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Publication du guide pratique « Tout savoir sur la licence ODbL » par la FĂ©dĂ©ration des pros d’OSM

La licence ODbL (Open Database License) est notamment celle choisie par la communautĂ© OpenStreetMap. Il s’agit d’une licence copyleft spĂ©cialement conçue pour les bases de donnĂ©es.

Jean-Christophe BECQUET, membre du bureau de la FĂ©dĂ©ration des pros d’OSM, se dit fier de cette publication du guide pratique « Tout savoir sur la licence ODbL Â». Il s’agit d’un remarquable effort de pĂ©dagogie pour bien comprendre les droits et les devoirs inscrits dans cette licence libre.

« ODbL = le cercle vertueux du partage Â».

Couverture du livret papier

ODbL est aussi la licence retenue par Open Food Facts et plus de 4700 jeux de données en opendata sur le portail data.gouv.fr.

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Open Food Facts : rĂ©cit d’un contributeur

RĂ©cit de mon aventure en tant que contributeur pour le projet Open Food Facts, la base de donnĂ©e alimentaire ouverte et collaborative, oĂč je suis arrivĂ© un peu par hasard en 2015.

Depuis son lancement par StĂ©phane Gigandet en 2012, le projet a beaucoup Ă©voluĂ© et les contributions ont augmentĂ© de façon exponentielle. D’abord centrĂ© sur des donnĂ©es de produits vendus en France, la base compte dĂ©sormais 3 100 000 produits et 18 pays ayant dĂ©passĂ© les 10 000 produits rĂ©fĂ©rencĂ©s.

L’impact de ces donnĂ©es a pu se voir Ă  travers le Nutriscore qui a pu ĂȘtre testĂ© sur un grand nombre de produits grĂące Ă  Open Food Facts. DĂ©sormais, plusieurs projets avancent de front et en partenariat avec d’autres acteurs, notamment autour de l’empreinte carbone (EcoScore), des emballages (avec l’ADEME) ou de la surveillance de la rĂ©duflation (avec l’ONG Food Watch).

Logo de OpenFoodFacts

Sommaire

DĂ©couverte & premiers pas

Je raconte souvent que j’ai dĂ©couvert Open Food Facts (OFF) grĂące Ă  JosĂ© BovĂ©. Pas directement, certes, mais il a jouĂ© un grand rĂŽle dans mon intĂ©rĂȘt pour OFF.

JosĂ© BovĂ© n’est pas content contre le dioxyde de titane (E171)
JosĂ© BovĂ© n’est pas content contre le dioxyde de titane (E171)

Mars 2015 : je regarde d’un Ɠil torve BFM TV et je vois un JosĂ© BovĂ© Ă©nervĂ© contre un additif : le E171 (aussi connu sous le nom « dioxyde de titane »). Face Ă  Jean-Jacques Bourdin, il sort des paquets de M&M’s et de chewing-gum, cite les marques et incite les tĂ©lĂ©spectateurs Ă  boycotter ces produits qui contiennent ce colorant controversĂ©.

Pas forcĂ©ment renseignĂ© sur les enjeux autour de ce colorant, j’ouvre la page WikipĂ©dia de celui-ci. Je lis en diagonale ce qui est marquĂ© et, en bas, je vois un lien oĂč il est indiquĂ© « Liste des produits contenant du E171 sur Open Food Facts ».

Je dĂ©couvre l’interface moche (signe de reconnaissance des projets portĂ©s par des bĂ©nĂ©voles et oĂč l’aspect visuel est souvent en bas de la liste des prioritĂ©s) de OFF et comprend trĂšs vite les grandes lignes du projet : un WikipĂ©dia des aliments qui se base sur les informations prĂ©sentes sur les emballages. Ni plus, ni moins.

En dĂ©couvrant OFF, je suis Ă©tonnĂ© que le projet n’a Ă©tĂ© lancĂ© qu’en 2012. NaĂŻvement, je pensais que les donnĂ©es alimentaires Ă©taient obligatoirement partagĂ©es par les producteurs et centralisĂ©es quelque part, Ă  des fins de contrĂŽle de conformitĂ© par exemple. Mais finalement non : les rares bases de donnĂ©es qui existent ne sont pas ouvertes.

Quand j’arrive sur le site, le projet vient de dĂ©passer les 30 000 produits dont 90% sont français. À l’époque, je ne suis pas libriste (je crois que je ne connaissais pas la diffĂ©rence entre logiciel libre et logiciel propriĂ©taire), je ne contribue Ă  aucun commun numĂ©rique et, ironiquement, je ne suis pas trĂšs intĂ©ressĂ© par les questions autour de l’alimentation.

Contribution(s)

Rapidement, je ne sais plus oĂč donner de la tĂȘte : il y a tant de choses Ă  faire pour aider !

Au dĂ©but, j’aide Ă  complĂ©ter les fiches. On parle d’une Ă©poque oĂč il n’y a aucun outil de reconnaissance de caractĂšres intĂ©grĂ© au projet donc, la liste d’ingrĂ©dients, il faut forcĂ©ment la remplir Ă  la main. PlutĂŽt simple pour un jus de fruit, beaucoup moins pour un gĂąteau industriel.

Comparaison de deux listes d’ingrĂ©dients : l’une avec beaucoup d’ingrĂ©dients et l’autre avec peu
Comparaison de deux listes d’ingrĂ©dients : l’une avec beaucoup d’ingrĂ©dients et l’autre avec peu

L’ajout de nouveaux produits est rapidement un rĂ©flexe que de nombreux contributeurs et contributrices de OFF ont connu : en revenant des courses, je me retrouve Ă  genoux sur le sol de ma cuisine pour prendre les meilleures photos possibles d’une conserve de haricots ou d’une galette complĂšte surgelĂ©e. Je suis moins fan de prendre des photos directement en rayon : on parle d’une Ă©poque prĂ©-Yuka oĂč scanner un produit n’est pas du tout dans les habitudes du consommateur moyen (et encore moins le prendre en photo). Autre rĂ©flexe : ramasser parfois des dĂ©chets dans la rue pour voir si — au cas oĂč — ils ne sont pas dans Open Food Facts (et les mettre dans la poubelle jaune en passant, tout de mĂȘme :D ).

La question des catĂ©gories — et surtout de la taxonomie de celles-ci — devient rapidement un point central de mes contributions : pour comparer des produits d’une mĂȘme catĂ©gorie, encore faut-il que ceux-ci en aient une. La complĂ©tion des autres champs, bien qu’importante, me paraĂźt secondaire sur la mission de classer les produits le plus finement possible.

Un autre sujet qui m’intĂ©resse : les estampilles sanitaires. Ces codes qui sont obligatoires sur certains produits (notamment ceux issus d’animaux) permettent de connaĂźtre le lieu de prĂ©paration de ceux-ci. Multipliez les fiches avec ces codes, couplez-les avec la liste, publique, des sites de productions correspondant et vous obtenez la carte « C’est fabriquĂ© prĂšs de chez-moi ». Avec cette carte, on a rapidement « repĂ©ré » certains sites majeurs, comme l’usine d’Aucy, Ă  Theix (prĂšs de Vannes), qui a rapidement dĂ©passĂ© les 300 rĂ©fĂ©rences.

Carte des sites de production centrée sur le Golfe du Morbihan
Carte des sites de production centrée sur le Golfe du Morbihan

Changements notables

Le grand changement qui a rĂ©volutionnĂ© la contribution Ă  OFF, ce sont les modifications semi-automatisĂ©es permises par Hunger Games. Rajouter, en quelques minutes, la marque de centaines de produits accĂ©lĂšre considĂ©rablement la contribution et permet d’avoir une base de donnĂ©e toujours plus complĂšte. À terme, ce projet a sĂ»rement vocation Ă  devenir la Street Complete de Open Food Facts (en tout cas, je l’espĂšre :D ).

Évolution de la part des produits sans catĂ©gorie
Depuis fin 2022, nous avons enfin réussi à infléchir la courbe des produits sans catégorie (qui ne faisait que monter depuis 2017)

Pour ce qui est de l’ajout de nouveaux produits, il y a clairement eu un avant et un aprĂšs Yuka. Cette application se basait, Ă  ses dĂ©buts en 2017, sur OFF. Elle a depuis crĂ©Ă© sa propre base mais rebascule les photos et certaines donnĂ©es sur OFF. Bien que l’ajout de nouveaux produits ait tendance Ă  se diversifier avec le temps (via l’arrivĂ©e d’applications similaire dans d’autres pays notamment), Yuka a clairement donnĂ© un coup d’accĂ©lĂ©rateur incroyable Ă  OFF : Ă  l’heure oĂč j’écris ces lignes, prĂšs de 60% des produits ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s via cette application. MĂȘme si de nombreuses donnĂ©es sont ajoutĂ©es sur OFF par la suite sur ces produits, cet apport est essentiel pour la croissance de la base.

Liste des principaux contributeurs qui sont des applications pour les 15 plus importants
Liste des principaux contributeurs qui sont des applications pour les 15 plus importants (« kiliweb Â» est l’identifiant de l’application Yuka dans OFF)

Des projets annexes ont vu le jour : Open Beauty Facts, Open Pet Food Facts et Open Products Facts. Ces trois projets, Ă  chaque fois lancĂ©s sous forme de blague le 1á”‰Êł avril, sont devenus des projets sĂ©rieux qui avancent Ă  leur rythme dans le sillage de OFF. Le projet de fusionner tous ces projets est en gestation depuis plusieurs annĂ©es, mais devrait se concrĂ©tiser bientĂŽt.

La refonte graphique du projet actĂ©e pour les 10 ans de OFF a Ă©tĂ© trĂšs bien mise en place. La nouvelle page d’accueil est plus agrĂ©able, le logo est super et, surtout, les fiches produits sont trĂšs bien organisĂ©es. Il y a Ă©galement une cohĂ©rence graphique entre le site web et l’application smartphone.

Ancien logo et nouveau logo
Ancien logo vs. nouveau logo

DerniĂšre chose qui dĂ©montre la maturitĂ© du projet : la mise en place d’un groupe de travail dĂ©diĂ© Ă  la qualitĂ© des donnĂ©es. Depuis sa mise en place, de nombreuses erreurs de valeurs nutritionnelles ont Ă©tĂ© corrigĂ©es en priorisant les produits les plus scannĂ©s via prĂšs de 200 contrĂŽles (ex : il y a un problĂšme si un produit est notĂ© avec « 120 g de sucre pour 100 g »). Ce travail va dĂ©sormais porter sur la qualitĂ© des ingrĂ©dients renseignĂ©s et, lĂ , on passe Ă  un autre niveau de complexité 

Illustration du chantier "Qualité des données"
Un mĂšme que j’avais bricolĂ© il y a quelques mois et qui illustre le chantier qui nous attend pour amĂ©liorer la qualitĂ© des ingrĂ©dients.

Limites

Selon moi, le gros point noir de OFF est son application smartphone. Celle-ci rend la contribution laborieuse. À tel point que j’ai tendance Ă  rester sur PC, mĂȘme pour l’envoi de photos. Aussi, le dĂ©calage entre les versions disponibles sur Google Play/App Store d’un cĂŽtĂ© et F-Droid de l’autre est dommage.

Une autre limite est, selon moi, le lien que l’on a, en tant que contributeur, aux donnĂ©es que l’on ajoute.

Je m’explique : j’ai un peu contribuĂ© Ă  OpenStreetMap (projet que j’ai dĂ©couvert via mon implication Ă  OFF, en passant). J’ai fait des modifications assez modestes, mais j’ai un lien assez fort aux donnĂ©es que j’ai ajoutĂ©es. Mais j’ai souvent en tĂȘte ces contributions et le fait qu’elles sont utiles Ă  de nombreuses rĂ©-utilisations via des applications tierces. Constater ces rĂ©-utilisations crĂ©e une sorte de fiertĂ© d’avoir contribuĂ© Ă  ce projet. Et une incitation Ă  continuer. Christian Quest en a d’ailleurs parlĂ© lors des derniers « OFF Days », en dĂ©cembre 2023.

Cette incitation est assez faible dans le cas de OFF. Personnellement, ce qui me pousse et m’a toujours poussĂ© Ă  contribuer est de voir passer des articles scientifiques qui utilisent OFF comme source de donnĂ©es principale, notamment autour du Nutriscore.

D’ailleurs, lors des dix ans d’OFF, le docteur Chantal Julia a Ă©voquĂ© le travail l’équipe du Pr Serge Hercberg (l’inventeur du Nutriscore) et est venue parler de l’impact d’OFF dans l’élaboration de cet indicateur. Elle a prononcĂ© la phrase : « Le Nutriscore n’en serait pas lĂ  aujourd’hui si Open Food Facts n’existait pas ». Cette phrase rĂ©sume la raison de mon implication dans ce projet.

Intervention du Dr Chantal Julia pour les Open Food Facts Days 2022
Intervention du Dr Chantal Julia pour les Open Food Facts Days 2022

Autre Ă©tonnement : la dĂ©pendance du projet Ă  des outils non libres. Le fait que tout s’organise sur Slack, par exemple, est dommage et l’utilisation de services Google l’est Ă©galement. Loin de moi l’idĂ©e de passer pour un puriste (on a tous nos contradictions Ă  ce sujet) mais lorsque des alternatives existent, cela devrait ĂȘtre un rĂ©flexe pour tout projet de les utiliser en prioritĂ©. Je pense notamment aux outils portĂ©s par l’association Framasoft.

Le contrĂŽle des produits ajoutĂ©s serait Ă  renforcer : OFF dĂ©borde de produits dont le code-barre est erronĂ©. Cela peut ĂȘtre intentionnel (vandalisme de donnĂ©es) ou non (erreur du lecteur de code-barre ou faute de frappe). La consĂ©quence : un travail de fourmi pour transfĂ©rer les photos au bon produit puis supprimer la mauvaise fiche. Heureusement, pour les produits qui n’ont ni photo ni donnĂ©es, la procĂ©dure est souvent automatisĂ©e et, passĂ© un certain dĂ©lai, la fiche est supprimĂ©e. La consĂ©quence : une partie non nĂ©gligeable des produits ajoutĂ©s sur OFF sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre supprimĂ©s Ă  long terme. De ce que j’ai pu en constater, j’estime que cela reprĂ©sente entre 10 et 15% des produits ajoutĂ©s sur une annĂ©e (chiffre Ă  prendre avec des pincettes).

Comparaison des produits ajoutés par année entre le 2 janvier 2023 et le 10 février 2024. Entre ces deux dates, plus de 77 000 produits ont été supprimés car erronés.
Comparaison des produits ajoutĂ©s par annĂ©e entre le 2 janvier 2023 et le 10 fĂ©vrier 2024. Entre ces deux dates, plus de 77 000 produits ont Ă©tĂ© supprimĂ©s car erronĂ©s.

Dernier regret qui, j’imagine, est partagĂ© par le reste des bĂ©nĂ©voles : n’avoir jamais pu dĂ©velopper de communautĂ©s locales de contributeurs. Je pense que c’est dĂ» Ă  la nature des donnĂ©es : il est plus facile de crĂ©er un groupe local lorsque celles-ci sont liĂ©es Ă  l’endroit oĂč l’on rĂ©side (comme pour OpenStreetMap par exemple). Quelques « scan party » ont Ă©tĂ© organisĂ©es ici ou lĂ , mais je n’ai pas le sentiment que ça ait initiĂ© quelque chose de concret.

Enfin, je veux terminer cette partie en clarifiant un point : j’adore OFF et j’ai prĂ©vu de continuer Ă  y apporter ma pierre Ă  l’avenir. Cette section a uniquement pour but de souligner quelques-unes des pistes d’amĂ©lioration.

Perspectives

Les projets lancĂ©s rĂ©cemment autour des emballages, en partenariat avec l’ADEME, me paraĂźt trĂšs intĂ©ressant. MĂȘme si je suis terrifiĂ© par la montagne de travail que reprĂ©sentent ces contributions, qui demandent de peser chaque Ă©lĂ©ment de l’emballage avec une balance de prĂ©cision, prendre la photo de celle-ci, l’envoyer sur la fiche et renseigner toutes les informations.

Opération Plein pot sur les emballages en partenariat avec l'ADEME
OpĂ©ration Plein pot sur les emballages en partenariat avec l’ADEME

Un autre projet plus rĂ©cent : OpenPrices. L’ambition est de suivre les prix des produits. SacrĂ© boulot en perspective vu la volatibilitĂ© de cette donnĂ©e. Reste que les premiers rĂ©sultats valent le dĂ©tour et des processus ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s pour automatiser certaines contributions.

Interface du projet Open Prices
Interface du projet Open Prices

La taxonomie des ingrĂ©dients est Ă©galement prometteuse. Un peu de la mĂȘme maniĂšre que les catĂ©gories (quoique plus complexe), rĂ©fĂ©rencer les ingrĂ©dients dans une arborescence (potentiellement liĂ©e aux donnĂ©es de Wikidata) va permettre de nouvelles rĂ©utilisations. Il y a Ă©galement le projet de rĂ©aliser une taxonomie des marques.

Conclusion

À travers Open Food Facts, j’ai mis un pied plus globalement dans le monde du libre. Parfois, la motivation baisse devant l’aspect "sisyphĂ©en" du projet : pour une fiche correctement complĂ©tĂ©e, 100 produits sont ajoutĂ©s. Mais, voir l’impact concret de son travail, par exemple via le Nutriscore, est trĂšs gratifiant.

Entre mon arrivĂ©e et aujourd’hui, la taille de la base mondiale a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 100 et le taux de produits français a largement diminuĂ©, preuve de l’internationalisation du projet. MĂȘme si beaucoup reste Ă  faire, OFF a d’ores et dĂ©jĂ  apportĂ© sa pierre Ă  la transparence alimentaire.

Si j’ai incitĂ© ne serait-ce que deux ou trois personnes Ă  modifier une fiche ou Ă  ajouter un produit, j’aurai atteint mon objectif. Mais plus que Open Food Facts, cet article a pour but de vous inciter Ă  contribuer Ă  un commun numĂ©rique. Je tire surtout de cette expĂ©rience des rencontres et des discussions enrichissantes avec l’équipe au cƓur du projet.

Photo de groupe aux OFF Days 2023
Photo de groupe aux OFF Days 2023

P.S. : Le E171 (ou dioxyde de titane), ce colorant controversĂ© par lequel je me suis intĂ©ressĂ© Ă  OFF, est dĂ©sormais interdit en Europe depuis 2022 aprĂšs que la France l’ait bannie des aliments l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

JosĂ© BovĂ© doit ĂȘtre content. :)

Liens & ressources

À lire
Mange et tais-toi (Serge HERCBERG, Editions humenSciences, février 2022)

À voir
PrĂ©sentation d’Open Food Facts Ă  l’édition 2015 de la convention Pas Sage en Seine
Une vidéo de la chaßne Projet Utopia qui parle surtout de Yuka mais aussi (un peu) de OFF

À Ă©couter
Manon Corneille de Open Food Facts sur le podcast Projet Libres
Un Ă©pisode de l'Ă©mission "Le Meilleur des Mondes", sur France Culture, qui aborde les applications comme Yuka et Open Food Facts

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