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Khrys’presso du lundi 8 avril 2024

Par : Khrys
8 avril 2024 à 01:42

Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.


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Spécial emmerdeurs irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Ces banlieusard·es forcé·es de partir quand le métro arrive enfin chez elleux (streetpress.com)

    Dans Les naufragés du Grand Paris Express, la journaliste Laura Wojcik et la géographe Anne Clerval donnent la parole aux petits propriétaires expropriés et aux locataires expulsés de leur logement pour laisser la place aux futures gares.

  • Nucléaire : l’opium des capitalistes (frustrationmagazine.fr)

    Avec la centralité donnée au réchauffement climatique au sein de la lutte environnementale, la critique du nucléaire est tombée en désuétude. De son côté, la classe capitaliste s’est engouffrée dans la brèche, parvenant à opérer un retournement spectaculaire : repeindre en vert une menace existentielle à l’origine même du mouvement écologiste dans les années 1960 […] le nucléaire, en tant qu’énergie relativement décarbonée et plus encore déterrestrée, permet de rendre le techno-solutionnisme et la « transition énergétique » hégémoniques dans l’agenda de la crise écologique, c’est-à-dire de résoudre par le statu quo les nouvelles contradictions du capitalisme. […] les antinucléaires pâtissent aujourd’hui d’avoir délaissé complètement la dimension militaire de l’énergie nucléaire, pourtant au cœur des luttes environnementales dans les années 1960-1970 – qui étaient à l’époque également des luttes pour la paix. Rappelons que le nucléaire civil n’a jamais été qu’un sous-produit du nucléaire militaire ; le capitalisme fissile est d’abord un capitalisme belliqueux.

  • Quand le capitalisme fait sécession (terrestres.org)
  • Toxicité des polluants éternels : les industriels savaient depuis 50 ans (reporterre.net)
  • Le capitalisme algorithmique, une dystopie devenue réalité (reporterre.net)
  • Les femmes ou les « oublis » de l’Histoire – épisode 44 : Elizabeth Magie (blogs.mediapart.fr)

    Vous connaissez Elizabeth Magie ? Quand elle inventa le principe du Monopoly en 1904, c’était pour sensibiliser aux dangers des monopoles. Le jeu visait à gagner ensemble en partageant les richesses grâce à la création de services publics. Quand Charles Darrow lui vola l’idée 30 ans plus tard, il en fit le véhicule ludique de l’idéologie capitaliste… et devint millionnaire.

  • Chronologie de l’attaque contre le logiciel libre xz (linuxtricks.fr)
  • RFC 9340 : Architectural Principles for a Quantum Internet (bortzmeyer.org)
  • Pluralistic : The Coprophagic AI crisis (pluralistic.net)

    Historically, the fact that some people […] couldn’t tell the difference wasn’t all that important, because people who fell prey to the sf-as-prophecy delusion didn’t have the power to re-orient our society around their mistaken beliefs. But with the rise and rise of sf-obsessed tech billionaires who keep trying to invent the torment nexus, sf writers are starting to be more vocal about distinguishing between our made-up funny stories and predictions

  • Pluralistic : Humans are not perfectly vigilant (pluralistic.net)

    The one thing AI is unarguably very good at is producing bullshit at scale.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

  • Israel’s attacks on al-Shifa ‘are the actions of a rogue state’ : Analysis (invidious.fdn.fr)

    Antony Loewenstein, the author of The Palestine Laboratory, who has been reporting on Israel and the Palestinian territories for 20 years, has been speaking to Al Jazeera following Israel’s latest withdrawal from al-Shifa. He said the dozens of bodies the Health Ministry has discovered there are an indication of just how many people had been sheltering in the complex. “Even though hospitals have been targeted extensively by the Israelis, many civilians have nowhere else to go,” he told Al Jazeera. “Many Palestinians need intense medical care and hospitals are – well there’s nowhere safe in Gaza – but it’s somewhere to go and after Israel [first] pulled out of al-Shifa, the hope was that it would remain a safe place and clearly, it was not. “Not just bombing but air striking areas around these hospitals is not just a breach of international law, these are the actions of a rogue state, not a so-called democracy.”

  • Économie(s) d’énergie (attac63.site.attac.org)
  • PFAS : comment les industriels nous empoisonnent (invidious.fdn.fr)

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Khrys’presso du lundi 1er avril 2024

Par : Khrys
1 avril 2024 à 01:42

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Khrys’presso du lundi 25 mars 2024

Par : Khrys
25 mars 2024 à 02:42

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Khrys’presso du lundi 18 mars 2024

Par : Khrys
18 mars 2024 à 02:42

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  • Affaire du 8 décembre : poursuivre la mobilisation (soutien812.blackblogs.org)

    Cinq mois après l’infâme procès contre les sept « inculpé·es du 8 décembre 2020 », trois mois après un verdict d’une grande sévérité dépassant les réquisitoires du Parquet National Antiterroriste (PNAT), le combat n’est toujours pas fini pour nos compagnon·es. Alors que presque toustes ont fait appel, et que le Tribunal n’a toujours pas transmis les justifications du jugement, notre soutien financier et politique leur reste indispensable.

  • Libre Flot conteste la légalité de sa mise sur écoute devant le Conseil d’État (leparisien.fr)

    Selon la défense de Florian D., les micros auraient été installés dans le véhicule dans lequel ce dernier résidait à son retour du Rojava (nord-est de la Syrie), où il avait combattu en 2017 auprès des Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) contre le groupe djihadiste État islamique (EI). Or, soutiennent ses avocats Mes Isabelle Zribi et Raphaël Kempf, une telle surveillance ne peut selon la loi intervenir qu’en cas de « soupçon d’activité terroriste ». « Le fait d’avoir rejoint les YPG, qui n’est pas considéré comme un groupe terroriste par la France, ne suffit pas », a affirmé Me Raphaël Kempf.

  • Plan d’urgence : la grève des enseignants s’ancre dans le 93 (rapportsdeforce.fr)
  • Paris : mouvement lycéen en feu (contre-attaque.net)

    “8 millions pour Stanislas, des rats pour le 93” : c’était la banderole affichée devant le lycée Balzac à Paris de vendredi 15 mars. Le Mouvement d’Action Lycéenne Autonome a organisé un blocus incroyable avec un tournois de foot, un barbecue, de la joie, quelques feux d’artifice et même un salon de coiffure !

  • Aéroports : une mobilisation inédite réclame de limiter les vols (reporterre.net)
  • Grève à Radio France le 26 mars : “On a le sentiment que la rédaction se fait découper en petits morceaux” (telerama.fr)

    La volonté de la direction de regrouper les services sciences, santé et environnement des stations France Inter, Info et Culture provoque de vives inquiétudes, attisées par les dernières déclarations de Rachida Dati.

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Khrys’presso du lundi 11 mars 2024

Par : Khrys
11 mars 2024 à 02:42

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Spécial Palestine et Israël

RIP

  • Mort d’Akira Toriyama, un mangaka d’école (liberation.fr)

    Le créateur de manga est mort à l’âge de 68 ans. Avec son œuvre phare « Dragon Ball », celui qui était probablement l’artiste japonais le plus influent des temps modernes a laissé une marque durable sur les imaginaires adolescents du monde entier.

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Khrys’presso du lundi 4 mars 2024

Par : Khrys
4 mars 2024 à 01:42

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Spécial femmes dans le monde

  • Abused former Japan’ GSDF member Gonoi gets women of courage award (mainichi.jp)
  • Pakistan woman in Arabic script dress saved from mob claiming blasphemy (bbc.com)

    An angry mob in Pakistan accused a woman who wore a dress adorned with Arabic calligraphy of blasphemy, after mistaking them for Quran verses. She was saved by police who escorted her to safety after hundreds gathered. She later gave a public apology. The dress has the word “Halwa” printed in Arabic letters on it, meaning beautiful in Arabic.

  • Iranian women ‘ready to pay the price’ for defying hijab rules (bbc.co.uk)

    “It’s very scary,” 20-year-old music student Donya tells me over an encrypted app. “Because they can arrest you any minute and fine you. Or torture you with lashes. The usual penalty if you’re arrested is 74 lashes.” Last month, a 33-year old Kurdish-Iranian activist, Roya Heshmati, made public that she’d been given 74 lashes after posting a photograph of herself unveiled. But Donya, Azad and Bahareh say there is, for them, no going back. “It is symbolic,” says Donya. “Because it is the regime’s key to suppressing women in Iran. If this is the only way I can protest and take a step for my freedom, I’ll do it.”

  • La guerre de Poutine contre les femmes (legrandcontinent.eu)

    Les preuves amassées par les observateurs et chercheurs étrangers révèlent des actes encore jamais vus […] Les viols sont souvent publics. Les soldats russes s’y livrent en pleine rue ou forcent d’autres membres de la communauté à y assister. Des parents ont dû regarder le viol de leurs enfants, les enfants celui de leurs parents. Certaines victimes ont été violées à mort.

  • Embryos are people in Alabama, but women aren’t. (onlysky.media)

    The Alabama Supreme Court hands down a religion-laden ruling that embryos are people, with the side effect of ending IVF treatment. It’s another step in the religious right’s plan to return women to a state of reproductive subordination.

  • Students at Albert Einstein College of Medicine in the Bronx will no longer have to pay tuition after a longtime professor donated $1 billion to the school (nydailynews.com)

    The gift by Ruth Gottesman, chairwoman of Einstein’s Board of Trustees, is considered the largest gift made to a medical school in the country, according to a press release.

Spécial Palestine et Israël

Spécial France

Spécial femmes en France

1 – Il est dangereux de qualifier de « liberté » un droit fondamental tel que celui d’accès à l’avortement.
2 – Le mot « femme » n’est pas neutre
3 – Faire entrer l’avortement par la petite porte en donnant toute latitude au « législateur » n’est pas neutre non plus

Spécial #MeTooGarçons

Spécial médias et pouvoir

Spécial pénibles irresponsables gérant comme des pieds (et à la néolibérale)

  • Nouvelle tentative au Sénat pour orienter une partie du livret A vers l’industrie de la défense (publicsenat.fr)

    Une proposition de loi de la majorité sénatoriale, qui sera examinée le 5 mars, prévoit de flécher une partie des fonds, collectés au titre du livret A, vers les entreprises de l’industrie de défense française.

  • Écologie, éducation, recherche, cohésion des territoires : le plan d’économies détaillé dans un décret (publicsenat.fr)

    Le décret annulant 10 milliards d’euros de dépenses est paru au Journal officiel. L’effort budgétaire va s’avérer plus important en proportion pour plusieurs ministères. C’est le cas pour l’écologie, le travail, l’aide publique au développement, l’éducation ou encore la recherche.

  • 10 milliards de coupes budgétaires, 10 milliards d’erreurs… (alternatives-economiques.fr)

    À nouveau, le débat budgétaire n’aura pas lieu et cette fois sans même que le gouvernement n’ait eu besoin d’avoir recours à nouveau au 49-3 ! Il pourra donc dérouler ses arguments sans frein. Y compris les arguments les plus éculés, comme celui de Bruno Lemaire et de l’inévitable « bon-sens », vieux cache-misère des positions réactionnaires et du libéralisme économique.

  • Élèves radicalisés : Nicole Belloubet veut des « classes spécifiques » (liberation.fr)

    La nouvelle ministre de l’Éducation nationale confirme ce lundi 26 février la volonté du gouvernement de placer les jeunes radicalisés dans des structures dédiées.

  • Macron au Salon de l’agriculture : le chaos, et toujours pas d’écologie (reporterre.net)
  • Le plan « un milliard d’arbres » vire au mensonge d’État (humanite.fr)

    Payés pour planter des arbres tout juste rasés. C’était donc ça, le plan d’avant-garde du milliard d’arbres à planter d’ici 2030, annoncé par Emmanuel Macron en 2022.

  • Moins d’écologie, plus d’exploitation : l’exécutif donne de nouveaux gages à la FNSEA (revolutionpermanente.fr)

    Un mois après le début de la mobilisation des agriculteurs, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé de nouvelles mesures afin de prévenir toute reprise d’un mouvement. Nouveau projet de loi Egalim, baisse du contrôle des pesticides, … des annonces qui visent avant tout à contenter la FNSEA plus qu’à résoudre les problèmes de fond des agriculteurices.

  • Les dirigeants de la FNSEA se gavent avec les cotisations des agriculteurices (contre-attaque.net)

    13.400 euros mensuels : le boss du “syndicat” agricole productiviste est mieux payé que le ministre de l’agriculture

  • Attal dépouille les chômeurs, et il s’en vante (contre-attaque.net)

    « On est passé de 24 à 18 mois de durée d’indemnisation, on peut encore la réduire », menace-t-il. Le journal lui demande s’il est conscient de prendre le risque de « réveiller la colère sociale », Gabriel Attal répond : « Oui, et ? »

  • Loi Pacte 2 : démolir encore les Prud’hommes (rapportsdeforce.fr)

    Les Prud’hommes ? « C’est l’enfer », racontent les salariés qui y passent. Et ça pourrait encore s’aggraver. Dans sa prochaine réforme du code du travail, prévue après l’été, le gouvernement pourrait bien proposer de réduire la durée pendant laquelle un·e salarié·e peut contester son licenciement aux Prud’hommes à 6 mois au lieu d’un an. Une mesure qui fragiliserait encore les salarié·es.

  • « Salauds de pauvres ! » (blogs.mediapart.fr)

    La polémique du week-end : la petite phrase attribuée à Macron au sujet du goût des smicards pour les abonnements VOD. À force de mépris gonflé au sentiment d’impunité, et même si la violence institutionnelle déployée pour endiguer la colère profonde qui fait gronder les entrailles du pays augmente et repousse par la peur les contestations, il arrivera toujours un moment où un peuple sentira qu’il n’a plus rien ni à espérer, ni à perdre.

  • Assurance chômage : les contrôles des bénéficiaires vont être multipliés par trois (lavoixdunord.fr)

    Le Premier ministre a aussi évoqué l’inscription des allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) de s’inscrire à France Travail, qui remplace progressivement Pôle emploi cette année. « En allant chercher tous les bénéficiaires du RSA et en les inscrivant à France Travail, les chiffres du chômage vont mécaniquement monter (…) C’est la condition pour pouvoir agir et pour pouvoir offrir à chacun une opportunité de retrouver un emploi durable. » Les allocataires du RSA vont bientôt devoir travailler quinze heures par semaine pour toucher l’aide financière.

Spécial recul des droits et libertés, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

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Les trucs chouettes de la semaine

Save the date

L’édition 2024 des Journées du Logiciel Libre aura lieu le week-end du 25-26 mai dans les locaux de l’École Normale Supérieure de Lyon – Site René Descartes (pouet mastodon)

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Khrys’presso du lundi 26 février 2024

Par : Khrys
26 février 2024 à 01:42

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Agir

Spécial femmes dans le monde

Spécial Palestine et Israël

Spécial Assange

Spécial France

Spécial femmes en France

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Spécial il y a quelque chose de pourri au royaume de Wikipedia.fr

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Spécial résistances

  • Panthéoniser les Manouchian, c’est les trahir (ujfp.org)

    Hypocrisie ! Utiliser l’incontestable puissance évocatrice de la vie de ces « étrangers et nos frères pourtant » au moment même où l’on fait voter une des pires lois xénophobes sur l’immigration, et où à Mayotte commence la remise en cause du droit du sol.

  • « Taxez les riches » : à Paris, Attac déploie une banderole géante sur le futur hôtel Vuitton des Champs-Elysées (liberation.fr)

    Plusieurs dizaines de militants d’Attac ont réussi à déployer une banderole géante ce samedi 24 février depuis le haut de la façade du futur hôtel du groupe LVMH à Paris. Reprenant un slogan bien connu, qui s’était frayé jusqu’au Met Gala il y a un peu plus de deux ans.

  • La REV dénonce l’abandon de la cause féministe au nom de la guerre (revolutionecologiquepourlevivant.fr)
  • Des « charlots » comme les autres (cqfd-journal.org)

    C’est un camarade de longue date, croisé de-ci de-là, à Paris ou ailleurs. Comme on sait qu’il a fait des gardes à vue sous le régime de ­l’antiterrorisme dans le cadre des luttes contre l’enfermement des personnes sans papiers au début des années 2010, on a voulu lui donner la parole. Il évoque un antiterrorisme « quotidien », « banal » et donne des pistes pour s’en défendre.

  • Zbeul Olympique ! (solidairesinformatique.org)

    Solidaires Informatique Île-de-France appelle à la grève pour la période des Jeux Olympiques, du 26 Juillet au 8 Septembre 2024.Cet appel à la grève permet aux salarié·es de secteurs de l’informatique, du conseil et du jeu vidéo de dégager du temps pour les mobilisations pendant les jeux !

  • Scandale du filtrage des eaux minérales : l’association Foodwatch porte plainte contre Nestlé et Sources Alma (liberation.fr)

    L’association de défense des consommateurs dépose ce mercredi 21 février une plainte contre les deux groupes pour les traitements de désinfection auxquels ils ont eu recours sur leurs eaux telles que Vittel ou Perrier.

  • Siège de Lactalis occupé : les agriculteurices de la Confédération paysanne vont passer la nuit sur place (liberation.fr)

    Environ 200 exploitant·es agricoles occupent ce mercredi 21 février le siège social du géant du lait à Laval, en Mayenne, pour réclamer une hausse du prix de vente.

  • Colère des agriculteurices : les manifs reprennent partout en France (reporterre.net)
  • Clermont-l’herault : les maraîchers font de la résistance (europalestine.com)

    Le mercredi 14 février, la police municipale et la gendarmerie nous ont demandé d’enlever les t-shirts qui portaient l’inscription« Justice en Palestine » et « Free Palestine » que nous affichons à notre stand de maraîchage depuis une quinzaine d’années. Suite à notre refus d’obtempérer, nous avons été menacés d’expulsion du marché. […] Un client ayant montré sa solidarité, refusant de présenter ses papiers a été menotté et gardé à la gendarmerie pendant une heure. Ayant eu une entrevue avec le maire de Clermont-l’Hérault le lundi 19 février, ce dernier nous demande d’enlever les t-shirts suspendus mais accepte cependant que nous puissions les porter sur nous.

  • Aiguilleurs en grève : vers une multiplication des luttes catégorielles à la SNCF ? (rapportsdeforce.fr)
  • S’organiser pour gagner : les recettes de Karl marx (frustrationmagazine.fr)

    Cela fait désormais généralement consensus : ce qui a manqué pendant le mouvement des Gilets Jaunes, et aussi, dans une certaine mesure, pendant le mouvement contre la réforme des retraites, c’est l’organisation, question stratégique essentielle. Tout le monde désire le changement, les luttes éclatent partout et sans cesse et pourtant, échouent. Il manque donc quelque chose. Ce quelque chose pourrait bien être la forme adéquate de l’organisation. Il nous faut donc travailler et étudier afin d’identifier cette lacune. Marx, et le mouvement ouvrier en général, ont des choses à nous apprendre.

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Khrys’presso du lundi 19 février 2024

Par : Khrys
19 février 2024 à 01:42

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Khrys’presso du lundi 12 février 2024

Par : Khrys
12 février 2024 à 01:42

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  • Pourquoi il est grand temps de changer nos représentations des femmes scientifiques (theconversation.com)

    En France, alors que la parité était presque atteinte dans les séries S, la réforme des programmes de lycée en 2020, en supprimant les mathématiques dans le tronc commun, a annihilé des années d’efforts vers l’égalité. Le nombre de filles dans les sections de maths au lycée a chuté : 40 % seulement en spécialité mathématiques, 30 % en maths expertes. Soit une baisse de 28 % des effectifs féminins dans les sciences en terminale entre 2019 et 2021, et la spécialité « Numérique et sciences de l’informatique » est particulièrement abandonnée par les filles.

  • Macron wants more French babies – but his meddling fertility plan isn’t the answer (theguardian.com)

    Emmanuel Macron, has announced a plan for what he calls “demographic rearmament” including fertility testing for those aged 25. […] Such a utilitarian view of the birthrate not only puts an unhelpful burden on the shoulders of all French people of childbearing age, but is an offensive intrusion in to our intimate lives and personal choices. At 46, Macron himself has chosen not to be a father – why can’t he let everyone else make their own choices ? […] It took Macron four years to finally allow women to access assisted reproductive technology, which LGBTQ+ campaigners had demanded ever since same-sex marriage was legalised in 2013. The delay meant many women were denied the chance to become mothers.[…] And how can we not recall that French women of colour have also been lectured about their bodily autonomy ?](Mayotte, in the Indian Ocean, is one of the few French regions to have experienced a recent birthrate surge. However, in Mayotte, where women are overwhelmingly black, this is not seen as an asset but a problem – so much so that the regional health authority has proposed offering sterilisation to young women.

  • Adrien Quatennens « regrette » sa ligne de défense dans son affaire de violences conjugales (huffingtonpost.fr)

    Le député du Nord admet des mots « mal choisis » et assure qu’il n’adopterait pas la même ligne de défense aujourd’hui.

  • Commission sur l’inceste : accusée d’agression sexuelle, la vice-présidente de la Ciivise, Caroline Rey-Salmon, se met en retrait (liberation.fr)

    La vice-présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, également pédiatre légiste et experte judiciaire, est mise en cause pour un examen gynécologique sur une jeune femme.

  • Loana témoigne être victime d’un viol : “TPMP” rit… et le malaise grandit (telerama.fr)

    Face à des réactions déplacées en plateau, l’ancienne star de la téléréalité a tenté de raconter ce qu’elle avait subi. Cyril Hanouna assume, C8 vante les audiences de l’émission… mais a retiré la séquence de ses réseaux et replays.

  • Le procureur de Limoges sur la sellette pour des blagues grivoises et des faits de sexisme (huffingtonpost.fr)

    Baptiste Porcher, procureur de Limoges, a comparu en audience disciplinaire devant le Conseil supérieur de la magistrature. Plusieurs femmes dénoncent des comportements sexistes et misogynes.

  • « Il faut que vous sachiez » : dans une lettre à sa fille, Judith Godrèche évoque ses accusations de viol contre Benoît Jacquot (liberation.fr)

    L’actrice, qui vient de porter plainte pour viols sur mineure de 15 ans contre le réalisateur septuagénaire, évoque dans un texte publié par le journal « le Monde » les raisons qui la poussent à sortir de son silence.

  • Judith Godrèche nous tend la main, saisissons-là (blogs.mediapart.fr)
  • Gérard Miller désormais accusé par plus de quarante femmes (huffingtonpost.fr)

    Sur les quelque 41 nouveaux témoignages recueillis, 18 évoquent une agression sexuelle ou un viol. Des faits qui se seraient déroulés entre 1993 et 2020 en suivant un mode opératoire bien rodé.

  • Le comédien Philippe Caubère mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineures (telerama.fr)

    Une plainte pour atteinte sexuelle avait été révélée en janvier mais ce sont désormais […] trois femmes au total qui accusent l’acteur de faits alors qu’elles étaient mineures.[…] aujourd’hui âgé de 73 ans, il avait déjà fait l’objet d’une plainte pour viol en 2018 et classée sans suite en 2019 par une autre plaignante (condamnée par la suite en 2021 pour diffamation). Au moment de cette enquête, la jeune femme portant plainte aujourd’hui avait été contactée par les services de police. Elle n’avait pas souhaité déposer plainte pour ces faits à cette date, a relevé son avocate. Cette dernière a lié « la médiatisation soudaine de cette plainte » au récent soutien de son client à l’acteur Gérard Depardieu, mis en examen pour viols. Il est l’un des signataires de la tribune publiée dans Le Figaro appelant à ne pas effacer le comédien.

  • Après les accusations d’Adèle Haenel, un procès se profile pour Christophe Ruggia (liberation.fr)

    Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle du réalisateur Christophe Ruggia jeudi 8 février pour des agressions sexuelles sur mineure sur l’actrice Adèle Haenel au début des années 2000.

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Par : Khrys
5 février 2024 à 01:42

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Par : Khrys
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Pourquoi faire de l’éducation populaire au numérique ?

Par : Framasoft
24 janvier 2024 à 10:28

Julie et Romain, les deux cofondateurices de l’Établi numérique, ont fait un travail très intéressant d’introspection sur le sens de leur activité, faire de l’éducation populaire au numérique. Nous sommes ravi⋅es de leur laisser la parole.

Dès nos premières discussions, avant-même la création juridique de la structure, nous savions ce que nous voulions faire : de « l’éducation populaire au numérique ». Pour nous, c’est la meilleure manière de décrire ce que nous faisons. Mais concrètement, qu’est-ce qu’on veut dire quand on parle d’éducation populaire au numérique et pourquoi pensons-nous que c’est fondamental en ce moment ?

L’explosion du numérique

Il y a vingt ans, quand, profitant du climat politique du 11 septembre 2001, la Loi sur la Sécurité Quotidienne introduit l’obligation pour les fournisseurs de service de chiffrement de fournir leurs algorithmes aux autorités, les réactions sont très limitées dans le champ de la société civile et inexistantes au niveau politique. La Quadrature du Net n’existe pas encore pour faire un travail de veille juridique et de vulgarisation des enjeux, et les organisations professionnelles de journalistes (par exemple) ne se sont pas encore saisies de ces questions. À cette époque, nous étions peu en dehors des spécialistes à nous intéresser aux questions de surveillance.

Deux décennies plus tard, L’Etabli numérique est régulièrement sollicité pour des ateliers et des formations sur l’intimité numérique, et les livres, newsletters et autres podcasts sur les libertés numériques fleurissent. Qu’est-ce qui a changé sur cette période ? Beaucoup de choses, mais en particulier un évènement majeur : le numérique est devenu une partie intégrante du quotidien de la quasi-totalité de la population en France. Aujourd’hui, plus de 80 % des personnes ont un smartphone et 83 % se connectent à Internet tous les jours ; en 2000, moins de 15 % de la population a un accès Internet. Il y a vingt ans, Internet a déjà commencé à transformer le monde, mais le réseau n’affecte qu’un petit nombre de secteurs, et impacte surtout la vie professionnelle des personnes concernées. Maintenant, impossible de ne pas être affecté⋅e d’une manière ou d’une autre par les transformations numériques en cours. Dans notre vie intime, dans nos interactions avec les administrations, au travail : le numérique est partout.

En 2001 donc, il était encore possible de ne pas être concerné⋅e par le numérique et ses impacts ; à l’époque, les expert⋅es et les spécialistes lié⋅es à l’industrie naissante de la tech monopolisaient le sujet, mais les enjeux étaient moindres. En 2023, le numérique affecte tout le monde ; il doit donc pouvoir être réfléchi, débattu et transformé par tout le monde. Faire de l’éducation populaire au numérique, c’est contribuer, modestement et avec nos moyens de petite structure, à la construction d’un espace démocratique de délibération autour du numérique.

Qu’on le veuille ou non, le numérique est là. Toute une infrastructure numérique faite de câbles, de machines et d’armoires à serveurs recouvre maintenant le globe entier. Plus encore, le numérique a transformé nos manières de vivre, de nous organiser et de nous déplacer d’une manière telle que tout retour en arrière soudain est impossible. Pour le meilleur et pour le pire, notre société est devenue profondément numérique.

Illustrations CC BY David Revoy

Un enjeu démocratique

En tant que citoyen⋅nes, nous n’avons (presque) pas été consulté⋅es tout au long de ce processus, mais c’est quand même à nous de faire l’inventaire et de déterminer ce que nous voulons faire de cette transformation. Le numérique est un sujet trop sérieux pour être laissé à des milliardaires, indépendamment de ce qu’on pense des milliardaires en question. Ce n’est pas d’un match de boxe entre Zuckerberg et Musk diffusé sur Twitch dont nous avons besoin, mais d’espaces de décisions où, à toutes les échelles, nous réfléchissons ensemble sur les communs numériques que nous souhaitons nourrir, renforcer ou réajuster.

Un des problèmes que nous avons à l’heure actuelle, c’est que le numérique est certes reconnu comme un enjeu de société, mais qu’il reste identifié comme un sujet technique malgré tout . Aujourd’hui encore, il faut être développeur⋅euse, chercheur⋅euse ou travailler dans la tech pour être légitime sur la question numérique. C’est l’industrie du numérique elle-même qui pose souvent les paramètres du débat sur les enjeux de la technologie, ce qui rend difficile toute réelle évolution. La Tech pense toujours pouvoir résoudre par plus de technologie les problèmes causés par la technologie, et nos dirigeant⋅es politiques sont souvent ravi⋅es de la suivre dans ce technosolutionisme naïf.

C’est là que l’éducation populaire intervient. Faire de l’éducation populaire au numérique, c’est fournir à chacun⋅e les clés de compréhension nécessaires pour pouvoir se positionner, mais c’est aussi déconstruire l’idée que la technologie est une question de spécialistes. Tout utilisateurice de la technologie a des retours à faire sur ce qui fonctionne ou pas, des idées de ce qu’il faut changer, des expériences à transmettre, bref une expertise. L’éducation populaire part d’une vérité simple : nous sommes tou⋅tes déjà expert⋅es du numérique, même si nous ne le sommes pas tou⋅tes à la manière d’un⋅e ingénieur⋅e. Plus encore, si on veut éviter de continuer à reproduire les problèmes systémiques du numérique tel qu’il est actuellement, cette expertise collective est indispensable.

L’objectif étant de permettre à tout un⋅e chacun⋅e de se saisir des enjeux du numérique, il est fondamental que les méthodes que nous utilisons invitent à la discussion, à la participation, à l’évolution. Participer à un atelier sur les impacts environnementaux du numérique, c’est déjà réfléchir à ce qu’on veut garder ou pas dans le monde numérique actuel, c’est déjà se confronter aux besoins et aux enjeux des autres, c’est rentrer dans une démarche de délibération autour du numérique. C’est pour cette raison que nous accordons une attention particulière aux méthodes pédagogiques dans les interventions que nous construisons. L’important, c’est que les participant⋅es à nos formations repartent équipé⋅es et confiant⋅es sur leur capacité à réfléchir et à prendre des décisions, pas que tout le monde soit d’accord à la fin, et encore moins que tout le monde finisse d’accord avec nous.

Sortir de la dystopie

En 2000, le numérique était une utopie qui allait nous libérer tou⋅tes des contraintes de notre quotidien et impulser une nouvelle ère de progrès social. Vingt ans plus tard, le numérique a réussi à s’imposer partout, mais a pris en chemin des traits clairement dystopiques : les réseaux sociaux ont parfois permis de coordonner des révoltes démocratiques, mais sont aussi un espace de discrimination ; le travail à distance fait émerger des nouvelles formes de travail plus riches, mais permet aussi un renforcement de l’intensité du travail  ; Internet donne accès à un savoir incroyable, mais permet aux rumeurs et à la désinformation de se propager toujours plus rapidement ; …

Faire de l’éducation populaire au numérique, c’est permettre à tou⋅tes de comprendre et de transformer cette réalité numérique complexe dans laquelle nous vivons maintenant. Sortir de la dystopie ne se fera pas par des débats de spécialistes, mais par l’intelligence collective.

Khrys’presso du lundi 22 janvier 2024

Par : Khrys
22 janvier 2024 à 01:42

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  • Tempête géomagnétique et vulnérabilité des câbles optiques sous-marins (1-3-3-2) (i-resilience.fr)
  • Enquête – Mégabassines, réalisée en collaboration avec le média Off Investigation : Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (reporterre.net) ; Mégabassines : comment l’État a pris le parti des gros céréaliers (reporterre.net)
  • Clarification (blog.mondediplo.net)

    S’il y a un paradoxe dans cette période spécialement sombre, c’est qu’il y surnage malgré tout quelques motifs d’espoir. Entre soutien inconditionnel, loi « immigration » et « régénération » — régénération… —, une puissante clarification est en train de s’opérer. Sur le plan idéologique au moins, la tripartition vasouillarde a volé en éclats. Il ne reste plus que deux blocs. Hommage de l’extrême droite […] : « Attal a piqué nos idées ». […] En face, le bloc qui se définira bientôt comme bloc antifascisation doit serrer sa différence, accueillir avec satisfaction les poids et mesures, l’opprobre médiatique — l’opprobre bourgeois. Rien n’atteste mieux sa dangerosité pour l’ordre des choses.

  • Faire société c’est cesser de financer l’école privée (blogs.mediapart.fr)
  • Les 4 leçons bourgeoises de l’affaire Oudéa-Castéra (frustrationmagazine.fr)

    On pourrait s’indigner de son attitude face à la presse, de ses mensonges répétées […] et son maintien en poste malgré le scandale… Mais ce serait oublier qu’elle fait partie de la bourgeoisie : une classe dominante sûre d’elle, persuadée d’être dans son bon droit et dont les idéaux et les façons de penser sont très différents des autres.

  • Extrême droite. Quand la colonisation rachète la collaboration (orientxxi.info)

    Dans Le Pen et la torture. Alger 1957, l’histoire contre l’oubli […] l’historien Fabrice Riceputi reconstitue, documents, cartographie et témoignages à l’appui, un fait […] récemment remis en question par des journalistes de la radio publique : […]JM Le Pen a commis des actes de torture en Algérie[Il] analyse ce que ce déni dit aujourd’hui de l’hégémonie culturelle de l’extrême droite en France.

  • « Les plus pessimistes étaient beaucoup trop optimistes » (terrestres.org)

    « la transition est l’idéologie du capital au XXIème siècle. Grâce à elle, le capital se trouve du bon côté de la lutte climatique. »

  • Les contrats à impact social : « cheval de Troie de la financiarisation des associations » (basta.media)
  • « Les atlas sont un instrument de la colonisation » (usbeketrica.com)

    Les cartes sont-elles l’apanage des puissants ? Comment la « contre-cartographie » peut-elle renverser les logiques de domination ? Trois questions à Nepthys Zwer, directrice éditoriale de l’ouvrage Ceci n’est pas un Atlas (éditions du Commun) et co-autrice de Cartographie radicale (éditions La Découverte).

  • David Graeber – The Utopia of Rules (theanarchistlibrary.org – texte de 2015)

    On Technology, Stupidity, and the Secret Joys of Bureaucracy

  • Partitions. Par-delà les propagations. (affordance.framasoft.org)
  • Platform Tilt : Documenting the Uneven Playing Field for an Independent Browser Like Firefox (blog.mozilla.org)

    Browsers are the principal gateway connecting people to the open Internet, acting as their agent and shaping their experience. The central role of browsers has long motivated us to build and improve Firefox in order to offer people an independent choice. However, this centrality also creates a strong incentive for dominant players to control the browser that people use. The right way to win users is to build a better product, but shortcuts can be irresistible — and there’s a long history of companies leveraging their control of devices and operating systems to tilt the playing field in favor of their own browser.

  • Books Fatal to Their Authors (1895) (publicdomainreview.org)

    Writers have been punished with more variety, more frequency, and more severity than you might expect. Ditchfield catalogues hundreds of authors who were banished from their homeland, languished in prisons and castles and monasteries, and spent decades on the run. Their right hands were cut off and their children executed ; fines were levied and reputations destroyed. In one case, a gang of hit men found a fugitive satirist, Trajan Boccalini, resting on a couch in Venice and beat him to death with sandbags. In another, the writer was presented with a choice : either be beheaded or eat his book.

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Pourquoi se syndiquer dans l’informatique ?

Par : Framasoft
18 janvier 2024 à 11:33

On le sait, le syndicalisme ne se porte pas formidablement bien dans notre pays. Et dans certains métiers, il ne va pas forcément de soi. C’est pourquoi l’article de Cécile et Thomas, publié initialement sur 24joursdeweb nous a semblé essentiel, et nous sommes ravi⋅es de le partager ici.

Quand on parle de syndicalisme, on a souvent l’image de « Jojo-le-syndiqué-de-la-cégété », qui brûle des pneus devant l’usine en mangeant des merguez en manif. Ou encore de la mafia qui ne travaille que pour ses propres intérêts particuliers.

Dans l’informatique, milieu de cadres, le syndicalisme est tantôt mal vu, tantôt inexistant, souvent considéré comme inutile. Après tout, nous sommes des privilégié·es !

Pourtant quelques bribes commencent à émerger dans notre secteur. Il y a eu le mouvement, plutôt associatif, « On est la tech »  d’informaticien·nes, qui se sont mobilisé·es lors des premières manifestations contre le système de la retraite à points.

Dans le milieu du développement de jeux vidéo, bon nombre de syndicats ont agi contre les violences sexistes et sexuelles (on peut penser aux — trop nombreux — scandales chez Ubisoft et Quantic Dream).

Alors pourquoi des gens se syndiquent dans l’informatique ?

Être majoritairement cadres et avoir un salaire à plus de 40 K ne fait pas de nous des patrons. On reste des employé·es qui doivent arriver à l’heure au bureau et qui subissent de gros coups de pression dans les moments de rush.

D’un point de vue marxiste, nous sommes et nous restons du côté des « exploités » et pas des « propriétaires » ! (On vous rassure, on ne va pas vous faire un cours sur le marxisme… quoique !).

Vous allez me dire qu’il y a pire comme exploitation. Et vous avez raison… jusqu’à un certain point ( !).

D’abord sur le côté temporaire. S’il est vrai qu’actuellement la conjoncture est plutôt bonne dans notre industrie, nous ne sommes pas à l’abri d’un retournement économique, qui est d’ailleurs dans l’actualité. Celleux qui ont vécu la crise des années 2000 de l’informatique peuvent en témoigner.

Par ailleurs, l’informatique est un métier où l’on vieillit avec ses technologies et ses modes : que vaudra votre expertise Node.js, votre certification Scrum Master ou votre expertise Window Server 2023 dans vingt ans ? Dans quarante ans ?

Parce que oui, au cas où vous ne l’auriez pas vu, vous risquez fortement de bosser jusqu’à soixante-sept ans ! Tout le monde n’aura pas la chance d’être un papy Cobol !

À quoi servent les syndicats ?

L’idée d’un syndicat est de regrouper des personnes qui partagent le même intérêt.

On trouve comme cela des syndicats de patron·es (MEDEF, CGPME…) et des syndicats de travailleuses et travailleurs. (Pour les plus connues : CGT, CFDT, SUD/Solidaires, FO…)

Les « intérêts » des salarié·es sont souvent les mêmes un peu partout et depuis toujours ; ça peut se résumer à : gagner plein d’argent, avoir une bonne ambiance au boulot (de préférence, sans harcèlement) et beaucoup de temps libre !

Les syndicats sont donc des personnes qui cherchent à se battre pour cela. Ils vont avoir quatre outils pour le faire :

  • les instances de négociation dans l’entreprise (on reviendra plus bas sur le CSE) ;
  • la loi ;
  • les pressions diverses ;
  • la grève.

Le comité social et économique (CSE) et les délégués syndicaux

Dans les entreprises de plus de onze salarié·es, il doit y avoir un CSE. Un lieu où les représentant·es des salarié·es, qui sont élue·es par les salarié·es, discutent avec la direction (qui elle n’est pas élue, mais qui a eu la bonne idée d’être riche au bon moment !) de sujets variés. Toutes les questions peuvent être posées à la direction, qui a pour obligation d’y répondre… avec plus ou moins de bonne foi !

Chaque syndicat ou liste qui a reçu plus de 10 % des voix aux élections va avoir des délégué·es syndicaux (DS). Ces fameux DS vont signer (ou ne pas signer) des accords d’entreprise avec la direction de l’entreprise.

Typiquement, il y a sûrement un accord d’entreprise sur le télétravail, sur l’accueil spécifique des personnes en situation de handicap ou sur les congés menstruels/hormonaux… Grâce à notre bon président (humour noir), les accords d’entreprise peuvent être moins bons que ce que propose le code du travail.

Les délégués syndicaux sont aussi ceux qui négocient les augmentations en fin d’année.

Enfin, c’est le CSE qui gère les activités sociales et culturelles (ASC), c’est-à-dire l’argent qui est donné pour les salarié·es pour les œuvres socioculturelles (les places de ciné, les réductions pour la salle de sport, la colonie de vacances de l’entreprise…).

Warning : dans notre milieu de cadres, il n’est pas rare de trouver des syndicats « jaunes », c’est à dire des syndicats pro-direction qui sont prêts a signer les pires accords d’entreprise pour les salarié·es en échange d’avancement de carrière ou de planques diverses dans la boîte…

Autre point, le CSE a aussi la responsabilité de veiller à la sécurité physique et psychologique des salarié·es. Cela se fait dans le sous-groupe du CSE appelé CSSCT : commission santé, sécurité et conditions de travail.

Bon, habituellement, les métiers de l’informatique ne présentent que peu de risques physiques, si ce n’est des problèmes de dos et aux yeux à rester trop longtemps devant un écran. Cela reste très soft par rapport à des gens travaillant dans d’autres secteurs, comme en usine ou dans le bâtiment.

En revanche, pour les questions psychologiques, c’est autre chose. Les syndicats ont un vrai rôle pour faire remonter les questions de harcèlement, de stress divers et de burnout. Même si la loi n’est pas très précise ni claire sur ces questions, faire remonter que le petit chef X est un harceleur ou qu’il y a eu quatre burnouts dans le service de M. Bidule auprès du PDG de la boîte fait toujours son petit effet.

La loi

Salarié·es comme RH ne connaissent pas toujours le droit du travail ni la loi. Le rôle des syndicats dans l’entreprise est là pour rappeler le droit du travail aux salarié·es, mais aussi à la direction quand elle se trompe ou oublie d’appliquer la loi (oups !). Et le droit du travail en France est assez lourd, mouvant et complexe.

D’ailleurs, il y a aussi une certaine superposition du droit qu’il faut avoir en tête : le Bureau International du Travail (BIT), les directives européennes, la loi française, le droit du travail, les conventions de branche et les accords d’entreprise.

Pour nous, cadres de l’informatique, on dépend très souvent de l’accord de branche qui regroupe les bureaux d’études techniques, les cabinets d’ingénieurs-conseils et les sociétés de conseils. L’accord s’appelle « SYNTEC » et a été mis à jour en mai dernier.

Connaître tout le droit est quasiment impossible. C’est pour cela que les élu·es au CSE ont des jours de délégation pour se former aux bases du droit du travail. Il y a aussi toutes les connaissances légales que les syndiqué·es apprennent et comprennent en discutant avec d’autres syndiqué·es.

Mais le gros du travail est souvent assuré par un avocat spécialiste en droit du travail.
En effet toutes les centrales syndicales ont des partenariats avec des avocats qu’ils peuvent mobiliser quand ils ont des demandes juridiques.

D’ailleurs saviez-vous que le statut de cadre (convention SYNTEC) oblige l’employeur à payer le train en première classe lors des voyages professionnels ?

Les pressions diverses

La loi, c’est bien, mais ça ne fait pas tout. Et surtout les procédures légales sont parfois longues, pour à la fin ne pas obtenir grand chose.

On aimerait vivre dans monde de bisounours où en demandant gentiment à la direction, elle nous donnerait des augmentations, des primes de télétravail et des jours de congés payés pour les enfants malades. Dans la réalité, il faut parfois savoir montrer les dents pour négocier.

Soyons francs, il y a des moments où mettre un petit coup de pression à la direction est bien plus efficace que des années de batailles juridiques.

Pour ça, les syndicats ont deux grands types de techniques : la communication interne et la communication externe.

La communication interne

En interne, on a vu que le CSE pouvait faire passer des messages à la direction.

Ces messages et ces questions sont écrites et portées à la connaissance des salarié·es. Cela permet souvent de mettre la direction face à ses contradictions.

Madame la RH, comment expliquez vous l’augmentation des dividendes aux actionnaires de 30 % quand les salarié·es ont une augmentation de 0,5 % en moyenne ?

Mais la communication interne, c’est aussi des mails possibles aux salarié·es :  dans une grosse boîte de jeux vidéos très connue, il était de notoriété publique que certains services et certains managers pratiquaient du harcèlement sexuel. Problème : aucune femme ne voulait porter plainte.

Il a suffi d’un mail à l’ensemble de la boîte (plusieurs milliers de personnes) appelant à dénoncer les violences sexistes et sexuelles qu’elles auraient subies et ce, notamment dans le service bidule de M. X ou machin de M. Z, pour que des femmes aient l’immense courage de porter plainte.

Effet corollaire, au minimum, les managers des services en question ont regardé leurs pompes pendant quelques mois après, ont raté leur augmentation et — après quelques mois — ont enfin fini par se faire virer !

La communication externe, plus compliquée mais aussi très redoutable

Aujourd’hui beaucoup de sections syndicales ont un compte X/Instagram/Mastodon ou un blog plus ou moins actif où ils dénoncent les problèmes de leur boîte. Quand sur le hashtag du nom de la boîte tu trouves diffusés au grand jour tous les problèmes de l’entreprise, tu écorches l’image de la boîte et la « marque employeur ».

Ça fait réfléchir à deux fois les directions avant de faire des saloperies…

Si on va plus loin ou que l’entreprise est connue, on peut aussi avoir des articles dans la presse spécialisée.

La grève

Le dernier outil qui reste aux syndicalistes, c’est la grève. L’arrêt de travail pur et simple. On est sur du classique et du médiatique mais ça reste un outil important pour pouvoir apporter du rapport de forces dans les négociations.

Même lorsque que c’est symbolique, la grève permet de désorganiser, fait prendre du retard sur des projets et, au final, peut faire perdre de l’argent à un actionnaire.

On ne va pas se mentir, jusqu’ici dans l’informatique en France, on n’a pas souvent eu des grèves massives qui ont eu un impact significatif sur le cours de la bourse de nos boîtes.

Mais on constate que, depuis les manifestations sur les retraites, on a des rangs qui grossissent à chaque nouvelle manifestation.

Faut-il avoir un poster de Lénine au-dessus de son lit pour être syndiqué ?

Alors oui et non. Vous le savez sans doute, certains syndicats sont plus « politiques » que d’autres. C’est-à-dire qu’ils vont s’intéresser à des sujets plus ou moins éloignés du monde du travail et de l’entreprise : les OGM, le conflit israélo-palestinien, la lutte contre l’extrême droite…

D’autres, au contraire, vont préférer se « mettre des œillères » et ne s’intéresser qu’à ce qu’il se passe dans l’open-space.

Une autre grille d’analyse est la dichotomie « syndicalisme de service » versus « syndicalisme de lutte ».
Les premiers sont souvent dans le « dialogue » avec la direction, les seconds vont plus volontiers aller au conflit.
Les premiers sont souvent qualifiés de « syndicalisme mou » voire de « traîtres » et les seconds sont souvent qualifiés « d’excités », de « brailleurs ».

À vous de voir ce qui vous intéresserait comme style de syndicalisme et pour cela, le meilleur moyen c’est d’aller parler avec les gens. Si les grandes organisations syndicales s’inscrivent dans ces axes (plus ou moins politique ; syndicalisme de service ou de lutte), sur le terrain, dans les entreprises, on peut avoir par les personnes des choses totalement différentes.

Oui, un militant Solidaires-Informatique peut être un vendu mou du genou et oui, il est possible qu’une section CFTC organise une grève dans une boîte en solidarité avec le peuple palestinien !

(Bon, c’est rare, mais justement, allez voir par vous-mêmes, sur le terrain, ce qu’il en est !)

Mais au final, pourquoi se syndiquer, qu’est-ce que j’y gagne ?

On peut y voir un intérêt personnel. Se syndiquer, c’est souvent profiter d’un réseau et d’un service juridique. Toutes les organisations syndicales ont des partenariats avec des avocats spécialisés en droit du travail et en cas de coup de dur, ça peut s’avérer très utile.

Se syndiquer, c’est aussi payer une cotisation : tous les mois, on alimente une grande caisse commune, qui permet de compenser les pertes de salaires pendant les grèves.

Et comme les syndicats de l’informatique ne font pas souvent grève, on a souvent des caisses bien garnies, qui permettent de donner à des associations chouettes, à des logiciels libres ou simplement d’autres syndicats qui ont des besoins plus urgents de solidarité.

Certain·es se syndiquent pour faire de la politique sur le terrain, avec des résultats directs et loin des partis politiques. Histoire d’appliquer ses idéaux sur quelque chose de visible : ses collègues de bureau.

D’autres se syndiquent par amitié, parce que c’est les copains de la machine à café, est-ce scandaleux ?
D’autres aussi — souvent en fin de carrière — se syndiquent pour changer de travail : parce que les liens humains finissent par intéresser davantage que les lignes de code… À moins que ce ne soit parce que l’expertise technique qu’ils avaient en début de carrière ne vaut plus rien aujourd’hui.
En se syndiquant, on trouve une place utile dans la société. On en a connu qui se syndiquent pour des raisons familiales : une tradition de CGTistes qui ont résisté pendant la Seconde Guerre mondiale et qui prennent leur carte de père en fille. Certain·es payent juste leur cotisation et ne s’engagent pas plus. D’autres sont ultra actifs sur le terrain mais refusent de payer leur carte par principe.

Bon, disons le tout net on ne fait pas du syndicalisme « pour gagner quelque chose ». C’est beaucoup d’énergie, beaucoup de temps, des risques sur sa carrière pour de maigres victoires.

Personnellement, j’ai connu quelqu’un qui s’est syndiqué parce qu’un jour je lui ai juste dit que le chef Bidule était un connard notoire. C’était le genre de petit chef qui pousse tout son service à bout en pinaillant sur des détails inutiles qui se transformaient en « manque de professionnalisme » dans ses mots. Ses équipes finissaient par bosser le soir et le week-end, le gars en question avait fini par entrer dans une sorte de dépression. Il m’a dit que mes mots l’avaient rassuré sur ses capacités et son professionnalisme. Je n’aurais jamais pensé que mes bêtes petits mots, assez banals, iraient jusqu’à ce qu’il adhère à un syndicat. Mais ça m’a rendue un peu fière.

Je crois qu’il y a parfois un côté « psychanalyste de comptoir d’entreprise » dans le syndicalisme. Et peut-être que c’est cela ma raison de me syndiquer.

Qu’importe votre motivation, qu’importe vos raisons profondes et vos besoins.

Se syndiquer, dans l’informatique ou ailleurs, c’est engager un contre-pouvoir, c’est créer de l’espoir pour soi, pour le bureau, et pour un monde meilleur.

Cet article est un appel à se syndiquer.

Image à la une en CC BY SA :  sur Flickr

Khrys’presso du lundi 15 janvier 2024

Par : Khrys
15 janvier 2024 à 01:42

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  • Exilée pour avortement. Du Sénégal à la Belgique, enquête sur des femmes invisibles (axellemag.be)

    Le 8 décembre 2020, la seconde demande d’asile introduite par Khady F. est refusée. La jeune femme avait fui le Sénégal en 2015 après avoir avorté clandestinement. Elle risquait la prison et le rejet social. Sa demande sera finalement acceptée dans le cadre d’un recours.

  • États-Unis : la Cour suprême rétablit temporairement l’interdiction de l’avortement dans l’Idaho en attendant de se prononcer sur le fond (lemonde.fr)

    Un tribunal fédéral avait suspendu dans cet Etat rural et conservateur une loi prise en 2022 restreignant l’IVG aux seuls cas où la vie de la femme enceinte est en danger. L’audience est prévue pour avril.

  • “C’est le monde à l’envers” : comment les Mexicaines viennent désormais en aide aux Américaines qui veulent avorter (francetvinfo.fr)

    À Guanajuato, au cœur du Mexique, […] où avorter était passible de prison il y a encore deux ans, s’organise le réseau d’entraide qu’elle a fondé. Pendant vingt ans, Verónica Cruz a défié la loi de son pays, en aidant des milliers de femmes à avorter clandestinement. Sa lutte a contribué à mener le Mexique jusqu’à la dépénalisation de l’avortement, confirmée par la Cour suprême du pays pour l’ensemble de ses 32 États en septembre 2023. Aujourd’hui, son collectif féministe Las Libres (“Celles qui sont libres”) est devenu l’un des principaux fournisseurs de pilules abortives de l’autre côté de la frontière, où il a déjà assisté plus de 20 000 femmes […] “On pensait qu’aux États-Unis, c’était un droit acquis, se souvient-elle. Et tout à coup, on découvre que les anti-avortement ont travaillé dans l’ombre pendant cinquante ans, et qu’ils ont réussi à faire annuler ce droit !”

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Les autres lectures de la semaine

  • Pourquoi il faut sortir d’un imaginaire « déterrestré » du nucléaire (usbeketrica.com)

    cette relance nucléaire – notamment la construction de nouveaux EPR –, en plus de ne pas être un grand exercice de démocratie, risque de se faire au détriment de la prise en charge de l’héritage des résidus et du démantèlement des installations. C’est un chantier énorme qui va s’étaler sur des décennies, voire des siècles.

  • La ruée minière au XXIe siècle (terrestres.org)

    L’histoire du capitalisme est l’histoire d’une civilisation extractiviste, un rapport singulier à la production d’objets fondé sur la mine et sur son corollaire, la conquête. Cette entreprise d’accumulation et d’artificialisation du monde a été justifiée successivement par les idéologies du Salut, de la Civilisation, du Progrès et du Développement. La Transition n’en serait‑elle pas le prolongement ? […] Tant que la décroissance n’arrivera pas à s’imposer comme mot d’ordre, urgent et impératif, le capitalisme industriel continuera d’interpréter les revendications des mouvements sociaux comme des défis techniques.

  • Would Luddites find the gig economy familiar ? (arstechnica.com)

    Their pitiable reputation is the result of a deliberate smear campaign by elites in their own time who […] tried to discredit their coherent and justified movement. In his book Blood in the Machine : The Origins of the Rebellion Against Big Tech, Merchant memorializes the Luddites not as the hapless dolts with their heads in the sand that they’ve become synonymous with, but rather as the first labor organizers.

  • Internet, outil de déstabilisation massive (hubertguillaud.wordpress.com)
  • Anatomie de la droite conservatrice (laviedesidees.fr)

    À propos de : Matthew McManus, The Political Right and Equality : Turning Back the Tide of Egalitarian Modernity, La droite conservatrice américaine est en plein renouveau. Son idéologie très éclectique mêle anti-modernité et démocratie, religion et capitalisme – ce qui fait en partie son succès.

  • The I in LLM stands for intelligence (daniel.haxx.se)
  • Animal sounds in most nature documentaries are made by humans. How they do it and why it matters (phys.org)
  • Peintre « faussaire » pour le cinéma : les secrets fascinants d’Édith Baudrand (beauxarts.com)

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Khrys’presso du lundi 8 janvier 2024

Par : Khrys
8 janvier 2024 à 01:42

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  • L’Appel des 201 contre la loi immigration (blogs.mediapart.fr)

    Deux cents et une personnalités d’horizons divers, dont notamment l’ex-Défenseur des droits Jacques Toubon, appellent à marcher le dimanche 21 janvier dans toute la France pour demander au Président de la République de ne pas promulguer la loi immigration.

  • Jugée trop radicale, Alternatiba Lyon perd ses subventions (reporterre.net)

    La préfecture du Rhône a supprimé la subvention d’Alternatiba à Lyon, à qui elle reproche ses actions de désobéissance civile. Une pratique désormais commune pour réprimer les associations écologistes.Sans réponse au bout de deux mois, Alternatiba déposera un recours au tribunal administratif courant janvier. « Ça ne nous met pas en difficulté financière, mais on ne veut pas se laisser censurer »

  • Comprendre, déconstruire, lutter contre l’écofascisme (confpeps.org)
  • Le droit de parler pour nous-mêmes (dijoncter.info)

    Pendant trop longtemps, les Palestiniens et Palestiniennes ont été privé-e-s de la liberté de raconter leur propre histoire.

  • Manifeste des Peuples du Sud (terrestres.org)
  • La révolution communaliste #2 (bascules.blog)

    Le temps, l’espace et les circonstances éloignent, bien entendu, la Commune de Paris de 1871 du confédéralisme démocratique – appelé aussi « communaliste » – du Rojava de 2020. Il n’est donc pas question de calquer les expériences révolutionnaires entre elles ni de copier-coller les théories, mais de prêter une attention vive et particulière aux résonances de l’Histoire. […] Nous pouvons et devons exiger que le PKK soit retiré, une fois pour toutes, de la liste européenne des organisations considérées comme « terroristes ». Enfin, nous pouvons et devons réclamer la libération d’Abdullah Öcalan pour mettre fin à cette injustice et poursuivre ainsi le dialogue militant qu’il réclame par ses écrits, cette fois de vive voix.

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Khrys’presso du lundi 1er janvier 2024

Par : Khrys
1 janvier 2024 à 01:42

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Spécial Palestine et Israël

  • Gaza : l’armée israélienne soupçonnée de crime de guerre par l’ONU. (humanite.fr)

    Les bombardements se multiplient dans la bande de Gaza mais, au sol, les soldats d’Israël commettraient des meurtres de sang-froid contre des civils palestiniens. Dans le territoire assiégé, les maladies infectieuses se répandent et la famine guette.

  • Génocide en cours (contre-attaque.net)

    Les chaînes de télévisions françaises ont d’abord criminalisé le soutien à la Palestine, puis ont nié le massacre à Gaza. À présent, elles relativisent le crime contre l’humanité qui se déroule sous nos yeux, alors même que des juristes et des instances internationales estiment que la situation a tous les aspects d’une opération génocidaire.

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Spécial rétrospectives

Spécial France

Spécial femmes en France

Spécial médias et pouvoir

  • Non-droit de réponse sur France Inter : nous reproduisons ce texte du sociologue Eric Fassin (acrimed.org)

    Au lendemain de l’attentat d’Arras qui a coûté la vie à un collègue, sur France Inter, la journaliste Caroline Fourest m’a qualifié le 14 octobre de « trou dans le bouclier » dans la lutte contre le terrorisme. Pourtant, à deux reprises, Radio France m’a refusé un droit de réponse. L’irresponsabilité des chaînes privées est une chose. Mais qu’en est-il de la responsabilité du service public ?

RIP ?

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Khrys’presso du lundi 25 décembre 2023

Par : Khrys
25 décembre 2023 à 01:42

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Khrys’presso du lundi 18 décembre 2023

Par : Khrys
18 décembre 2023 à 01:42

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Les autres lectures de la semaine

  • The Fediverse, Meta and the Tolerance Paradox (viennawriter.net)

    The business models of Meta and the fediverse are simply not compatible ; if one can speak of a business model for the fediverse at all. While the U.S. corporation is quite Calvinistic and is out to make money, takes money from everyone in order to manipulate users, and shows little ethics overall, there is an entire network of free platforms that are operated by volunteers, city councils, public institutions, universities, and associations, and are predominantly financed by donations and voluntary payments. […] The fediverse was invented precisely not to be like the algorithm-driven social media platforms, but as a genuinely social platform that serves people. And just as a group can only continue to be tolerant if it excludes the intolerant, a network can also only remain free if it excludes platforms with a tendency to eat up everything they can possibly get.

  • Heather Ford : Is the Web Eating Itself ? LLMs versus verifiability (ethanzuckerman.com)

    We need a new definition and new terms for openness in the age of AI. Right now, the focus is on developers rather than content producers, on data for computers rather than for people. Data producers like Wikipedians need to be at the center of this debate. Unverifiable information should be flagged and steered away from rather than being the default for these new systems. What’s at stake is not just attribution, payment and copyright : it’s reclaiming agency in the face of AI through maintaining the production of verifiable information.

  • The Rise in U.S. Traffic Deaths (nytimes.com)

    Here’s a stark way of thinking about the problem : If the U.S. had made as much progress reducing vehicle crashes as other high-income countries had over the past two decades, about 25,000 fewer Americans would die every year.

  • Chiapas : 30 ans après le soulèvement armé (lundi.am)
  • Une race de chiens, désormais éteinte, était élevée pour sa laine par les Amérindiens (letemps.ch)

    C’est une lignée de chien peu connue, et disparue depuis la colonisation de l’Amérique par les Européens : des chiens laineux à la fourrure si épaisse, qu’elle était utilisée par les Amérindiens pour confectionner des couvertures.

L’anecdote de la semaine

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