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Rencontres Linux Québec - FACiL - Diner des fêtes 2024

7 décembre 2024 à 15:56

Bonjour,

Rencontres Linux-Québec (anciennement Linux Meetup Québec) et FACiL vous invitent à un

Diner des fêtes

Samedi le 14 décembre de midi à 15:00

au Pacini Quatre-Bourgeois à Sainte-Foy (Place Quatre-Bourgeois, près de l’autoroute Duplessis)

999 Av. de Bourgogne, Québec, QC G1W 4S6

https://maps.app.goo.gl/H9HbrVkiiaZsqNVTA

Martial Bigras, qui a longtemps organisé les Linux-Meetup à Québec, sera présent avec nous.

Il sera aussi possible d’acheter du matériel promotionnel à l’image de Rencontres Linux-Québec

Réservation en cliquant ici

Merci !

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Publication du numéro 7 du Lama Déchaîné - La gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Par : fcouchet
4 décembre 2024 à 09:43

Oyez, Oyez. Ce mercredi 4 décembre 2024, nous avons publié notre gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin de mieux faire connaître nos actions et de vous encourager à nous soutenir financièrement. .

Pour ce huitième et avant dernier numéro, nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles dont :

  • l'édito de la présidente Bookynette sur la Cour des comptes
  • la « plume extérieure » par Marie-Jo Kopp Castinel (LibreOffice, La Mouette)
  • le chiffre de la semaine : 4
  • le logiciel libre de la semaine : Etherpad
  • la parole de salariée d'Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets
  • et d'autres choses à découvrir.

Et bien sûr des mots croisés.

Découvrez le numéro 7 du Lama déchaîné

Pourquoi cette gazette

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune des années depuis la dernière campagne de soutien financier.

Lettre d'information publique de l'April du 1er décembre 2024

Par : fcouchet
2 décembre 2024 à 08:10

Bonjour,

Le projet de loi de finances 2025 fait toujours planer un danger pour les logiciels libres de caisse. Nous proposons aux entreprises éditrices et/ou intégratrices de logiciels libres de caisse, à celles qui les utilisent et à toute autre organisation qui le souhaite de joindre leur voix à la nôtre en signant une « lettre ouverte » à destination des parlementaires et du gouvernement.

Notre campagne de communication et de soutien financier, Le Lama déchaîné se poursuit. Vous pouvez lire notamment le numéro 5, une édition spéciale « L'April a 28 ans ») et le numéro 6, une édition qui montre que toute femme qui le souhaite a place dans le monde du Libre. Deux éditions encore à venir pour cette campagne, ne les ratez pas !

À ce jour, nous avons recueilli 50% de l'objectif de 20 000 euros que nous nous étions fixé. Le lama déchaîné est une campagne de communication sur nos actions mais aussi une campagne de soutien financier parce que nous avons besoin de vous. Si vous le pouvez, le voulez, aidez-nous : en devenant membre de l'April et/ou en faisant un don. Vous pouvez aussi tout simplement relayer largement cette campagne.

Si vous avez lu Le Lama déchaîné du 6 novembre, vous aurez appris que l'April a publié une nouvelle position à propos des impacts de l'informatique sur l'environnement. Fruit d'un long travail collectif, cette « position » appelle à réaffimer l'ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l'informatique sur l'environnement.

Cette semaine, l'April sera présente, avec un stand, à deux évènements qui se déroulent à Paris : le salon professionnel Open Source Experience, mercredi 4 et jeudi 5 décembre, puis, les 7 et 8 décembre, au PSL XXL, événement grand public autour du liibre organisé par l'association Parinux. Nous sommes encore à la recherche de bénévoles pour ce deuxième événement. N'hésitez pas à nous indiquer vos disponibilités pour nous aider à accueillir le public sur notre stand et lui présenter nos actions.

Retrouvez les podcasts des dernières émissions « Libre à vous ! ». Au programme, notamment recrutement et diversité de genre dans l’informatique, informatique embarquée et logiciels libres, Bénévalibre - le logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat.

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent quinze nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture, du podcast RdGP - Rien de Grave Patron ! du 6 novembre 2024, proposé par Benjamin Bellamy et Aeris, intitulé Les logiciels libres.

Les serveurs de l'April ont été redémarrés mercredi 27 novembre 2024 afin de tenir compte des dernières mises à jour noyau. L'occasion de remercier l'équipe d'amin sys bénévoles pour ce travail de l'ombre si important.

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une vingtaine d'articles.

Pour finir : L'appel à proposition est ouvert pour les prochaines rencontres des utilisatrices et utilisateurs francophones de QGIS (système d'information géographique libre). Vous avez jusqu'au 19 janvier 2025 pour soumettre une proposition d'atelier ou de conférence. Ces rencontres auront lieu du 10 au 12 juin 2025 en Avignon.

Vous pouvez relayer cette lettre dans le Fédiverse pour nous aider à faire connaître l'April et ses actions.

Une remarque, une info, une question ? Dites-le-nous.

Librement,
Frédéric Couchet
délégué général de l'April

Réaffirmer l'ambition émancipatrice du logiciel libre

Fruit d'un long travail collectif, l'April a publié une « position » où elle appelle à réaffimer l'ambition émancipatrice du logiciel libre pour mieux répondre aux impacts de l'informatique sur l'environnement.

Le Sénat vote la suppression de « l'attestation individuelle » pour les logiciels de caisse

L'April s'est mobilisée sur le projet de loi de finances 2025 et la menace pour les logiciels de caisse sous licence libre. Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, les sénateurs et sénatrices ont adopté les amendements visant à supprimer la possibilité pour les « éditeurs » de logiciels de caisse d'attester eux-mêmes de la conformité des fonctionnalités d'encaissement. Prochaine étape, la commission mixte paritaire.

Nous proposons aux entreprises éditrices et/ou intégratrices de logiciels libres de caisse, à celles qui les utilisent, et à toute autre organisation qui le souhaite, de joindre leur voix à la nôtre en signant cette « lettre ouverte ».

Sommaire 

Dossiers, campagnes et projets

La 2 CV comme parabole libriste

On vous invite à lire le texte La 2 CV comme parabole libriste écrit principalement par Laurent Costy. C'est une manière, qu'on a essayée de rendre amusante, de regarder le logiciel libre et ses communautés.

Si vous préférez une version audio, le texte a aussi fait l'objet d'une chronique « À cœur vaillant la voix est libre » pour l'émission Libre à vous ! 224.

Gazette Le lama déchaîné

Le Lama déchaîné est la campagne de soutien financier que l'April a lancée le 16 octobre 2024. Vous pouvez retrouver les sept numéros (sur 9) déjà publiés.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Trois nouvelles éditions de notre émission Libre à vous ! ont été diffusées en direct sur radio Cause Commune. Inscrivez-vous au podcast et/ou à la lettre pour ne rien manquer de cette nouvelle saison.

Émission du 5 novembre 2024

Au programme : recrutement et diversité de genre dans l’informatique (rediffusion), les cookies tiers, la convivialité d’Ivan Illich (3e partie).

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 12 novembre 2024

Au programme : Bénévalibre - le logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat, identité numérique, Martin Hardy professeur à Agen : son usage du libre.

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 19 novembre 2024

Au programme : informatique embarquée et logiciels libres, la chronique de Florence Chabanois sur « On ne rigole plus et on se lève », la chronique de Gee sur « L’April a 28 ans ».

Les podcasts par sujet sont disponibles ainsi que la transcription.

Quinze nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec quinze nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Accueil de réunions au local de l'April / Easter-Eggs

Mardi 26 novembre, nous accueillions gratuitement dans nos locaux à Paris (14e) une formation LibreOffice dispensé par l'un de nos membres à une dizaine de personnes administratrices de petites associations. Vous aussi, pensez à nous contacter pour vos réunions libristes. On vous explique tout sur notre page wiki.

Événements à venir

  • Présence au salon Open Source Expérience mercredi 4 et jeudi 5 décembre 2024 à Paris, avec un stand
  • Présence au PSL XXL samedi 7 et dimanche 8 décembre 2024 à Paris, avec un stand
  • Présence aux JRES (Journées RÉSeaux de l’enseignement et de la recherche) du mardi 10 au vendredi 13 décembre 2024 à Rennes, avec un stand

Événements passés

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 8 novembre 2024, la synthèse de la revue du 15 novembre 2024, la synthèse de la revue du 22 novembre 2024 et la synthèse de la revue du 29 novembre 2024.

Adhésions

Au 1er décembre 2024, l'association compte 2 652 membres (2 378 personnes physiques, 274 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous sur la page dédiée (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • de recevoir régulièrement des informations sur les événements en lien avec le logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • de recevoir régulièrement des informations sur les événements en lien avec le logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Contribuer aux actions de l'association sans être membre

Les principales activités de l'April sont réalisées via des groupes de travail dont la plupart sont ouverts aux non-membres.

Les groupes de travail de l'April reposent principalement sur une liste de discussion et un espace collaboratif de type wiki. Certains ont défini une charte pour gérer leur travail.

Pour participer à un groupe :

  • Rendez-vous sur la la page listant les groupes et sélectionnez celui qui vous intéresse ;
  • Abonnez-vous à la liste de discussion correspondante (lien sur la page de description du groupe) et présentez-vous sur la liste.

S'abonner à la lettre d'information publique

Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion.

Archives

Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.

20 anni di Framasoft… e uno in più grazie alle vostre donazioni ?

Par : Framasoft
5 décembre 2024 à 02:43

Grazie alle vostre donazioni, Framasoft aiuta più di 2 milioni di persone a diventare digitalmente indipendenti. Dopo un ventesimo anno difficile, la nostra associazione vi chiede i mezzi per continuare il suo lavoro… e per affrontare le sfide del futuro.

🎈 Framasoft compie 20 anni🎈 : contribuisci a finanziare il 21° anno !

Grazie alle vostre donazioni, l’associazione Framasoft lavora da 20 anni per far progredire un Web etico e conviviale. Per saperne di più su alcune delle nostre azioni nel 2024, visitate il sito web Support Framasoft.

➡️ Leggere la serie di articoli di questa campagna (novembre-dicembre 2024)

 

Nonostante un anno difficile…

Senza entrare nei dettagli o nell’autocommiserazione (perché questo è un momento di festa), quest’anno è stato doppiamente difficile per Framasoft.

Prima di tutto dal punto di vista umano, perché dei conflitti significativi (che possono verificarsi in qualsiasi associazione… e in qualsiasi avventura umana) hanno assorbito molte energie e indebolito il livello di motivazione.

Framasoft conclude quindi il 2024 con una stanchezza accumulata, un team più piccolo e un forte desiderio di focalizzarsi nel 2025 sulle nostre azioni al servizio di chi ha bisogno di strumenti digitali etici e popolari.

Ma anche dal punto di vista finanziario non c’è da rallegrarsi. Tra il fatto che abbiamo meno persone nell’associazione e un annata triste per tutti : l’inflazione, il fascismo alle porte del potere, un crescente bisogno di solidarietà…

Framasoft (come molti altri) ha visto le sue donazioni diminuire drasticamente. Il 1° ottobre 2024, Framasoft aveva ricevuto quasi 50.000 euro in meno di donazioni rispetto alla stessa data del 2023.

…Framasoft è orgogliosa dei risultati ottenuti nel 2024 !

Da qui alla fine dell’anno, vi presenteremo in dettaglio su questo blog alcune delle azioni significative realizzate nel 2024. Naturalmente, Framasoft è molto di più di questa selezione (ad esempio, tutti i servizi Internet di Dégooglisons)… Ma dovete scegliere tra le 100 pagine dei resoconti delle nostre attività.

🦄 Framaspace, il cloud associativo, si arricchisce di importanti strumenti

Illustration - Dans l'espace, une licorne fait apparaitre des bulles de sa baguette magique. Dans les bulles, on trouve des symboles : un boulier, des fichiers, etc.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

 

Contabilità, gestione dei soci, moduli, gestione semplificata dei dati… tutte queste funzioni si aggiungono alle intro interattive, alla condivisione delle proprietà, alle agende, ai contatti, alla chat e alla sincronizzazione delle cartelle già disponibili in Framaspace.

Se desiderate che la vostra associazione o il vostro piccolo gruppo riceva un Framaspace e possa beneficiare di queste nuove funzionalità il prima possibile, non esitate : le iscrizioni sono ancora aperte !
• scoprire Framaspace
Tutti i dettagli sul Framablog.

 

🦄 Sostieni Framaspace 🦄

🤖 Framamia & [Project L] : demistificare l’IA attraverso la spiegazione (e l’esempio !)

Dal miracolo all’apocalisse, l’IA è oggetto di fantasie profetiche. Framasoft si è posta la sfida di precisare il dibattito e di ritornare alla concretezza condividendo alcune chiavi di lettura.

 

Illustration. Autour d'une table, des pingouin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

 

Con il sito web di Framamia, vogliamo spiegare chiaramente come vediamo oggi questa nuova sfida digitale…

Per quanto riguarda il [Progetto L], sarà un esperimento, una dimostrazione del tipo di strumenti che possono essere creati quando l’IA viene utilizzata senza cercare il profitto, la crescita o lo sfruttamento… ma solo per essere fondamentalmente utile.

 

• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🤖 Sostieni Framamia 🤖

📱 L’app PeerTube : un mondo di video nel palmo della mano

PeerTube non è una piattaforma di video e di live : è una rete di piattaforme autonome, autogestite e interconnesse.

 

Tuttavia, rimane difficile scoprire i contenuti su questa rete, soprattutto perché la maggior parte dei video online viene ormai guardata da un telefono cellulare.

Illustration - Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, sort de l'écran d'un téléphone mobile.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

 

Abbiamo quindi sviluppato un’applicazione mobile PeerTube, che sarà disponibile su F-Droid, PlayStore e iOS appstore (se tutto va bene).
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

📱 Sostieni l’applicazione PeerTube 📱

🐙 PeerTube versione 7 : una riprogettazione per un’esperienza ancora più fluida

È stato un anno ricco di nuove funzionalità per il software che consente di creare la propria piattaforma di video e di live : esportazione e importazione di account, moderazione dei commenti, trascrizione automatica dei video, separazione dei flussi audio e video, navigazione nei sottotitoli, ecc.

Illustration - Dans la mer Sepia, læ poulpe mascotte de PeerTube, dessine un grand chiffre sept avec son encre.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

 

A dicembre è previsto il rilascio della versione 7 di PeerTube, con importanti modifiche all’esperienza e all’interfaccia del software.

Più chiaro, più semplice e più accessibile : non vediamo l’ora di condividere questo nuovo look con voi !

scoprire PeerTube
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🐙 Sostieni PeerTube v7 🐙

🦆 Cancanons : bilancio delle azioni per rendere internet più collettivo e facile da usare

Annunciata alla fine del 2022, la roadmap di Collectivisons Internet / Convivialisons Internet (o « coin-coin », per i più veloci) può essere riassunta in un’unica ambizione : degooglizzare le associazioni.

 

Illustration - Une maman canard regarde le nid dans lequel quelques uns des œufs ont éclot.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

 

Con ECHO network che si sta concludendo (brillantemente), Emancip’Asso che è stata lanciata e sta facendo buoni progressi, Framaspace che si sta evolvendo… sembra un buon momento per fare il punto su queste iniziative e sul futuro che abbiamo in serbo per loro.

Framasoft offre ora una serie di strumenti ai gruppi che desiderano strumenti digitali all’altezza dei loro valori : è ora di presentarli correttamente !
Vedere la roadmap di Collectivisons / Convivialons Internet
• Rete ECHO
Emancip’Asso
• Tutti i dettagli sono in arrivo sul Framablog.

 

🦆 Sostieni Coin-Coin 🦆

Celebriamo i 20 anni di condivisione associativa

Per noi, il 2024 è anche il 20° anno dell’associazione Framasoft, la cui fondazione è stata ufficializzata con la pubblicazione sul Journal Officiel del 03 gennaio 2004.

Annuncio della fondazione dell’associazione Framasoft nel Journal Officiel del 3 gennaio 2004.

… nel podcast di Projets Libres !

Non abbiamo intenzione di raccontare 20 anni di avventure associative in un post sul blog (non sappiamo se un solo libro sarebbe sufficiente !) Così abbiamo chiesto a Walid, autore del podcast Projets Libres ! di aiutare alcuni membri storici a condividere alcuni ricordi di questi due decenni.

Il primo episodio di questo podcast è già disponibile : Framasoft, i primi anni (2004-2014) raccontati da Alexis Kauffmann e Pierre-Yves Gosset.

 

capture d'écran de la page du podcast projets libres dédié à Framasoft

Clicca per ascoltare la prima puntata del podcast sui 20 anni di Framasoft

… sul sito 20ans.framasoft.org !

Inoltre, i membri volontari dell’associazione hanno messo a punto un sito web che illustra 20 anni di azioni e progetti sul software libero, sui beni culturali comuni e sull’educazione popolare alle tematiche digitali.

La storia di Framasoft dimostra che con tanti contributi, talento, duro lavoro, fortuna (anche) e determinazione… una piccola associazione con meno di 40 membri può offrire servizi e strumenti che migliorano la vita digitale di oltre due milioni di persone ogni mese.

 

Fare clic qui per visitare il sito web dei 20 anni di Framasoft

Questa storia potrebbe essere un’anomalia statistica (anche se… vorremmo cogliere l’occasione per augurare alle amiche e agli amici di CLISS XXI, Thunderbird e Wikimedia France un buon 20° compleanno) ! Eh sì : Framasoft ha un modello certamente difficile da riprodurre… ma è soprattutto un grande motivo di orgoglio per noi e una grande responsabilità, resa possibile dal sostegno di chi, ogni anno, ha donato a Framasoft.

🎈 Sostieni i 20 anni di Framasoft 🎈

Due possibili futuri, che dipendono interamente da voi

Le donazioni a Framasoft sono una dimostrazione di solidarietà : nel 2023, stimiamo di aver avuto circa 8.000 donatori per 2 milioni di beneficiari mensili.

Una persona che fa una donazione a Framasoft permette ad altre 249 persone di beneficiare gratuitamente dei nostri strumenti.

Essendo Framasoft un’associazione di interesse generale, le donazioni danno diritto ai contribuenti francesi a una detrazione fiscale del 66 %. Una donazione di 200 euro quest’anno sarà di 67 euro, al netto della detrazione.

Sì, questo è il periodo dell’anno in cui facciamo appello al vostro sostegno per continuare e finanziare le azioni di Framasoft. E dopo un ventesimo anno difficile, la nostra associazione ha ancora più bisogno di voi, sia per per ripartire che per prendere il volo.

 

illustration où des animaux mascottes de projets framasoft rassemblent des ballons sur deux piquets au sol. Les ballons prennent la forme d'un 20 géant.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

Con 200.000 euro, Framasoft prosegue nel suo 21° anno di attività

È la somma di cui abbiamo bisogno per completare il bilancio 2025 e continuare i nostri progetti con il team ridotto. Questo ci permetterà, ad esempio, di assicurare finalmente il posto di lavoro a Wicklow (che, tra le altre cose, sviluppa l’applicazione PeerTube), il cui contratto a tempo determinato è stato prorogato alla fine di agosto.

Tuttavia, non illudiamoci : se da un lato questa somma (già molto cospicua) consentirà a Framasoft di uscire dall’impasse, dall’altro avremo solo i mezzi per mantenere le nostre azioni attuali, i servizi online, ecc. senza poter davvero affrontare nuovi progetti.

 

🎈 Aiuta Framasoft a continuare il suo lavaro 🎈

Con 400.000 euro, Framasoft prende il volo per innovare !

Ecco perché quest’anno abbiamo aggiunto un secondo livello, un bonus nella nostra raccolta fondi. Qualsiasi cifra che superi i 200.000 euro ci darà i mezzi per fare di più, per fare meglio e per affrontare nuovi progetti.

Naturalmente abbiamo già una serie di progetti per migliorare drasticamente i servizi che oggi utilizziamo di più. Ma questo richiede tempo, talento… in breve : denaro.

Vogliamo anche dimostrare che una tecnologia digitale emancipatrice, compresa e controllata… è un tema attuale e importante di fronte alle urgenze climatiche e sociali.
Che si parli di usi mobili, di AI, di Commons, di strumenti resilienti (bassa tecnologia, riuso, ecc.), del posto della tecnologia digitale nell’attuale emergenza climatica… abbiamo grandi ambizioni nell’iniziare questo nuovo decennio della vita di Framasoft. Ci mancano solo i mezzi per realizzarle !

 

🎈🎈 Aiuta Framasoft a decollare nel 2025 🎈🎈

Illustration - des mascottes ont planté une flopée de ballons qui prennent la forme du logo Framasoft. Le lopin de terre s'est détaché, et ils flottent dans le ciel nocture en faisant la fête.

Illustrazione di David Revoy – Licenza : CC-By 4.0

La sfida : 20.000 volte 20 euro di donazioni per il 20° anniversario di Framasoft !

Certo, lo slogan « 20 euro (20 balles/palloni) per 20 anni di Frama » suonava bene… ma se i più generosi tra voi limitassero le loro donazioni a 20 euro, dovremmo trovare 20.000 donatori ! (contro i poco più di 8.000 del 2023).

Non vogliamo dirvi quanto contribuire, ma solo che (se siete disposti e in grado di farlo), il vostro sostegno sarà più che benvenuto. Ogni 20 euro donati saranno un nuovo palloncino per celebrare 20 anni di avventure e aiutarci a prendere il volo.

Il vostro sostegno e il vostro incoraggiamento saranno altrettanto preziosi per noi : insieme, abbiamo 42 giorni per convincere i nostri amici e raccogliere abbastanza denaro per far decollare Framasoft.

Allora : sfida accettata ?

 

🎈 Io sostengo il 21° anno di Framasoft 🎈

Traduzione : nilocram (grazie !)

Bilan du groupe Transcriptions : 14 transcriptions publiées en novembre 2024

Par : mmorandi
2 décembre 2024 à 01:40

Quatorze transcriptions ont été publiées au mois de novembre 2024, ce qui correspond à 13 heures et 29 minutes d’enregistrements audio ou de vidéos.

L’aspirateur que vous utilisez est peut-être muni d’un microphone, avec le risque que n’importe qui puisse enregistrer un fichier son, par exemple des insultes qu’il se mettra à diffuser ! Imaginez la situation !
« Nous avons de l’embarqué tout autour de nous : un frigo, une radio, un microphone, un téléphone portable sont tous des équipements embarqués que nous utilisons tous les jours, sans même parler des machines de vente des billets de métro. C’est partout ! », nous rappelle Marta Rybczynska, qui a répondu, en compagnie de Michael Opdenacker, à l’invitation de Frédéric Couchet pour participer à l’émission Libre à vous ! du mardi 19 novembre 2024.
Les deux invités nous expliquent qu’on peut faire son propre système embarqué pour un besoin, par exemple pour piloter son chauffage à la maison et cela sans aucune connaissance des matériels. Il existe des petites cartes embarquées toutes prêtes et des tutos sont disponibles sur Internet. Un projet sympa à faire sur deux ou trois jours pendant les fêtes de fin d’année !
Nous vous encourageons à lire, voire relire, la transcription du sujet principal de cette émission intitulé « Informatique embarquée et logiciels libres ».

La liste des transcriptions publiées au mois de novembre 2024 est disponible sur le site librealire.org.

Participer aux transcriptions

Rejoignez le groupe Transcriptions de l'April !

Suivre les publications

Pour vous tenir informé, consultez cette page.

Pour suivre la publication des nouvelles transcriptions, vous pouvez vous abonner au flux RSS.

Le Sénat vote la suppression de « l'attestation individuelle » pour les logiciels de caisse

Par : egonnu
29 novembre 2024 à 03:54

Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, les sénateurs et sénatrices ont adopté les amendements visant à supprimer la possibilité pour les « éditeurs » de logiciels de caisse d'attester eux-mêmes de la conformité des fonctionnalités d'encaissement. Prochaine étape, la commission mixte paritaire.

Tard dans la soirée du mercredi 27 novembre, les sénateurs et sénatrices ont finalement adopté des amendements dont l'effet sera d'imposer la lourde procédure de la certification aux entreprises d'édition et d'intégration de logiciels de caisse. Comme nous avons déjà eu l'occasion de le rappeler1, cela impacterait particulièrement les logiciels de caisse sous licences libres qui s'appuient sur le dispositif de l'« attestation individuelle », bien mieux adapté aux réalités des pratiques ayant trait aux développements logiciels.

Deux informations intéressantes sont à retenir des débats qui ont eu lieu au Sénat2:

  • Dans la défense de son amendement, le groupe CRCE-Kanaky a évoqué le sujet des logiciels libres de caisse, contre lesquels il ne s'agit pas de « jeter l'opprobre ». Ce qui ne règle pas le problème… mais a le mérite d'inscrire le sujet dans les débats.
  • Le plus important sans doute : le gouvernement a émis un avis défavorable contre ces amendements. Ce qui signifie qu'il appelait à voter contre. Le ministre a interrogé les chiffres de la fraude mis en avant, évoqué la lourdeur du processus pour les petites entreprises et rappelé que la certification n'était pas une garantie contre la fraude. Il a enfin souligné qu'il s'agissait « d'un des chantiers les plus pertinents à creuser » et qu'il souhaitait y travailler avec les parlementaires et les « parties prenantes ». Dont acte.

La prochaine étape sera la commission mixte paritaire, dont le rôle sera d'essayer d'aboutir à un texte de compromis entre les positions du Sénat et de l'Assemblée nationale. Du fait du rejet du projet de loi par l'Assemblée, le texte ne sera pas « conforme » sur le sujet des logiciels de caisse, et demeure ainsi ouvert à évolution. Il reste donc utile de se mobiliser pour faire entendre notre voix, d'autant plus que le gouvernement a émis un avis défavorable.

Nous proposons aux entreprises éditrices et/ou intégratrices de logiciels libres de caisse, à celles qui les utilisent, et à toute autre organisation qui le souhaite, de joindre leur voix à la nôtre en signant cette « lettre ouverte ».

Lokas : l’app pour enregistrer et transcrire vos réunions en toute confidentialité

Par : Framasoft
3 décembre 2024 à 04:35

Framasoft vous propose d’essayer le prototype de Lokas, une nouvelle application de transcription « speech to text » qui respecte votre vie privée. Cette démo fonctionnelle est aussi une expérimentation de Framasoft dans le domaine de l’IA, accompagnée du site Framamia, que l’on présente ici.

🎈 Framasoft a 20 ans🎈 : Contribuez pour financer une 21e année !

Grâce à vos dons (défiscalisables à 66 %), l’association Framasoft agit depuis 20 ans pour faire avancer le Web éthique et convivial. Retrouvez un focus sur certaines de nos actions en 2024 sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (nov. – déc. 2024)

 

Veuillez noter que cet article est aussi disponible en anglais.

Facilitez vos prises de notes avec Lokas

Lokas est une application (sur smartphone Android ou iOS) qui permet de transcrire le son de voix en fichier texte.

En gros, pour une réunion : vous mettez le téléphone au centre de la table, vous appuyez sur le bouton « Enregistrer » en début de réunion, sur « Arrêter » en fin de réunion, et l’application vous renvoie quelques minutes après un fichier texte reprenant les phrases prononcées par chacun et chacune.

Lokas permet et surtout permettra pas mal d’autres choses, mais nous y reviendrons en fin d’annonce.

captures d'écran de l'application Lokas avec les trois étapes : enregistrement, édition du transcript, détail du temps de parole

Lokas, c’est pour qui ?

Lokas s’adresse à toute personne qui participe à des réunions. Autant dire un paquet de personnes sur la planète :)

Nous pouvons cependant partager quelques cas d’usages.

Premier exemple : une AG associative

Imaginons une Assemblée Générale associative. Il y a 15 personnes dans la pièce, 2 animateur⋅ices, 1 personne à la prise de notes. Et une réunion de 2H.

Les soucis :

  • La prise de notes est épuisante
  • La personne qui prend les notes voit sa participation limitée
  • Les notes peuvent être incomplètes (un « trou » dû à une pause pipi)

Ce qu’apporte Lokas ?

Lokas permet d’assister la personne qui prend les notes, et lui permettra de participer plus facilement (tout en autorisant la pause pipi !).

Exemple de transcription d'un échange vocal avec l'application Lokas

Exemple de transcription d’un échange vocal avec l’application Lokas

Second exemple : un atelier avec des ados

Un atelier de l’association « Les petits débrouillards ». 3 groupes de 5 adolescent⋅es. Une majorité de filles dans les groupes.

Les soucis :

  • La prise de notes peut être très compliquée
  • Les garçons monopolisent la parole

Ce qu’apporte Lokas ?

Lokas permet de garder trace (sonore et écrite) de ce qu’il s’est dit. Et permet d’établir des statistiques de temps de paroles, notamment par genre, afin d’objectiver le fait que les garçons ne laissent que peu de temps de paroles aux filles.

Troisième exemple : une réunion de travail en visio, en langue étrangère

Votre collectif militant est proche d’une association espagnole. C’est Camille, une bénévole de votre collectif, qui parle à peu près l’espagnol, qui fera la visio avec son interlocutrice madrilène. La visio a donc lieu dans une langue étrangère.

Les soucis :

  • Vous avez besoin de pouvoir réécouter à tête reposée
  • Vous avez besoin d’une transcription en français et de la partager aux membres du C.A.

Ce qu’apporte Lokas ?

Avec Lokas, Camille pourra réécouter la visio, la transcrire automatiquement en français, et la partager depuis votre smartphone (par mail, via Signal, Matrix, WhatsApp, Telegram, etc).

Soutenir Lokas (et Framasoft)

L’IA n’est pas magique . Lokas non plus 🤷.

Lokas n’est qu’un outil. Il peut vous assister dans la prise de notes. Cependant, comme tout outil, il ne doit pas vous dispenser d’utiliser votre cerveau !

L’invention de l’écriture (une autre technologie, très perfectionnée) date d’au moins 3 000 ans. Cela fait donc au moins aussi longtemps que l’humanité est capable de se réunir et de garder des traces écrites. Sans IA. Sans smartphone. Ne jetez pas plusieurs millénaires de techniques avec l’eau de l’IA. Un outil comme Lokas pourra être utile dans certains cas, et complètement gadget, voire improductif, dans d’autres cas. Cela n’est pas sans rappeler le concept de Pharmakon, cher au philosophe Bernard Stiegler : Lokas, comme tout objet technique, est à la fois poison, remède, et bouc-émissaire.

Par exemple le web est « à la fois un dispositif technologique associé permettant la participation et un système industriel dépossédant les internautes de leurs données pour les soumettre à un marketing omniprésent et individuellement tracé et ciblé par les technologies du user profiling. ». Remède et poison.

De la même façon, Lokas pourra être émancipateur (en facilitant la participation plutôt que la prise de notes), ou au contraire contraignant (les réunions un peu foutraques dans un bar bruyant ont aussi leur intérêt, il ne faudrait pas s’en passer parce que l’outil fonctionne mieux dans un environnement calme), ou frustrant (« l’application a planté, je n’ai aucune note de secours ! La technologie, c’est de la mârde ! »).

Lokas, comme une voiture, un marteau, un stylo, n’est pas un outil « neutre ». À vous de voir, collectivement, si vous souhaitez l’utiliser, et comment.

Illustration de Gee, montrant de mauvaises conditions pour utiliser Lokas, à savoir une réunion bruyante dans un bar

Forcément, ça va moins bien marcher – CC-By SA Gee

« C’est l’histoire d’une app… »

Il nous semble intéressant de pouvoir vous raconter comment est née l’application Lokas. C’est lever un coin de rideau sur les coulisses de Framasoft, comprendre comment nous pouvons prendre la décision de faire (ou de ne pas faire) tel ou tel projet. C’est aussi montrer que parfois, avec un peu de chance et d’huile de coude clavier, on peut faire des choses qui pourraient paraître impossibles. Cependant, comme cette partie n’est pas indispensable, on vous laisse le choix d’en prendre connaissance ou pas.

Cliquez ici pour lire (l’improbable et fabuleuse) histoire de Lokas

 

Cela fait bien trois ou quatre ans que l’idée de Lokas traîne dans la tête de pyg, membre de Framasoft.

L’idée de départ (nom de code : « Brewawa »), c’était surtout d’imaginer une application qui serait capable de calculer le temps de parole de locuteur⋅ices dans une réunion. Le but (pas du tout caché) était de démontrer facilement que lors d’une discussion avec des personnes de genres différents, ce sont de façon très très majoritairement les hommes qui monopolisent la conversation.

Différents essais ont été réalisés ces dernières années (coucou Gee, coucou bjnbvr !) pour étudier la faisabilité d’une telle application. Mais le fait est qu’en 2020, même si les possibilités techniques étaient présentes, elles n’étaient pas vraiment accessibles pour notre toute petite association, surtout sur un projet parallèle à tous ceux que Framasoft menait déjà.

« C’est l’histoire d’améliorations techniques… »

Cependant, avec le développement de logiciels tels que Vosk ou Whisper, les capacités de transcription audio (c’est-à-dire la capacité à transformer le son de phrases en texte) se sont largement améliorées.

À tel point qu’aujourd’hui, ces technologies sont utilisées par énormément de logiciels (de YouTube à PeerTube, en passant par BigBlueButton ou WhatsApp), et souvent même directement intégrée dans des appareils (Samsung en fait clairement un argument de vente).

Par ailleurs cette dernière décennie a aussi vu s’améliorer les processus de « diarisation ». Ce terme un peu barbare est en fait la technique qui permet d’identifier différent⋅es locuteur⋅ices dans une discussion. Par exemple, si Alex, Camille et Fred font une réunion, la diarisation saura attribuer à chacun⋅e les phrases qu’il ou elle aura prononcées (non, le logiciel ne va pas deviner le prénom de la personne, mais il saura – à peu près – identifier qu’il y avait trois participant⋅es, et dire « Cette phrase a été prononcée par la personne #1. Cette phrase a été prononcée par la personne #2. », etc.

C’est évidemment une phase essentielle pour pouvoir comprendre « qui a dit quoi » dans une réunion.

Ce processus est encore imparfait, mais s’améliore de mois en mois. Il faut donc se projeter en 2026 ou 2027 pour imaginer une diarisation vraiment fiable, mais elle est aujourd’hui « suffisante » dans 60 à 80 % des usages en « bonnes conditions ».

« C’est l’histoire d’un alignement de planètes… »

Il se trouve qu’au sein de Framasoft, les compétences nécessaires pour le développement d’une telle application étaient réunies.

Chocobozzz, le développeur de PeerTube, avait déjà beaucoup travaillé sur le processus d’intégration de Whisper à PeerTube, afin de pouvoir générer automatiquement les sous-titres d’une vidéo. Il connait donc bien Whisper, ses options de configuration, ses performances, etc.

Wicklow, le développeur de l’application PeerTube, travaille depuis plusieurs mois avec le langage Dart et le SDK Flutter qui permet de développer en une seule base de code une application pour différents terminaux (Android, iPhone, ordinateur/tablette, web, etc).

Luc, notre administrateur système préféré (c’est pas compliqué, remarquez, nous n’en avons qu’un 😅) gère l’intégralité de l’infrastructure technique de Framasoft (une soixantaine de serveurs informatiques physiques). Donc, mettre en place la machine qui gère les transcriptions, l’installer, la sécuriser, etc, était pour lui un jeu d’enfant.

pyg, anciennement directeur de Framasoft, aujourd’hui coordinateur des services numériques de l’association, a géré d’innombrables projets pour Framasoft ces 20 dernières années. Alors, un de plus, même en pleine campagne, ça n’allait pas l’arrêter.

Entre cet ensemble de compétences, et les capacités techniques des logiciels de transcriptions et diarisation, les planètes étaient donc alignées pour lancer un tel projet.

« C’est une histoire de chance… »

Cependant, comme souvent, il faut un peu compter aussi sur le hasard ou la chance.

En effet, pyg avait un peu laissé tomber l’idée de cette application, tout simplement par ignorance des avancées techniques en termes de diarisation.

C’est en évoquant l’idée de cette application lors du dernier Framacamp, en juillet 2024, que Wicklow a lâché une info au détour de la conversation : « Ah, mais tu sais, Whisper fait maintenant une diarisation correcte. »

BIM 💣

 

« Ah, super intéressant ! Mais j’imagine qu’il faudrait longtemps pour développer une telle application de transcription libre ? » lui demanda pyg.

« Oh, je dirais qu’en 3 jours, je peux avoir un prototype fonctionnel si Chocobozzz se charge de la partie serveur. »

BOUM 💥

Autant vous dire qu’au lieu de profiter de sa soirée à jouer au poker, pyg a filé dans sa chambre, préparé une présentation d’une douzaine de diapositives sur un potentiel projet d’application, qu’il a présenté à l’association le lendemain matin.

Diapo extraite de la présentation "Brewawa"

Une des diapos produites pendant la nuit…

 

Certain⋅es membres étaient enthousiastes, d’autres moins. Et on les comprend : d’une part, c’était encore ajouter du travail à une association déjà particulièrement chargée et épuisée ; d’autre part, c’était un projet utilisant un logiciel issu de l’intelligence artificielle, une technologie sur laquelle nous sommes (unanimement) très critiques.

Cependant, cette application, qui allait devenir Lokas, nous semblait un bon moyen « d’incarner » l’objet social de Framasoft : faire de l’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels.

Cela nous permettait en effet de sortir de l’aspect discours pédagogique, à la fois indispensable, mais insuffisant en termes d’appropriation et d’autodétermination. En créant un « objet numérique manipulable », nous pouvions faire de Lokas une occasion complémentaire de faire comprendre ce qu’est l’IA, ses possibilités, mais aussi ses faiblesses. Et revenir, donc, à notre « Pharmakon » évoqué plus haut.

Par ailleurs, en plus de pouvoir assister tout collectif faisant des réunions, cela nous permettait de mettre en œuvre, concrètement, une application portant nos valeurs : un outil convivial, n’exploitant pas les données des utilisateur⋅ices, sous licence libre, s’adressant avant tout aux personnes qui changent le monde pour plus de progrès social et de justice sociale.

Au final, la majorité des membres présent⋅es s’est exprimée : « Banco la caravane ! On se lance ! ».

« C’est (aussi) une histoire de contraintes »

Comme évoqué plus haut, les contraintes étaient fortes.

Un projet, ça coûte forcément en temps et en argent. Du temps et de l’argent qui ne pourront pas être utilisés ailleurs.

Or, il ne vous a pas échappé que Framasoft vit des dons. Il faut donc faire des campagnes de dons. Et la fin de l’année était déjà particulièrement chargée par la finalisation de différents projets et leurs annonces

En discutant avec Thomas et Pouhiou, codirecteurs de l’association, il a donc été décidé que Lokas devrait rester un projet sous contraintes fortes : coûter moins de 10 000€ tout compris ; ne pas impacter fortement les missions de Chocobozzz, pyg, ou Wicklow ; être réalisé (à « temps perdu », donc) entre mi-septembre et mi-novembre (notamment à cause des délais de validation des stores Android et iOS, que nous ne maîtrisons pas).

Avec de telles contraintes, impossible pour nous de réaliser un produit bien finalisé. Nous avons donc décidé de viser plutôt la mise à disposition d’un prototype. Voyez ce prototype comme un appartement témoin. Nous avons produit cette version non pas en nous focalisant sur un projet de long terme, avec des fondations solides, mais plutôt comme une « preuve de concept », développée rapidement, pour voir si le concept est suffisamment attirant et intéressant pour qu’en 2025 nous priorisions le développement de cette application (si les dons sont suffisants, donc !).

Afin de vous donner suffisamment « envie » de voir un jour une version 1.0 de Lokas arriver, nous avons fait appel aux compétences de l’Atelier Domino pour la création d’un logotype et d’une charte graphique. Ce qui nous a guidés pour réalisé en interne le site web du projet : lokas.app

En parallèle, Wicklow et Chocobozzz se sont attaqués au développement du prototype, ainsi qu’à la partie serveur de transcription.

« C’est une histoire qui ne demande qu’à être écrite… »

Une quinzaine de jours de travail plus tard (et un coût estimé à 7 500€ tout compris, avec en gros moitié de temps de travail Framasoft, et moitié prestations : Atelier Domino, location du serveur, des noms de domaines, validation des stores), nous pouvons présenter, avec fierté et un peu d’anxiété, notre prototype !

Soutenir Lokas (et Framasoft)

Lokas, comment ça marche ?

1. Se mettre dans les bonnes conditions

Lokas, comme tous les outils de transcription, d’ailleurs, est imparfait. Des bruits extérieurs, une mauvaise articulation, une voix fluette en fond de salle, des personnes qui se coupent la parole… Autant de raisons qui peuvent nuire à la transcription.

En conséquence, prévoyez de vous mettre au calme, de placer le téléphone au centre de la table (meilleure est la qualité sonore, meilleure est la transcription), n’ayez pas plusieurs discussions en même temps, et… prenez des notes « à l’ancienne » à côté (papier+crayon, ordinateur+pad, etc) en cas de souci.

Une fois cela fait, le fonctionnement est très simple.

Illustration de Gee montrant les bonnes conditions pour Lokas, à savoir une réunion au calme.

L’IA c’est pas magique : Lokas nécessite de bonnes conditions – CC-By SA Gee

2. Lancer l’enregistrement

Cliquez simplement sur le bouton « Enregistrement ». Placez le téléphone de façon à ce qu’il puisse capter au mieux les échanges. Et commencez votre réunion.

Capture (non contractuelle ;) ) de l'application Lokas, permettant l'enregistrement et la mise en pause de cet enregistrement audio

Enregistrement d’une réunion

 

Afin de limiter les abus, les enregistrements sont limités à 5 par jour et par appareil.

Notez que le modèle de langue géré par Lokas permet de l’utiliser d’ores et déjà dans une cinquantaine de langues, notamment : Néerlandais, espagnol, coréen, italien, allemand, thaïlandais, russe, portugais, polonais, indonésien, mandarin, suédois, tchèque, anglais, japonais et bien entendu français ! D’autres langues sont supportées, mais la reconnaissance sera moins performante.

À la fin de la réunion, cliquez sur « Finaliser ».

3. Envoyez votre fichier pour transcription (et patientez)

Vous pourrez éventuellement réécouter votre fichier avant de cliquer sur « Envoyer ».

Votre fichier est alors envoyé sur notre serveur où il sera placé dans la file d’attente pour sa transcription.

Cette étape pourra prendre de quelques minutes à quelques heures, suivant le nombre de fichiers en attente.

Vous pourrez vérifier manuellement si votre fichier a bien été transcrit, ou attendre tranquillement la notification (dont la tâche de vérification est exécutée toutes les 15mn)

 

Capture (non contractuelle ;) ) de l'application Lokas, montrant l'écran signifiant l'envoi du fichier audio aux serveurs de Framasoft

L’écran signifiant l’envoi du fichier audio aux serveurs de Framasoft

Une fois la transcription reçue

Une fois la transcription reçue, vous pourrez l’afficher dans Lokas.

 

Vous pourrez évidemment la partager (avec l’application de votre choix : mail, Signal, WhatsApp, etc) pour la corriger.

Affichage du menu de partage (audio ou texte) dans Lokas. En fond d'écran, la transcription.

Affichage du menu de partage (audio ou texte) dans Lokas. En fond d’écran, la transcription.

 

Vous pourrez aussi voir les statistiques de temps de parole (NB : cette fonctionnalité est relativement expérimentale). Si vous le souhaitez, pour une meilleure lecture des notes, vous pouvez attribuer un prénom (ou pseudo) aux participant⋅es. Pour obtenir des temps de parole par genre, vous pouvez aussi les attribuer manuellement, en vous assurant évidemment du consentement des personnes concernées à communiquer cette information. Notez que ces informations sont volontairement manuelles, et ne quittent pas votre téléphone, et ne sont donc pas transmises à Framasoft ou qui que ce soit.

 

Capture (non contractuelle ;) ) des stats de l'application Lokas. Temps de parole par participant⋅es et genres (attribués manuellement) des participant⋅es

Aperçu des temps de parole, ainsi que des noms et genres des participant⋅es (aucune de ces informations n’est transmise à Framasoft)

 

Point confidentialité : l’une des particularités de Lokas est que nous respectons votre vie privée : le fichier audio est enregistré sur votre téléphone. Il est envoyé, à votre demande, sur nos serveurs, qui se chargeront alors de sa transcription. Une fois la transcription terminée, une notification est envoyée sur votre téléphone ; lorsque vous ouvrez (dans « Mes fichiers ») la réunion en question, la transcription est alors téléchargée sur votre téléphone. Une fois cette étape réalisée, et après un léger délai pour s’assurer que tout s’est bien passé techniquement, tout est supprimé de notre serveur : le fichier audio ainsi que la transcription. Par ailleurs, si vous attribuez des noms, pseudos ou genres, pour les statistiques, sachez que ces informations ne font l’objet d’aucun traitement de notre côté.

Soutenir Lokas (et Framasoft)

Et l’IA dans tout ça ?

À Framasoft, nous ne sommes pas fans du tout de l’IA. Nous pensons que cette technologie (ou plutôt cet ensemble de technologies), pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions. Nous avons d’ailleurs essayé de présenter une synthèse de notre position sur l’I.A. au sein du site Framamia, que nous présentons ici sur le Framablog.

Alors, n’est-ce pas contradictoire d’utiliser l’IA au sein d’applications Framasoft, comme Lokas ou PeerTube ?

À notre sens, non. Et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, comme nous l’écrivions dans le site Framamia, tous les modèles d’intelligence artificielle ne se valent pas. Whisper, le logiciel qui sert à la transcription, est une IA « spécialisée », et non une IA « généraliste » comme ChatGPT par exemple.

« Les modèles spécialisés, quant à eux sont optimisés pour résoudre efficacement une tâche précise. Leur impact est souvent maîtrisé, et peut correspondre à celui d’un autre logiciel. ».
Framasoft, sur le site Framamia.org

Whisper est certes une IA, mais qui tourne « en vase clos » sur nos serveurs.

Les algorithmes utilisés sont plus complexes qu’un filtre « Enlève les yeux rouges de cette photo » avec GIMP ou Photoshop, mais cela reste un modèle relativement simple (avec un processus d’entrées/sorties) infiniment moins énergivore qu’un modèle d’entraînement. En effet, l’inférence (le processus d’utiliser le modèle pour effectuer une tâche) consomme bien moins d’énergie que l’entraînement. Par exemple, exécuter Whisper pour transcrire un fichier audio de quelques minutes nécessite une puissance de calcul relativement modeste.

Ensuite, un projet comme Lokas ne nécessite pas d’acheter 350 000 puces GPU pour 9 milliards de dollars, comme l’a fait récemment Meta/Facebook, ce qui représente en gros le PIB du Togo en 2023. Nous ne pensons pas participer à la croissance de la bulle financière autour de l’IA, ou à faire faire s’emballer le capitalisme algorithmique.

Enfin (et surtout), avec Lokas ou PeerTube, nous demeurons cohérent⋅es avec une des valeurs au cœur de Framasoft, à savoir le respect de la confidentialité de vos données. En effet, nous ne faisons aucune exploitation de vos fichiers, en dehors de la tâche explicitement demandée, par exemple la transcription. Elles ne servent pas à enrichir un modèle d’IA à partir de vos discussions, de votre identité, etc. Nous ne conservons pas les fichiers audio ou texte, nous n’avons pas accès aux noms/prénoms/genres que vous attribuez manuellement aux participant⋅es d’une discussion (ça reste sur votre téléphone), etc. Et, évidemment, vos données ne sont JAMAIS monétisées.

Bref, Framasoft se fiche du contenu de vos données, elles vous appartiennent et ne regardent que vous.

Malgré cela, nous respectons le point de vue des personnes qui souhaitent boycotter l’IA, et nous entendons la contradiction qu’iels pourraient trouver à ce qu’une asso technocritique comme Framasoft propose des projets utilisant l’I.A.

Notre objectif est justement de proposer un outil qui permette d’avoir une réflexion concrète, afin de se forger un avis autonome, permettant à chacun et chacune de se construire sa propre position.

Illustration. Autour d'une table, des pinguoin chantent. Au centre, un petit perroquet mécanique prend des notes à la manière d'un sténographe.

Un perroquet mécanique prend des notes : tout un symbole.Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Lokas c’est pour quand ?

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger l’application Lokas sur le Play Store, iOS (toujours en testflight chez Apple, parce qu’ils sont 🤬… disons tatillons. EDIT : c’est maintenant disponible !), f-droid (en cours), ou avoir l’apk Android en téléchargement direct ici. Notez cependant que Lokas est un prototype (si ce n’est pas déjà fait, prenez deux minutes pour lire « L’histoire de Lokas » et comprendre pourquoi), et il est donc normal que plein plein plein de choses ne fonctionnent pas !

Nous avons déjà pris du temps, de l’énergie, et un peu d’argent sur des ressources pourtant limitées (on vous a déjà dit qu’on ne vivait que de vos dons ? ;-) ). De plus, comme toujours, le code est libre, nous l’avons publié ici sur notre forge logicielle.

Avant d’aller plus loin, nous avons donc besoin de confirmer que ce projet vous intéresse. Si les dons ne sont pas assez importants, ou si les contradictions sont trop fortes : nous nous arrêterons là. (le code est libre, donc ça ne sera pas « perdu »).

Si, par contre, vous trouvez ça pertinent, les possibilités de développements futurs sont innombrables. Citons par exemple :

  • Reprendre complètement le design et l’accessibilité (en mode prototypage, nous sommes allé⋅es très vite, et Lokas est donc très perfectible) ;
  • Possibilité de (re)transcrire le fichier de son choix (par exemple issu d’une vidéo ou d’une autre application) ;
  • Ajouter un mode « web » à l’application. C’est à dire la possibilité d’utiliser Lokas depuis son ordinateur (sur le modèle de ce que fait le serveur Scribe de nos ami⋅es des Céméa) ;
  • Ajouter la possibilité de synthèses automatiques des transcriptions, pour retrouver rapidement les points clés ;
  • Traduire l’application (et le site web) dans d’autres langues que le français et l’anglais ;
  • Possibilité d’éditer et corriger la transcription directement depuis votre téléphone ;
  • Donner la possibilité d’obtenir la transcription dans la langue de son choix (par exemple une réunion en anglais, transcrite en français, ou l’inverse) ;
  • etc

Mais pour cela, il va nous falloir du temps salarié, et donc de l’argent. Donc, au risque de paraître insistant, nous vous invitons, si vous le pouvez, à nous faire un don.

Faire une don pour soutenir Lokas

Le défi : 20 000 fois 20 € de dons pour les 20 ans de Framasoft !

Framasoft est financée par vos dons ! Chaque tranche de 20 euros de dons sera un nouveau ballon pour célébrer 20 d’aventures et nous aider à continuer et décoller une 21e année.

Framasoft, c’est un modèle solidaire :

  • 8000 donatrices en 2023 ;
  • plus de 2 millions de bénéficiaires chaque mois ;
  • votre don (défiscalisable à 66 %) peut bénéficier à 249 autres personnes.

jauge de dons au 3 décembre 2024 à 58 625 €

À ce jour, nous avons collecté 58 625 € sur notre objectif de campagne. Il nous reste 29 jours pour convaincre les copaines et récolter de quoi faire décoller Framasoft.

Alors : défi relevé ?

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Sénateurs, sénatrices, ne sacrifiez pas les logiciels libres de caisse

Par : egonnu
27 novembre 2024 à 04:15

Après le rejet du projet de loi de finances 2025 par l'Assemblée nationale, le texte arrive au Sénat. De nouveaux amendements proposent la suppression de la faculté pour les « éditeurs » de logiciels de caisse d'attester de la conformité de leur solution, ce qui imposerait la seule certification. Une menace de portée existentielle pour les logiciels de caisse sous licence libre.

Nous proposons aux entreprises éditrices et/ou intégratrices de logiciels libres de caisse, à celles qui les utilisent, et à toute autre organisation qui le souhaite, de joindre leur voix à la nôtre en signant cette « lettre ouverte ».

Signer la lettre ouverte

Sénateurs, sénatrices, ne sacrifiez pas les logiciels libres de caisse

Le modèle de l'« attestation individuelle » n'est pas un gadget de la loi. C'est le reflet des réalités des pratiques ayant trait aux développements logiciels, notamment en termes d'innovation, de réactivité et d'adaptabilité aux besoins spécifiques des utilisateurs et des utilisatrices. C'est un mécanisme qui répond aux besoins du marché informatique, afin de permettre des sorties régulières de versions dites « majeures ».

Une vaste majorité des entreprises du logiciel (libre) s'appuient sur ce mécanisme. Elles le font de manière rigoureuse, avec sérieux. Pour cause, elles engagent leur responsabilité, leur trésorerie, leur réputation.

Ces mêmes entreprises ne pourraient pas, ou alors très difficilement, absorber la pression financière et réglementaire créée par ces amendements qui leur imposeraient de passer à un modèle fondé sur la certification. Certains modèles de développement et d'intégration de logiciels libres de caisse pourraient même, par leur nature, être impossibles à concilier avec les exigences des organismes de certification. Critères qui ne sont par ailleurs pas publics, ce qui rend l’adaptation au modèle de la certification d'autant plus difficile.

Redisons-le : le modèle de l'« attestation individuelle » n'est pas synonyme de fraude.

Si certaines entreprises délictueuses utilisent ce mécanisme pour proposer de manière frauduleuse des systèmes de caisse non conformes, en délivrant un faux document d'attestation, cela doit-il invalider complètement un mécanisme dont dépendent des écosystèmes entiers de logiciels libres pour prospérer ?

Le problème n'est-il pas « juste » celui des moyens consacrés aux contrôles ?

L'administration fiscale n'aurait-elle pas plus à gagner à travailler de concert avec les communautés des logiciels libres proposant des fonctionnalités d'encaissement ?

L'auditabilité du code par des tiers est au cœur des modèles de développement des logiciels libres. Les logiciels libres sont des projets collectifs. L'ensemble de leurs contributeurs et contributrices, en particulier celles qui ont développé un modèle économique autour du logiciel, partagent un même intérêt : la pérennité du projet, notamment en termes de cybersécurité. Dans le même sens, cet intérêt partagé, commun, dans un projet ouvert, est une garantie très forte contre toute aventure individuelle visant à introduire des failles de sécurité ou des fonctionnalités frauduleuses.

C'est cette confiance mutuelle dans un projet commun qui permet aussi à des entreprises d'engager leur responsabilité en « attestant » de la conformité de leur solution : justement, car le code est auditable par d'autres. « Autres » qui, peut-être à la différence d'une autorité certifiante, peuvent partager une connaissance fine de la réalité du terrain et des pratiques.

Un risque important, des retombées positives très incertaines…

Quel impact aurait la restriction à la seule possibilité de certification ? Rien ne semble pouvoir le dire, aucune étude d'impact n'ayant été conduite ou, du moins, communiquée. Et si l'INSEE chiffre, en effet, comme le rappellent certains amendements, la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an, rien ne semble indiquer quelle part relève de l'usage de systèmes de caisse frauduleux.

Comme nous le décrivons dans notre communiqué du 5 novembre 2024 : comment la suppression de l'« attestation individuelle » est-elle censée participer à la lutte contre la fraude à la TVA ?

Une chose est sûre, cette réforme risque de mettre en péril tout un écosystème autour des logiciels libres intégrant des fonctionnalités de caisse. Non seulement pour les entreprises qui contribuent à ces logiciels, mais aussi pour les utilisateurs et utilisatrices.

Car, au-delà de la question – par ailleurs réelle – du coût financier pour les personnes qui utilisent des logiciels de caisse sous licences libres, se pose la question de leurs libertés informatiques et de leur possibilité matérielle de ne pas dépendre de systèmes privateurs pour leurs besoins d'encaissement.

En résumé, nous considérons que la réforme proposée fait porter un risque disproportionné pour tout l'écosystème des logiciels de caisse sous licence libre, pour les libertés d'usage de leurs utilisateurs et utilisatrices, sans pour autant démontrer l'utilité de la règle de droit prévue par apport à l'objectif de lutte contre la fraude à la TVA.

L'April appelle à rejeter les amendements I-35, I-705, I-852, I-1001 et I-1754.

Signataires :

  • CNLL, l'union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert
  • Ploss-RA, association des professionnels du logiciel libre en Auvergne Rhône-Alpes
  • Paheko.cloud, logiciel de gestion d'association, représentant 10 000 associations
  • Association Dolibarr représentant plus de 100 000 entreprises utilisatrices du logiciel de gestion d'entreprise Dolibarr
  • Association Pastèque, accompagne 50 structures et gère la suite logicielle libre Pastèque
  • Majerti et Kilya : SCOPs qui développent et hébergent le logiciel libre de gestion de Coopérative d'Activité et d'Emploi enDI/Moogli (70 entreprises utilisatrices, plus de 4 000 utilisateurs)
  • OpenConcerto, logiciel opensource de gestion d'entreprise, téléchargé 6 000 fois par mois
  • NOALYSS Serveur de comptabilité et ERP , plus de 6 000 téléchargements par mois
  • TiBillet.org : Coopérative en Tiers-Lieux "Fabriques de territoire". Lauréat France 2030 soutien aux transitions numérique et écologique de la culture
  • Coopérer Pour Entreprendre éditeur du logiciel enDI], ERP dédié aux CAEs.
  • Baptiste Lemoine - Dirigeant de CipherBliss.com entreprise développant Caisse Bliss
  • Aunéor Conseil, intégrateur Odoo
  • Webelys, intégrateur Dolibarr
  • Altairis, intégrateur Dolibarr, au nom de ses salariés et de ses clients utilisateurs de Dolibarr
  • Philippe SCOFFONI président de Easya Solutions, intégrateur Dolibarr et de ses 400 clients
  • Marie Siegler, co-gérante, Nicolas ZABOURI, co-gérant, et William Mead, chef de projet Dolibarr, pour Inovea Conseil : intégrateur Dolibarr. Pour la protection des intérêts de nos clients et également au nom de nos salariés.
  • Nicolas Silobre pour NS INFO, développeur de module Dolibarr
  • Jean-Michel Boulet pour2i2L, organisme de formation LL ; utilisateurs, formateurs Dolibarr
  • Nicolas Barrouillet et Stéphanie Barrouillet, gérants de la société Pragma-tech : Intégrateur Dolibarr
  • Maxime Kohlhaas, dirigeant fondateur d'ATM Consulting, intégrateur Dolibarr ERP-CRM, et président de l'association Dolibarr
  • Wild Turtles, ESN spécialisé dans le logiciel libre (intégration) et développement sur mesure
  • ERALOG, logiciels et systèmes ouvert
  • Octopuce, entreprise utilisant Dolibarr
  • DXND, entreprise utilisant Dolibarr
  • Dokos, plateforme open source de gestion d'entreprises
  • DoliCloud, plus de 500 entreprises utilisatrices en France.
  • À Livr'ouvert, petite librairie parisienne, utilisatrice du logiciel libre Odoo
  • Parinux, association utilisatrice de Dolibarr
  • Voltaire-Léon, l'association des commerçants du quartier Voltaire Paris 11, inscrite sur Paheko
  • Alka France Électronique industrielle, utilisatrice de Noalyss
  • BaraTi'Pain, boulangerie utilisant le logiciel de caisse libre Pastèque
  • En Vente Libre, association qui vend des goodies et récupère des dons, utilise les logiciels Odoo et Prestashop
  • Sébastien BAYLE pour La Roue Tourne, société de réparation de vélos à domicile qui utilise Dolibarr.
  • Tetaneutral.net, fournisseur d'accès à Internet et hébergeur associatif
  • Les éditions D-BookeR
  • CoopCircuits, plateforme coopérative opensource pour vendre et acheter en circuit court
  • L'épicerie équitable, Lyon et Lille
  • Neuronnexion, société coopérative utilisant Dolibarr.
  • DEPANDEVI (association loi 1901)
  • Place Au Vélo en Saumurois, association utilisant Paheko
  • Kaopa Café, torréfacteur, utilisateur de logiciel de caisse sous libre libre depuis 2012.
  • MickaëlDELAPORTE - Gérant – Responsable commercial - Biscuithé
  • Nicolas Vivier, utilisateur de Dolibarr
  • Eric RAYBAUDI, consultant en informatique, utilisateur et prescripteur de Dolibarr – ERP/CRM libre
  • Sébastien Chateau-Dutier, utilisateur Dolibarr et WordPress+WooCommerce pour ma société
  • Demain Supermarche, magasin participatif
  • Maelic Philippot, au nom de Quai numérique
  • Olivier Grandjean, Administrateur Système et DBA chez Coopaname / Timon-Ethics
  • Jean-Christophe Becquet, ingénieur conseil expert en informatique libre, directeur d'APITUX
  • Arts en Scène, école de théâtre à Lyon, association à but non lucratif
  • Restouble Marnic, pour la société Restouble Voyages
  • Rémi Vincent pourPostHack
  • FONDRAS Denis, gérant de la société LIOPEN
  • Nathanaël Leprette, au nom d'ACCOLADES
  • Nicolas Dorigny, gérant de la société datætic, développement de logiciel libre
  • Matthieu VEROVE, au nom deELICLA Numérique, intégrateur de solutions informatiques
  • Stéphane Paillet, Président d'Ethicsys SAS
  • Déborah Adoh, Journaliste et fondatrice d'Endémik
  • Cécile Robin, cheffe de projet informatique chez Alpilink
  • Magali Garnero, présidente de l'April, utilisant les logiciels Odoo, Dolibarr et Paheko
  • Renaud Zigmann, président de la société ARMONIKA
  • Marie-Jo KOPP CASTINEL, directrice d'OpenGO
  • Élise Henrot, nom de l'entreprise Géoscope et en nom propre
  • Julien Dubois, intégrateur de logiciels libres
  • Manuel Pintor, intégrateur de logiciels libres
  • Julien Palard, développeur de logiciels libres
  • Sylvain Boissel, développeur de logiciels libres
  • Antoine Bardelli, utilisateur de Dolibarr
  • Thibault Drevet, utilisateur de Dolibarr
  • Yannick Voyeaud, adhérent de l'April
  • Jérôme Herbinet, semeur de logiciels libres
  • Romain DESCHAMPS - consultant fonctionnel sénior ERP/CRM libre et open source Easya Solutions
  • Thomas Negre - Développeur de l'ERP/CRM Dolibarr pour Easya Solutions
  • Clément Latzarus, mainteneur du logiciel libre Biblys.
  • Patrick Prémartin, développeur et utilisateur de logiciels libres
  • Grégory DAVID, Ingénieur logiciel sécurité télécoms
  • Margaux Mantel, salariée de l'association Paheko, logiciel libre qui intègre une fonctionnalité de caisse
  • Simon Vieille
  • Julien Henry
  • Bruno Dewailly
  • Victor Loizel
  • Alexi Carriere
  • Mathieu Clabaut
  • John Livingston
  • Mathieu Godard
  • Frédéric Roux
  • Christophe Drevet
  • Frédéric Bezies
  • Vincent Picavet
  • Denis Plotton
  • Olivier Pierret
  • Pedro CADETE
  • Stéphane Klein
  • Daniel Dehennin
  • Julien Beti
  • Vincent Jousse
  • B.Maynadier
  • Brice Lamire
  • Hugo Moubèche, informaticien
  • David Benoist
  • Yohann Decharraud
  • William SIMON
  • Pierre BRIOT
  • Hoareau Stéphane Joseph
  • Mickaël Guéret
  • Stéphane Masper, développeur
  • Jean-Pierre Pinson
  • Christophe De Natale
  • Frédéric Escallier - agriculteur
  • Konrad HINSEN
  • Jérôme Darmont
  • Gilles RENAULT
  • Suomi Ponce Heredia
  • Omar TOUROUGUI
  • Paul de Pastors
  • Cyril Coupe
  • Pierre-Henri DEBALLON
  • Marie Lancelin
  • Jacques Le Roux
  • Pierre Cros
  • Jean-Marc Briand
  • Catherine Hatinguais
  • Bernadette Bouchard
  • Nicolas TOUBLANC
  • Daniel Malgorn
  • Bailly Jean-Marie
  • Florent Tassy
  • Joël HILLION
  • Bruno Martin
  • Olivier CÉSAR
  • Pascal Heintz

Publication du numéro 7 du Lama déchaîné

6 décembre 2024 à 07:14

Il y a les recommandations et l'application, la vertu et les habitudes.

Illustration de Gee pour le n°7

Pourtant, cela fait des années que recommandations et autres référentiels sont publiés, mais rien n'y fait : « personne n'a jamais été licencié pour avoir choisi la solution du dominant du moment ».

Vous avez des contre-exemples ? Nous sommes preneurs ! Surtout s'ils peuvent être présentés à nos très chers décideurs.

En ce moment, la loi de finance prévue inclut des éléments concernant… les logiciels de caisse. Ceux-ci sont parfois libres et développés par des entreprises françaises, au plus près des besoins des utilisateurs.

Et au milieu du brouhaha de la république et des changements de gouvernement, des amendements gênants sont introduits et presque oubliés de tous.

Et une fois acceptés, qu'il est dur de faire revenir à la raison. Ils reviennent et sont représentés, comme s'ils allaient de soi.

Pas que ces amendements vont interdire le Logiciel Libre, nous n'en sommes pas là, mais ils vont interférer, ici et là, avec les développements et l'utilisation. Nécessiter des interventions externes à chaque déploiement, des autorisations.

La méthode à Gilles va devoir être renommée. Quels sont les noms des personnes qui veulent rajouter toutes ces barrières ?

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Lokas : Record and transcribe your meetings in complete confidentiality !

Par : Framasoft
3 décembre 2024 à 04:35

Framasoft invites you to try out the prototype of Lokas, a new speech-to-text transcription application that respects your privacy. This functional demo is also an experiment by Framasoft in the field of AI, accompanied by the Framamia website, which we present here (in French).

🎈Framasoft is 20 years old🎈 : Contribute to finance a 21st year !

Thanks to your donations (66 % tax-free), the Framasoft association has been working for 20 years to advance the ethical and user-friendly Web. Find out more about some of our actions in 2024 on the Support Framasoftwebsite .

➡️ Read the series of articles from this campaign (Nov. – Dec. 2024)

 

Please note that this article is also available in French here.

Make note-taking easier with Lokas

Lokas is an application (for Android or iOS smartphones) that allows you to transcribe the sound of your voice into a text file.

Basically, during a meeting : you put the phone in the middle of the table, press the ‘Record’ button at the start of the meeting and the ‘Stop’ button at the end. A few minutes later, the application sends you a text file containing the sentences spoken by everyone.

Lokas can and will do many more things, but we’ll come back to that at the end of this announcement.

screenshots of the Lokas application with the three stages: recording, editing the transcript, details of speaking time

Who is Lokas for ?

Lokas is aimed at anyone who takes part in meetings. That’s a lot of people on the planet :)

However, we can share a few usecases.

First example : a nonprofit’s Annual General Meeting

Let’s imagine a nonprofit AGM. There are 15 people in the room, 2 moderators and 1 note taker. And a 2-hour meeting.

Concerns :

  • Note-taking is exhausting
  • The person taking the notes has limited participation
  • The notes may be incomplete (a ‘blank’ due to a bathroom break).

What does Lokas offer ?

Lokas assists the note-taker, making it easier for him or her to participate (while still allowing for a pee break !).

Example of a transcription of a voice exchange using the Lokas application.

Second example : a workshop with teenagers

A workshop run by the ‘ Les petits débrouillards ’ association. 3 groups of 5 teenagers. A majority of girls in the groups.

Concerns :

  • Note-taking can be very complicated.
  • Boys monopolise the floor

What does Lokas offer ?

Lokas makes it possible to keep a record (audio and written) of what was said. It also makes it possible to compile statistics on speaking time, particularly by gender, so that we can see for ourselves that boys leave very little speaking time for girls.

Example of transcription of a voice exchange using the Lokas application

Example of transcription of a voice exchange using the Lokas application

Third example : a video meeting in a foreign language

Your activist collective is close to a Spanish association. Camille, a volunteer from your group, who speaks a little Spanish, will be doing the video with her contact in Madrid. The video will therefore take place in a foreign language.

Concerns :

  • You need to be able to listen again with your head down
  • You need a French transcript to share with board members.

What does Lokas offer ?

With Lokas, Camille will be able to listen to the video again, automatically transcribe it into French, and share it from your smartphone (by email, via Signal, Matrix, WhatsApp, Telegram, etc).

Support Lokas (and Framasoft)

AI isn’t magic . Neither is Lokas 🤷.

Lokas is just a tool. It can assist you in taking notes. However, like any tool, it shouldn’t exempt you from using your brain !

Writing (another highly sophisticated technology) was invented at least 3,000 years ago. So humanity has been able to get together and keep written records for at least that long. Without AI. Without smartphones. Don’t throw away several millennia of technology with the water of AI. A tool like Lokas could be useful in some cases, and completely gimmicky, even unproductive, in others. This is reminiscent of the concept of Pharmakon, a concept dear to the French philosopher Bernard Stiegler : Lokas, like any technical object, is simultaneously poison, remedy and scapegoat.

The web, for example, is both a technological device enabling participation, and an industrial system dispossessing Internet users of their data in order to subject them to omnipresent marketing that is individually traced and targeted by user profiling technologies.

In the same way, Lokas can be emancipating (by facilitating participation rather than note-taking), or on the contrary restrictive (meetings in a noisy bar can be interesting, but we shouldn’t do without them because the tool works better in a quiet environment), or frustrating (« The application has crashed, I don’t have any backup notes ! Technology is shite ! »)

Lokas, like a car, a hammer or a pen, is not a ‘neutral’ tool. It’s up to you, collectively, to decide whether and how you want to use it.

Illustration by Gee, showing poor conditions for using Lokas, i.e. a noisy meeting in a bar.

Inevitably, it won’t work as well – CC-By SA Gee

 

‘This is the story of an app…’

We thought it would be interesting to tell you how the Lokas app came about. It means lifting the curtain on what goes on behind the scenes at Framasoft, and understanding how we can decide to do (or not to do) such and such a project. It’s also about showing that sometimes, with a bit of luck and a bit of elbow keyboard, you can do things that might seem impossible. However, as this part is not essential, we’ll leave it up to you to decide whether or not you want to read it.

Click here to read the (improbable and fabulous) origin story of Lokas

The idea for Lokas has been in the head of pyg, a member of Framasoft, for three or four years now.

The original idea (code name : ‘ Brewawa ’) was mainly to come up with an application that would be able to calculate the speaking time of participants in a meeting. The (not at all hidden) aim was to easily demonstrate that during a discussion with people of different genders, it is overwhelmingly men who monopolise the conversation.

Various tests have been carried out in recent years (hi Gee, hi bnjbvr !) to study the feasibility of such an application. But the fact is that in 2020, even if the technical possibilities were there, they weren’t really available to our tiny association, especially on a project piling on all those that Framasoft was already carrying out.

‘It’s all about technical improvements…’.

However, with the evolution of softwares such as Vosk and Whisper, audio transcription capabilities (i.e. the ability to transform the sound of sentences into text) have considerably improved.

So much so that today, these technologies are used by a huge number of software applications (from YouTube and PeerTube to BigBlueButton and WhatsApp), and are often even integrated directly into devices (Samsung has clearly made this a selling point).

The last decade has also seen improvements in ‘diarization’ processes. This rather barbaric term is in fact the technique used to identify different⋅es speakers in a discussion. For example, if Alex, Camille and Fred are having a meeting, the diarization will know how to attribute to each their sentences (no, the software won’t guess the person’s first name, but it will know – more or less – identify that there were three participants, and say ‘This sentence was uttered by person #1. This sentence was said by person #2.’, etc.

This is obviously an essential phase in being able to understand ‘who said what’ in a meeting.

This process is still imperfect, but it is improving month by month. We therefore need to look ahead to 2026 or 2027 to imagine truly reliable diarization, but today it is ‘sufficient’ in 60 to 80 % of uses under ‘good conditions’.

‘It’s the story of an alignment of planets…’.

It just so happened that Framasoft had the skills needed to develop such an application.

Chocobozzz, developer of PeerTube, had already worked hard on the process of integrating Whisper into PeerTube, in order to be able to automatically generate subtitles for a video. So he’s very familiar with Whisper, its configuration options, its performance and so on.

Wicklow, developer of the PeerTube application, has been working for several months with the Dart language and Flutter SDK, which enables an application to be developed for different terminals (Android, iPhone, computer/tablet, web, etc.) in a single code base.

Luc, our favourite system administrator (it’s not complicated, mind you, we only have the one 😅 ) manages Framasoft’s entire technical infrastructure (around sixty physical computer servers). So setting up the machine that manages the transcriptions, installing it, securing it, etc, was child’s play for him.

pyg, former director of Framasoft, now the association’s digital services coordinator, has managed countless projects for Framasoft over the last 20 years. So one more, even in the middle of a campaign, wasn’t going to stop him.

With this range of skills, and the technical capabilities of the transcription and diarization software, the planets were aligned to launch such a project.

‘It’s all about luck…’

However, as is often the case, you also have to rely a little on chance or luck.

Indeed, pyg had somewhat dropped the idea of this application, simply out of ignorance of the technical advances in terms of diarisation.

It was while discussing the idea of this application at the last Framacamp, in July 2024, that Wicklow dropped a piece of information in the nick of time : ‘Ah, but you know, Whisper now does proper diarization.’

BIM 💣

‘Ah, very interesting ! But I imagine it would take a long time to develop such a free transcription application ?’ asked pyg.

‘Oh, I’d say in 3 days I can have a working prototype if Chocobozzz takes care of the server part.’

BANG 💥

So instead of enjoying his evening playing poker, pyg went off to his room and prepared a presentation of a dozen slides on a potential application project, which he presented to the association the following morning.

One of the slides produced during the night...

One of the slides produced overnight…

 

Some members were enthusiastic, others less so. And we can understand them : first, because it was adding yet more work to an already particularly busy and exhausted association. More, this project would use software derived from artificial intelligence, a technology about which we are (unanimously) very critical.

However, this application, which was to become Lokas, seemed to us to be a good way of ‘embodying’ the social purpose of Framasoft : to educate the public about the challenges of digital technology and the cultural commons.

This enabled us to move away from the pedagogical aspect, which is both essential and insufficient in terms of appropriation and self-determination. By creating a ‘manipulable digital object’, we could use Lokas as an additional opportunity to explain what AI is, its possibilities, but also its weaknesses. And so return to our ‘Pharmakon’ mentioned above.

What’s more, as well as being able to assist any collective holding meetings, this enabled us to put into practice, in concrete terms, an application bearing our values : a user-friendly tool, not exploiting users data, under an open licence, aimed above all at people who are changing the world for more social progress and social justice.

In the end, the majority of members present said : ‘Let’s go for it !’.

‘It’s (also) a story of limits’.

As mentioned above, the constraints were considerable.

A project inevitably costs time and money. Time and money that can’t be used elsewhere.

As you know, Framasoft lives off donations. So we have to run donation campaigns. And the end of the year was already particularly busy with the finalisation of various projects and their announcements.

In discussions with Thomas and Pouhiou, co-directors of the association, it was decided that Lokas should remain a project subject to strict limitations : it should cost less than €10,000 all-included ; it should not have a major impact on the missions of Chocobozzz, pyg or Wicklow ; and it should be completed (in ‘wasted time’) between mid-September and mid-November (in particular because of the validation deadlines for the Android and iOS stores, which we don’t control).

With such constraints, it was impossible for us to produce a well-finished product. So we’ve decided to focus instead on making a prototype available. Think of this prototype as a showroom house. We’ve produced this version not by focusing on a long-term project, with solid foundations, but rather as a ‘proof of concept’, developed rapidly, to see if the concept is sufficiently attractive and interesting for us to priorise the development of this application in 2025 (if donations are sufficient, that is !).

To give you enough ‘desire’ to see a version 1.0 of Lokas arrive one day, we called on the skills of Atelier Domino to create a logotype and a graphic charter. This led us to create the project website in-house  : lokas.app

At the same time, Wicklow and Chocobozzz set about developing the prototype and the transcription server.

‘It’s a story just waiting to be written…’.

A fortnight’s work later (and an estimated cost of €7,500 all-in, with roughly half the time spent by Framasoft and half on services : Domino workshop, server hire, domain names, validation of Google & Apple app stores), we can proudly and somewhat anxiously present our prototype !

Support Lokas (and Framasoft)

How does Lokas work ?

1. Get in the right conditions

Lokas, like all transcription tools, is imperfect. Outside noise, poor articulation, a faint voice in the background, people cutting each other off… These are just some of the reasons why transcription can be difficult.

As a result, plan to be in a quiet room, place the telephone in the centre of the table (the better the sound quality, the better the transcription), don’t hold several discussions at the same time, and… take ‘old-fashioned’ notes (paper+pencil, computer+pad, etc.) in case of problems.

Once you’ve done that, it’s very simple.

Illustration by Gee showing the right conditions for Lokas, i.e. a quiet meeting.

AI isn’t magic : Lokas needs the right conditions – CC-By SA Gee

 

2. Start recording

Simply click on the ‘Record’ button. Position the phone so that it can best pick up the exchanges. And start your meeting.

Record your meetings with Lokas

Record your meetings with Lokas

 

To limit abuse, recordings are limited to 5 per day and per device.

Note that the language model managed by Lokas means that it can already be used in around fifty languages, including : Dutch, Spanish, Korean, Italian, German, Thai, Russian, Portuguese, Polish, Indonesian, Mandarin, Swedish, Czech, French, Japanese and, of course, English ! Other languages are supported, but recognition will be less effective.

At the end of the meeting, click ‘Finish’.

3. Send your file for transcription (and be patient)

You may wish to listen to your file again before clicking on ‘Send’.

Your file will then be sent to our server where it will be queued for transcription.

This stage can take from a few minutes to a few hours, depending on the number of files in the queue.

You can check manually whether your file has been transcribed, or wait quietly for the notification (the verification task is carried out every 15 minutes).

The screen showing that the audio file has been sent to the Framasoft servers.

The screen showing that the audio file has been sent to the Framasoft servers.

 

Once the transcript has been received

Once you have received the transcript, you can display it in Lokas.

You can of course share it (with the application of your choice : email, Signal, WhatsApp, etc.) to correct it.

Display of the sharing menu (audio or text) in Lokas. The transcript in the background.

Display of the sharing menu (audio or text) in Lokas. The transcript in the background.

 

You can also see the speaking time statistics (NB : this feature is relatively experimental). If you wish, you can assign a first name (or pseudonym) to each participants to make it easier to read the notes. To obtain speaking times by gender, you can also allocate them manually, obviously ensuring that you have the consent of the people concerned to communicate this information. Note that this information is voluntarily manual, and does not leave your phone, and is therefore not transmitted to Framasoft nor anyone else.

Overview of speaking times, as well as names and genders of participants (none of this information is transmitted to Framasoft)

Overview of speaking times, as well as names and genders of participants (none of this information is transmitted to Framasoft)

 

Confidentiality point : one of the special features of Lokas is that we respect your privacy : the audio file is recorded on your phone. At your request, it is sent to our servers, which will then transcribe it. Once the transcription is complete, a notification is sent to your phone ; when you open (in ‘My files’) the meeting in question, the transcription is then downloaded to your phone. Once this stage has been completed, and after a slight delay to ensure that everything has gone well technically, everything is deleted from our server : the audio file as well as the transcript. And if you give us names, pseudonyms or genres for statistical purposes, please note that we do not process this information in any way.

Support Lokas (and Framasoft)

What about AI ?

At Framasoft, we are not at all fans of AI. We think that this technology (or rather this set of technologies) poses more problems than it solves. In fact, we tried to summarise our position on AI on the Framamia website, which we present here on the Framablog (in French).

So, isn’t it contradictory to use AI in Framasoft applications such as Lokas or PeerTube ?

In our opinion, no. For several reasons.

Firstly, as we wrote on the Framamia website, not all artificial intelligence models are created equal. Whisper, the software used for transcription, is a ‘specialised’ AI, not a ‘generalist’ AI like ChatGPT, for example.

‘Specialised models are optimised to solve a specific task efficiently. Their impact is often controlled, and may correspond to that of other software’.

Framasoft, on the Framamia.org website

Whisper is certainly an AI, but it runs ‘in isolation’ on our servers.

The algorithms used are more complex than a ‘Remove the red eyes from this photo’ filter with GIMP or Photoshop, but it remains a relatively simple model (with an input/output process) that uses infinitely less energy than a training model. In fact, inference (the process of using the model to perform a task) consumes much less energy than training. For example, running Whisper to transcribe an audio file lasting a few minutes requires relatively modest computing power.

Secondly, a project like Lokas does not require the purchase of 350,000 GPU chips for $9 billion, as Meta/Facebook recently did, which is roughly equivalent to Togo’s GDP in 2023. We don’t think we’ll be taking part in the growth of the AI financial bubble, or in the runaway growth of algorithmic capitalism.

Finally (and most importantly), with Lokas or PeerTube, we remain consistent with one of the values at the heart of Framasoft, namely respect for the confidentiality of your data. Indeed, we do not make any use of your files, apart from the task explicitly requested, for example transcription. They are not used to enrich an AI model based on your discussions, your identity, etc. We don’t keep audio or text files, we don’t have access to the names/first names/genders that you manually assign to participants⋅es in a discussion (that stays on your phone), etc. And, of course, your data is NEVER monetised.

In short, Framasoft doesn’t care about the content of your data, it belongs to you and is nobody’s business but yours.

Despite this, we respect the point of view of people who wish to boycott AI, and we understand the contradiction they might find in a technocritical association like Framasoft proposing projects using AI.

Our aim is to offer a tool that will enable people to think about the issues in a concrete way, so that they can form their own opinions and come to their own conclusions.

Illustration. Around a table, penguins are singing. In the centre, a small mechanical parrot takes notes like a stenographer.

A mechanical parrot takes notes : quite a symbolic Illustration by David Revoy – Licence : CC-By 4.0

 

When is Lokas coming ?

You can Download the Lokas app on the Play Store, iOS (still in TestFlight on iOS, because they are 🤬… let’s say picky EDIT : it’s now available), (and soon on f-droid), or get the android apk directly from us here. But keep in mind it is a prototype (if you haven’t already, take two minutes to read ‘The Lokas Story ’ and understand why), so it’s normal that lots and lots of things don’t work !

We’ve already taken time, energy and a bit of money out of limited resources (did anyone ever tell you that we only live off your donations ? ;-) ). And, obviously, this POC is open source, the code is publish here on our forge.

So before going any further, we need to confirm that you are interested in this project. If the donations aren’t big enough, or if the contradictions are too strong : we’ll stop there (the code is free, so it won’t be ‘lost’).

If, on the other hand, you find it relevant, there are countless possibilities for future developments. For example :

  • Complete redesign and accessibility (in prototyping mode, we went very fast, and Lokas is therefore very perfectible) ;
  • Ability to (re)transcribe the file of your choice (from Lokas, a video or another application, for example) ;
  • Add a ‘web’ mode to the application. This means you can use Lokas from your computer (similar to the Scribe server used by our friends at the Céméa) ;
  • Add the possibility of automatic summaries of the transcripts, to quickly find the key points ;
  • Translate the application (and the website) into languages other than French and English ;
  • Ability to edit and correct the transcript directly from your phone ;
  • Provide the option of obtaining the transcript in the language of your choice (e.g. a meeting in English transcribed into French, or vice versa) ;
  • etc

But to do this, we’re going to need some staff time, and therefore money. So, at the risk of sounding insistent, we invite you, if you can, to make a donation.

Make a donation to support Lokas

 

The challenge : 20,000 times €20 donations for Framasoft’s 20th anniversary !

Framasoft is funded by your donations ! Every €20 you donate will be a new balloon to celebrate 20 years of adventures and help us continue and take off for a21st year.

Framasoft is a model of solidarity :

  • 8,000 donors in 2023 ;
  • over 2 million beneficiaries every month ;
  • your donation (66 % tax deductible) can benefit 249 other people.

To date, we have raised €58,625 of our campaign target. We still have 29 days to convince our friends and raise enough money to get Framasoft off the ground.

So, challenge accepted ?

Get Lokas Support Framasoft

Un webinaire à propos de l’interopérabilité et l’optimisation logistique pour les circuits courts

5 décembre 2024 à 06:41

Le Data Food Consortium (DFC) organise un nouveau webinaire pour présenter ses avancées et notamment une solution de mutualisation et d’optimisation logistique des circuits courts¹ :

Le mardi 10 décembre à 13h30 (inscription ci-dessous).

Ce webinaire inclura une démonstration de l’optimisation d’une tournée de livraison de produits en circuits courts issus de plusieurs plateformes de vente.

Le Data Food Consortium travaille depuis 2018 à relever ce défi logistique qui pose problème aux circuits courts notamment sur le plan écologique. Effectivement, ces circuits et plus particulièrement ceux de proximité sont constitués d’un maillage de producteurs et productrices sur le territoire. Les livraisons de produits qui ne sont pas mutualisées entraînent une mise en circulation sous-optimale de véhicules. Cela engendre une pollution plus importante, des coûts et du temps de travail supplémentaires.

La solution qui sera présentée utilise VROOM : « un moteur d’optimisation libre écrit en C++20 qui vise à fournir de bonnes solutions à divers problèmes réels de tournées de véhicules (VRP) dans un petit temps de calcul ». Nous accédons à ce moteur via l’API mise à disposition par la société Verso.

N’hésitez pas à vous inscrire pour assister au webinaire, en savoir plus et poser des questions si vous le souhaitez.

Le DFC est une association de loi 1901 qui développe un standard d’interopérabilité libre et ouvert lui-même basé sur des standards existants comme ceux issus du web sémantique. Des acteurs internationaux ont rejoint notre initiative comme au Royaume-Uni, au Canada et en Australie. Plusieurs projets pilotes ont vu le jour en Australie et au Royaume-Uni. En France, des acteurs comme Socleo et CoopCircuit travaillent à la coconstruction et à l’implémentation du standard DFC dans leur solution. L’association DFC est notamment financée par l’ADEME et la région Île-de-France.

¹ Circuit court : Les circuits courts désignent les circuits de distribution les plus directs entre producteurs et consommateurs. Ils comptent au maximum un seul intermédiaire.

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Publication du numéro 6 du Lama Déchaîné - La gazette pour la campagne de soutien financier à l'April

Par : fcouchet
27 novembre 2024 à 03:48

Oyez, Oyez. Ce mercredi 27 novembre 2024, nous avons publié notre gazette hebdomadaire Le lama déchaîné afin de mieux faire connaître nos actions et de vous encourager à nous soutenir financièrement. Cette nouvelle édition a un focus particulier qu'on vous laisse découvrir au fil de votre lecture.

Pour ce septième numéro (Le lama déchaîné a commencé au numéro 0), nous retrouvons les quatorze rubriques habituelles dont :

  • l'édito de la présidente Bookynette « Il n’y a pas assez de femmes dans le monde du Libre »
  • la « plume extérieure » par Florence Chabanois (de La Place des Grenouilles, association antisexiste). Florence est également chroniqueuse dans notre émission Libre à vous !
  • le chiffre de la semaine concerne justement le nombre d'émissions Libre à vous !
  • le logiciel libre de la semaine : Mastodon
  • Pas de dessin de Gee, notre artiste habituel, qui laisse la place à un dessin d'Élisa de Castro Guerra
  • et d'autres choses à découvrir.

Et bien sûr des mots croisés.

Découvrez le numéro 6 du Lama déchaîné

Pourquoi cette gazette

Depuis deux ans, notre situation financière n’étant plus à l’équilibre, il nous a paru opportun de relancer la machine en cette fin d'année. Pour finir sereinement l’année 2024, une somme de 20 000 € nous serait nécessaire.

Pour cette nouvelle campagne, nous n’allons pas vous proposer un seul et unique texte, aussi encourageant soit-il, sur un site de campagne, mais neuf, un pour chacune des années depuis la dernière campagne de soutien financier.

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