sur l'actualité du logiciel libre, un nouvel épisode de « Au cœur de l’April » - échanges avec différentes personnes qui font vivre l'association.

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent Dix-sept nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture, de l'épisode du podcast Deux connards dans un bibliobus, intitulé De la dame du digit@l aux travailleurs du clic - Technocritique en bibliothèque, la dame du clic étant Julie Brillet ; et aussi de la conférence donnée par Hubert Raymondaud, membre du Groupe d'Utilisateurs et Utilisatrices de Logiciels Libres AviGNU, lors Journées du Logiciel Libre 2024, à Lyon, et intitulée Les logiciels libres comme alternative au monopole de fait des GAFAM

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose trente articles.

Vous pouvez relayer cette lettre dans le Fédiverse pour nous aider à faire connaître l'April et ses actions.

Pour finir : un nouveau podcast a vu le jour le 9 octobre dernier, RdGP, « le podcast sérieux qui vous emmène au cœur des enjeux des droits numériques, des libertés individuelles et de la vie privée », proposé notamment par Benjamin Bellamy. Benjamin a également démarré une chronique dans Libre à vous !, la première était consacrée aux cookies.

Une remarque, une info, une question ? Dites-le-nous.

Librement,
Isabella Vanni
Coordinatrice vie associative et responsable projets à l'April

Le Lama déchaîné, gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Depuis 2015, année de la dernière campagne d’adhésion, aucune campagne de soutien financier n'avait été proposée. Notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, à cause notamment de la baisse du nombre de membres, personnes physiques et morales, nous avons relancé la machine en cette fin d'année.

C'est ainsi qu'a vu le jour Le Lama déchaîné, une gazette hebdomadaire en ligne pour encore mieux faire connaître nos actions et rappeler que nous avons besoin de soutien financier pour continuer à agir librement.

Chaque mercredi à compter du 16 octobre et pendant 9 semaines, retrouvez en ligne Le Lama déchaîné et délectez-vous de ses articles de fond, anecdotes, dessins, jeux… Sans oublier d'en parlez autour de vous et de relayer le plus possible ! #CampagneApril2024 #LeLamaDéchaîné

Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?

Dans le cadre du projet de loi de finance pour 2025, l'Assemblée nationale a adopté des amendements mettant en péril les logiciels libres intégrant des fonctionnalité de caisse. Plus précisément, en interdisant les « attestation individuelles » de conformité et en imposant le recours à la certification, cette réforme du code des impôts soumettrait toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire. L'April appelle à se mobiliser et à contacter sénateurs et sénatrices pour revenir sur ce regrettable amendement. Tout cela pose une question : « Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ? »

Si vous souhaitez participer aux échanges sur ce sujet, vous pouvez vous inscrire sur la liste comptabilité.

Sommaire 
  1. Le Lama déchaîné, gazette pour la campagne de soutien financier à l'April
  2. Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?
  3. Dossiers, campagnes et projets
    1. Plus de 400 soutiens pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État » - Merci !
    2. Une « bonne nouvelle » pour le financement des radios non commerciales
    3. Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune
    4. Dix-sept nouvelles transcriptions
    5. Revue de presse
  4. Conférences, événements
    1. Événements à venir
    2. Événements passés
    3. Revue hebdomadaire
    4. Adhésions
  5. Informations identiques à chaque lettre d'information
    1. Soutenir l'association
    2. Rejoindre l'association à titre individuel
    3. Rejoindre l'association en tant que personne morale
    4. Contribuer aux actions de l'association sans être membre
    5. S'abonner à la lettre d'information publique
    6. Archives

Dossiers, campagnes et projets

Plus de 400 soutiens pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État » - Merci !

L'April a participé à une consultation pour proposer des pistes de contrôle à la Cour des comptes. Cette consultation s'est terminée le 4 octobre. La proposition de l'April pour « l'évaluation des dépenses logicielles de l'État » a obtenu plus de 400 soutiens, terminant ainsi en 7e position des propositions les plus soutenues de la consultation.

Merci à toutes les personnes qui ont « voté pour » et/ou l'ont relayée.

La liste des sujets de contrôle retenus ainsi que la synthèse des contributions devraient être communiquées en janvier 2025.

Une « bonne nouvelle » pour le financement des radios non commerciales

Libre à vous ! est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles. Dans un article publié le 14 octobre 2024 sur le site de Libre à vous !, nous signalions l'alerte concernant le projet de loi de finances 2025 qui prévoyait une forte réduction du soutien financier aux radios non commerciales telles que Cause Commune, mettant gravement en danger l’existence de radios.

Suite à la mobilisation, des amendements visant à rétablir le montant du fonds de soutien à l'expression radiophonique locale (FSER) à au moins l'équivalent de 2024, voire l'augmenter, ont été adoptés mercredi 23 octobre en commission des affaires culturelles et de l'éducation. Voir par exemple l'amendement AC70.

C'est plutôt une bonne nouvelle. Attention cependant, lors des débats la question de revoir les critères d'attribution des subventions aux radios non commerciales a été évoquée. N'hésitez pas à diffuser notre actu autour de vous.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Six nouvelles éditions de notre émission Libre à vous ! ont été diffusées en direct sur radio Cause Commune. Inscrivez-vous au podcast et/ou à la lettre pour ne rien manquer de cette nouvelle saison.

Émission du 1er octobre 2024

Au programme : enjeux de la vie privée sur Internet et sur les appareils connectés, chronique de Jean-Christophe Becquet sur Éducajou : des applications libres pour l’école, chronique de Marie-Odile Morandi sur le thème « Elles s’engagent en faveur du logiciel libre au sein de leurs communautés ».

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 8 octobre 2024

Au programme : médiation numérique et libertés informatiques, la première chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy sur les cookies.

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 15 octobre 2024

Au programme : Do⋅doc, chronique de Florence Chabanois sur le thème « Qui a envie d’être sexiste ? », chronique de Julie Chaumard sur la PyConFR 2024.

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 22 octobre 2024

Au programme : Au café libre (débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques), chronique de Gee sur le thème « Négocier avec une machine », chronique de Vincent Calame sur le thème « La convivialité d’Ivan Illich (2e partie) ».

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 29 octobre 2024

Au programme : Au cœur de l’April (échange avec différentes personnes qui font vivre l'association), chronique de Laurent et Lorette Costy sur le thème « La 2 CV comme parabole libriste », chronique de Luk sur le thème « Le fric et l'égo ».

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 5 novembre 2024

Au programme : Recrutement et diversité de genre dans l’informatique, chronique de Benjamin Bellamu sur le thème « Les cookies tiers », chronique de Vincent Calame sur le thème « La convivialité d’Ivan Illich (3e partie) ».

Les podcasts et la transcription seront bientôt disponibles.

Dix-sept nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec dix-sept nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

Événements passés

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 4 octobre 2024, la synthèse de la revue du 11 octobre 2024, la synthèse de la revue du 18 octobre 2024.

Adhésions

Au 6 novembre 2024, l'association compte 2 595 membres (2 322 personnes physiques, 273 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous sur la page dédiée (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • de recevoir régulièrement des informations sur les événements en lien avec le logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • de recevoir régulièrement des informations sur les événements en lien avec le logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Contribuer aux actions de l'association sans être membre

Les principales activités de l'April sont réalisées via des groupes de travail dont la plupart sont ouverts aux non-membres.

Les groupes de travail de l'April reposent principalement sur une liste de discussion et un espace collaboratif de type wiki. Certains ont défini une charte pour gérer leur travail.

Pour participer à un groupe :

  • Rendez-vous sur la la page listant les groupes et sélectionnez celui qui vous intéresse ;
  • Abonnez-vous à la liste de discussion correspondante (lien sur la page de description du groupe) et présentez-vous sur la liste.

S'abonner à la lettre d'information publique

Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion.

Archives

Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.

Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?

✇April
Par : egonnu

Communiqué de presse : le 5 novembre 2024

Entre 2016 et 2018, l'April avait participé à des échanges avec l'administration fiscale pour s'assurer que les logiciels libres qui proposent une fonctionnalité de caisse soient correctement pris en compte par la réglementation. Mission accomplie…
Jusqu'au projet de loi de finances pour 2025 où l'Assemblée nationale semble avoir décidé que la lutte contre la fraude à la TVA nécessite de réduire à néant tout un pan de l'écosystème des logiciels (libres) de caisse. Le Sénat saura-t-il réagir ?

Jusque là, tout va (presque) bien

Un petit rappel historique.

Depuis janvier 2018, toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui enregistre les règlements de sa clientèle au moyen d'un logiciel ou d'un système de caisse, doit pouvoir fournir, en cas de contrôle, une certification ou une attestation individuelle de conformité à la loi fiscale1. Ce document lui est remis par l'« éditeur », au sens de la doctrine fiscale qui définit très largement le terme (incluant notamment les prestataires qui proposent de l'intégration et/ou du support système) 2.

L'April avait activement participé à des échanges avec l'administration fiscale afin de s'assurer que la réglementation n'interdise pas, de fait, les logiciels libres de caisse – c'était la crainte –, en rendant incompatible la liberté de modification avec le dispositif prévu. Des échanges constructifs avaient permis l'élaboration d'un texte 3 aux définitions et aux champs d'application plus clairs. Particulièrement en termes de partage des responsabilités. Les logiciels libres de caisse étaient « sauvés ».

Notons d'ailleurs que parler de logiciel (libre) de caisse est une facilité. Le dispositif vise en réalité les fonctionnalités d'encaissement. Des logiciels de planification des ressources de l'entreprise (dit ERP) ou gestion des relations client (dit CRM), par exemple, peuvent être concernés s'ils intègrent de telles fonctions.

En résumé, l'équilibre trouvé en 2018 reposait sur un point central : la responsabilité. Qui est responsable en cas de fraude ? Et, pour ce qui nous intéresse ici, qui est responsable en cas de « faux » document qui affirmerait la conformité d'un logiciel qui ne le serait pas ? Les entreprises qui émettent des « attestations individuelles » engagent leur responsabilité, donc leur réputation et leur trésorerie. Ce n'est en aucun cas leur intérêt que les systèmes qu'elles mettent en place pour leur clients et clientes permettent la fraude, bien au contraire.

Et là, c'est le drame…

Nous voilà rendus au projet de loi de finances pour 2025. Avec toujours le souci – légitime – de lutter contre la fraude à la TVA via des logiciels de caisse, l'Assemblée nationale a adopté des amendements modifiant ce dispositif. Non pas pour revenir sur la liberté de modification, mais, plus généralement, pour imposer une procédure de certification aux « éditeurs » de logiciel de caisse. Ainsi, ces derniers devraient, à chaque mise à jour « majeure »4, faire certifier à nouveau leur logiciel par un organisme agréé. Un processus très lourd et onéreux, difficilement accessible aux TPE/PME. Les logiciels libres, par la nature même de leurs modèles de développement, seraient particulièrement impactés.
La certification pourra même s'avérer impossible à réaliser lorsque l’organisme qui demande la certification doit s’assurer et faire respecter la bonne conduite des distributeurs concernant l’installation et le paramétrage des logiciels. L’organisme certifiant étant garant de la conformité de la solution dans son ensemble.

Dit simplement, supprimer la possibilité de « l'attestation individuelle » revient à soumettre toute activité économique autour des logiciels de caisse, libres ou non, à une très importante pression financière et réglementaire, et à imposer une responsabilité contractuelle auprès de l’organisme certifiant. C'est rendre aussi (très) chère « l'innovation » ainsi que tout développement logiciel spécifiquement adapté aux besoins d'un client ou d'une cliente sur qui se répercuteraient nécessairement les coûts.

Quel est le rapport entre fraude et dispositif des « attestations individuelles » ?

Trois amendements identiques avaient été déposés 5. La députée C. Pirès Beaune a présenté le sien ainsi : « l'amendement vise à mettre fin à la prolifération des logiciels de caisse dits permissifs, autocertifiés, en supprimant la possibilité de recourir à une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel. » 6.

Elle mélange ainsi des choses très différentes :

  • l'attestation individuelle d'un « éditeur » pour son client. Ce qui constitue la norme ;
  • l'attestation pour soi-même, l'exception, uniquement accessible aux assujettis qui ont une activité réelle et corroborée d'édition de logiciels ou de systèmes de caisse. 7

Un flou très préoccupant vu les enjeux car, en fait, de quoi parle-t-on donc ici ?

Jusqu'à preuve du contraire, les fraudes ne sont constatées que sur contrôle, après coup. Trois cas de fraude semblent envisageables :

  • avec un logiciel de caisse, malgré une certification ou une attestation de conformité à jour ;
  • avec un logiciel de caisse, sans document de conformité correspond à la version du logiciel utilisé ;
  • hors logiciel de caisse, en contournant l'outil informatique.

Dans le premier cas, l'autorité certifiante ou l'« éditeur » sera responsable pour les manquements qui la concerne et devra payer une amende, comme les restaurateurs et l’éditeur cités en exemple par la députée Pirès Beaune, à Toulouse8.

Dans les deux autres cas, le dispositif de preuve de conformité n'a aucune incidence, aucune. Comment alors la suppression de l' « attestation individuelle » est-elle censée participer à la lutte contre la fraude à la TVA ?

Se pose ici la question de l'utilité de cette règle de droit : en quoi aurait-elle pu empêcher les fraudes prises en exemple pour justifier son adoption ? Une chose est sûre, cette réforme risque de mettre en péril tout un écosystème autour des logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse.

On notera d'ailleurs que si l'exposé des motifs de l'amendement adopté évoque un « manque à gagner fiscal imputable à la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an », cela recouvre de nombreuses réalités et pas seulement l'utilisation de systèmes de caisse non-conformes, loin s'en faut. Pour ne prendre qu'un exemple, parmi les plus courants, le non reversement de la TVA perçue.

« On se demande quand même d'où vient cet amendement. Quel est le but ? Montrer un manque de confiance dans celles et ceux qui font vivre l'écosystème des logiciels libres? Assécher le marché des logiciels de caisse au profit d'une poignée de gros éditeurs privateurs ? Ou alors est-ce, encore, le signe d'une profonde incompréhension des réalités économiques du développement logiciel…? Quoi qu'il en soit, on voit difficilement comment une telle réforme pourrait être compatible avec le principe constitutionnel de proportionnalité » s'exaspère Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April.

Tout n'est pas perdu : prochaine étape, le Sénat

Après la fin de l'examen du texte par l'Assemblée nationale 9, le projet de loi de finances pour 2025 sera étudié et amendé par le Sénat., d'abord en commission des finances, puis en séance publique. L'April ne manquera pas de contacter les sénateurs et sénatrices pour les informer de la situation et les inviter à rétablir l'article 286 3° bis du Code général des impôts dans sa rédaction initiale. L'April appelle également toutes les personnes concernées - développeurs et développeuses, utilisatrices et utilisateurs, entreprises, associations ou fondations en charge d'un projet de logiciel libre de caisse - à faire de même.

N'hésitez pas aussi à rejoindre notre liste publique dédiée à ce sujet pour partager vos interrogations, vos réflexions et arguments, et participer à cette mobilisation.

  • 1. Voir l’article 286 3° bis du code général des impôts, issu de la loi de finances pour 2016
  • 2. Le dispositif utilise le terme d'« éditeur » pour qualifier la catégorie de personnes concernées par les obligations de certification et d'attestation. Mais la notion d'« éditeur » doit être entendue dans un sens large, englobant par exemple le prestataire qui fera de l’intégration et/ou qui s’occupera de maintenir le système à jour dès lors qu'il sera « le dernier intervenant ayant paramétré le logiciel ou système lorsque son intervention a eu pour objet ou effet de modifier un ou des paramètres permettant le respect des conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données » (§310 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30).
  • 3. La doctrine fiscale, opposable à l'administration, qui précise comment cette dernière va mettre en œuvre la loi.
  • 4. Le §340 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30 définit une mise à jour « majeure » comme toute mise à jour concernant les conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données en vue du contrôle de l'administration fiscale. Toutefois, toute modification autre (dite « mineure »), doit faire l’objet d’un suivi régulier par l’organisme certificateur, ce qui rend complexe l’adaptation du logiciel à différents contextes d’utilisation malgré une base « majeure » commune. La certification nécessite que l’organisme qui demande la certification puisse s’assurer et faire respecter la bonne conduite des distributeurs concernant l’installation et le paramétrage des logiciels, chose impossible à faire dans le cadre de logiciels libres.
  • 5. Les amendements 1548, 2078 et 2206
  • 6. Le compte-rendu des échanges et la vidéo (voir à partir de 4:46:55) sont disponibles
  • 7. Voir les point §370 et §375 du BOI-TVA-DECLA-30-10-30 pour les conditions d'attestation pour autrui et d'attestation pour soi-même
  • 8. Fraude dans les restaurants à Toulouse : condamnés, les gérants échappent à l'interdiction de gérer, La dépêche, 9 février 2022
  • 9. L'Assemblée dispose de 40 jours pour adopter le texte, donc jusqu'au 18 novembre 2024. Sinon, à l'expiration de ce délai, il sera transmis tel qu'amendé au Sénat. Pour plus de détails

Réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l'informatique sur l'environnement

✇April
Par : egonnu

Les déséquilibres environnementaux, provoqués par l'activité humaine, imposent de plus en plus leur réalité et questionnent chaque jour l’habitabilité de la planète. Cette réalité interroge nos usages et nos pratiques, et modifie les cadres sociaux, économiques et politiques. Elle pose la question de ce que revêt une « informatique libre » face à ces défis et doit nous pousser à agir, pour faire du logiciel libre un levier du changement face à un enjeu vital.

Dans un tel contexte, rompre avec les mythes de « neutralité technologique »1 et de « technosolutionnisme »2 est indispensable. Les outils informatiques en particulier, par leur omniprésence, ont une influence significative sur notre rapport aux autres et à notre environnement. Toute réflexion portant sur les technologies, y compris lorsqu’il s’agit de penser leur impact sur les équilibres climatiques, doit avant tout être abordée comme un sujet politique.

Nombreux sont les termes utilisés, souvent galvaudés, pour exprimer ces considérations : informatique « durable », « numérique responsable », « éthique », « acceptable », ou « sobriété numérique ». Quel que soit le terme employé, l'important est de concilier les impératifs environnementaux avec les usages, continus et toujours croissants, des technologies informatiques. Et si ce n’est pas conciliable, d'arbitrer en conscience, avec pour seul objectif l’intérêt de l’humanité, car l’habitabilité de la planète est un critère non négociable.

Télécharger ce texte au format PDF

Sisyphe, assis en bas d'une pente et en train de faire des calcus, appelle Zeus pour lui demander « rappelle-moi pourquoi on veut faire ça déjà? »
Image de Gee (modifiée), disponible sous licence Creative Commons 2.0 (CC BY 2.0).

Promouvoir et défendre la vocation émancipatrice du logiciel libre

Une dimension importante du logiciel concerne son pendant juridique, c’est à dire sa licence d’utilisation, forme de contrat décrivant les libertés accordées - ou non3 - aux personnes qui utilisent le logiciel. Et lorsque l'on parle de logiciels libres, le plus souvent, on évoque leur licence. Pour autant, les quatre libertés – d'étude, d'usage, de modification et de partage – , fondement du logiciel libre4, sont des principes éthiques et politiques, avant d’être des clauses contractuelles incarnées dans des licences libres.

Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice à laquelle l'April souscrit pleinement.

L’émancipation s’inscrit dans le temps long

L'émancipation peut être définie comme l' « action d'affranchir ou de s'affranchir d'une autorité, de servitudes ou de préjugés. »5

Une vocation émancipatrice vise bien sûr la promotion des libertés individuelles. Elle intègre également des ambitions d'égalité et de solidarité, comme refus des rapports de domination.

L'émancipation découle de l'éducation et du partage des connaissances. Elle suppose l'exercice de la démocratie dans les prises de décision et induit la primauté de l'intérêt collectif sur les intérêts particuliers. La poursuite d'intérêts communs, éclairée par un savoir affranchi de toutes servitudes, s'inscrit immanquablement dans le temps long.

La vocation émancipatrice du logiciel libre en fait une force de transformation sociale, qui doit paver la route d'une informatique plus durable.

Pour que la route reste longue, il faut qu'elle soit libre6

À travers l’éthique du logiciel libre qu’elle défend et promeut, l’April agit pour une informatique au service des utilisateurs et utilisatrices. Elle agit pour leur permettre la maîtrise, collective, de leurs équipements et services et une autonomie de décision face aux fabricants et éditeurs de logiciels.

Utiliser des logiciels sous licences libres c'est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux de durabilité.

Mais cette affirmation suffit-elle à traduire l'ambition émancipatrice du logiciel libre, dans le contexte des dérèglements environnementaux ?

Comment, en effet, imaginer une « informatique libre » qui ferait abstraction de l'impérieuse question de nos conditions de vie et de celles des générations futures ?

Comment intégrer ces impératifs de durabilité dans nos grilles d’analyse et dans nos pratiques ?

Pour l’April, c’est d’abord :

  • réaffirmer ici le lien entre lutte écologique et lutte pour les libertés informatiques,
  • continuer à s’engager sur les dossiers institutionnels qui interrogent ces questions, pour y porter la voix du logiciel libre. Ainsi qu’elle a pu le faire, par exemple, sur la loi AGEC en 20197,
  • continuer, plus largement, à lutter contre le pouvoir d’influence des oligopoles de l’informatique privatrice sur les politiques publiques,
  • être vigilante dans ses pratiques internes : privilégier le reconditionné, les fournisseurs « éthiques » pour ses produits, trouver des personnes en local pour les événements ou privilégier les déplacements en train, participer au projet du Pacte pour la transition8 etc ;9

C’est ensuite, en tant que principale association française de promotion et de défense du logiciel libre, interroger ce que signifie « faire (et utiliser) du logiciel libre ».

Si la réponse est sans doute encore à construire, elle passera par le développement de pratiques vertueuses qui s’appuient sur des communautés critiques, ouvertes à tout le monde, avec, toujours, la question fondamentale des besoins comme point de départ.

Développer des pratiques à la hauteur des enjeux

À l’instar du privacy by design10, envisageons au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, et renforçons les actions engagées de longue date. C’est-à-dire :

  • Intégrer l'impact des traitements dès les phases de développement : énergie, performance des équipements, etc.
  • Prévoir la retro-compatibilité et des versions « légères » adaptées aux matériels plus anciens ou plus frugaux, aux réseaux bas débit.
  • Pérenniser le développement avec l'écriture de code lisible et bien documenté.
  • Penser l’interopérabilité. Privilégier les formats ouverts et les normes standardisées.
  • Contribuer à l'existant plutôt que repartir de zéro quand c'est possible.

Autrement dit, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

Bien sûr, ces questions ne sont pas spécifiques aux logiciels libres. Tout développement logiciel devrait s’en inspirer. Du fait de leurs licences libres et des pratiques ouvertes et collaboratives qui se sont développées, les logiciels libres encouragent et facilitent la mise en œuvre de ces considérations. Pour autant, restons lucides : cela ne veut pas dire que tout logiciel sous licence libre intègre complètement ces enjeux. Les logiciels libres restent souvent soumis aux impératifs du système économique actuel et peuvent être maintenus par (très) peu de monde.

Revenir à l'essentiel : la question des besoins

S’il faut bien sûr interroger et continuer à faire évoluer les pratiques de développement, le sujet est plus fondamental que cela et pose en amont la question des besoins.

« Qui ne se contente pas de peu ne sera jamais content de rien. »11

Dans nos usages, revenons à l'essentiel et évitons la course à la performance. Questionnons l'utilité d'un traitement informatique au regard des coûts environnementaux et sociaux12. En réalité d’ailleurs, la définition des besoins et de la meilleure manière d'y répondre, doivent intervenir avant même une possible mise en œuvre informatique. Acceptons ainsi que, parfois, être « responsable », c’est tout simplement ne pas recourir aux technologies numériques, même libres.

Si cela doit nous guider en tant que libriste, l’enjeu est sociétal. Il faut politiser les choix en matière technologique. Ces choix concernent essentiellement les besoins. Comment sont-ils définis ? Par qui ? Quels moyens pour y répondre ? Quel contrôle de la mise en œuvre des solutions décidées ? etc. Elles ne peuvent se réduire à des questions individuelles. Elles doivent s'enrichir par des discussions publiques et le cas échéant, trouver leur réponse dans des décisions collectives.

Qui décide, et comment : un enjeu démocratique

À l’instar des règles d’élaboration des lois dans un régime démocratique – fondées sur la transparence et la capacité d’y contribuer, voire de les remettre en cause –, les quatre libertés du logiciel libre sont un socle minimal pour permettre à toute personne qui le souhaite de participer aux décisions relatives aux logiciels qu’elle utilise.

Les enjeux liés aux dérèglements environnementaux sont intimement liés aux enjeux démocratiques. En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes de base du logiciel libre sont en ce sens des conditions de maîtrise, dans le temps, des réponses à construire.

Les grandes multinationales des technologies numériques ont le pouvoir d’imposer leur rythme et leurs choix13. Elles ont la capacité d'agir sur la définition même des usages et des besoins. Les logiciels libres peuvent être des contre-pouvoirs, qui permettent de résister à leur domination. De s'affranchir de leur autorité et de la servitude à leurs outils. Cette idée de contre-pouvoir s'exprime déjà très concrètement par le fait de développer des outils qui échappent au contrôle de ces entreprises. Elle incarne aussi une lutte contre un modèle délétère et la défense d'un autre imaginaire politique autour des technologies numériques, émancipateur, basé sur le partage, l'entraide et la promotion de l'intérêt commun.

Des communautés critiques et ouvertes à tout le monde

Une des forces des logiciels libres est de permettre l’émergence de communautés, œuvrant pour un projet commun. C'est au sein de ces communautés que peuvent collaborer les personnes utilisatrices – de débutantes à confirmées – et les personnes qui produisent le code et la documentation.

Une communauté critique, ouverte à tout le monde et fondée sur des règles de fonctionnement claires, aide à produire des projets logiciels au plus près des besoins réels, avec du code orienté vers une économie des ressources. L'ambition de l'April est de soutenir et promouvoir l’émergence et le renforcement de telles communautés.

Une première clé de voûte de cette ambition est une éducation critique au et avec du logiciel libre. Préalable nécessaire pour rendre tangibles les libertés informatiques, et permettre à tout le monde d’être outillé pour pleinement s’investir dans ces communautés.

Une seconde est le soutien à ces communautés par les pouvoirs publics, particulièrement par l'investissement. Cela suppose une priorité au logiciel dans le secteur public ainsi que la mise en place d’une véritable politique de contribution aux logiciels libres qu’elles utilisent, plutôt que d'une simple utilisation passive par les administrations.

Pour résumer

Dès son origine, le logiciel libre porte une vocation émancipatrice. Une ambition qui fait du logiciel libre une force de transformation sociale capable de contribuer à l’émergence d'une informatique plus durable.

Utiliser et promouvoir des logiciels libres c'est, déjà, agir pour une informatique plus en phase avec les enjeux écologiques. Il faut aussi envisager au cœur des pratiques de développement des logiciels sobres, dès la conception, faciliter la coopération, la mutualisation et le réemploi plutôt que la compétition et la sur-consommation de ressources.

Il faut revenir à l'essentiel, c'est à dire partir de la question des besoins des utilisateurs et utilisatrices.

En ce qui concerne les technologies informatiques, les principes du logiciel libre constituent un rempart et une réponse collective contre la domination des grandes multinationales des technologies numériques. Face à celle-ci, le renforcement de communautés critiques, bienveillantes et inclusives, est une ambition à défendre. Et c’est aussi la condition sine qua non d’une informatique réellement émancipatrice et donc, durable.

  • 1. La neutralité technologique peut être entendue comme le principe en vertu duquel l'État ne doit pas imposer de préférence pour ou contre une technologie donnée. Si en soi ce principe peut être valable, il est souvent utilisé pour justifier l'ignorance des considérations éthiques ou sociétales des choix en matière technologique : pollution, souveraineté, etc. Pour une réflexion sur « neutralité technologique » et logiciel libre, nous vous invitons à lire Neutralité technologique et logiciel libre.
  • 2. Selon Wikipédia, « le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures ».
  • 3. Nous faisons alors le choix de parler de « logiciel privateur » parce que ces programmes privent les utilisateurs de leurs libertés. Ils maintiennent les utilisateurs dans un état de division et d'impuissance.
  • 4. Pour une définition plus détaillée de la notion de logiciel libre et des quatre libertés, lire Qu'est-ce qu'un logiciel libre ?
  • 5. Définition tirée de la version en ligne du Robert
  • 6. Référence absolument pas voilée à la phrase « La route est longue mais la voie est libre » de Framasoft
  • 7. Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Lire la synthèse de notre action sur la loi AGEC (au format ODT et au format PDF)
  • 8. En 2020, à l’occasion des élections municipales, l’April a pris part à l’initiative du Pacte pour la transition, qui vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques.
  • 9. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire : « Une association consciente de ses responsabilités »
  • 10. Expression anglophone consacrée, signifiant la prise en compte dès la conception (by design) des enjeux de vie privé, ou d’intimité numérique (privacy)
  • 11. Citation d’Épicure tirée du texte « Lettre à Ménécée »
  • 12. Les blockchains qui fonctionnent sur le principe de « preuve de travail », le bitcoin étant l’exemple le plus répandu, semblent une illustration frappante de ce besoin de mettre en balance utilité et coût. Alors que les coûts, tant environnementaux que sociaux liés aux importants besoins en matériels et en énergie de ces technologies sont avérés, l’utilité pour l’intérêt général de nombres de leurs applications, reste largement à démontrer.
  • 13. Pour ne prendre qu’un exemple, la fin de Windows 10 de Microsoft – sans parler du passage, forcé, à Windows 11, beaucoup plus gourmand en ressources – aurait généré 37 millions de tonnes équivalent CO2 évitable, selon Green IT

#223 - Au café libre - Négocier avec une machine - La convivialité d’Ivan Illich (2e partie) : « Libre à vous ! » diffusée mardi 22 octobre 2024 sur radio Cause Commune

✇April
Par : egonnu

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 223e émission :

  • sujet principal : « Au café libre », débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • La chronique « Les humeurs de Gee », intitulée : « Négocier avec une machine »
  • Les « Lectures buissonnières » de Vincent Calame sur La convivialité d’Ivan Illich (2e partie)
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Bilan du groupe Transcriptions : 15 transcriptions publiées en octobre 2024

Quinze transcriptions ont été publiées au mois d'octobre 2024, ce qui correspond à 13  heures d’enregistrements audio ou de vidéos.

Un GULL est un groupe d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciels libres. Il en existe un peu partout en France. Ces partisans du logiciel libre aident les personnes qui le désirent à installer des logiciels libres sur leur ordinateur, voire sur leur téléphone, assurent le suivi de ces installations, leur permettant ainsi de faire un pas vers l’autonomie et la liberté informatique.

Hubert Raymondaud, du GULL AviGNU, à Avignon, a tenu une conférence lors des Journées du Logiciel libre 2024 à Lyon, souhaitant ainsi répondre à quelques questions posées par le public qu’il rencontre dans cette association : Pourquoi se méfier des GAFAM ? Qu’est-ce qu’apportent en plus les logiciels libres ?
Une belle conférence dont la transcription est à lire, voire relire, intitulée Les logiciels libres comme alternative au monopole de fait des GAFAM.

La liste des transcriptions publiées au mois d'octobre 2024 est disponible sur le site librealire.org.

Participer aux transcriptions

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Zagreb, December 2023 : logbook of the fourth ECHO Network study visit

As a reminder, the participants in the European ECHO Network exchange belong to 7 different organisations in 5 European countries : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Germany), Solidar Foundation (European network), Centar Za Mirovne Studije (Croatia), Framasoft (France).

Report on the week in Zagreb.

 

Click here to read the article in French.

Travel,travel

As with every ECHO trip, the first day was reserved for travels and reunions. Four of us from Frama made the trip : Booteille, Numahell, Pascal and Yann. And while the last three shared a cabin on the plane (almost avoiding having to deal with hold luggage), Booteille chose to take the bus, for more than 18 hours, with no changes but with stopovers including Toulon, Nice, Genoa, Venice, Trieste, Lubjana and finally Zagreb. It was an opportunity for him to see our Italian companions in Venice get on the bus.

In the evening we tried to meet up with our CEMÉA comrades, using the name of a restaurant as our destination, which turned out to be one of a chain with many branches in the city. This gave us the opportunity to look around the town, which was decorated for Christmas. The atmosphere was rather quiet, although a festive (winter) breeze blew through the streets.

We ended up meeting up with the CEMÉA team in a bar opposite the famous restaurant. It was a good opportunity to have a few drinks while waiting for dinner. Many of the European partners came to the restaurant, giving us a great opportunity to catch up with people we’ve met before and to meet people we haven’t.

 

This first evening (which would be followed by many others) was the occasion to notice something rather surprising : THEY SMOKE IN THE BARS ! It’s horrible. And while it was very cool to spend time with the other members of the project every evening, every night it was the same thing : smoking in the bars. Apart from the fact that you can’t breathe indoors, the smell of cigarettes on our clothes (and in the dreads of those with the best hair…) lingered in the hotel room.

 

Yes we let the sentence in French because OSS 117 cannot…does not want to speak English,obviously !

The Center for Peace Studies

The next day began at the Human Rights House in Zagreb, in the same building as the Centre for Peace Studies. There was a brief introduction to the seminar and a presentation of the three structures sharing the premises.

First, we had a few words from several people as a whole group, then we split into three small groups, where each entity presented its actions to us and to whom we could ask our questions. After a few minutes, each group rotated to meet a new entity. In the end, we got to know :
the Dosta & Jemrznje platform, which helps manage online discrimination and hate speech ;
the Documenta organisation, which aims to create links and documentation around war, as well as educating people about anti-war issues ;
CROSOL, an international cooperation platform for development and humanitarian aid.

 

The Centre for Peace Studies (CPS in English, CMS in Croatian) is the result of years of development. It was originally a participatory work camp project in the 90s, with the aim of building links between people in the Balkan countries through action.

The culture of the CPS revolves around anti-war, anti-fascist and inclusive movements. Today, through a wide range of actions, CPS seeks to promote this culture in their territory. There is also a strong focus on the right to asylum and its protection. And that’s just part of the work carried out by this small team. You can find more information here : https://www.cms.hr/en/o-cms-u-tko-je-tko/cms

After a very pleasant meal on site, we took public transport back to the city centre. It’s great to be able to get around the city quickly and efficiently thanks to the dense network of trams, with timetables so full that you never have to worry about them – they’re never far away !

 

 

Fascists ! Fascists everywhere !

We met up with a historian who spent the afternoon taking us on a tour of different parts of the city, looking at places that are emblematic of fascism and the resistance. Croatian history is not very well known in our part of the world, and our guide gave us a lot of information about the country and its relationship with fascism and history, particularly during and around the Second World War.

 

It was very interesting to visit the places, often not very far away, where the government and its opponents were located during the war. We joked about the fact that it seemed that every building in the centre had at one time or another housed its own personal contingent of fascists. A map has been created to pool and record the information.

Unfortunately, the weather was not on our side, and with the cold and rain, we ended up in a warm bar, where our guide continued to tell us the story over a drink.

Si vis pacem para pacem

On the second day of the seminar, we returned to the Human Rights House. Various organisations presented their work on access to education. Once again, it was very intense in terms of information.

The CPS introduced us to the concept of negative peace (absence of violence, fear of violence) and positive peace (building a peaceful society). We also learned that in formal education (#school), civic education in Croatia is now mandatory. This is based on the understanding that peace education cannot be an individual subject and that it needs to be linked to human rights and other societal issues.

The CPS shared with us some principles of peace education :

– encourage participants to explore the subjects of war and peace through different disciplines ;
– focus not on experts in diplomacy but on citizens and civil society, particularly in their role in building a fairer world ;
– Peace Studies is value-based and therefore requires academic objectives that recognise the ethical approach to peace and social justice ;
– there is a need to be transformative, society needs alternatives to the status quo : peace is the result of radical transformations of values, social arrangements and international relations. From a positive peace perspective, the aim is therefore to prevent wars, to move towards social justice and respect for human rights, and to combat oppression and structural violence.

 

 

Migration flows and AI

After the CPS presentation, we were introduced to the work of a programme focusing on migration.

This work focuses in particular on the creation of links with refugees in Croatia, seeking to open up discussions on the causes of migration, its place in Croatian society and empowerment.

Readings, films and music were shared with us, with the aim of deconstructing our preconceptions and developing critical thinking.

We then met Ana Cuca on video. Ana is a researcher who, as we understand it, works in Mostar, Bosnia-Herzegovina. She told us about the impact of pseudo-IAs on migratory flows. It was a very interesting meeting. She talked about how Europe is trying to anticipate and prevent migratory flows by making massive use of pseudo-IAs at its borders.

 

 

In the category of false good ideas, there is the fact that pseudo-IA algorithms are used for asylum application forms. Except that certain accents and dialects are not recognised by the algorithm. So people find themselves unable to make their application, all because the algorithm was designed that way.

Ana also told us about uses of the pseudo-IA that she sees as positive. In particular, through a project to analyse migratory flows to try to anticipate where there might be a need for humanitarian aid of food or medicine.

We invite you to read her presentation, which we found very interesting.

 

Coders Without Borders

Finally, Coders Without Borders brought the presentations to a close with their projects.

With the help of volunteers, they train refugees in various digital techniques to help them find employment.

At the end of their presentation, we raised the following question : « Have you ever thought about and/or started migrating to tools other than Google when working with refugees ? I understand the idea of acculturating with tools that everyone uses and that the aim is to reduce the divide between refugees and the society into which they are trying to integrate, but I find it dangerous, in a fascist political context, to put Google in the hands of people for whom it could sooner or later harm their lives. If a fascist government came to power, it would be very easy to find and target refugees and do them harm. »

We then discussed this question and the issues involved. We concluded that we needed to work on a diagnostic grid that would enable organisations to ask themselves certain questions and come up with some answers about their digital practices.

At the end of the day, we went to the Human Rights Film Festival to see The Old Oak. In this film, we follow a bar owner who helps a family of refugees who have just arrived in town, despite the racist rhetoric of his most loyal customers : the pub regulars.

 

Difficulties paying in Zagreb’s restaurants

During our ECHO Network meetings, we don’t just work : we also eat. This led to a little anecdote that we’ll share here.

That same evening, in a restaurant after the film, it was extremely difficult for us to pay ‘normally’. The waiters would only let us into the restaurant if we didn’t pay separately ! This is a cultural thing in Zagreb : you don’t pay separately, even if there are invoices to pay. And when we wanted to pay ‘by organisation’, the waiters refused again.

In the end, we had to find a compromise by paying by country, on condition that we were seated at our tables according to our country ! The scene struck us as particularly surreal.

 

 

 

A little peace (in the world and for our stay)

We changed location for the last day. We found ourselves in the Community Centre, in a room with a few small pouffes. It was great to spend the morning lying on the floor !

There we met Paul, a sociologist and anti-racist activist. He sees himself as a historical artifact and is an outstanding storyteller. He told us how Zagreb was at the cutting edge of digital communications in the 1990s.

He also told us about the ZaMir network (a network for peace communications), which was used by pro-peace activists all over the world.

Listening to Paul was really good for us, thanks to his talents as a speaker. After two days of information-packed presentations – but exciting ones ! – Paul’s presentation was relaxing to listen to. It made you feel less like you were at school and had to concentrate to make sure you didn’t miss any of the information in the course.

 

Activism and cyber-surveillance

After Paul, we met up with Tomislak Medak, who told us about his work on the Memory of the World online bookshop, as well as the Syllabus project. This is a research project on activism in Europe that takes into account ‘care’ and piracy. Yann’s eyes sparkled as he drank in Tomislak’s words.

We ate in small groups between lunchtime and midday, and then met up again for the final afternoon, hosted by CÉMÉA France for a workshop on cyber-surveillance.

Individually, we had to respond to the following instruction : ‘Based on your knowledge and experience, illustrate cyber-surveillance by drawing or writing’. We then got into small groups and discussed our respective drawings, before illustrating our common definition. We then repeated the exercise in larger groups. Finally, we had to share our ideas in plenary.

In all this, the idea of the panopticon came up several times. We also discussed surveillance capitalism, political and police control, and the fact that surveillance could help regulate online hate speech. We also talked about moderation on the internet and the inequalities between individuals in their knowledge of their rights in the digital space.

The session concluded with a discussion on alternatives to cyber-surveillance. As well as the obvious idea of burning capitalism – we won’t drop any names – technical tools were mentioned, as well the issues of regulation, degrowth (disengaging from digital technology) and education.

 

Back home, via the museum of broken relationships

It was on this last activity that we ended the seminar, thanking our hosts and sharing our feedback. We found the subjects and the structures we encountered absolutely fascinating, but the form made the whole thing difficult to digest. Bouteille in particular found that there was a huge amount of information, in a very vertical format to which he is no longer accustomed, which made the meeting intense and tiring for him.

We finally said our goodbyes that night, after closing down a bar that our Croatian hosts had enjoyed.

While the others headed home the next day, Booteille had to wait for his 6pm bus and ended up visiting the Museum of Broken Relationships with Gabriela and Alexandra from Solidar.

The museum is full of objects linked to broken relationships and the little stories that go with them. This little exhibition takes you through a lot of emotions.

At the beginning, you read some things a bit light-heartedly, laughing, then you read this story linked to the war, or this one linked to bad luck, you laugh at this broken relationship with this pizza lover who unfortunately is now allergic to gluten. Then you open the (huge) guestbook, and frankly, you laugh out loud at the violence of some of the messages. The guestbook has obviously served as an outlet for a lot of people !

 

Translation from the French version made with DeepL

 

QSPTAG #314 — 8 novembre 2024

Campagne anti-GAFAM : LinkedIn enfin condamné à une grosse amende

Nous avions lancé notre campagne anti-GAFAM au moment de l’entrée en vigueur du RGPD, en mai 2018… Sur la base du tout nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, nous avions décidé d’attaquer les pratiques illégales des cinq plus grandes sociétés du numérique mondial : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. C’était la première action collective en Europe — une nouveauté permise par le RGPD — contre les entreprises privées qui exploitent délibérément et en toute illégalité les données personnelles des internautes sans leur consentement. Pour cette action collective, nous avions reçu le soutien de 12 000 personnes qui avaient décidé de nous donner leur mandat pour porter la plainte devant la CNIL. C’était chose faite le 18 mai 2018. Il y a six ans.

Le RGPD donne à la CNIL le pouvoir d’instruire les plaintes concernant les entreprises dont le siège européen est en France, ou n’ayant pas de siège social dans un autre pays de l’Union européenne. C’était le cas de Google à l’époque. La CNIL a donc traité d’abord la plainte contre Google, sans donner signe de son travail avant mai 2021, où elle a soudain rendu une décision bancale et insatisfaisante, assortie d’une amende minime de 50 millions de dollars, avant de transmettre le dossier à son homologue irlandais, la DPC, Google ayant entre temps créé un siège européen en Irlande (plus de détails dans cet article, dans le paragraphe « Google perdu au rebond »).

Les autres plaintes avaient été transmises dès 2018 aux autorités compétentes pour la protection des données dans les pays concernés : Facebook, Apple et Microsoft en Irlande, et Amazon au Luxembourg. C’est de là qu’est venue, contre toute attente, la deuxième condamnation, en juillet 2021 : les pratiques illégales d’Amazon étaient bien reconnues, et l’entreprise condamnée à une amende record de 746 millions d’euros.

Malgré la solidité juridique de nos plaintes, confirmée par deux fois, nous n’avions alors toujours aucune nouvelle des quatre dossiers traités par la DPC irlandaise : Apple, Microsoft, Facebook (Meta) et Google. Jusqu’à ce mois d’octobre 2024, plus de 6 ans après le dépôt des plaintes. La DPC a enfin rendu sa décision concernant LinkedIn (qui appartient à Microsoft), et condamne l’entreprise à une amende de 310 millions d’euros, en plus d’un obligation de mise en conformité avec la loi.

C’est bien, mais c’est peu. Pourquoi faut-il six ans pour appliquer une loi européenne ? Et plus encore pour trois autres dossiers ? On sait que l’Irlande ouvre grand les bras aux multinationales, en leur offrant un statut fiscal privilégié. On sait que la DPC est surchargée de dossiers et en sous-effectif. On se doute que la balance entre l’application des lois et le bénéfice économique est un arbitrage très politique. Et on sait que les entreprises fortunées continuent d’exploiter les données personnelles au mépris de leurs obligations légales. Bref, un constat de victoire teinté d’amertume, à lire sur notre site.

Lire l’article : https://www.laquadrature.net/2024/10/25/linkedin-condamnee-a-310-millions-deuros-suite-a-notre-plainte-collective/
La campagne anti-GAFAM : https://gafam/laquadrature.net/

« Pas de VSA dans ma ville », deuxième round

Alors que la période « d’expérimentation » de la VSA autorisée par la loi JO n’est même pas terminée, et sans même attendre les conclusions de l’expérience, le législateur et le gouvernement envisagent déjà sa légalisation complète et son déploiement généralisé. Nous savons que le combat au niveau législatif sera difficile, même si nous le mènerons. Et nous savons aussi que le point d’entrée de la VSA dans nos rues, c’est le niveau municipal. C’est aux communes que les industriels vendent leurs caméras et leurs logiciels, avec l’appui financier et idéologique de l’État. Et c’est au niveau municipal que de piètres politiciens dépensent l’argent public dans une surenchère sécuritaire dispendieuse et illégale. C’est pourquoi nous invitons chacun et chacune à écrire à ses élus locaux pour demander l’abandon de cette technologie de surveillance.

« Pas de VSA dans ma ville », c’est le nom de cette campagne collective qui invite tout le monde à prendre le débat en mains et à interpeller les décideurs locaux. Nous avons besoin de vous pour faire reculer la surveillance ! Courriers, procédures, arguments, vous trouverez tout sur notre site de campagne.

Lire l’article : https://www.laquadrature.net/2024/10/31/assaut-contre-la-videosurveillance-algorithmique-dans-nos-villes/
Le site de la campagne anti-VSA : https://www.laquadrature.net/vsa/

Agenda

  • Du vendredi 8 au dimanche 10 novembre 2024 : Festival « Le nuage était sous nos pieds » à Marseille, tout le programme ici : https://lenuageetaitsousnospieds.org.
  • Jeudi 14 novembre 2024 : conférence « Technopolice : 5 ans de lutte contre les technologies de surveillance en France » lors de l’évènement Ethics by Design à Nantes, plus d’infos ici : https://ethicsbydesign.fr/.
  • Jeudi 14 novembre 2024 : Causerie mensuelle Technopolice Marseille, 19h, Manifesten (59 rue Adolphe Thiers, Marseille).
  • Retrouvez tout l’agenda en ligne.

La Quadrature dans les médias

Amende de LinkedIn

Vidéosurveillance algorithmique

Algorithmes de scoring

Divers

Décès de lunar, un hacktiviste pédagogue

L'annonce du décès de @lunar des suites d'un cancer a été faite ce jour (par divers comptes, sans ordre particulier Benjamin Sonntag, Alsace Réseau Neutre, Mindiell, BohwaZ, Robinson Boucan, Abelli, et bien d'autres).

Son pseudo vous est peut-être connu pour ses activités sur le projet Tor, l'association Nos Oignons, le projet Debian et Reproducible builds, La Quadrature du net, La Dérivation sur l'éducation populaire et les enjeux numériques, autour de multiples conférences et événements (CCC, DebConf, FOSDEM, RMLL, PSES, etc.), l'Espace Autogéré des Tanneries de Dijon, etc.

Tristesse. Et nos pensées vont à toutes les personnes qui l'ont connu et côtoyé. <3

    En mémoire de @lunar, quelques références, sans vocation à être exhaustif :

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Revue de presse de l’April pour la semaine 44 de l’année 2024

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [Next] IA générative et open source: les services du gouvernement proposent leur grille de lecture

    ✍ Martin Clavey, le .

    Alors que l’Open Source Initiative (OSI) a publié sa définition de l’IA open source, les services du gouvernement français publient un comparateur d’ouverture de ce genre de modèles pour aider à s’y retrouver et à choisir son modèle en fonction des différents critères d’ouverture.

    [ouest-france.fr] Les informations de Wikipédia sont-elles vérifiées et sûres? On vous répond

    ✍ Antoine Masson, le .

    Créé en 2001, Wikipédia est aujourd’hui un élément incontournable dans la recherche d’informations pour de nombreuses personnes. Aujourd’hui, le site regroupe plus de 58 millions d’articles et est traduit en près de 300 langues différentes. Cependant, les informations données par Wikipédia sont-elles toutes fiables? On vous explique.

    Zagreb, décembre 2023 : journal de bord de la quatrième visite d’études d’ECHO Network

    Pour rappel, les participant⋅es à l’échange européen ECHO Network font partie de 7 organisations différentes dans 5 pays d’Europe : Ceméa France, Ceméa Federzione Italia, Ceméa Belgique, Willi Eichler Academy (Allemagne), Solidar Foundation (réseau européen), Centar Za Mirovne Studije (Croatie), Framasoft (France).

     

    Compte-rendu de la semaine à Zagreb.

    Click here to read the article in English.

    Voyage, voyage

    Comme pour chaque séjour ECHO, le premier jour fut réservé pour les trajets et retrouvailles sur place. Nous étions quatre personnes de Frama à faire le déplacement, Booteille, Numahell, Pascal et Yann. Et si les trois dernier·es firent cabine commune dans l’avion (en évitant —presque— d’avoir à gérer des bagages en soute), Booteille avait choisi de tenter le bus, pour plus de 18h, sans changement mais avec escales parmi lesquelles Toulon, Nice, Genova, Venise, Trieste, Lubjana et enfin Zagreb. Ce fut l’occasion pour lui de voir monter dans le bus nos comparses italiens à Venise.

    Dans la soirée, nous tentions de retrouver les camarades des CEMÉA avec comme destination le nom d’un restaurant qui s’avéra être celui d’une chaîne ayant de nombreux établissements dans la ville. Cela nous permit de commencer à observer la ville, décorée pour Noël. L’ambiance était plutôt tranquille, même si un vent (d’hiver) festif parcourait les rues.

    On a fini par retrouver l’équipe des CEMÉA dans un bar, situé face au fameux restaurant. Ce fut l’occasion de boire des p’tits coups en attendant l’heure du repas. Au restaurant, une grande partie des partenaires européen·es sont venu·es, offrant une belle opportunité pour prendre des nouvelles des personnes déjà rencontrées auparavant et de découvrir celles que l’on ne connaissait pas encore.

    Cette première soirée (qui serait suivie de bien d’autres) fut l’occasion de constater un événement plutôt surprenant : ÇA FUME DANS LES BARS ! C’est horrible. Et si c’était très cool de passer du temps avec les autres membres du projet chaque soirée, chaque soir, rebelote : ça fumait dans les bars. Outre le côté irrespirable lorsque l’on est dans un lieu clos, il y avait cette odeur de clope présente sur nos vêtements (et dans les dreads des plus favorisés capillairement…) qui persistait jusque dans la chambre d’hôtel.

    Le Center for Peace Studies

    Le lendemain, la journée commençait au Human Rights House de Zagreb, dans le bâtiment où il figurent les locaux du Center for Peace Studies. On assista à une petite session d’introduction sur le séminaire, ainsi qu’une présentation des trois structures qui cohabitent au sein du lieu.

    D’abord, nous avons eu quelques mots de plusieurs personnes alors que nous étions en groupe complet, puis nous nous séparâmes en trois petits groupes, où chaque entité nous présentait ses actions et à qui nous pouvions poser nos questions. Après une poignée de minutes, chaque groupe tournait pour rencontrer une nouvelle entité. Au final, cela a permis de faire connaissance avec :

    • la plateforme Dosta & Jemrznje qui aide à la gestion des discours en ligne de discrimination et de haine ;
    • l’organisation Documenta qui vise à créer du lien et de la documentation autour de la guerre, ainsi qu’à éduquer autour des questions anti-guerre ;
    • CROSOL qui est une plateforme de coopération internationale pour le développement et l’aide humanitaire

    Concernant le Center for Peace Studies (CPS en anglais, CMS en croate), la structure est le fruit d’années d’évolution. Originairement c’était un projet de chantiers participatifs des années 90′, ayant pour objectif de construire des liens à travers le faire entre les habitant·es des pays balkans.

    La culture du CPS est tournée autour des mouvements anti-guerres, anti-fascistes, inclusifs. Aujourd’hui, à travers de très nombreux modes d’actions, CPS cherche à promouvoir cette culture sur leur territoire. Il y a aussi un gros axe autour du droit à l’asile et sa protection. Et ce n’est qu’une partie des travaux réalisés par cette petite équipe, vous trouverez d’autres informations plus complètes ici : https://www.cms.hr/en/o-cms-u-tko-je-tko/cms

    Après un repas fort sympathique sur place, nous prîmes les transports en commun pour rejoindre le centre-ville. Il faut signaler le bonheur de pouvoir se déplacer rapidement et efficacement dans toute la ville grâce au réseau très dense de tramways, avec des horaires si complets qu’on n’a jamais à s’en préoccuper, ils ne sont jamais bien loin !

     

    Fascists ! Fascists everywhere !

    Nous avons rencontré un historien qui a passé l’après-midi à nous faire visiter différents quartiers de la ville afin d’en observer les lieux emblématiques du fascisme et de la résistance. L’histoire croate est plutôt méconnue dans nos contrées, et notre guide nous a partagé énormément d’informations sur le pays et son rapport au fascisme avec l’histoire, tout particulièrement durant et autour de la seconde guerre mondiale.

     

    Il était très intéressant de parcourir les lieux, souvent peu éloignés, où se tenait le pouvoir et les opposants pendant les épisodes de guerre. On a pas mal plaisanté sur le fait qu’il semblait que chaque bâtiment du centre avait abrité à un moment ou un autre son contingent personnel de fascistes. Une cartographie a été créée afin de mutualiser et recenser les informations.

     

    Malheureusement le temps n’était pas de la partie et avec le froid et la pluie, nous finîmes par nous rabattre dans un bar, au chaud, où notre guide continua de nous conter l’histoire autour d’un verre.

    Si vis pacem para pacem

    Le deuxième jour de séminaire, nous sommes retournés au Human Rights House. Différentes structures nous ont présenté leurs travaux autour de l’accès à l’éducation. Encore une fois, c’était très intense en terme d’informations.

     

    Le CPS nous a notamment fait découvrir le concept de paix négative (absence de violence, peur de la violence) et positive (le fait de construire une société paisible). On y a aussi appris qu’en éducation formelle (#école), l’éducation civique en Croatie est désormais obligatoire. Cela part de la compréhension que l’éducation à la paix ne peut pas être un sujet individuel et qu’il y a besoin de le lier aux droits humains et d’autres enjeux de société.

     

    Le CPS nous a partagé quelques principes d’éducation à la paix :

    – encourager les participant·es à explorer les sujets de guerre et paix à travers différentes disciplines ;
    – se concentrer non sur les expert·es en diplomatie mais sur les citoyen·nes et la société civile, notamment dans leur rôle pour construire un monde plus juste ;
    – les études sur la paix sont basées sur des valeurs et il faut donc des objectifs académiques reconnaissant l’approche éthique de la paix et de la justice sociale ;
    – il y a un besoin d’être transformatif, la société a besoin d’alternatives au status quo : la paix est le résultat de transformations radicales des valeurs, d’arrangements sociaux et de relations internationales. D’un point de vue de paix positive, l’objectif est donc de prévenir les guerres, d’aller vers de la justice sociale, du respect des droits humain·es et de combattre les oppressions et violences structurelles.

     

    Flux migratoire et IA

    Après la présentation du CPS, nous avons eu droit à la découverte des travaux d’un programme se concentrant sur la question migratoire.

     

    Ces travaux se penchent notamment sur la création de liens avec les réfugié·es en Croatie, en cherchant à ouvrir des discussions sur les causes des migrations, leur place dans la société croate et la manière de s’empouvoirer.

    On nous a partagé des lectures, des films et des musiques ayant pour objectifs de déconstruire nos a priori et de développer l’esprit critique.

     

    Nous avons ensuite rencontré Ana Cuca en visio. Ana est une chercheuse qui, si nous avons bien compris, travaille à Mostar, en Bosnie-Herzégovine. Elle nous a exposé l’impact des pseudo-IAs sur les flux migratoires. La rencontre était très intéressante. Elle a abordé la manière dont l’Europe cherche à anticiper et prévenir les flux migratoires en utilisant massivement les pseudo-IA aux frontières.

     

    Dans la catégorie des fausses bonnes idées, il y a le fait que des algorithmes de pseudo-IA sont utilisés pour les formulaires de demandes d’asile. Sauf que certains accents et certains dialectes ne sont pas reconnus par l’algorithme. Les personnes se retrouvent donc coincées à ne pas pouvoir effectuer leur demande, tout ça parce que l’algorithme a été conçu ainsi.

     

    Ana nous a aussi parlé d’utilisations de la pseudo-IA qu’elle estime positives. Notamment à travers un projet d’analyse des flux migratoires pour essayer d’anticiper où il pourrait y avoir un besoin d’apport humanitaire en nourritures ou médicaments.

     

    Nous vous invitons à lire sa présentation qui nous parut très intéressante.

    Coders Without Borders

    Enfin, ce sont Coders Without Borders qui ont clôturé les présentations avec leurs projets.

    Ils et elles forment, avec l’aide de bénévoles, des réfugié·es sur différentes techniques numériques afin de les aider à trouver un emploi.

     

    À la fin de leur présentation, nous avons soulevé la problématique suivante : « Est-ce que vous avez déjà songé et/ou entamé une migration vers des outils autres que Google dans les travaux avec les réfugié·es ? Je comprends l’idée d’acculturer sur des outils que tout le monde utilise et que le but est de réduire la fracture entre les réfugié·es et la société dans laquelle ils et elles cherchent à s’intégrer, mais je trouve dangereux, dans un contexte politique fascisant, de mettre du Google dans la main de personnes pour qui ça pourrait tôt ou tard nuire à leur vie. Si un gouvernement fasciste arrive en place, il serait très facile de trouver et cibler les personnes réfugiées et leur nuire. »

     

    Nous avons alors échangé autour de cette question et de ses enjeux. Nous conclûmes que nous devons travailler sur une grille de diagnostic permettant aux structures de se poser certaines questions associées à des éléments de réponses vis-à-vis de leurs pratiques numériques.

     

    La journée terminée, nous sommes ensuite allé⋅es au Human Rights Film Festival pour y voir The Old Oak. Dans ce film, on suit un tenancier de bar qui aide une famille de réfugié·es tout juste arrivée en ville, malgré les discours racistes de ses plus fidèles clients : les piliers de comptoir.

    Des difficultés à payer dans les restos de Zagreb

    Lors de nos rencontres ECHO Network, nous ne faisons pas que travailler : nous mangeons également. Cela nous a valu une petite anecdote que nous glissons ici.

     

    Ce même soir, après le film, dans un restaurant, il nous a été énormément compliqué de payer « normalement ». En effet, les serveurs ne voulaient nous accepter dans le restaurant qu’à condition que nous ne payions pas séparément ! C’est en effet culturel à Zagreb : on ne paye pas séparément, même s’il y a des factures à faire. Et quand nous avons souhaité payer « par organisation », même refus de la part des serveurs.

     

    Il nous a fallu finalement trouver un compromis en payant par pays, mais à condition qu’on s’asseye à nos tables en fonction de nos pays ! La scène nous a paru particulièrement surréaliste.

     

    Un peu de paix (dans le monde et pour notre séjour)

    Nous changeâmes de lieu pour la dernière journée. Nous nous sommes retrouvés au Community Center, dans une pièce avec quelques petits poufs. C’était très chouette de passer la matinée allongé·es au sol !

     

    Nous y avons rencontré Paul, un sociologue et activiste anti-raciste. Il se considère comme un objet historique et est un conteur hors pair. Il nous conta comment Zagreb était à la pointe des communications numériques dans les années 90.

    Il nous parla aussi du réseau ZaMir (un réseau pour les communications autour de la paix), qui était utilisé par des activistes pro-paix un peu partout dans le monde.

    Écouter Paul nous fit vraiment du bien, merci à ses talents d’orateur. Après deux jours où nous étions sur des présentations très chargées d’informations — mais passionnantes, hein ! — celle de Paul était reposante à écouter. Cela donnait moins cette sensation d’être à l’école et à devoir rester concentré pour ne pas manquer une des nombreuses informations du cours.

    Activisme et cybersurveillance

    Après Paul, nous avons rencontré Tomislak Medak, qui nous a parlé de ses travaux autour de la librairie en ligne Memory of the World, mais aussi du projet Syllabus. Il s’agit d’un travail de recherche sur l’activisme en Europe qui tient compte du « care » et de la piraterie. Les yeux de Yann pétillaient lorsqu’il buvait les mots de Tomislak.

     

    Nous avons mangé en petit groupe entre midi et deux puis nous nous sommes retrouvé·es pour la dernière après-midi, animée par les CÉMÉA France autour d’un atelier autour de la cybersurveillance.

     

    Individuellement, nous devions répondre à la consigne suivante : « Selon vos connaissances et vos expériences, illustrez la cybersurveillance par le dessin ou l’écriture ». Après quoi nous avons fait des petits groupes avec lesquels nous avons échangé sur nos dessins respectifs, puis nous avons illustré notre définition commune. Ensuite, nous avons reproduit l’exercice en plus grands groupes. Enfin, nous devions partager nos idées en plénière.

     

    Dans tout ça, l’idée du panoptique est revenu plusieurs fois. Nous avons aussi abordé le capitalisme de surveillance, le contrôle politique et policier, le fait que la surveillance pouvait aider à réguler des discours de haine en ligne. Nous avons aussi parlé de modération sur internet et des inégalités entre les invidividu·es dans leur connaissance de leurs droits dans l’espace numérique.

     

    Cette session se conclut par un échange sur les alternatives à la cybersurveillance. Outre le fait de brûler le capitalisme qui est bien évidemment apparu — nous ne balancerons aucun nom —, des outils techniques ont été cités, tout comme la question de la régulation, de la décroissance (se désengager du numérique) et de l’éducation.

    Le retour, en passant par le musée des relations amoureuses brisées

    C’est sur cette dernière activité que nous terminions le séminaire en remerciant nos hôtes et en partageant nos retours. Nous avons trouvé les sujets et les structures rencontrées absolument passionnantes, mais la forme rendait le tout difficile à digérer. Bouteille en particulier a trouvé qu’il y avait énormément d’informations, sur une forme très verticale à laquelle il n’est plus habitué, ce qui a rendu la rencontre intense et fatigante pour lui.

     

     

    Nous nous sommes finalement dit au revoir dans la nuit, après avoir fait la fermeture d’un bar apprécié par nos hôtes croates.

     

    Alors que les autres rentraient le lendemain, Booteille devant attendre son bus de 18h, s’est retrouvé à visiter le musée des relations brisées avec Gabriela et Alexandra de Solidar.

    Le musée est plein d’objets liés à des relations amoureuses brisées avec les petites histoires qui vont à côté. On passe par beaucoup d’émotions à travers cette petite exposition.

    Au début, on lit des trucs un peu à la légère en rigolant, puis on lit telle histoire liée à la guerre, ou celle-ci liée à pas de chance, on s’amuse de cette relation brisée avec cette amoureuse de pizza qui malheureusement est désormais allergique au gluten. Puis on ouvre le livre d’or (immense), et là, franchement, on rit beaucoup en lisant la violence de certains messages. Le livre d’or a visiblement servi d’exutoire à beaucoup de personnes !

     

     

     

    Briefcam au Ministère de l’Intérieur : le rapport d’inspection tente de noyer le poisson

    L’an dernier, le média d’investigation Disclose révélait que depuis des années, en se sachant dans l’illégalité la plus totale, la police nationale avait recouru au logiciel de l’entreprise israélienne Briefcam, qui permet d’automatiser l’analyse des images de vidéosurveillance. Cette solution comporte une option « reconnaissance faciale » qui, d’après Disclose, serait « activement utilisée ». Après avoir tenté d’étouffer l’affaire, le ministère de l’Intérieur a enfin publié le rapport d’inspection commandé à l’époque par Gérald Darmanin pour tenter d’éteindre la polémique. Ce rapport, rédigé par des membres de l’Inspection générale de l’administration, de l’Inspection générale de la police nationale et de l’Inspection de la Gendarmerie nationale, permet d’étayer les révélations de Disclose. Fondé sur la seule bonne foi des forces de l’ordre, il s’apparente toutefois à une tentative choquante de couvrir des faits passibles de sanctions pénales.

    Tout au long du rapport, les auteur·rices utilisent diverses techniques de minimisation et d’euphémisation – quand il ne s’agit pas tout bonnement de mauvaise foi – pour justifier l’utilisation illégale du logiciel Briefcam depuis 2015 par la police et 2017 par la gendarmerie. Pour rappel, ce logiciel permet d’analyser et filtrer les attributs physiques des personnes filmées afin de les retrouver sur les enregistrements vidéo. En plus de la reconnaissance faciale, il propose la reconnaissance de vêtements, de genre, de taille, d’apparence ou encore la « similitude de visage » que les services tentent grossièrement de distinguer de la reconnaissance faciale alors qu’au fond, il s’agit peu ou prou de la même chose, à savoir identifier des personnes. Plutôt que de reconnaître l’usage hors-la-loi de l’ensemble de ces cas d’usages depuis quasiment dix ans, les services d’inspection multiplient les pirouettes juridiques pour mieux légitimer ces pratiques.

    Ainsi, les auteur·rices du rapport reprennent une analyse bancale déjà esquissée par Gérald Darmanin l’an dernier pour couvrir un usage intrinsèquement illégal de VSA dans le cadre d’enquêtes pénales, lorsque ces dispositifs sont utilisés par les enquêteurs pour analyser automatiquement des flux de vidéosurveillance archivés. Reprenant l’interprétation secrètement proposée en interne par les services du ministère de l’Intérieur pour couvrir ces activités au plan juridique, les auteur·rices estiment que ces utilisations a posteriori (par opposition au temps réel) de logiciels de VSA constitueraient des logiciels de « rapprochement judiciaire » au sens de l’article 230-20 du code de procédure pénale. Pourtant, cet article du code de procédure pénale n’autorise que le « rapprochement de modes opératoires » (par exemple des logiciels d’analyse de documents pour faire ressortir des numéros de téléphones liés entre eux). Cela n’a rien à voir avec la VSA a posteriori, laquelle consiste à rechercher des personnes sur une image en fonction de leurs attributs physiques via des techniques d’intelligence artificielle. Pour être licites, ces dispositifs devraient au minimum faire l’objet d’une base légale spécifique. C’est la base en matière de droits fondamentaux. Et cette base n’a clairement pas été respectée.

    L’argumentation des rapporteurs paraît d’autant plus choquante que le logiciel VSA de Briefcam analyse des données personnelles biométriques et est donc soumis à des restrictions fortes du RGPD et de la directive police-justice. L’absence de cadre légal actuel pour des usages de VSA dans le cadre d’enquêtes judiciaires est d’ailleurs confortée par différents projets de légalisation de cette technologie qui ont pu être proposés : tel est le cas de la récente proposition de loi relative à la sûreté dans les transports, ou plus anciennement un projet de décret de 2017 « autorisant des traitements de données personnelles permettant l’analyse des enregistrements vidéo dans le cadre d’enquêtes judiciaires », mentionné dans le rapport. De même, l’autorisation par un décret de 2012 du recours à la comparaison faciale dans le fichier TAJ (« Traitement des antécédants judiciaires ») illustre la nécessité parfois bien comprise au ministère de l’Intérieur de prévoir un encadrement juridique spécifique pour différentes technologies de surveillance mobilisée dans le cadre d’enquête pénale1.

    Non content·es de couvrir des abus pourtant passibles de sanctions pénales, les auteur·ices du rapport envisagent aussi l’avenir. Iels proposent ainsi de relâcher encore davantage la bride de la police pour lui permettre de tester de nouvelles technologies de surveillance policière. Assouplir toujours plus les modalités de contrôle, déjà parfaitement défaillantes, dans la logique des « bacs à sable réglementaires », à savoir des dispositifs expérimentaux dérogeant aux règles en matière de protection des droits fondamentaux, le tout au nom de ce qu’iels désignent comme l’innovation « permanente ». Les auteur·rices s’inscrivent en cela dans la filiation du règlement IA qui encourage ces mêmes bacs à sable réglementaires, et du rapport Aghion-Bouverot (commission de l’intelligence artificielle) rendu au printemps dernier2. Il faut bien mesurer que ces propositions inacceptables, si elles venaient à être effectivement mises en œuvre, sonneraient le glas des promesses de la loi informatique et libertés en matière de protection des droits fondamentaux et des libertés publiques (à ce sujet, on est toujours en attente de l’issue de l’autosaisine de la CNIL dans ce qu’il faut bien appeler « l’affaire Briefcam », un an après son déclenchement…).

    En bref, ce rapport s’inscrit dans une logique de couverture de faits passibles de peines de prison et qui constituent aussi un détournement de fonds publics. Surtout, il contribue à banaliser la vidéosurveillance algorithmique, suivant en cela la politique du gouvernement Barnier. Car après avoir annoncé le mois dernier la pérennisation de « l’expérimentation » de la VSA suite aux Jeux Olympiques, le gouvernement entend également, via le projet de loi de finances 2025, d’installer des radars routiers dopés à la VSA pour détecter trois nouvelles infractions concernant « l’inter-distance (entre les véhicules), le non-respect du port de la ceinture et le téléphone tenu en main (au volant) ». Sans oublier la proposition de loi sur la sécurité dans les transports qui fait son retour à l’Assemblée d’ici la fin du mois de novembre. Tout est bon pour légitimer cette technologie dangereuse et l’imposer à la population.

    Pour nous aider à tenir ces manœuvres en échec, RDV sur notre page de campagne !


    1. La police et la gendarmerie utilisent de façon très fréquente la reconnaissance faciale en application de ce cadre lié au fichier TAJ : en 2021, c’était 498 871 fois par la police nationale et environ 117 000 fois par la gendarmerie nationale, d’après un rapport parlementaire. ↩
    2. Le rapport Aghion-Bouverot appelait à l’assouplissement de certaines procédures d’autorisation pour utiliser des données personnelles, notamment dans la santé ou par la police. On y lit notamment :
      « Le RGPD a renversé complètement la logique du droit qui prévalait en France depuis la loi « informatique et liberté » de 1978 Alors que la possibilité de traiter des données à caractère personnel reposait sur des procédures d’autorisation ou de déclaration préalables auprès de l’administration, le RGPD a posé les principes de liberté et de responsabilité : les acteurs sont libres de créer et de mettre en œuvre des traitements de données à caractère personnel, sous réserve de veiller eux-mêmes à la conformité de ces traitements aux principes et règles prévus par le règlement européen Ils doivent en particulier analyser les risques spécifiques que peuvent créer les traitements les plus sensibles et prendre les mesures appropriées pour y remédier En contrepartie de cette liberté, instituée dans le but précis de favoriser l’innovation, les exigences de protection des données personnelles ont été renforcées, de même que les pouvoirs de contrôle et de sanction a posteriori des autorités en charge de la protection des données En France, il s’agit de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
      En France, cette évolution n’a pas été conduite jusqu’à son terme Il demeure des procédures d’autorisation préalables non prévues par le droit européen. C’est en particulier le cas pour l’accès aux données de santé pour la recherche Une procédure simplifiée de déclaration de conformité à des méthodologies de référence existe mais elle est loin d’être généralisée En pratique, la procédure simplifiée reste l’exception par rapport à la procédure d’autorisation préalable car le moindre écart par rapport à ces méthodologies implique d’en passer par une autorisation préalable qui peut impliquer jusqu’à trois niveaux d’autorisation préalable On trouve des lourdeurs analogues dans les domaines de l’ordre public, de la sécurité et de la justice ». ↩

    Campus du Libre 2024 (Lyon) : Demandez le programme

    La programmation du Campus du libre qui aura lieu le 23 novembre 2024 sur le Campus de la Manufacture des Tabacs de l'Université Jean Moulin Lyon 3 est disponible.

    Campus Du Libre 2024(Bannière)

    Sur la journée, ce sont une quinzaine de conférences, une dizaine d'ateliers, un village associatif qui seront proposés aux publics. Il y aura aussi des animations singulières : découverte de jeux vidéos libres et de outils libres pour en concevoir d'autres, une flash party (libération de téléphone mobile), install party (libération d'ordinateur) ainsi que des expositions.

    Cet événement annuel se déplace à chaque édition sur un campus lyonnais avec pour objectif de sensibiliser au numérique libre.

    Des publics divers sont attendus, allant de la communauté universitaire aux entreprises du numérique, des usagers avertis comme des novices souhaitant découvrir un numérique de confiance.

    Attention : pour les libérations de téléphones et d'ordinateurs, il convient de s'inscrire en amont pour permettre aux équipes de bénévoles d'identifier les méthodologies d'installation les mieux adaptées à vos appareils.

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    L'April présente au Capitole du Libre les 16 et 17 novembre 2024 à Toulouse

    ✇April
    Par : ivanni
    16 Novembre 2024 - 10:00
    17 Novembre 2024 - 16:30

    Le Capitole du Libre revient samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024 dans les locaux de l'INP-N7 à Toulouse. Conférences, ateliers, village associatif : le programme est varié et s'adresse à toute personne, quel que soit son degré de connaissance de l'univers du logiciel libre et son implication au sein de celui-ci. L'évènement est ouvert à toutes et à tous sur inscription en ligne gratuite préalable obligatoire.

    Plus d'informations sur le site du Capitole du Libre.

    À cette occasion, l'April participera avec un stand et trois conférences.

    Si vous avez des disponibilités pour nous aider à accueillir le public sur le stand, n'hésitez pas à nous l'indiquer ! ^_^
    Important : signalez s'il vous plaît vos disponibilités avant mercredi 13 novembre midi, cela aidera grandement notre organisation Informations pratiques sur nos conférences :

    Khrys’presso du lundi 4 novembre 2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


    Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

    Brave New World

    Spécial Palestine et Israël

    Spécial femmes dans le monde

    Spécial France

    Spécial femmes en France

    Spécial médias et pouvoir

    Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

    Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

    Spécial résistances

    Spécial GAFAM et cie

    Spécial IA

    Les autres lectures de la semaine

    Les BDs/graphiques/photos de la semaine

    Les vidéos/podcasts de la semaine

    Spécial The Cure

    Les trucs chouettes de la semaine

    Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

    Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

    Nouveautés de novembre 2024 de la communauté Scenari

    Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive.

    À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

    • Opale pour la formation ;
    • Dokiel pour la documentation ;
    • Optim pour les présentations génériques ;
    • Topaze pour les études de cas ;
    • et bien d'autres…

    🖥️ Prochain mini-webinaire : « créer un conducteur de formation avec le modèle Parcours » 15 novembre<br/>

    🖥️ Prochain mini-webinaire : « créer un conducteur de formation avec le modèle Parcours » 15 novembre

    La session aura lieu le vendredi 15 novembre de 17h à 18h heure de Paris, à l’adresse https://scenari.org/visio/miniwebinaire.

    Pour que la session colle au mieux aux besoins de la communauté, tu peux participer à ce fil de discussion sur le forum.

    Pour faire connaissance avec Parcours, tu peux voir la mini-vidéo de présentation.

    Les sessions précédentes sont sur la page dédiée de scenari.org et dans notre canal peertube.

    Pour proposer des sujets, rends-toi sur ce fil de discussion.

    📣 Rencontres Scenari 2025 - Strasbourg 11-12-13 juin

    📣 Rencontres Scenari 2025 - Strasbourg 11-12-13 juin

    Scoop !

    Les Rencontres Scenari 2025 se dérouleront à l'Université de Strasbourg les 11, 12 et 13 juin !

    Grand merci aux membres strasbourgeois de la communauté Scenari 💜

    Bloque ces dates dès maintenant !

    Et si tu fais des choses intéressantes avec Scenari, penses-y car dans quelques semaines nous lancerons l'appel à contributions 😃

    📣 Stagiaire à l'asso, mission : prise en main de Scenari par les débutant⋅e⋅s (dans le secondaire)

    📣 Stagiaire à l'asso, mission : prise en main de Scenari par les débutant⋅e⋅s (dans le secondaire)

    Nous accueillons pendant 6 mois Éric en stage dans l'association, dans le cadre de son master 2 en ingénierie pédagogique numérique à l'université de Clermont - Auvergne (UCA).

    Éric connaît le système éducatif national et ses enjeux puisqu'il est Conseiller Principal d'Éducation, et a été directeur-adjoint de lycées agricoles.

    Sa mission principale dans l'association sera de travailler sur la prise en main et développement des outils Scenari, notamment dans le secondaire (analyse des besoins, des blocages, création d'un contenu d'auto-formation pour les grands débutants, promotion, …).

    Parallèlement il se rapprochera des membres de la communauté pour nourrir la réflexion de son mémoire de recherche.

    Tu recevras bientôt une communication sur le sujet.

    📣 Un bel exemple de documentation faite avec Dokiel

    📣 Un bel exemple de documentation faite avec Dokiel

    L'université de Sherbrooke (Québec - Canada), adhérente de l'association, a réalisé une documentation de ses outils numériques avec Dokiel.

    Il⋅elle⋅s utilisent le questionnaire au début pour profiler leur contenu en fonction du type d'usager (membre du personnel ou personne étudiante), et ont fait aussi un habillage personnalisé. Bravo ! 👏

    Retrouve cette ressources et d'autres dans la section « fait avec Scenari » sur le forum.

    📣 Nouvelles vidéos de présentation des principaux outils Scenari

    📣 Nouvelles vidéos de présentation des principaux outils Scenari

    Les vidéos de présentation des outils Scenari sont sur le canal peertube de l'association.

    Il y a Canoprof, Dokiel, IDKey, Lexico, Opale, Parcours, Process, SCENARIbuilder, SCENARIstyler, SCENARIsuite-starter, Topaze, Webmedia.

    À utiliser et diffuser sans modération :)

    📣 Appel à interventions #BlueHats le 4 décembre 2024 au salon Open Source Experience

    📣 Appel à interventions #BlueHats le 4 décembre 2024 au salon Open Source Experience

    Le réseaux #BlueHats, que nous appuyons régulièrement lors des Rencontres Scenari, bénéficiera d'un espace au salon Open Source Experience pour parler de logiciel libre dans l'Administration.

    Si tu fais partie du secteur public, tu peux t'inscrire pour parler de tes usages de Scenari (ou tout autre logiciel libre).

    Ça peut être un excellent moyen de diffuser notre outil favori ! 🥁

    Envoie ta proposition d'intervention de 5 à 20 minutes d'ici le 15 novembre 23h59 à bluehats@code.gouv.fr 📅

    Plus d'info sur le bulletin #BlueHats.

    ✨ Le savais-tu ?

    ✨ Le savais-tu ?

    L'éditeur Scenari embarque un correcteur d'orthographe et de grammaire.

    Pour l'activer il suffit de cliquer sur l'icone « conseils » en forme d'ampoule et de cocher l'option « orthographe et grammaire » (assure-toi qu'un serveur Language Tool est bien spécifié dans la configuration - roue crantée).

    Les mots ou expressions à vérifier seront surlignés dans le contenu et par simple clic droit (ou touche f4) tu auras accès aux suggestions de correction.

    correcteur d’orthographe et de grammaire dans l'éditeur Scenari

    Consulte la documentation pour en savoir plus.

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