Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Aide pour créer une clé USB de démarrage avec iso de Kubuntu 24-04 LTS

14 janvier 2025 à 11:17

Je désire installer Kubuntu 24-04 sur une installation Ubuntu 20-04. J’ai besoin d’aide pour installer Unetbootin sur l’ordinateur. Le Terminal ne trouve pas le fichier d’installation de Unebootin que j’ai copié dans un répertoire d’utilisateur. C’est la première fois que je me confronte avec Linux et je constate que l’orthographe varie beaucoup d’une source à l’autre sur Internet. Je voudrais qu’une personne expérimentée en installation prenne le contrôle de cet ordinateur pour me montrer concrètement les bonnes commandes.

7 messages - 3 participant(e)s

Lire le sujet en entier

Tuxemon Tower 0 : sortie de la première version !

Tuxemon Tower 0 est un petit jeu vidéo très sobre. Il est inspiré des jeux Pokémon classiques et consorts, mais il est 100% libre et ne cherche aucunement à être un clone.

Sommaire

En bref

Qu'est-ce que Tuxemon Tower 0 ?

Tuxemon Tower 0 est un jeu vidéo de combats en tour par tour. Les combattants peuvent avoir un ou des types, ont des statistiques, et une ou plusieurs capacités. En gagnant assez d'expérience, ils montent de niveau et ainsi deviennent plus forts. Un genre simple et classique, mais efficace.

Et dans le cas de Tuxemon Tower 0, la réalisation est très basique. Cela est vrai autant du point de vue graphique que de celui du moteur. De plus, on accorde qu'on peut parfois juger que l'expérience des joueurs est médiocre (notamment car, hormis être meilleur que nous, vous allez devoir vous fader des combats juste pour avoir un niveau suffisant et on reconnaît qu'il n'y a pas trop d'intérêt ludique à regagner le même combat contre une dresseuse ou commettre un crime contre la biodiversité en enchaînant à gogo les créatures sauvages de la même zone, mais augmenter la vitesse de défilement du texte et garder enfoncé sur le bouton A permet d'écourter le temps de mise à niveau). Mais le jeu est court, donc il est escompté que la découverte et la curiosité qui l'accompagne permettent d'avoir une expérience agréable de ce mini-jeu.

Télécharger Tuxemon Tower 0

Le téléchargement des sources (code, images, etc.), de la documentation générée et des constructions pour certaines plateformes (distributions GNU/Linux et Windows) se fait via BitTorrent à travers un lien magnet. On promeut en effet la décentralisation et le fédéralisme, mais aussi la non-disponibilité permanente. De plus, ça oblige tout le monde à partager le coût (hormis les trackers, certes) et à avoir une copie des sources, tout en étant résilient.

Ce serait sympa de partager pendant l'obtention et aussi après que ce soit fait. Et on prévient : on n'est que rarement à la fois connecté à Internet (on n'a volontairement pas d'accès chez nous) et en mesure de partager via BitTorrent (on ne veut pas faire ça au boulot et il faut que ce soit permis par le réseau), donc ayez de la patience (ou ne vous plaignez pas inutilement). C'est également pour ça qu'on encourage fortement que vous continuez de partager le torrent après l'avoir entièrement obtenu et de préférence sans ratio (puisqu'il n'est pas bien lourd à la vue de la normalité actuelle, et est tout à fait légal, ça ne devrait pas vous être bien problématique).

Quelques clients BitTorrent libres

Au cas où vous n'auriez pas de client BitTorrent (ou un qui soit propriétaire), en voici quelques-uns qui sont libres :

Images du jeu

Images de cartes

Images de cartes

Images de combats

Images de combats

Images de menus

Images de menus

Comment contribuer ?

Avant d'éventuellement contribuer, n'oubliez pas plutôt en priorité de faire des choses plus importantes. En effet selon nous, mieux vaut s'activer pour l'émancipation sociale universelle et tendre vers une société écologique que de contribuer à un jeu.

  1. Pour nous, la meilleure manière de contribuer est de mettre à disposition des sprites pour des créatures et des dresseurs. En effet, nous sommes très mauvais pour produire ça et cela ajouterait de la diversité bienvenue (pendant que celle sur Terre s'effondre…). Si ça vous branche, faites-le en respectant le style des actuels, avec une taille adéquate (64×64 et/ou 56×56 et/ou 48×48), et de préférence en faisant l'avant et l'arrière (car avec juste l'avant on ne peut pas jouer la créature ou la personne dresseuse mais juste l'affronter), voire en vous restreignant à 4 couleurs (c'est là la contrainte ultime, mais qui serait utile pour économiser de l'espace et deviendra nécessaire si un jour un port sur GameBoy Color est fait) et alternativement c'est déjà ça si ça ne dépasse pas la barre des 8 (qui va nous servir de transition entre 16 et 4, tout en permettant de réduire l'usage mémoire avec une petite astuce ou de la compression plus poussée que nous ne ferons probablement pas).
  2. Nous n'avons pas l'intention de gérer une communauté autour de ce jeu. C'est pourquoi nous n'avons pas mis le code source sur une forge et nous ne comptons pas le faire. Rien ne vous empêche toutefois de faire une version dérivée et de la publier, peut-être que nous irons y piocher des trucs en vous créditant si nous en avons connaissance.
  3. Bien sûr, si vous voulez que nous intégrions peut-être un jour une contribution, veillez à la mettre sous une licence compatible quand vous n'y êtes pas de toute façon obligé par le gauche d'auteur. Utilisez donc une licence libre, avec de préférence la GNU AGPLv3+ pour le code source et la Creative Commmons BY-SA v4.0 pour le reste.
  4. Mais où mettre ce que vous produisez ? Ça vous regarde. Mais, pour que ce soit visible, le wiki du projet Tuxemon est un bon endroit ou vous pouvez faire un commentaire ci-dessous (pointant par exemple vers votre dépôt sur OpenGameArt).
  5. Si vous vous y connaissez en portage ou en packaging pour votre système favori, n'hésitez pas à faire un joli paquet pour le jeu et à tenter honnêtement de le faire officiellement intégrer. Toutefois, cela ne vaut pas pour Apple iOS, Google Play, Microsoft Store, Steam de Valve, Origin d'Electronic Arts, et consorts.
  6. Évidemment une autre forme de contribution est tout simplement de faire la promotion du jeu. Parlez-en !
  7. Enfin, il existe un moyen rudimentaire : partager le contenu du torrent, pour qu'il soit disponible le plus de temps possible. En effet, nous sommes très loin d'être en permanence avec un accès à Internet et nous n'ouvrons pas systématiquement notre client BitTorrent favori quand nous le sommes.

Le droit d'auteur

Les licences utilisées

Les conséquences

Remerciements

En plus long ?

Le comité éditorial de LinuxFr.org a jugé inappropriée la version longue qui était prévue et qui lui a été soumise. De plus, il a suggéré de feuilletonner l'annonce d'origine. Mais cela ne correspond pas à notre vision éditoriale et plus généralement notre vision anthropologique (le brouhaha communicationnel nous apparaît comme néfaste et donc à ne surtout pas alimenter), et nous n'avons de toute façon pas envie d'y passer du temps (il y a pour nous bien plus important que ce petit jeu vidéo, dont la réalisation est plus pour nous un plaisir coupable qu'autre chose, à fortiori dans une phase très nette de fascisation et d'écocide).

Néanmoins l'annonce d'origine, qui contient bien plus d'explications, reste disponible. Dans le torrent, il y a les sources (sources.tar.xz) et dans celle-ci il y a l'annonce prévue à la base (news/fr/version-1-0-0_annonce.md). Et si vous voulez la publier ailleurs (en mentionnant que nous en sommes à l'origine et en différenciant bien toute modification), en entier ou sous forme partielle, elle est sous licences libres (vous pouvez choisir celle qui vous convient le mieux) avec gauche d'auteur : Creative Commons BY-SA 3.0, Creative Commons BY-SA 4.0 et GNU GPL 3.0.

Données du jeu

Consultation en jeu

Dans le menu de lancement, proposant de démarrer une nouvelle partie ou d'en charger une existante, appuyez sur Start (ou plutôt l'un des boutons qui y correspond si vous n'utilisez pas une manette ou qu'elle n'est pas reconnue ou pas bien). Cela vous fera changer de menu. Vous aurez alors une entrée « Explorer les données ». Ce n'est pas parce que ça existe que c'est exhaustif.

Documentation HTML

Dans le torrent, avec les sources et les constructions, il y a de la documentation sous forme de fichiers HTML, que vous pouvez consulter avec un navigateur web. Vous pouvez aussi la regénérer depuis les sources. Comme pour la consultation en jeu, ce n'est pas nécessairement exhaustif, mais c'est déjà ça.

Images

Liste des créatures

Liste des créatures

Liste des dresseurs et dresseuses

Liste des dresseurs et dresseuses

Annexe : temps et motivation

Au début d'un projet personnel, la motivation est souvent grande. Mais tant qu'il n'y a pas quelque chose de finalisée, il est à priori courant que la motivation tende à décroitre. En tout cas, c'est notre cas.

C'est en partie pour cela que le jeu est très simple (système ultra-basique pour les cartes, pas de possibilité d'esclavagir, pas de statut, pas de possibilité de manipulation par le joueur/joueuse d'objets non-visuels, pseudo-aléatoire en guise de non-intelligence artificielle, etc.). L'autre grosse partie de l'explication est la volonté de faire de la basse technologie (d'où entre autres que ce soit graphiquement en niveaux de gris, malgré des sprites avec des couleurs au-delà de ce spectre) et la restante est l'ajout de complexité qui nuise à l'expérience de la mécanique du jeu en ajoutant du « bruit », mais ce n'est là pas le sujet.

Venir reprocher ou se plaindre de la trop grande simplicité du jeu (qu'il aurait fallu qu'il y ait ceci et cela, etc.) peut être en soi une critique pertinente. Néanmoins, ça ferait totalement fi de l'aspect humain en ce qui concerne la production. En effet, si le jeu n'était pas aussi basique, il ne serait probablement jamais sorti de par la baisse de motivation.

C'est pourquoi le jeu est volontairement très simple. Mais c'est une fin en soi et une base. Tout ce qui a été fait pour la version 1.0.0 de ce jeu ne sera plus à faire pour une ou des éventuelles versions améliorées et un ou des éventuels autres jeux exploitant tout ou partie de ce qui a été réalisé pour celui-là.

Approximation de l'évolution de la motivation

Dans le cadre du développement de ce jeu, on utilise git, un logiciel de gestion de version. Tous les changements y sont consignés et datés. À partir des informations qu'il a enregistrées, il est donc possible d'avoir une idée de l'évolution de la motivation.

Toutefois, on ne va pas vous livrer le dépôt git (et on a expliqué pourquoi). Vous n'en aurez donc ci-après qu'une vue fort approximative, dont la génération a été faite par git-bars.

Il fournit une vue par mois du nombre de commits. C'est donc très approximatif. En effet, un commit peut avoir une taille très variable et être pour des changements importants ou mineurs. Néanmoins, ça donne tout de même une image plutôt réaliste de l'évolution de notre motivation.

On peut notamment bien voir que les débuts sont des périodes fastes. Pour début 2023, on peut constater que c'est assez peu garni, ce qui s'explique par la contre-réforme des retraites. Mais ça montre aussi un biais : en mars et en avril 2023, on n'a fait que des petits trucs pas bien importants, mais ça a engendré pas mal de commits.

Statistiques de commits par nous pour ce nouveau jeu

2024-11  61   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-10  52   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-09  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-08  77   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-07  19   ▀▀▀▀
2024-06  34   ▀▀▀▀▀▀▀
2024-05  62   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-04  126  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-03  59   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-02  96   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-01  89   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-12  52   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-11  78   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-10  117  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-09  224  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-08  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-07  87   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-06  56   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-05  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-04  92   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-03  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-02  10   ▀▀
2023-01  19   ▀▀▀▀
2022-12  34   ▀▀▀▀▀▀▀
2022-11  80   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-10  87   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-09  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-08  88   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-07  138  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-06  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-05  50   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-04  28   ▀▀▀▀▀▀
2022-03  121  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-02  131  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-01  144  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-12  133  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-11  81   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-10  26   ▀▀▀▀▀
2021-09  35   ▀▀▀▀▀▀▀
2021-08  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-07  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-06  5    ▀
2021-05  18   ▀▀▀▀
2021-04  55   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-03  79   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-02  112  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-01  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀

Statistiques de commits par nous pour Greycess Knight RPG

Greycess Knight RPG est la base de ce nouveau jeu. Il part donc du même dépôt git. Puisque des changements sont valables pour les 2 jeux, on les fait dans Greycess Knight RPG, ce qui occasionne des commits de fusion dans le nouveau jeu. De plus, en soustrayant les nombres de commits par mois de Greycess Knight RPG à ceux du nouveau jeu, on peut avoir le nombre de commits qui touchent aux changements nécessaires au nouveau, ou du moins en partie puisqu'on fait parfois le changement dans le nouveau jeu avant de le mettre aussi dans l'ancien ou le (quasi-)même changement dans les 2 pour faciliter la fusion. C'est pour ça qu'on met ci-après les statistiques pour Greycess Knight RPG.

2024-11  17   ▀▀▀▀▀▀▀
2024-10  9    ▀▀▀▀
2024-09  4    ▀
2024-08  20   ▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-07  1    
2024-06  8    ▀▀▀
2024-05  15   ▀▀▀▀▀▀
2024-04  34   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2024-03  3    ▀
2024-02  10   ▀▀▀▀
2024-01  12   ▀▀▀▀▀
2023-12  16   ▀▀▀▀▀▀▀
2023-11  15   ▀▀▀▀▀▀
2023-10  13   ▀▀▀▀▀
2023-09  29   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-08  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-07  25   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-06  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-05  25   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-04  35   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-03  27   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2023-02  4    ▀
2023-01  3    ▀
2022-12  9    ▀▀▀▀
2022-11  22   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-10  15   ▀▀▀▀▀▀
2022-09  14   ▀▀▀▀▀▀
2022-08  27   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-07  44   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-06  14   ▀▀▀▀▀▀
2022-05  16   ▀▀▀▀▀▀▀
2022-04  6    ▀▀
2022-03  22   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-02  33   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2022-01  54   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-12  92   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-11  81   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-10  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-09  35   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-08  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-07  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-06  5    ▀▀
2021-05  18   ▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-04  55   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-03  79   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-02  112  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
2021-01  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀

Par ailleurs, comme vous pouvez le voir, ça a bougé du côté de Greycess Knight RPG. Une version 1.0.2 est en cours. Mais du point de vue de l'expérience de jeu, elle n'apporte rien ou presque. Ce sera une mise à jour technique : elle consistera essentiellement en une amélioration du code source (de diverses manières et à divers endroits) et en une réduction par 3 de la taille du binaire sans la bibliothèque SDL2 statiquement liée (ce qui l'amènera à environ 250 ko grâce à la correction d'une erreur stupide).

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Célébrons les 21 ans des Linux-Meetup au Québec

🎉 Il y a plus de deux décennies, j’ai lancé mon tout premier Linux-Meetup à Montréal en mai 2003. Depuis, chaque premier mardi du mois, nous avons tenu 252 rencontres sans interruption, rassemblant des passionnés du monde Linux.

🚀 Le samedi 21 septembre 2024, nous fêterons 21 ans de partage autour de Linux et des logiciels libres au Québec ! Cet événement coïncide avec la Journée internationale des logiciels libres (SoftwareFreedomDay), offrant une visibilité mondiale inégalée. Ce sera l’occasion de célébrer cette communauté qui s’est agrandie au fil des années et de marquer cette étape importante dans l’histoire du logiciel libre.

📈 Chaque année, notre événement annuel devient de plus en plus grand grâce à l’appui de nos commanditaires. Avec une participation record de 150 passionnés l’an dernier et le soutien de 23 commanditaires visionnaires.

🌐 L’événement se tiendra en présentiel à l’école de technologie supérieure (ÉTS), à l’université et en virtuelle sur BigBlueButton, permettant à la communauté Linux francophone de participer d’où qu’elle soit.

💼 Si votre entreprise utilise Linux ou soutient les logiciels libres, c’est une occasion unique de promouvoir vos solutions et vos services auprès d’une audience ciblée et engagée. Rejoignez-nous comme commanditaire et bénéficiez d’une visibilité accrue au sein de la communauté. Contactez-moi rapidement pour discuter de votre participation !

🚩 Pour les plus aventureux, la cinquième édition de notre chasse au trésor informatique (CTF : CaptureTheFlag) sera de retour avec des défis inédits, conçus par Dominique Derrier et Pascal Gad. Cet événement interactif mettra vos compétences Linux à l’épreuve et promet des moments captivants pour les participants.

🗣️ Au programme : des présentations passionnantes des experts Linux, le CTF et des opportunités d’échanges avec la communauté, et bien plus encore.

🎟️ Ne manquez pas cette opportunité unique de vous inscrire et de découvrir l’agenda complet à https://www.rencontres-linux.quebec/event/21-ans-de-linux-meetup-au-quebec-1/

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Kernel Recipes 2024 : il reste des places !

20 juin 2024 à 07:48

La 11ᵉ édition de Kernel Recipes aura lieu du 23 au 25 septembre 2024, à la Fondation Biermans Lapôtre, à Paris.

Nous entamons la deuxième décennie de la conférence, avec toujours autant de plaisir à organiser et réunir orateurs et participants pour trois jours de convivialité et d’échanges.

Kernel Recipes 2024

Notre parrain cette année est Arnaldo CARVALHO DE MELO (acme), contributeur au noyau. Il nous a accompagné d’une main de chef sur la préparation de l’agenda 2024.

Encore une très belle affiche qui nous l’espérons vous plaira, dans la salle, lors du live stream ou des vidéos en ligne plus tard : Maira CANAL, Himadri SPANDYA, Jose MARCHESI, Anel ORAZGALIYEVA, David VERNET, Steven ROSTEDT, Andrea RIGHI, Greg KH, Neeraj UPADHYAY, Paul MCKENNEY, Andrii NAKRYIKO, Pavel BEGUNKOV, Jens AXBOE, Breno LEITAO, Vlastimil BABKA, Arnaldo CARVALHO DE MELO, Sebastian ANDRZEJ, Derek BARBOSA, Guilherme AMADIO…

Également présents, Frank TIZZONI pour saisir au vol de manière impitoyable les participants et les orateurs et Anisse ASTIER qui proposera à nouveau son excellent live blog.

Enfin un immense merci aux sponsors qui nous supportent à nouveau cette année et rendent possible cette conférence : la fondation eBPF, ARM, AMD, Collabora, Meta, Haproxy, Jumptrading, Criteo engineering, Igalia, Cyberzen

La gestion du son et des images sera proposée par Uweti.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Comptabilité en texte brut

Par : millette
26 avril 2024 à 16:45

Bonjour,

J’ai surtout travaillé à mon compte mais ce n’est que depuis l’année dernière que je prends ça plus au sérieux, incluant les aspects comptables.

Est-ce qu’il y en a parmi nous (au Québec) qui utilisent le Plain Text Accounting (PTA) et qui voudrait m’accompagner dans ce long voyage? Alternativement, avez-vous un bon comptable à me suggérer?

J’aurais besoin d’un bon guide pour tout le tralala: taxes, impôts, comptabilités, conseils, etc.

9 messages - 4 participant(e)s

Lire le sujet en entier

TuxRun et le noyau Linux

Il y a quelques années, je vous avais présenté TuxMake, un utilitaire pour faciliter la (cross-)compilation du noyau Linux supportant une grande variété de toolchains différentes : TuxMake et le noyau Linux.

TuxMake facilitant la compilation du noyau Linux, nous nous sommes alors attaqués à rendre l’exécution de ces noyaux plus aisée : ainsi est né TuxRun.

Exemples

TuxRun propose une interface en ligne de commande simple pour exécuter un noyau dans QEMU. TuxRun se charge de fournir un environnement suffisant pour démarrer le noyau avec QEMU.

tuxrun --device qemu-arm64 \
       --kernel https://example.com/arm64/Image

TuxRun va alors télécharger le noyau et un système de fichier compatible avec ARM64 puis lancer qemu-system-arm64 avec les bons arguments et afficher les logs du boot.

La ligne de commande de qemu générée par TuxRun est la suivante :

/usr/bin/qemu-system-aarch64 \
    -cpu max,pauth-impdef=on \
    -machine virt,virtualization=on,gic-version=3,mte=on \
    -nographic -nic none -m 4G -monitor none -no-reboot -smp 2 \
    -kernel /.../Image \
    -append "console=ttyAMA0,115200 rootwait root=/dev/vda debug verbose console_msg_format=syslog systemd.log_level=warning earlycon" \
    -drive file=/.../rootfs.ext4,if=none,format=raw,id=hd0 \
    -device virtio-blk-device,drive=hd0

Il est également possible de lancer une suite de tests directement depuis la ligne de commande :

tuxrun --device qemu-arm64 \
       --kernel https://example.com/arm64/Image \
       --tests ltp-smoke

Les résultats de la suite de test seront analysés par TuxRun et la valeur de retour de TuxRun sera 0 uniquement si la suite de tests passe intégralement. Ceci permet d’utiliser TuxRun pour valider qu’une suite de tests donnée fonctionne toujours correctement sur un nouveau noyau.

Architectures

QEMU

Grâce à QEMU, TuxRun supporte de nombreuses architectures:
- ARM: v5/v7/v7be/64/64be
- Intel/AMD: i386/x86_64
- MIPS: 32/32el/64/64el
- PPC: 32/64/64le
- RISCV: 32/64
- sh4, sparc64, …

La liste complète est disponible dans la documentation.

FVP

Il est également possible d’utiliser FVP, le simulateur de ARM pour simuler un processeur ARMv9. FVP est un simulateur bien plus précis que QEMU au prix d’un temps d’exécution bien supérieur.

FVP permettant de configurer et simuler de nombreux composants du processeur, TuxRun propose une configuration permettant de démarrer et tester Linux dans un temps raisonnable.

tuxrun --device fvp-aemva \
       --kernel https://example.com/arm64/Image \
       --tests ltp-smoke \
       --image tuxrun:fvp

ARM ne permettant pas (pour le moment) de redistribuer les binaires FVP, il faut construire localement le container tuxrun:fvp.

Système de fichiers

Par défaut, TuxRun télécharge et utilise un système de fichier compatible avec l’architecture cible. TuxRun fournit donc 20 systèmes de fichiers différents, un pour chaque architecture disponible.

Ces systèmes de fichiers sont basés sur buildroot et comportent les outils nécessaires pour faire tourner la majorité des suites de tests supportés par TuxRun. La liste complète est disponible dans la documentation.

Il est également possible d’utiliser un autre système de fichiers :

tuxrun --device qemu-arm64 \
       --kernel https://example.com/Image \
       --rootfs https://example.com/rootfs.ext4.zst

Runtimes

TuxRun télécharge et utilise un container que nous maintenons. Ce container inclut l’ensemble des binaires nécessaires ainsi que QEMU. Par défaut, TuxRun utilise toujours la dernière version du container disponible.

Il est cependant possible de spécifier une version particulière afin de reproduire plus facilement une erreur. Les nouvelles versions de QEMU introduisent quelques fois des régressions dans les suites de tests. Il est alors nécessaire d’utiliser exactement la même image pour reproduire le problème.

Reproduire un test

TuxRun est utilisé, via tuxsuite notre service de compilation et de test dans le cloud, par le projet LKFT (Linux Kernel Functional Testing) de Linaro. Lorsqu’une régression est détectée, il suffit de fournir la ligne de commande TuxRun pointant sur les artefacts utilisés pour pouvoir reproduire le problème.

Les développeurs du noyau sont alors à même de reproduire et de corriger les régressions détectées par LKFT. TuxRun simplifie ainsi énormément la reproduction du test.

Un exemple parmi tant d’autres : selftests: sigaltstack: sas…

Installation

TuxRun étant un programme Python, il est possible de l’installer depuis pypi :

python3 -m pip install tuxrun

Nous fournissons également un paquet Debian, et un rpm.

TuxMake et Tuxrun

Dans un prochain article, je vous montrerai comment combiner TuxMake et TuxRun pour automatiquement trouver le commit responsable de la régression dans le noyau.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Récupérer un mot de passe non enregistré

Par : hlavoie
11 octobre 2023 à 17:20

Et-ce possible de récupérer mon mot de passe que je n’ai pas enregistré. Car je voudrais avoir accès à mes courriels dans Thunderbird. Par contre j’ai accès à ma boite courriel Hotmail.

6 messages - 2 participant(e)s

Lire le sujet en entier

Comment dégafamiser une MJC – un témoignage

Par : Framasoft
12 juin 2023 à 05:42

Nous ouvrons volontiers nos colonnes aux témoignages de dégooglisation, en particulier quand il s’agit de structures locales tournées vers le public. C’est le cas pour l’interview que nous a donnée Fabrice, qui a entrepris de « dégafamiser » au sein de son association. Il évoque ici le cheminement suivi, depuis les constats jusqu’à l’adoption progressive d’outils libres et éthiques, avec les résistances et les passages délicats à négocier, ainsi que les alternatives qui se sont progressivement imposées. Nous souhaitons que l’exemple de son action puisse donner envie et courage (il en faut, certes) à d’autres de mener à leur tour cette « migration » émancipatrice.

Bonjour, peux-tu te présenter brièvement pour le Framablog ?
Je m’appelle Fabrice, j’ai 60 ans et après avoir passé près de 30 années sur Paris en tant que DSI, je suis venu me reposer au vert, à la grande campagne… Framasoft ? Je connais depuis très longtemps… Linux ? Aussi puisque je l’ai intégré dans une grande entreprise française, y compris sur des postes de travail, il y a fort longtemps…

Ce n’est que plus tard que j’ai pris réellement conscience du pouvoir néfaste des GAFAM et que je défends désormais un numérique Libre, simple, accessible à toutes et à tous et respectueux de nos libertés individuelles. Ayant du temps désormais à accorder aux autres, j’ai intégré une association en tant que bénévole, une asso qui compte un peu moins de 10 salariés et un budget annuel avoisinant les 400 K€.

Quel a été le déclencheur de  l’opération de dégafamisation ?

En fait, quand je suis arrivé au sein de l’association le constat était un peu triste :

  • des postes de travail (PC sous Windows 7, 8, 10) poussifs, voire inutilisables, avec 2 ou 3 antivirus qui se marchaient dessus, sans compter les utilitaires en tout genre (Ccleaner, TurboMem, etc.)
  • une multitude de comptes Gmail à gérer (plus que le nb d’utilisateurs réels dans l’asso.)
  • des partages de Drive incontrôlables
  • des disques durs portables et autres clés USB qui faisaient office aussi de « solutions de partage »
  • un niveau assez faible de compréhension de toutes ces « technologies »

Il devenait donc urgent de « réparer » et j’ai proposé à l’équipe de remettre tout cela en ordre mais en utilisant des outils libres à chaque fois que cela était possible. À ce stade-là, je pense que mes interlocuteurs ne comprenaient pas exactement de quoi je parlais, ils n’étaient pas très sensibles à la cause du Libre et surtout, ils ne voyaient pas clairement en quoi les GAFAM posaient un problème…

deux mains noires tiennent une bombe de peinture verte, un index appuie sur le haut de l'objet. Plusieurs doigts ont des traces de peinture. Dans l'angle inférieur droit le logo : MJC L'aigle en blanc

Quand on lance une dégafamisation, ce n’est pas simplement pour changer la couche de peinture…

 

En amont de votre « dégafamisation », avez-vous organisé en interne des moments pour créer du consensus sur le sujet et passer collectivement à l’action (lever aussi les éventuelles résistances au changement) ? Réunions pour présenter le projet, ateliers de réflexion, autres ?

Le responsable de la structure avait compris qu’il allait y avoir du mieux – personne ne s’occupait du numérique dans l’asso auparavant – et il a dit tout simplement « banco » à la suite de quelques démos que j’ai pu faire avec l’équipe :

  • démo d’un poste de travail sous Linux (ici c’est Mint)
  • démo de LibreOffice…

Pour être très franc, je ne pense pas que ces démos aient emballé qui que ce soit…

Franchement, il était difficile d’expliquer les mises à jour de Linux Mint à un utilisateur de Windows qui ne les faisait de toutes façons jamais, d’expliquer LibreOffice Writer à une personne qui utilise MS Word comme un bloc-notes et qui met des espaces pour centrer le titre de son document…
Néanmoins, après avoir dressé le portrait peu glorieux des GAFAM, j’ai tout de même réussi à faire passer un message : les valeurs de l’association (ici une MJC) sont à l’opposé des valeurs des GAFAM ! Sous-entendu, moins on se servira des GAFAM et plus on sera en adéquation avec nos valeurs !

Comment avez-vous organisé votre dégafamisation ? Plan stratégique machiavélique puis passage à l’opérationnel ? Ou par itérations et petit à petit, au fil de l’eau ?

Pour montrer que j’avais envie de bien faire et que mon bénévolat s’installerait dans la durée, j’ai candidaté pour participer au Conseil d’Administration et j’ai été élu. J’ai présenté le projet aux membres du C.A sans véritable plan, si ce n’est de remettre tout d’équerre avec du logiciel Libre ! Là encore, les membres du C.A n’avaient pas forcément une exacte appréhension le projet mais à partir du moment où je leur proposais mieux, ils étaient partants !

Le plan (étalé sur 12 mois) :

Priorité no1 : remettre en route les postes de travail (PC portables) afin qu’ils soient utilisables dans de bonnes conditions. Certains postes de moins de 5 ans avaient été mis au rebut car ils « ramaient »…

  • choix de la distribution : Linux Mint Cinnamon ou Linux Mint XFCE pour les machines les moins puissantes
  • choix du socle logiciel : sélection des logiciels nécessaires après analyse des besoins / observations

Priorité no 2 : stopper l’utilisation de Gmail pour la messagerie et mettre en place des boites mail (avec le nom de domaine de l’asso), boites qui avaient été achetées mais jamais utilisées…

Priorité no 3 : augmenter le niveau des compétences de base sur les outils numériques

Prorité no 4 : mettre en place un cloud privé afin de stocker, partager, gérer toutes les données de l’asso (350Go) et cesser d’utiliser les clouds des GAFAM…

Est-ce que vous avez rencontré des résistances que vous n’aviez pas anticipées, qui vous ont pris par surprise ?

Bizarrement, les plus réticents à un poste de travail Libre étaient ceux qui maîtrisaient le moins l’utilisation d’un PC…
« Nan mais tu comprends, Windows c’est quand même vachement mieux… Ah bon, pourquoi ? Ben j’sais pô…c’est mieux quoi… »

* Quand on représente la plus grosse association de sa ville, il y a de nombreux échanges avec les collectivités territoriales et, on s’arrache les cheveux à la réception des docx ou pptx tout pourris… Il en est de même avec les services de l’État et l’utilisation de certains formulaires PDF qui ont un comportement étrange…
* Quand un utilisateur resté sous Windows utilise encore des solutions Google alors que nous avons désormais tout en interne pour remplacer les services Google, je ne me bats pas…
* Quand certains matériels (un Studio de podcast par exemple) requièrent l’utilisation de Windows et ne peuvent pas fonctionner sous Linux, c’est désormais à prendre en compte dans nos achats…
* Quand Il faut aussi composer avec les services civiques et autres stagiaires qui débarquent, ne jurent que par les outils d’Adobe et expliquent au directeur que sans ces outils, leur création est diminuée…

* Quand le directeur commence à douter sur le choix des logiciels libres, je lui rappelle gentiment que le véhicule de l’asso est une Dacia et non une Tesla…
* Quand on se rend compte qu’un mail provenant des serveurs Gmail est rarement considéré comme SPAM par les autres alors que nos premiers mails avec OVH et avec notre nom de domaine ont eu du mal à « passer » les premières semaines…et de temps en temps encore maintenant…

 

dessin probablement mural illustrant les activités de la MJC avec un dessin symbolique : une main noire et une blanche s'associant par le petit doigt sur fond bleu. des coulures de couleurs tombent des doigts.

 

Est-ce qu’au contraire, il y a eu des changements que vous redoutiez et qui se sont passés comme sur des roulettes ?

Rassembler toutes les données de l’asso. et de ses utilisateurs au sein de notre cloud privé (Nextcloud) était vraiment la chose qui me faisait le plus peur et qui est « passée crème » ! Peut-être tout simplement parce que certaines personnes avaient un peu « oublié » où étaient rangées leurs affaires auparavant…

… et finalement quels outils ou services avez-vous remplacés par lesquels ?

  • Messagerie Google –> Messagerie OVH + Client Thunderbird ou Client mail de Nextcloud (pour les petits utilisateurs)
  • Gestion des Contacts Google –> Nextcloud Contacts
  • Calendrier Google –> Nextcloud Calendrier
  • MS Office –> LibreOffice
  • Drive Google, Microsoft, Apple –> Nextcloud pour les fichiers personnels et tous ceux à partager en interne comme en externe
  • Doodle –> Nextcloud Poll
  • Google Forms –> Nextcloud Forms

NB : Concernant les besoins en création graphique ou vidéo on utilise plusieurs solutions libres selon les besoins (Gimp, Krita, Inkscape, OpenShotVideo,…) et toutes les autres solutions qui étaient utilisées de manière « frauduleuse » ont été mises à la poubelle ! Nous avons néanmoins un compte payant sur canva.com

À combien estimez-vous le coût de ce changement ? Y compris les coûts indirects : perte de temps, formation, perte de données, des trucs qu’on faisait et qu’on ne peut plus faire ?

Il s’agit essentiellement de temps, que j’estime à 150 heures dont 2/3 passées en « formation/accompagnement/documentation » et 1/3 pour la mise au point des outils (postes de travail, configuration du Nextcloud).
Côté coûts directs : notre serveur Nextcloud dédié, hébergé par un CHATONS pour 360 €/an et, c’est tout, puisque les boîtes mail avaient déjà été achetées avec un hébergement web mais non utilisées…
Il n’y a eu aucune perte de données, au contraire on en a retrouvé !
À noter que les anciens mails des utilisateurs (stockés chez Google donc) n’ont pas été récupérés, à la demande des utilisateurs eux-mêmes ! Pour eux c’était l’occasion de repartir sur un truc propre !
À ma connaissance, il n’y a rien que l’on ne puisse plus faire aujourd’hui, mais nous avons conservé deux postes de travail sous Windows pour des problèmes de compatibilité matérielle.
Cerise sur le gâteau : des PC portables ont été ressuscités grâce à une distribution Linux, du coup, nous en avons trop et n’en avons pas acheté cette année !

Est-ce que votre dégafamisation a un impact direct sur votre public ou utilisez-vous des services libres uniquement en interne ? Si le public est en contact avec des solutions libres, comment y réagit-il ? Est-il informé du fait que c’est libre ?

Un impact direct ? Oui et non…

En fait, en plus de notre démarche, on invite les collectivités et autres assos à venir « voir » comment on a fait et à leur prouver que c’est possible, ce n’est pas pour autant qu’on nous a demandé de l’aide.

Pour eux, la marche peut s’avérer trop haute et ils n’ont pas forcément les compétences pour franchir le pas sans aide. Imaginez un peu, notre mairie continue de sonder la population à coups de GoogleForms alors qu’on leur a dit quantité de fois qu’il existe des alternatives plus éthiques et surtout plus légales !

Et encore oui, bien que nous utilisions essentiellement ces outils en interne le public en est informé, les « politiques » et autres collectivités qui nous soutiennent le sont aussi et ils sont toujours curieux et, de temps en temps, admiratifs ! La gestion même de nos adhérents et de nos activités se fait au travers d’une application client / serveur développée par nos soins avec LibreOffice Base. Les données personnelles de nos adhérents sont ainsi entre nos mains uniquement.

Est-ce qu’il reste des outils auxquels vous n’avez pas encore pu trouver une alternative libre et pourquoi ?
Oui… nos équipes continuent à utiliser Facebook et WhatsApp… Facebook pour promouvoir nos activités, actions et contenus auprès du grand public et WhatsApp pour discuter instantanément ensemble (en interne) ou autour d’un « projet »avec des externes. Dans ces deux cas, il y a certes de très nombreuses alternatives, mais elles sont soit incomplètes (ne couvrent pas tous les besoins), soit inconnues du grand public (donc personne n’adhère), soit trop complexes à utiliser (ex. Matrix) mais je garde un œil très attentif sur tout cela, car les usages changent vite…

photo noir/blanc de l'entrée de la MJC, chevrons jaunes pointe vers le haut pour indiquer le sens de l'entrée. on distingue le graph sur une porte : MJC Le rond-point

Entrée de la MJC

Quels conseils donneriez-vous à des structures comparables à la vôtre (MJC, Maison de quartier, centre culturel…) qui voudrait se dégafamiser aussi ? Des erreurs à ne pas commettre, des bonnes pratiques éprouvées à l’usage ?

  • Commencer par déployer une solution comme Nextcloud est une étape très fondatrice sur le thème « reprendre le contrôle de ses données » surtout dans des structures comme les nôtres où il y a une rotation de personnels assez importante (contrats courts/aidés, services civiques, volontaires européens, stagiaires, apprentis…).
  • Pour un utilisateur, le fait de retrouver ses affaires, ou les affaires des autres, dans une armoire bien rangée et bien sécurisée est un vrai bonheur. Une solution comme Nextcloud, avec ses clients de synchronisation, représente une mécanique bien huilée désormais et, accessible à chacun. L’administration de Nextcloud peut très bien être réalisée par une personne avertie (un utilisateur ++), c’est à dire une personne qui sait lire une documentation et qui est rigoureuse dans la gestion de ses utilisateurs et de leurs droits associés. Ne vous lancez pas dans l’auto-hébergement si vous n’avez pas les compétences requises ! De nombreuses structures proposent désormais « du Nextcloud » à des prix très abordables.
  • À partir du moment où ce type de solution est installée, basculez-y la gestion des contacts, la gestion des calendriers et faites la promotion, en interne, des autres outils disponibles (gestion de projets, de budget, formulaires…)
  • Fort de ce déploiement et, si votre messagerie est encore chez les GAFAM, commencez à chercher une solution ailleurs en sachant qu’il y aura des coûts, des coups et des pleurs… Cela reste un point délicat compte-tenu des problèmes exposés plus haut… Cela prend du temps mais c’est tout à fait possible ! Pour les jeunes, le mail est « ringard », pour les administratifs c’est le principal outil de communication avec le monde extérieur… Là aussi, avant de vous lancer, analysez bien les usages… Si Google vous autorise à envoyer un mail avec 50 destinataires, ce ne sera peut-être pas le cas de votre nouveau fournisseur…
  • Le poste de travail (le PC) est, de loin, un sujet sensible : c’est comme prendre la décision de jeter à la poubelle le doudou de votre enfant, doudou qui l’a endormi depuis de longues années… Commencez par recycler des matériels “obsolètes” pour Windows mais tout à fait corrects pour une distribution Linux et faites des heureux ! Montrer aux autres qu’il s’agit de systèmes non intrusifs, simple, rapides et qui disposent d’une logithèque de solutions libres et éthiques incommensurable !

Cela fait deux ans que notre asso. est dans ce mouvement et si je vous dis que l’on utilise FFMPEG pour des traitements lourds sur les médias de notre radio FM associative, traitements que l’on n’arrivait pas à faire auparavant avec un logiciel du commerce ? Si je vous dis qu’avec un simple clic-droit sur une image, un utilisateur appose le logo de notre asso en filigrane (merci nemo-action !). Si je vous dis que certains utilisateurs utilisent des scripts en ligne de commande afin de leur faciliter des traitements fastidieux sur des fichiers images, audios ou vidéos ? Elle est pas belle la vie ?

Néanmoins, cela n’empêche pas des petites remarques de-ci de-là sur l’utilisation de solutions libres plutôt que de « faire comme tout le monde » mais ça, j’en fais mon affaire et tant que je leur trouverai une solution libre et éthique pour répondre à leurs besoins alors on s’en sortira tous grandis !
Ah, j’oubliais : cela fait bien longtemps maintenant qu’il n’est plus nécessaire de mettre les mains dans le cambouis pour déployer un poste de travail sous Linux, le support est quasi proche du zéro !

Merci Fabrice d’avoir piloté cette opération et d’en avoir partagé l’expérience au lectorat du Framablog !

 

Échirolles libérée ! La dégooglisation (3)

Par : Framasoft
24 mars 2023 à 02:42

Voici déjà le troisième volet du processus de dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez manqué le début) tel que Nicolas Vivant nous en rend compte. Nous le re-publions volontiers, en souhaitant bien sûr que cet exemple suscite d’autres migrations vers des solutions libres et plus respectueuses des citoyens.


Dégooglisation d’Échirolles, partie 3 : les solutions

par Nicolas Vivant

L’organisation est structurée, les enjeux sont posés, place à la mise en œuvre opérationnelle.

L’âge de la maturité

Les informaticiens utilisent des logiciels libres, pour le fonctionnement de leur système d’information, depuis toujours. Pas par militantisme, dans la plupart des cas, mais simplement parce que ce sont les plus stables, les plus sûrs et souvent les meilleurs. L’immense majorité des serveurs web, par exemple, fonctionne avec Apache ou, de plus en plus, NGINX, et tournent sur des systèmes d’exploitation libres (GNU/Linux, souvent).

La nouveauté concerne le poste client, la communication et les applications métier. Dans ces trois domaines, les logiciels libres ont atteint un niveau de maturité inédit jusqu’alors. L’absence de publicité et de marketing ne favorise pas la découverte des solutions disponibles, mais certains logiciels ont fait leur chemin dans les organisations. Comment ? Par le bouche à oreille, les échanges sur les réseaux sociaux, la communication (et le travail) de différentes associations et structures étatiques (Adullact, April, Framasoft, Etalab, etc.) ou la contagion entre collectivités : une collectivité utilise un logiciel, j’en entends parler (ou je l’utilise dans mes échanges avec elle), je me renseigne et je finis par l’adopter.

Souvent, plusieurs solutions libres existent pour un même usage. L’exemple de la messagerie électronique est parlant. Microsoft (avec Outlook/Exchange) et Google (Gmail) sont dominants sur le marché. Pourtant, il existe au moins 6 alternatives « open source » : Zimbra, BlueMind, OpenXchange, SOGo, Kolab et eGroupWare qui ont peu ou prou les mêmes fonctionnalités ? Comment faire un choix ?

Savoir faire un choix

À Échirolles, après que les aspects fonctionnels sont validés, nous nous appuyons sur 4 piliers :

Le schéma directeur évoque des solutions gérées et maintenues en interne et met en avant les concepts de souveraineté numérique et d’autonomie vis-à-vis des éditeurs. C’est une première base de jugement : lesquelles de ces solutions correspondent le mieux aux enjeux identifiés par nos élus ?
L’analyse technique permet de vérifier les qualités intrinsèques de la solution, son interopérabilité correcte avec les outils existants, notre capacité à la gérer en autonomie, sa cohérence avec notre préoccupation de l’impact environnemental
La coopération intercommunale nous permet d’avoir une idée des problèmes rencontrés, de la réactivité des éventuels prestataires et, globalement, du niveau de satisfaction des collègues.
Le coût est évalué sur devis (le code de la commande publique nous contraignant, à raison, à la consultation de plusieurs acteurs et à la justification de nos choix) et par la vérification des références existantes même si pour nous, bien souvent, libre veut dire gratuit.

Les échanges entre services, et en interne au sein de la direction de la stratégie numérique, éclairent également nos décisions.

Go go go !

Sur la base de ces critères, Échirolles a fait le choix de SOGo, une solution fonctionnelle, éprouvée (par Gandi, notamment, en France), solide et qui semble le mieux correspondre à ce que sont nos orientations. D’autres communes font d’autres choix, privilégiant d’autres critères (le nombre et la qualité des prestataires susceptibles d’apporter une assistance sur la solution, par exemple).

Le choix d’une solution de Cloud et d’édition collaborative (alternative à Microsoft Teams ou Google Workspace) s’est fait selon les mêmes critères. Pour la partie Cloud/gestion de fichiers, la coopération intercommunale nous a conduit à éliminer Alfresco Share, peu adapté à nos usages. Pour l’édition collaborative, nous avons préféré Collabora à OnlyOffice, sur les conseils de différentes associations et partenaires et parce que le projet nous semblait mieux correspondre à nos valeurs.

Enfin, le passage à un système d’exploitation libre pour les postes clients est entamé à Échirolles. La ville a fait le choix de Zorin OS, pour de nombreuses raisons qui ont été expliquées dans des articles plus complets :

La stratégie gagnante d’une migration du poste de travail sous Linux (LeMagIT)
Le poste de travail Linux (étude d’ATOS réalisée par Arawa pour le Ministère des Finances)

Pour le reste, nous utilisons trop de logiciels libres pour les lister tous (les systèmes de gestion de bases de données, par exemple). Certains sont en place depuis très longtemps (Firefox, Thunderbird, 7zip…), d’autres ont été installés récemment (Peertube, Nextcloud, Joplin, Psono…), d’autres sont en cours de déploiement (Proxmox, Maarch courrier, Keycloak…). Quelques-uns, méconnus ou parce qu’ils ont fait l’objet d’une mise en œuvre particulière, ont fait l’objet d’articles dédiés sur mon blog : Mastodon, OBS Studio, Porteus Kiosk, BigBlueButton, etc.

Liste non exhaustive de logiciels libres utilisés à Échirolles

Postes clients :

Applications collectivité :

Applications DSI :

Communication :

Dématérialisation :

À noter l’excellente initiative de l’Adullact à destination des collectivités et des prestataires, qui permet d’identifier les acteurs pour chaque logiciel référencé : Comptoir du Libre. Échirolles y maintient les informations concernant les choix de logiciels de la commune.

Cet article ne serait pas complet sans dire un mot sur l’équipement des écoles maternelles et élémentaires, dont l’équipement en informatique incombe aux communes. Si les postes clients disposent des mêmes logiciels que ceux que nous déployons au sein des services municipaux, le passage à Linux attendra encore un peu, pour des raisons que j’ai détaillées dans un article dédié.

Structuration, transformation, mise en œuvre opérationnelle, tout cela est bel et bon. Mais comment être sûr de ne laisser personne au bord de la route ? C’est tout l’enjeu de l’inclusion numérique, sujet de l’article suivant.

L’épisode 1 (structuration)
L’épisode 2 (transformation)

***
    • Source image :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eug%C3%A8ne_Delacroix_-_Le_28_Juillet._La_Libert%C3%A9_guidant_le_peuple.jpg

  • Auteur : Erich Lessing Culture and Fine Arts Archives via artsy.net
  • Description : Tableau d’Eugène Delacroix « La Liberté Guidant le Peuple », commémorant la révolution des Trois Glorieuses (27-28-29 juillet 1830) en France.
  • Licence : Domaine public

Retrouvez-moi sur Mastodon : https://colter.social/@nicolasvivant

CLIC : Un projet pour des apprentissages numériques plus interactifs

23 mars 2023 à 12:02

La proposition de CLIC est de s’auto-héberger (de faire fonctionner des services web libres sur son propre matériel) et de disposer de ses contenus et données localement, et/ou sur le grand Internet avec un système technique pré-configuré. Le dispositif s’adresse plutôt à des militant⋅es, des chercheur⋅euses, des formateur⋅ices… amené⋅es à se rendre sur le terrain, où la connexion Internet n’est pas toujours stable, voire est inexistante.

Note grammaticale : nous n’avons pas réussi à trancher entre « le CLIC » ou « la CLIC » pour le nom du dispositif, alors en attendant de décider, nous alternons entre les deux tout au long de l’article.

Depuis décembre 2022, un an après une première rencontre, la clique du projet CLIC s’est retrouvée deux fois :

  1. à Paris au CICP et en ligne pour une nouvelle session de travail et d’échange avec des chercheur⋅ses de l’IRD.
  2. à Montpellier au Mas Cobado dans une ambiance de fablab éphémère

À la fin de la session de novembre 2021, l’objectif pour 2022 était d’avoir testé le dispositif dans plusieurs contextes. Des CLICs ont ainsi été mis en place pour les labs d’innovation pédagogique, et pour les territoires d’expérimentation Colibris, des contenus accessibles hors ligne ont été ajoutés avec kiwix.

Une difficulté s’est cependant vite posée, liée à l’état de développement du dispositif : l’installation nécessitait alors un accompagnement humain qui manquait une fois de retour sur le terrain, si la CLIC ne fonctionnait plus. Pour les CLICs livré⋅es clé en main, la maintenance et parfois l’usage lui-même étaient donc dépendants des humain⋅es de la clique. Enfin, la pénurie de nano-ordinateurs comme les Raspberry Pi a empêché de s’approvisionner en matériel à déployer. Le projet a donc peu avancé, mais l’intérêt est resté présent.

Premiers retours d’usage

Une priorité pour les retrouvailles de décembre 2022 a donc été d’identifier la cause des problèmes surgissant à l’installation d’une part, et de rédiger un tutoriel pour accompagner l’installation pour les personnes souhaitant plonger dans le projet d’autre part.

Des premiers retours d’usages des chercheur⋅ses de l’IRD ont permis de soulever plusieurs questions :

  • celle de l’usage d’un logiciel d’enquête non-libre en lien avec un CLIC,
  • celle de la récupération de sauvegarde de ce qui a été travaillé localement en vue de le publier en ligne,
  • celle de la compatibilité avec différentes bases de données.

Sur la question de l’usage de solutions techniques non-libres, le projet CLIC s’appuyant sur YunoHost, rapidement la réponse a été qu’on ne chercherait pas de compatibilité avec de telles solutions, préservant nos ressources pour la recherche sur des solutions libres.

Concernant la récupération « facile » des sauvegardes, la réponse reste à être identifiée et implémentée, car il n’y a pour le moment pas de solution clé en main le permettant, autre que l’outil de sauvegarde intégré à YunoHost. Si l’utilisateur⋅ice peut se passer d’une aide graphique, le transfert vers une autre CLIC ou vers un YesWiki devrait pouvoir se faire sans trop de difficultés.

Pour la compatibilité avec les bases de données, plusieurs sont supportées par le projet CLIC : MariaDB (ou MySQL), PostGreSQL. Pour des solutions personnalisées (par exemple à partir d’openHDS), des installations supplémentaires sont à envisager, mais pas impossibles.

Un ordinateur portable et un téléphone posés sur un bureau encombré de matériel informatique. L'écran du téléphone affiche la page d'installation d'une CLIC, celui de l'ordinateur affiche une illustration pour le portail de services en cours de modification sur Inkscape.

En un CLIC, une installation simplifiée et ergonomique.

 

Les discussions tout au long de 2022 ont mis en évidence un intérêt pour plusieurs cas d’usage :

  • pour un usage pédagogique en classe, en formation (apprendre à administrer un serveur, se former à l’utilisation de logiciels…),
  • pour réaliser un travail de terrain en Sciences Humaines et Sociales (anthropologie, démographie, linguistique, etc.) sans connexion,
  • pour s’affranchir du recours à la 4G en cas de connexion Internet défaillante ou restreinte (réseaux d’université par exemple),
  • pour mettre à disposition des contenus (supports pédagogiques, informations utiles dans un contexte précis, partages au sein d’une communauté…).

Si vous vous retrouvez dans ces cas, ou que vous en identifiez d’autres et que vous souhaitez participer aux tests du prototype du CLIC, contactez-nous sur contact AT projetclic.cc. Nous pouvons vous accompagner dans les premières étapes, et vos retours seront très utiles pour avancer ce projet.

Vous pouvez aussi regarder par vous-même, auquel cas vous aurez besoin :

Des améliorations logicielles et matérielles

Après ces deux rencontres, on compte cinq grosses améliorations :

  • Un site a été créé pour le projet pour y retrouver actus, communauté, images à télécharger et tutoriels : https://projetclic.cc.
  • Le hotspot wifi affiche une popup permettant de retrouver le portail sans connaitre son adresse url d’avance,
  • L’installateur permet de choisir les applications qu’on veut utiliser parmi une sélection,
  • Le portail de sélection de service a été travaillé graphiquement et une démo est disponible,
  • Des images sont mises à disposition pour les modèle de nano-ordinateurs Odroid en plus des RaspberryPi.
Capture d'écran d'une page web avec un message de bienvenue présentant le projet puis plusieurs images dans une rubrique "coopérer". Elles représentent deux personnes habillées en rouge ou en jaune, en action autour de différents tableaux thématiques : prendre des notes à plusieurs, partager des documents, organiser des idées, etc.

Le portail de sélection des services a été travaillé graphiquement.

 

Les améliorations matérielles ne sont pas en reste :

  • Design et impressions 3D de boîtiers pour nano-ordinateur Odroid
Deux boîtiers imprimés en 3D, un rouge et un bleu, indiquant le nom et l'url du projet CLIC.

Des boîtiers pour nano-ordinateurs Odroid.

  • Travail sur la Chatravane avec des ateliers pédagogiques sur la consommation énergétique en autonomie avec des panneaux solaires.
Deux malettes posées l'une devant l'autre. Celle de derrière est noire striée de blanc. Celle de devant est vitrée et laisse voir batterie et câbles.

La chatravane, un prototype de serveur nomade alimenté par des panneaux solaires.

 

Pour la suite, il est prévu :

  • De continuer de travailler sur le système et son installation, notamment pour s’approcher au maximum d’une installation « en un clic ».
  • D’ajouter une facilitation graphique au tutoriel, pour aider à la compréhension du fonctionnement d’une CLIC.
  • De continuer les tests sur le terrain (et adapter la documentation en fonction des observations).
  • De prévoir un hackathon axé sur le design et la communication.

Le projet CLIC avance doucement mais sûrement, grâce à du temps de travail bénévole et rémunéré (ritimo, Mouvement Colibris, YunoHost) et au soutien de Framasoft.

Nos prochaines retrouvailles seront aux Journées du Logicel Libre (JDLL) les 1er et 2 avril 2023, où vous nous retrouverez en déambulation et de manière plus posée, au stand de nos ami·es de YunoHost.

Crédit photos : 12b Fabrice Bellamy et Mathieu Wostyn
Crédit vidéo : Mouvement Colibris
Licence CC BY SA

❌
❌