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Khrys’presso du lundi 20 mars 2023

Par : Khrys
20 mars 2023 à 02:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Brave New World

Spécial femmes dans le monde

Spécial France

Spécial femmes en France

  • Enquête : une chercheuse sur deux a déjà été victime de harcèlement sexuel au travail (humanite.fr)

    D’après une étude publiée par la Fondation l’Oréal le 16 mars, une chercheuse sur deux a déjà été victime de harcèlement sexuel au travail. L’enquête, menée auprès de 5 200 chercheuses de 117 pays différents, dont la France, révèle le milieu encore très masculinisée et sexiste de la science.

  • Comment j’ai essayé d’être payée comme un homme (frustrationmagazine.fr)

    À ce qu’il paraît, les femmes ne savent pas négocier leur salaire. Elles s’ « auto-censurent » et c’est notamment pour ça que les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes ne bougent quasiment pas depuis les années 1990. Bref, c’est quand même un peu de notre faute quoi.Comme je ne me laisse pas facilement abattre, j’ai donc entrepris il y a quelques années d’être payée comme un homme.

  • Enfin un musée consacré aux féminismes (humanite.fr)

    Fruit d’une longue bataille, le premier musée des Féminismes en France verra le jour, en 2027, à l’université d’Angers (Maine-et-Loire). La première exposition temporaire, « Les femmes sont dans la rue », sera visible dès 2024.

Spécial médias et pouvoir

Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

  • 49.3 : le bras d’honneur de Macron (politis.fr)

    Le centième 49.3 de la Ve République – le 11e du gouvernement Borne –, est déclenché pour un passage en force de la réforme des retraites. Un triste aveu d’échec de la part d’un président et de son gouvernement. Un naufrage politique et démocratique.

  • Élisabeth Borne a déclenché le 100e 49.3 de la Ve République (liberation.fr)
  • Après le 49.3, Borne vise les LR qui ont joué « une carte personnelle » (huffingtonpost.fr)

    Après avoir eu recours au 49.3 pour faire passer sans vote la réforme des retraites, la Première ministre s’en est prise aux Républicains qui ont fait que « le compte n’y était pas ».

  • Retraites : avec le 49.3, « le premier jour de la fin du quinquennat de Macron » (reporterre.net)

    « En ayant recours à l’autoritarisme, ils enfoncent le pays tout entier dans une crise de régime. »

  • Crise de régime (humanite.fr)

    Sueurs froides à l’Élysée. De rebondissements en coups de théâtre, cette journée du jeudi 16 mars, qui fleurait bon la crise de régime et rappelait à certains égards les pires heures de la IVe République, pourrait rentrer dans l’histoire comme celle qui a acté la mort symbolique de la Ve. Avec ce nouveau recours au 49.3, le divorce entre nos institutions et le peuple est consommé, acmé d’une crise rampante de délégitimation du pouvoir politique

  • Projet de loi immigration : le Sénat durcit largement le texte (huffingtonpost.fr)

    Alors que le monde politique avait les yeux rivés sur la réforme des retraites, la commission des lois du Sénat a donné un tour très, très droitier à la « Loi Darmanin ».

  • L’Extrême droite mène sa guerre culturelle sur de petits fronts (humanite.fr)

    Contre l’installation de centres pour migrants, des projets scolaires, des lectures par des drag-queens, une frange de l’extrême droite se mobilise et invective. Objectif : diffuser par des combats locaux ses idées réactionnaires et xénophobes.

  • La campagne de Darmanin contre Salah Hamouri a du plomb (légal) dans l’aile (humanite.fr)

    La préfecture de Meurthe-et-Moselle a tenté d’empêcher la tenue d’un débat organisé par l’AFPS en présence de l’avocat franco-palestinien. Une mesure qui s’inscrivait dans la volonté du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de faire taire Salah Hamouri partout en France. Le tribunal administratif de Nancy a cassé l’arrêté préfectoral et condamné l’Etat à verser 1000€ aux requérants.

  • Darmanin veut la peau de la police judiciaire (politis.fr)

    La direction centrale de la police judiciaire, créée en 1907 par Georges Clemenceau, sera enterrée le 1er juillet. Alors que le 16 mars, policiers et magistrats se mobilisent une nouvelle fois contre cette réforme, des promesses gouvernementales ne seront pas tenues : des services seront mutualisés et le budget actuel de la DCPJ pas garanti.

    Voir aussi Réforme de la PJ : policiers et magistrats dans la rue contre l’« autoritarisme » du ministère de l’Intérieur (liberation.fr)

  • Grève des éboueurs à Paris : le gouvernement passe à l’étape réquisition (liberation.fr)

    « Il est paradoxal que l’Etat demande aux collectivités territoriales de régler un problème qu’il a lui-même créé alors que la réquisition est, de droit, une compétence de l’Etat »

  • Le préfet a fait valoir la substitution pour obtenir les données personnelles des éboueurs de Paris (blog.davidlibeau.fr)

    La réquisition des éboueurs a commencé à Paris suite à la mobilisation contre la réforme des retraites. Après un refus de la maire de Paris, on a appris dans la presse que le préfet de Paris a récupéré les coordonnées des agents pour les réquisitionner. La méthode pose question.

  • Mégabassines : l’État veut museler la contestation (reporterre.net) – voir aussi Inculpation du porte-parole du mouvement anti-bassines (secoursrouge.org)

    Hier vendredi, peu avant 9 h, Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines, non merci ! (BNM) était convoqué pour « dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion le 30 octobre 2022 à Sainte-Soline ». Il est ressorti huit heures et demie plus tard du palais de justice libre mais placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé le 8 septembre. D’ici là, il lui est interdit de se rendre à Sainte-Soline et Mauzé-sur-le-Mignon, cibles des manifestations des 24, 25 et 26 mars. « Il s’agit d’une opération qui vise à nous intimider »[…] Durant son audition, raconte-t-il, il s’est contenté d’un laconique « 49.3 » quand il n’a pas voulu répondre.

  • Plateau de Millevaches : les macronistes appellent à la violence (labogue.info)
  • Soupçons de violences policières au tribunal de Paris, une enquête préliminaire confiée à l’IGPN (lemonde.fr)

    L’affaire, révélée par StreetPress, aurait été découverte lors d’un incident survenu le 6 février, quand un policier, portant une marque sur le front, a expliqué avoir été frappé par une personne déférée au tribunal mais a refusé de porter plainte. Sa hiérarchie a alors consulté les images de vidéosurveillance. « Ce que montrent les caméras dépasse le simple “incident” »

  • Manifestations. « Ils ne cherchent pas à sécuriser, mais à réprimer et punir » (humanite.fr)
  • Répression : ne nous laissons pas terroriser (contre-attaque.net)

    Depuis trois jours, le régime organise des centaines d’arrestations, notamment des rafles massives à Paris. Les images de la capitale sont terrifiantes : des charges, des étranglements, des tabassages au sol. Plus de 500 interpellations en trois nuits rien qu’à Paris. Samedi soir, de véritables rafles, avec des dizaines de personnes alignées en rangs serrés contre les murs, dans une ruelle sombre, par des policiers cagoulés : les images d’une dictature.

  • Police à Nantes : agressions sexuelles et ultra-violence (contre-attaque.net)

    Quatre étudiantes ont déposé plainte pour agression sexuelle, après une nasse extrêmement brutale et des fouilles au corps illégales, mardi 14 mars.[…] Leur avocate parle de faits « hallucinants » accompagnés « de propos inadaptés, insultants, humiliants, dans un contexte de grande tension. »

  • Nantes : des fusils d’assaut au milieu des charges de CRS (contre-attaque.net)

    Sur cette photo prise samedi 18 mars, au cœur de la ville de Nantes, ce fusil d’assaut est brandi par un CRS dépassé, en plein milieu de charges et de tirs de lacrymogènes, entre les manifestant-es et les passant-es. Plus troublant encore, la sécurité de l’arme semble être sur un mode “semi-automatique”. Le site du fabriquant indique que le curseur doit être à l’horizontal pour bloquer les tirs. Sur notre photo, il est incliné vers le bas. Ce fusil serait donc prêt à tirer.

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les trucs chouettes de la semaine

  • Imprimantes et libertés (linuxfr.org)

    Le logiciel libre a commencé avec le légendaire refus d’accès au code source d’un pilote d’imprimante : Richard Stallman voulait améliorer un pilote d’impression, mais Robert Sproull avait signé un contrat de non divulgation avec Xerox. Quarante années après, où en sommes-nous ? Quelle imprimante acheter pour un·e libriste ?

  • Échirolles libérée, épisode IV : inclusion (grenoble.ninja)


Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.

Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).

Fiasco du Stade de France : la VSA ne masquera pas les échecs du maintien de l’ordre

Par : alouette
21 mars 2023 à 10:28

Alors que la loi JO est actuellement débattue à l’Assemblée, que l’article 7 va être examiné ce soir ou demain en séance, que plus de 250 élu·es appellent à s’opposer à la VSA, tout comme 38 organisations internationales et les eurodéputés, le gouvernement continue de défendre dur comme fer cette technologie. Et pour cela, il monte en épingle des problèmes de sécurité avec des arguments fallacieux :

Dans un précédent article, nous revenions sur les stratégies d’acceptation des technologies biométriques utilisées par les industriels et les politiques. Nous avions listé quelques-unes de ces stratégies, comme la dépolitisation des mesures de surveillance, l’expérimentation pour faire croire à leur côté éphémère, la dialectique du progrès versus les réactionnaires qui refusent de tels dispositifs… Et l’une d’entre elles consiste à être opportuniste, c’est-à-dire à utiliser n’importe quel événement ou actualité médiatique pour justifier l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique, et même parfois la reconnaissance faciale.
Le fiasco du Stade de France est un de ces évènements. Durant les débats à l’Assemblée et au Sénat, le ministère de l’Intérieur, de même que les députés et sénateurs de la majorité, n’ont pas cessé de faire référence à la finale de la Ligue des champions comme exemple ultime de la nécessité pour la France de se doter en algorithmes d’analyse d’images afin de garantir la sécurité lors de grands événements comme les Jeux olympiques. En réalité, il s’agit plutôt d’instrumentaliser une catastrophe pour cacher un échec, le cas du Stade de France étant un parfait contre-exemple pour montrer que la technologie sécuritaire ne fonctionne visiblement pas.

Rappel des faits

Le 28 mai 2022 avait lieu la finale de la Ligue des champions de football, opposant les clubs de Liverpool et du Réal de Madrid. Mais suite à une conjonction d’événements, la soirée a viré au drame : le RER B en grève, les autorités décidant de placer un point de contrôle pour plusieurs milliers de personnes en amont, à la sortie d’un corridor sous l’autoroute, finalement enlevé en fin de journée pour risque de piétinement. Ensuite des temps d’attente interminables avant d’entrer dans le stade, sans aucune information ni indication, des supporters agressés, les grilles du stade de France fermées, des personnes qui s’agglutinent et enfin l’usage de gaz lacrymogène par la police par dessus tout ça. Finalement, le coup de sifflet sera donné avec plus de 30 minutes de retard. Cet article, qui reprend le rapport cinglant de l’UEFA (Union des associations européennes de football), livre des témoignages glaçants de supporters.

L’instrumentalisation de l’événement

Dans un rapport sénatorial chargé de faire la lumière sur les événements et publié en juillet 2022, les élus étrillaient le ministère de l’Intérieur et son chef, G. Darmanin, pour « dysfonctionnement » et « défaillances ». L’Intérieur est accusé : « Les premières déclarations ne correspondaient pas à la vérité », et sont pointées les « défaillances » de la préfecture de police de Paris. Défaillances reprises par le rapport de l’UEFA, qui, à l’aune de centaines de témoignages, analyse les failles de la gestion sécuritaire de la préfecture de police de Paris et de l’Intérieur.

Si la situation n’a pas débouché sur une catastrophe, le rapport de l’UEFA
estime
notamment que c’est uniquement grâce au sang froid des supporters : « Mieux organisés et plus réactifs que les policiers et les gendarmes chargés de veiller à leur sécurité, ces fans de Liverpool ou de Madrid n’ont dû leur salut qu’à une solidarité sans faille et une capacité à se discipliner qui forcent l’admiration dans un contexte aussi résolument hostile à leur endroit. »

L’ensemble de ces rapports mettent donc clairement en lumière la responsabilité de la préfecture de police de Paris et du ministère de l’Intérieur dans l’échec de la gestion de cet événement. La colère ne faiblit pas pour les supporters de Liverpool, qui déplient lors d’un match en février dernier des banderoles qui accusent le ministre de l’Intérieur et la ministre des Sports d’être des « menteurs ».

Mais dès les jours suivant ce qui était déjà communément désigné comme le « fiasco du Stade de France », le maire de Nice, Christian Estrosi sautait sur l’occasion : « Nous sommes équipés, nous avons les logiciels, nous avons des start-ups et des grands industriels, y compris français comme Thalès, qui ont des systèmes très au point pour garantir les libertés individuelles, et que seules les personnes fichées puissent être détectées par l’intelligence artificielle ».

Du côté de l’Intérieur, après s’être embrouillé dans des pseudo-justifications de dizaines de milliers de faux billets imaginaires, G. Darmanin commence à réciter une fable : celle de la VSA et de sa nécessité afin d’éviter des violences comme celles ayant eu lieu au Stade de France. En janvier 2023 devant le Sénat , c’est la ministre des sports et jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra (qui défend la loi avec le ministre de l’Intérieur) qui revient dessus lors de la présentation des dispositions de l’article 7 et se félicite de ne pas utiliser de reconnaissance faciale « En matière de sécurité, nous entendons enfin tirer tous les enseignements des événements survenus au Stade de France le 28 mai dernier ».

Et la vidéosurveillance algorithmique ne manque pas de soutien dans l’hémicycle, elle est plébiscitée par l’extrême-droite, qui reprend parfaitement l’argumentaire de la majorité :

Yoann Gillet (RN) : « L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques rend cruciale cette question. Au vu des défaillances majeures constatées en mai 2022 au Stade de France, le groupe Rassemblement national réclame des actions concrètes et adaptées pour assurer la sécurité intérieure du pays. Le traitement algorithmique des images de vidéosurveillance, prévu à titre expérimental par l’article 7, est un outil indispensable pour identifier les risques qui pourraient menacer la sécurité des personnes pendant cette manifestation internationale ».

Le ministre de l’Intérieur utilise notamment un point, qu’on retrouve parmi une liste de plusieurs dizaines de recommandations dans le rapport sénatorial précédemment cité, à savoir celui qui préconise le recours à l’intelligence artificielle pour éviter d’autres situations comme celle du Stade de France. La petite histoire commence alors.

Lors des discussions sur la loi JO, le 24 janvier dernier, le sénateur Thomas Dossu, résume parfaitement l’absurdité de ce technosolutionnisme :

«  Disons-le clairement, voir émerger cette recommandation dans ce rapport avait déjà un caractère saugrenu. En effet, l’intelligence artificielle aurait-elle permis d’éviter la défaillance dans l’orientation des supporters anglais ? L’intelligence artificielle aurait-elle déconseillé l’usage immodéré des gaz lacrymogènes sur des supporters pacifiques ? L’intelligence artificielle aurait-elle tiré, en amont, les conclusions d’une grève touchant l’une des deux lignes de RER qui menaient au Stade de France ? En d’autres termes, l’intelligence artificielle aurait-elle fait mieux que les intelligences combinées du ministre Darmanin et du préfet Lallement ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne le pense pas. »

Ainsi, on passe d’un événement où la responsabilité des forces de police françaises est mise en cause à la soi-disant nécessité d’une extension des pouvoirs de surveillance de cette même police, à travers l’ajout d’algorithmes aux caméras. Cette instrumentalisation de l’événement pour cacher un échec est bien pratique. À un peu plus d’un an des Jeux olympiques, le gouvernement français joue sa crédibilité : s’il est incapable de gérer une finale de Ligue des champions, comment pourrait-il accueillir un méga-évènement comme les JO ? Plutôt que d’avouer son échec, il jette de la poudre aux yeux en déviant sur la pseudo nécessité de la vidéosurveillance algorithmique.
Depuis le début des débats sur la loi JO, la prévention des « mouvements de foule » est alors mise en avant par la majorité comme l’usage principal de cette technologie. D’une part, cela invisibilise – à dessein- les applications bien plus dangereuses de la VSA. D’autre part, le gouvernement infuse de cette manière dans le débat une source d’insécurité fabriquée de toute pièce et qui n’avait jamais pris autant d’importance lors des autres évènements organisés en France.

La VSA aurait-elle pu être utile pour éviter le fiasco ?

Idée reçue : La VSA permettrait à la police d’être mieux organisée

Le fiasco du Stade de France est de toute évidence instrumentalisé pour promouvoir la VSA : mais celle-ci pourrait-elle quand même être efficace face à de tels événements ?
Le problème majeur de cette finale de la Ligue des champions n’a pas été le manque de technologie pour gérer la foule, mais bien la stratégie du maintien de l’ordre de l’Intérieur et de la préfecture, comme l’exposent les différents rapports précédemment cités, avec des erreurs de gestion de foule (contrôle des tickets dans des endroits trop étroits, ligne de RER en grève) couplées au gazage à tout-va des supporters. On voit mal comment la vidéosurveillance algorithmique aurait permis à l’évènement d’être mieux organisé ou à la police d’être moins violente…

Si la rengaine du technosolutionnisme presque magique, qui pourrait résoudre tous les problèmes, est régulièrement utilisée, elle laisse complètement dubitative dans ce cas-là. Le Stade de France compte 260 caméras de vidéosurveillance, pourtant celles-ci n’ont pas servi à grand-chose. Les bandes ont d’ailleurs étrangement été effacées au bout d’une semaine, personne n’ayant visiblement pensé à les réquisitionner : ni le tribunal, ni les sénateurs n’ont pu avoir accès aux images. En quoi l’ajout d’algorithmes aurait-il pu empêcher un tel événement ? Au contraire, le fiasco du Stade de France montre bien qu’une politique de sécurité répressive et inhumaine, dans laquelle les caméras et la VSA s’inscrivent largement et où la police est en partie à l’origine des mouvements de foule, n’aboutit qu’à la violence

Si l’Intérieur souhaite réellement éviter la reproduction de tels événements, il faudrait plutôt songer à changer la doctrine du maintien de l’ordre et s’enquérir de gestion humaine de l’espace : s’assurer d’avoir des couloirs assez grands, d’indiquer les guichets, d’avoir des agents multilingues pour orienter les supporters, d’informer en temps réel sur ce qui se passe, et de défaire les préjugés des forces de l’ordre sur le « hooliganisme anglais »…

Idée reçue : La VSA permettrait de détecter et prévenir des mouvements de foule

Pour éviter les mouvements de foules, les chercheurs dans le domaine pointent l’importance de l’organisation spatiale en amont, la nécessité de poster des humains pour orienter et aider les personnes présentes, le désengorgement des transports… Toutes solutions sans rapport avec la vidéosurveillance, qui ne peut clairement rien pour prévenir les mouvements de foule.

La concentration de milliers de personnes en un même endroit nécessite certes une préparation en amont, mais une fois la foule réunie, qu’est ce que la VSA pourrait repérer qui ne serait perceptible par des humains ? Et si un mouvement de foule se déclenche effectivement, la technologie biométrique ne peut ni porter secours ni réorienter les personnes pour diminuer la densité. On voit donc mal ce que la VSA apporterait sur le sujet. Rappelons également que chaque semaine depuis des décennies, des stades se remplissent et se vident en France. A notre connaissance, il n’a pas été documenté ou identifié de nouveaux problème majeurs de mouvements de foule qui nécessite de changer le savoir faire humain habituellement mis en œuvre dans ces lieux.

Que ce soit dans la prévention ou la résolution de tels mouvements, la technologie n’est pas une aide. Ici, c’est au contraire une stratégie afin d’orienter le débat et le dépolitiser. La vraie question est ailleurs : la VSA n’est pas un outil « neutre » d’aide à la décision, mais s’inscrit dans des stratégies de répression qui ont conduit à produire le fiasco du Stade de France.

Mouvement de foule à Séoul, 2022

Un autre exemple utilisé pour justifier la VSA par son fervent défenseur – encore et toujours – P. Latombe est celui du mouvement de foule meurtrier le soir d’Halloween à Séoul en octobre dernier. Encore une fois, c’est un mauvais exemple, la Corée du Sud et notamment la ville de Séoul utilisent déjà la vidéosurveillance algorithmique, ce qui n’a pas empêché 156 personnes de mourir et des centaines d’autres d’être blessées lors de ce dramatique évènement. Dans ce cas-là, il semble que la faute incombe une fois de plus à la police, trop peu nombreuse sur place et occupée à arrêter des personnes pour trafic de drogues (une centaine de policiers présents pour 100 000 personnes entassées dans un quartier de Séoul), mais aussi à l’ignorance des appels d’urgence de personnes sur place et de ceux des pompiers.
Les spécialistes des mouvements de foule pointent1Voir la vidéo d’un chercheur en mouvement de foule, Mehdi Moussaïd https://www.youtube.com/watch?v=hlnZA89hVwo l’aménagement de l’espace comme la donnée la plus importante pour éviter ces phénomènes (présence d’issues de secours, nombre et largeur de celles-ci), suivie par l’organisation en amont (communication avec la foule, orientation des flux, organisation des secours). La technologie n’a pas de place là-dedans. Encore une fois, filmer une catastrophe ne permet pas de la prévenir.

Conclusion :

La référence au fiasco du Stade de France pour justifier le recours à la vidéosurveillance algorithmique ne tient pas l’analyse une seconde. Il est donc clair qu’il s’agit davantage d’une tentative d’utiliser un choc émotionnel provoqué par une catastrophe et d’essayer de couvrir un échec organisationnel et de répression policière. Mais surtout, en imposant ce faux débat dans les discussions sur la VSA, le gouvernement parvient à étouffer les véritables enjeux liés aux dangers de ces technologies. Le sujet des mouvements de foule a monopolisé les discussions sur la loi JO en commission des lois, empêchant les députés de questionner en profondeur les usages bien plus problématiques de ces algorithmes. Ainsi, la définition de « comportement suspect » ou le suivi biométrique des personnes dans la rue n’ont quasiment pas été débattus alors qu’il s’agit d’applications existantes et dangereuses, promues et développées par les entreprises de VSA qui seront chargées des expérimentations.

La légalisation de la VSA ne permettra pas d’empêcher les fiascos tels que celui ayant eu lieu lors de la finale de la Ligue des champions, mais contribuera bien à augmenter les capacités de surveillance de l’État et la répression de la population. Il faut contrer les manœuvres du gouvernement et regarder en face la société de surveillance qu’il est en train de faire accepter. Refusons toutes et tous l’article 7 !

References[+]

References
1 Voir la vidéo d’un chercheur en mouvement de foule, Mehdi Moussaïd https://www.youtube.com/watch?v=hlnZA89hVwo

Revue de presse de l'April pour la semaine 11 de l'année 2023

Par : echarpentier
20 mars 2023 à 15:03

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[ZDNet France] Le succès de ChatGPT va-t-il enfoncer l'IA dans un monde de secrets?

✍ Tiernan Ray, le .

Les pressions du marché peuvent pousser l’industrie de l’intelligence artificielle à moins divulguer, ce qui pourrait entraver le progrès scientifique et causer d’autres problèmes.

[La Tribune] Cybersécurité: la feuille de route de la Maison Blanche pour responsabiliser les entreprises face aux hackers

✍ Guillaume Renouard, le .

Au programme de l’administration Biden, la volonté de mieux protéger les infrastructures critiques, des actions renforcées contre les échanges illégaux de cryptomonnaies et, surtout, la perspective de sanctions pour les fournisseurs de logiciel qui manqueraient à leurs obligations en matière de cybersécurité.

(article lisible avec le mode lecture de firefox)

PostgreSQL - LOW←TECH MAGAZINE - Logiciel libre et décroissance - « Libre à vous ! » diffusée mardi 14 mars 2023 sur radio Cause Commune

Par : fcouchet
20 mars 2023 à 11:16

Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

Au programme de la 170e émission :

  • Sujet principal : le système de gestion de base de données libre PostgreSQL, avec Lætitia Avrot (Field CTO pour EDB) et Anthony Nowocien (expert PostgreSQL à la Société Générale, secrétaire de l’association PostgreSQL FR)
  • chronique d’Antanak sur logiciel libre et la décroissance
  • chronique de Vincent Calame, bénévole à l’April, sur le site Low←Tech Magazine
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

« Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (21 mars 2023)

Par : egonnu
20 mars 2023 à 06:51
21 Mars 2023 - 15:30
21 Mars 2023 - 17:00

Photo d'illustration de l'émission

171e émission Libre à vous ! de l'April en direct sur radio Cause Commune 93.1 FM et DAB+ en Île-de-France, et sur le site web de la radio, mardi 21 mars 2023 de 15 h 30 à 17 h. Le podcast de l'émission et les podcasts par sujets traités sont disponibles dès que possible, quelques jours après l'émission en général.

Au programme :

  • Pour le sujet principal, nous recevons l'auteur et l'autrice de l'excellent rapport GAFAM Nation
  • Une nouvelle « Humeur de Gee » intitulée « GNU/Linux, c'est trop compliqué ? »
  • la chronique « Pépite Libre » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April, sur le thème : « Voilà le printemps, libérons nos outils de plaidoyer ! »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Nous contacter pour poser une question :

Intervenir pendant le direct (mardi 21 mars 2023 de 15h30 à 17h00) :

Écouter le direct mardi 21 mars 2023 de 15 h 30 à 17 h 00 S'abonner au podcast S'abonner à la lettre d'actus

Les ambitions de l'émission Libre à vous !

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet. Sur le site de la radio on lit : « Radio associative et citoyenne, les missions de Cause Commune sont de fédérer toutes les initiatives autour du partage et de l’échange de savoirs, de cultures et de techniques ».

Nous avons alors proposé de tenir une émission April intitulée Libre à vous ! l'émission pour comprendre et agir avec l'April — d'explications et d'échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l'association traite et les actions qu'elle mène. Une partie de l'émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L'émission Libre à vous ! est principalement animée par l'équipe salariée de l'April mais aussi par des membres bénévoles de l'association et des personnes invitées. Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d'action, tel est l'objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

Les archives de l'émission

Écouter les émissions précédentes

PostgreSQL — « Libre à vous ! » du 14 mars 2023 — Podcasts et références

21 mars 2023 à 05:03

170ème émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : le système de gestion de base de données libre PostgreSQL, avec Lætitia Avrot (Field CTO pour EDB) et Anthony Nowocien (expert PostgreSQL à la Société Générale, secrétaire de l’association PostgreSQL FR)
  • chronique d’Antanak sur logiciel libre et la décroissance
  • chronique de Vincent Calame, bénévole à l’April, sur le site Low←Tech Magazine

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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🏆 Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de février 2023

Par : Florent Zara
19 mars 2023 à 18:02

Nous continuons sur notre lancée de récompenser celles et ceux qui chaque mois contribuent au site LinuxFr.org (dépêches, commentaires, logo, journaux, correctifs, etc.). Vous n’êtes pas sans risquer de gagner un livre des éditions Eyrolles ou ENI. Voici les gagnants du mois de janvier 2023 :

Les livres gagnés sont détaillés en seconde partie de la dépêche. N’oubliez pas de contribuer, LinuxFr.org vit pour vous et par vous !

Les livres 📚 sélectionnés

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Certaines personnes n’ont pas pu être jointes ou n’ont pas répondu. Les lots ont été réattribués automatiquement. N’oubliez pas de mettre une adresse de courriel valable dans votre compte ou lors de la proposition d’une dépêche. En effet, c’est notre seul moyen de vous contacter, que ce soit pour les lots ou des questions sur votre dépêche lors de sa modération. Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu’aux éditions Eyrolles et ENI.

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Agenda du Libre pour la semaine 12 de l’année 2023

19 mars 2023 à 08:38

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 64 événements (France: 60, internet: 2, Québec: 1, Suisse: 1) est en seconde partie de dépêche.

Libre En Fête - Autour du 20 mars

Sommaire

[FR Saint-Nazaire] Exposition sur le logiciel libre lors des Journées des Libertés Numériques (JDLN) - Du jeudi 16 mars 2023 à 09h00 au vendredi 31 mars 2023 à 17h00.

Les ordinateurs - les nôtres ou ceux qui nous fournissent des services en ligne - sont au cœur de nos vies. Ils manipulent nos informations grâce aux programmes informatiques, les « logiciels » ; il est donc important de savoir qui écrit ces logiciels, qui les gère et à quelles fins.

Si certains logiciels fonctionnent délibérément de façon opaque, nous mettant de fait à la merci de leurs éditeurs, il existe une vision solidaire de l’informatique basée sur le partage de la connaissance et en faveur de l’émancipation des utilisateurs et des utilisatrices.

Cette vision anime le mouvement du « logiciel libre »: venez découvrir ses principes et ses enjeux grâce à l’Expolibre.

Dans le cadre de la 3ᵉ édition des Journées des libertés numériques, les panneaux de l’Expolibre réalisés par le groupe Sensibilisation de l'April seront affichés en mars dans deux lieux:

Les Journées des libertés numériques

Les Journées des libertés numériques (JDLN) ont pour objectif d’offrir une meilleure compréhension des enjeux des technologies et des cultures numériques.

Elles sont portées par les personnels du réseau des Bibliothèques Universitaires (BU) de Nantes et sont soutenues par la Direction de la culture et des initiatives et la Direction de la formation et de la vie étudiante de Nantes Université.

La 3ᵉ édition des Journées des Libertés Numériques aura lieu en mars et avril 2023 à Nantes, La Roche-sur-Yon et Saint-Nazaire.

[FR Mourenx] Numérique Libre, 100% éthique - Du lundi 20 mars 2023 à 09h00 au mercredi 29 mars 2023 à 18h00.

Est-ce que les applications ou les logiciels que j’utilise sont éthiques? Respectent-ils ma liberté, la confidentialité de mes données? La plupart du temps, nous n’en savons strictement rien!

Nous vous proposons de (re)découvrir les logiciels libres: ils sont ouverts, éthiques, le plus souvent gratuits…

De quoi remettre de la liberté dans votre vie numérique!

[FR Orthez] Numérique Libre, 100% éthique - Le lundi 20 mars 2023 de 09h00 à 18h00.

Est-ce que les applications ou les logiciels que j’utilise sont éthiques? Respectent-ils ma liberté, la confidentialité de mes données? La plupart du temps, nous n’en savons strictement rien!

Nous vous proposons de (re)découvrir les logiciels libres: ils sont ouverts, éthiques, le plus souvent gratuits…

De quoi remettre de la liberté dans votre vie numérique!

[FR Privas] Caplab fête le Libre ! - Du lundi 20 mars 2023 à 09h00 au samedi 25 mars 2023 à 12h00.

Dans le cadre de l’initiative nationale Libre en Fête, CAPLAB organise une semaine de découverte des Logiciels Libres à destination du grand public.

Une occasion festive de découvrir, s’initier, échanger autour des usages, des habitudes et des alternatives en termes de numérique.
Bureautique, logiciels vidéos ou de dessin 2D, navigateur internet, etc. Au Caplab nous utilisons le Libre au quotidien et nous vous y invitons cette semaine.

Animations au Caplab:

  • ExpoLibre et découverte des logiciels libres - du 20 au 24 mars 
  • Rencontre avec nos adhérents et ados makers autour de leur pratique avec le Libre - le 21 mars à 17h30
  • Install Party Libre (partition Linux sur PC, LibreOffice, etc) - le 23 mars à partir de 18h

Animation par le Caplab à la Médiathèque de Privas:

[FR Gourdon] Découverte d’Ubuntu et Mint, deux OS alternatifs - Le lundi 20 mars 2023 de 10h00 à 12h00.

Votre PC n’accepte plus les mises à jour pour Windows (par exemple la migration vers Windows 11), des alternatives existent. Linux est un système d’exploitation (OS) pour PC alternatif a Windows.

Lors de cette matinée, vous pourrez tester ce système et discuter avec les animateurs des limites et avantages de migrer vers un système alternatif.

Gestion des fichiers, accéder à internet, visionner ses photos… les usages sont identiques qu’avec Windows.

Atelier de découverte gratuit, places limitées,

[FR Gourdon] Semaine de découverte GNU-Linux - Du lundi 20 mars 2023 à 10h00 au vendredi 24 mars 2023 à 17h00.

Tout au long de la semaine, venez découvrir les systèmes d’exploitations libre, pour ce faire des ordinateurs seront mis à disposition dans la Cyber-Base pour tester les diverses fonctionnalités, discuter avec les animateurs…

Nos horaires:
Lundi, mardi, jeudi: 10h-12h & 14h-17h
Mercredi, vendredi: 14h-17h

[FR Bannalec] Linux version « Prise en main rapide » - Le lundi 20 mars 2023 de 14h30 à 16h30.

Passer de Windows à Linux sereinement.

Tous les lundis, sur 6 séances: 14h30 - 16h00 - début lundi, le 20/03/2023

De MS Windows à Linux.
Vous utilisez Windows, nous vous proposons de passer à Linux en douceur.

En six sessions vous découvrirez Linux Mint, une variante très conviviale de l’environnement Linux, et prendrez connaissances de toutes les applications offertes qui vous permettront de faire toutes les opérations que vous réalisez  actuellement sous MS Windows.

Ceci vous permettra d’adopter un nouvel environnement riche, libre, et majoritairement gratuit pour le futur de votre pratique informatique.

Rappel

Si vous ne connaissez pas Linux et son environnement, venez découvrir ce qui se cache sous cette dénomination. Rendez-vous le dernier vendredi de chaque mois au Point Info Linux, qui est ouvert à tous, et qui se déroule à la médiathèque de Bannalec de 14h00 à 17h30.

[FR Grenoble] Découverte d’OpenStreetMap - Le lundi 20 mars 2023 de 19h00 à 21h00.

Le groupe local OpenStreetMap de Grenoble vous propose un atelier d’initiation à destination de celles et ceux qui veulent découvrir la carte coopérative libre OpenStreepMap.

Cet événement a lieu dans le cadre de l’opération "Libre en fête" qui propose des opérations de découverte du Logiciel Libre et de la culture libre à destination du grand public.

Programme de la soirée

  • Tour de table, présentation des contributeurs et contributrices
  • Présentation du projet OpenStreetMap
  • Présentation du groupe local
  • Initiation à la contribution en petits groupes

En pratique

[internet] Visioconférence Groupe Monnaie Libre - Le lundi 20 mars 2023 de 21h00 à 23h00.

La Monnaie Libre Ğ1 qu’est-ce que c’est ?

La monnaie libre s’appelle la June: Ğ1. Elle est différente de l’euro. Elle est aussi numérique (seules quelques unités sont imprimées sur des billets), mais surtout, elle est totalement libre. Et même plus encore, nous pouvons la créer !!

Elle correspond un peu à un revenu complémentaire. Elle n’a pas de frontière, elle peut être créée et utilisée là où les gens le souhaitent !

Pourquoi créer une monnaie libre ?

Pour répondre à de nombreux problèmes…

Endettement, surendettement, faillite, spéculation démesurée, corruption, chômage, pauvreté, inégalités sociales croissantes…

En fait, c’est une autre façon de fonctionner en parallèle de l’euro. Une manière d’être un peu plus libre !

Réapprenons à vivre ensemble !

Pour rejoindre la visioconférence il vous suffit de cliquer sur ce lien => https://meet.jit.si/monnaielibre83

Dans la mesure du possible, il est recommandé de vous équiper d’un casque ou micro-casque, cela sera plus agréable au niveau son.

Les premières sessions seront assez généralistes pour présenter la Monnaie Libre et procéder également à l’ouverture de comptes.

Mais nous aborderons également les idées de projets que les membres ont ou pourraient avoir et nous organiserons des séances dédiées.

Par avance merci de partager et pour votre future participation.

Prenez soin de vous et de vos proches.
Amicalement, Francis.

[FR Paris] Protéger ses pratiques numériques - Du mardi 21 mars 2023 à 09h30 au mercredi 22 mars 2023 à 18h00.

Sauf à ne rien faire, il n’existe pas de situation ou de solution « parfaitement sécurisée » pour protéger ses pratiques numériques. Néanmoins, dans de nombreuses situations, il est plus que nécessaire d’y réfléchir: pour prendre soin de soi ou des personnes avec qui l’on s’organise ou que l’on aide et/ou pour être plus efficace dans la poursuite de nos objectifs politiques et sociaux. Cela peut être vraiment problématique de renoncer à prendre ces enjeux en compte devant les contraintes que cette démarche de sécurisation semble représenter.

Cette formation propose des méthodes et outils pour penser la sécurisation de ses pratiques, notamment informatiques, comme un processus. Elle permet d’évaluer les outils numériques utilisés ou envisagés au regard de la nature des activités, des menaces existantes, des informations et des correspondant·e·s que vous cherchez à protéger.

Le but est de trouver un équilibre qui permette de s’organiser en ayant mieux pris en compte ces enjeux et en mettant en place des évolutions d’outils et de pratiques pour tâcher de protéger au mieux ce qui mérite de l’être. Sans offrir de solution « clé en main », elle propose un cadre pour commencer à améliorer la sécurisation de ses activités en accord avec ses objectifs et les contraintes existantes.

La formation est ouverte à toute personne soucieuse d’améliorer la protection de ses pratiques numérique. Elle s’adresse en particulier aux acteur·ices du milieu associatif souhaitant adopter de bonnes pratiques en matière d’autodéfense numérique et accompagner ces évolutions dans leurs organisations.

Objectifs pédagogiques

  • Savoir mettre en place un modèle des risques et des menaces liées à nos pratiques informationnelles – principalement numériques - au sein de nos structures ;
  • Mieux comprendre les menaces de surveillance pesant sur les échanges numériques ;
  • Découvrir ou mieux comprendre des bonnes pratiques permettant d’améliorer la sécurité de nos activités informatiques ;
  • Améliorer ses capacités à diffuser et faciliter l’adoption d’une évolution des pratiques de sécurisation dans ses organisations.

Déroulé

  • Les enjeux de la surveillance, à l’échelle individuelle et collective : éléments de compréhension politiques, juridiques et techniques (éléments de compréhension sur le fonctionnement des réseaux, des ordinateurs/téléphones et des échanges d’informations en ligne) ;
  • Un cadre à la sécurisation des pratiques, la réduction des risques : une approche collective et de soin ;
  • Modélisation de la menace et les processus de planification de sécurité opérationnelle ;
  • Pratiques courantes de sécurisation informatique / « gestes barrières numérique ». Mots de passe, sauvegarde, configuration, etc. ;
  • Principes et logiques de sécurisation des pratiques et logiques de mise en place d’évolution des outils face aux contraintes ;
  • État des lieux de nos pratiques numériques, individuelles et collectives ;
  • Présentation et analyse autour d’outils numériques spécifiques utilisés ou non et analyse de leurs intérêts et leurs limites ;
  • Enjeux juridiques spécifiques sur la protection des données ;
  • Prise en main de certains outils de protection des informations (navigateur TOR, chiffrement de données, outils de protections des communications) ;
  • Échanges et accompagnement éventuel sur des enjeux concrets liés aux problématiques des participant·e·s (outils, enjeux juridiques, diffusion au sein d’une organisation…)

Méthode mobilisée et évaluations
La formation est animée de façon à permettre à chacun·e·de partir de ses besoins en les partageant avec les autres participant‧e‧s afin de construire une analyse commune. Un éclairage méthodologique et technique adapté au niveau des participant·e·s est assuré par les formateur⋅ices.
Chaque temps est rythmé par des apports théoriques, de l’expérimentation collective et des travaux en petits ou grand groupe. Tous ces temps se déroulent de façon participative, de manière à s’appuyer sur l’expérience et les savoirs des participant·e·s et d’être en mesure de répondre à leurs attentes, besoins et interrogations. Une évaluation des connaissances est réalisée en amont, puis à mi-parcours et à la clôture de l’action de formation.

Intervenant
Sylvain Steer, militant engagé dans la défense des libertés en ligne et hors ligne, juriste bidouilleur, auteur du « Guide de Survie des Aventuriers du Net » (édité par l’association CECIL).

Informations pratiques

  • Dates : mardi 21 et mercredi 22 mars 2023 (initialement 17 et 18 janvier 2023)
  • Durée : 2 jours, soit 14 heures de formation
  • Lieu : au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 PARIS
  • Horaires : de 9h30 à 18h
  • Date limite d’inscription : 7 mars 2023
  • Note pour les personnes bénéficiaires de la formation professionnelle : il est fortement recommandé de s’inscrire au plus tard un mois avant la formation pour que nous puissions vous faire parvenir devis et convention.

Précautions sanitaires
Nos formations en présentiel se déroulent dans le respect des gestes barrières et d’un protocole sanitaire mis en place pour la protection de tou·tes.

Accessibilité
Toutes les salles accueillant nos formations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Si vous avez d’autres besoins nécessitant que nous adaptions nos modalités pédagogiques, contactez-nous soit à l’adresse mail mentionnée dans la fiche de présentation, soit par téléphone, ou précisez-le dans le formulaire de demande d’inscription.

Frais pédagogiques de formation

  • 30 euros – étudiant·e·s et chômeurs et chômeuses (sur justificatif)
  • 60 euros - bénévoles, volontaires des membres et relais ritimo et Coredem
  • 80 euros - bénévoles, volontaires d’autres associations
  • 600 euros - salarié·e·s bénéficiaires de la formation professionnelle

Pré-requis

  • Compléter un questionnaire en amont de la formation.
  • Disposer d’un outil de communication numérique sur lequel il est possible d’installer des logiciels - un ordinateur ou un ordiphone.

Inscription
Pour vous inscrire, merci de compléter le formulaire d’inscription.

[FR Gourdon] Utiliser Inkscape - Le mardi 21 mars 2023 de 10h00 à 12h00.

Inkscape, logiciel open source de dessin vectoriel est utilisé au sein du FabLab pour la création des motifs réalisés sur la découpe laser.

Ce mardi matin vous pourrez découvrir et utiliser Inkscape pour réaliser des motifs ensuite découpés avec la découpe laser.

[FR Gourdon] Atelier découverte Inkscape pour la découpe laser - Le mardi 21 mars 2023 de 14h00 à 17h00.

Inkscape, logiciel open source de dessin vectoriel est utilisé au sein du FabLab pour la création des motifs réalisés sur la découpe laser.

Ce mardi matin vous pourrez découvrir et utiliser Inkscape pour réaliser des motifs ensuite découpés avec la découpe laser.

[internet] Émission «Libre à vous!» - Le mardi 21 mars 2023 de 15h30 à 17h00.

L’émission Libre à vous! de l’April est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio.

Le podcast de l’émission, les podcasts par sujets traités et les références citées sont disponibles dès que possible sur le site consacré à l’émission, quelques jours après l’émission en général.

Les ambitions de l’émission Libre à vous!

La radio Cause commune a commencé à émettre fin 2017 sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur Internet.

Depuis mai 2018, l’April anime une émission d’explications et d’échanges sur la radio Cause Commune sur les thèmes des libertés informatiques.

Libre à vous ! se veut avant tout une émission d’explications et d’échanges sur les dossiers politiques et juridiques que traite l’April, et sur les actions qu’elle mène.

Pour les libertés informatiques en général, et pour le logiciel libre en particulier.

Libre à vous ! c’est aussi un point sur les actualités du Libre, des personnes invitées aux profils variés, de la musique sous licence libre, des actions de sensibilisation.

Donner à chacun et chacune, de manière simple et accessible, les clefs pour comprendre les enjeux mais aussi proposer des moyens d’action, tel est l’objectif de cette émission hebdomadaire, qui est diffusée en direct chaque mardi du mois de 15 h 30 à 17 h.

L’émission dispose:

[CH Meyrin] Permanences Wikipédiennes les sans pagEs IRL - Le mardi 21 mars 2023 de 17h00 à 20h00.

Tous les mardis soir à la Bibliothèque Forum Meyrin de 17h à 20h, tous publics tous niveaux bienvenus. L’objectif est d’apprendre à contribuer sur Wikipédia sur l’histoire des femmes en Suisse.

La bibliothèque est située dans le complexe du Forum Meyrin. Pour venir en transports publics: depuis la gare, Tram 14 direction Meyrin-Gravière, arrêt Forum Meyrin.

L’atelier a lieu au rez-de-chaussée ou dans une salle au 1ᵉʳ étage, accessible par l’escalier ou l’ascenseur depuis le hall.

Le lieu est accessible aux personnes à mobilité réduite.

[FR Orléans] Rencontre GNU/Linux et logiciels libres avec Cenabumix - Le mardi 21 mars 2023 de 18h00 à 20h00.

Aux réunions Cenabumix, apprenez à maîtriser vos données grâce à

Gnu/Linux et aux logiciels libres

[FR Reims] Sacrée Tech - Le mardi 21 mars 2023 de 18h00 à 21h00.

On se retrouve pour un nouveau meetup qui se déroulera le mardi 21 mars à partir de 18 heures.
Pour l’occasion, Ikoula nous accueille dans ses locaux situés au 34 Rue du Pont Assy à Reims.
Nous avons également la chance de bénéficier d’une visite du Data Center ! Pour découvrir ce lieu avec nous, on se donne rendez-vous avant les présentations.

PROGRAMME
• 18h: Deux visites du Data Center Ikoula en groupe d’environ 15 personnes (départs 18h05 et 18h35).
• 19h: deux conférences vous seront proposées.

Explorer les interactions humaines avec l’IA conversationnelle et l’IA émotionnelle par Sébastien Biaudet:
Au cours de cette présentation, nous explorerons les dernières avancées en matière d’IA conversationnelle et d’IA émotionnelle. Nous aborderons notamment les techniques utilisées et l’IA Composite qui permettent aux machines de comprendre et de reconnaître les interactions entre l’humain et la machine, ainsi que leur application dans des contextes tels que les chatbots, les assistants virtuels animés.. Cette présentation s’adresse à toute personne intéressée par l’IA conversationnelle et l’IA émotionnelle, qu’elle soit novice ou experte dans le domaine et qui souhaite échanger sur les enjeux et les perspectives de ces technologies en pleine évolution !

Styled System - Libérez vos Chakra par Thomas Dubreuil
Créer ses propres composants UI et pourquoi avoir abandonné cette solution au profit de Chakra UI (bibliothèque de composants React).

• 20h: apéro offert par notre sponsor Ikoula.

INFORMATIONS IMPORTANTES (ET PRATIQUES)
- Le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire pour assister à cet événement. De plus, la sécurité des infrastructures nécessite que chaque participant justifie de son identité (carte ID / passeport) lors de l’entrée/sortie dans les locaux.
- Pensez à venir en avance si vous souhaitez faire partie des visites du Data Center afin de mieux répartir les groupes.
- Se garer: pas de parking privé mais les rues adjacentes permettent d’aisément se garer.
- Accès handicapé: les locaux ne sont malheureusement pas adaptés à une mobilité réduite de par la présence de quelques escaliers.

[FR Lyon] OpenStreetMap, rencontre mensuelle - Le mardi 21 mars 2023 de 18h30 à 20h00.

Discussion entre contributeurs lyonnais du projet OSM et acteurs intéressés.

Toute personne intéressée par OpenStreetMap peut s’intégrer à cette rencontre, tout particulièrement les débutants qui souhaiteraient des conseils pour se lancer.

Ordre du jour sur: https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Lyon/Reunion-2023-03-21

[FR Saint Martin d’Hères] Install Party + Rencontre FairPhone - Le mardi 21 mars 2023 de 19h00 à 21h00.

Le but de cette rencontre est que les novices repartent à la fin de la soirée avec leur propre ordinateur fonctionnant sous un nouveau système d’exploitation libre, correctement installé, configuré et agrémenté de nombreux logiciels libres eux aussi.

Au cours de ces réunions, les utilisateurs confirmés tentent de transmettre une partie de leur savoir aux novices, qui deviendront passeurs à leur tour. (Wikipédia ©).

C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs de FairPhone de partager leurs expériences.

Merci de sauvegarder vos données si vous apportez votre machine!

[FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 22 mars 2023 de 12h00 à 17h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Attention, réservez votre place par contact@linuxmaine.org

Planning des réservations consultable ici.

[FR Gourdon] Forum de discussion sur les usages du numérique - Le mercredi 22 mars 2023 de 13h30 à 15h00.

Sur inscription, de 13h30 à 15h le pôle numérique propose un débat ouvert à tous publics sur les usages du numérique avec le CNN (Conseil National du Numérique).

Lors de ce débat, les animateurs du CNN répondront à vos questions sur vos usages et vos besoins du numérique.

[FR Gourdon] Atelier découverte de jeux libre et gratuit (pour ados) - Le mercredi 22 mars 2023 de 15h00 à 17h00.

Mercredi après midi, de 15h à 17h, Atelier de découverte dédié aux adolescents (11-16 ans) découverte du monde de Minetest (alternative open source à Minecraft)

  • Qu’est-ce qu’un moteur de jeu
  • Comment l’installer, le paramétrer
  • Comment trouver / ajouter des mod (et à quoi ça sert)

suivi par la programmation d’un mod simple pour minetest(en langage LUA).

par la suite nous découvrirons le jeu CUBE 2: Sauerbraten

découverte de ce jeu et de son fonctionnement, suivi d’un petit concours en local.

Les places de cet atelier sont limitées, sur inscription au 05.65.37.10.22

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 22 mars 2023 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Vandoeuvre-lès-Nancy] Réunion OpenStreetMap - Le mercredi 22 mars 2023 de 18h00 à 20h00.

Le groupe local Nancy - Meurthe-et-Moselle d’OpenStreetMap France, vous propose de participer aux réunions mensuelles ouvertes à tou·te·s !

Avec OpenStreetMap, participez à la construction d’une carte en ligne libre et gratuite, partagée avec le monde entier!

Participation aux ateliers

Pré-inscription possible depuis le site web FCCL. À distance, possibilité de participation en web-conférence depuis ce lien.

Accès locaux

Si vous rencontrez des difficultés pour accéder au lieu, téléphonez au 06 70 45 36 75.

[FR Nantes] Vers un numérique durable - Le mercredi 22 mars 2023 de 18h00 à 20h00.

La sobriété numérique est présentée comme une des solutions pour tendre vers un numérique plus durable.
Qu’en est-il vraiment ?
Quels impacts ont nos usages numériques ?
Quelles pistes pour les limiter ?
Venez en échanger dans le cadre d’un atelier !

[FR Privas] Projection du film « LOL : logiciel libre, une affaire sérieuse » - Le mercredi 22 mars 2023 de 18h30 à 19h45.

Film documentaire de Léa Deneuville, Thierry Bayoud et François Zaïdi. Durée: 57 min.

À travers les entretiens de quatorze intervenants, « LoL » est un voyage en 8 étapes dans le cœur de nos habitudes numériques.

Le logiciel est la base de l’informatique, outil indissociable de nos sociétés modernes. Un téléphone portable, un système d’alarme à domicile, ou même un réfrigérateur ou une voiture sont devenus des objets aujourd’hui largement informatisés. Ces logiciels sont composés de lignes de code, appelées code source. Or, depuis les années 70, ce code informatique a été caché par les fabricants, car source de profits.

À l’heure où les cinq plus grosses capitalisations boursières mondiales sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, les populations sont-elles au fait de l’impact que leur usage du numérique a sur leur vie ?

Et si nos utilisations logicielles venaient compromettre notre sécurité personnelle ? Et qu’en est-il de nos États ?

[FR Grenoble] Contribatelier grenoblois - Le mercredi 22 mars 2023 de 18h30 à 20h30.

Les Contribateliers sont des événements conviviaux pour contribuer ensemble aux logiciels libres et à la culture libre. Tout le monde est le ou la bienvenue, que vous vous y connaissiez déjà ou que vous souhaitiez découvrir comment contribuer au libre.

Rendez-vous le 22 mars à partir de 18h30 à la Turbine.coop (3-5 Esplanade Andry-Farcy, Grenoble)

Plusieurs ateliers seront proposés :

[FR Pau] Z'apéro quiz sur les impacts du numérique avec AZD - Le mercredi 22 mars 2023 de 18h30 à 21h30.

L’association AZD, Avenir Zéro Déchet, a sollicité PauLLA pour préparer et co-animer avec La fresque du numérique un Z'apéro Quiz à propos du numérique et plus particulièrement des impacts du numérique sur notre environnement.

Ce sera l’occasion d’aborder divers aspects comme la fabrication, les usages et la fin de vie de nos bidules numériques. Quelque chose me dit que des conseils basés sur l’utilisation de logiciels libres seront distillés au cours de la soirée…

Des animateurs et animatrices de choc seront là pour poser les questions qui ont été soigneusement préparées.

Et puis des bonnes petites choses vont circuler sur les tables, c’est un Z'apéro après tout !

Nous vous attendons nombreux pour jouer dans une atmosphère détendue.

[FR Lyon] Histoire d’un code improbable pour le covid - Le mercredi 22 mars 2023 de 19h00 à 21h00.

Pour ce meetup, Françoise vient nous parler d’un code improbable !

Début avril 2020, un appel à volontaires est envoyé aux développeurs et développeuses de la communauté Enseignement Supérieur & Recherche pour participer à l’analyse de données cliniques COVID 19.
L’équipe qui se constitue est faite de personnes de Paris, Clermont-Ferrand et Lyon.
Une application de base, en Python bien sûr, est créée en 4 mois puis améliorée et enrichie par un développeur recruté sur le projet.
L’application continue à fonctionner à ce jour.

Comme toujours, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !

[CA-QC Montréal, Québec] Formation : découvrir des alternatives libres aux géants du numérique - Le mercredi 22 mars 2023 de 01h30 à 12h00.

Formation pour débutants et débutantes Le CDÉACF axe son travail sur la sensibilisation à l’utilisation des logiciels libres comme alternatives aux géants du web (Apple, Microsoft, Google).

Les logiciels libres sont ceux que l’on peut posséder, modifier et distribuer sans marchandisation. Ils permettent une résistance face au capitalisme du monde numérique.

Cet atelier pratique vise donc à présenter et, surtout, essayer différents logiciels libres, conviviaux et en français, qui répondent à vos besoins les plus courants. Si certains vous intéressent particulièrement, vous pouvez nous demander à l’avance de vous les présenter le jour J.

Mercredi 22 mars de 9h30 à 12h • Gratuit pour les groupes alpha membres du CDEACF / 65$ pour les autres membres du CDÉACF • 80$ pour les non-membres du CDEACF • Places limitées

[FR Limoges] Logiciels libres et services numériques éthiques - Du jeudi 23 mars 2023 à 09h00 au vendredi 24 mars 2023 à 16h30.

Rencontres de la médiation numérique en Haute-Vienne

Le Réseau des Acteurs de l’Inclusion Numérique de la Haute-Vienne, en partenariat avec la Bfm de Limoges, organise:

2 journées de rencontres dédiées aux logiciels libres et aux services numériques éthiques

JEUDI 23 et VENDREDI 24 MARS 2023 (de 9h à 16h30)
à la Bibliothèque Francophone Multimédia (Bfm)
LIMOGES (Haute-Vienne / Nouvelle Aquitaine)

POUR QUI?

Ces journées gratuites s’adressent:

► aux professionnel.les (ou bénévoles) qui accompagnent du public dans leurs usages du numérique au quotidien (conseillers, médiateurs, aidants numériques / personnes chargées d’accueil du public / travailleurs sociaux…)

La porte reste également ouverte à toutes les personnes intéressées!

POURQUOI?

► Pour SENSIBILISER les acteurs de la médiation numérique aux logiciels et services libres et éthiques (afin qu’elleux-mêmes puissent en faire bénéficier leurs publics et transmettre ces connaissances à leurs équipes).

► Pour PERMETTRE LA RENCONTRE et L’INTERCONNAISSANCE des acteurs de la médiation numérique de Haute-Vienne.

AU PROGRAMME: possibilité d’assister à une partie ou la totalité des 2 journées

JEUDI 23 MARS  - Une journée pour “Découvrir”
9h00 > 11h30: CONFÉRENCE animée par Angie Gaudion (Framasoft)
« En quoi les logiciels et les services libres participent-ils à l’émancipation numérique des internautes? »

11h30 > 13h45: TEMPS D’ÉCHANGES entre participant·e·s et REPAS sur place

Après-Midi: ATELIERS THEMATIQUES “DECOUVERTE” (animés par des médiateurs locaux - 2 ateliers d’1h15 au choix – dans la limite des places disponibles)
13h45 > 15h00: « Découverte de Linux » ou « Musique Assistée par Ordinateur et logiciels libres »
15h15 > 16h30: « Réseaux sociaux alternatifs » ou « Jeux libres sous Linux » ou « Applications libres sur smartphone Android »


VENDREDI 24 MARS - Une journée pour « Aller plus loin"
9h00 > 11h30: CONFÉRENCE animée par Angie Gaudion (Framasoft)
« Accompagner les publics à la découverte de logiciels libres et les services en ligne émancipateurs: outils, ressources et méthodologie »

11h30 > 13h45: TEMPS D’ÉCHANGES entre participant·e·s et REPAS sur place

Après-Midi: ATELIERS THEMATIQUES « ALLER + LOIN »
(animés par des médiateurs locaux - 2 ateliers d’1h15 au choix – dans la limite des places disponibles)
13h45 > 15h00: « Utiliser les CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires)" ou « Recalbox & Raspberry » ou « Outils libres de création 2D et 3D »
15h15 > 16h30: « Utiliser Nextcloud / Framaspace » ou "“DésAndroidiser” son smartphone »


Programme détaillé disponible sur: https://hauteviennenumerique.fr/rencontres-mediation-numerique-87/

INFOS PRATIQUES

► Inscription nécessaire avant le 17 Mars 2023 via ce FORMULAIRE D’INSCRIPTION
Participation gratuite (le repas reste à la charge des participant·e·s).

► Le lieu: Bibliothèque Francophone Multimedia (Bfm) - Place Aimé Césaire 87000 LIMOGES
(à côté de la Mairie - Parking souterrain sous la Bfm)

► Possibilité de prendre le repas sur place (repas végétarien concocté par l’asso. locale «Les Pieds dans le plat») (sur réservation au moment de l’inscription – 15 € - règlement sur place – chèque à l’ordre des «Pieds dans le plat» ou espèces)

► Pour toutes questions:
Réseau des Acteurs de l’Inclusion Numérique de la Haute-Vienne
☎ 07.66.51.72.76 - ✉ pierre.garot@aajpn.fr

Cet événement est organisé par le Réseau des Acteurs de l’Inclusion Numérique de la Haute-Vienne (avec le soutien financier de l’Union Européenne), en partenariat avec la Bfm de Limoges et des structures de médiation numérique: Récréasciences, Ligue de l’Enseignement de la Haute-Vienne, Association Universalis Informatique, Mammoutux (24)…

[FR Moirans] Présentation de Tracim, le logiciel libre de collaboration - Le jeudi 23 mars 2023 de 12h00 à 13h00.

À l’occasion de l’évènement Libre en Fête organisé par l’APRIL, qui met en lumière les logiciels libres et la culture de l’univers du libre, nous vous proposons un webinaire sur le logiciel de collaboration Tracim.

Notre intervenant Raphael Isla de la société Algoo vous présentera les fonctionnalités du logiciel et leurs utilisations.

Pour accéder au webinaire: https://bbb.algoo.fr/b/dam-sl0-tcr-3js

[FR Quimper] Rencontres linuxiennes quimpéroises du jeudi - Le jeudi 23 mars 2023 de 16h00 à 18h00.

Se faire aider ou aider à installer, paramétrer, réparer un ordi sous Linux ou connecter une imprimante, une clé wifi, etc.

Pour tout le monde mais en particulier les bénéficiaires de la redistribution gratuite d’ordinateurs sous Linux du Centre social des Abeilles.

[FR Paris] Datathon sur wikirate - Le jeudi 23 mars 2023 de 18h30 à 22h30.

Bonjour à toustes,

Vous aimez l’open source et jouer avec les données ? Vous voulez participer à un projet collaboratif citoyen engagé?

Le BASIC, bureau d’étude spécialisé sur l’analyse des conditions économiques de la durabilité, vous invite à contribuer bénévolement à la construction de la première base de données contributive, libre et gratuite sur la répartition des richesses au sein des entreprises françaises.

Pour cette collecte de données collaborative, nous avons prévu deux «soirées datathon», à partir de 18h30:

  • le jeudi 2 mars

  • le jeudi 23 mars

Venez avec votre ordinateur et, éventuellement, vos idées sur ce que nous pourrions faire avec les données, nous nous occupons du reste! Nous prévoyons nourriture et boissons.

Le rendez-vous est à Paris, 38 rue Saint Sabin, à la Fondation pour le Progrès de l’Homme (envoyez-nous un mail ou un message sur discord si vous êtes bloqué à la porte).

Le contexte

Après deux études sur le CAC 40 en France et sur le DAX 30 en Allemagne, nous souhaitons doter les syndicats, ONG, acteurs qui combattent les inégalités sociales en France, ainsi que les journalistes et universitaires travaillant sur le sujet, et plus généralement le grand public:

  • de chiffres actualisés en opendata, libres d’utilisation dans le domaine public, qui soient mis à jour chaque année et qui portent sur l’ensemble des entreprises, à commencer par les plus grandes;

  • de visualisations et analyses pédagogiques pour que le sujet de la répartition des richesses dans les entreprises sorte du débat entre experts et prenne place au cœur du débat public.

Votre contribution

Pour former un discours critique sur ce sujet, la base de données doit notamment contenir des chiffres vérifiés pour chaque entreprise: rémunérations des dirigeants, dividendes, chiffres d’affaires, bénéfices, impôts payés, salaire moyen, rachat d’action, etc.

Pour initier la construction de la base de données, nous organisons une première phase expérimentale d’ici le 30 mars: sur les 120 plus grosses entreprises françaises cotées (le SBF 120) avec pour objectif de collecter des montants de rachats d’actions réalisés par chacune de ces entreprises cotées auprès de ses actionnaires, ainsi rémunérés en liquidité pour 2011 et 2021.

Informations pratiques pour la collecte

Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences poussées en informatique ou en économie pour aider. Si vous souhaitez nous aider, vous pouvez:

Nous avons hâte de vous rencontrer en ligne ou lors du datathon: nous sommes très enthousiastes sur ce format de travail collaboratif inédit au BASIC pour rendre l’information accessible aux citoyens et aux organisations d’intérêt collectif.

À très bientôt,

L’équipe du BASIC

[FR Bagnolet] Frankenstream, ce monstre qui nous dévore - Le jeudi 23 mars 2023 de 19h00 à 23h00.

Le hackerspace La Bidouille vous accueille le 23 mars 2023 pour la projection du documentaire « Frankenstream, ce monstre qui nous dévore » et discuter évolution des technologies et conscience écologique.

Rendez-vous à 19h à La maison du parc Jean Moulin - Les Guilands, à Bagnolet.

Séance gratuite, donations appréciées, boissons et en-cas sur place.

Venez en nombre avec vos ami⋅e⋅s!

Plus d’infos sur notre site:

https://bidouille93.fr

[FR Paris] Apéro April - Le vendredi 24 mars 2023 de 02h00 à 22h00.

Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et manger, mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, l’actualité et les actions de l’April…

Un apéro April est ouvert à toute personne intéressée par ces sujets, membre de l’April ou pas, et quel que soit son niveau de connaissance du logiciel libre: n’hésitez pas à venir nous rencontrer !

Où et quand cela se passe-t-il?

Un apéro April aura lieu vendredi 24 mars 2023 à partir de 19 h dans les locaux de l’April à Paris.

L’adresse: April, 44/46 rue de l’Ouest (cour intérieure), bâtiment 8, 75014 Paris (entrée possible également par la place de la Catalogne, à gauche du magasin Biocoop). Sonner à « April » sur l’interphone.

Transports: arrêts de métro Gaîté, Pernety (sortie rue Niepce), Montparnasse.

Le téléphone du local est le 01 78 76 92 80 en cas de besoin.

Cet apéro a lieu à Paris notamment parce que le local s’y trouve ainsi que l’équipe salariée et de nombreuses personnes actives au sein de l’association. Contactez-nous pour organiser un apéro April dans votre région.

Le glou et le miam ?

Vous pouvez apporter de quoi boire et manger afin de reprendre des forces régulièrement. Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Vous pouvez vous inscrire sur le pad.

[FR Privas] Atelier numérique : découvrir les services de Framasoft - Le vendredi 24 mars 2023 de 09h30 à 11h30.

Séance d’initiation pour s’organiser et collaborer autrement grâce aux services libres de Framasoft.

Sur inscription.

[FR Villeurbanne] Découvrir des Alternatives Libres - Le vendredi 24 mars 2023 de 10h30 à 12h00.

Inscriptions au 04 37 57 17 17 ou à l’accueil du Rize

Le logiciel libre, vous connaissez ?

 C’est un logiciel que vous pouvez librement étudier (pas de boîte noire dans le code, pas de mauvaise surprise), exécuter (et donc utiliser), copier (et donc partager) et modifier pour l’adapter à vos besoins !

Vous connaissez peut-être déjà le lecteur multimédia VLC ou Firefox, venez découvrir bien d’autres alternatives libres pour tous les usages.

 

[FR Bury] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le vendredi 24 mars 2023 de 14h00 à 16h00.

Tous les deniers vendredis après-midi du mois, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Metz] Réunion du BUG - Le vendredi 24 mars 2023 de 14h00 à 18h00.

Graphistes, photographes, illustrateurs, experts matriciel, chercheurs, étudiants ou simples passionnés, venez rencontrer l’association B.U.G Metz pour échanger autour des logiciels libres: Blender, Inkscape et Gimp.

Vous pouvez également présenter vos projets.

[FR Rouen] Atelier pratique sécuriser son smartphone - Le vendredi 24 mars 2023 de 14h00 à 18h00.

Programme:

- vous renseigner sur /e/OS = Android sans Google (dont conseils d’achat) - pas besoin d’inscription, venez au tout début de la séance.

- atelier pratique: configurer votre smartphone ou tablette de façon à mieux vous sécuriser et limiter l’espionnage (blocage des traqueurs et des publicités, installer une application et faire une recherche web sans passer par Google) - sur inscription.

(applications que nous vous proposerons d’installer

  • sur Android: Blokada, F-Droid, Aurora store, Exodus privacy, Fennec/Firefox + configuration
  • sur iOS version ≥14: Blokada, Firefox focus + configuration de Safari )

- session de questions / réponses sur l’usage des smartphones et tablettes

VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionAtelierNumeriqueEthiqueRouen

[FR Orléans] Rencontre GNU/Linux et logiciels libres avec Cenabumix - Le vendredi 24 mars 2023 de 17h00 à 19h00.

Aux réunions Cenabumix, apprenez à maîtriser vos données grâce à Gnu/Linux et aux logiciels libres 

[FR Gourdon] Découverte du logiciel de gestion Dolibarr - Le vendredi 24 mars 2023 de 18h00 à 20h00.

Notre intervenant vous présentera le logiciel open source Dolibarr:

Dolibarr, une suite logicielle pour gérer l’ensemble de votre entreprise ou association

Dans le cadre de la Semaine du Logiciel Libre, le Pôle Numérique vous propose une introduction au logiciel libre Dolibarr animée par Valentin Besson, accompagnant en ingénierie numérique.
Cette présentation est pour vous si:
• vous aimeriez un outil de gestion incluant toutes les composantes fonctionnelles de votre entreprise en une seule base de données: comptabilité, achat, vente, marketing, finances, ressources humaines, etc.
• vous souhaitez avoir une vision globale de votre activité
• vous vous sentez limité par les outils de bureautique générale (tableur, éditeur de texte…)
• vous souhaitez gagner en efficacité sur la gestion des adhésions des membres de votre association
• vous vous intéressez aux possibilités du numérique dans votre entreprise ou association
Au menu: aperçu des possibilités, temps d’échange autour des besoins des personnes présentes et présentation de cas d’usage.

20 places disponibles

[FR Caen] Apéro et gaming libre! - Le vendredi 24 mars 2023 de 18h00 à 23h59.

Venez découvrir les jeux vidéos libres et la culture libre !

Dans le cadre de “Libre en fête”, événement proposé par l'APRIL, Artifaille organise un apéro et une soirée Gaming libre autour de deux jeux phares: Warsow et 0.A.D

Venez avec votre ordinateur, une souris, en ayant installé les versions suivantes des jeux:

Pas de panique, si vous n’y arrivez pas, nous vous accompagnerons dans l’installation des jeux!

Amenez si possible de quoi passer un moment convivial, une boisson ou quelque-chose à manger.

Ouvert à tout âge, adhésion nécessaire et possible sur place. Inscription indispensable et places limitées!

[FR Brest] Assemblée Générale d’Infini - Le vendredi 24 mars 2023 de 18h30 à 21h00.

L’assemblée générale est destinée à valider les bilans comptables et d’activité de l’année 2022. Ce sera également l’occasion de se retrouver pour passer ensemble un moment convivial.

Les adhérentes et adhérents ainsi que les personnes qui souhaitent le devenir sont conviés à l’Assemblée Générale de l’association INFINI qui se tiendra dans les locaux de l’association.
L’entrée s’effectue par l’arrière de la médiathèque des Quatre-Moulins.
Nous sommes au 1ᵉʳ étage.

L’ordre du jour sera publié sur notre site Internet et les documents de l’Assemblée Générale seront consultables sur cette page: https://www.infini.fr/pv-des-assemblees-generales

Nous procéderons au renouvellement du conseil d’administration: si vous-même ou un·e représentant·e de votre association souhaite rejoindre le conseil collégial, essayez de nous prévenir par courriel à contact@infini.fr.

Si vous ne pouvez assister à l’assemblée générale, vous avez la possibilité de vous y faire représenter par un·e autre adhérent·e en prévenant le Conseil, soit par courriel à l’adresse contact@infini.fr, avant la veille de l’assemblée.

Pour les adhérent·e·s qui ne seraient pas à jour de leur cotisation 2023, vous trouverez le bulletin de renouvellement d’adhésion sur le site Internet d’Infini.

Détails pratiques:
Il est possible de faire entrer 2-3 vélos dans le hall.
Arrêt de bus Cosmao Prétot  : 2.
Arrêt de tramway le plus proche: Mac Orlan.

(Attention: le lieu et l’horaire sont susceptibles de changer en fonction du nombre de participants)

[FR Strasbourg] Le Stammtisch - Le vendredi 24 mars 2023 de 20h00 à 22h30.

Le Stammtisch est le moment de rencontre informel privilégié des associations Hackstub et Alsace Réseau Neutre.

Tous les vendredis soir, nous nous réunissons à la Semencerie afin de se voir, échanger et faire vivre l’ambiance de l’association.

C’est aussi l’occasion de venir nous rencontrer, pour vous investir, poser des questions ou encore boire et manger un petit coup !

[FR Beauvais] Mastodon. Les publications croisées. - Le samedi 25 mars 2023 de 09h30 à 10h30.

En présentiel à l’Écospace de Beauvais et par visioconférence https://url.oisux.org/samedi-du-libre:). Inscription recommandée (si modification).

Manipulations basées essentiellement sur du paramétrage (pas de code) pour des personnes ayant déjà pratiqué sur Mastodon (ou un autre réseau social décentralisé avec FEDIVERSE) ou qui aurait suivi notre session « Mastodon. Découverte et premier pas » (Rediffusion).

Initiés, initiées et, ou, experts, expertes, merci de ne pas aborder des sujets trop techniques ou envahir la présentation. Partager votre expertise et connaissances en animant aussi des conférences. Contacter l’association Oisux.

Appel à des intervenantes. Voir en fin de la présentation

Pourquoi cette séance ?

Après avoir découvert et manipulé l’interface de Mastodon (rediffusion), il nous apparaissait important de présenter, à l’opposé des principes des réseaux propriétaires, comment communiquer bien au-delà de sa propre application. Que cela soit vers d’autres plateformes FEDIVERSE et aussi, et surtout, vers bien d’autres applications, allant de réseaux sociaux propriétaires comme Twitter et Facebook et aussi vers son site internet ou son application de courriel comme Thunderbird.

### Date de l’évènement

Dans le cadre de l’animation les Samedis du libre de Oisux.org

Samedi 25 mars, à partir de 9h30 (en ligne et à l’Écospace de Beauvais).

Une heure de présentation suivie de 30 min de questions et d’échanges.

Au programme

  • Bref rappel sur Mastodon et son interface (Voir le replay de notre précédente session)
  • Les possibilités de publications croisées avec Twitter (moa.party, movetodon,…)
  • Les possibilités de publications croisées avec les flux RSS et avec IFTTT (Thunderbird, Facebook, votre courriel…)
  • Les applications de FEDILAB.app. Mobile, autres
  • À confirmer, la modération sur Mastodon avec un vrai modérateur:
  • Vos questions et manipulations complémentaires

Si l’horaire nous le permet, nous pourrons revenir sur l’interface Mastodon elle-même:).

Note. Si vous n’avez pas encore de compte Mastodon, nous vous recommandons l’instance de https://piaille.fr

JRD10 et l’équipe OIsux.org

Mon comte Mastodon: https://framapiaf.org/@jose_relland


Ah, au fait, nous recherchons aussi des intervenantes bénévoles:).

Écouter Isabella Vanni sur cette émission Libre à vous : Séquence à partir de 1:23:09 où elle évoque le faible nombre de femmes comme présentatrice dans les séminaires. Si vous souhaitez « monter en expérience » dans le cadre de nos présentations ou sur vos propres sujets, merci de contacter Marc de Oisux.

[FR Malijai] Libre en fête - Le samedi 25 mars 2023 de 09h30 à 18h00.

Linux Alpes sera au tiers-lieu de l’Espace Collaboratif Équitablede Malijai pour une journée consacrée au libre.

Cet événement s’inscrit dans la manifestation nationale Libre en fête initiée par l’APRIL.

Nous vous accueillerons de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00.

Vous pouvez venir en curieux pour découvrir des logiciels libres et notamment le système d’exploitation GNU / Linux. Nous pourrons d’ailleurs vous aider à l’installer sur votre ordinateur (dans ce cas pensez à sauvegarder vos données avant).

Nous ferons quelques démonstrations de logiciels libres dans différents domaines: graphisme, éducation, cartographie…

Pour les personnes intéressées, atelier Openstreetmap: au cours d’une balade, dessinez le quartier, ajoutez des points d’intérêt et participez ensemble à l’élaboration de cette carte mondiale libre.

[FR Vandœuvre-lès-Nancy] Atelier libre - Le samedi 25 mars 2023 de 10h00 à 12h00.

Concept de l’Atelier libre

Les usagers de la FCCL sont invités à partager leurs savoirs pour trouver ensemble, une solution à une problématique posée. Toute idée peut être proposée à l’occasion d’un atelier à condition bien sûr qu’elle soit cohérente avec la philosophie de la culture du libre.

Thème du jour

Relatif a des projets de déploiement d’un parc de plusieurs centaines d’ordinateurs sur 5 ans, visant à promouvoir les logiciels libres et le réemploi, est étudié les possibilités de « hacking » pour personnaliser l’affichage au démarrage de l’ordinateur, en citant logo et nom de la structure porteuse selon les projets.

Cet atelier aura pour objet de tester un script généré sur un système GNU/Linux autonome.

Horaires

Cette animation se déroule le matin, de 10 h à 12 h.

Inscription aux ateliers

Inscription possible depuis le site web.

[FR Rouen] Install partie Linux - Le samedi 25 mars 2023 de 10h00 à 13h00.

Venez donner une nouvelle jeunesse à votre ordinateur

En remplaçant votre système Windows® [ou Mac®] par un système plus simple, plus sûr, plus rapide, plus sobre et libre - GNU/Linux - vous pouvez donner à votre ordinateur toute son efficacité et vous serez à l’abri des virus !

La durée de vie de votre ordinateur pourra en être multipliée au moins par deux, vous permettant ainsi de réaliser de très substantielles économies et de diminuer d’autant votre impact écologique.

Lors de cette « Install partie » nous vous proposerons tout d’abord une démonstration de GNU/Linux.

Si vous amenez votre ordinateur, nous pourrons effectuer des tests pour savoir s’il est parfaitement compatible avec Linux, et si c’est le cas nous vous proposerons de procéder à son installation.

Vous pouvez aussi venir si vous avez déjà GNU/Linux et que vous avez besoin d’un complément de configuration ou des questions.

L’installation est gratuite, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

IMPORTANT: veuillez lire cette page afin de venir préparé: https://blog.liberetonordi.com/index.php?post/participer-installparty

Si vous n’êtes pas en mesure d’effectuer vous-même votre sauvegarde, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

Remarque: vous pouvez même apporter un ordinateur de bureau - uniquement l’unité centrale (la tour) - nous avons des écrans, claviers et souris à brancher dessus.

VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionInstallPartieLinuxRouen

Prochaine date prévue: fin avril 2023 (sous réserve)

[FR Privas] Café numérique : les logiciels libres - Le samedi 25 mars 2023 de 10h30 à 11h30.

Une heure de discussion autour des logiciels libres pour améliorer ses pratiques.

 Proposée par le Caplab.

[FR Bordeaux-Mérignac] Découverte d’Inkscape - Le samedi 25 mars 2023 de 10h30 à 12h30.

PROCHAINES MAINS DANS LE CAMBOUIS (adhésion 2023 obligatoire: Adhésion)

Niveau débutant en dessin vectoriel

Samedi 25 mars 2023 - Maison des associations - de 10h30 à 12h30

AU programme: Découverte d’Inkscape 1. Préambule Inkscape
2. Quelques rappels sur les formats d’images
3. Techniques et vocabulaire vectoriel
4. Découverte d’Inkscape
5. Les applications…
6. Exercice d’application : création de Tux
7. Questions/réponses

Si vous le pouvez, venez avec votre portable… Néanmoins il y aura ce qu’il faut pour l’atelier.

[FR Saint-Denis] Assemblée générale de l’April - Le samedi 25 mars 2023 de 13h30 à 18h00.

L’assemblée générale de l'April aura lieu le samedi 25 mars 2023 de 14h à 18h (accueil à partir de 13h30) à l’université Paris 8 à Saint-Denis, avec diffusion vidéo.

C’est l’un des événements les plus importants de la vie de l’association, l’occasion de voter le rapport d’activité et le bilan  financier, de faire un point sur l’année qui vient de s’écouler, de rencontrer les autres membres et d’élire le conseil d’administration.

Ne suivez plus l’April de loin… rejoignez-la avant son assemblée générale.

Tous les détails pratiques seront disponibles sur la page suivante.

[FR Marseille] Install Party GNU/Linux - Le samedi 25 mars 2023 de 14h00 à 19h00.

L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 25 mars 2023 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

Au programme:

DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuits pour une utilisation quotidienne.

Ouvert à tous – accessible aux débutant·e·s

Une participation de 2 euros est demandée.

L’adhésion à l’association est de 20 euros annuels.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

Plan d’accès

[FR Ramonville Saint-Agne] Les ateliers du CULTe - Le samedi 25 mars 2023 de 14h00 à 18h00.

Le CULTe est le « Club des utilisateurs de logiciels libres et de gnu/linux de Toulouse et des environs ».

Le samedi après-midi tous les quinze jours, le CULTe organise un atelier d’informatique “libre”, de 14h à 18h.

La séance est consacrée à l’information du public, à l’entraide entre membres et/ou visiteurs pour notamment installer et configurer des logiciels libres, système d’exploitation (“Linux”) ou “applications” (programmes informatiques).

L’entraide peut également concerner le matériel afin d’aider le membre ou le visiteur à faire évoluer son ordinateur (ajout de mémoire, changement de disque dur…), étant précisé que si des avis peuvent être bien entendu émis pour de tels achats, le CULTe quant à lui n’a aucune activité commerciale, directe ou indirecte.

Chacun peut amener son ordinateur pour la séance. S’il s’agit d’une « Unité Centrale » (Ordinateur de bureau) il est inutile d’amener également écran clavier et souris, qui peuvent être prêtés sur place. Au besoin nous pourrons aussi vous prêter une machine pour la séance.

Afin de préparer votre venue, nous vous recommandons vivement de nous prévenir par courrier électronique en expliquant succinctement votre projet ou votre besoin à l’adresse suivante:

president.culte31@free.fr

L’adhésion au CULTe n’est en aucun cas obligatoire pour participer à nos activités.

NB: Les personnes qui souhaitent adhérer ou faire un don peuvent bénéficier d’un reçu fiscal en vue d’une réduction d’impôt (66% en 2022) notre association étant reconnue « Organisme d’Intérêt Général » éligible au mécénat. (Rescrit fiscal 2021/228)

PS: Notre club met à la disposition de tous une liste de discussion dédiée à l’informatique “libre”: « linux31@culte.org ». Vous pouvez sans attendre demander à y être inscrit pour, le cas échéant, y exposer une difficulté et bénéficier de l’aide et de conseils d’une centaine de participants. Il vous suffit de vous rendre à cette adresse et d’y formuler votre demande d’inscription:

https://sympa.culte.org/sympa/subscribe/linux-31?previous_action=info

[FR Nantes] Découverte du projet cartographique OpenStreetMap - Le samedi 25 mars 2023 de 14h00 à 17h30.

À l’occasion des Journées des libertés numériques (JDLN), organisées par les bibliothèques universitaires de Nantes Université, participez à une « conférence - atelier » cartographique proposée par des contributeurs nantais.

Vous découvrirez dans un premier temps ce qu’est OpenStreetMap, son fonctionnement, comment on y participe, les utilisations que l’on peut en faire…
Ensuite vous seront présentés une série d'ateliers pratiques organisés selon trois thématiques: utiliser / contribuer / créer
Vous pourrez choisir les sujets des ateliers parmi ceux qui vous seront proposés. Les ateliers prévus étant « tournants » (durée de 20 à 30 minutes) vous pourrez participer à plusieurs d’entre eux sur l’après-midi.

Accès sur inscription

L’atelier a lieu au CEMEA 102 rue Saint-Jacques

Programme complet des JDLN

Twitter: @bu_nantes_univ - #JDLN2023

Instagram: @bu_nantes_univ - #JDLN2023

[FR Montfort-en-Chalosse] Modélisation avec Blender - Le samedi 25 mars 2023 de 14h00 à 17h00.

L’association LANDINUX vous propose un atelier (1ere partie) sur la modélisation avec le logiciel BLENDER

Cet atelier s’effectuera à Montfort-en-Chalosse dans la salle de musique.

Il vous est demande de vous inscrire en nous envoyant un courriel à l’adresse suivante:

asso@listes.landinux.org 

Pour assister à l’atelier quelques prérequis sont nécessaires:

Avoir téléchargé la dernière version du logiciel sur son ordinateur depuis le site

https://www.blender.org/dosnload/  c’est une archive, il suffit de la décompacter sur son disque et de lancer l’exécutable. Il suffira donc de venir avec son ordinateur et Blender prêt à fonctionner.

Cette première session servira à prendre en main l’interface générale du logiciel.

Nous débuterons par modéliser à partir du cube par défaut, selon la technique du « Box modeling ».

L’atelier sera animé par François VIDAL

[FR Ivry sur Seine] Cours de l’Ecole du Logiciel Libre - Le samedi 25 mars 2023 de 14h30 à 18h30.

Présentation de l’E2L

Quel est le rôle de l’école du logiciel libre?

Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

  • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
  • comment en prendre possession en fonction des licences,
  • comment les installer en fonction de ses besoins,
  • comment les tester et les utiliser,
  • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
  • comment écrire ses propres logiciels libres.

En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type « association à but non lucratif ».

Comment fonctionne l’école?

Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel, car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres “encadrants” doivent être membres de l’association.

Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première de 9h à 13h, et une autre de 14h30 à 18h30.

Programme détaillé sur le site http://e2li.org

[FR Arques] Les Centres Sociaux Connectés - Inscriptions en ligne - Le samedi 25 mars 2023 de 14h30 à 23h00.

Un centre social est un lieu où on peut apprendre et faire ensemble avec le numérique, mener des projets d’inclusion numérique. C’est ainsi que l’on peut les considérer comme des tiers-lieux numérique de proximité !

Les Centres Sociaux Connectés en Nord Pas-de-Calais, c’est un réseau de plus de 150 centres sociaux. Ils facilitent le quotidien numérique des habitants, et même ceux qui en sont le plus éloignés.

Par ailleurs; ils accompagnent également les équipes bénévoles et professionnelles dans la mise en place de projets utiles et innovants.

L’objectif: faire de la transition numérique une ressource au service des habitants et des territoires !

Nous vous convions au hackathon#1 afin de développer des solutions au service des habitants.

Nous utilisons actuellement plusieurs solutions permettant les inscriptions sur les ateliers en ligne.

Ces solutions ne sont pas issues du logiciel libre et présentent de nombreux inconvénients pour les habitants.

Ensemble nous vous proposons de travailler au maquettage et au développement d’une solution libre au service des habitants et usagers des centres sociaux.

Le cahier des charges est disponible sur simple demande par mail.

En parallèle de cette action, nous proposons une action de co-design afin de récolter la parole des habitants sur leurs attentes et besoins en lien avec le logiciel libre.

Pour des raisons logistiques nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire, le repas ainsi que des collations seront offerts aux participants.

[FR Alençon] Les principales applications du monde Libre et les systèmes GNU / Linux - Le samedi 25 mars 2023 de 14h30 à 17h30.

Dans le cadre du programme FESTINUM'23 ainsi que dans le cadre de Libre en fête 2023, la communauté urbaine d’Alençon organise un événement intitulé « Découvrez des applis et logiciels plus respectueux de la vie privée et plus éthiques ».

Venez découvrir les principales applications du monde Libre ainsi que les systèmes GNU / Linux.

Entrée Libre!

[FR Vandœuvre-lès-Nancy] Atelier projets - Le samedi 25 mars 2023 de 15h00 à 17h00.

Thèmes sélectionnés en fonction des appétences des présents et des avancées des projets

  • Cartographie d’intérieurs

Participez au projet cartographique d’intérieur des bâtiments de Vandœuvre, qui consiste à modéliser collectivement de l’information géographique en exploitant diverses ressources.
À terme, celui-ci profitera à tous, y compris vous !

  • Documenter les ressources

Depuis 2018, la FCCL a créé de multiples ressources au cours des différentes animations proposées. Aujourd’hui, est souhaité de documenter l’intégralité sur une plateforme contributive à destination des tiers-lieux, le but étant que d’autres structures puissent les réutiliser… et les améliorer !

Inscription aux ateliers

La participation est limitée au nombre de places. Inscription conseillée depuis le site web.

[FR Challans] Projection du film « LoL, une affaire sérieuse » - Le samedi 25 mars 2023 de 15h00 à 16h00.

Projection du film documentaire « LoL, une affaire sérieuse » de François Zaïdi, Thierry Bayoud et Léa Deneuville, proposée par l’association Linux Challans le samedi 25 mars 2023 à 15h00 à la ferme de la Cailletière (Challans).

Entrée gratuite.

[FR Lyon] Apprendre à Coder - Le dimanche 26 mars 2023 de 09h00 à 16h00.

Coder c’est quoi ?

En 8 sessions (la première ayant eu lieu le 04 février) nous apprenons à coder. Coder quoi? Une page internet, un drone, un tchat bot, une arduino… vous voulez quoi?

Possibilité de s’essayer à plusieurs langages: python, java, bash, c, node.js, angular,…

Trois dernières sessions: 12 19 26 mars. Rattrapage les 01 et 02 avril sur le stand des fous du code pendant les Jdll.

Inscription en envoyant un message à geeklibrepi@gaiac.eu ou laisser un message sur la page https://framapiaf.org@chiantsducode

Tout niveau à partir de 14 ans.

D’autres sessions sont envisagées deuxième semestre de l’année. Pour être sûr que ça se fasse l’idéal est de dire maintenant que vous êtes interessé.e.s!

Pour profiter des libertés 1 et 2 du logiciel libre : lire et modifier un code, il faut avant apprendre à coder!

[FR Paris] April Camp en présentiel et à distance - Le dimanche 26 mars 2023 de 09h00 à 18h00.

Un prochain « April Camp » aura lieu dimanche 26 mars 2023 en présentiel à Paris et en distanciel. Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant ou deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer différents projets de promotion ou de défense du logiciel libre ou pour plus simplement discuter, faire connaissance. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc.

N’hésitez pas à vous inscrire sur le bloc-notes dédié (pour faciliter notamment l’organisation), à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Vous y trouverez également toutes les informations utiles pour y participer.

[FR Ribes] Réunion d’information Monnaie Libre et GMarché - Le dimanche 26 mars 2023 de 14h00 à 22h00.

Premier Gmarché organisé par « Les Arts des Choix » à La Cueille sur Ribes en Ardèche. Salle chauffée en intérieur et extérieur possible pour exposer.

Tous les échanges se feront en Junes. Services, alimentaires, objets, fringues.

Possibilité de repas partagé ou restauration classique sur place possible, deuxième verre payable en Junes.

Le soir, Labeaume En Musiques, concert classique qui clôture la journée.

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Civil Rights Organizations File Amicus Brief in Support of EFF Lawsuit Against Discriminatory SFPD Surveillance

Par : Mukund Rathi
21 mars 2023 à 05:45

Intern Taylor Fox contributed to this blog post.

At the height of the George Floyd protests in 2020, the San Francisco Police Department (SFPD) spied on thousands of demonstrators in real time by using a business district’s network of over 300 cameras. The SFPD targeted protests against police brutality led by Black people and other people of color, chilling future racial justice protests by making people less likely to come out in the future out of fear of reprisals from police. The SFPD’s surveillance also violated San Francisco’s Surveillance Technology Ordinance—fought for by marginalized groups—which requires city agencies to get the Board of Supervisors’ approval before using surveillance technology. The SFPD failed to get Board approval, so EFF and the ACLU of Northern California sued San Francisco on behalf of three community organizers and the case is now on appeal.

This January, Asian Americans Advancing Justice - Asian Law Caucus (ALC) and Black Movement Law Project (BMLP), along with 18 other civil rights and grassroots organizations, filed an amicus brief in support of our lawsuit. These organizations detailed SFPD’s long history of spying on San Francisco’s communities of color and political dissidents. In the 1890s, for example, SFPD’s “Chinatown Squad”—one of the country’s earliest police forces used explicitly to address a panic over “ethnic crime”—was raiding Chinese homes and businesses and in some cases physically destroying them with axes. This was shortly after the city spent two decades surveilling Chinatown and mapping every room of every building there.

A century later, in the 1970s, SFPD rebranded the “Chinatown Squad” as a “Gang Task Force,” which ultimately lost a class-action lawsuit for dragnet surveillance and arrests in Chinese communities. Around the same time, the SFPD’s Intelligence Unit wiretapped and spied on meetings of groups that fought for civil rights or against imperialism. After 9/11, the police chief called for recreating the Intelligence Unit and joked publicly about Arab residents of the city blowing up buildings. Shortly after, a civil rights coalition uncovered records showing that SFPD stopped auditing its intelligence gathering and secretly agreed to share information with the FBI.

As we argue in our last appeal brief about the SFPD’s camera surveillance of the George Floyd protests without the Board of Supervisors' approval, the court must enforce the Surveillance Technology Ordinance to stop the police from continuing to use unapproved surveillance technology. While the Board voted to authorize police use of the private cameras for 15 months, the appeal court must hold the SFPD to account, or they will spy without approval again after month 16.

The twenty amici are:

  • Asian Americans Advancing Justice - Asian Law Caucus (ALC)
  • Black Movement Law Project (BMLP)
  • Anti Police Terror Project
  • Arab Resource & Organizing Center (AROC)
  • Asian American Legal Defense and Education Fund (AALDEF)
  • Asian Law Alliance
  • Black Alliance for Just Immigration (BAJI)
  • California Immigrant Policy Center
  • Chinese for Affirmative Action
  • Fred T. Korematsu Institute
  • Iranian American Bar Association, Northern California Chapter
  • Japanese American Citizens League
  • Lavender Phoenix
  • Media Alliance
  • Muslim Advocates
  • Nikkei for Civil Rights & Redress (NCRR)
  • Oakland Privacy
  • San Jose Nikkei Resisters
  • Tsuru for Solidarity
  • Vigilant Love

Podcast Episode: So You Think You’re A Critical Thinker

Par : Josh Richman
21 mars 2023 à 03:01

The promise of the internet was that it would be a tool to melt barriers and aid truth-seekers everywhere. But it feels like polarization has worsened in recent years, and more internet users are being misled into embracing conspiracies and cults. 

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You can also find this episode on the Internet Archive.

From QAnon to anti-vax screeds to talk of an Illuminati bunker beneath Denver International Airport, Alice Marwick has heard it all. She has spent years researching some dark corners of the online experience: the spread of conspiracy theories and disinformation. She says many people see conspiracy theories as participatory ways to be active in political and social systems from which they feel left out, building upon beliefs they already harbor to weave intricate and entirely false narratives. 

Marwick speaks with EFF’s Cindy Cohn and Jason Kelley about finding ways to identify and leverage people’s commonalities to stem this flood of disinformation while ensuring that the most marginalized and vulnerable internet users are still empowered to speak out.

In this episode you’ll learn about:

  • Why seemingly ludicrous conspiracy theories get so many views and followers
  • How disinformation is tied to personal identity and feelings of marginalization and disenfranchisement
    When fact-checking does and doesn’t work
  • Thinking about online privacy as a political and structural issue rather than something that can be solved by individual action 

Alice Marwick is an Associate Professor in the Department of Communication and cofounder and Principal Researcher at the Center for Information, Technology and Public Life at the University of North Carolina, Chapel Hill. She researches the social, political, and cultural implications of popular social media technologies. In 2017, she co-authored Media Manipulation and Disinformation Online (Data & Society), a flagship report examining far-right online subcultures’ use of social media to spread disinformation, for which she was named one of Foreign Policy magazine’s 2017 Global Thinkers. She is the author of Status Update: Celebrity, Publicity and Branding in the Social Media Age (Yale 2013), an ethnographic study of the San Francisco tech scene which examines how people seek social status through online visibility, and co-editor of The Sage Handbook of Social Media (Sage 2017). Her forthcoming book, The Private is Political (Yale 2023), examines how the networked nature of online privacy disproportionately impacts marginalized individuals in terms of gender, race, and socio-economic status. She earned a political science and women's studies bachelor's degree from Wellesley College, a Master of Arts in communication from the University of Washington, and a PhD in media, culture and communication from New York University. 

Transcript

ALICE MARWICK
I show people these TikTok videos that are about these kind of outrageous conspiracy theories, like that the Large Hadron Collider at CERN is creating a multiverse. Or that there's, you know, this pyramid of tunnels under the Denver airport where they're trafficking children and people kinda laugh at them.

They're like, this is silly. And then I'm like, this has 3 million views. You know, this has more views than probably most of the major news stories that came out this week. It definitely has more views than any scientific paper or academic journal article I'll ever write, right? Like, this stuff has big reach, so it's important to understand it, even if it seems kind of frivolous or silly, or, you know, self-evident.

It's almost never self-evident. There's always some other reason behind it, because people don't do things arbitrarily. They do things that help them make sense of their lives. They give their lives meaning these are practices that people engage in because it means something to them. And so I feel like my job as a researcher is to figure out, what does this mean? Why are people doing this?

CINDY COHN
That’s Alice Marwick. The research she’s talking about is something that worries us about the online experience – the spread of conspiracy theories and misinformation. The promise of the internet was that it would be a tool that would melt barriers and aid truth-seekers everywhere. But sometimes it feels like polarization has worsened, and Internet users are misled into conspiracies and cults. Alice is trying to figure out why, how – and more importantly, how to fix it.

I’m Cindy Cohn, the Executive Director of the Electronic Frontier Foundation.

JASON KELLEY
And I’m Jason Kelley, EFF’s Associate Director of Digital Strategy.

This is our podcast series: How to Fix the Internet.

CINDY COHN
The idea behind this show is that we're trying to fix the internet. We're trying to make our digital lives better. EFF spends a lot of time warning about all the ways that things could go wrong and jumping into the fight when things do go wrong online, but what we'd like to do with this podcast is to give ourselves a vision of what the world looks like if we start to get it right.
JASON KELLEY
Our guest today is Alice Marwick. She’s a researcher at the Center for Information, Technology and Public Life at the University of North Carolina. She does qualitative research on a topic that affects everyone’s online lives but can be hard to grasp outside of anecdotal data – the spread of conspiracy theories and disinformation online.

This is a topic that many of us have a personal connection to – so we started off our conversation with Alice by asking what drew her into this area of research.

ALICE MARWICK
So like many other people I got interested in missing disinformation in the run up to the 2016 election. I was really interested in how ideas that had formerly been like a little bit subcultural and niche in far right circles were getting pushed into the mainstream and circulating really wildly and widely.

And in doing that research, it sort of helped me understand disinformation as a frame for understanding the way that information ties into marginalization, I think more broadly and disinformation is often a mechanism by which people who are marginalized the stories that the dominant culture tells about those marginalized people, the way that it circulates.

JASON KELLEY
I think it's been a primary focus for a lot of people in a lot of ways over the last few years. I know I have spent a lot of time on alternative social media platforms over the last few years because I find the topics kind of interesting to figure out what's happening there. And also because I have a friend who has kind of entered that space and, uh, I like to learn, you know, where the information that he's sharing with me comes from, essentially, right. But one thing that I've been thinking about with him and and with other folks is, is there something that happened to him that made him kind of easily radicalized, if you will? And I, I don't think that's a term that, that you recommend using, but I think a lot of people just assume that that's something that happens.

That there are people who, um, you know, grew up watching the X-files or something and ended up more able to fall into these misinformation and disinformation traps. And I'm wondering if that's, if that's actually true. It seems like from your research, it's not.

ALICE MARWICK
It's not, and that's because there's a lot of different things that bring people to disinformation, because disinformation is really deeply tied to identity in a lot of ways. There's lots of studies showing that more or less, every American believes in at least one conspiracy theory, but the conspiracy theory that you believe in is really based on who you are.

So in some cases it is about identity, but I think the biggest misconception about [00:04:00] disinformation is that the people who believe it are just completely gullible and that they don't have any critical thinking skills and that they go on YouTube and they watch a video or they listen to a podcast and all of a sudden their entire mindset shifts.

CINDY COHN
So why is radicalization not the right term? How do you think about this term and why you've rejected it?

ALICE MARWICK
The whole idea of radicalization is tied up in this countering violent extremism movement that is multinational, that is tied to this huge surveillance apparatus, to militarization, to, in many ways, like a very Islamophobic idea of the world. People have been researching why individuals commit political violence for 50 years and they haven't found any individual characteristics that make someone more susceptible to doing something violent, like committing a mass shooting or participating in the January 6th insurrection, for example. What instead that we see is that there's a lot of different puzzle pieces that can contribute to whether somebody takes on a set, an ideology, and whether they commit acts of violence and service of that  ideology.

And I think the thing that's frustrating to researchers is sometimes the same thing can have two completely different effects in people. So there's this great study of women in South America who were involved in guerilla warfare, and some of those women, when they had kids, they were like, oh, I'm not gonna do this anymore.

It's too dangerous. You know, I wanna focus on my family. But then there was another set of women that when they had kids, they felt they had more to lose and they had to really contribute to this effort because it was really important to the freedom of them and their children.

So when you think about radicalization, there's this real desire to have this very simplistic pathway that everybody kind of just walks along and they end up a terrorist. But that's just not the way the world works. 

The second reason I don't like radicalization is because white supremacy is baked into the United States from its inception. And white supremacist ideas and racist ideas are pretty foundational. And they're in all kinds of day-to-day language and media and thinking. And so why would we think it's radical to be, for example, anti-black or anti-trans when anti-blackness and anti-transness have like these really long histories?

CINDY COHN
Yeah,  I think that's right. And there is a way in which radicalization makes it sound as if, um, that's something other than our normal society. Iin many instances, that's not actually what's going on.

There's pieces of our society, the water we swim in every day that are getting, um, that are playing a big role in some of this stuff that ends up in a very violent place. And so by calling it radicalization, we're kind of creating an other that we're not a part of that I think will mean that we might miss some of the, some of the pieces of this.

ALICE MARWICK
Yeah, and I think that when we think about disinformation, the difference between a successful and an unsuccessful disinformation campaign is often whether or not the ideas exist in the culture already. One of the reasons QAnon, I think, has been so successful is that it picks up a lot of other pre circulating conspiracy theories.

It mixes them with anti-Semitism, it mixes them with homophobia and transphobia, and it kind of creates this hideous concoction, this like potion that people drink that reinforces a lot of their preexisting beliefs. It's not something that comes out of nowhere. It's something that's been successful precisely because it reinforces ideas that people already had.

CINDY COHN
I think the other thing that I saw in your research that might have been surprising or at least was a little surprising to me, is how participatory Q-Anon is.

You took a look at some of the Q-Anon. Conversations, you could see people pulling in pieces of knowledge from other things, you know, flight patterns and, and unexplained deaths and other things. It's something that they're co-creating, um, which I found fascinating.

ALIVE MARWICK
It's really similar to the dynamics of fandom in a lot of ways. You know, any of us who have ever participated in, like, a Usenet group or a subreddit about a particular TV show, know that people love putting theories together. They love working together to try to figure out what's going on. And obviously we see those same dynamics at play in a lot of different parts of internet culture.

So it's about taking the participatory dynamics of the internet and sort of mixing them with what we're calling conspiratorial literacy, which is sort of the ability to assemble these narratives from all these disparate places to kind of pull together, you know, photos and Wikipedia entries and definitions and flight paths and you know, news stories into these sort of n narratives that are really hard to make coherent sometimes, ‘cause they get really complicated.

But it's also about a form of political participation. I think there's a lot of people in communities where disinformation is rampant, where they feel like talking to people about Q-Anon or anti-vaxing or white supremacy is a way that they can have some kind of political efficacy. It's a way for them to participate, and sometimes I think people feel really disenfranchised in a lot of ways.

JASON KELLEY
I wonder because you mentioned internet culture, if some of this is actually new, right? I mean, we had satanic panics before and something I hear a lot of in various places is that things used to be so much simpler when we had four television channels and a few news anchors and all of them said the same thing, and you couldn't, supposedly, you couldn't find your way out into those other spaces. And I think you call this the myth of the epistemically consistent past. Um, and is that real? Was that a real time that actually existed? 

ALICE MARWICK
I mean, let's think about who that works for, right? If you're thinking about like 1970, let's say, and you're talking about a couple of major TV networks, no internet, you know, your main interpersonal communication is the telephone. Basically, what the mainstream media is putting forth is the narrative that people are getting.

And there's a very long history of critique of the mainstream media, of putting forth a narrative that's very state sponsored, that's very pro-capitalist, that writes out the histories of lots and lots of different types of people. And I think one of the best examples of this is thinking about the White Press and the Black Press.

And the Black Press existed because the White Press didn't cover stories that were of interest to the black community, or they strategically ignored those stories. Like the Tulsa Race massacre, for example, like that was completely erased from history because the white newspapers were not covering it.

So when we think about an. Epistemically consistent past, we're thinking about the people who that narrative worked for.

CINDY COHN
I really appreciate this point. To me, what was exciting about the internet and, you know, I'm a little older. I was alive during the seventies, um, and watched Walter Cronkite and, you know, this idea that, you know, old white guys in New York get, decide what the rest of us see, which is, that's who ran the networks, right.

That, that, you know, and maybe we had a little pbs, so we got a little Sesame Street too. 

But the promise of the Internet was that we could hear from more and more diverse voices, and reduce the power of those gatekeepers. What is scary is that some people are now pretty much saying that the answers to the problems of today’s Internet is to find four old white guys and let them decide what all the rest of us see again.    

ALICE MARWICK
I think it's really easy to blame the internet for the ills of society, and I, I guess I'm a digital critic, but I'm ultimately, I love the internet, like I love social media. I love the internet. I love online community. I love the possibilities that the internet has opened up for people. And when I look at the main amplifiers of disinformation, it's often politicians and political elites whose platforms are basically independent of the internet.

Like people are gonna cover, you know, leading politicians regardless of what media they're covering them with. And when you look at something like the lies around the Dominion voting machines, like, yes, those lies start in these really fringy internet communities, but they're picked up and amplified incredibly quickly by mainstream politicians.

And then they're covered by mainstream news. So who's at fault there? I think that blaming the internet really ignores the fact that there's a lot of other players here, including the government, you know, politicians, these big mainstream media sources. And it's really convenient to blame all social media or just the entire internet for some of these ills, but I don't think it's accurate.

CINDY COHN
Well, one of the things that I saw in your research and, and our friend, Yochai Benkler has done in a lot of things is the role of amplifiers, right? That these, these these places where people, you know, agree about things that aren't true and, and converse about things that aren't true. They predate the internet, maybe the internet gave a little juice to them, but what really gives juice to them is these amplifiers who, as I think you, you rightly point out, are some of the same people who were the mainstream media controllers in that hazy past of yore, um, I think that if this stuff never makes it to more popular amplifiers. I don't think it becomes the kind of thing that we worry about nearly so much.

ALICE MARWICK
Yeah, I mean, when I was looking at white supremacist disinformation in 2017,  someone I spoke with pointed out that the mainstream media is the best recruitment tool for white supremacists because historically it's been really hard for white supremacists to recruit. And I'm not talking about like historically, like in the thirties and forties, I'm talking about like in the eighties and nineties when they had sort of lost a lot of their mainstream political power.

It was very difficult to find like-minded people, especially if people were living in places that were a little bit more progressive or were multiracial. Most people, in reading a debunking story in the Times or the Post or whatever, about white supremacist ideas are going to disagree with those ideas.

But even if one in a thousand believes them and is like, oh wow, this is a person who's spreading white supremacist ideas, I can go to them and learn more about it. That is a far more powerful platform than anything that these fringe groups had. in the past, and one of the things that we've noticed in our research is that often conspiracy theories go mainstream precisely because they're being debunked by the mainstream media

CINDY COHN
Wow. So there's two kinds of amplifiers. There's the amplifiers who are trying to debunk things and accidentally perhaps amplify. But there are, there are people who are intentional amplifiers as well, and that both of them have the same effect, or at least both of them can spread the misinformation.

ALICE MARWICK
Yeah. I mean, of course, debunking has great intentions, right? We don't want horrific misinformation and disinformation to go and spread unchecked. But one of the things that we noticed when we were looking at news coverage of disinformation was that a lot of the times the debunking aspect was not as strong as we would've expected.

You know, you would expect a news story saying, this is not true, this is false, the presumptions are false. But instead, you'd often get these stories where they kind of repeated the narrative and then at the end there was, you know, this is incorrect. And the false narrative is often much more interesting and exciting than whatever the banal truth is.

So I think a lot of this has to do with the business model of journalism, right? There's a real need to comment on everything that comes across Twitter, just so that you can get some of the clicks for it. And that's been really detrimental, I think, to. journalists who have the time and the space to really research things and craft their pieces.

You know, it's an underpaid occupation. They're under a huge amount of economic and time pressure to like get stories out. A lot of them are working for these kind of like clickbaity farms that just churn out news stories on any hot topic of the day. And I think that is just as damaging and dangerous as some of these social media platforms.

JASON KELLEY
So when it comes to debunking, there's a sort of parallel, which is fact checking. And, you know, I have tried to fact check people, myself, um, individually. It doesn't seem to work. Does it work when it's, uh, kind of built into the platform as we've seen in different, um, in different spaces like Facebook or Twitter with community notes they're testing out now?

Or does that also kind of amplify it in some way because it just serves to upset, let's say, the people who have already decided to latch onto the thing that is supposedly being fact checked.

ALICE MARWICK
I think fact checking does work in some instances. If it's about things that people don't already have, like a deep emotional attachment to. I think sometimes also if it's coming from someone they trust, you know, like a relative or a close friend, I think there are instances in which it doesn't get emotional and people are like, oh, I was wrong about that, that's great. And then they move on. 

When it's something like Facebook where, you know, there's literally like a little popup saying, you know, this is untrue. Oftentimes what that does is it just reinforces this narrative that the social platforms are covering things up and that they're biased against certain groups of people because they're like, oh, Facebook only allows for one point of view.

You know, they censor everybody who doesn't believe X, Y, or Z. And the thing is that I think both liberals and conservatives believe that, obviously the narrative that social platforms censor conservatives is much stronger. But if you look at the empirical evidence, conservative stories perform much better on social media, specifically Facebook and Twitter, than do liberal stories.

So it, it's kind of like, it makes nobody happy. I don't think we should be amplifying, especially extremist views or views that are really dangerous. And I think that what you wanna do is get rid of the lowest hanging fruit. Like you don't wanna convert new people to these ideas like you, there might be some people who are already so enmeshed in some of these communities that it's gonna be hard for them to find their way out. But let's try to minimize the number of people who are exposed to it.

JASON KELLEY
That's interesting. It sounds like there are some models of fact checking that can help, but it really more applies to the type of information that's being, uh, fact checked than, than the specific way that the platform kind of sets it up. Is that what I'm hearing? Is that right?

ALICE MARWICK
Yeah, I mean, the problem is with a lot of, a lot of people online, I bet if you ask 99 people, if they consider themselves to be critical thinkers, 95 would say, yes, I'm a critical thinker. I'm a free thinker.

JASON KELLEY
A low estimate, I'm pretty sure.

ALICE MARWICK
A low estimate. So let's say you ask a hundred people in 99 say they're critical thinkers. Um, you know, I, I interview a lot of people about who have sort of what we might call unusual beliefs, and they all claim that they do fact checking and that they, when they hear something, they want to see if it's true.

And so they go and read other perspectives on it. And obviously, you know, they're gonna tell the researcher what they think I wanna hear. They're not gonna be like, oh, I saw this thing on Facebook and then I, like, spread it to 2000 people. And then it, you know, it turned out it was false. Um, but especially in the communities like Q-Anon, or anti-vaxxers, they already think of themselves as like researchers.

A lot of people who are into conspiracy theories think of themselves as researchers. That's one of their identities. And they spend quite a bit of time going down rabbit holes on the internet, looking things up and reading about it. And it's almost like a funhouse mirror held up to academic research because it is about the pleasure of learning, I think, and the joy of sort of educating yourself and these sort of like autodidactic processes where people can kind of learn just for the fun of learning. Um, but then they're doing it in a way that's somewhat divorced from what I would call sort of empirical standards of data collection or, you know, data assessment.

CINDY COHN
So, let's flip it around for a second. What does it look like if we are doing this right? What are the things that we would see in our society and in our conversations that would indicate that we're, we're kind of on the right path, or that we're, we're addressing this?

ALICE MARWICK
Well, I mean, the problem is this is a big problem. So it requires a lot of solutions. A lot of different things need to be worked on. You know, the number one thing I think would be toning down, you know, violent political rhetoric in general. 

Now how you do that, I'm not sure. I think it comes from, you know, there's this kind of window of discourse that's open that I think needs to be shut, where maybe we need to get back to slightly more civil levels of discourse. That's a really hard problem to solve. In terms of the internet, I think right now there's been a lot of focus on the biggest social media sites, and I think that what's happening is you have a lot of smaller social sites and it's much more difficult to play whack-a-Mole with a hundred different platforms than it is with three.

CINDY COHN
Given that we think that a pluralistic society is a good thing and we shouldn't all be having exactly the same beliefs all the time. How do we nurture that diversity without, you know, without the kind of violent edges? Or is it inevitable? Is there a way that we can nurture a pluralistic society that doesn't get to this us versus them, what team are you on kind of approach that I think underlies some of the spilling into violence that we've seen?

ALICE MARWICK
This is gonna sound naive, but I do think that there's a lot more commonalities between people than there are differences. So I interviewed a woman who's a conservative evangelical anti-vaxxer last week, and you. She and I don't have a lot in common in any way, but we had, like, a very nice conversation and one of the things that she told me is be she has this one particular interest that's brought her into conversation with a lot of really liberal people.

And so because she's interacted with a lot of them, she knows that they're not like demonic or evil. She knows they're just people and they have really different, they have really different opinions on a lot of really serious issues, but they're still able to sort of chat [00:32:00] about the things that they do care about.

And I think that if we can trace those lines of inclusion and connectivity between people, I think that's much, that's a much more positive, I think, area for growth than it is just constantly focusing on the differences. And that's easy for me to say as a white woman, right? Like it's much harder to deal with these differences if the difference in question is that the person thinks you're, you know, genetically inferior or that you shouldn't exist.

Those are things that are not easy. You can't just kumbaya your way out of those kinds of things. And in that case, I think we need to center the concerns of the most vulnerable and of the most marginalized, and make sure they're the ones whose voices are getting heard and their concerns are being amplified, which is not always the case, unfortunately.

JASON KELLEY
So let's say that we got to that point and um, you know, the internet space that you're on isn't as polarized, but it's pluralistic. Can you describe a little bit about what that feels like in your mind?

ALICE MARWICK
I think one thing to remember is that most people don't really care about politics. You know, a lot of us are kind of Twitter obsessed and we follow the news and we see our news alerts come up on our phone and we're like, Ooh, what just happened? Most people don't really care about that stuff. If you look at a site like Reddit, which gets a bad rap, but I think Reddit is just like a wonderful site for a lot of reasons.

It's mostly focused around interest-based communities, and the vast, vast majority of them are not about politics. They're about all kinds of other things. You know very mundane stuff. Like you have a dog or a cat, or you like the White Lotus and you wanna talk about the finale. Or you, you know, you live in a community and you want to talk about the fact that they're building a new McDonald's on like Route Six or whatever.

Yes, in those spaces you'll see people get into spats and you'll see people get into arguments and in those cases, there's usually some community moderation, but generally I think a lot of those communities are really healthy and positive. The moderators put forth like these are the norms.

And I think it's funny, I think some people would say Reddit uplifting, but I think you see the same thing in some Facebook groups as well, um, where you have people who really love, like quilting or I'm in dozens and dozens of Facebook groups on all kinds of weird things.

Like, “I found this weird thing at a thrift store,” or “I found this painting, you know, what can you tell me about it?” And I get such a kick out of seeing people from all these walks of life come together and talk about these various interests. And I do think that. You know, that's the utopian ideal of the internet that I think got us all so into it in the eighties and nineties.

This idea that you can come together with people and talk about things that you care about, even if you don't have anyone in your local immediate community who cares about those same things, and we've seen over and over that, that can be really empowering for people. You know, if you're an LGBTQ person in an area where there aren't that many other LGBTQ people, or if you're a black woman and you're the only black woman at your company, you know, you can get resources and support for that.

If you have an illness that isn't very well understood, you know, you can do community education on that. So, You know, these pockets of the internet, they exist and they're pretty big. And when we just constantly focus on this small minority of people who are on Twitter, you know, yelling at each other about stuff, I think it really overlooks the fact that so much of the internet is already this place of like enjoyment and, you know, hope.

CINDY COHN
Oh, I, that is so right and so good to be reminded of, um, that, that, that it's not that we have to fix the internet, it's that we have to grow the part of the internet  that never got broken. Right. That is fixed. 

JASON KELLEY
Let’s take a quick moment to say thank you to our sponsor.

“How to Fix the Internet” is supported by The Alfred P. Sloan Foundation’s Program in Public Understanding of Science and Technology. Enriching people’s lives through a keener appreciation of our increasingly technological world and portraying the complex humanity of scientists, engineers, and mathematicians.


CINDY COHN
Now back to our conversation with Alice Marwick. In addition to all of her fascinating research on disinformation that we’ve been talking about so far, Alice has also been doing some work on another subject very near and dear to our hearts here at EFF – privacy.

Alice has a new book coming out in May 2023 called The Private is Political – so of course we couldn’t let her go without talking about that. 

ALICE MARWICK
I wanted to look at how you can't individually control privacy anymore because all of our privacy is networked because of social media and big data. We share information about each other, information about us as collected by all kinds of entities.

You know, you can configure your privacy settings till the cows come home, but it's not gonna change whether your photo gets swept up in, you know, some AI that then uses it for other kinds of purposes. And the second thing is to think about privacy as a political issue that has big impacts on everyone's lives, especially people who are marginalized in other areas.

I interviewed, oh, people from all kinds of places and spaces with all sorts of identities, and there's this really big misconception that people don't care about privacy. But people care very deeply about privacy and the way that they. Show that care  manifest in like so many different kinds of creative ways.

And so I'm hoping, I'm looking forward to sharing the stories of the people I spoke with.

CINDY COHN
That's great. Can you tell us one or I, I don't wanna spoil it, but -

ALICE MARWICK
Yeah, no. So I spoke with Jazz in North Carolina. These are all pseudonyms. And Jazz is an atheist, gender queer person, and they come from a pretty conservative Southern Baptist family and they're also homeless. They have a child who lives with their sister and they get a little bit of help from their family, like, not a lot, but enough that it can make the difference between whether they get by or not.

So what they did is they created two completely different sets of internet accounts. They have two Facebooks, two Twitters, two email addresses. Everything is different and it's completely firewalled. So on one, they use their preferred name and their pronouns. On the other, they use the pronouns they were assigned at birth and the name that their oarents gave them. And so the contrast between the two was just extreme. And so  Jazz said that they feel like their real, their Facebook page that really reflects them, that's their “me” page. That's where they can be who they really are because they have to kind of cover up who they are in so many other areas of their lives.

So they get this sort of big kick out of having this space on the internet where they can be like fiery and they can talk about politics and gender and things that they care about, but they have a lot to lose if the, if that, you know, seeps into their other life. So they have to be really cognizant of things like who does Facebook recommend that you friend, you know, who might see my other email address, who might do a Google search for my name?

And so I call this privacy work. It's the work that all of us do to maintain our privacy and we all do it. Um, and, but it's just much more intense for some kinds of people. Um, and so I see in jazz, you know, a lot of these themes, somebody who is. Suffering from intersectional forms of marginalization, but is still kind of doing the best they can.

And, you know, moving forward in the world, somebody who's being very creative with the internet, they're using it in ways that none of the designers or technologists ever intended, and they're helping it work for them, but they're also not served well by these technologies because they don't have the options to set the technologies up in ways that would fit their life or their needs.

Um, and so what I'm really calling for here is to, rather than thinking about privacy as individual, as something we each have to solve, as seeing it as a political and a structural problem that cannot be solved by individual responsibility or individual actions.

CINDY COHN
I so support that. That is certainly what we've experienced in the world as well, you know, the fight against the Real Names policy, say at Facebook, which, which really impacted, um, LGBTQ and trans community, especially because people are, they're changing their names, right? And that's important.

This real names policy, you know, first of all it's based on not good science. This idea that if you attach people's names to what they say, they will behave better. Which is, you know, belied by all of Facebook. Um, and, and, you know, it doesn't have any science behind it at all. But also these negative effects for, for, for people who, you know, for safety, you know, we work with a lot of domestic violence victims, you know, being able to separate out. One identity from another is tremendously important. And, and again, can, can matter for people's very lives. Or it could just be like, you know, when I'm Cindy at the dog park, I, I, I'm not interested in being, you know, Cindy, who's the ED of EFF, and being able to segment out your life and show up as, as different people, like, there's, there's a lot of power in that, even if it's not, you know, um, necessary to save your life.

ALICE MARWICK
Yeah, absolutely. Sort of that, that ability to maintain our social roles and to play different aspects of ourselves at different times. That's like a very human thing, and that's sort of fundamental to privacy. It's what parts of yourself do you wanna reveal at any given time. And when you have these huge sites like Facebook where they want a real name and they want you to have a persistent identity, it makes that really difficult.

Whereas sites like Reddit where you can have a pseudonym and you can have 12 accounts and nobody cares, and the site is totally designed to deal with that. You know, that works a lot better with how most people, I think, want to use the internet.

CINDY COHN
What other things do you think we can do? I mean, I'm assuming that we need some legal support here as well as technical, um, uh, support for, uh, more private internet, really More privacy protective internet.

ALICE MARWICK
I mean, we need comprehensive data privacy laws.

CINDY COHN
Yeah.

ALICE MARWICK
The fact that every different type of personal information is governed differently and some aren't governed at all. The fact that your email is not private, that, you know, anything you do through a third party is not private, whereas your video store records are private.

That makes no sense whatsoever. You know, it's just this complete amalgam. It doesn't have any underlying principle whatsoever. The other thing I would say is data brokers. We gotta get 'em out. We gotta get rid of them. You shouldn't be able to collect data in one for one purpose and then use it for God knows how many other purposes.

I think, you know, I was very happy under the Obama administration to see that the FTC was starting to look into data brokers. It seems like we lost a lot of that energy during the Trump administration, but you know, to me they're public enemy number one. Really don't like 'em.

CINDY COHN
We are with you.  And you know this isn’t new – as early as 1973 the federal government developed  something called the Fair Information Practice Principles that included recognizing that it wasn’t fair to collect data for one purpose and then use it for another without meaningful consent – but that’s the central proposition that underlies the data broker business model. I appreciate that your work confirms that those ideas are still good ones.  

ALICE MARWICK
Yeah, I think there's sort of a group of people doing critical privacy critical surveillance studies, um, a more diverse group of people than we've typically seen studying privacy. For a long time it was just sort of the domain of, you know, legal scholars and computer scientists. And so now that it's being sort of opened up to qualitative analysis and sociology and other forms, you know, I think we're starting to see a much more comprehensive understanding, which hopefully at some point will, you know, affect policy making and technology design as well.

CINDY COHN
Yeah, I sure hope so. I mean, I think we're in a time when our US Supreme Court is really not grappling with privacy harms and is effectively making it harder and harder to at least use the judicial remedies to try to address privacy harm. So, you know, this development of the rest of society and people's thinking about eventually, I think, will leak over into, into the judicial side.

But it's one of the things that a fixed internet would give us is the ability to have actual accountability for privacy harms at a level that much better than what we have now. And the other thing I hear you really developing out is that maybe the individual model, which is kind of inherent in a lot of litigation, isn't really the right model for thinking about how to remedy all of this either.

ALICE MARWICK
Well, a lot of it is just theatrical, right? It reminds me of, you know, security theater at the airport. Like the idea that by clicking through a 75-page, you know, terms of service change that's written at, you know, a level that would require a couple of years of law school, that it would take years if you spent, if you actually sat and read those, it would take up like two weeks of your life every year.

Like that is just preposterous. Like, nobody would sit and be like, okay, well here's a problem. What's the best way to solve it? It's just a loophole that allows companies to get away with all kinds of things that I think are, you know, unethical and immoral by saying, oh, well we told you about it.

But I think often what I hear from people is, well, if you don't like it, don't use it. And that's easy to say if you're talking about something that is, you know, an optional extra to your life. But when we're talking about the internet, there aren't other options. And I think what people forget is that the internet has replaced a lot of technologies that kind of withered away. You know, I've driven across country three times, and the first two times was kind of pre-mobile internet or a pre, you know, ubiquitous internet. And you had a giant road atlas in your car. Every gas station had maps and there were payphones everywhere. You know, now most payphones are gone, you go to a gas station, you ask for directions, they're gonna look at you blankly, and no one has a road atlas. You know, there are all these infrastructures that existed pre-internet that allowed us to exist without smartphones in the internet. And now most of those are gone. What are you supposed to do if you're in college and you're not using, you know, at the very least, your course management system, which is probably already, you know, collecting information on you and possibly selling it to a third party.

You can't pass your class. If you're not joining your study group, which might be on Facebook or any other medium, or WhatsApp or whatnot. Like, you can't communicate with people. It's absolutely ridiculous that we're just saying, oh, well, if you don't like it, don't use it. Like you don't tell people, you know.

If you're being targeted by like a murderous sociopath, oh, just don't go outside, right? Just stay inside all the time. That's just not, it's  terrible advice and it's not realistic.

CINDY COHN
No, I think that is true and certainly trying to find a job. I mean,  there are benefits to the fact that all of this stuff is networked, but it really does shine a light on the fact that, that this terms of service approach to things as if this is a contract, like a freely negotiated contract like I learned in law school with two equal parties, having a negotiation and coming to a meeting of the minds like this is, it's a whole other planet from that approach.

And to try to bring that frame to, you know, whether you enforce those terms or not, is, it's jarring to people. It's not how people live. And so it feels this way in which the legal system is kind of divorced from, from our lives. And, and if we get it right, the legal terms and the things that we are agreeing to will be things that we actually agree to, not things that are stuffed into a document that we never read or we really realistically can't read.

ALICE MARWICK
Yeah, I would love it if the terms of service was an actual contract and I could sit there and be like, all right, Facebook, if you want my business, this is what you have to do for me. And make some poor entry level employees sit there and go through all my ridiculous demands. Like, sure, you want it to be a contract, then I'm gonna be an equal participant.

CINDY COHN
You want those green m and ms in the green room?

ALICE MARWICK
Yeah, I want, I want different content moderation standards. I want a pony, I want glittery gifs on every page. You know, give it all to me.

CINDY COHN
Yeah. I mean, you know, there's a, there's a way in which a piece of the fed-averse strategy that I think, uh, we're kind of at the beginning of, uh, perhaps, uh, in this moment is, um, is that a little bit, you have a smaller community, you have people who run the servers, um, who you can actually interact with.

I mean, I don't know that, again, I don't know that there's ponies, but, um, but you know, one of the things that will help get us there is smaller, right? We can't do content moderation at scale. Um, and we can't do, you know, contractual negotiations at scale. So smaller might be helpful and I don't think it's gonna solve all the problems.

I'm, you know, but I think that there, there's a way in which you can at least get your arms around the problem. If you're dealing with a smaller community that then can inter, inter-operate with other communities, but isn't beholden to them with one rule to rule them all.

ALICE MARWICK
Yeah, I mean, I think the biggest problem right now is we need to get around usability and ux and these platforms need to be just as easy to use as like the easiest social platform. You know, it needs to be something that if you aren't, you know, if you don't have a college education, if you're not super techy, if you aren't familiar with, you know, if you're only familiar with very popular social media platforms, you still be, are able to use things like Mastodon.

I don't think we're quite there yet, but I can see a future in which we get there.

CINDY COHN
Well thank you so much for continuing to do this work.

ALICE MARWICK
Oh, thank you. Thank you, Cindy. Thank you, Jason. It was great to chat today.

JASON KELLEY
I'm so glad we got to talk to Alice. That was a really fun conversation and one that I think really underscored a point that I've noticed, um, which is that over the last, I don't know, many years we've seen Congress and other legislators try to tackle these two separate issues that we talked with Alice about.

One being sort of like content on the internet and the other being privacy on the internet. And when we spoke with her about privacy, it was clear that there are a lot. Obvious and simple and direct solutions to kind of informing how we can make privacy on the internet something that actually exists compared to content, which is a much stickier issue.

And, and it's, it's interesting that Congress and other legislators have consistently focused on one of these two topics, or let's say both of them at the expense of, of the one that actually is fairly direct when it comes to solutions. That really sticks out for me, but I'm, I'm wondering, I've blathered on, what do you find  most interesting about what we talked with her about? There was a lot there.

CINDY COHN
Well, I think that Alice does a great service to all of us by pointing out all the ways in which the kind of easy solutions that we reach to, especially around misinformation and disinformation and easy stories we tell ourselves are not easy at all and not empirically supported. So I think one of the things she does is just shine a light on the difference between the kind of stories we tell ourselves about how we could fix some of these problems and the actual empirical evidence about whether those things will work or not.

The other thing that I appreciated is she kind of pointed to spaces on the internet where things are kind of fixed. She talked about Reddit, she talked about some of the fan fiction places she talked about. Facebook groups and pointing out that, you know, sometimes we can be overly focused on politics and the darker pieces of the internet, and that these places that are supportive and loving and good communities that are doing the right thing, they already exist.

We don't have to create them, we just have to find a way to foster them, um, and build more of them. Make the, make more of the internet. That experience. But it, it's, it's refreshing to realize that, you know, Massive pieces of the internet were never broken, um, and don't need to be fixed.

JASON KELLEY
That is 100% right. We're sort of tilted, I think, to focus on the worst things, which is part of our job at EFF. But it's nice when someone says, you know, there are actually good things. And it reminds us that a lot of, in a lot of ways it's working and we can make it better by focusing on what's working.

Well that’s it for this episode of How to Fix the Internet.

Thank you so much for listening. If you want to get in touch about the show, you can write to us at podcast@eff.org or check out the EFF website to become a member, donate, or look at hoodies, tshirts, hats and other merch, just in case you feel the need to represent your favorite podcast and your favorite digital rights organization.

This podcast is licensed Creative Commons Attribution 4.0 International, and includes music licensed Creative Commons Attribution 3.0 Unported by their creators. You can find their names and links to their music in our episode notes, or on our website at eff.org/podcast.

Our theme music is by Nat Keefe of BeatMower with Reed Mathis

How to Fix the Internet is supported by the Alfred P. Sloan Foundation's program in public understanding of science and technology.

We’ll see you next time in two weeks

I’m Jason Kelley

CINDY COHN
And I’m Cindy Cohn.
MUSIC CREDIT ANNOUNCER
This podcast is licensed Creative Commons Attribution 4.0 International, and includes the following music licensed Creative Commons Attribution 3.0 Unported by its creators:
Probably Shouldn’t by J.Lang featuring Mr_Yesterday

CommonGround by airtone featuring: simonlittlefield

Additional beds and alternate theme remixes by Gaëtan Harris

Sign The Petition And Tell EU Legislators: Don’t Scan Us

Par : Joe Mullin
20 mars 2023 à 14:22

The European Parliament is debating a proposal that, if it passes, could be disastrous for privacy worldwide. Every message, photo, or hosted file could be scanned, with the results sent to government agencies. 

We don’t need “bugs in our pockets.” A private and secure internet should be built with privacy and security in mind—not by treating every user like they’re in a criminal lineup. 

TAKE ACTION

Tell EU Legislators: Stop Scanning Me!

This proposal is meant to stem the spread of child abuse material online. But abused children need privacy and security as much as anyone. Privacy-protecting technologies, like end-to-end encryption, let both minors and adults reach out for trusted help. 

We asked the EU Commission to withdraw this flawed proposal last year. We’ve been joined by more than 120 civil society groups from Europe and around the world, who have said the EU’s scanning rules will endanger privacy and free expression. 

But the Commission has ignored these concerns, and the parliamentary process is moving forward. Now that the future of this proposal is in the hands of Members of European Parliament (MEPs), it’s time for everyone to speak up—especially constituents in EU member states

There’s now an online petition where you can join EFF and the dozens of other civil society groups expressing our opposition to this scanning proposal. This petition was created by our partners at European Digital Rights (EDRi), and people who sign the petition may receive other communication from EDRi. You can learn more about the campaign at EDRi's Stop Scanning Me website

Young people themselves don’t want police and governments looking at their messages, and they don’t believe it will keep them safe. EDRi recently surveyed 8,000 teenagers in EU countries. A majority of the respondents already use encrypted apps like WhatsApp and Signal, and 80% are uncomfortable with government scanning, even for the purpose of preventing child abuse. 

If EU governments vote to broadly scan user messages, it will harm whistleblowers, activists, journalists, labor unions, and oppressed groups everywhere. It will be a dangerous precedent for mass surveillance worldwide. 

TAKE ACTION

Sign the petition: Stop Scanning Me!

CBP Is Expanding Its Surveillance Tower Program at the U.S.-Mexico Border–And We're Mapping It

Par : Dave Maass
20 mars 2023 à 13:00

To provide researchers with the tools they need to analyze the impact of U.S. border security policy, EFF is releasing a new map and dataset of more than 290 surveillance towers installed by Customs and Border Protection (CBP) along the border with Mexico. Compiled using public records, satellite imagery, road trips, and even exploration in virtual reality, EFF's data serves as a living snapshot of the so-called "virtual wall," from the California coast to the lower tip of Texas. We've also included roughly 50 locations CBP has proposed for its next round of towers, as well as automated license plate readers (ALPRs) placed at Border Patrol checkpoints.

A map of the Southwestern United States, with various icons representing surveillance towers.

Click to launch interactive map. Google's Privacy Policy applies.

Download the dataset here. It is free to use and remix under EFF's Creative Commons Attribution License.

Surveillance towers along the border have had a troubled history. In the mid-2000s, the Secure Border Initiative aimed to place "SBInet" towers along the border, but only got as far as installing a few dozen in Arizona before bipartisan outcry over technical problems, cost, delays, and  ineffectiveness resulted in it being shut down. Throughout the 2010s, CBP took another run at a tower-based system, resulting in disparate tower systems–the Integrated Fixed Tower (IFT) and Remote Video Surveillance System (RVSS)–provided by different vendors that could not interact with another. Despite spending more than a billion dollars since 2005, the Government Accountability Office concluded in 2017, CBP was "not yet positioned to fully quantify the impact these technologies have on its mission."

Now CBP (and its sub-division, U.S. Border Patrol) is planning yet another massive expansion of surveillance towers at the U.S.-Mexico border. Referred to as the  "Integrated Surveillance Tower" (IST) or "Consolidated Tower and Surveillance Equipment" (CTSE) program, CBP intends to bring the RVSS and IFT systems under one program and, over the next decade, begin upgrading 135 existing towers with new capabilities, technologies and sensors, while also installing 307 new towers along the Southern border. CBP has indicated these towers would help fill in surveillance gaps caused by the planned conclusion of its tactical aerostat program.

The tower systems are able to automatically detect and track objects  up to 7.5 miles away and assist agents in classifying objects 3 miles away, depending on regional requirements. Dozens more towers will be added at the Canadian border. Meanwhile CBP is in the process of installing 200 Autonomous Surveillance Towers (ASTs) from Anduril Industries that are controlled by artificial intelligence software, which will also be part of the IST program.  In the short term, CBP has earmarked $204 million for this program in its 2023 and 2024 budgets, which covers the deployment of 74 ASTs  by the end of FY 2024 and 100 new towers by the end of FY 2025.

A chart showing that CBP wants to install 336 new towers and upgrade 172 existing towers

A more granular breakdown of CBP's tower plan is available here.

That's why it's important to document the towers as they exist today and continue to track them as the system expands. Our current map is the most comprehensive available to the public, but it still depicts only a portion of what's already been installed and what will be installed in the years ahead.

This data will allow for many types of research, on issues ranging from border policy to environmental impact. For example, the placement of the towers undermines the myth that border surveillance only affects unpopulated rural areas: a large number of the existing and planned targets are positioned within densely populated urban areas. Also, journalists traveling the border need to identify the location of towers in order to document them and interview residents who live and work under constant surveillance. Border security researchers can use this data to independently evaluate whether the towers meet CBP's stated goals, such as intercepting drug smuggling and human trafficking. Sam Chambers, a researcher at University of Arizona, is currently studying whether the placement of towers results in migrants taking more perilous routes across the desert.

"The data provided by EFF are an invaluable resource for researchers like myself," Chambers says. "It allows us to document the actual impacts of a 'virtual wall' on undocumented border crossers—by comparison of the locations and capabilities with records of known border crosser mortalities. It also makes it possible to more precisely estimate the increased physiological toll resulting from specific surveillance technologies. I expect to use this resource to expand on my past work and bring light to the harms brought upon by what would otherwise be called a 'smart' and 'humane' alternative."

About the Towers

Currently, the map includes three primary styles of towers implemented by CBP:

An Intergrated Fixed Tower in a desert valley

An Integrated Fixed Tower in Cochise County, Ariz.

Integrated Fixed Towers (IFT). These structures are from vendor Elbit Systems of America, part of an Israeli corporation that has come under criticism for its role in surveillance in Palestine. Elbit previously was a subcontractor on the failed SBInet project, and has built many of the new towers at the same locations of the original SBInet towers. IFTs are exclusively found in Arizona, with several controversial towers installed on tribal lands owned by the Tohono O'odham nation. IFTs can reportedly detect a person up to 7.5 miles away.

An RVSS tower overlooking a city.

A Remote Video Surveillance System in Nogales, Ariz.

Remote Video Surveillance Systems (RVSS). These structures from vendor General Dynamics are most commonly, but not exclusively, found near the border fence. The platform at the top usually includes two sensor rigs with electro-optical and infrared cameras and a laser illuminator. The monopole version of the RVSS is found throughout the Southwest, but a new model— the "relocatable RVSS" (R-RVSS)—has been installed throughout the Rio Grande Valley in South Texas. RVSSs can reportedly detect a person up to 7.5 miles away, however the range may vary depending on the particular regional requirement.

An Autonomous Surveillance Tower in a desert landscape.

An Autonomous Surveillance Tower in Imperial County, Calif.

Autonomous Surveillance Towers (AST). These "Sentry" towers are made by Anduril Industries, founded by Oculus creator Palmer Luckey. According to CBP, an AST "scans the environment with radar to detect movement, orients a camera to the location of the movement detected by the radar, and analyzes the imagery using algorithms to autonomously identify items of interest." In July 2020, CBP announced plans to acquire 200 of these towers by the end of Fiscal Year 2022, a deal worth $250 million. These towers are heavily concentrated in Southern California, with patches popping up in southern New Mexico and the Big Bend, Laredo, and Del Rio Border Patrol sectors in Texas. Because they are so new, and have yet to appear in updated, publicly available satellite imagery, we have only documented a small portion of these installations in our data set. ASTs can detect a person up to 1.7 miles away and a vehicle 2.2 miles away, according to company materials.

The map also includes unusual and novel surveillance towers, such as a new Elbit tower that was installed on the Cochise County Community College campus and a tower installed on the property of Warren Buffet's son's ranch, both near Douglas, Ariz. Another Anduril tower was located 30 miles north of the San Diego border, where it watches the Pacific Ocean from the cliffs near the Del Mar dog beach. We have also included towers installed at inland border checkpoints as well as a number of towers of which we were unable to conclusively determine the models.

We will continue to update and add to the data as we document new towers and technologies. If you are aware of a tower that isn't on our map, or know of a tower that has been relocated, please email aos@eff.org.

Automated License Plate Readers (ALPRs).  We have also mapped out 39 Border Patrol checkpoints where ALPR systems have been installed, either by CBP or the Drug Enforcement Administration. These cameras collect the license plates of vehicles that pass, attach a timestamp and GPS coordinates, then upload that data to a searchable database. The data is stored for 15 years—far longer than the retention period of any state or local law enforcement agency. CBP's ALPR vendor, Perceptics, was breached in 2019, resulting in the leak of 105,000 license plate images. A year later, the Government Accountability Office concluded that only about half of border checkpoints were using ALPR systems as intended with a system for documenting the outcomes of secondary inspections of vehicles. 

How We Did It

The number of  journalists traveling to the border to conduct first hand reporting on surveillance technology has increased in the last few years. However, reporters often have had to rely on CBP and Border Patrol to provide access to these towers, or on locals who know the location of a handful of towers. When EFF began visiting the border in 2022, it became clear there was a need for a map so people could independently visit and examine surveillance infrastructure.

We began with procurement documents through Sam.gov, where CBP had disclosed the approved locations for a series of new towers; moving backward from there, we were able to find additional locations noted in earlier purchasing records. We also began examining Environmental Assessments that CBP has published online, which often include GPS coordinates, maps, and verbal descriptions of proposed towers. Using this data, we scoured Google Maps' satellite view, Bing Maps' aerial view, and Google Streetview to confirm whether the towers had been installed.

We also hunted for towers using a virtual reality app called Wander, essentially an immersive version of Google Streetview, on a Meta Quest 2 headset. We would simply drop ourselves at various locations along the border and look for towers; often the Mexican side provided a clearer and closer view of technology installed along the wall. The app also allowed us to scan the landscape using a Google satellite map the size of a movie theater screen. This also let us slowly move through border checkpoints, identifying surveillance towers and automated license plate readers.

Finally, we discovered several towers by visiting the border in person. For example, we located an Anduril tower in southern New Mexico that had so far not appeared in any public records or been captured by publicly available satellite imagery. You can view more detailed photos we released into the public commons on Wikimedia.

You can watch a short presentation on our methodology from the Mapping USA 2022 conference here.

University of Nevada, Reno Reynolds School of Journalism student Michael Rubio assisted in the visual investigations of surveillance towers. EFF staff Haley Pederson and Christian Romero also helped confirm tower locations.  

Échirolles libérée ! La dégooglisation (2)

Par : Framasoft
17 mars 2023 à 02:42

Voici le deuxième volet du processus de dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez manqué le début) tel que Nicolas Vivant nous en rend compte. Nous le re-publions volontiers, en souhaitant bien sûr que cet exemple suscite d’autres migrations vers des solutions libres et plus respectueuses des citoyens.


Dégooglisation d’Échirolles, partie 2 : la transformation numérique

par Nicolas Vivant

Le numérique est en train de vivre une révolution. Disposer d’une stratégie, même étayée par des enjeux politiques forts, ne permet pas d’y échapper. Le monde change et il faut s’adapter, sous peine de passer à côté des nombreuses possibilités offertes par les dernières technologies… et de se noyer dans la masse de données que nous générons chaque jour. Les mots-clés du changement : collaboratif, transparence, ouverture. Mais qu’est ce que cela veut dire, concrètement ?

L’inévitable transformation numérique

L’informatique s’est construite, depuis les années 90, autour d’un modèle que nous connaissons toutes et tous, et qui est en train de disparaître. Le poste client repose généralement sur :

  • Un système d’exploitation (généralement Windows, parfois Mac, rarement Linux)
  • Une suite bureautique (souvent Microsoft, parfois LibreOffice)
  • Un serveur de fichiers (avec un classement par arborescence et une gestion des droits centralisée)
  • Une messagerie (avec un client lourd de type Outlook, ou via une interface web) souvent couplée à un agenda

L’évolution que l’on constate partout :

  • Un système d’exploitation qui devient une simple interface de connexion
  • De plus en plus de terminaux mobiles (smartphone, PC portables, tablettes)
  • Des applications qui sont le plus souvent accessibles via un navigateur web
  • Un logiciel intégrant les fonctions de suite bureautique, de messagerie, d’agenda, d’édition collaborative et d’échanges textuels, audio ou vidéo (souvent basé sur un « cloud »)

Le changement culturel à opérer est majeur. Les utilisateurs, aux compétences souvent durement acquises, vont devoir s’adapter et notre responsabilité est de nous assurer que cette transition ne se fera pas dans la douleur.

Des fonctionnements durablement inscrits dans notre rapport à l’informatique sont repensés, sans que la question de l’adoption par les utilisateurs se pose. Exemple : l’organisation et la recherche de l’information. Aujourd’hui, la plupart des serveurs de fichiers et des systèmes de stockage de données sont organisés sous la forme d’une arborescence. Pendant très longtemps, ce classement a été le moyen le plus efficace de retrouver de l’information. Mais la masse de données numériques a grandi, la taille (et le nombre) des répertoires est devenue énorme, et les moteurs de recherche sont souvent inefficaces/lents (cf. la fonction « recherche » de l’explorateur de Windows quand il s’agit de chercher sur un serveur).

En ligne, cette question a été tranchée depuis longtemps. Aux début de l’internet, deux moteurs de recherche dominaient le marché : Yahoo, alors basé sur un classement des sites web en arborescence, par grands domaines, et Altavista (de la société, aujourd’hui disparue, Digital), qui fonctionnait sur le même principe que Google avec un unique champ de recherche. La masse d’information à gérer ayant explosé, c’est ce dernier principe qui a prévalu.

On a parfois cru que la GED (Gestion Électronique de Documents), pouvait être une réponse. Mais l’effort à consentir pour ajouter, souvent manuellement, les métadonnées lui permettant d’être efficace était important. Ce qu’on appelle le « big data » a tout changé. Aujourd’hui, la grande majorité des métadonnées peuvent être générées automatiquement par une analyse du contenu des documents, et des moteurs de recherche puissants sont disponibles. Dans ce domaine, le logiciel libre est roi (pensez à Elastic Search) et des solutions, associées à un cloud, permettent de retrouver rapidement une information, indépendamment de la façon dont elle est générée, classée ou commentée. C’est un changement majeur à conceptualiser dans le cadre de la transformation numérique, et les enjeux de formation et d’information des utilisatrices et utilisateurs ne peuvent pas être ignorés.

S’organiser pour évoluer

Si la feuille de route des élus échirollois ne nous dit pas ce qui doit être fait, elle met l’accent sur un certain nombre de thèmes qu’il va falloir prendre en compte : limitation de l’impact environnemental, réduction de toutes les fractures numériques, gestion responsable des données, autonomie et logiciels libres. À nous de nous adapter, en prenant garde, comme toujours, à la cohérence, la sécurité et la stabilité du système d’information… et en ne négligeant ni l’effort de formation, ni la nécessaire communication autour de ces changements.

Dans ma commune, c’est le rôle de la direction de la stratégie et de la culture numériques (souvent appelée, ailleurs, « direction de la transformation — ou de la transition — numérique ») en lien étroit avec la DSI, qui dispose des compétences opérationnelles.

Conjuguer autonomie et déploiement de logiciels libres a un coût : celui de l’expertise technique. Sans compétences techniques fortes, le nombre de prestations explose nécessairement et vient contredire l’objectif d’un système d’information maîtrisé, aussi bien en termes de responsabilités qu’au niveau financier. Hébergement, installation, paramétrage, sécurisation, maintenance et formation doivent pouvoir, autant que possible, être assurés en interne. Le DSI lui-même doit pouvoir faire des choix sur la base de critères qui ne sont pas seulement fonctionnels mais également techniques. La réorganisation du service est donc inévitable et l’implication de la direction des ressources humaines indispensable. Vouloir mettre en œuvre une politique autour du libre sans compétences ni appétences pour le sujet serait voué à l’échec.

À Échirolles, la grande proximité entre DSCN et DSI a permis de décliner la stratégie numérique en méthodologies opérationnelles qui, mises bout à bout, permettent de s’assurer que nous ne perdons pas de vue l’objectif stratégique. Pour chaque demande d’un nouveau logiciel exprimée par un service, par exemple, nous procédons comme suit :

  • Existe-t-il un logiciel en interne permettant de répondre au besoin ? Si oui, formons les utilisateurs et utilisons-le.
  • Si non, existe-t-il un logiciel libre permettant de répondre au besoin ? Installons-le.
  • Si non, existe-t-il un logiciel propriétaire ? Achetons-le.
  • Si non, en dernier recours, créons-le.

On mesure immédiatement ce que ce fonctionnement implique au niveau du recrutement et de l’organisation : il nous faut une équipe capable de gérer cette procédure de bout en bout et donc, forcément, une compétence en développement. Nous avons donc créé un « pôle applicatif » en charge de ce travail, et recruté un développeur. Et puisque la question de la contribution se pose également, nous avons décidé que 20 % du temps de travail de ce poste serait consacré à des contributions au code de logiciels libres utilisés par la ville.

À chaque mise en place d’une solution technique, la question de l’interopérabilité se pose. Partant du principe que le « cloud » deviendra central dans l’architecture future du système d’information, nous nous sommes penchés sur les logiciels libres qui permettraient de remplir cette fonction et nous avons fait le choix, très tôt et comme beaucoup, de Nextcloud, associé à Collabora pour l’édition collaborative des documents. Nous nous assurons donc, depuis, que tout nouveau logiciel installé dans la collectivité sera correctement interopérable avec ce logiciel quand, dans quelques années, la transition sera achevée.

Mais nous parlerons de logiciels dans la troisième partie de ce récit.

Retour vers l’épisode 1 : la structuration.

***

Retrouvez-moi sur Mastodon : https://colter.social/@nicolasvivant

Où est donc passée la culture numérique ?

16 mars 2023 à 04:10

Le collectif « Lost in médiation » vous invite cette semaine à découvrir les réflexions de Vincent Bernard. Bonne lecture !

Vincent Bernard est coordinateur de Bornybuzz numérique et juré pour le titre professionnel de Responsable d’Espace de Médiation Numérique (REMN). Il veille à inscrire dans ses pratiques de médiation numérique l’éducation aux médias, aux écrans et à la culture numérique. À ce titre, il associe régulièrement des travailleurs sociaux et des psychologues à des projets destinés aux adultes et aux jeunes publics. Il participe également à des publications collectives.

Depuis 2018 avec sa stratégie nationale pour un numérique inclusif, l’État promeut une approche opératoire du numérique tendant à reléguer culture et littératie numériques au second plan. Cette restriction de la médiation numérique est problématique au regard des enjeux sociétaux. Petite virée sémantique au pays des synecdoques.

Tatiana T. Illustrations, CC BY-SA 4.0 Le petit Poucet perdu dans la forêt numérique sème des applications pour retrouver son chemin

Médiation numérique

Selon la coopérative des acteurs de la médiation numérique (la MedNum), « la médiation numérique désigne les ingénieries, c’est-à-dire les techniques, permettant la mise en capacité de comprendre et de maîtriser le numérique, ses enjeux et ses usages, c’est-à-dire développer la culture numérique de tous, pour pouvoir agir, et développer son pouvoir d’agir, dans la société numérique »1. A travers cette définition, on comprend que la médiation numérique tend vers deux objectifs : la maîtrise et la compréhension. Il s’agit donc d’une double appropriation technique et culturelle. Cette culture numérique, comme le rappelle le sociologue Dominique Cardon2, est importante. Selon lui, « une invention ne s’explique pas uniquement par la technique. Elle contient aussi la société, la culture et la politique de son époque ».

Cette approche plurielle se retrouve également dans la notion de littératie numérique qui, pour le site québécois HabiloMédias, « est plus qu’un savoir-faire technologique : elle inclut une grande variété de pratiques éthiques, sociales et réflectives qui sont intégrées dans le travail, l’apprentissage, les loisirs et la vie quotidienne ».

Inclusion numérique

Avec la notion d’inclusion numérique, on constate une restriction de la médiation numérique, puisqu’il n’est plus question de compréhension mais seulement de compétences. Ainsi dans les Cahiers de l’inclusion numérique, on peut trouver la définition suivante : « l’inclusion numérique est un processus qui vise à rendre le numérique accessible à chaque individu, principalement la téléphonie et internet, et à leur transmettre les compétences numériques qui leur permettront de faire de ces outils un levier de leur insertion sociale et économique »3. L’approche est ici opératoire et il n’est finalement question que de savoir utiliser des outils. Le numérique est réduit à sa dimension d’interface où l’utilisateur est considéré comme un opérateur qui doit savoir effectuer une requête, remplir un champ et valider un formulaire.

Médiation sociale

Pour le Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, « la médiation sociale est un mode efficace de résolution des tensions et de mise en relation des populations des quartiers et des institutions »4. Cette résolution des tensions et mise en relation, selon France Médiation, se décline autour de 5 grands domaines : espace public et habitat collectif ; accès aux droits et aux services ; transports en commun ; milieu scolaire et jeunesse ; participation des habitants5.

En raison de la dématérialisation des services publics, il est désormais difficile d’envisager l’accès aux droits et aux services sans les questions d’inclusion numérique. Pourtant, pour France Médiation, « l’accès aux droits nécessite un accompagnement global, comprenant : l’accueil de la personne, l’analyse de ses besoins, l’information sur ses droits, l’orientation vers les institutions, jusqu’à éventuellement l’aide à l’usage du numérique »6. Éventuellement…

Lost in médiation

En 2019, le Haut Conseil en Travail Social (HCTS) a proposé des articulations entre travail social, médiation sociale et médiation numérique7. Si la mission spécifique du médiateur numérique est définie comme « la formation, les actions pédagogiques et la médiation entre la personne et les multiples outils numériques afin de lui permettre de les maîtriser de façon autonome », il partage néanmoins avec le médiateur social la mission de « l’information des personnes sur leurs droits, l’aide à l’instruction des demandes et le travail de veille sociale en partenariat ». Ici aussi, la mission du médiateur numérique est envisagée dans une optique d’inclusion numérique. La culture et la littératie ont disparu au profit d’une dimension exclusivement opératoire et technique. Or le numérique ne doit pas être considéré comme une boîte noire, et l’internaute/citoyen ne peut pas être simplement envisagé comme presse-bouton.

Le rapport Lieux et acteurs de la médiation numérique. Quels impacts des demandes d’aide e-administrative sur l’offre et les pratiques de médiation ? ne dit pas autre chose, lorsqu’il montre comment l’aide aux démarches administratives influe sur le projet des structures de médiation numérique traditionnelles, et aboutit à déposséder les médiateurs numériques de leurs objectifs initiaux, non sans générer de la souffrance professionnelle et de l’inquiétude quant à l’avenir de la profession.

Lost in formation aussi

Il est fréquent d’entendre de futurs conseillers numériques, qui partagent le premier certificat de compétences professionnelles (CCP1) du titre professionnel de Responsable d’Espace de Médiation Numérique (REMN), se plaindre des activités relatives à l’impression 3D, les microcontrôleurs ou la programmation de robots pédagogiques. En effet, ils ne semblent pas comprendre l’intérêt de ces activités. Cette incompréhension se ressent également lors de leur certification où les fiches activités qu’ils présentent sont une succession de tâches à réaliser façon tutoriel, sans contextualisation et sans âme.

Le Référentiel Emploi Activité Compétence du titre professionnel est pourtant clair. La première compétence à valider consiste à « élaborer des programmes d’actions de médiation facilitant l’appropriation des savoirs et des usages numériques ». Cette appropriation des savoirs devrait normalement être comprise comme culture ou comme littératie numérique, mais de toute évidence elle ne l’est pas. Pour un juré, lors de l’entretien technique, il est souvent difficile de déterminer si les lacunes proviennent de l’organisme de formation ou de l’employeur, tant les deux semblent avoir en commun cette méconnaissance de ce que la médiation numérique pourrait être.

Y-a-t-il un médiateur pour sauver le numérique ?

Pourtant une fois sur le terrain, ces jeunes professionnels peuvent être amenés à intervenir sur des thématiques qui excèdent la simple maîtrise d’outils, comme les usages problématiques qu’il s’agisse d’usages excessifs ou de comportements en ligne (ce qui conduit inévitablement à intervenir auprès d’adolescents ou en parentalité) ; ou tout ce qui touche aux dimensions éthiques du numérique : la protection des données personnelles8, l’impact écologique du numérique, les alternatives aux GAFAM, les dark patterns, les algorithmes9 et l’intelligence artificielle, etc.

N’ayant ni les prérequis théoriques ni la posture professionnelle adéquate, ils répondent à une commande institutionnelle confondant bien souvent prévention et éducation. Faute de culture numérique, ils peuvent faire la promotion des usages responsables ou de la sobriété numérique, comme ils peuvent faire le jeu du solutionnisme technologique, du capitalisme de surveillance ou encore participer à la diffusion de paniques morales.

Autrement dit, alors que la médiation numérique se voudrait dans la filiation des pionniers d’Internet, elle risque de devenir le bras armé d’une logique gestionnaire qui vise la rationalisation des conduites humaines plutôt que l’émancipation. Alors que le Conseil national du numérique (CNNum) appelle de ses vœux un numérique au service des savoirs, il serait temps de reconnaître « qu’une culture numérique approfondie, acquise par l’éducation et l’expérience, appuyée sur une réflexion profonde de nos objectifs en tant qu’individus et en tant que société » ne pourra advenir sans professionnels de la médiation numérique formés à cet enjeu.

Un grand merci à Vincent Bernard d’avoir partagé avec nous ses réflexions. Si celles-ci vous font réagir, n’hésitez pas à partager les vôtres en commentaires. On en remet une couche (de réflexion) dès la semaine prochaine…

Les 100 premiers jours d’une libraire à la présidence de l’April

14 mars 2023 à 03:26

Trois mois… C’est fou ce que cela passe vite.

En décembre 2022, j’ai repris la présidence de l’April, l’association pour la promotion et la défense du Logiciel Libre. Cette association existe depuis 1996 et compte presque 3 000 membres. N’étant ni informaticienne, ni juriste, ni politicienne, j’avais refusé le poste quand un des anciens présidents, Lionel Allorge <3, me l’avait proposé, syndrome d’imposture inconscient sans doute. Après quinze ans dans l’association dont dix en tant qu’administratrice, c’était le bon moment pour se lancer.

Mais être présidente de l’April, ça m’engage à quoi ?

Les personnes qui se sont succédé à la présidence de l’April, Fred, Benoît, Tangui, Lionel, Jean-Christophe ou Véronique (maintenant vous connaissez leurs prénoms1) ont été confrontées à des combats, des injustices, des politiciens godillots, des messages à passer et à faire passer. Celles et ceux qui me connaissent savent que je suis dynamique, joviale, que j’aime aller vers les autres, travailler en équipe, rencontrer des libristes, construire ensemble, à plusieurs, et surtout totalement utopiste sur la société dans laquelle je souhaiterais vivre. Exigeante avec moi-même, je me suis fixé plusieurs objectifs à mener au sein de l’April dans l’année à venir même si, parfois, cela me semble irréalisable lors de mes insomnies. Heureusement, j’ai la chance d’être entourée de personnes formidables : les membres de l’équipe salariée, du conseil d’administration (CA) et les membres de l’association.

1) Se mettre à jour sur les dossiers institutionnels de l’April.

Chaque bénévole s’intéresse à ses sujets préférés, moi j’étais plutôt dans la vie de l’association, la tenue de stands, la sensibilisation. Mais, devenue présidente, j’ai dû me mettre à jour, m’informer et me tenir au courant des dossiers institutionnels que traite l’April : proposition de loi sur le contrôle parental, l’OpenBar du ministère des Armées avec Microsoft, Pacte du Logiciel Libre, Conseil d’expertise logiciels libres, Label Territoire Numérique Libre, GAFAM-Nation un rapport éclairant sur le lobbying des GAFAM en France, proposition d’évaluation des dépenses de logiciels de l’État, suivi de questions écrites, Ministère de l’Éducation nationale… pour ne citer qu’eux !

C’est assez chronophage de se documenter et de lire des articles sur des sujets avec lesquels on n’a que peu d’affinités, mais tellement intéressant, finalement, de creuser, de chercher des informations, de remonter à leurs sources. Pourquoi les médias ne s’emparent-ils pas de ces problématiques ? Pourquoi ne s’offusquent-ils pas de la domination des GAFAM et de l’inaction des politiques, des mauvaises décisions des responsables, du manque des femmes dans le numérique, du matériel propriétaire, parfois inutile et que l’on impose aux élèves… Arf !, je m’enflamme, désolée !

Des sujets me tiennent énormément à cœur, sur lesquels j’aimerais travailler comme la priorité au logiciel libre pour tous les logiciels utilisés par l’État et les administrations ; l’obligation d’interopérabilité partout ; la sobriété numérique car l’épuisement des matières premières nécessaires au numérique m’inquiète ; l’Éducation nationale qui reste sous le joug des GAFAM, je pense qu’elle doit sensibiliser les élèves à toutes les alternatives pour pouvoir faire des choix éclairés, pourquoi les prive-t-on des logiciels libres ?

Tellement de sujets et si peu d’heures dans une journée !

2) Lister et s’abonner aux différents groupes de travail

Les échanges et les travaux au sein des groupes de travail de l’April se font principalement au travers de listes de discussions auxquelles les membres peuvent s’inscrire. Et même les personnes non membres de l’association, la plupart des listes étant ouvertes à toute personne intéressée par le thème du groupe de travail. Je pensais que la présidente devait les suivre toutes (arf ! !). En le faisant j’ai assisté à des réunions passionnantes et parfois passionnées, j’ai participé à des échanges de courriels enthousiastes ou parfois résignés.

Merci :

  • au groupe Éducation qui m’a bien accueillie, m’a expliqué tous les acronymes (j’en ai encore des cauchemars). Réfléchir sur la doctrine numérique du MEN, ou répondre à sa stratégie a été très formateur ! Préparer un état des lieux au sein d’un questionnaire va sûrement prendre beaucoup de temps et de ressources. C’est parti !
  • au groupe Sensibilisation qui approfondit actuellement la réalisation d’un jeu de société (le jeu du Gnou — jeu de plateau aux multiples questions introduisant aux notions du logiciel libre et de son éthique),
  • au groupe Diversité que j’essaye doucement de faire renaître de ses cendres,
  • au groupe Transcriptions que j’ai longtemps animé, qui produit une quantité incroyable de textes tirés de conférences ou d’émissions de radio, il y a toujours des relectures à faire (message peu subliminal).
  • à l’Agenda du Libre, ma présidence a remotivé Echarp qui y incorpore une nouvelle fonctionnalité, un planet des organisations du Libre… J’ai hâte de voir ce que cela va donner et je referais bien une mise à jour des associations (déjà en cours) !
  • au Chapril, à ses animsys, à ses services libres et loyaux que j’utilise au quotidien et à la modération du pouet que je réalise avec deux bénévoles chaque lundi ! Merci à Bastet, le chatons de Parinux, pour son lecteur de flux et à Framasoft pour cette incroyable initiative. <3

Désolée les groupes Admin sys, site web, Libre Association et Traductions, vous vous débrouillez très bien sans moi, je garde mon petit grain de sel. Et puis je dois reconnaître que jamais je ne pourrai tout lire :’-(.

 

Illustration réalisée avec Gégé – https://framalab.org/gknd-creator/

 

 

Plus je côtoie les groupes, plus je déplore notre manque de bénévoles. Un peu comme dans chaque association, me direz-vous, mais imaginez tout ce que l’on pourrait faire si nous étions encore plus nombreux ! Si nous étions encore plus de bénévoles !

3) Aller à la rencontre des libristes

En 2012, quand je suis entrée au conseil d’administration de l’April, je voulais me rapprocher des GULL (groupe d’utilisatrices et d’utilisateurs de Logiciels Libres) et lancer l’opération « enGULLez- vous », on m’en a empêchée sous le prétexte fallacieux que le nom prêterait à confusion. 😂 Néanmoins l’idée me plaît toujours.

L’April est souvent accusée de parisianisme : l’équipe salariée est à Paris, beaucoup de réunions s’y organisent. Les différents confinements nous ont permis de nous équiper afin d’organiser des visioconférences, chaque personne pouvant participer depuis chez elle. Et nous en avons bien profité !

Néanmoins, cela ne me suffit pas, c’est frustrant de discuter à distance. J’ai envie de renouer les liens avec les utilisatrices et utilisateurs de logiciels libres, comme lors des April Camps (réunion sur plusieurs jours dans un lieu fermé ou sont parfois organisés des from&pif’) à Marseille ou Montpellier. Et rien de tel que d’aller à leur rencontre ! J’ai donc mis en place une opération dont le nom ne pourra pas m’être refusé cette fois : Le Tour des GULL ! J’ai ainsi déjà rendu visite à Oisux (Beauvais), à Actux (Rennes) et bientôt à Linux Nantes.

 

Illustration réalisée avec Gégé – https://framalab.org/gknd-creator/

 

 

Invitez-moi et je viendrai boire parler de logiciel libre avec vous ! Les festivals recommencent aussi, bientôt les JDLL (Journée du Logiciel Libre) et les RPLL à Lyon, Passage en Seine à Choisy-le-Roi, le Capitole du Libre à Toulouse, l’Open Source Experience à Paris… J’ai hâte d’y tenir des stands, de donner des conférences ! La présidente est bien placée pour présenter l’April aux novices, répondre aux questions que les membres se posent et féliciter certaines entreprises, associations ou collectivités.

J’ai tellement hâte de m’y remettre et de revoir les personnes que je ne voyais qu’aux Rencontres Mondiales du Logiciel Libre.

Conclusion

Comme écrit au début de cet article, je n’ai pas vu passer ce trimestre ! Je suis reconnaissante aux libristes qui viennent à ma rencontre lors des apéros (va falloir agrandir les lieux de réunions !), aux personnes qui m’envoient des articles de presse qui les ont choquées ou ravies, aux membres du CA et à l’équipe salariée qui discutent avec moi par courriel ou par téléphone afin d’éclairer ma petite lanterne sur certains sujets.

Être présidente de l’April, c’est une aventure qui mérite d’être vécue même si ma librairie en pâtit parfois (mes clients pardonnent mes absences du moment que je continue à leur conseiller de bons livres).

Je suis épuisée (comme chaque année à cette époque, les médecins appellent ça le rhume des foins — sauf qu’il n’y a pas de foin à Paris !) mais épanouie et je me sens toujours investie d’une mission : changer le monde (en mieux) !

Si l’aventure vous tente, vous pouvez adhérer à l’April en allant sur le site de l’association ou en venant nous rencontrer lors des différents évènements que nous organisons ou auxquels nous participons, dont les prochains : l’apéro April du vendredi 24 mars, l’assemblée générale du samedi 25 mars, l’April Camp du dimanche 26 mars ou encore les JDLL (Journée du Logiciel Libre) des 1ᵉʳ et 2 avril à Lyon…

Merci d’avoir lu ce texte jusqu’au bout, je ne pensais pas qu’il serait aussi long quand j’ai commencé à l’écrire, mais que voulez-vous, l’enthousiasme ne se restreint pas !

 

 

Khrys’presso du lundi 13 mars 2023

Par : Khrys
13 mars 2023 à 02:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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