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Sortie de LyX 2.4

Revenons sur les nouveautés de LyX 2.4 à l’occasion de la sortie de la 2.4.2, qui apporte son lot de correctifs.

LyX est un éditeur de documents WYSIWYM (what you see is what you mean) prévu pour l’environnement TeX et disponible sous licence GPL. Contrairement à Word ou LibreOffice, par exemple, l’utilisateur ne voit pas directement à l’écran le même résultat que s’il imprimait le document (WYSIWYG). Ce mécanisme est voulu, car TeX impose de « compiler » les documents avant de les visualiser : LyX permet donc de visualiser la sémantique du document avant d’en générer un PDF.

La version 2.4 est sortie le 1er juin 2024 et apporte un grand lot de nouveautés, après six ans de développement. Cette version est constituée de 8700 commits par 40 personnes et a permis de fermer 800 problèmes connus.

Logo Lyx

Fenêtre principale de LyX

Parmi les changements principaux, LyX utilise désormais UTF-8 en interne pour la représentation des documents, une évolution qui suit de près LaTeX, qui a fait le même mouvement en 2018 (bien après les moteurs modernes comme XeTeX ou LuaTeX).

Au niveau de l’interface graphique, les thèmes sombres fonctionnent bien mieux qu’avant, notamment au niveau de l’éditeur de formules. Pour Windows, le thème Fusion de Qt est nécessaire pour obtenir une interface sombre.

Au niveau des exports vers d’autres formats que des dérivés de TeX, LyX 2.4 génère désormais du XHTML 5 (c’est-à-dire du HTML5 mais lisible comme du XML). La sortie DocBook a été entièrement réécrite, de telle sorte qu’elle s’utilise désormais sur la majorité des types de documents LyX (à l’exception notable des présentations Beamer). Précédemment, seuls des documents suivant un modèle spécifique à DocBook pouvaient être exportés en DocBook, mais pas en LaTeX : maintenant, un même document pourra être exporté en DocBook et LaTeX. Cette sortie DocBook a aussi été l’occasion d’implémenter une sortie en ePub 3 (utilisant DocBook et les outils standard de DocBook pour convertir un document en ePub 3).

Le développement de LyX se poursuit activement, avec la branche 2.5 en préparation parallèlement aux mises à jour de la branche 2.4. Les améliorations et corrections en cours sont détaillées dans le système de suivi du projet, accessible au public.

Il est remarquable de noter que LyX, lancé initialement en 1995, approche bientôt de ses 30 ans d'existence. Cette longévité témoigne de la qualité et de l'utilité durable de ce logiciel. Il n'a jamais cessé d'évoluer pour répondre aux exigences de ses utilisateurs, en particulier dans le domaine de l'édition scientifique et académique.

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Calligra : laquelle choisir ? notre comparatif secret (il sera aussi question de formats)

Plutôt qu’un comparatif entre Calligra, une présentation rapide de la suite bureautique de KDE s’impose. Une suite qui vient de passer en version 4 après quelque chose comme quatre ans de stase. Comparer la petite suite Calligra à LibreOffice serait assez injuste. Néanmoins cette présentation des quatre logiciels qui la forment ne peut pas faire complètement l’impasse dessus. Et, notamment, mais pas uniquement, à cause des formats de fichier et de leur compatibilité entre les deux suites bureautiques libres.

Ne faites pas attention au titre qui a été plus ou moins suggéré à titre de plaisanterie dans ce commentaire.

Le panneau de démarrage de Calligra

Sommaire

Calligra, vingt-six ans déjà

Les débuts de Calligra remontent, d’après « l’À propos de Calligra » à 1998. Au départ, sous le nom de KOffice. Elle n’adoptera ce nom de Calligra suite qu’en 2010. La dernière version de Koffice, numéro 2.3.3 est sortie en 2011.

En 2020, Calligra sort une version 3.2.1. Puis, plus rien jusqu’au 27 août 2024 où un développeur KDE, Web et QML, Carl Schwan, annonce la sortie de la version 4.0 (en). Pour cette nouvelle version, il a essentiellement d’une part complètement porté l’Api de QT6 à KF6, d’autre part revu l’interface utilisateur.

Dans sa présentation de la suite, KDE indique que Calligra s'appuie sur KDE, une architecture d’applications puissante. On verra plus tard que ce n’est pas sans conséquence.

Les formats de fichier natifs de Calligra sont les formats ODF. Un choix que KDE explique dans la vue d’ensemble des fonctions de Calligra :

Il est d’une importance majeure pour toute suite bureautique d’adhérer à des standards établis. Surtout au niveau du format de fichier pour permettre l’échange de documents avec d’autres suites bureautiques de manière transparente. Cela évite également les formats propriétaires, ce qui est particulièrement important pour les entreprises et pour les particuliers.

Le traitement de texte Kword aura d’ailleurs été le premier logiciel de traitement de texte à prendre en charge le format ODF qui est sorti en 2005.

Quelques mots sur la suite

Calligra comporte quatre logiciels :

  • Karbon, l’application de dessin vectoriel,
  • Calligra Sheets, le tableur,
  • Calligra Stage, le logiciel de présentation,
  • Calligra Words, le traitement de texte.

Il y a, en outre, un panneau de démarrage, Calligra, qui figure en illustration de la dépêche. En cliquant sur une des icônes, on ouvre l’application concernée. Chaque application propose de choisir entre un document récent, un document personnalisé ou un modèle ou type de modèle.

Les quatre applications de la suite bureautique Calligra.

Ensuite, tous les logiciels de la suite ont la même logique : une barre de menu et (optionnellement) des barres d’outils en haut, et sur les côtés, à droite ou à gauche selon la configuration, une barre latérale qui sert quasiment pour tout.

La configuration de l’emplacement de la barre latérale se fait par un clic droit dessus. Il est possible d’indiquer par la même occasion si on veut que les icônes des panneaux latéraux soient assorties de texte ou non. Les choix que j’ai fait dans les captures d’écran sont différents de ceux de la note de blog de Carl Schwan.

Barre latérale
Configuration de l’emplacement de la barre latérale.

Par défaut, les barres d’outils, qui, au demeurant, comportent très peu d’éléments, ne sont pas affichées. Il y en a deux : Éditer qui affiche les boutons Défaire et Refaire (et c’est tout) et Fichier qui permet d’afficher ou non les panneaux. Dans les captures d’écran de cette dépêche, elles sont toutes deux affichées. Pour les avoir à l’écran : Paramètres > Barres d’outils affichées.

Barres d’outils affichées
C’est aussi à ce niveau qu’on configure la vérification orthographique et la correction automatique.

On peut, évidemment, créer des modèles (formats OTF) avec chacune des quatre applications de la suite bureautique et exporter le fichier au format PDF. Les polices des fichiers générés en PDF sont complètement intégrées, ce qui en fait des documents assez lourds.

Karbon, dessin vectoriel

Si le format natif de Karbon est l’ODG, il peut enregistrer aussi aux formats WMF, JPEG, PNG et SVG. C’est un logiciel assez facile à utiliser, moyennant un temps d’apprentissage, et dont l’interface peut rappeler celle de Draw avec sa barre d’outils de dessin à gauche.

Karbon

Karbon ouvre très bien les fichiers SVG simples, mais, dès qu’il y a des dégradés, des motifs ou des images matricielles incorporées, le résultat est moins bon.

Karbon et les images SVG
À gauche la version originale dans Inkscape, à droite la version ouverte dans Karbon. Le manchot est plus petit, l’effet de dégradé de ses lunettes a disparu et le fond de l’œuf est complètement pixelisé.

Calligra Sheets : tableur de son métier

Le tableur de Calligra est le seul à proposer plusieurs catégories de modèles, tous en anglais. Il est assez peu traduit par rapport à ses collègues. Ainsi, dans Calligra Words, on a un « Gestionnaire de styles, quand, dans Sheets, c’est un « Style Manager ». Il fonctionne comme n’importe quel autre tableur. La modification d’un diagramme dans Calligra Sheets est très facile, mis à part le fait qu’il ne semble pas qu’on puisse en changer les couleurs.

L’interface de Calligra Sheets

Outre l’ODS, il peut enregistrer aux formats : Kspread (ancien format de la suite Koffice), CSV, LibreOffice Calc spreadsheet (qui est aussi de l’ODS), feuille de calcul Gnumeric, Html et TeX.

Calligra Stage, présentation

Le logiciel de présentation Calligra Stage est le seul à proposer plusieurs modèles, certains avec une, d’autres avec deux pages maître dont un sympathique modèle avec un manchot : « Pingouin curieux ». Il peut être déconcertant de prime abord quand on part d’un « écran vide » ou « 16:10 » parce que ce qui apparaît c’est un espace complètement vide sans zone pré-configurée. Mais, si on clique sur la première icône du panneau latéral, on accède à plusieurs « Styles » de diapositives qui ont ces zones.

Manchot curieux

Calligra Stage n’enregistre qu’au format ODP.

Calligra Words, traitement de texte

Calligra Words ne propose que quatre modèles dont un très désuet modèle de fax et un modèle de « lettre professionnelle » qui n’est qu’une page vide avec des grandes marges. Il est possible, en théorie, d’ajouter des entêtes et des pieds de page avec des champs de type numéro de page ou titre du document, troisième icône du panneau latéral en partant du haut. Mais il y a un bug d’affichage car rien n’apparaît, alors qu’on les voit quand on ouvre le fichier dans Writer. On peut insérer des notes sans possibilité de naviguer de l’appel de note vers la note et vice-versa. Au même endroit, il est possible d’ajouter simplement une citation ou une bibliographie, mais pas de table des matières ni d’index.

L’espace de travail de Calligra

Calligra Words enregistre aussi aux formats : document Word 2007, Electronic book document, Plain texte document, livre numérique Mobipocket, Text Plain Wiki Format et HTML. C’est, à mon avis, de tous les logiciels de la suite, celui qui a le plus mal vieilli.

Limites et (in)compatibilités

Il ne s’agit pas de relever les fonctionnalités, souvent gourmandes en ressources de développement, manquantes par rapport à d’autres suites bureautiques développées par des équipes nettement plus étoffées.

Sans Plasma, ça fonctionne moins bien

La grosse limite de Calligra est le fait qu’elle est développée pour bien s’intégrer à KDE. Ce qui aboutit à ce qu’avec la version Flatpak et un environnement bureau qui n’est pas KDE (ici XFCE), Calligra Words ne peut pas faire de vérification orthographique dans une autre langue que l’anglais. Alors que la même version fonctionne bien sur ce plan dans un environnement de bureau Plasma. On peut imaginer que cela fonctionnerait mieux si la version était empaquetée pour la distribution.

Calligra ne trouve pas non plus les polices ajoutées dans le dossier .fonts dans un cas alors qu’il les trouve quand la session de bureau est Plasma. Un autre défaut : on ne peut pas ajouter de caractère « spécial » en utilisant les combinaisons de touches Ctrl + Maj + U ou Alt + X. Calligra Words ne permet pas, par exemple, d’avoir des chevrons typographiques : « », même avec Plasma.

Formats et compatibilité

Petit rappel historique du format ODF. La version 1.0 du format sort en mai 2005, suivie, en février 2007, de la version 1.1. Quatre ans plus tard, en mars 2011, la version 1.2 pointera le bout de ses octets, puis, en juin 2021, le consortium OASIS qui gère la norme, accepte la version 1.3 adoptée par LibreOffice avec les versions 7. À l’heure actuelle, la version 1.4 est en cours de travail. LibreOffice est en train de travailler à la prise en charge de cette version avec la première étape, la budgétisation (en).

Le format ODF de Calligra Suite est donc, compte tenu du fait que le travail sur cette version n’a pas été axé sur la prise en charge de l’ODF, probablement 1.2 ou 1.1. Cela a des conséquences si on veut échanger des fichiers entre, notamment, les suites LibreOffice et Calligra ou, encore, utiliser des modèles récupérés sur le site des extensions et modèles (en) de LibreOffice.

Quelques-uns des problèmes que j’ai pu relever. Le plus ennuyeux, c’est quand on perd l’information définitivement dans Calligra.

Avec Karbon, si on veut ouvrir un fichier ODG généré dans Draw, avec des formes converties en « Corps de révolution 3D », en 3D ou avec un dégradé radial, les deux premières disparaissent définitivement. Et, quand on veut ouvrir le fichier, qu’on aura enregistré dans Karbon, le dégradé de la seule forme conservé n’est plus pareil. Ce dernier fait est, je pense, lié à la gestion des couleurs et aux palettes disponibles dans l’une et l’autre suite.

Calligra Sheets ne comprend pas bien les plages et expressions nommées, une fonctionnalité que possède le logiciel. C’est un problème que j’avais déjà constaté dans OpenOffice il y a un paquet d’années. En conséquence, il affiche une erreur #VALEUR! dans les cellules. Si on ré-ouvre le fichier sauvegardé dans LibreOffice, c’est fichu. Si mes souvenirs sont exacts, à l’époque quand j’avais signalé ce problème de LibreOffice vers OpenOffice, il m’avait été répondu que c’est probablement dû à une question de version d’ODF.

Sans surprise, les dégradés entre les logiciels de présentation des deux suites bureautiques libres, Calligra Stage et Impress, sont interprétés différemment. Sans surprise aussi, Calligra Stage affiche plus ou moins bizarrement les formes qu’il n’a pas été programmé pour comprendre. Mais on peut les retrouver correctement dessinées à l’ouverture dans Impress. Vous pouvez faire un test, si vous voulez, avec le modèle Tons pastels. En revanche, les dimensions, comme pour le cas du manchot dans Karbon, ne sont pas toujours respectées. Et une présentation créée dans Stage et ouverte dans Impress peut assez considérablement varier d’allure, notamment la taille et la couleur des caractères.

Deux versions d’une même présentation
En haut la version originale créée avec Stage. En bas, ouverte dans Impress : l’arrière-plan dégradé de bleus, s’est transformé en dégradés de noir au blanc, et le texte a changé d’allure.

Quant à Calligra Words, il regroupe toutes les images ancrées au paragraphe au début du document et ne garde pas forcément la mise en page. Pire, s’il y a des variables dans le document, elles disparaissent définitivement corps et âmes, il y a donc une sérieuse perte d’information. Sans négliger ce bug de non affichage des champs compris pourtant par Calligra Words.

Suggestion et demande

Il y a quelques années, je trouvais Calligra vraiment sympathique. Quelques années après, la suite est toujours sympathique, mais, quatre ans sans maintenance ni évolution dans un secteur où ça bouge, ça se fait sentir.

Utiliser ou pas Calligra ? À mon avis (à moi, personnellement), peut-être pas si on n’a pas Plasma comme environnement de bureau. Sûrement pas, toujours à mon avis à moi, si on doit travailler des fichiers qui viennent d’ailleurs à cause des histoires de format. Sauf si lesdits fichiers sont très simples. Si vous voulez utiliser des modèles du site des Extensions et modèles (en) de LibreOffice, j’aurais tendance à vous suggérer de regarder la compatibilité des modèles avec les versions de LibreOffice, de ne pas aller plus loin que les versions 6 incluses et d’opter pour des modèles simples.

Cela dit, Karbon est vraiment un chouette logiciel. Si sa prise en mains vous est plus facile pour le dessin vectoriel que celle de Draw ou d’Inkscape, ne pas hésiter. Et sa palette de couleurs est très bien.

D’ailleurs, puisqu’on parle de la palette de couleurs de Karbon, quelqu’un sait comment la récupérer ? Je pourrais l’ajouter à mon LibreOffice et à mon Inkscape. Merci d’avance.

Et si vous voulez un tutoriel un peu plus complet sur la prise en mains de Calligra, c’est par là.

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Sortie du logiciel de généalogie Ancestris version 12

Le logiciel gratuit et illimité de généalogie Ancestris vient de sortie en version 12. Il est placé sous licence GPL.

La v12 en quelques chiffres : plus de 1700 commits, trois ans de développement, et elle fonctionne sur tous les systèmes d’exploitation qui permettent d’installer Java de la version 8 à la version 22.

Nouveautés, évolutions, corrections et traductions sont détaillées en seconde partie de dépêche.

Logo

Nouveautés

  • Gestion du GEDCOM 7 (complet pour l’éditeur GEDCOM et l’éditeur Cygnus).
  • Affiche toutes les entités (même les entités non conformes) dans l’explorateur de GEDCOM et dans l’éditeur GEDCOM.
  • Nouvelle traduction en hongrois
  • Enregistrer sous : copie exacte ou partielle
  • Possibilité de choisir l’inhumation à la place de la date de décès pour les affichages.
  • Ajout d’une option pour zoomer l’ensemble de l’application.
  • Choix du répertoire de sauvegarde
  • Imports spécifiques pour : Elie, Aldfaer, RootsMagic, Ancestry.com, Brother's Keeper
  • Ajout d’un gestionnaire de média
  • Ajout d'un convertisseur de GEDCOM
  • Refonte du module de recherche de doublons
  • Réécriture du rapport calendrier
  • Réécriture du rapport narratif
  • Réécriture du rapport circulaire 10 générations avec sortie SVG.
  • Ajout d’un rapport de ligne de vie individuel.
  • Ajout d’un tri des entités à la sauvegarde et la possibilité de trier les propriétés d’une entité par date.
  • Possibilité de créer un nouveau GEDCOM directement à partir des entités affichées dans une vue (Arbre, Graphe, time-line, Carte, Recherche, Groupes de famille)
  • Réécriture du module de groupes familiaux avec nouvelles fonctionnalités (marquage, regroupements…)
  • Ajout d’une possibilité d’ignorer les vérifications automatiques.
  • Nouveau calcul de consanguinité et détection de boucles.
  • Ajout d’une liste de dépôts d’archives par défaut.
  • Export pour Genealogieonline.nl

Évolutions et corrections

  • Ajout d’un symbole pour les divorces dans l’arbre graphique
  • Améliorations de Cygnus
  • Améliorations d’Ariès
  • Amélioration de l’éditeur GEDCOM
  • Améliorations du module d’ancêtres communs
  • Ouverture d’un nouveau fichier provenant d’Ancestris sur le SOSA 1
  • Ajout par défaut du tag FILE des entités médias dans la table des entités
  • Conserve l’ordre de tri dans les écrans de recherche d’Ariès
  • Recherche sans accents
  • Correction du tutoriel de présentation s’il y a plusieurs écrans.
  • Ajout de la recherche par époux dans la recherche avancée
  • Ajout du marquage par chromosome X
  • Amélioration de l’exploitation des liens des médias dans les éditeurs.
  • Amélioration de l’import Geneanet, geneatique et Heredis
  • Améliorations de l’export Livre Web
  • Améliorations de l’export Site Web
  • Tri sur les dates dans la table des entités
  • Ajout de séparateurs pour la gestion des marque-pages
  • Améliorations et corrections de la carte géographique
  • Ajout de filtres dans la vue graphe
  • Permet de choisir une date de changement dans l’explorateur pour ne voir que les modifications postérieures.
  • Améliorations du rapport d’arbre graphique multi-génération
  • Améliore l’ouverture de fichier pour détecter et expliquer au mieux les problèmes rencontrés.
  • Améliorations de l’export Geneanet
  • Ajout d’un bouton de remise aux valeurs par défaut pour les réglages de la table des entités.
  • Affichage de la première page des pdf à la place d’une image neutre.
  • Conservation des options d’enregistrement d’un fichier d’une fois à l’autre.
  • Ajout de l’impression de la vue en cours dans le menu « Outils ».
  • Affiche les images de type JFIF
  • Amélioration de la vue graphe sur les écrans à large résolution
  • Possibilité de marquer les individus à partir de toutes les vues.
  • Améliorations du module Relevé
  • Ajout d’une préférence de durée maximale d’attente pour la vérification des liens internet
  • Ajout d’icônes pour distinguer l’ajout d’une numérotation de l’affichage du Sosa 1.
  • Correction de l’affichage en langue différente des rapports par rapport à l’interface.
  • Utilisation des options des rapports avant de les lancer à partir du menu contextuel.
  • Ajout d’un écran d’assistant pour la comparaison de généalogies.
  • Possibilité de choisir le nombre de génération d’ascendants et de descendants séparément dans l’arbre dynamique.
  • Ajout d’un nouveau template GedArt.
  • Ajout d’un dégradé par date dans la carte géographique
  • Ajout d’un paramètre pour limiter la longueur d’un champ dans un calque.
  • Ajout d’un menu avec les derniers fichiers ouverts
  • Ajout de la possibilité de souligner des champs dans les calques.
  • Amélioration de la gestion des almanachs.

Mise à jour de traduction

  • Allemand
  • Anglais
  • Castillan
  • Catalan
  • Danois
  • Français
  • Grec
  • Hongrois
  • Italien
  • Néerlandais
  • Polonais
  • Portugais
  • Tchèque
  • Turc

Merci à tous les traducteurs pour leur travail constant, si important pour l’ensemble de la communauté.

Pour conclure, merci à toute la communauté par vos remarques, vos demandes, vos remontées d’anomalies, vous permettez de faire vivre et embellir ce logiciel.
On compte sur vous dans la suite pour nous créer du buzz, des tutoriels, des idées et de l’enthousiasme.

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Dolibarr v19 est disponible : les fonctionnalités pour une gestion d'entreprise plus performante

La communauté de Dolibarr est ravie d'annoncer la sortie de la version 19 de leur solution progiciel de gestion intégré (ERP ou Enterprise Resource Planning) / gestion de la relation client (CRM pour Customer Relationship Management) open source, apportant une gamme étendue de fonctionnalités et d'améliorations pour répondre aux besoins des entreprises de toutes tailles.

GPAO (Gestion de la Production Assistée par Ordinateur)

Le module de GPAO dans Dolibarr V19 a été amélioré pour offrir une stabilité accrue. Désormais, vous pouvez facilement identifier les différentes machines utilisées lors de vos fabrications grâce au module poste de travail. Cette fonctionnalité, développée par ATM_logo, simplifie la gestion de votre production et vous permet d'optimiser vos processus de fabrication.

Projet

Dans cette version, Dolibarr V19 propose une nouvelle fonctionnalité permettant d'effectuer des actions en masse pour supprimer des projets. Cela offre une gestion plus efficace des projets, facilitant ainsi le suivi et la gestion de multiples projets simultanément.

Ressources Humaines (RH)

Le module RH de Dolibarr V19 a été enrichi avec l'ajout de la gestion des salaires dans le module de paiement par virement. Cette nouvelle fonctionnalité simplifie la gestion des salaires des employés, offrant ainsi une solution complète pour la gestion des ressources humaines.

Produits

Une nouvelle option a été ajoutée dans la liste des produits, permettant d'afficher les variantes de produit. Cette fonctionnalité offre une meilleure visibilité sur les différentes variantes de produits disponibles, facilitant ainsi la gestion de l'inventaire et des commandes.

Commande

La version 19 de Dolibarr regroupe désormais les boutons de création sur une commande, simplifiant ainsi le processus de création de nouvelles commandes et améliorant l'expérience utilisateur.

Facture

Dolibarr V19 propose plusieurs améliorations dans la gestion des factures. Désormais, un onglet événements agenda a été ajouté à la partie facture modèle, offrant ainsi une meilleure organisation et un accès facile aux événements liés aux factures. De plus, la liste des factures clients est maintenant filtrable par rapport à la date d'échéance, ce qui facilite le suivi des paiements et la gestion des comptes clients. Enfin, des sous-totaux ont été ajoutés dans la liste des lignes de commandes, offrant une meilleure visibilité sur le montant total de la facture.

Sécurité

Une nouvelle fonctionnalité de sécurité a été ajoutée pour bloquer la connexion à Dolibarr après un trop grand nombre d'échecs de connexion. Cette mesure renforce la sécurité de votre système en protégeant contre les tentatives d'accès non autorisées.

Vous pouvez également découvrir l'ensemble des fonctionnalités présentées par Laurent DESTAILLEUR, "mergeur" du projet Dolibarr ERP CRM, durant le DevCamp de Lyon 2023.

#dolibarr #erp #crm #newinv19

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LibreOffice 24.2 : nouvelle année, nouvelle numérotation, nouvelle version

Une nouvelle version de la formidablement libre suite bureautique LibreOffice vient de sortir. Non contente de s’offrir une nouvelle numérotation pour la nouvelle année, elle nous offre surtout une accessibilité accrue, une meilleure internationalisation notamment pour les langues qui n’utilisent pas l’alphabet latin et une meilleure compatibilité avec l’Office Open XML (OOXML).

On trouvera plus bas un bouquet choisi des évolutions de LibreOffice, les notes de version sont là pour l’exhaustivité.

Logo de LibreOffice

Sommaire

Sur la nouvelle numérotation

La question de ce changement de numérotation de LibreOffice a fait tourbillonner un bon paquet d’électrons sur LinuxFr. Dans un premier lien annonçant la sortie de la 7.6, puis un deuxième annonçant celle de la bêta 24.2 pour tests et enfin dans un journal (avec quelques erreurs) signalant en avant-première quelques fonctionnalités et améliorations.

Mais un rappel peut s’avérer nécessaire. Donc la numérotation des versions de LibreOffice est passée d’un schéma de type SemVer (en) : numéro majeur de version. numéro mineur. patch, exemple 7.6.4 qui est la dernière à porter ce type de numérotation à un schéma de type CalVer (en). On a donc :

  • année de sortie de la version : 24
  • mois de sortie : 2
  • micro : 0.

Les mises à jour de cette version, selon le calendrier de sortie porteront ainsi les numéros : 24.2.1, 24.2.2, 24.2.3, etc. jusqu’à la dernière 24.2.7 dont la sortie est prévue fin octobre 2024. La durée de vie d’une version de LibreOffice est de neuf mois.

Pas de changement pour le reste : deux versions « vivantes » vont continuer à coexister, une seulement maintenue, l’actuelle 7.6.4 et une en pleine évolution, l’actuelle 24.2. Sans oublier les versions de développement et les archives.

L’accessibilité enfin une priorité

L’accessibilité n’a pas toujours été une priorité de LibreOffice, il semblerait qu’avec les dernières versions, cela change fort heureusement. Par exemple, les versions antérieures ont ajouté la possibilité de marquer comme décorative une illustration ou un cadre, ce qui signale aux lecteurs d’écran de les ignorer et allège la lecture pour des éléments qui n’apportent pas une information supplémentaire.

La version 24.2 corrige beaucoup de défauts pour Windows, Mac, et Linux. On se contentera de relever ce qui concerne Linux :

  • les vues arborescentes comme celle de la configuration avancée, menu Outils → Options → LibreOffice → Avancé → Ouvrir la configuration avancée1 sont correctement annoncées, passant, lues correctement par les lecteurs d’écran ;
  • un paramètre système permet de réduire ou désactiver les animations est pris en compte par LibreOffice, permettant de désactiver les petits traits animés qui encadrent des cellules copiées dans Calc ;
  • dans Calc, signalement des étiquettes d’entête de lignes et colonnes en conformité avec la spécification ARIA, elles sont utilisées par le lecteur d’écran Orca pour annoncer les cellules ;
  • les lecteurs d’écran peuvent annoncer correctement le texte des éléments des éditions multilignes dont on trouve un exemple dans le menu Aide → Vérifier les mises à jours… ;
  • les barres d’état des boites de dialogues sont signalées avec le rôle accessible correct ;
  • les cases à cocher dans la boite de dialogue d’orthographe peuvent être activées avec la touche espace ;
  • dans Writer, les paragraphes de style « Bloc de citation » utilisent le modèle d’accessibilité du même nom qui permet aux lecteurs d’écran de les annoncer sous forme de citation entre guillemets ;
  • l’activation et la désactivation des boutons peut se faire à l’aide de l’action d’accessibilité correspondante ;
  • le lecteur d’écran Orca indique si le soulignement est actif ou non.

Pour compléter, il est bon de rappeler ces deux logiciels qui facilitent l’utilisation de Linux, donc de LibreOffice : le logiciel de commandes vocales NoComprendo qui a fait l’objet de deux dépêches sur ce site. Il permet de lancer verbalement quelques raccourcis clavier (passant de soulager les articulations ou de suppléer à des problèmes de motricité) et le logiciel de dictée vocale Elograf développé pour Mageia.

L’internationalisation parce qu’il n’y a pas que l’alphabet latin

La meilleure prise en compte des langues qui utilisent d’autres systèmes d’écriture que l’alphabet latin fait partie également des points forts du développement des dernières versions de LibreOffice. The Document Foundation (TDF), la fondation qui chapeaute le projet a d’ailleurs lancé un appel à recrutement en novembre 2023 pour un poste de développeur. Il était plus particulièrement demandé aux candidats ou candidates des compétences linguistiques et sur Unicode.

Dans Impress certains des modèles livrés avec LibreOffice avaient des polices incorrectes pour les systèmes d’écriture CJC qui est la qualification d’Unicode pour les écritures chinoises, japonaises et coréennes et CTL. CTL pour « Complex Text Layout » qui concerne le rendu de polices complexes. CTL qualifie un système d’écriture dans lequel la forme et la position d’un graphème dépend de ses relations avec les autres graphèmes, c’est le cas notamment du Devanagari ou de l’alphabet arabe dont le sens du texte peut être bidirectionnel. La version 24.2 a corrigé ce bogue.

Des modèles avec les paramètres requis pour les textes japonais ont été ajoutés dans la catégorie « localisation »2 ce qui, en outre, améliore l’inter-opérabilité avec MsWord pour les personnes dont l’interface est en japonais.

Math peut afficher les formules aussi bien dans le sens gauche-droite que droite-gauche (ça c’est nouveau). L’application accepte maintenant également les opérateurs et les symboles arabes et persans (juste retour des choses dans l’histoire de la science mathématique).

L’interface, adieu les veuves et les orphelines

Les changements peuvent être visuels ou concerner des intitulés, un choix parmi ce qui a été signalé dans les notes de version.

La boite de dialogue des propriétés des fichiers, menu Fichier → Propriétés suit enfin le schéma du Dublin Core et ça passe bien dans les fichiers EPUB. Mais il faudra tout de même ajouter l’auteur, si ce n’est pas vous, dans SIGIL après la création de l’EPUB.

La nouvelle boite de dialogue des propriétés des fichiers avec ses champs tout neufs

À ce sujet : remplir lesdites propriétés devrait être une habitude, allez donc faire un tour dans le menu Outils → Options → Chargement/enregistrement → Général pour cocher la case « Éditer les propriétés du document avant l’enregistrement ». Elle apparaîtra au premier enregistrement, et pourra toujours être modifiée par la suite en passant par le menu Fichier → Propriétés.

La récupération automatique des fichiers est cochée par défaut pour une première installation. Si vous ne l’avez pas fait sur votre LibreOffice, on ne saurait que trop vous conseiller de le faire : menu Outils → Options → Chargement/enregistrement → Général. Sur l’illustration, j’ai configuré 5 minutes. Cette récupération ne remplace pas l’enregistrement au fil de l’eau des fichiers. Elle permet seulement de récupérer le document après un arrêt intempestif de LibreOffice.

Configuration de l’enregistrement automatique et des propriétés.

Si vous voulez protéger un fichier (onglet sécurité des propriétés), LibreOffice affiche maintenant une barre indiquant la force du mot de passe : plus elle est grande plus il est fort. Et il devient impératif, ce qui n’est pas forcément une bonne chose : on peut vouloir simplement protéger un fichier des modifications intempestives sans plus.

Apposer un mot de passe à un fichier

Suggestion : les mots de passe des fichiers de LibreOffice sont quasiment incraquables (pas sans beaucoup de temps), si l’idée n’est que d’éviter des modifications involontaires notamment de formules de feuilles de calcul, pensez à mettre le mot de passe dans les commentaires des propriétés.

Un autre changement sympathique : sur la barre d’outils l’icône qui représente un oméga, Ω, et qui ouvre un menu déroulant avec les caractères « spéciaux » favoris et les derniers utilisés. Cela affiche maintenant aussi la description du caractère et donc son numéro de code Unicode. Vous saurez ainsi que le numéro Unicode du manchot 🐧 est U+1f427.

Choisir un caractère spécial

Et si vous avez bien modifié votre barre d’outils et supprimé ce bouton, vous pouvez le remettre en passant par Outils → Personnaliser, onglet Menu, il s’appelle « symbole ».

Cette version signe aussi le glas des veuves et des orphelines (format des paragraphes), remplacées par des scissions qu’on autorise (ou pas). D’ici là que la casse y passe aussi…

Et, puisqu’on parle de Writer, une nouveauté qui en annonce peut-être d’autres : il est possible de styler les commentaires, un style existe pour ça. Les notes de version laissent présager que ce pourrait être l’amorce d’une plus grande variété de styles pour les commentaires.

Modifier le style de commentaire

Compatibilité OOXML et autre

Au rythme où ça va, LibreOffice va finir par être plus compatible avec l’OOXML que la suite MsOffice elle-même 😉. Plus sérieusement outre ce qui a été dit plus haut sur le japonais, j’ai relevé deux innovations majeures pour Writer.

LibreOffice utilise le style « Première page » pour récupérer l’entête et le pied de page d’un document au format DOCX sans plus créer un nouveau style de page.

L’algorithme de coupure des lignes justifiées a été modifié, pour l’instant, seulement pour les fichiers au format DOCX, LibreOffice reprend celui implémenté par MsWord 2013. Par la suite il sera utilisé comme justification par défaut dans la prochaine version majeure de LibreOffice. L’algorithme permet de gagner jusqu’à 20 % d’espace.

Et aussi, dans un autre domaine, Draw importe les fichiers TIFF multipages en plaçant une image par page.

Pour compléter (peut-être)

À la source de cette dépêche, j’ai écrit un premier article sur les nouveautés de LibreOffice 24. principalement pour avoir des illustrations. L’article a une structure différente et relève aussi d’autres nouveautés.

On ne saurait terminer sans remercier les personnes qui font de LibreOffice une suite aussi formidable et agréable à utiliser, sans oublier celles et ceux qui ont ajouté à Mageia deux outils d’accessibilité indispensables.


  1. La traduction des notes de version ne correspond pas forcément à celle de l’interface de LibreOffice, je reprends ici celle de l’interface qui n’est pas encore entièrement traduite en français. 

  2. Notes de version (je n’ai pas pu vérifier cela pour la dépêche, et pour cause). 

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eXo Platform 6.5

eXo Platform, éditeur français de solutions intranet et digital workplace open-source, a publié le 9 janvier 2024 la version 6.5 de sa plateforme.

Alternative open source à Microsoft 365, elle offre une flexibilité et une personnalisation accrues. Cette nouvelle version facilite la création de plateformes sur mesure, sans compétences techniques, tout en offrant des expériences personnalisées.

Titre de l'image

Parmi les nouvelles fonctionnalités, notons une gestion améliorée du contenu, une gestion multi-sites, une gestion multilingue étendue, un site d'administration centralisé, et des options simplifiées pour les sites publics.

En matière de collaboration, la version 6.5 propose un centre de notifications, des filtres pour les informations non lues, et des améliorations pour la gestion des documents, la co-édition et la visioconférence.

Pour renforcer l'engagement des communautés, des fonctionnalités telles que des actions limitées dans le temps et un tableau de bord personnalisé ont été ajoutées. En parallèle, des améliorations en termes d'accessibilité et de responsabilité numérique ont été intégrées.

Veronika Mazour-Mestrallet, directrice générale d’eXo Platform, commente : « Cette nouvelle version très aboutie de notre solution de digital workplace va nous permettre d’accélérer notre développement et vient renforcer notre ambition de proposer une alternative open-source complète aux solutions propriétaires pour un futur digital plus libre ».

NdM: la page d'accueil mentionne proudly builds on top of fantastic OSS such as ElasticSearch, Tomcat, Jitsi, OnlyOffice and Meeds. Elasticsearch n'est plus libre/Open Source depuis la version 7.10.2 (obsolète), suite à un changement de licence pour la SSPL. MongoDB est aussi utilisé pour eXo Chat et sa licence actuelle BUSL n'est pas libre non plus.

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