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Capitole du Libre 2024 - au programme du 16 et 17 novembre

Le Capitole du Libre est un week-end dédié au logiciel libre et à la culture libre en Occitanie. Cette année, la onzième édition se tiendra les samedi 16 et dimanche 17 novembre 2024 à l’ENSEEIHT, dans le centre‐ville de Toulouse (INP-N7).

Capitole du Libre

En quelques mots

Le Capitole du Libre, c'est:

  • Près de 100 conférences
  • Une dizaine d'ateliers
  • Une trentaine de stands associatifs
  • Une communauté présente en nombre : plus de 1000 participants tous les ans
  • Tous les publics représentés, du curieux au développeur noyau, en passant par les geeks et les supporters de la culture libre

Présentation

Complètement gratuit, le Capitole du Libre regroupe un large ensemble d'activités:

  • des conférences, qui couvrent un large ensemble de sujets et permettront à tous les publics de découvrir ou d'approfondir des sujets techniques, leur maîtrise d'un logiciel, les actualités relatives au numérique, etc.
  • des ateliers, pour découvrir par la pratique des logiciels libres
  • une table ronde: cette année, elle portera sur le thème des modèles de gouvernance des projets libres

Un village associatif sera également présent pour vous permettre de rencontrer et discuter avec de nombreux acteurs du monde libre.

⚠️ L'accès est gratuit, mais une inscription est obligatoire.

Flyer de l'évènement

Keynotes

Deux moments sont proposés pour cette édition:

Ateliers

Venez découvrir le logiciel libre lors d’ateliers avec des experts pour vous assister.

Les ateliers au programme cette année traiteront de logiciels de dessin, de réalisation de jeu vidéo, de réalisation physique d'objets, de développement, de résolution de problèmes, d'éditeurs de textes, etc.

Village associatif

Retrouvez les associations qui œuvrent pour le logiciel libre : Framasoft, April, Toulibre, CHATONS…

Install party

Venez-vous faire aider pour installer Linux, pour corriger les problèmes que vous rencontrez avec votre installation ou pour toute question autour du logiciel libre.
Un atelier permanent est dédié tout le week-end.

Boutique

Repartez avec un T-shirt de l’événement, un sweatshirt d'un logiciel libre que vous appréciez, un mug, …
Les ventes permettent de financer le Capitole du Libre.

LAN party

Pour les jeunes (et moins jeunes) qui souhaiteraient s'amuser tout en restant dans le thème du logiciel libre, venez jouer à quelques jeux libres avec la LAN party.

Cocktail

Comme chaque année, un moment de convivialité ouvert à tous et toutes est prévu le samedi soir.

MiniDebConf

Logo de la MiniDebConf

Cette année, une conférence MiniDebConf aura lieu en parallèle du Capitole du Libre, accessible directement à partir du hall principal de l'école, et vous pourrez donc profiter des conférences des deux évènements à votre guise, rencontrer des développeurs Debian, etc.

Pour plus d'information sur la MiniDebConf…

Informations pratiques

Restauration

Des food trucks sont à votre disposition les midis, directement à l'intérieur de l'établissement.

Si vous préférez vous restaurer à l'extérieur, le quartier possède également de nombreux restaurants et boulangeries.

Entrée

Comme tous les ans, l’accès à l’événement est totalement gratuit !

⚠️ Attention, puisque l'établissement qui nous accueille est une école, une inscription en ligne est obligatoire et le personnel de sécurité demandera à inspecter vos sacs à l'entrée.

Les portes seront ouvertes:

  • le samedi 16 novembre 2024 de 9h30 à 22h
  • le dimanche 17 novembre 2024 de 10h à 16h30

Nous vous attendons nombreux !

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Projets Libres ! Saison 3 épisode 3 : la fondation Eclipse

Pour ce troisième épisode du podcast Projets Libres depuis la rentrée, nous recevons Gaël Blondelle pour parler de la fondation Eclipse.

Logos Podcast Projets Libres et Fondation Eclipse

Avec Gaël, qui est un des dirigeants exécutifs de la fondation et membre du board de l'Open Source Initiative (OSI), nous parlons des sujets suivants :

  • l'histoire et la création de la fondation
  • les raisons de son déménagement en Europe et sa forme juridique
  • à quoi sert une fondation ?
  • Eclipse et la souveraineté digitale européenne
  • les principaux projets hébergés par la fondation Eclipse
  • la collaboration avec les autres fondations dans le cadre du Cyber Resilience Act (CRA)
  • constituer un lobby européen de l'Open Source
  • le futur de la fondation

Bonne écoute !

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img, le cache d’images sur LinuxFr.org

Le site LinuxFr.org utilise divers logiciels libres pour son fonctionnement et ses services : une large majorité provient de projets tiers (Debian, MariaDB, Redis - version d’avant le changement de licence, nginx, Postfix, conteneurs LXC et Docker, Ruby On Rails, Sympa, etc.) et d’autres composants sont développés pour nos propres besoins. Cette dernière catégorie comprend le code principal du site web en Ruby On Rails, et principalement 5 services autour : le cache d’images img, la tribune board, le convertisseur EPUB 3 epub, le partageur sur les réseaux sociaux share et le convertisseur LaTeX vers SVG svg. Cette dépêche va s’intéresser à img, un code sous AGPLv3.

Elle est née d’une envie personnelle d’expliquer, documenter et montrer ce qui a été fait sur le cache d’images de LinuxFr.org, complétée d’une demande d’un « article technique sur le fonctionnement de ce cache, les choix techniques qui ont été faits, les erreurs commises donc à éviter… ».

    Sommaire

    Des images sur le site

    LinuxFr.org vous permet d’utiliser des images externes dans les contenus et commentaires du site. Ces images sont incluses en syntaxe markdown avec ![description textuelle](adresse "titre optionnel") (soit en saisissant directement du Markdown, soit en cliquant sur l’icône d’ajout d’image dans l’éditeur). Profitons-en pour rappeler que pour utiliser une image sur LinuxFr.org, vous devez vous assurer de respecter sa licence.

    Nous vous encourageons donc à utiliser des images sous licence libre et à citer les auteurs (c’est même obligatoire pour les licences CC-by et CC-by-sa). Cette citation est tirée de la dépêche d’annonce Un nouveau reverse-proxy cache pour les images externes sur LinuxFr.org de 2012.

    Il est aussi recommandé de mettre une vraie description textuelle, qui finira dans l’attribut alt de la balise img utilisée pour l’accessibilité ou si l’image ne peut être chargée. Il peut être utile de lui donner un titre qui apparaîtra l’autre du survol de l’image à la souris par exemple.

    Exemple :

    ![Logo LinuxFr.org](https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png "L’actualité du logiciel libre et des sujets voisins (DIY, Open Hardware, Open Data, les Communs, etc.), sur un site francophone contributif géré par une équipe bénévole par et pour des libristes enthousiastes.")

    Logo LinuxFr.org

    Buts du cache d’images

    Les raisons évoquées à la mise en place de img (sans ordre particulier) :

    • la sécurité : si une image externe n’est servie qu’en HTTP (en clair donc) et est appelée au milieu d’une page LinuxFr.org elle-même servie en HTTPS, alors le navigateur va râler sur le mélange des genres. img permet de servir toutes les images identiquement (par exemple en HTTPS, et avec le certificat de LinuxFr.org, via le serveur frontal devant img). À noter que ces images ne sont pas servies directement depuis le domaine principal linuxfr.org mais depuis un sous-domaine img.linuxfr.org pour éviter que le JavaScript embarqué dans les images en SVG puisse servir de vecteur d’attaque contre le site.
    • la protection de la vie privée des personnes visitant LinuxFr.org : seul LinuxFr.org voit les informations en provenance de leur navigateur (dont l’adresse IP). Les équipes d’administration des différents sites ne les voient plus (elles voient l’adresse IP du serveur LinuxFr.org).
    • une meilleure gestion du trafic : au lieu d’envoyer tout notre public chercher individuellement chaque image, LinuxFr.org la récupère une fois et la rend disponible. Si le site externe fournissant l’image est un serveur à faibles ressources (liaison ADSL avec faible débit montant par exemple), la mise en cache permet de garantir qu’il ne recevra qu’un faible volume de requêtes (la récupération se faisant initialement toutes les 10 min tant que des demandes arrivent, le cache expirant après 10 min).
    • la conservation des images : les images incluses depuis des sites externes peuvent ne plus être disponibles (l’entité a disparu, le serveur a été arrêté, le domaine a été perdu, l’adresse a changé, etc.). Nous avons donc un mécanisme de cache pour que nous puissions continuer à servir une image même si elle devient indisponible.

    Parmi les conséquences de cette implémentation initiale, on peut citer :

    • si le fichier est changé sur le serveur distant (modifié, converti dans un autre format), l’ancien fichier est servi jusqu’à la prochaine récupération et le nouveau fichier ne sera servi qu’à la prochaine récupération ;
    • si le fichier est supprimé sur le serveur distant, l’image ne sera plus servie après la prochaine récupération (car le serveur a répondu que l’image n’existe plus) ;
    • il est possible de modifier l’image au passage : les images d’avatar sont retaillées pour une hauteur de 64 pixels par exemple ;
    • il est possible de bloquer des images : les images problématiques (pub/spam, contenus pour adultes, images injurieuses, etc.) peuvent être bloquées et ne plus être servies ;
    • par ailleurs img n’accepte de servir que les images connues de LinuxFr.org dont le poids fait moins de 5 MiB.

    À l’utilisation

    Lors de l’écriture d’un commentaire ou d’un contenu sur LinuxFr.org, une personne va ajouter une image externe via la syntaxe Markdown, par exemple ![Logo LinuxFr.org](https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png)

    Ce qui donne à l’affichage :

    Logo LinuxFr.org

    Et côté code HTML :

    <img src="https://linuxfr.org/images/logos/linuxfr2_classic_back.png" alt="Logo LinuxFr.org">

    OK, mauvais exemple ce n’est pas une image externe, puisqu’elle est hébergée sur LinuxFr.org justement. Prenons un autre exemple ![April - Campagne d’adhésion](https://april.org/campagne-2024/relais/banniereCampagneApril.svg).

    Ce qui donne à l’affichage :

    April - Campagne d’adhésion

    Et côté code :

    <img src="//img.linuxfr.org/img/68747470733a2f2f617072696c2e6f72672f63616d7061676e652d323032342f72656c6169732f62616e6e6965726543616d7061676e65417072696c2e737667/banniereCampagneApril.svg" alt="April - Campagne d’adhésion" title="Source : https://april.org/campagne-2024/relais/banniereCampagneApril.svg">

    Donc on sert l’image via le sous-domaine img.linuxfr.org. On peut aussi noter le titre rempli automatiquement avec la source. Expliquons la nouvelle adresse :

    • // on sert en https si la page est en https et en http si la page est en http (c’est plutôt un oubli qu’autre chose, vu que le site est uniquement en https)
    • img.linuxfr.org on sert depuis un sous-domaine du site
    • 68747470733a2f2f617072696c2e6f72672f63616d7061676e652d323032342f72656c6169732f62616e6e6965726543616d7061676e65417072696c2e737667 est la version en texte-vers-hexadécimal de l’adresse d’origine (68 pour h, 74 pour t (deux fois), 70 pour p, etc.). Il existe des sites et des outils en local pour faire cette conversion, mais cela ne concerne pas la simple utilisation du site.
    • banniereCampagneApril.svg on met à la fin le nom du fichier pour être sympa si vous voulez sauver l’image en local avec un nom plus explicite

    Ceci était le cas où tout se passe bien, comme prévu, comme le voulait la personne qui voulait utiliser une image externe.

    Voyons maintenant ce qui se passe dans le cas pas si rare où la personne a donné une adresse d’image invalide, une adresse ne pointant pas vers une image vers autre chose (cas extrêmement fréquent), une image trop grosse (plus de 5 MiB), etc. Il se passe la même chose côté code, mais côté affichage, pas d’image, et on voit seulement le texte alternatif dans son navigateur. Dans les coulisses, img a répondu 404, cette adresse n’est pas disponible.

    On note donc qu’une même image servie en http:// ou en https:// aura une adresse convertie en hexadécimal différente, donc sera vue comme une autre image par img. Même chose si le serveur externe accepte des adresses sans tenir compte de la casse, ou si on rajoute des paramètres dans l’adresse comme « ?mot_magique=merci ».

    Côté code Ruby on Rails

    Un contenu ou commentaire est en cours de création et une image externe a été mentionnée. Le code de gestion des images va vérifier que l’image est déclarée dans redis (créer l’entrée img/<adresse> avec adresse l’adresse de l’image en clair, ajouter un champ created_at avec l’horodatage, ajouter l’adresse dans la liste des dernières images img/latest) et renvoyer l’adresse via img.

    Le code peut aussi modifier le champ status d’une image dans redis pour mettre ou enlever un blocage (valeur Blocked) par l’équipe du site, et l’ajouter/enlever de la liste des images bloquées img/blocked.

    Côté img

    Les schémas dans la documentation du service img explicitent les possibilités et les comportements.

    Il est possible de faire un GET /status et on obtient une réponse HTTP 200 avec un contenu OK. C’est utile pour tester que le service est lancé (depuis l’intérieur de la plateforme).

    Sinon, on peut envoyer des requêtes GET /img/<adresse_en_hexa> or GET /img/<adresse_en_hexa>/<nom_de_fichier> pour les images, et GET /avatars/<adresse_en_hexa> ou GET /avatars/<adresse_en_hexa>/<nom_de_fichier> pour les avatars.

    En se limitant aux requêtes légitimes, le comportement de img est le suivant :

    • l’adresse demandée a été précédemment déclarée (dans redis par la partie code Ruby On Rails) sinon il répond 404 ;
    • l’adresse demandée n’est pas bloquée par l’équipe du site sinon il répond 404 ;
    • l’adresse est déjà dans le cache disque, alors il renvoie l’image ;
    • l’adresse n’est pas dans le cache disque et la récupération échoue, il renvoie 404 (et va noter temporairement l’échec dans img/err/<uri>) ;
    • l’adresse n’est pas dans le cache disque et la récupération a lieu (noté temporairement dans img/update/<uri>): si le serveur répond positivement à la demande, avec une image comme attendue, pas trop volumineuse, alors on la met en cache disque. Si c’est un avatar, on peut retailler l’image. On aura des champs supplémentaires stockés type avec la nature de l’image (en-tête Content-Type), checksum avec un hachage SHA1 et etag avec la valeur ETag (entête ETag).

    Le cache est rafraîchi régulièrement.

    img est un binaire statique en Go. Il offre des options pour définir le couple adresse:port d’écoute, pour définir où envoyer les logs, pour se connecter à une base redis, pour définir le répertoire du cache disque, pour choisir le User-Agent qui sera utilisé pour les requêtes externes, pour définir l’avatar qui sera renvoyé par défaut, et la possibilité de le lancer uniquement en mode audit interne pour vérifier la cohérence et l’état des données et des fichiers.

    Dans les logs on va trouver des infos comme :

    2024/10/20 20:39:24 Status code of http://example.invalid/exemple1.png is: 404
    2024/10/20 20:39:24 Fail to fetch http://example.invalid/exemple1.png (serve from disk cache anyway)
    2024/10/20 20:44:12 Fetch http://example.invalid/exemple2.png (image/png) (ETag: "be5e-4dba836030980")
    2024/10/20 20:44:12 http://example.invalid/exemple3.png has an invalid content-type: text/html;charset=UTF-8
    2024/10/20 20:44:12 Fail to fetch http://example.invalid/exemple3.png (serve from disk cache anyway)
    

    Ici l’exemple 1 est déjà en cache et peut être servi même si on échoue à le récupérer à ce moment-là. L’exemple 2 vient d’être récupéré. L’exemple 3 a désormais une adresse invalide (qui renvoie une page HTML au lieu d’une image) mais il existe en cache une image précédemment récupérée.

    Historique

    img a été créé par Bruno Michel en 2012. Adrien Kunysz amène 5 commits en novembre 2013, mais globalement Bruno est le seul à travailler dessus (43 commits) jusqu’en 2018. img fait le job et il n’est pas besoin d’y retoucher trop souvent.

    En 2022, Bruno quitte l’équipe du site, et par ailleurs il y a des montées de versions et des migrations à faire sur les serveurs de LinuxFr.org, et img fait partie des services à reprendre en main. Ce qui veut dire le comprendre, le documenter et au besoin l’améliorer.

    Bref je décide de me plonger dans img (2022-2024), car a priori ce n’est pas le composant le plus compliqué du site (il vit dans son coin, il offre une interface, c’est du Go, donc on a un binaire seulement à gérer).

    Étape 1 : je vais commencer par ajouter un Dockerfile permettant de recompiler img dans un conteneur, en contrôlant la version de Go utilisée, en effectuant une détection d’éventuelles vulnérabilités au passage avec govulncheck. Cela me permet de valider que l’on sait produire le binaire d’une part, et que l’on offre à tout le monde la possibilité de contribuer facilement sur ce composant.

    Étape 2 : je vais tester le composant pour vérifier qu’il fonctionne comme je le pense et qu’il fait ce qu’on attend de lui. Je vais ajouter une suite des tests qui couvrent les différentes fonctionnalités et les vérifient en IPv4 et en IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0. Les tests utilisent Hurl et docker-compose (avec des images redis et nginx), et encore une fois l’idée de donner la possibilité de contribuer facilement. Ils comprennent des tests de types de contenus non pris en charge, le test de la limite à 5 MiB, différents types d’images, le test de vie, des appels erronés (mauvais chemin, mauvaise méthode, etc). Le choix des cas de tests est basé sur le trafic réellement constaté sur le serveur de production, sur les différents cas dans le code et un peu sur l’expérience du testeur.

    Étape 2,5 : l’avatar par défaut renvoie sur le site de production, y compris sur les tests en développement en local et sur le serveur de test du site. J’en profite pour ajouter un paramètre pour cela (et cela permettra de passer du PNG au SVG par défaut).

    Étape 3 : encore une fois essayons de simplifier la vie d’hypothétiques personnes contributrices. Une petite modification pour que hurl et redis soient fournis via docker-compose et ne soient plus nécessaires sur le poste de développement.

    Étape 4 : il est temps de documenter plus le fonctionnement. J’avais déjà décrit les infos stockées dans redis, mais pour comprendre le système de cache, autant fournir des diagrammes pour illustrer ce qui se passe lors d’une requête et comment on passe d’un état à un autre. C’est aussi l’occasion de compléter la suite de tests en ajoutant des tests avant et après expiration du cache, histoire de pouvoir documenter ces cas précis.

    Étape 5 : en cas d’échec de récupération, une image était indisponible jusqu’à la prochaine récupération (donc potentiellement pendant 10 min). Autant servir l’ancienne version en cache lorsque cela se produit : je modifie le code et les tests en conséquence.

    Étape 6 : je sais que certaines images ont été perdues, que des adresses d’images ont toujours été erronées, que des contenus et commentaires ont été supprimés et qu’il n’y a donc plus lieu de garder les images associées. Je décide d’implémenter dans img un audit interne qui indiquera si des anomalies sont présentes dans redis, si des images sont indisponibles ou si des entrées dans le cache disque ne correspondent plus à aucune image. Et j’ajoute cet audit dans la suite de tests.

    Étape 7 : j’écris une dépêche pour parler de tout cela.

    Évolutions récentes

    Dockerfile

    Le fichier Dockerfile du projet permet :

    • de partir d’une image officielle Go d’une version donnée, basée sur une distribution minimale Alpine
    • de l’utiliser pendant la construction en prenant la liste des dépendances, en les téléchargeant, en prenant l’unique fichier source img.go et en le compilant statiquement avec l’option pour retirer les chemins de compilation
    • de rechercher les éventuelles vulnérabilités avec govulncheck
    • d’ajouter le paquet tzdata pour avoir les définitions fuseaux horaires (nécessaire pour les conversions de/vers GMT pour les entêtes type Last-Modified).
    • de repartir d’une base Alpine en y mettant les définitions de fuseaux horaires et le binaire issus de la partie construction, de déclarer le port d’écoute et de lancer le binaire avec des variables disposant de valeurs par défaut.

    La suite de tests

    Pour l’utiliser, c’est assez simple, il faut aller dans le répertoire tests et lancer un docker-compose up --build, qui va produire le conteneur contenant img, et démarrer le redis et le nginx préconfigurés pour les tests. Si tout va bien, on attend, et au bout d’un moment il s’affiche :

    linuxfr.org-img-test_1  | All tests look good!
    tests_linuxfr.org-img-test_1 exited with code 0
    

    Rentrons un peu dans les détails.

    D’abord un fichier docker-compose.yaml qui décrit le réseau IPv4/IPv6 utilisé pour les tests, l’image redis qui sera utilisée (stockage géré par docker), l’image nginx qui sera utilisée avec sa configuration et ses fichiers à servir pour les tests, l’image img et son paramétrage (dont l’accès au redis et au nginx) ainsi que le répertoire du cache et enfin l’image de la suite de tests qui est construit avec son Dockerfile, prévue pour faire du Docker-in-Docker et avoir accès au cache img et aux fichiers nginx.

    Le Dockerfile de tests est basé sur une image Hurl (un outil pour faire des tests HTTP). On ajoute les fichiers de tests en .hurl, le script shell qui pilote le tout, on prévoit d’avoir les paquets dont on aura besoin : bash (pas par défaut dans les Alpine), coreutils, docker et xxd (pour les conversions texte vers hexadécimal). Et on lance les tests par défaut.

    La configuration nginx de test écoute en HTTP sur le port 80 en IPV4 et IPv6 et permet de définir des chemins avec des réponses en HTTP 301, 302, 308, 400, 401, 403, etc. jusqu’à 530 et même 666 pour les codes invalides, ainsi qu’une redirection infinie.

    Dans les données de tests servies par nginx, on trouve des contenus du mauvais type, une image destinée à être bloquée, des images dans divers formats, une image très grande en pixels mais pas trop en octets, une image trop grande en octets, et un avatar à servir par défaut.

    Sont aussi présents cinq fichiers de tests avec une extension en .hurl :

    • le test de vie et les chemins hors img/ et avatars/
    • les tests sur les avatars : adresse valide ou invalide, image inexistante, bon et mauvais types, comportements sur les différents codes HTTP et sur une boucle de redirection infinie
    • les tests sur les images (découpés en trois parties, la partie initiale, la partie entre la récupération initiale et l’expiration du cache et enfin la partie après la récupération et l’expiration du cache.

    Vient enfin le script shell qui pilote le tout :

    • on définit les variables pour les cibles IPv4/IPv6 et les binaires redis et img que l’on veut utiliser dans les autres conteneurs Docker
    • on liste les images dans différentes catégories :
      • celles qui vont échouer et ne comporteront donc qu’une entrée dans redis sans rien dans le cache disque (avec sous-catégories possibles bloquées/non-bloquées)
      • les images devant être en erreur
      • les images qui iront normalement dans le cache
    • on prépare des images qui seront altérées plus tard
    • on purge le cache sur disque, on nettoie redis et on déclare toutes nos images comme le faire le code Ruby on Rails. Certaines sont déclarées bloquées pour les tests.
    • on lance les premiers tests (en IPv4 et IPv6, en HTTP 1.1 et en HTTP 2.0)
    • on modifie certaines images pour simuler un changement sur le serveur externe, une suppression sur le serveur externe ou un blocage par l’équipe de site
    • on lance les tests post-récupération initiale mais avant l’expiration du cache (toujours avec toutes les variantes)
    • on force l’expiration du cache
    • on lance les tests post-expiration du cache (toujours avec toutes les variantes)
    • si on est arrivé jusqu’ici, c’est qu’on a passé tous les tests Hurl, alors maintenant on recompte ce que l’on a dans redis et sur disque et on vérifie si ça correspond à nos attentes
    • on nettoie les images mises volontairement en échec
    • on lance le test d’audit interne qui doit nous dire que tout va bien
    • si on est arrivé jusque-là on écrit que tout va bien et on déclenche un sourire de satisfaction.

    L’audit interne

    L’objectif est de vérifier la cohérence des données dans redis, si des images sont indisponibles ou si des entrées dans le cache disque ne correspondent plus à aucune image.

    Le binaire d’img peut donc être appelé en mode audit et lancer des contrôles internes.

    D’abord il collecte la liste des fichiers dans le cache disque.

    Ensuite il vérifie que toutes les images listées dans les dernières images (img/latest) existent comme entrées individuelles.

    Puis il vérifie s’il existe des images bloquées (il râlera s’il y en a) et si chacune existe comme entrée individuelle le cas échéant.

    Ensuite on parcourt tous les entrées individuelles d’images :

    • on râle si on tombe sur une entrée img/updated/ ou img/err/ sans date d’expiration
    • on râle si on tombe sur une entrée img/ sans champ created_at, sans type ou d’un type inconnu, sans checksum, avec un statut inconnu, une image bloquée non présente dans les images bloquées, un champ inconnu, une présence inattendue dans le cache disque, etc. Et on marque les images que l’on a vu passer comme attendu dans le cache.
    • on râle sur tous les fichiers du cache restants (ne correspondant à aucune image)
    • si on a râlé, on renvoie 1, sinon 0

    Le grand nettoyage

    img a fonctionné pendant 12 ans en production : il a rencontré des bugs, des comportements inattendus, des contenus et commentaires ont été supprimés ou réédités, etc. Il est donc probable qu’il y ait besoin d’aller dépoussiérer un peu tout cela et de retirer ce qui est inutile.

    Les traces du grand nettoyage sont d’abord visibles dans la rétrospective de la première quinzaine de septembre 2024 :

    • une « image » sur sept présente un souci (n’est pas une image, adresse invalide, trop grosse, etc.) et n’est donc pas dans le cache sur disque (ce qui a conduit à pas mal de taf sur la partie gestion des images)
    • les types de contenu (Content-Type) en provenance de sites variés et divers, c’est quelque chose… entre les « image/JPEG » ou « image/PNG » en majuscules parce que, les charset=utf-8 ou UTF-8 ou… sur du binaire, les name= qui ne sont pas dans la norme… Wikimedia renvoie aussi du profile="https://www.mediawiki.org/wiki/Specs/SVG/1.0.0" (pareil ça semble en dehors de tout standard).

    D’abord j’attaque le sujet la fleur au fusil en me disant que ça va passer crème, je fais un joli tableau qui résume l’état initial :

                                  img/<uri>   img/updated/<uri>   img/err/<uri>   blocked
    total                           25565 -21       634               160            5
    
    no created_at                      23 -23         0                 0            0
    created_at                       2857 -3          0                 5            1
    created_at+type                   222             0                 0            0
    total not in cache               3104 -26         0                 0            0
    
    created_at+type+checksum(+etag) 22463 +5        634               155            4
    
    files in cache                  22778 +5
    

    Donc on a officiellement 25 565 images, mais 23 sont mal créées (état théoriquement impossible hors race condition), 222 sont incomplètes (état théoriquement impossible race condition), 22 463 sont attendues en cache et on a 22 778 fichiers dans le cache. Ça part mal. Je nettoie en premier le plus facile (on voit le delta +/- de mes corrections). Et on arrive à une situation où une image sur sept présente alors un souci et il faut gérer un grand volume de corrections à faire.

    Parmi les soucis on trouve des types de contenus inattendus (image/PNG ou image/JPEG avec majuscules, image, des images binaires annoncées avec un charset, des types invalides comme image/jpg au lieu de image/jpeg, etc), des erreurs de notre lectorat (mauvais lien, mauvais copier-coller, lien vers une page web au lieu d’une image), mais aussi des espaces insécables et autres blancs inopportuns, des guillemets convertis, des doubles scheme (http://https:// ou http://file://).

    Après cela se cache une autre catégorie encore plus pénible : les images que l’on a en cache, mais qui ne sont plus utiles au site : par exemple celles qui étaient dans des contenus ou commentaires supprimés (notamment le spam), celles qui étaient dans des commentaires ou contenus réédités depuis, etc.

    Un problème connu est devenu vite pénible : on n’a pas d’association entre les images externes et les contenus/commentaires concernés. Donc il faut d’abord extraire la liste de toutes les déclarations d’images externes des 12 tables SQL où l’on peut trouver des images et des avatars, sous forme HTML ou Markdown.

    Ensuite il faut sortir toutes les entrées dans redis et regarder si on les retrouve en clair ou converties en hexadécimal dans l’extraction SQL.

    Et par sécurité on fera une double vérification pour celles détectées en erreur, en relançant une recherche en base (attention à la casse dans la recherche texte).

    Au final, on peut supprimer des milliers d’entrées redis et de fichiers dans le cache.

    Et un jour l’audit dit :

    Connection 127.0.0.1:6379 0
    2024/10/19 12:11:21 Sanity check mode only
    2024/10/19 12:11:37 Files in cache: 17926
    2024/10/19 12:11:39 Total img keys in redis: 18374
    OK
    

    Ça aura pris un mois et demi (l’audit a été fusionné le 8 septembre 2024), certes pas en continu, mais ça a été long et guère palpitant de faire ce grand ménage. Et j’ai refait une seconde passe du traitement complet la semaine d’après pour vérifier que tout se passait correctement et que les soucis résiduels après tout ça étaient minimes ou nuls.

    Parmi les anecdotes, Web Archive / archive.org a eu sa fuite de comptes utilisateurs et a été indisponible sur la fin (ce qui rendait compliqué la récupération d’images perdues ou leur remplacement par un lien valide par exemple). Et, mentionné dans la rétrospective de la seconde quinzaine de septembre 2024, un compte de spammeur de 2015 supprimé… mieux vaut tard que jamais : détecté parce que comme beaucoup de visiteurs, le spammeur ne fait pas la différence entre un lien vers un document et l’ajout d’une image.

    Les problématiques restantes

    Il y a la question habituelle de la montée de versions des dépendances (pour nous actuellement contraintes celles du code Ruby on Rails) et du remplacement des composants devenus non-libres (migrer vers valkey plutôt que redis ? Questions à se poser sur l’avenir de nginx ?).

    On pourrait aussi ajouter la prise en charge du TLS et d’un certificat X.509 directement dans img plutôt que dans un frontal. Mais ce n’est utile que si on les sépare sur deux serveurs distants, ce qui n’est pas le cas actuellement. Donc même si ça ne paraît pas compliqué à faire, ce n’est pas urgent.

    Ensuite une entrée de suivi existe pour séparer le cache des avatars du cache des autres images : les contraintes pour le cache des avatars étant différentes de celui des autres images, le stockage en cache devrait être différent. Cela reste un problème mineur. Le changement doit d’abord être fait côté Ruby on Rails pour définir les avatars avec des clés redis différentes (genre avatars/ au lieu de img/). Ensuite on peut modifier img pour séparer le traitement des requêtes HTTP /img/<adresse_hexa> vers les clés redis img/<adresse> et le cache disque des images par rapport aux requêtes /avatars/<adresse_hexa> vers les clés avatars/<adresse> et le cache des avatars. Il faudra aussi déplacer les avatars stockés dans l’actuel cache des images dans leur propre cache. Et là on devrait pouvoir avoir la même adresse dans les deux caches mais avec un rendu éventuellement différent.

    Un autre problème concerne la non-association des contenus ou commentaires avec les images externes qu’ils contiennent, ce qui rend l’administration des anciennes images un peu pénible. Le fait que les contenus et commentaires peuvent être réédités ou simplement prévisualisés (donc que des images peuvent être supprimées et d’autres ajoutées) vient compliquer un peu la tâche. Actuellement un ensemble de scripts permettent d’obtenir ces infos et fournissent un contournement, mais ça reste un peu laborieux.

    Un cache rafraîchi périodiquement conserve les images pour éviter de surcharger le site d’origine, pas si le site a changé, déplacé ou perdu l’image. La modification pour servir depuis le cache disque en cas d’échec de récupération couvre le cas de la disparition d’une image avec une erreur sur l’adresse, pas celui où le serveur répond une mauvaise image. Il y a donc une autre entrée de suivi images et disparition du web évoquant l’augmentation des soucis sur les images externes avec un cache rafraîchi, en raison des domaines récupérés par des spammeurs et autres pénibles, ou perdus ou utilisés pour du phishing (imageshack.us, après framapic, pix.toilelibre, etc.). Diverses problématiques sont mentionnées comme la perte d’information et donc la diminution de l’intérêt des contenus anciens, la prime aux pénibles du référencement SEO qui pourrissent le net en récupérant les vieux domaines, la modification possible des images publiées. Pour résoudre cela techniquement, ça nécessite de suivre les images et les domaines perdus, et d’intervenir de façon régulière. Ou bien de ne plus rafraîchir le cache (que cela soit jamais, après la publication ou au bout d’un certain temps après la publication). Pour juste éviter la perte d’info, il est possible de remplacer par une image locale récupérée d’une archive du net type archive.org, avec le côté « pénible à faire » et sans garantie que ça soit toujours possible (merci waybackpy).

    Enfin une troisième entrée de suivi suggère l'hébergement des images des dépêches (et éventuellement des journaux), idéalement en permettant d’avoir une version modifiée d’une image en changeant sa taille. On peut citer en vrac comme problématiques la responsabilité légale, l’éventuelle volumétrie, l’impossibilité de corriger une image publiée facilement par la personne qui l’a soumise, la centralisation et la perte de référencement pour des tiers, l’éventuelle rétroactivité et le traitement de l’historique, le fait qu’il faut traiter tous les autres contenus/commentaires pouvant accueillir des images, etc. Autre question, faut-il différencier les images passées en modération a priori de celles en modération a posteriori ?

    Conclusion ?

    Bref sans surprise, il reste des problématiques et du code à faire pour les gérer (c’est rare un composant sans demandes d’évolution ou de correction). Yapuka (mais probablement plus tard, il faut aussi partager le temps avec les autres composants, ou avoir plus de contributions).

    img apporte les fonctionnalités que l’on attendait de lui même si on pourrait faire mieux. Plonger dans ce composant s’est avéré assez intéressant et formateur (et nécessaire) : techniquement cela a été l’occasion de faire du Go, du docker et du docker-compose, du redis et du nginx, du hurl et de l’HTTP. Et de comprendre ce que faisait un code écrit par une autre personne, de se poser des questions pour choisir les tests et le contenu de la documentation, de se demander pour quelles raisons tel ou tel choix a été fait, de rendre ce composant plus « contribuable », et de compléter le tout de façon détaillée avec une dépêche. Reste à savoir si j’ai répondu à l’attente d’un article technique sur le fonctionnement de ce cache, les choix techniques qui ont été faits, les erreurs commises donc à éviter… et la réponse est à trouver dans les commentaires.

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    🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de septembre 2024

    Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles, ENI et D-Booker. Voici les gagnants du mois de septembre 2024 :

    Les livres gagnés sont détaillés en seconde partie de la dépêche. N’oubliez pas de contribuer, LinuxFr.org vit pour vous et par vous !

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    Certaines personnes n’ont pas pu être jointes ou n’ont pas répondu. Les lots ont été réattribués automatiquement. N’oubliez pas de mettre une adresse de courriel valable dans votre compte ou lors de la proposition d’une dépêche. En effet, c’est notre seul moyen de vous contacter, que ce soit pour les lots ou des questions sur votre dépêche lors de sa modération. Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu’aux éditions Eyrolles, ENI et D-Booker.

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    🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de septembre 2024

    LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

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    Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de septembre passé.

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    🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de l'été 2024

    Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles, ENI et D-Booker. Voici les gagnants des mois de juillet et août 2024 :

    Les livres gagnés sont détaillés en seconde partie de la dépêche. N’oubliez pas de contribuer, LinuxFr.org vit pour vous et par vous !

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    🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de juillet 2024

    LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

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    Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de juillet passé.

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    📰 Revue de presse — juillet 2024

    L’été est là, ainsi que la version estivale de vos magazines préférés. Voici donc un petit panorama, forcément subjectif et parti{e,a}l, de la presse papier sortie récemment.

    Image une de Journal

    Les nouveautés de juillet 2024 :

    • GNU/Linux Magazine France no 270 crée un émulateur avec l’API Libretro, que s’appelerio « cores » ; Ce numéro est aussi une nouvelle formule. Enfin plutôt un retour aux sources avec cette nouvelle devise en haut du magazine : « Le code est libre, le code est beau » qui devrait rappeler certains souvenirs aux plus vénérables d’entre nous. Et enfin l’arrivée de la coloration syntaxique dans les bouts de code publiés !
    • Linux Pratique no 144 audite la sécurité de votre système avec Lynis ;
    • MISC magazine no 134 contourne un mécanisme de supervision des EDR via les appels système directs et indirects ;
    • MISC hors-série no 29 s’intéresse à la sécurité d’un point de vue radiocommunications ;
    • Hackable no 55 vous propose de réaliser un ordinateur 8 bits complet en VHDL.

    Les sommaires des numéros sortis depuis la précédente revue de presse

    Mosaïque des couvertures GLMF 270 Mosaïque des couvertures LP144
    Mosaïque des couvertures MISC134 Mosaïque des couvertures HK55 Mosaïque des couvertures MISC HS 29

    GNU/Linux Magazine numéro 270

    Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

    • Trente ans d’open source… pour en arriver là ;
    • Créer un émulateur avec l’API Libretro ;
    • Le temps sous Linux - deuxième volet ;
    • Les codes fantastiques : rembourrage ;
    • NetBSD et Boot PVH : en cours d’étude…
    • Une histoire des piles et de leur protection.

    Linux Pratique numéro 144

    Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

    • JAN : tirez parti de votre IA open source ;
    • Écrire des tests unitaires orientés systèmes et services avec Testinfra ;
    • Réaliser un audit de sécurité avec Lynis ;
    • ntfy.sh : installez un service de notification pour suivre les événements de votre SI ;
    • Maintenance d’une instance PostgreSQL ;
    • Les commandes liées au temps ;
    • Comprendre jq, l’expert du traitement JSON.

    MISC Magazine numéro 134

    Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

    • 10 ans de NoLimitSecu
    • Contournement d’un mécanisme de supervision des EDR via les appels système directs et indirects ;
    • Démystification du reverse-engineering d’applications Android ;
    • Techniques des injections de prompt, un nouvel eldorado de menaces dirigées vers l’IA ;
    • CVE-2022-21340 : ou comment ouvrir les JAR sans en mettre partout ;
    • Comment débuter l’analyse d’une famille de malwares ;
    • Registre privé Docker : s’attaquer au cycle de développement d’une application ;
    • Délégation d'autorisation avec les jetons Biscuit.

    MISC hors‑série numéro 29

    Au sommaire de ce numéro hors-série de juin — juillet 2024 :

    • Entretien avec Martien Untersinger, auteur de « Espionner, mentir, détruire – Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille »
    • Analyse des firmwares FortiGate
    • Dossier : Sécurité & Radiocommunications
      • Mon premier laboratoire de sécurité radio
      • Sécurité électromagnétique : panorama des modèles de menaces
      • Communication cachée via le champ magnétique émis par un ordinateur
      • À l’écoute des messages transmis par satellite en orbite basse : Iridium
    • Démystification de la gestion des risques avec EBIOS RM.

    Hackable numéro 55

    Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

    • Alimentation de laboratoire ALIENTEK DP100 : petite, mais costaud ;
    • Un oscilloscope à pédale ;
    • Concevoir, mettre en place et bidouiller un environnement basé sur le protocole industriel Modbus ;
    • Mon premier projet FPGA : un ordinateur 8 bits complet en VHDL ;
    • Pimp my LED counter, les performances de l’addition ;
    • Asterisk, RTC, PPP, CPC 464… Surfons comme en 1989 !

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    Open Source Experience : Appel à conférence et à stand pour le village associatif #OSXP2024

    Rebelote pour 2024. Même nom, même lieu mais nouvel attelage pour cette quatrième édition du salon Open Source Experience (#OSXP pour les intimes) qui divorce du SIDO Paris pour se remarier avec DevOpsRex qui renaît de ses cendres. Cette dernière est une conférence francophone autour du DevOps, 100% retour d’expérience. Elle se tenait au Rex, puis à la Villette avant que la Covid ne passe par là. Les deux événements sont combinés et c’est toujours au Palais des Congrès, porte Maillot à Paris. Côté dates, réservez cette fois vos 4 et 5 décembre 2024.

    Bannière du salon OSXP24

    Notez que deux appels sont en cours :

    • l’appel à conférences (ou CFP, Call For Paper, pour les anglophones), ouvert jusqu’au 19 juillet 2024 à 23h59. Cette année, le programme sera davantage axé sur les cas d’utilisation et retours d’expérience (influence de DevOps Rex ?), et recentré sur les usages professionnels et la mise en œuvre de solutions industrialisées.
    • l’appel à stands pour les associations du Libre afin de reformer notre sympathique, tout autant qu’éphémère, village du Libre. L’appel est ouvert jusqu’au 25 août à 23h59 ; si vous êtes une entreprise ou que vous avez des sous, des stands sont aussi commercialisés 🤑.

    Plus de détails dans la suite de la dépêche.

    Présentation de l’événement

    Pour les anciennes et les anciens, Open Source Experience (aka OSXP) est l’événement qui a remplacé le Paris Open Source Summit, qui lui-même était la fusion de l’Open World Forum et Solutions Linux (qui était l’ancien Linux Expo) !

    Dans la continuité de ses prédécesseurs, OSXP se veut un événement européen professionnel sur l’Open Source, le Libre et le Numérique ouvert, combinant une grande partie exposition, dans laquelle nous retrouverons toutes les entreprises du secteur ainsi que le village des associations, mais aussi un cycle d’une centaine de conférences, tables rondes et ateliers sur les deux jours.

    Et il sera de nouveau accolé au retour du DevOps Rex, série de conférences et talks sur les applications concrètes de la méthodologie devops en entreprise, ses bénéfices, mais aussi ses contraintes et ses limites. Il y a aussi une partie exposition dédiée.

    L’inscription gratuite ouvre l’accès à la partie exposition conjointe et aux conférences d’Open Source Experience. L’accès au cycle de conférences de DevOps REX est quant à lui payant.

    📢 Appel à stands pour le village associatif

    Le village associatif rempile de nouveau cette année. Mais au vu de la réorganisation cette année, il y a un peu moins de place pour la partie exposition et donc seulement six à huit stands sont disponibles pour le village cette année. Pour obtenir un stand, il faut répondre aux critères ci-dessous et postuler sur le formulaire dédié avant le 25 août 2024 à 23h59 :

    • être une fondation ou une association à but non lucratif et non adossé à une entreprise (pour les entreprises, c’est sur cette page) ;
    • œuvrer pour l’Open Source et le Logiciel Libre (🦉 O RLY?) ;
    • à vocation nationale 🇫🇷 ou internationale 🇺🇳 (vers l’infini et au-delà) ;
    • disposer d’un important réseau de contacts permettant de relayer l’événement en amont (📊 sortez vos stats) ;
    • s’engageant à se mobiliser sur le stand sur une ou deux journées (fini les stands vides 😉). En effet, au vu du nombre limité de places, il sera possible de partager temporellement le stand si vous n’êtes disponible qu’une seule journée.

    Les organisateurs présélectionneront huits associations répondant le mieux aux critères de sélection. Seront privilégiées les associations indépendantes de toute organisation privée, disposant de moyens financiers limités. Soyez rassurés, Bookynette est encore et toujours impliquée dans l’organisation de ce village. Un grand merci à elle !

    LinuxFr cochant toutes les cases, nous avons postulé 🤞. Nous verrons si nous pouvons encore vous faire gagner des Raspberry Pi, livres, abonnements, bières, Fairphone, Legos, etc. comme les années passées lors de notre animation façon Burger Quizz.

    Le stand Linuxfr tirage au sort sur le stand
    Grand quiz à l’OSXP 2021, la scène Grand quizz à l’OSXP 2021, le public

    Appel à conférences

    Comme indiqué précédemment, pour cette quatrième édition, le programme privilégiéra les retours d’expérience centrés sur les problématiques rencontrées par l’utilisateur et comment il y a répondu. Bref, un recentrage sur les usages professionnels et la mise en œuvre de solutions industrialisées.

    L’open source est abordé sous 3 angles :

    • la mise en œuvre des outils et solutions ;
    • le business et la gestion de l’open source ;
    • les enjeux de la filière et des technologies.

    Ces angles se matérialisent dans les 5 thématiques du programme :

    • IA, Machine Learning, Data ;
    • Cloud, infra, IoT ;
    • Cyber & sécurité ;
    • Solutions d’entreprise ;
    • Business & Enjeux.

    L’appel à conférences est ouvert jusqu’au 19 juillet 2024 à 23h59.

    Informations pratiques

    • 💶 Entrée gratuite sur pré-inscription ;
    • 📍 Lieu : Palais des Congrès – 2 Place de la Porte Maillot – 75017 Paris ;
    • 📅 Dates et heures :
      • mercredi 4 décembre de 9h00 à 18h00 ;
      • jeudi 5 décembre de 9h00 à 18h00 ;
    • Transports en commun :
      • 🚇 métro : Ligne 1, Station Porte Maillot – sortie 3 ;
      • 🚋 RER Ligne C, Station Neuilly – Porte Maillot ;
      • 🚙 Voiture (évitez si vous pouvez, c’est blindé de travaux) : 2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris. Parking Indigo Porte Maillot ;
      • 🚌 Bus : Lignes 43 73 82 244 PC ;
      • 🚲 Station Vélib’ à proximité.

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    🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de juin 2024

    LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

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    Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de juin passé.

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    🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de juin 2024

    Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles, ENI et D-Booker. Voici les gagnants du mois de juin 2024 :

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    🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de mai 2024

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    🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de mai 2024

    LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

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    Les prochaines fonctionnalités de Firefox dévoilées

    Mozilla, par l’intermédiaire de son Community Manager, vient de lever le voile sur les prochaines fonctionnalités du Navigateur Firefox et des priorités de l’équipe de développement. Les maîtres-mots des améliorations à venir sont la productivité, la personnalisation, la simplicité et la performance. La feuille de route met aussi l’accent sur la compatibilité inter-navigateurs et l’utilisation de l’IA locale pour améliorer l’accessibilité et préserver la confidentialité des utilisateurs.

    Illustration d’un navigateur Firefox ouvert sur une page d’accueil. La fenêtre du navigateur est stylisée en 3D, avec le logo Firefox visible en haut au centre. La page montre une barre de recherche et plusieurs icônes de raccourcis en bleu et en vert. En arrière-plan, des formes géométriques 3D comme des cubes et des sphères flottent dans un espace violet.

    Rentrons un peu plus dans le détail.

    Petit zoom sur les nouvelles fonctionnalités

    • Côté productivité, notons du neuf du côté des onglets
      • Le regroupement d’onglets,
      • Les onglets verticaux
      • mais aussi un nouveau système de gestion des profils pour mieux séparer les contextes de navigations (par exemple scolaire, professionnel ou encore personnel) tout en les rendant facilement accessibles.
    • Pour la personnalisation, les fonds d’écran personnalisables à l’ouverture d’un nouvel onglet débarquent, comme ce qui se fait à la concurrence. Ceux qui comme moi utilisent des extensions de type Tabliss ne verront pas la différence.
    • Des paramètres de confidentialité qui se voudront plus intuitifs afin de mieux comprendre et utiliser les technologies anti-pistage du navigateur.
    • Une rationalisation des menus pour réduire l’encombrement visuel et donner la priorité aux principales actions de l’utilisateur.

    L’Intelligence Artificielle (IA) est aussi de la partie, mais de manière prudente et mesurée. Dans les tuyaux, l’IA locale sera mise à l’épreuve pour améliorer l’accessibilité (génération de texte alternatif) tout en préservant la confidentialité des utilisateurs (au même titre que la fonctionnalité de traduction de site réalisée localement par exemple).

    Sous le capot, l’équipe de développement veut encore accélérer le démarrage et le chargement des pages et économiser la batterie de nos précieux. Ils se targuent d’une amélioration des temps de réponse de 20% sur Speedometer 3. Ils travaillent aussi avec le projet Interop pour améliorer la compatibilité inter-navigateurs et faciliter la vie des développeurs web. C’est dans ce contexte qu’a été ajouté la fonctionnalité pour leur remonter facilement des sites qui dysfonctionnent.

    Hic et nunc

    Pour les plus impatients d’entre vous, certaines de ces nouvelles fonctionnalités sont déjà en cours de développement et peuvent être accédées via les canaux beta et nightly, en jouant éventuellement avec les entrées du about:config, avec tous les risques d’instabilité et de perte de données que cela comporte, vous êtes prévenus.

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    Pass the SALT 2024 : 21 conférences et 9 ateliers sur la Sécurité et les Logiciels Libres

    Pass the SALT est une conférence gratuite se déroulant à Lille sur deux jours et demi début juillet. Elle est dédiée à la Sécurité et aux Logiciels Libres.

    Coding under trees at PTS2018

    Cette 6ᵉ édition se déroulera :
    📅 du 3 au 5 juillet 2024
    📍 à l’école de Polytech à Lille.

    Venez profiter de la présence d’expert·e·s très accessibles dans une ambiance conviviale d’une conférence à taille humaine 🥰

    👉 Les inscriptions sont ouvertes et sont gratuites. Le nombre de places disponibles diminue rapidement, ne tardez pas :)

    Cette année, elle accueillera des expert·e·s venant du monde entier pour couvrir dix sessions différentes parmi lesquelles on peut citer :

    • la session WebPKI avec notamment Aaron Gabble, tech lead de Let's Encrypt, et Philippe Boneff tech lead de l’équipe Certificate Transparency de Google ,
    • la session Host protection : présentation des outils Kunaï, PyRASP et oletools par leurs développeurs respectifs Quentin JEROME, Renaud Bidou et Philippe Laguadec,
    • ou deux sessions dédiées à la crypto : une sur le registre de la vie privée via les outils Cryptpad et Sufflecake et une autre dédiée aux développeurs et parlant d’agilité cryptographique et de tests de primitives ,
    • 6 autres sessions dédiées au bas niveau et au reverse, à la détection réseau, à la sécurité offensive, à la réponse à incident et à la threatintel, et au phishing.

    🛠️ Vous pourrez aussi apprendre par la pratique au cours de 9 ateliers (2 ateliers en permanence en parallèle des conférences).

    🇬🇧 Les interventions sont données en langue anglaise afin que la conférence soit la plus accueillante possible pour les conférencier·e·s et les membres du public qui sont non francophones.

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    Conférence Rust 2024, journée pour les devs et utilisateurs

    Passionnés de RUST, bloquez le 25 juin dans votre agenda ! Première édition de la conférence Rust Paris 2024 à l'ISEP (Institut supérieur d’électronique de Paris). C'est une journée dédiée aux développeurs et utilisateurs de Rust très axée sur le retour d'expérience des intervenants, dont certains sont très impliqués dans le monde Open Source. Cette journée souhaite mettre en avant les réussites, mais aussi les limites de l'utilisation de Rust.

    Pour rappel, Rust est un langage de programmation multi-paradigme, généraliste, qui met l’accent sur les performances, la sécurité des types et la concurrence. Il a été créé en 2006 comme un projet personnel au sein de Mozilla Research. Mozilla a officiellement parrainé le projet en 2009 dans le cadre du projet de nouveau moteur de rendu Servo. Suite à l'impact du COVID-19 et aux importants licenciements de 2020 et l'abandon de Servo, Rust a été confié aux bons soins d'une fondation dédiée. Rust a été largement adopté par les « big tech » telles qu’Amazon, Discord, Dropbox, Google, Meta, Microsoft… et se retrouve même au sein de notre noyau préféré.

    Bannière de la conférence

    📅 25 juin 2024
    ⏰ 9h00 — 18h30
    📍 Institut supérieur d’électronique de Paris, 10 rue de Vanves à Issy-les-Moulineaux

    C'est une conférence payante (89 € HT) mais…

    • moitié prix pour les lecteurs de LinuxFr.org si vous utilisez le code Linux_RustParis2024
    • voire gratuite si votre employeur est membre de Systematic (Pôle de compétitivité organisateur via le Hub Open Source)

    Programme détaillé

    • 09h00 - 09h30 : Accueil des participants
    • 09h30 - 09h45 : Introduction
    • 09h45 - 10h30 : Langages à bonnes propriétés, la fin des analyseurs de code ? par Patricia Mouy (CEA List)
    • 10h35 - 11h05 : Construire un logiciel de dessin architectural à haute performance dans un navigateur web grâce à Rust et Webassembly par Bastien Dolla (Rayon)
    • 11h25 - 11h55 : Passer à l'échelle grâce à Rust dans le développement d'applications sociales : le cas de Amo par Lucas Pluvinage (Amo)
    • 12h00 - 12h30 : WebAssembly has been hailed as the future of the web: enabling fast, small, secure web applications (written in rust, of course). But does it live up to the hype? par Joe Neeman (Modus Create)
    • 14h35 - 15h05 : Rust et PikeOS pour la Cyberdéfense par Thierry Maudire (Sysgo) et Pierre Boinet (Thales La Ruche)
    • 15h10 - 15h40 : La voie de Rust pour les systèmes embarqués certifiables par José Ruiz (AdaCore) et Benoît Souyri (Thales)
    • 16h00 - 16h30 : Comment on a migré Parsec de Python vers Rust par Florian Bennetot (Parsec)
    • 16h35 - 17h05 : Seven Years in Rust par Angelo Corsaro (ZettaScale)
    • 17h05 - 17h10 : Conclusion
    • 17h10 - 18h30 : Cocktail networking

    En parallèle de cette session, une salle dédiée est prévue pour des présentations de développeur à développeur autour des technologies Rust.

    Origine du nom Rust

    Petite anecdote si vous avez lu jusqu’ici. Il y a plusieurs théories sur l’origine du nom du langage. L’une d’elle suggère que Rust est nommé d’après un champignon qui est robuste, distribué et parallèle. De plus, Rust est une sous-séquence du mot « robust ». Selon une autre théorie, le nom reflèterait le but du langage qui est d’utiliser des techniques éprouvées, aka «  rusty  » (rouillées), plutôt que de mettre en œuvre des fonctionnalités expérimentales pointues. Quoi qu’il en soit, Rust est un langage de programmation de plus en plus influent et répandu.

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    📰 Revue de presse — mai 2024

    En mai, lis ce qu'il te plaît ! Voici donc un petit panorama, forcément subjectif et parti{e,a}l, de la presse papier sortie récemment.

    Image une de Journal

    Les nouveautés de mai 2024 :

    • GNU/Linux Magazine France no 269 embarque du Lua dans vos programmes ! ;
    • Linux Pratique no 143 Utilisez Ansible pour la gestion de vos serveurs Tomcat ;
    • MISC magazine no 133 fête les 21 ans de Scapy 🎂 ;
    • Hackable no 54 s'attaque à votre pouvoir d'achat en vous proposant de mettre en place des communications gratuites hors réseau et longue distance avec Meshtastic ;
    • Planète Linux no 136 utilise Yunohost pour déployer un service de streaming audio.

    Les sommaires des numéros sortis depuis la précédente revue de presse

    Mosaïque des couvertures GLMF 269 Mosaïque des couvertures LP143 Mosaïque des couvertures PL136
    Mosaïque des couvertures MISC133 Mosaïque des couvertures HK54

    GNU/Linux Magazine numéro 269

    Au sommaire de ce numéro de mai – juin 2024 :

    • Mettre en place un programme de Security Champions ;
    • Embarquez un peu de Lua dans vos projets C ;
    • NativePHP : développez des applications desktop en PHP !
    • Écrire son premier pilote pour OpenBSD ;
    • Manipulons les caractères avec iconv ;
    • Les « tourments de la monopile », ou le « Single-Stack Syndrome » ;
    • Les codes fantastiques : C for surprenant ;
    • Le temps sous Linux - 1er volet.

    Linux Pratique numéro 143

    Au sommaire de ce numéro de mai – juin 2024 :

    • Sauvegardez les données de vos appareils mobiles ;
    • Mise à jour d’une instance PostgreSQL ;
    • Automatiser l'installation et la sécurisation de systèmes GNU/Linux grâce aux preseeds ;
    • Maîtriser le contrôle d'accès en cybersécurité ;
    • Gouvernance et RGPD : référencez vos traitements ;
    • Haute disponibilité avec HAProxy et Heartbeat ;
    • Gérer son parc Tomcat avec Ansible.

    MISC Magazine numéro 133

    Au sommaire de ce numéro de mai – juin 2024 :

    • Automatiser la création d’un laboratoire d’entraînement Active Directory ;
    • JS Hoisting : exploiter des XSS « inexploitables » ;
    • Exploitation d’un système industriel via le protocole OPC UA ;
    • DenyLocker : utilisation d’AppLocker en liste de blocage, construction et validation automatique des règles ;
    • Protégez vos ressources AWS en identifiant les accès IMDS ;
    • Il y a comme un I(a)C ;
    • Scapy a 21 ans !

    Hackable numéro 54

    Au sommaire de ce numéro de mai – juin 2024 :

    • IAoT avec M5Stack ;
    • i2c-tiny-usb : un bus i2c facilement accessible pour votre PC ;
    • Lever et coucher de soleil sur ESP32 ;
    • Meshtastic : communication longue distance, hors réseaux et gratuite ;
    • Milk-V Duo : un minuscule SBC RISC-V à 8 € ;
    • Carte à puce et microcontrôleur ;
    • Sharp PC-G850V : le dernier des ordinateurs de poche.

    Planète Linux numéro 136

    Au sommaire de ce numéro d'avril — mai 2024 :

    • Actualités ;
    • Distribution : Br OS 23.10, une Brésilienne au désign sophistiqué ;
    • Distribution : BlendOS v3 La distribution ultime ou l'usine à gaz absolue ?
    • Distribution : Fedora La dernière version apporte une vitesse accrue ;
    • Plasma 6 est sorti. Une version majeure de l'ex-KDE ;
    • 5 jeux pour se divertir ;
    • Auto-hébergement avec YunoHost ;
    • Comparatif streaming audio personnel ;
    • Sysadmin : Comment est gérée la priorité du CPU ?
    • Sysadmin : Sécuriser ses recherches avec DNS-over-TLS ;
    • Comprendre le fonctionnement du réseau ;
    • Comparatif : quel logiciel pour surveiller son système Linux ?
    • Gérez votre collection de photos avec Fotocx ;
    • Réaliser un panoramique avec Hugin ;
    • 16 logiciels nouveaux ou mis à jour à découvrir dès maintenant ;
    • 6 astuces pour mieux utiliser vos logiciels et distributions ;
    • Qui veut la peau de X86 (tribune) ?

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    🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées d'avril 2024

    Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles, ENI et D-Booker. Voici les gagnants du mois d'avril 2024 :

    Les livres gagnés sont détaillés en seconde partie de la dépêche. N’oubliez pas de contribuer, LinuxFr.org vit pour vous et par vous !

    Les livres 📚 sélectionnés

    Bandeau LinuxFr.org

    Certaines personnes n’ont pas pu être jointes ou n’ont pas répondu. Les lots ont été réattribués automatiquement. N’oubliez pas de mettre une adresse de courriel valable dans votre compte ou lors de la proposition d’une dépêche. En effet, c’est notre seul moyen de vous contacter, que ce soit pour les lots ou des questions sur votre dépêche lors de sa modération. Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu’aux éditions Eyrolles, ENI et D-Booker.

    Logo éditions ENI Logo éditions Eyrolles Logo éditions B-BookeR
         

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    🪶 Les journaux LinuxFr.org les mieux notés d'avril 2024

    LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

    Bannière LinuxFr.org

    Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois d'avril passé.

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    🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de mars 2024

    Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles, ENI et D-Booker. Voici les gagnants du mois de mars 2024 :

    Les livres gagnés sont détaillés en seconde partie de la dépêche. N’oubliez pas de contribuer, LinuxFr.org vit pour vous et par vous !

    Les livres 📚 sélectionnés

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    Certaines personnes n’ont pas pu être jointes ou n’ont pas répondu. Les lots ont été réattribués automatiquement. N’oubliez pas de mettre une adresse de courriel valable dans votre compte ou lors de la proposition d’une dépêche. En effet, c’est notre seul moyen de vous contacter, que ce soit pour les lots ou des questions sur votre dépêche lors de sa modération. Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu’aux éditions Eyrolles, ENI et D-Booker.

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