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Aujourd’hui — 29 juin 2024LinuxFr.org

Sailfish OS, quoi de neuf en 2024 depuis octobre 2022 ?

Sailfish OS est un système d'exploitation basé sur le noyau Linux et développé par la société finlandaise Jolla. Il vise surtout le marché des appareils mobiles (smartphones, tablettes).

Dans la suite de la dépêche, vous découvrirez les dernières nouvelles concernant Jolla et Sailfish OS.

Sommaire

Introduction

Après une période turbulente, Jolla est enfin prête à attaquer cette nouvelle année sereinement. En attendant les répercussions de cette nouvelle ère, petit tour d'horizon des dernières nouveautés dans Sailfish OS depuis la dépêche d'octobre 2022 et des annonces survenues lors du Jolla Love Day 2.

Basée sur la distribution GNU/Linux MeeGo, initialement développée par Nokia et Intel, Sailfish a le principal avantage de fournir une couche supplémentaire nommée AppSupport basée sur Android AOSP. AppSupport s'exécute dans un container LXC et permet d'installer des applications Android, compensant ainsi l'absence de certaines applications ou services natifs. Cela positionne Sailfish comme une réelle alternative à Android, sans pour autant être handicapé par le peu d'applications natives.

Pour la petite histoire, en 2011, Nokia opère un choix stratégique consistant à passer à Windows Phone pour tous ses modèles. Cela a abouti au démantèlement de la division en charge de MeeGo et du Nokia N9, qui était aussi à l'origine du Nokia N900 sous Maemo.
En raison de ces turbulences, plusieurs employés décident de fonder Jolla afin de continuer le développement de MeeGo et de concevoir leur propre matériel. En 2013, leur premier modèle — le Jolla 1 — est dévoilé et sera maintenu jusqu'en septembre 2020.

Par la suite, la société Jolla a développé une tablette mais pour diverses raisons, notamment de fabrication, sa commercialisation a dû être arrêtée et seule une partie des commandes a été livrée. Enfin, il y a eu une nouvelle tentative pour un second smartphone dédié aux développeurs dont nous parlerons dans la suite de cette dépêche.

C'est après cet échec, que Jolla a décidé de se concentrer sur le système d'exploitation en s'appuyant entre autres sur le programme «Sony Open Devices». La première version du programme Sailfish X est publiée en 2017 pour le Xperia X.

Il y a eu par la suite le Xperia XA2 (32bits), toujours maintenu, puis le Xperia 10 II et enfin le 10 III (64bits).

Nouveautés depuis Sailfish OS 4.4

Chaque nouvelle version apporte sa grosse nouveauté. L'occasion aussi de stabiliser l'OS et mettre à niveau les différentes dépendances. Toutes les modifications sont listées dans les notes de version de chaque mise à jour.

Écran de verrouillage

Version 4.5 - Struven Ketju

Cette mise à jour sortie le 09 février 2023 est nommée en l'honneur de l'arc géodésique de Struve.
Struven Ketju
Elle apporte la mise à niveau d'Android vers la version 11, tout comme diverses contributions pour stabiliser et améliorer l'expérience utilisateur tant au niveau d'Android qu'au niveau de Sailfish OS.
Dans les principales améliorations, notons :

  • une meilleure intégration d'Android au sein de Sailfish OS ;
  • une connectivité (Wi-Fi, réseau mobile) plus stable ;
  • une amélioration lorsque l'utilisateur active le Bluetooth et cherche de nouveaux appareils ;
  • ou encore la possibilité d'utiliser une phrase de passe. Précisions de taille, cela sert à déchiffrer la partition, déverrouiller le système ou encore à obtenir les droits root lorsque c'est nécessaire.

Cette mise à jour est aussi l'occasion d'ouvrir l'accès à plusieurs API. Comme aux bibliothèques QtLocation, BluezQt ou encore Sailfish.media. Cette dernière permettant d'intégrer le lecteur audio dans une application. Voir la liste de toutes les nouvelles API dans la note de version struven ketju 4.5.0-16 pour l'énumération complète.

Autre nouveauté apportée, cette fois-ci par dcaliste : en plus de la vue « à la semaine » l'application calendrier offre une vue « au mois » ainsi qu'une autre vue « au jour ». dcaliste en a aussi profité pour améliorer la synchronisation avec les divers comptes en lignes.
Calendrier
Dernier point, l'ajout d'une option native arrêtant la charge pour réduire l'impact sur la batterie.

Au fil de l'année, plusieurs mises à jour mineures ont été déployées afin de corriger divers bugs introduit par la 4.5.0.16.
La 4.5.0.19 publiée le 23 mars 2023 apporte la gestion de CLAT à ConnMan, permettant d'utiliser les données mobiles sur les réseaux IPv6.

En mars 2024 est publiée une mise à jour mineure modifiant les conditions générales d'utilisation. Ceci afin de marquer le changement de propriétaire et donc le renouveau de Sailfish.

Version 4.6 - Sauna

À l'occasion du Jolla Love Day 2, la version 4.6.0.11 a été publiée pour les utilisateurs aguerris ayant activé le mode « Early Access ». La version définitive sera rendue publique lorsque les bugs découverts durant la seconde phase de test seront corrigés.

Parmi les principales nouveautés, l'apport de la 5G pour le Sony Xperia X10 III. Le précédent modèle, en l'occurrence le X10 II en étant dépourvu, il n'y a pour l'instant qu'un seul appareil compatible. Précision de taille, l'apport de la 5G est intimement lié au matériel malgré l'adaptation de ConnMann et oFono pour gérer la 5G.

Autre changement de taille, le partage de connexion par Bluetooth est désormais implémenté.

À nouveau, calendrier est l'une des principales applications à recevoir une nouvelle fonctionnalité l'améliorant grandement avec la possibilité de rechercher des événements.

Le 06 juin, la version 4.6.0.13 a été déployée aux abonnés « Early Access » et corrige certains bugs introduits précédemment.

Nouveaux modèles pris en charge

De nombreuses rumeurs mentionnaient la prise en compte de nouveaux appareils. En suivant divers dépôt Github, il a été possible de déduire quel était le futur appareil Sony géré par Jolla. Le 18 avril, la lettre d'information met enfin un terme aux diverses spéculations et confirme le portage de Sailfish sur les Sony X10 IV et Sony X10 V. D'autres portages toutefois non-officiels sont en cours de développement, comme pour le Fairphone 5.

Suite au Jolla Love Day 2, un nouvel appareil officiel limité à 1 000 unités est annoncé. À savoir le Jolla Community Phone aussi nommé Jolla C2 et développé en collaboration avec le constructeur turc Reeder.

Pour rappel, le premier appareil dédié à la communauté était le Jolla C. Ce modèle a été développé sur la base du Intex Aquafish du constructeur indien Intex Technologies. D'ailleurs il était relativement facile, pour ceux et celles qui n'avaient pu obtenir le Jolla C de convertir l'Intex Aquafish en Jolla C. Il en reste encore des traces dans le forum. Le Jolla C et l'IntexAquafish « as a Jolla C » sont encore maintenus, mais la version 4.6 sera la dernière mise à jour. Le Jolla C étant sorti en 2016, et l'Intex Aquafish quelques mois plus tard, nous pouvons considérer que c'est une bonne durée de maintenance et équivalente à celle du Jolla 1.

Contributions communautaires

Sailfish OS n'est certes pas entièrement libre, cela n'empêche pas d'avoir une communauté d'utilisateurs active contribuant aux parties libres de la distribution. Ce faisant, Sailfish OS fait ainsi partie des solutions alternatives aux deux autres grands systèmes du marché que sont iOS et Android.

Historiquement, pour le navigateur natif, Sailfish OS a toujours utilisé Gecko comme moteur de rendu, en utilisant l'adaptation Qt (QtMozEmbed) pour ce dernier. Maintenir cette adaptation pour un logiciel tel que Gecko est une tâche ardue et chronophage, raison pour laquelle Sailfish Browser utilise encore la version ESR 78. Un ancien employé de Jolla, flypig, a pris en main la mise à niveau du moteur de rendu à la version Gecko 91.
Ce travail titanesque est entièrement documenté dans un journal. La lecture en vaut d'ailleurs la chandelle !

En ce qui concerne oFono, un autre contributeur de Sailfish, piggz, a entrepris de gommer les divergences avec la version maintenue par Jolla. piggz est également connu pour ses portages, principalement sur le PinePhone. Suite à l'initiative de flypig de documenter son projet, l'avancement de son projet est documenté dans un journal.

La nouvelle n'a pas encore eu d'énormes répercussions, mais une équipe d'utilisateurs a entrepris de porter Flutter sur Sailfish OS. Pour l'instant, seule une application est disponible.

Les plus téméraires d'entre vous pourront également installer le gestionnaire de paquets nix sur SailfishOS. Le développeur qui s'est lancé dans cette aventure a eu droit à un bel entretien dans le Community News de décembre 2023.

Entre le 26 et 30 septembre 2024 se tiendra le second Hackathon organisé par la communauté d'utilisateur. L'événement étant en cours d'organisation les informations suivront prochainement.

Les applications natives

Il est évident que la liste des applications natives est moins fournie que les OS concurrents dominant le marché. Pour autant, l'essentiel est disponible ! Chaque 2 semaines lors du « Community News », les dernières applications actualisées sont mis en évidence dans cette lettre de diffusion. Par exemple — et outre le calendrier déjà évoqué — voici de manière non exhaustive quelques applications tierces natives :

Grille d'application

  • Pure Maps : associée avec OSMScoutServer, offre un système de navigation hors-ligne performant. Certes, il n'y a pas toutes les informations que l'on peut trouver dans les applications concurrentes, mais son usage reste très confortable ;
  • Barcode, anciennement Codereader, un lecteur de codes-barres et de codes QR. Disponible dans Openrepos et Chum. Parfait pour récupérer les codes QR des timbres postes en lettre suivie. A noter également que l'auteur de Barcode a publié une application pour utiliser une Yubikey disponible dans Chum.
  • Paketti : une application de suivi de courrier et de colis ;
  • Chum : magasin d'applications fonctionnant dans les mêmes principes que F-Droid. Il est possible d'installer aisément via https://chumrpm.netlify.app/. Voir aussi cet article de blog du Nico's blog au sujet de Chum ;
  • ownKeepass : application capable d'emporter avec vous votre fichier .kdbx Application et offre toutes les fonctions basiques présentes dans KeepassX. Malheureusement le développement d'ownKeepass s'est arrêté, ce qui n'empêche pas qu'un jour le développement soit repris par quelqu'un d'autre :

ownKeepass

Si l'utilisateur ne trouve pas son bonheur, grâce au Android AppSupport il sera toujours possible d'installer Fdroid et Aurora Store. A noter aussi que microG peut également être installé assez facilement, notamment pour permettre l'usage de certaines applications bancaires.

Ainsi, le magasin d'applications fourni par Jolla permet de trouver le magasin F-droid ou encore Aptoide. C'est depuis F-droid qu'il sera possible d'installer Aurora Store.

Rappelons que parmi les limitations, le Bluetooth n'est opérationnel que pour le son dans les applications Android. A ce jour, seuls certains modèles de montres assez spécifiques sont capables de communiquer avec le smartphone grâce à l'application native Amazfish développé par piggz, toutes les autres montres ne pouvant pas se connecter en Bluetooth au smartphone en raison de cette limitation du Bluetooth.
Pour en savoir plus, vous pourrez lire cet article du Nico's blog. Il en est exactement de même pour le NFC. Implémenter une interface entre Android et Sailfish requiert malheureusement énormément de ressources, mais nous pourrions espérer qu'un jour cela finisse par arriver. Principalement depuis que l'industrie automobile s'intéresse à la prise en charge d'Android.

Nouveau modèle économique pour Sailfish OS

Suite à l'échec de la tablette Jolla et du modèle « commerce entre entreprises et particuliers », une politique de licence régionale a été mise en place dès 2017 avec un partenariat dans plusieurs pays. Cela s'est concrétisé avec l'Intex Aquafish en Inde, qui a servi de base pour le Jolla C. En Amérique Latine, un accord de licence a été signé avec l'entreprise bolivienne Jala sous la marque Accione et enfin avec Rostelcom en Russie, certainement lors de son entrée au capital de Jolla.

Pour des raisons douanières et administratives, Jolla ne commercialisait ses licences qu'au sein de l'Union européenne ainsi que dans l'Association européenne de libre-échange (AELE). Suite au « Brexit », la commercialisation avec la Grande-Bretagne n'a repris qu'en 2021.

Lors du Jolla Love Day 2, un nouveau modèle économique a été présenté. Les appareils apparus avant les Sony X10 IV et Sony X10 V sont livrés avec une licence perpétuelle. Les nouveaux modèles eux sont utilisables avec un abonnement mensuel, voire annuel. La documentation sur les licences sera mise à jour lors de la commercialisation des licences pour les X10 IV, V et Jolla C2. Quelle que soit la licence payante (perpétuelle pour X10 II et X10 III ou à abonnement pour le X10 IV et X10 V et aussi le J2), les services fournis demeurent les mêmes :

  • Les mises à jour logiciel OTA ;
  • L'accès au support client tant que l'appareil est garanti ;
  • La possibilité d'installer les extensions suivantes :
    • Android AppSupport ;
    • Support Microsoft Exchange ;
    • Saisie prédictive.

Petite particularité du Jolla Community 2, l'abonnement valide une année est inclus dans le prix d'achat.

En dehors du Jolla Community 2, où Sailfish OS est flashé par défaut, tous les autres modèles nécessitent d'être manipulé par l'utilisateur pour changer l'OS. Les instructions en anglais sont fournies pour tous les modèles et rédigées pour être exécutées depuis Linux, Mac OS ou encore Windows.

Jolla et le logiciel libre

Jolla a toujours été ouvert à l'idée de libérer les sources, il est dommage que depuis 2013 certaines parties comme le compositeur Lipstick restent encore propriétaires. Un bref instant, une vague de projets a été libéré. Malheureusement, cela a été de courte durée. Cela n'empêche pas que Jolla reste un contributeur au logiciel libre et qu'il a libéré les sources de certaines applications comme le navigateur ou encore le lecteur de document. La grosse partie du backend est lui libre. Avec un changement radical dans leur modèle économique, les choses pourraient changer.

Récemment, quelques nouvelles bibliothèques ont été développées avec une licence open-source, comme une exportation vers le QML de l'interface MPRIS.

Autre point intéressant à noter, Jolla a grandement contribué à l'essor de Linux sur les téléphones portables avec le développement du projet libhybris.

Voici une liste non exhaustive des projets auxquels Jolla contribue ou a libéré les sources :

  • amber-web-authorization qui permet de faire de l’authentification OAuth en QML ;
  • sailfish-secrets qui est un projet ambitieux, permettant de chiffrer / déchiffrer depuis le QML en choisissant son backend (principalement OpenSSL, mais aussi GnuPG), mais qui permet aussi de stocker des informations chiffrées sur le téléphone, un peu comme un kwallet ;
  • messagingframework, hérité de l’ère Nokia et hébergé par le projet Qt. C’est un quadriciel de gestion des courriels ;
  • KCalendarCore, un « framework » KDE pour la gestion du calendrier.

Et bien sûr tout l’héritage de MeeGo, directement maintenu par Jolla, également utilisé par d’autres projets comme LuneOS ou encore AsteroidOS :

Notons aussi que Jolla participe régulièrement à FOSDEM. Si vous souhaitez lire à ce sujet : https://www.ncartron.org/jolla-and-sailfish-os-at-fosdem-23.html

Restructuration

Cette restructuration s'est opérée dans le cadre du droit finlandais. L'objectif était notamment de restructurer le capital et faire sortir l'actionnaire russe Rostelcom. Pour ce faire, et comme vraisemblablement les négociations amiables n'ont pas dû aboutir, les dirigeants de Jolla ont demandé à la justice de placer l'entreprise dans le cadre d'une procédure que nous pourrions comparer en droit français à la procédure de sauvegarde.

Cette procédure a fini par aboutir et — selon notre compréhension — cela s'est traduit par la création d'une nouvelle entité : l'entreprise Jollyboys Ltd.

Jollyboys a repris ainsi tous les actifs de Jolla, y compris la marque, les noms de domaines et bien entendu Sailfish OS.
Nous comprenons, selon les planches qui furent publiées pendant le Jolla Love Day 2, que les entreprises Jolla/Jollyboys Ltd et Seafarix ont été rachetées par le personnel dirigeant de l'entreprise Jolla.
Chaque technologie est séparée dans une structure juridique différente :

  • Seafarix pour ce qui concerne l'automobile ;
  • Jollyboys pour Sailfish OS ;
  • VenhoAI pour les produits relatifs à l'IA.

La réorganisation de l'entreprise Jolla a suscité l'objet de beaucoup de discussions sur le forum.
Nous comprenons également que la marque Jolla et le nom de domaine jolla.com sont la propriété de la société Jollyboys.

Conclusion

Lors du Jolla Love Day 2, une feuille de route pour la version 5 a été dévoilée.
Une séparation de Sailfish est planifiée avec une partie nommée Sailfish Core et dévouée à l'embarqué et une autre conçue pour les téléphones portables, tablettes et autres appareils.

À voir ce que donnera le nouveau modèle de financement, mais il est réjouissant de voir du changement. L'année prochaine nous confirmera si cette nouvelle voie est la bonne. Le développement logiciel étant coûteux, offrir la possibilité d'y contribuer financièrement en tant qu'utilisateur donne plus de garantie de survie et de développement.

Si vous souhaitez suivre Sailfish, des comptes rendu des réunions de la communauté organisés par Jolla sont également accessibles. Il existe un blog officiel et une lettre de diffusion qui parait toutes les deux semaines et dont le numéro du 6 juin est précisément consacré à la 4.6 - Sauna.

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Nouveautés de juin 2024 de la communauté Scenari

Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive.

À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

  • Opale pour la formation
  • Dokiel pour la documentation
  • Optim pour les présentations génériques
  • Topaze pour les études de cas

Photo de famille des Renc,

Merci d’avoir fait de ces Rencontres 2024 un événement inoubliable !

Et merci surtout à l’Université Toulouse Capitole et à l’équipe d’organisation sur place emmenée par Élodie, Thérèse, Ségolène, Éléonore, Dominique, …

Quelques chiffres :

  • ⚙️ 12 ateliers (qui ont réunit 162 participant⋅e⋅s).
  • 👥 132 inscrit⋅e⋅s.
  • 💬 207 personnes sur l’espace d’échange Mattermost.
  • 🎬 13 sessions en direct, de 36 conférences.
  • 🌐 des participant⋅e⋅s sur place de 6 pays différents.
  • 🧵 2 ateliers continus « libre-service » (découverte et Parcours/Platine).

Les enregistrements des conférences, ainsi que les photos, seront bientôt en ligne sur le site de Rencontres 2024 dans la page de chaque intervention. Suivez nos réseaux sociaux pour savoir quand les ressources seront mises en ligne.

miniwebinaire Scenari

🖥️ Pas de mini-webinaire en juin

On ne peut pas organiser des Rencontres Scenari ET aussi un mini-webinaire ! :)
De plus, il faut digérer la quantité d’information et toutes les perspectives que ces Rencontres nous ont ouvertes.
On se retrouvera donc en juillet pour le prochain mini-webinaire.

MyScenari

Il y a à peu près un mois, MyScenari a été mis à jour en version 6.2.4.
Comme d’habitude avec MyScenari, les modèles documentaires ont tous été mis à jour dans leur dernière version.
Si tu utilises MyScenari via le client lourd, il te faudra mettre à jour l’application.

Un passage de tes ateliers à la dernière version de chaque modèle est conseillé :
1. rends-toi dans les propriétés de l’atelier Propriétés de l'atelier
2. choisis la version la plus récente du modèle
3. exécute la migration proposée
4. et voilà !

Contributions communautaires

Une nouvelle version de l’extension « Export exercices Moodle » pour Opale 5 a été déposée sur la plateforme des contributions communautaires.
D’autres extensions sont présentes sur la plateforme. Sers-toi !

Topaze

Une nouvelle version corrective de Topaze est disponible : Topaze 5.0.1 basé sur la technologie Scenari 6.2.

Cette version apporte quelques corrections dont :

  • Une correction dans les étapes de quiz à cumul de score.
  • Une meilleure prise en compte des enchaînements des étapes de quiz dans la publication PDF et l’écran de contrôle du .case.

Topaze est disponible dans cinq langues : français, anglais, portugais, italien, arabe !
C’est la première version disponible en arabe. Grand merci à la communauté qui a travaillé sur la traduction, emmenée par Mohammadine Chakht.

Astuce

✨ Le savais-tu ?
Si tu réalises un habillage avec le mode formulaire de ScenariStyler, et que tu as besoin de modifier des choses que le mode formulaire ne permet pas, tu peux facilement passer au mode guidé sans perdre tes modifications.
Pour cela il faut cliquer sur le menu de trois points dans l’entête de la zone d’édition > convertir > habillage guidé.

Conversion habillage formulaire vers habillage guidé

Attention, selon les habillages, il peut y avoir des actions supplémentaires à faire. Plus de détails sur cette vidéo tutoriel.

Scenari dans ...

🦋 Scenari présent dans…

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Argos Panoptès : la supervision de sites web simple et efficace

Il y a un nouveau venu parmi les logiciels de supervision : Argos Panoptès !

Loin de la complexité des Nagios, Centreon, Icinga et autres mastodontes qui font le café, Argos Panoptès (on l’appellera Argos dans la suite de ce texte) ne surveille que des sites web, ce qui lui permet d’être bien plus simple et léger.

Argos a été développé par Alexis Métaireau pour Framasoft dans le cadre de Framaspace (du Nextcloud fourni gracieusement par Framasoft aux associations et collectifs militants).
Framasoft a fait appel à un prestataire, faute de temps disponible pour développer nous-même l’outil.

Sommaire

Pourquoi cet outil ? Lorsque l'on prévoit de créer plein d’espace Nextcloud, il semble pertinent de les surveiller.
Et comme Framasoft prévoit de déployer jusqu’à 10 000 espaces, il fallait quelque chose qui tienne la route… ce que le Shinken de l’association ne permettait pas : trop de sondes à exécuter, trop peu de temps pour le faire et on se retrouve avec des coups de sondes pas assez fréquents, laissant les sites avec des problèmes avec de trop longs délais de détection.

Sans compter que Shinken est en Python 2, qui est obsolète depuis déjà bien longtemps.

Le passage à une nouvelle solution de supervision complète (nous lorgnons sur Icinga) étant trop chronophage pour le temps que nous avons à lui consacrer pour l’instant, nous avons préféré partir sur une solution de surveillance de sites web, suivant l’adage UNIX « un logiciel qui fait une seule chose, mais qui la fait bien ».

Mais enfin, y a déjà des outils pour ça !

Anakin : « J’ai besoin d’un logiciel de supervision ». Padme, tout sourire : « Donc tu vas en prendre un qui existe ? ». Anakin ne dit rien et la regarde avec un rictus. Padme, inquiète : « Tu vas en prendre un qui existe, hein ? »

Bien sûr ! Nous avons testé statping-ng et Uptime Kuma mais avec nos très nombreux sites à surveiller, cela les mettait à genoux… ou alors c’est le navigateur qui ne tenait pas : ces deux solutions affichent sur la page d’accueil l’état de tous les sites à surveiller, et avec un historique de leur état en plus. Lorsque l'on veut surveiller des centaines de sites avec au moins trois coups de sondes chacun (un pour vérifier que le site HTTP redirige bien vers la version sécurisée, un pour vérifier que la version sécurisée répond bien, et un pour vérifier l’expiration du certificat du site), ça fait énormément d’appels AJAX au serveur quand on consulte le site et soit c’est le serveur qui a du mal, soit c’est le navigateur qui peine.

Ainsi est née l’idée du développement d’une solution qui remplisse notre cahier des charges

Le nom

Argos Panoptès fait référence au géant aux cent yeux de l’antiquité grecque, « Panoptès » signifiant « celui qui voit tout ».

Le cahier des charges

Il était simple mais toutefois complet, rédigé par votre serviteur (étant adminSys et développant aussi, j’avais mon idée sur ce que je voulais déployer et ce que j’aurais voulu coder moi-même) :

  • un langage simple, qui peut attirer du monde pour les contributions : Python ;
  • un langage moderne : la cible était Python 3.11, à savoir la version de Debian Bookworm ;
  • le support d’une base de donnée robuste : PostgreSQL ;
  • une architecture agents / serveur, permettant d’ajouter des agents pour les coups de sondes au fur et à mesure de l’augmentation des besoins. Ceci pour éviter le goulot d’étranglement constaté sur Shinken (l’ajout de plus d’agents Shinken n’étant pas possible puisque Python2) ;
  • une configuration simple et automatisable : l’infrastructure de Framasoft étant gérée via Salt, de même que la configuration des sondes de Shinken, il était vital de pouvoir créer la configuration des sites à surveiller de façon programmatique. Le YAML fut choisi pour cela ainsi que pour sa simplicité de lecture par un humain ;
  • divers moyens de notifications, courriel et Gotify a minima.

Quelqu’un susurre « PostgreSQL » à l’oreille d’une autre personne, on voit un bras couvert de chair de poule

Le code

Le code d’Argos est sur la forge logicielle de Framasoft : https://framagit.org/framasoft/framaspace/argos/.

Une suite de tests est exécutée en intégration continue, ainsi que du linting, ce qui permet d’éviter autant que possible les régressions et de maintenir un style de code uniforme.

Pour les dépendances, rien d’exotique (et c’est tant mieux !) :

  • Click pour l'interface en ligne de commande ;
  • FastAPI est le cadriciel qui nous permet d'exposer l'API HTTP ;
  • HTTPX est utilisé pour émettre des requêtes asynchrones dans les agents ;
  • Jinja gère la mise en page ;
  • Pydantic est utile pour s'assurer que les données correspondent à nos attentes ;
  • SQLAlchemy est l'ORM que nous utilisons pour nous connecter à notre base de données et lancer des requêtes ;
  • Alembic est utilisé pour les migrations de bases de données ;
  • Tenacity un petit utilitaire pour réessayer une fonction en cas d'erreur ;
  • Uvicorn est l'outil utilisé pour faire tourner notre serveur ;
  • Gunicorn est le serveur WSGI HTTP recommandé pour la production.

Pour aider les potentiels contributeurs, une partie du site officiel est dédiée au développement.

L’API d’Argos est auto-documentée : en installant Argos, vous aurez des pages de documentation aux formats Swagger et Redoc.

Le fonctionnement en production

Si Argos a été annoncé sur le Framablog mi-mai 2024, cela faisait déjà plusieurs mois que la version de développement était en production.

Capture d’écran de la page de statut d’Argos

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Argos tient ses promesses ! Il est rapide… très rapide !

Lors du dernier démarrage à vide d’une version de développement, Argos a lancé ses 2145 tests configurés à une vitesse impressionnante : il ne lui a fallu qu’une minute et 15 secondes pour tous les effectuer.

L’API présentant un point permettant de connaître le nombre de sondes dans chaque état (les classiques ok, warning, critical et unknown), nous avons ajouté une sonde à notre Shinken pour intégrer les résultats d’Argos dans celui-ci.

En effet, avoir un outil dédié, c’est sympa, mais si ça fait une page web de plus à consulter, c’est enquiquinant. La centralisation de la supervision au sein de Shinken permet de contourner ce problème.

Le futur

Depuis la première version et une version de micro-changements, la majeure partie des modifications s’est concentrée sur l’amélioration de la documentation, ainsi que sur la simplification de la configuration et de l’installation.

Quelques nouvelles fonctionnalités seront de la partie, réduisant quelques frictions rencontrées depuis la mise en production de la dernière version.

Les contributions sont les bienvenues (peut-être quelqu’un intégrera-t-il les notifications via Apprise ?) 😉

One more thing

Framasoft est actuellement en pleine campagne de collecte de fonds dans le cadre de la démarche de soin de nos services en ligne « Dorlotons Dégooglisons » (mais ça, vous le saviez peut-être déjà).

Merci de nous soutenir si vous le pouvez ! 🙂

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Kernel Recipes 2024 : il reste des places !

20 juin 2024 à 07:48

La 11ᵉ édition de Kernel Recipes aura lieu du 23 au 25 septembre 2024, à la Fondation Biermans Lapôtre, à Paris.

Nous entamons la deuxième décennie de la conférence, avec toujours autant de plaisir à organiser et réunir orateurs et participants pour trois jours de convivialité et d’échanges.

Kernel Recipes 2024

Notre parrain cette année est Arnaldo CARVALHO DE MELO (acme), contributeur au noyau. Il nous a accompagné d’une main de chef sur la préparation de l’agenda 2024.

Encore une très belle affiche qui nous l’espérons vous plaira, dans la salle, lors du live stream ou des vidéos en ligne plus tard : Maira CANAL, Himadri SPANDYA, Jose MARCHESI, Anel ORAZGALIYEVA, David VERNET, Steven ROSTEDT, Andrea RIGHI, Greg KH, Neeraj UPADHYAY, Paul MCKENNEY, Andrii NAKRYIKO, Pavel BEGUNKOV, Jens AXBOE, Breno LEITAO, Vlastimil BABKA, Arnaldo CARVALHO DE MELO, Sebastian ANDRZEJ, Derek BARBOSA, Guilherme AMADIO…

Également présents, Frank TIZZONI pour saisir au vol de manière impitoyable les participants et les orateurs et Anisse ASTIER qui proposera à nouveau son excellent live blog.

Enfin un immense merci aux sponsors qui nous supportent à nouveau cette année et rendent possible cette conférence : la fondation eBPF, ARM, AMD, Collabora, Meta, Haproxy, Jumptrading, Criteo engineering, Igalia, Cyberzen

La gestion du son et des images sera proposée par Uweti.

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Vidéos des dernières conférences

Le festival Pas Sage En Seine (société, internet, liberté) a eu du 31 mai au 2 juin 2024. Les vidéos ont été publiées (annonce des vidéos April).

L'April a publié treize transcriptions au mois de mai 2024, ce qui correspond à dix heures et trois minutes d’enregistrements audio ou de vidéos.

La « conférence pour l'éthique et la diversité dans la tech avec des crêpes et du cœur » MiXiT a eu lieu en avril. Les vidéos ont été publiées (une sélection par Frédéric Couchet).

L'OW2con 2024 a eu lieu les 11 et 12 juin 2024. Les vidéos ne sont pas encore disponibles (voir celles de 2023). Mise à jour : les vidéos 2024 sont désormais disponibles

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    À partir d’avant-hierLinuxFr.org

    Au cœur de l'April - « Libre à vous ! » du 4 juin 2024 - Podcasts et références

    210ème émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

    • Sujet principal : « Au cœur de l’April ». Échange avec Vincent Calame et Isabella Vanni autour du choix des musiques libres et à propos de la nouvelle base de données pour les référencer. Discussion avec Julie Chaumard, membre de l’équipe « Libre à vous ! », et notamment de la régie. Discussion avec Laurent Costy, autour de la tribune « Techsoup : instrument d’influence des big tech américaines ». Et un échange avec Françoise Conil, nouvelle membre élue du conseil d’administration de l’April.
    • La chronique « Pépite Libre » de Jean-Christophe Becquet sur la base adresses : « 35 000 BAL pour répondre à une question essentielle : où suis-je et où vais-je ? »
    • « Transformer le numérique », troisième conférence du triptyque de Louis Derrac » : une chronique de Marie-Odile Morandi lue par Laure-Élise Deniel

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

    La prochaine émission sera diffusée mardi 18 juin à 15h30, nous vous donnons rendez-vous « Au café libre », pour discuter des actualités autour du logiciel libre.

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    Trois projets récompensés durant OW2con'24 : Mercator, WIdaaS et Centreon

    La conférence OW2con a récompensé trois projets de la communauté OW2 :

    • catégorie communauté (Community Award) : Mercator, pour la cartographie du système d’information
    • catégorie performance sur le marché (Market Award) : WIdaaS, pour la gestion d’identité et d’accès
    • catégorie technologie (Technology Award) : Centreon, pour la supervision

    OW2con24 Awards

    Mercator

    Le prix OW2con'24 Best Project Community Award est remis à MERCATOR. Cette application web procure une cartographie du système d'information et suit les recommandations de l’ANSSI précisées dans son "Guide de la cartographie du système d'information". L’application permet une approche globale de la gestion des risques, autorisant une protection et une défense complètes ainsi qu’une résilience du système d'information. La cartographie du S.I. est un outil essentiel à sa maîtrise. Elle constitue une obligation pour les Opérateurs d'Importance Vitale (OIV) et les opérateurs de services essentiels (OSE).

    WIdaaS

    Le prix OW2con'24 Best Project Market Award revient à W'IdaaS (Worteks IDentity as a Service, l’identité comme service par Worteks), un logiciel de gestion d’identités et d’accès, en mode Cloud, accessible via des interfaces Web et piloté par des API REST. Ce programme s’appuie sur le projet OW2 FusionIAM, et gère l’authentification multi-facteurs (2FA/MFA). Ses fonctionnalités et son modèle économique correspondent aux attentes actuelles du marché des entreprises et des collectivités territoriales.

    Centreon

    Centreon est une plateforme de supervision ouverte, extensible et facile à intégrer, pour superviser de bout en bout des infrastructures d’entreprise. La solution est interopérable avec ITSM (information technology service management, voir ITIL), les outils d’observabilité, d’analyse de données, d’orchestration et d’automatisation.

    Le mot d’OW2

    (NdM: deux dépêches ont été proposées et fusionnées)

    Cette année, l’association OW2 est ravie de récompenser trois logiciels open source pouvant aider les entreprises à protéger l’ensemble de leur patrimoine numérique et à conserver la maîtrise de leurs infrastructures en interne, en périphérie et dans le cloud. Centreon, W’IDaaS et Mercator méritent leur prix pour leur ouverture aux solutions tierces, leurs fonctionnalités, leur ergonomie et leur modèle économique,” déclare le CEO d'OW2 Pierre-Yves Gibello.

    Les prix OW2con’24 Best Project Awards distinguent des réalisations exemplaires. Ils apportent aux membres d’OW2, aux chefs de projet et à leurs équipes une distinction communautaire et des opportunités de visibilité sur le marché.

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    Sortie du logiciel de généalogie Ancestris version 12

    Le logiciel gratuit et illimité de généalogie Ancestris vient de sortie en version 12. Il est placé sous licence GPL.

    La v12 en quelques chiffres : plus de 1700 commits, trois ans de développement, et elle fonctionne sur tous les systèmes d’exploitation qui permettent d’installer Java de la version 8 à la version 22.

    Nouveautés, évolutions, corrections et traductions sont détaillées en seconde partie de dépêche.

    Logo

    Nouveautés

    • Gestion du GEDCOM 7 (complet pour l’éditeur GEDCOM et l’éditeur Cygnus).
    • Affiche toutes les entités (même les entités non conformes) dans l’explorateur de GEDCOM et dans l’éditeur GEDCOM.
    • Nouvelle traduction en hongrois
    • Enregistrer sous : copie exacte ou partielle
    • Possibilité de choisir l’inhumation à la place de la date de décès pour les affichages.
    • Ajout d’une option pour zoomer l’ensemble de l’application.
    • Choix du répertoire de sauvegarde
    • Imports spécifiques pour : Elie, Aldfaer, RootsMagic, Ancestry.com, Brother's Keeper
    • Ajout d’un gestionnaire de média
    • Ajout d'un convertisseur de GEDCOM
    • Refonte du module de recherche de doublons
    • Réécriture du rapport calendrier
    • Réécriture du rapport narratif
    • Réécriture du rapport circulaire 10 générations avec sortie SVG.
    • Ajout d’un rapport de ligne de vie individuel.
    • Ajout d’un tri des entités à la sauvegarde et la possibilité de trier les propriétés d’une entité par date.
    • Possibilité de créer un nouveau GEDCOM directement à partir des entités affichées dans une vue (Arbre, Graphe, time-line, Carte, Recherche, Groupes de famille)
    • Réécriture du module de groupes familiaux avec nouvelles fonctionnalités (marquage, regroupements…)
    • Ajout d’une possibilité d’ignorer les vérifications automatiques.
    • Nouveau calcul de consanguinité et détection de boucles.
    • Ajout d’une liste de dépôts d’archives par défaut.
    • Export pour Genealogieonline.nl

    Évolutions et corrections

    • Ajout d’un symbole pour les divorces dans l’arbre graphique
    • Améliorations de Cygnus
    • Améliorations d’Ariès
    • Amélioration de l’éditeur GEDCOM
    • Améliorations du module d’ancêtres communs
    • Ouverture d’un nouveau fichier provenant d’Ancestris sur le SOSA 1
    • Ajout par défaut du tag FILE des entités médias dans la table des entités
    • Conserve l’ordre de tri dans les écrans de recherche d’Ariès
    • Recherche sans accents
    • Correction du tutoriel de présentation s’il y a plusieurs écrans.
    • Ajout de la recherche par époux dans la recherche avancée
    • Ajout du marquage par chromosome X
    • Amélioration de l’exploitation des liens des médias dans les éditeurs.
    • Amélioration de l’import Geneanet, geneatique et Heredis
    • Améliorations de l’export Livre Web
    • Améliorations de l’export Site Web
    • Tri sur les dates dans la table des entités
    • Ajout de séparateurs pour la gestion des marque-pages
    • Améliorations et corrections de la carte géographique
    • Ajout de filtres dans la vue graphe
    • Permet de choisir une date de changement dans l’explorateur pour ne voir que les modifications postérieures.
    • Améliorations du rapport d’arbre graphique multi-génération
    • Améliore l’ouverture de fichier pour détecter et expliquer au mieux les problèmes rencontrés.
    • Améliorations de l’export Geneanet
    • Ajout d’un bouton de remise aux valeurs par défaut pour les réglages de la table des entités.
    • Affichage de la première page des pdf à la place d’une image neutre.
    • Conservation des options d’enregistrement d’un fichier d’une fois à l’autre.
    • Ajout de l’impression de la vue en cours dans le menu « Outils ».
    • Affiche les images de type JFIF
    • Amélioration de la vue graphe sur les écrans à large résolution
    • Possibilité de marquer les individus à partir de toutes les vues.
    • Améliorations du module Relevé
    • Ajout d’une préférence de durée maximale d’attente pour la vérification des liens internet
    • Ajout d’icônes pour distinguer l’ajout d’une numérotation de l’affichage du Sosa 1.
    • Correction de l’affichage en langue différente des rapports par rapport à l’interface.
    • Utilisation des options des rapports avant de les lancer à partir du menu contextuel.
    • Ajout d’un écran d’assistant pour la comparaison de généalogies.
    • Possibilité de choisir le nombre de génération d’ascendants et de descendants séparément dans l’arbre dynamique.
    • Ajout d’un nouveau template GedArt.
    • Ajout d’un dégradé par date dans la carte géographique
    • Ajout d’un paramètre pour limiter la longueur d’un champ dans un calque.
    • Ajout d’un menu avec les derniers fichiers ouverts
    • Ajout de la possibilité de souligner des champs dans les calques.
    • Amélioration de la gestion des almanachs.

    Mise à jour de traduction

    • Allemand
    • Anglais
    • Castillan
    • Catalan
    • Danois
    • Français
    • Grec
    • Hongrois
    • Italien
    • Néerlandais
    • Polonais
    • Portugais
    • Tchèque
    • Turc

    Merci à tous les traducteurs pour leur travail constant, si important pour l’ensemble de la communauté.

    Pour conclure, merci à toute la communauté par vos remarques, vos demandes, vos remontées d’anomalies, vous permettez de faire vivre et embellir ce logiciel.
    On compte sur vous dans la suite pour nous créer du buzz, des tutoriels, des idées et de l’enthousiasme.

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    FRR dans cloonix dans podman

    Cloonix est un outil d’aide à la construction de réseau virtuel. Il est basé sur Open vSwitch pour l’émulation du réseau constitué de switchs et LANs virtuels, sur crun et les namespaces pour la gestion de conteneurs et sur KVM pour ce qui concerne l’émulation des machines complètes.
    Cloonix peut être considéré comme un hyperviseur qui permet de lancer des scénarios de démonstration impliquant des réseaux connectant de nombreuses machines virtuelles ou conteneurs. Ce logiciel open source permet d’automatiser et de rejouer des scénarios complets.

    FRR est le logiciel open source qui permet de transformer une machine Linux en l’équivalent d’un routeur professionnel, ce logiciel implémente tous les protocoles de routage classique.

    Podman est exactement comme Docker, un gestionnaire de conteneur.

    Le but de cette dépêche est de présenter une démonstration qui tourne dans un podman et qui met en œuvre un réseau d’une soixantaine de conteneurs et qui peut être lancé en tant qu’utilisateur simple sans les droits root.

    Il y a le lien « demo » qui montre une vidéo un peu accélérée de cette démonstration qui démarre les machines, les configure et les met en réseau. On peut ensuite y voir la convergence du protocole OSPF.

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    TuxRun et le noyau Linux

    Il y a quelques années, je vous avais présenté TuxMake, un utilitaire pour faciliter la (cross-)compilation du noyau Linux supportant une grande variété de toolchains différentes : TuxMake et le noyau Linux.

    TuxMake facilitant la compilation du noyau Linux, nous nous sommes alors attaqués à rendre l’exécution de ces noyaux plus aisée : ainsi est né TuxRun.

    Exemples

    TuxRun propose une interface en ligne de commande simple pour exécuter un noyau dans QEMU. TuxRun se charge de fournir un environnement suffisant pour démarrer le noyau avec QEMU.

    tuxrun --device qemu-arm64 \
           --kernel https://example.com/arm64/Image

    TuxRun va alors télécharger le noyau et un système de fichier compatible avec ARM64 puis lancer qemu-system-arm64 avec les bons arguments et afficher les logs du boot.

    La ligne de commande de qemu générée par TuxRun est la suivante :

    /usr/bin/qemu-system-aarch64 \
        -cpu max,pauth-impdef=on \
        -machine virt,virtualization=on,gic-version=3,mte=on \
        -nographic -nic none -m 4G -monitor none -no-reboot -smp 2 \
        -kernel /.../Image \
        -append "console=ttyAMA0,115200 rootwait root=/dev/vda debug verbose console_msg_format=syslog systemd.log_level=warning earlycon" \
        -drive file=/.../rootfs.ext4,if=none,format=raw,id=hd0 \
        -device virtio-blk-device,drive=hd0

    Il est également possible de lancer une suite de tests directement depuis la ligne de commande :

    tuxrun --device qemu-arm64 \
           --kernel https://example.com/arm64/Image \
           --tests ltp-smoke

    Les résultats de la suite de test seront analysés par TuxRun et la valeur de retour de TuxRun sera 0 uniquement si la suite de tests passe intégralement. Ceci permet d’utiliser TuxRun pour valider qu’une suite de tests donnée fonctionne toujours correctement sur un nouveau noyau.

    Architectures

    QEMU

    Grâce à QEMU, TuxRun supporte de nombreuses architectures:
    - ARM: v5/v7/v7be/64/64be
    - Intel/AMD: i386/x86_64
    - MIPS: 32/32el/64/64el
    - PPC: 32/64/64le
    - RISCV: 32/64
    - sh4, sparc64, …

    La liste complète est disponible dans la documentation.

    FVP

    Il est également possible d’utiliser FVP, le simulateur de ARM pour simuler un processeur ARMv9. FVP est un simulateur bien plus précis que QEMU au prix d’un temps d’exécution bien supérieur.

    FVP permettant de configurer et simuler de nombreux composants du processeur, TuxRun propose une configuration permettant de démarrer et tester Linux dans un temps raisonnable.

    tuxrun --device fvp-aemva \
           --kernel https://example.com/arm64/Image \
           --tests ltp-smoke \
           --image tuxrun:fvp

    ARM ne permettant pas (pour le moment) de redistribuer les binaires FVP, il faut construire localement le container tuxrun:fvp.

    Système de fichiers

    Par défaut, TuxRun télécharge et utilise un système de fichier compatible avec l’architecture cible. TuxRun fournit donc 20 systèmes de fichiers différents, un pour chaque architecture disponible.

    Ces systèmes de fichiers sont basés sur buildroot et comportent les outils nécessaires pour faire tourner la majorité des suites de tests supportés par TuxRun. La liste complète est disponible dans la documentation.

    Il est également possible d’utiliser un autre système de fichiers :

    tuxrun --device qemu-arm64 \
           --kernel https://example.com/Image \
           --rootfs https://example.com/rootfs.ext4.zst

    Runtimes

    TuxRun télécharge et utilise un container que nous maintenons. Ce container inclut l’ensemble des binaires nécessaires ainsi que QEMU. Par défaut, TuxRun utilise toujours la dernière version du container disponible.

    Il est cependant possible de spécifier une version particulière afin de reproduire plus facilement une erreur. Les nouvelles versions de QEMU introduisent quelques fois des régressions dans les suites de tests. Il est alors nécessaire d’utiliser exactement la même image pour reproduire le problème.

    Reproduire un test

    TuxRun est utilisé, via tuxsuite notre service de compilation et de test dans le cloud, par le projet LKFT (Linux Kernel Functional Testing) de Linaro. Lorsqu’une régression est détectée, il suffit de fournir la ligne de commande TuxRun pointant sur les artefacts utilisés pour pouvoir reproduire le problème.

    Les développeurs du noyau sont alors à même de reproduire et de corriger les régressions détectées par LKFT. TuxRun simplifie ainsi énormément la reproduction du test.

    Un exemple parmi tant d’autres : selftests: sigaltstack: sas…

    Installation

    TuxRun étant un programme Python, il est possible de l’installer depuis pypi :

    python3 -m pip install tuxrun

    Nous fournissons également un paquet Debian, et un rpm.

    TuxMake et Tuxrun

    Dans un prochain article, je vous montrerai comment combiner TuxMake et TuxRun pour automatiquement trouver le commit responsable de la régression dans le noyau.

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    Sortie de passbolt v4.5 : Gestion de l'expiration des mots de passe et autres améliorations

    La version 4.5.0 de Passbolt, baptisée « Summer is Ending », vient de sortir. Elle introduit des fonctionnalités clés et des améliorations pour optimiser la gestion des mots de passe et de leurs cycles de vie de manière sécurisée et collaborative.

    Pour mémoire, Passbolt est un gestionnaire de mots de passe Opensource, sous licence AGPL, qui se veut orienté «équipe», avec notamment des possibilités de partage de mot de passe à des personnes ou des groupes.

    Nouvelles fonctionnalités

    Gestion de l’expiration des mots de passe

    Cette nouvelle fonctionnalité permet la gestion et le traçage des mots de passes expirés.
    Un mot de passe partagé, ayant été consommé par un utilisateur, expire automatiquement quand l’accès de cet utilisateur a été révoqué. Vous pouvez en savoir plus sur l’article de blog dédié à ce sujet (en).

    Animation montrant le fonctionnement de la fonctionnalité d’expiration des mots de passe

    Support du Russe

    Suite à une contribution communautaire, passbolt est maintenant disponible en langue Russe, ce qui amène le total des langues supportées à 14. Un énorme merci à notre communauté pour ses contributions de plus en plus fréquentes.

    Capture d’écran montrant la langue russe disponible dans passbolt

    Intégration de Microsoft 365 et Outlook dans les paramètres SMTP

    Enfin, les paramètres SMTP ont été améliorés afin de permettre un meilleur support de Microsoft 365 et de Outlook.

    En savoir plus sur la version 4.5.0

    Pour en savoir plus et mettre à jour vers passbolt 4.5.0, consultez les notes de version (en).

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    Libre en Fête 2024 : appel à participation

    L'initiative Libre en Fête de l'April revient pour la 23ème année consécutive : pour accompagner l'arrivée du printemps, des événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre en général seront proposés partout en France autour du 20 mars 2024, dans une dynamique conviviale et festive.

    Titre de l'image

    Le Libre en Fête

    À l’occasion du Libre en Fête, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toute autre organisation ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des évènements à destination du grand public. Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative.

    Organiser un événement

    Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation - à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif dérivé des principes du Logiciel Libre comme Wikipédia ou OpenStreetMap -, fête d’installation, exposition de panneaux sur le logiciel libre comme l'Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciel libre, de jeux vidéos libres, etc. Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. Et si vous prévoyez un fond musical, pensez à diffuser des titres sous licence libre - vous pouvez regarder du côté de la playlist de l’émission de radio de l’April Libre à vous !.

    La coopération entre différentes organisations au niveau local est vivement encouragée. Les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de Logiciels Libres (GULL) peuvent notamment être sollicités en raison de leurs connaissances et de leur expertise en matière de Logiciel Libre. D’autres structures peuvent mettre à disposition d’autres ressources telles que les locaux, le matériel informatique et multimédia, voire des compétences en communication et/ou animation. Ainsi, le Libre en Fête, c’est aussi l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et/ou de renforcer des liens existants. Des liens utiles pour la recherche de partenaires sont disponibles sur le site de l’initiative.

    N’hésitez pas à utiliser et personnaliser les visuels (logos, bannières, affiche…) disponibles sur le site du Libre en Fête pour votre communication.

    Référencer son événement

    Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se déroule au travers du site de l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé libre-en-fete-2024 (sans accent) lors de sa soumission. Votre événement apparaîtra alors automatiquement sur le site du Libre en Fête.

    Proposer un événement pour le Libre en Fête 2024

    Liste de discussion et contact

    Une liste de diffusion a été mise en place pour que les organisations participant à l’initiative puissent échanger leurs expériences et idées. L’inscription à cette liste est libre.

    Pour toute question sur le Libre en Fête, vous pouvez contacter l’équipe de coordination.

    Faites circuler cette annonce, merci !

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    Parcours libriste avec Anca Luca — « Libre à vous ! » du 16 janvier 2024 — Podcasts et références

    26 janvier 2024 à 13:14

    Cent quatre-vingt-seizième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
    - sujet principal : Parcours libriste avec Anca Luca (XWiki, Open Food Facts) ;
    - chronique de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur « Markdown & vous » ;
    - chronique de Gee sur « Mickey dans le domaine public ».

    Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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    Appel à présentation pour le LibreGraphicsMeeting 2024

    26 janvier 2024 à 06:38

    Depuis 2006, le LibreGraphicsMeeting réuni une fois par an divers équipes et utilisateurs avancés des logiciels de créations graphiques. Nous parlons ici de Gimp, Krita, Inkscape, Scribus pour les équipes les plus régulières mais d’autres projets viennent régulièrement contribuer au groupe ou se faire connaître, présenter des projets moins visibles, plus ciblés voire des bibliothèques d’outils. Le but de ces rencontres est multiple : permettre aux contributeurs de se retrouver une fois l’an pour définir des objectifs annuels, définir des stratégies interlogicielles afin de favoriser l’interopérabilité comme cela a pu être le cas avec la création de format comme le OpenRaster…

    Les effets du LibreGraphicsMeeting ont été importants dans le workflow de la création graphique mais cela n’est pas fini car le domaine évolue beaucoup en termes de besoin mais aussi en termes d’application avec de nouvelles pratiques et de nouvelles priorités.

    2024 signe le retour du LibreGraphicsMeeting en présentiel, ce qui était l’objectif initial. Il se déroulera à Rennes du 9 au 12 mai dans les locaux d’Activdesign et sera organisé cette année par l’Association francophone des graphistes libres (AFGRAL) en remplacement du Grafik Labor avant de reprendre éventuellement sa mobilité internationale.

    S’agissant d’une édition de reprise, l’objectif est de pouvoir faire un point sur les évolutions et nouveautés de ces dernières années par des conférences, et de permettre les rencontres lors d’atelier ou réunions de travail. Si vous souhaitez participer au LGM, n’hésitez pas à proposer une conférence avant le 2 février 2024, après quoi le comité de programmation se réunira.

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    Claire Mathieu et les algorithmes

    24 janvier 2024 à 08:01

    Si on devait définir Claire Mathieu en mots-clés, ce serait, dans le désordre : algorithmes, Parcoursup, CNRS, pédagogie et éthique. Mais comme c’est très réducteur, ce portrait de celle qui a codé l’algorithme de Parcoursup évoquera, outre ces sujets, son parcours et son passage au Conseil présidentiel de la science. Et, si vous ne savez pas vraiment ce qu’est un algorithme, normalement, cette notion devrait vous être plus familière après la lecture de la dépêche, et qui sait, peut-être vous donner envie de vous y mettre.

    Claire Mathieu, photo Patrick Imbert

    Sommaire

    Parcours

    Claire Mathieu est une ancienne élève de l’École normale supérieure. En 1988, elle soutient une thèse en sciences : « Comparaison de modèles combinatoires et probabilistes : deux exemples en analyse d’algorithmes » sous la direction de Claude Puech, actuel directeur scientifique de la Fondation Inria.

    En 1990, elle est Chargée de recherche au CNRS en informatique. Elle obtiendra le prix « IBM Jeune chercheur » en 1991.

    À partir de 1997, elle occupe des fonctions de professeure d’informatique : à l’Université Paris-Sud (devenue Paris-Saclay en 2020), puis à l’École polytechnique (de 2002 à 2004) et à l’Université de Brown (en), USA (de 2004 à 2014). De retour en France, elle devient, en 2012, Directrice de recherche au CNRS en informatique, sera professeure associée au Département d’informatique de l’École normale supérieure de 2014 à 2018. Elle occupera la chaire annuelle d’Informatique et sciences numériques au Collège de France pour l’année 2017-2018.

    En 2017 elle est chargée de mission « Parcoursup ».

    En 2019, elle obtient la médaille d’argent du CNRS pour l’ensemble de son œuvre. Elle est élue la même année à l’Académie des sciences. Elle est actuellement directrice de recherche au CNRS en informatique au sein de l’Institut de recherche en informatique fondamentale (IRIF).

    Qu’est-ce qu’un algorithme ?

    Petit rappel de ce que sont les algorithmes, une notion devenue omniprésente. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, le 16 novembre 2017, Claire Mathieu constate d’ailleurs que :

    ce mot a envahi les médias. Autrefois, lorsqu’on allait dans une administration et qu’on n’arrivait pas à obtenir ce que l’on souhaitait, la réponse était : « Ah, Madame, vous comprenez, c’est l’informatique ! » Maintenant on entend : « Ah, c’est l’algorithme. »

    Au départ selon la notice étymologique du CNRTL, l’algorithme, vers 1220-30, s’appelait « augorisme » et c’était un « procédé de calcul utilisant les chiffres arabes ». Il deviendra « algorisme » puis, enfin « algorithme ». Le mot lui-même vient du surnom du mathématicien Abdallāh Muhammad ibn Mūsā : Al Ḫuwārizmī (qui est en fait son origine géographique). Et, si vous ne savez pas si on doit mettre ou pas un « y », retenez que ça n’a strictement rien à voir avec la musique ou la danse, donc, pas d’y.

    Si une bonne part du lectorat de LinuxFr sait de quoi il s’agit, notamment parce que c’est leur métier d’en fabriquer, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde, une petite explication s’impose. Un algorithme est ainsi une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d’instructions permettant de résoudre un problème ou d’obtenir un résultat ou, pour reprendre la définition qu’en a donné Claire Mathieu dans sa leçon inaugurale : « un algorithme, c’est une méthode pour résoudre un problème de façon constructive en le décomposant en briques de base faciles à manipuler. » Elle donne l’exemple de l’apprentissage de la lecture par la méthode syllabique (découper les mots en lettres et syllabes) par rapport à la méthode globale (qui serait plus proche de l'apprentissage profond en informatique).

    On peut avoir d’autres exemples simples, celui de la recette de cuisine ou encore, celui de modèles de tricot. Un algorithme reçoit des données à traiter (texte, nombres relations), les instructions peuvent être conditionnelles, passant les étapes suivies par l’algorithme vont varier, et, forcément, les résultats.

    Trois sapins
    Allégorie des résultats d’un algorithme avec des jeux de données différents.

    Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie à la leçon inaugurale de Claire Mathieu au collège de France et à cet article de Jean Cardinal sur le site francophone The Conversation, vous apprendrez qu’il existe plusieurs « familles » d’algorithmes et comment cela fonctionne.

    De l’importance des algorithmes

    Pourquoi avoir choisi les algorithmes ?

    Pourquoi avoir choisi les algorithmes ? À cette question qui lui a été posée à l’occasion de sa nomination au Conseil présidentiel de la science, en décembre 2023 par le site de l’Insmi (CNRS Mathématique), elle répond que cela date de sa formation à l’École normale supérieure de jeunes filles1.

    Une question dans un projet de programmation « demandant un calcul par simulation de la profondeur moyenne des arbres 2-3 » l’avait «  plongée dans des abîmes de perplexité car la notion de “moyenne” dépendait de la distribution étudiée, qui n’était pas spécifiée : soit l’arbre est obtenu par une suite d’insertions aléatoires (facile à simuler), soit on considère la distribution uniforme sur tous les arbres 2-3 contenant n éléments » et « d’un cours montrant la borne inférieure n log n pour la complexité dans le pire cas pour tout algorithme de tri par comparaisons. L’idée qu’il était possible de montrer une borne inférieure sur tous les algorithmes imaginables de tri par comparaison, c’était magique. »

    Dans la même interview, elle dira qu’elle aime l’aspect concret des algorithmes et « le fait que l’on puisse voir la solution en train de se construire. ».

    Sur l’importance des algorithmes

    Dans un entretien donné au magazine La Recherche en février 2020 elle explique que le rôle des algorithmes a toujours été important et ce, depuis le début de l’informatique. On se rappellera peut-être des regrets de Marion Créhange qui, dans un texte pour la revue Interstices déplorait le fait que les algorithmes conçus au départ pour économiser le temps et le volume d’informations à traiter par une machine étaient moins subtils.

    Aujourd’hui, les algorithmes ne se concentrent plus seulement sur le fonctionnement des logiciels mais ce phénomène :

    a pris une importance particulière en raison de la révolution numérique en cours, avec entre autres l’émergence d’algorithmes utilisant des réseaux de neurones profonds. […] Avec le passage au tout-numérique dans la société, l’utilisation des algorithmes partout et le succès des méthodes de l’intelligence artificielle, la proximité entre les algorithmes et les humains dans leur vie en société a changé.2

    Et, évidemment, ce n’est pas sans conséquences, puisqu’à partir du moment où les algorithmes vont s’entremêler à la vie des êtres humains, des questions éthiques se font jour :

    Cette omniprésence a fait apparaître de nouveaux critères, dont on ne se souciait pas auparavant, comme celui de vouloir que les algorithmes soient équitables et justes pour les humains. Jusqu’il y a deux ou trois ans, ce n’était pas vraiment une préoccupation des algorithmiciens. Cela a émergé d’un coup et pose de nouvelles questions : est-ce que ce sont les algorithmes qui décident et les humains qui suivent – ce qui n’est pas souhaitable – ou bien est-ce que les algorithmes sont au service de la société et des humains ? Que faire pour garantir que les humains gardent toujours le contrôle ?3

    Claire Mathieu considère que les algorithmes peuvent contribuer au bien commun, pour peu qu’ils soient bien conçus et utilisés. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, par exemple, elle donne celui de la greffe de reins dont l’idée est d’apparier les reins des donneurs et donneuses aux malades ou encore celui du découpage électoral. Elle espère que « la perspective algorithmique fera partie de la culture des adultes de demain. »4.

    Parcoursup : transcrire la loi dans le code

    Parcoursup est un dispositif français concernant l’inscription dans les formations d’enseignement supérieur, notamment celles dont les capacités d’accueil sont inférieures au nombre de candidatures reçues, créé par la loi n° 2018-166 du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants.

    Où la loi fait le code

    En 2000, le juriste américain Lawrence Lessig écrit « Code is Law » pour Harvard Magazine, ce que l’on pourrait traduire par « le code est loi » ou le « code fait loi ». Il expliquait que, dans le cyberespace, c’est le code (informatique) qui fait la loi et que, dans l’exemple de l’identification, « l’architecture de certification qui se construit respecte ou non la vie privée dépend des choix de ceux qui codent. ». Il insistait sur le fait que quand l’État se retire, il laisse le champ aux intérêts privés.

    Avec Parcoursup, c’est la loi qui fait le code. Laquelle loi fait partie du Code de l’éducation qu’elle a modifié, notamment dans son article D612-1.

    Le principe : les lycéens, les lycéennes, les apprenti·e·s, et les étudiant·e·s en réorientation désireuses d’entrer dans l’enseignement supérieur formulent leurs vœux sur la plate-forme Parcoursup. Les capacités d’accueil des formations figurent sur le site de Parcoursup. Une commission d’examen des vœux pour chaque formation (chaque BTS, BUT, CPGE, chaque section d'école d'ingénieur, etc.) les examine et, au besoin met dans l’ordre les candidatures. Là, un algorithme va calculer l’ordre d’appel dans lequel les candidats et les candidates vont recevoir les propositions. Propositions qui évolueront à un rythme quotidien, du 30 mai au 12 juillet pour l'année 2024. Le temps de réponse accordé diminuant au cours du temps.

    L’idée étant, idéalement, de faire correspondre les vœux et les capacités desdits candidats et candidates aux formations.

    Quand la rédaction de la loi affaiblit les mariages stables

    L’algorithme de Parcoursup fait partie de ceux qui servent d’exemple à sa leçon inaugurale au Collège de France. Elle y explique que le gouvernement voulait s’inspirer de l’algorithme des « mariages stables » de Gale et Shapley. Au départ, il n’était question que de classes péparatoires. Se sont ajoutées ensuite les formations non-sélectives avec plus de places que de candidats et candidates, puis les formations non-sélectives pour lesquelles l’offre est inférieure à la demande qui5 :

    utilisent des critères géographiques (l’académie d’origine), ainsi que des critères dépendant des préférences des candidats.

    Et, de facto, l’algorithme des mariages stables perd ses propriétés et la nécessité d’exprimer des choix stratégiques plutôt que des réelles préférences s’impose aux candidats et aux candidates ce qui « pénalise les candidats sincères » avec un autre effet secondaire :

    malgré cela, les formations n’ont pas assez de critères pour départager les candidats et ne peuvent produire de liste ordonnée, d’où l’usage du tirage au sort. Cette extension de l’algorithme, du point de vue mathématique, était catastrophique.

    Toujours, dans cette leçon inaugurale, Claire Mathieu en conclut :

    C’est la loi elle-même qui dit que l’affectation peut se faire en fonction des préférences des candidats, et donc qui – indirectement – encourage la manipulation !
    Ainsi, la loi a défini les contraintes. Du point de vue algorithmique, on peut dire qu’il y a eu une erreur de conception. Pour éviter ce genre d’impasse, la législation devrait peut-être être définie en concertation avec les algorithmiciens.

    L’algorithme de Parcoursup est public ainsi que son explication (voir dans les liens) : « La transparence des algorithmes utilisée par le gouvernement est un moteur puissant pour une société plus démocratique. »6. Il a été primitivement publié sur un dépôt Framagit.

    Quinze jours au Conseil présidentiel de la science

    Le Conseil présidentiel de la science est un conseil national scientifique français créé le 7 décembre 2023 par le président de la République. Composé de douze membres, sa mission de tenir le président informé des évolutions scientifiques susceptibles d’être stratégiques. Les rapports de ce conseil ne seront pas rendus publics.

    Claire Mathieu y est nommée ainsi qu’une brochette d’autres scientifiques de haut niveau. Elle en démissionne le 22 décembre en désaccord avec la loi sur l’immigration. Une loi considérée par ailleurs comme ni essentielle (les lois sur l’immigration ont été modifiées 133 fois en dix ans), ni vraiment souhaitée, dangereuse pour la politique de santé publique et votée dans des conditions démocratiques douteuses. Elle s’en explique ainsi dans un courrier adressé à Emmanuel Macron :

    En effet, si au lieu de vous c’était l’extrême droite qui était au pouvoir, j’aurais refusé de participer à ce conseil. Or, la loi anti-immigration est une loi d’extrême droite, une loi xénophobe, d’exclusion et de repli sur soi.

    Elle ajoutera sur X :

    Maintenant déjà il est difficile à nos jeunes chercheurs étrangers de régler leurs problèmes de visas. Demain ce sera pire, et ils iront donc dans un pays plus accueillant. Cela accentuera le décrochage de la France en recherche.

    Elle remarque au passage sur son compte Mastodon :

    C’est drôle, il y a quinze jours j'ai reçu plein de messages de félicitations pour ma nomination au Conseil présidentiel de la science, et aujourd’hui je reçois plein de messages de félicitations pour ma démission du Conseil présidentiel de la science (y compris certains des mêmes personnes).
    Je cherche le proverbe approprié pour décrire la séquence.

    On suggérerait bien cette citation de Rabelais tirée de Pantagruel « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

    Post-scriptum

    Vous avez dans les « Liens » ceux qui m’ont servi à rédiger ce portrait. Je ne saurais que trop vous recommander d’aller y jeter un coup de souris, au moins la leçon inaugurale. Sur le site de Claire Mathieu, vous trouverez son CV ainsi que des liens vers certaines de ses publications et ses présentations. Les présentations sont d’un intérêt relativement mineur car elles sont, et c’est comme cela que ça doit être, des supports de sa parole et là uniquement pour agrémenter son discours, elles sont donc assez peu informatives pour qui ne connaît pas le domaine, tout au moins.

    La leçon inaugurale a fait l’objet d’une publication papier, épuisée, et de versions epub et pdf. On doit pouvoir l’emprunter auprès d’une « institution partenaire ». Cela dit le texte intégral est en ligne.

    Pour lire l’interview de Claire Mathieu dans la Recherche, il faut le payer, soit en achetant le numéro, soit en acceptant de voir une publicité (on peut se servir un café pendant qu’elle passe). Personnellement je n’avais pas le bouton sur mon Firefox, question de réglage ou d’extensions sans doute, il m’a fallu utiliser Chromium. À vous de voir.

    Pourquoi un portrait, si on peut dire, à mi-chemin entre une biographie et une interview ? Parce qu’une biographie se doit d’être exhaustive, ce qui n’était pas trop l’idée ici. Et qu’une interview ça prend du temps à rédiger et que les personnes ne répondent finalement pas forcément. Quitte à travailler pour rien, autant travailler pour quelque chose. Il y en aura peut-être d’autres, ou peut-être pas (j’ai un autre nom en tête et dans Zotero). Mais j’espère que celui-ci fera au moins un heureux.

    Pourquoi pas sa page Wikipédia ? D’abord parce que je ne l’ai pas lu, ce qui règle la question. Ensuite parce que, justement, j’ai privilégié les sources primaires pour avoir la parole de Claire Mathieu. Et enfin parce que je pense que le lectorat de LinuxFr est tout à fait capable de la trouver lui-même.

    Et un grand merci à finss pour ses précisions.


    1. ENSJF, elle disparaît en 1986 suite à la fusion des deux ENS. 

    2. La Recherche, mensuel 556, février 2020. 

    3. La Recherche. 

    4. Leçon inaugurale, Collège de France. 

    5. Les citations qui suivent sont extraites de la leçon inaugurale 

    6. Claire Mathieu, Le Monde, blog binaire, La transparence à l’école de Parcoursup, 5 juin 2018. 

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    Appel à participation au village du libre JRES2024 pour des associations du libre

    20 janvier 2024 à 05:17

    JRES2024

    JRES est, depuis 1995, une conférence biennale réunissant les membres de la communauté des technicien·nes et ingénieur·es en informatique pour l’enseignement supérieur et la recherche français. Elle est un forum d'échange et de transfert de compétences. La prochaine édition se déroulera du 10 au 13 décembre 2024 au Couvent des Jacobins, à Rennes.

    Le logiciel libre est au cœur du métier de nombreux participant·es de la conférence, comme en témoignent le nombre important d’articles des éditions précédentes s’appuyant sur des solutions libres (https://archives.jres.org/). Pour cette raison, nous avons associé à l’événement, depuis plusieurs éditions, les associations promouvant le libre et son usage. Des stands et des entrées sont offerts gracieusement aux associations de promotion du logiciel libre qui acceptent de participer à l’événement.

    La place du logiciel libre sera d’autant plus importante pour cette édition 2024 dont le slogan sera « Souveraineté et Sobriété ».
    Vous êtes les bienvenu·es dans le « village du libre » de la conférence : un espace dédié au logiciel libre, bien identifié, convivial avec la possibilité d’y faire facilement des animations qui valoriseront votre association.

    Rejoignez-nous !

    Vous pouvez envoyer à Contact village du libre votre envie de participation avant mai 2024 en présentant votre association.

    Pour le Comité de Programme JRES2024

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    Appel à présentations - Conférence OW2con'24

    12 janvier 2024 à 13:50

    La conférence annuelle OW2con'24 aura lieu cette année les 11 et 12 juin 2024, sur le site des Jardins de l'Innovation de Orange à Paris-Châtillon. Communauté open source internationale et indépendante, OW2 est dédiée au développement de logiciels professionnels de qualité industrielle, et regroupe des entreprises, des collectivités et des organismes de recherche de premier plan dont Orange, l’Inria, la Mairie de Paris et l'institut allemand Fraunhofer Fokus. L'appel à présentations est ouvert jusqu'au 25 février 2024.

    OW2Con 2024

    OW2con est la conférence open source européenne organisée par OW2. Rencontre internationale de contributeurs, éditeurs, ESN, académiques, et organisations à but non lucratif, OW2con rassemble l'ensemble de la communauté open source. OW2con est ouvert à tous, l’évènement est gratuit et les conférences ont lieu en anglais.

    Appel à présentations:

    Cette année l'accent sera mis sur le thème du financement de l'open source : quelles sont les solutions actuelles pour les innovateurs, start-ups, associations ou ESN pour financer leur développement? financement privé ou public? les politiques publiques nationales et européennes sont-elles à la hauteur des enjeux?
    Merci de soumettre vos propositions, en anglais, avant le 25 février 2024 dans ce thème ou dans l'un des sujets annoncés dans le formulaire de l'appel à présentations.

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    Nouveautés de janvier 2024 de la communauté Scenari

    Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive.

    À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

    • Opale pour la formation
    • Dokiel pour la documentation
    • Optim pour les présentations génériques
    • Topaze pour les études de cas

    L’association propose un mini-webinaire intitulé « ScenariStyler : personnalisation des pages dans un skin pdf » le lundi 15 janvier 2024 de 17h à 18h heure de Paris, à l’adresse https://scenari.org/visio/miniwebinaire.
    Pour préparer la session, vous pouvez participer à ce fil de discussion sur le forum Scenari.

    Parcours est un nouveau modèle de chaîne éditoriale SCENARI qui assiste la création de parcours de formation en outillant la conception de conducteurs pédagogiques et l’exécution des sessions de formation.
    Pour ceux⋅lles qui connaissaient l’extension « Conducteur pédagogique » d’Opale, sachez que Parcours permet de faire la même chose mais à la puissance 12 !
    Cette première version est une application à installer en local sur votre ordinateur. Testez-la et partagez vos retours sur le forum Scenari.
    De futures versions proposeront le stockage des ressources pédagogiques, différents types de rendus des étudiants, la gestion de notes et une interface de correction pour le formateur. Pour tester en avant première les futures fonctionnalités, demandez un domaine de test en répondant à l'annonce de Sam sur le forum.

    Les Rencontres Scenari 2024 auront lieu du lundi 3 juin (midi) au vendredi 7 juin (midi) à l’Université Toulouse Capitole. Bloquez ces dates dès maintenant, les détails seront précisés bientôt.

    Lors des Rencontres Scenari 2024 en juin à Toulouse, nous fêterons les 10 ans de l’association.
    Nous souhaitons réaliser une campagne de communication originale au cours des mois précédents.
    Si tu as des idées géniales (ou moins géniales) pour cette campagne, laisse un commentaire à cette dépêche.
    Et si tu peux aider à l’élaboration et/ou réalisation et/ou diffusion de cette campagne, même chose, laisse-nous un commentaire à cette dépêche :)

    URFIST Occitanie organise une formation présentielle dans ses locaux à Toulouse, et à distance, sur la manipulation de ScenariStyler pour créer des habillages graphiques, le mercredi 7 février 2024.
    Gratuit à distance, et en présentiel pour les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, et pour les demandeur⋅se⋅s d’emploi.
    Tarifs des autres modalités et détails, sur l'annonce en ligne.

    L'Université de Sherbrooke, adhérente de l’association, propose un poste de Conseiller en technopédagogie.
    L’une des missions est de « Concevoir dans Scenari des modules d’autoformation à Moodle et aux autres plateformes de l’environnement numérique d’apprentissage (ENA) de l’Université. ».
    Plus de détails sur l'annonce en ligne.

    Astuce : Il est possible de référencer plusieurs items (plusieurs Grains dans une activité Opale, plusieurs Pages dans un site web Optim…) simplement en les glissant-déposant en bloc depuis l’explorateur vers l’interface d’édition (les points d’insertion possibles apparaissent au survol).
    Glisser-déposer plusieurs items pour les référencer d’un coup

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