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De la bureau-cratie à la tout-doux-cratie : refonder la gouvernance associative

Par : Chosto
5 septembre 2022 à 06:50

Une asso qui se lance, comment ça marche ? Ou plutôt quels écueils ça rencontre, comment on peut les contourner, quel mode de gouvernance installer… ? Ces questions et bien d’autres qui agitent ses membres jusqu’à les rendre perplexes, Quentin et ses complices les ont affrontées au sein de l’association Picasoft…

Faut-il préciser que chez Framasoft, asso déjà plus ancienne, ces questions et leurs réponses nous ont tout de suite « parlé », car d’une saison à l’autre ce sont bien les mêmes perplexités que nous avons rencontrés et retrouvons encore périodiquement sans avoir beaucoup plus de certitudes malgré les années…

C’est donc avec beaucoup de plaisir et d’intérêt que nous avons lu l’analyse très fine et teintée d’humour que propose Quentin et que nous vous partageons, tant il nous semble que beaucoup de membres d’associations diverses (et pas seulement les CHATONS) pourraient en tirer profit, du moins une saine réflexion.


Ce billet raconte une histoire : l’histoire d’un hébergeur associatif étudiant et universitaire face à ses dilemmes internes. Un chaton au bord de la crise de nerfs. Mieux sécuriser les données des utilisateur·ices au prix d’un flicage des bénévoles ? Militer pour des thèmes qui ne parlent pas à tout le monde ou rester consensuel ?

En fait, c’est l’histoire de dilemmes qui se transforment en crise. Je vous propose de me suivre dans cette enquête pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné, et comment on a réagi. On y réalisera notamment que cette histoire est terriblement banale et que le ver était dans le fruit depuis le début. Toute organisation, tôt ou tard, doit regarder ses tensions dans les yeux sous peine d’imploser, et il y a fort à parier que certains machins résonneront avec vos propres histoires.

Rappelons d’abord qu’il n’y a pas de méthode optimale pour résoudre des conflits, ou plus généralement, pour décider de la bonne chose à faire – en premier lieu parce que tout le monde a ses propres besoins et ses propres valeurs et qu’il est rare de pouvoir les satisfaire simultanément et pleinement. Tout processus de décision porte en lui-même des arbitrages. Il peut favoriser la fluidité au détriment du consensus. Il peut préférer la lenteur à l’urgence. Il peut chercher à maximiser la satisfaction globale quitte à autoriser une insatisfaction marginale très forte. En bref, un processus de décision n’est jamais neutre.

Et pourtant, on verra qu’il est indispensable de choisir explicitement un processus de décision, sous peine de laisser les rapports de domination se reproduire subrepticement. Le nôtre, c’est la tout-doux-cratie, qui occupera la suite de ce billet. Nous l’avons écrit avec l’espoir qu’il essaimera et fera fleurir des idées fécondes, pour nos ami·es CHATONS mais pas seulement ; vers toutes les structures qui, un jour, se retrouveront face à des dilemmes explosifs. Bonne lecture ! ☺️

J’oubliais… évidemment, ce système n’est pas parfait, alors après la théorie, il sera utile de regarder la pratique. Deux ans de tout-doux-cratie plus tard, je vous proposerai un retour d’expérience, quelques cas pratiques et un essai d’auto-critique. Mais ça… ce sera pour un autre billet. 😉

Qui sont-ils ? Quel est leur projet ?

Nous, je, on, c’est Picasoft. Je vous propose un peu de contexte pour se mettre dans le bain. Picasoft est une association étudiante créée en 2016 à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC). Elle est membre du collectif CHATONS.

Le logo de Picasoft fait référence au collectif CHATONS et à la décentralisation du web, deux thèmes largement repris des campagnes de Framasoft.

Le nombre de membres est plutôt stable dans le temps : entre cinq et dix membres actifs, entre vingt et trente enthousiastes prêt·es à donner un coup de main. Ses bénévoles sont étudiant·es ou enseignant·es chercheur·ses.

Quant à notre projet…

L’Association Picasoft a pour objet de promouvoir et défendre une approche libriste inclusive, respectueuse de la vie privée, respectueuse de la liberté d’expression, respectueuse de la solidarité entre les humains et respectueuse de l’environnement, notamment dans le domaine de l’informatique.

C’est un extrait de nos statuts. Vous l’aurez compris, la voie est libre. Plus concrètement, Picasoft s’est engagée dans trois voies :

  1. Héberger des services web libres et respectueux de la vie privée ;
  2. Sensibiliser les citoyenn·es aux enjeux autour du numérique ;
  3. Former les étudiant·es ingénieur·es à des façons de faire (auto-hébergement, hébergement à petite échelle…) peu ou pas traitées en cours.

Par exemple, on propose :

 

Un chamboule tout avec des services propriétaires à renverser, et des gâteaux sous licence libre.

Un chamboule-tout avec des services propriétaires à renverser, et des gâteaux sous licence libre. Voyez comme chez Picasoft, on sait s’amuser. N’hésitez pas à nous inviter pour mettre l’ambiance à tous vos événements.

 

Par ailleurs, Picasoft s’inscrit dans un écosystème particulier, qui est important pour la suite ; je vous prie donc de me pardonner ces précisions administratives. L’UTC compte plus d’une centaine d’associations étudiantes, fédérées de manière très verticale jusqu’au Bureau Des Étudiants (BDE), un organe essentiellement administratif.

Lors de sa création, Picasoft fait le choix de se constituer en association loi 1901, pour s’assurer une relative indépendance par rapport au BDE. En effet, les autres associations, des genres de « projets » du BDE, n’ont pas d’existence légale propre ni de compte en banque. Pour autant, le couplage entre Picasoft et l’UTC reste très fort, notamment à travers le soutien fort du laboratoire de sciences humaines et sociales, Costech.

Et qui dit association loi 1901 dit statuts.

Les statuts sont l’acte fondateur d’une association [qui comporte] les informations décrivant l’objet (ou le but) de l’association et ses règles de fonctionnement.1

Ça ne rigole pas, des règles de fonctionnement. Finie l’insouciance, fini de se rouler dans l’herbe pieds nus en jouant du djembé : il faut rédiger des statuts et les envoyer à la préfecture (bruit de tonnerre).

Alors l’équipe de l’époque s’attelle à la tâche. L’idée est moins de contrôler ses membres que de faciliter les roulements dans l’association en lui donnant un cadre. En effet, l’UTC fonctionne sur un rythme semestriel. Tous les semestres, des étudiant·es partent en stage ou à l’étranger : il faut sans cesse renouveler les membres, transmettre les savoir-faire technique, financier et administratif, s’assurer d’un service minimum… En bref, faire de Picasoft un chaton étudiant durable et compostable.

Alors, on signe où et quoi ?

Vieux pots et (dé)confiture

Les premiers statuts de Picasoft sont calqués sur ceux de Rhizome, le Fournisseur d’Accès à Internet étudiant de l’UTC. Et pour cause, c’est Kyâne, un ancien membre de Rhizome, qui a aidé à lancer l’aventure Picasoft.

logo_rhizome

Expérimenté plusieurs années chez Rhizome, c’est un modèle très classique qui a « fait ses preuves ». Examinons-en quelques concepts-clés. D’abord, les décisions sont prises par un sous-ensemble des membres.

L’Association est dirigée par un Bureau d’au moins trois membres. […] Toute prise de décision relevant du Bureau est soumise au vote. Ce vote a lieu lors d’une réunion où doivent être présents au minimum deux-tiers des membres du Bureau. La décision est adoptée à la majorité absolue des membres du Bureau.

Les membres doivent adhérer à l’association (chez Rhizome, c’est 1€ symbolique).

Est membre de l’Association toute personne à jour de la cotisation fixée dans le Règlement Intérieur.

Le bureau est renouvelé régulièrement…

L’Assemblée Générale Ordinaire se réunit obligatoirement au moins une fois par semestre. […] Il est aussi procédé à l’élection des membres du Bureau.

…et doit rendre des comptes.

Lors de cette réunion dite « semestrielle », le Président soumet à l’Assemblée Générale un rapport sur l’activité de l’Association. Le Trésorier soumet le rapport financier comportant les comptes de l’exercice écoulé.

L’intention de ces statuts est de déléguer aux membres de l’association à un bureau élu lors des Assemblées Générales (AG). En pratique, le bureau assure la gestion quotidienne, sous mandat de l’AG. Notamment, s’il est en rupture avec les autres membres, il peut être dissous par les membres.

Alors, à parler de bureau, d’AG et de préfecture, le suspense monte inévitablement. Je vous devine derrière l’écran, les yeux pétillants, à vous demander : mais quand est-ce-qu’on arrive ? qu’est-ce-qui a mal tourné alors que tout semblait si bien parti ?

Eh bien pour le savoir, il faut examiner dans le détail les cruels dilemmes qui ont déchiré l’association (le lecteur découvrira plus tard que j’en fais trop, mais j’espère pour l’heure avoir retenu son attention).

Picasoft, « respectueux de la vie privée » ?

À la fin de l’année 2017, nos services connaissent leur première hausse de fréquentation. 1000 utilisateur·ices sur Mattermost, 500 pads créés… C’est modeste, mais c’est aussi l’occasion de se poser une question : quelles sont les garanties que les utilisateur·ices sont en droit d’attendre ? Il y a en effet une tension entre la présentation de nos services et nos Conditions Générales d’Utilisation.

D’un côté, on pourrait tendre l’oreille sur un stand Picasoft et glaner un bout de conversation :

L’idée, c’est de proposer une alternative locale, pour les services collaboratifs mais pas que. Tes données restent à toi, on ne les regarde pas, on ne les vend pas, elles restent sur nos serveurs et personne n’y touche ! 😙 — un·e sympathisant·e de Picasoft

De l’autre, nos CGU sont plus prudentes :

Picasoft fera tout son possible pour que vos données personnelles ne puissent être consultées par personne d’autre que vous et votre destinataire le cas échéant. […] On n’est pas obligé de réparer. Picasoft propose ce service gratuitement et librement. Si vous perdez des données, par votre faute ou par la nôtre, désolé, mais ça arrive. — nos sympathiques CGU

Cette prudence est naturelle : personne n’a envie d’engager la responsabilité juridique de Picasoft parce que quelqu’un a perdu son pad. Le message est clair : on fait de notre mieux. Mais est-ce vraiment cette version que les utilisateur·ices ont en tête ? Car mécaniquement, plus le public s’agrandit, plus le lien humain avec l’association est ténu. Et, aux convaincu·es du début, s’ajoutent deux types de personnes : les convaincu·es par un·e convaincu·e et les obligé·es par un·e convaincu·e. Avec un public encore élargi, on peut y ajouter les personnes qui découvrent les services par hasard.

Le public de Picasoft s’élargit petit à petit… vers des publics différents.

 

Dans tous les cas, ces personnes n’ont généralement pas lu nos CGU ni échangé avec nous. Les convaincu·es attendent a minima que leur vie privée soit effectivement respectée tandis que les autres attendent que leurs données soient accessibles et intègres. Cette pseudo-catégorisation est bien entendu très réductrice ; on y oublie par exemple les personnes qui ont conscience de l’aspect artisanal des petites structures comme Picasoft. Ces dernières savent que la disponibilité permanente nécessite un fort investissement et se fait parfois au prix d’une infrastructure technique complexe, coûteuse et énergivore. Par ce prisme, il semble raisonnable que les services soient parfois indisponibles. Mais l’image marketing du Cloud, partout-tout-le-temps-pour-toujours, invisibilise la difficulté et les moyens à déployer pour obtenir ces garanties.

Alors, pour beaucoup, un service Picasoft c’est au pire un énième service, au mieux un service qui lui, respecte la confidentialité. La confidentialité est un des éléments du triptyque de la sécurité informatique : confidentialité (ma vie privée est respectée), intégrité (mes données ne sont pas perdues) et disponibilité (mes données sont accessibles). Ces attributs sont généralement pris comme des présupposés. Alors, quelle posture adopter ? Il est délicat de se cacher derrière nos CGU, car nous ne voulons pas ternir l’image du libre et des CHATONS, mais nous ne voulons pas non plus jouer le jeu des « Cloud » commerciaux2.

Nous souhaitons véritablement faire de notre mieux pour la sécurité. Et en matière de sécurité, les déclarations d’intention ne suffisent pas. Les risques sont nombreux et concrets : clés d’accès aux machines perdues dans la nature, failles de sécurité non corrigées et exploitées par un·e attaquant·e, curiosité mal placée d’un·e membre… Au boulot : un des processus de base pour améliorer la sécurité d’une infrastructure est de réduire la surface d’attaque, c’est-à-dire la réunion des points d’entrée par lesquels une attaque est susceptible de se produire. Intuitivement, plus il y a de logiciels installés sur les serveurs et plus il y a de personnes qui y ont accès, plus la surface d’attaque augmente.

Cette question cruciale est débattue pendant l’AG extraordinaire de l’été 2018, a fortiori car à cette époque, personne n’est véritablement en maîtrise des accès à l’infrastructure. Ils sont donnés de la main à la main, sans trace nette, et ne sont jamais révoqués, même pas après que le départ des membres. L’idée que cette situation est problématique fait consensus. Parmi les options pour y remédier, la désignation d’une personne qui centralise la gestion des accès à l’infrastructure. C’est la solution retenue et de nouveaux statuts sont rédigés dans ce sens.

Le Responsable technique est responsable de la gestion de l’équipe technique et des accès à l’infrastructure de Picasoft. C’est la personne qui est apte à donner ou retirer les accès aux différents bénévoles de l’équipe technique. De plus le Responsable technique s’assure que l’infrastructure de Picasoft est correctement maintenue dans le temps.

C’est à ce moment de l’histoire que la péripétie principale entre en piste (bruits de roulement de tambour).

Une mayonnaise qui ne prend pas

On a testé pour vous : mélanger bureaucratie sécuritaire et fluidité artisanale, puis secouer très fort. Eh bien, ne refaites pas ça chez vous : ça explose. Prenons un peu de recul et mettons-nous en quête du ver dans la pomme.

État de Picasoft après un semestre de nouveaux statuts : allégorie. Crédit photo : SDIS du Bas-Rhin

 

D’un côté, le rôle de responsable technique est très inconfortable. Mettez-vous en condition : vous êtes seul·e responsable de la distribution des accès. Grand pouvoir, grandes responsabilités, tout ça. Une seule erreur de votre part et l’image publique de Picasoft part en lambeaux, la confiance avec. Une mise à jour de sécurité oubliée, un compte de bénévole piraté, une machine et ses données inondées : vous êtes techniquement responsable. Votre obsession devient dès lors la réduction systématique de la surface d’attaque de l’infrastructure. Pour autant, trancher entre « avoir accès » et « ne pas avoir accès » est trop binaire ; un membre pourrait avoir des droits d’édition sur la documentation sans pouvoir supprimer la base de données de Mattermost. Vous appliquez naturellement le très classique principe de moindre privilège (principle of least privilege en anglais). Chacun·e ne doit pouvoir faire que ce dont iel a strictement besoin, et pas plus. Autrement dit, la compromission des accès d’un·e membre ou ses maladresses ont un impact limité à ses privilèges — un compte de wiki ne pourra jamais supprimer les données de Mattermost. La question épineuse, en tant que responsable technique, est de définir les contours du besoin de chaque membre. Bien entendu, vous pourriez faire confiance et considérer que chacun·e demande les accès dont il a besoin. Mais c’est vous qui portez cette lourde responsabilité ; c’est vous qui connaissez les risques. Alors à défaut de sombrer dans la folie, vous préparez des procédures standardisées et un examen minutieux des demandes d’accès. Pas de sécurité sans ordre.

Maintenant, changement de costume. Vous êtes membre de Picasoft, enthousiaste et plein·e de vie. Vous aimez son fonctionnement artisanal et les projets spontanés qui en émergent. Pour vous, pas de doute : on se forme en faisant, et surtout en faisant des erreurs. C’est d’ailleurs aussi pour vous former que vous avez rejoint le navire. Alors, vous faites de votre mieux. Parfois vous cassez quelque chose, vous pleurez en vous demandant pourquoi vous n’avez pas choisi le maraîchage, puis, après vous être fait une raison, vous réparez du mieux que vous pouvez. Vous en sortez grandi. D’ailleurs, ces temps-ci, personne ne s’occupe de la maintenance des services — il faut dire que c’est un peu rébarbatif. Pas facile de se motiver. Mais aujourd’hui, après votre meilleur chocolat chaud, vous vous sentez en pleine forme. Time to upgrade. Vous enfilez votre plus beau hoodie, et quand vient minuit, vous vous lancez. Sur l’écran, les commandes se succèdent au rythme effréné de vos frappes. Les tests sont impeccables, la conclusion implacable : plus qu’à mettre en production et aller vous coucher. Mais au moment de lancer la dernière commande, un message s’affiche : permission denied. Accès refusé. Incrédule, vous essayez à nouveau, comme on tente d’ouvrir une porte qu’on sait fermement verrouillée. Il faut vous rendre à l’évidence, impossible de faire quoi que ce soit : on ne négocie pas plus avec les ordinateurs qu’avec les portes. Frustré·e, votre motivation tombe à plat. Vous rallumez la lumière et vous partagez votre malheureuse aventure au reste de l’équipe technique, avant d’aller vous rouler en boule sous votre couette.

Le lendemain matin, la réponse manque de vous faire tomber de votre chaise : ce refus n’est pas une erreur, bien au contraire : vous n’aviez pas besoin a priori de ces accès. Question de surface d’attaque. Si vous avez pour projet de faire la maintenance des services, pas de soucis : prévenez un peu avant et on vous donnera les accès nécessaires. Question de sécurité. Vous ne voudriez pas mettre à mal la confiance des gens, n’est-ce-pas ? Et puis c’est quand même pas grand-chose, de demander des accès. On ne vous interdit rien, on fait juste de la prévention. Pas de quoi en faire un plat.

Dernier tour de veste : vous êtes franchement arrivé·e dans l’équipe technique, et motivé·e comme jamais pour monter un nouveau service. On s’y met ? Eh ien, j’espère que vous avez du temps devant vous. Car avec le raisonnement qui précède, chaque étape (test, partage, déploiement, gestion des sauvegardes, communication…) nécessite des accès différents, et autant de potentielles discussions et argumentations sur votre légitimité à briguer ces accès. Légitimité dont l’appréciation revient en dernière instance au/à la responsable technique.

J’espère que cette mise en situation, quoique caricaturale, donne une bonne intuition des tensions qui macèrent pendant cette année. D’un côté, une responsabilité forte et mal définie qui repose sur une seule personne ; de l’autre, des membres de bonne volonté qui perdent leur autonomie et dont les actions sont sous contrôle.

Libre ou open source ?

À l’été 2019, le semestre se clôt par une assemblée générale électrique. Les tensions accumulées appellent un changement radical, c’est-à-dire un changement qui prend le problème à la racine. Or ces tensions ne sont que des manifestations d’un problème plus fondamental. La boîte de Pandore est ouverte.

Le procès verbal de l’AG donne quelques exemples de dissensus qui agitent les membres :

— Picasoft peut-elle être militante ou politique ?
— Picasoft doit-elle se positionner sur des questions éthiques, par exemple pour le choix d’une banque ?
— Qui doit décider de l’attribution des accès à l’infrastructure ? Faut-il privilégier la sécurité ou l’ouverture ?
— La monnaie libre rentre-t-elle dans les prérogatives de l’association ?

Passer à une banque plus dosée en éthique et payer plus cher, donc avoir moins d’argent pour agir, ou rester clients d’une banque bon marché, mais qui finance des projets écocides ? Organiser des événements autour de la monnaie libre, dont l’écosystème est très libriste-compatible, mais qui assume une critique radicale du système économique ?

En sous-texte de toutes ces questions, on retrouve en réalité la question à cent balles : une association d’informatique libre a-t-elle vocation à se positionner politiquement et idéologiquement ? Cette question fera peut-être tiquer certain·es d’entre vous, car elle est mal posée : elle suppose qu’il soit possible d’agir apolitiquement. Or, dans les exemples précédents, ne pas se positionner signifie en réalité adhérer au système dominant. Ne pas choisir une banque qui refuse de soutenir des projets écocides quand on en a les moyens, c’est adhérer, même mollement, à la ruine écologique. Par cette affirmation, je ne cherche à culpabiliser personne. Mais surtout en tant qu’association, c’est-à-dire en tant que personne morale, il est important de réaliser ce que veut vraiment dire rester apolitique. Ce qui ne veut pas dire que c’est une posture indéfendable.

À gauche, on lit « Proposition : je suis apolitique. »
À droite, on lit : « Traduction : je suis privilégié et ne suis pas affecté par les politiques actuelles, j’en suis même peut-être bénéficiaire ».

 

Dans notre milieu, cette question prend la forme de la vieille dispute open source versus libre. Ce débat est resté relativement confidentiel, bien que la mainmise d’Amazon, Google ou Microsoft sur des outils open-source contribue à amplifier les voix qui s’élèvent contre l’open source. Je vous en propose un résumé à la hache. Open source et libre partagent les mêmes libertés fondamentales, exprimées par des licences qui ont valeur de contrat. Ces quatre libertés ne sont plus à présenter : droit d’utiliser, d’étudier, de modifier et de redistribuer.

Les tenants de l’open source s’intéressent particulièrement à la sécurité et à la performance : par exemple, l’ouverture du code d’un logiciel au plus grand nombre permet de détecter les failles plus rapidement. Aussi, les efforts des développeur·ses pourront se concentrer en un seul point plutôt que d’être gaspillés pour développer dix fois le même logiciel (competitive waste). Dans l’open source, l’accent est mis sur la liberté absolue : on ne vous donne que des droits mais aucun devoir. L’exemple typique est la licence MIT, qui dit en substance : faites ce que vous voulez. Vous pouvez donc faire de l’open source tout en créant un écosystème qui utilise tous les leviers pour rendre vos utilisateurs captifs d’outils qui, par ailleurs, ne sont pas libres3.

En miroir, le mouvement du libre a pour vocation de créer des communs. Un commun ne peut pas être approprié par une personne qui en tirerait du profit sans contrepartie. Cette vision des communs prône l’absolue liberté. L’exemple typique serait alors la licence GPL, qui est contagieuse : si vous utilisez un programme sous licence GPL comme base d’un autre programme, celui-ci devra également être sous licence GPL ou équivalent. De la sorte, vous rendez à la communauté ce qu’elle vous a donné. Cette contrainte ne contredit pas les 4 libertés fondamentales, mais porte en elle une vision marquée de l’intérêt général : il ne saurait être optimisé par une liberté totale, bien au contraire. Pour le dire en peu de mots, le libre est anti-libéral.

Pour clarifier cette affirmation un peu provocatrice, il est intéressant de s’attarder sur Eric S. Raymond, un défenseur emblématique de l’open source. Il est notamment l’auteur de la Cathédrale et le Bazar, un essai populaire qui théorise différents modes de développement de logiciels open source. Dans une réponse à une critique, il clarifie son positionnement idéologique :

In fact, I find the imputation of Marxism deeply and personally offensive as well as untrue. While I have made a point of not gratuitously waving my politics around in my papers, it is no secret in the open-source world that I am a libertarian, a friend of the free market, and implacably hostile to all forms of Marxism and socialism (which I regard as coequal in evil with Nazism).

Ce qui, traduit relativement fidèlement, donne ceci (tenez-vous bien) :

En fait, je trouve l’imputation de marxisme [à cet essai] profondément et personnellement offensante et inexacte. Même si j’ai toujours mis un point d’honneur à ne pas étaler mes convictions politiques dans mes articles [de recherche], ce n’est un secret pour personne dans le monde de l’open source que je suis libertarien favorable au libre marché et implacablement hostile à toutes formes de marxisme et de socialisme (que je considère comme aussi dangereux que le nazisme).

Là encore, l’exemple est caricatural, mais donne une intuition correcte du conflit. La parenthèse étant fermée, il était évident qu’une remise en cause de l’identité profonde de l’association ne pouvait pas être résolue en quelques heures.

L’AG vote alors pour le compromis suivant : le bureau proposé est élu, mais à la condition qu’il organise une journée de réflexion qui devra aboutir à des propositions concrètes pour trancher ces questions. Le bureau signe le mandat, l’AG est close. Les vacances peuvent enfin aérer les esprits.

Haïssez le jeu, pas les joueurs

À l’automne 2019, le premier Picacamp est organisé. Pas du tout inspiré du Framacamp (comme rien n’est inspiré de Framasoft d’ailleurs), une équipe de choc de — tenez-vous bien — quatre bénévoles se réunit à cette occasion.

Quatre, c’est peu. Trop peu pour décider de l’orientation idéologique de Picasoft. Sautons directement à la conclusion de cette journée : le problème n’est pas là. Il est encore plus profond. Décider d’une posture politique ne changera rien, car c’est le mode de gouvernance même de Picasoft qui est en cause.

En d’autres termes, ce qui s’est passé n’est pas un problème de personnes : certes, l’asso aurait pu continuer à rouler quelques semestres avec une bande de potes très complices, mais ses règles de fonctionnement étaient propices à faire émerger ce genre de tensions. Comme le rappelle le mathématicien et vulgarisateur Lê Nguyên Hoang dans son excellente série de vidéos sur la démocratie, il faut haïr le jeu, pas les joueurs.

En d’autres termes, les règles du jeu — ici les statuts — déterminent très majoritairement les comportements des joueurs, sur le long terme et à l’échelle globale. Une intuition de cette idée est que toutes les personnes qui jouent au Monopoly ne sont pas d’affreux·ses capitalistes ; de même, tout·es les responsables techniques ne sont pas d’affreux·ses autoritaires. Pourtant, les règles du jeu les incitent à se comporter comme tel·les.

Mais alors, si mon analyse se tient, pourquoi est-ce-que ce genre de conflits n’est pas arrivé à Rhizome, puisque les statuts de Picasoft sont peu ou prou les mêmes ? J’ai posé cette question à Kyâne — qui a adapté les statuts de Rhizome pour Picasoft. L’explication tient en ce que chez Rhizome, les modalités d’implication sont très différentes. D’un côté, il y a les abonné·es, celleux qui louent un accès à Internet, et qui votent en AG. De l’autre côté, il y a celleux qui font, qui mettent les mains dans le cambouis. Il y a peu de bras : les personnes motivées sont plus que bienvenues. Le format « pouvoir à l’AG et petit bureau qui mène les affaires », dixit Kyâne, fonctionne bien.

Mais chez Picasoft, les utilisateur·ices ne sont pas membres. Les membres, c’est un groupe hétéroclite fait de sympathisant·es, de bonnes volontés qui donnent parfois un coup de main, de motivé·es qui passent leurs nuits à déboguer, de personnes qui aiment aller en conventions, de curieux·ses timides qu’on ne voit jamais. Ce spectre de participation ne peut pas être correctement représenté par un bureau qui fait autorité.

À bien y réfléchir, l’entité même de bureau n’a plus de sens quand on lui ôte la fonction qu’elle avait chez Rhizome. C’est un archétype, un cliché, un spectre qui hante le monde associatif. C’est le modèle auquel nous sommes le plus exposés, des associations aux entreprises cotées en bourse en passant par notre démocratie représentative. Aussi, une recherche de modèle de statuts sur Internet a peu de chances de donner idée d’un autre système. C’est ainsi que la bureau-cratie et ses pièges se reproduisent en infrabasses.

La conclusion est sans appel : la gouvernance de l’association doit être intégralement repensée pour permettre l’inclusion de chaque membre et la répartition des responsabilités.

Les pièges de l’horizontalité

J’espère vous avoir convaincu⋅e, à ce stade, qu’un mode de gouvernance plus horizontal est nécessaire. Mais avec horizontal, on a tout et rien dit. On comprend bien qu’on l’oppose à une gouvernance verticale, hiérarchique, et on y perçoit des velléités d’inclusion et de participation. Mais l’horizontalité est du même genre que la bienveillance, l’inclusion ou l’agilité, à savoir un vernis qui part bien vite sans actes concrets.

Une première approche serait prendre l’idée de bureau à contre-pied et de soumettre l’ensemble des décisions au vote. De la sorte, chaque décision représente l’association dans sa majorité. Le problème évident de cette approche est que toute initiative est bloquante jusqu’à participation des membres. Or tout le monde est toujours occupé ; se tenir au courant des tenants et aboutissants de l’ensemble de la vie d’une association est coûteux ; donner son avis sur tout est encore plus difficile4. De plus, ce système charge les personnes motivées : elles doivent convaincre tou·tes les membres et aller quémander des voix. Ce système produit facilement du découragement et il est hostile aux initiatives originales. Il pousse à un fonctionnement plutôt conservateur.

Une approche orthogonale serait d’instaurer une do-ocratie : en gros, les personnes qui font ont le pouvoir. La do-ocratie est séduisante car les personnes motivées ne sont pas empêchées de faire, mais ne sont pas non plus statutairement tributaires de l’autorité. Il suffit de s’impliquer activement pour avoir son mot à dire. C’est d’ailleurs le mode informel qu’adoptent de nombreuses structures, où « déjà qu’il y a pas beaucoup personne pour faire les trucs chiants, si en plus on les emmerde, y’aura vraiment plus personne ».

Cependant, ce système est problématique à deux égards. D’abord, à y regarder de plus près, c’est virtuellement le même système que celui des premiers statuts. En effet, chez Rhizome, ce sont ceux qui font qui se présentent pour constituer un bureau, à qui l’AG confie la gestion quotidienne. À Picasoft, donc, ce sont généralement les personnes qui s’investissaient le plus à un moment donné qui se retrouvent membres du bureau, et confisquent involontairement le pouvoir aux autres membres.

Mais ce système fait pire encore : il déstructure le mode de gouvernance. Il ne donne aucun moyen de résoudre les conflits entre les doers, i.e. celles et ceux qui s’impliquent. Mais qui fait, et qui ne fait pas ? Où est la limite ? Qui est légitime et aux yeux de qui ? Comment s’assurer que ce n’est pas à celui qui gueule le plus fort ? À bien y regarder, ce système simpliste s’identifie à la caricature classique de l’anarchisme, qui voudrait que la loi du plus fort soit le seul principe qui tienne. C’est au fond l’idée nauséabonde du darwinisme social : briser tout cadre qui pourrait gêner la compétition, dont sortiront vainqueur·es les plus aptes. Si l’on s’en fie à cette idée, toute association sans structure devrait un jour arriver à son fonctionnement optimal. Ça vous rappelle quelque chose ?

Sans transition, l’article de blog du chaton deuxfleurs au sujet de l’autogestion est particulièrement éclairant. Je vais en paraphraser une partie (peut-être mal, alors foncez le lire !). Il s’attarde sur un texte de Jo Freeman, une avocate, politologue et militante féministe américaine. Intitulé « La tyrannie de l’absence de structure », elle le prononce en 1970 devant des militant·es féministes. On peut en trouver une traduction en français sur Infokiosques.

Ce texte s’adresse aux « groupes sans leader ni structure » du Mouvement de Libération des Femmes étatsunien. Jo Freeman remarque que l’absence de structure est « passée du stade de saine contre-tendance à celui d’idée allant de soi ».

Lors de la gestation du mouvement, le caractère détendu et informel qui régissait [le groupe de conscientisation] était propice à la participation aux discussions, et le climat de soutien mutuel qui se créait en général permettait une meilleure expression des visions personnelles. [Des problèmes surgirent lorsque] les petits groupes d’action épuisèrent les vertus de la conscientisation et décidèrent qu’ils voulaient faire quelque chose de plus concret.

Assez de contexte : pourquoi est-ce-que l’absence de structure ne fonctionne pas ? Jo Freeman est claire : parce que l’absence de structure n’existe pas. Nos différences interpersonnelles, nos intentions, la distribution des tâches — qu’elle soit équitable ou injuste — est de fait une structure, au même titre que ne pas se positionner est un positionnement et l’apolitisme n’existe pas. Il est seulement possible de choisir la nature de la structure : formelle ou informelle.

Lorsque la structure est intégralement informelle, deux phénomènes peuvent se produire : la formation d’élites et de stars.

Une élite est un petit groupe de gens qui domine un autre groupe plus grand […], et qui agit fréquemment sans son consentement ou sa connaissance.

Une élite, ce n’est pas une conspiration de méchants de film. Ce peut être ce groupe de bons potes au sein d’un mouvement, qui boit des coups au bar et y discute du mouvement. L’élite échange en son sein plus d’information que n’en reçoit le reste du groupe. Elle peut faire bloc pour pousser telle ou telle orientation, dans des discussions déséquilibrées d’avance. C’est moins par malveillance que par contingence que les élites se forment : leur activité politique et leur amitié coïncident. C’est aussi ce qui rend difficile leur dissolution, car l’élite ne commet pas de faute fondamentale. Elle s’entretient par affinité, et comme gagner la confiance de l’élite existante est difficile et nécessite d’intégrer ses codes, elle est sujette à une certaine homogamie.

Quant aux stars, ce sont des personnes qui sont mises en avant au sein du groupe, voire qui le représente dans l’inconscient collectif. Mais au sens de Freeman, elle n’ont pas été désignées explicitement. Une personne charismatique qui s’exprime bien prendra souvent plus de place. En plus de favoriser les normes dominantes, le « statut » de star n’est pas révocable dans la mesure où il n’a été attribué par personne. La star, comme l’élite, est rarement consciente de son statut. Les critiques légitimes qu’elle reçoit peuvent être vécues violemment et la conduire à quitter le groupe, et par là même, le fragiliser.

Pour lutter contre l’émergence d’élites et de stars, Jo Freeman propose 7 principes pour formaliser la structure d’un mouvement de sorte à faire émerger une horizontalité inclusive et politiquement efficace :

  1. Assigner démocratiquement des tâches précises à des personnes concrètes, qui ont préférablement manifesté leur intérêt.
  2. Assurer que toute personne qui exerce une autorité le fasse sous le contrôle du groupe.
  3. Distribuer l’autorité au plus grand nombre de personnes raisonnablement possible.
  4. Faire tourner les postes ; pas trop souvent (pour avoir le temps d’apprendre), pas trop peu (pour ne pas créer d’élite).
  5. Rationaliser les critères d’assignation des tâches, par compétence plutôt que par sympathie.
  6. Diffuser l’information au plus grand nombre, le plus possible. L’information, c’est le pouvoir.
  7. Rendre accessibles les ressources de manière équitable (un local, du matériel, des identifiants…)

Ce billet tirant déjà en longueur, je vous laisse vous convaincre de la pertinence des propositions, et à la lumière de cette analyse, je vous propose de passer à l’examen de la tout-doux-cratie. 😙

Bienvenue en tout-doux-cratie

La tout-doux-cratie est le mode de gouvernance qui émerge pendant le Picacamp. Il est forgé selon trois principes :

  • Faire et laisser faire (permettre à Picasoft d’être un lieu où chacun·e peut agir) ;
  • Se préoccuper des opinions des autres membres (partager l’information, s’informer)
  •  Rechercher le consensus (accepter les compromis, être amical·e et favoriser la vie ensemble).

Tout système de gouvernance s’ancre sur des partis pris adaptés au contexte dans lequel il se déploie. Pour Picasoft, on l’a vu, il y a un véritable enjeu à faciliter l’action des personnes motivées sans écraser les autres ; c’est pourquoi le nom dénote la fluidité (to-do) et le soin (tout-doux). L’intention du système de règles lui-même est d’être suffisamment simple pour être intégré rapidement (fluidité) mais suffisamment robuste pour être mis à l’épreuve dans les cas difficiles (soin).

Voyons très concrètement comment ça se passe5. Tout membre peut engager des actions, séparées en deux catégories.

  • Une action ordinaire ressemble aux actions habituelles menées dans le cadre de l’Association. Le règlement intérieur contient une tout-doux-liste qui aide à déterminer si une action est ordinaire.
  • Une action extraordinaire n’est pas habituelle dans le cadre et l’historique de l’Association, en particulier lorsqu’elle n’est pas réversible.

Certaines actions (modification du règlement intérieur, exclusion d’un membre, dissolution de l’association…) sont statutairement extraordinaires. En cas de doute ou de cas limite, l’action extraordinaire est préférée. Le mode de décision collectif diffère en fonction de l’action.

Une action ordinaire peut être lancée sans accord préalable, à partir du moment où la personne informe les membres de l’association de son action. Tout membre a la possibilité de suspendre l’action en posant un verrou non-bloquant : il dispose alors de dix jours pour convaincre une majorité des membres que l’action doit être annulée. S’il n’y parvient pas, l’action est maintenue.

Une action extraordinaire est associée à un verrou bloquant par défaut : l’action peut être réalisée uniquement si une majorité de membres y sont favorables, ou si dix jours se sont écoulés sans qu’une majorité des membres n’y soient défavorables.

Si ce fonctionnement peut paraître alambiqué, il provient du raisonnement suivant :

  1. L’horizontalité par consensus à majorité absolue ne fonctionne pas ;
  2. Le « laisser-faire sauf en cas de véto » donne un pouvoir disproportionné à chaque membre, en tant qu’il peut empêcher l’action d’un autre membre seul et pour de mauvaises raisons (détruire est plus facile que construire) ;
  3. La charge doit alors peser sur la personne qui est contre ; elle devra prouver que l’action doit être annulée en sollicitant un rejet collectif. Si elle n’y parvient pas, alors l’action est légitime à être menée.

Ce raisonnement a des accents conflictuels qui semblent bien loin du tout-doux. C’est pourquoi la tout-doux-cratie n’utilise pas ce mécanisme en fonctionnement nominal. En première instance, la recherche du consensus et la discussion sont les modes d’interaction privilégiés. Le vote agit généralement comme une chambre d’enregistrement. En d’autres termes, un membre qui a connaissance d’un dissensus devrait d’abord informer et, le cas échéant, chercher le compromis avant de lancer une action ordinaire ou extraordinaire. Si le dissensus persiste, le vote permettra de rendre compte de l’opinion générale des membres, tout en préservant la personne agissante d’une trop grande charge mentale.

De ce fonctionnement découle naturellement l’abolition du bureau. L’association ayant toujours besoin de personnes pour la représenter (juridiquement, économiquement…), trois personnes sont élues chaque semestre pour constituer un genre de spectre de bureau :

  • Un·e représentant·e administratif, qui doit lever la main quand quelqu’un demande le·la président·e et qui signe tous les documents administratifs concernant Picasoft ;
  • Un·e représentant·e financie·re, qui effectue les opérations bancaires ;
  • Un·e représentant·e technique, qui distribue les accès aux machines.

Chaque représentant·e est la seule personne en capacité de réaliser ces actions ou de les déléguer. En revanche, la différence majeure avec l’ancien bureau est que les représentant·es n’ont aucun pouvoir décisionnaire ; iels exécutent simplement les décisions de l’association.

Dans la mesure où leurs actions peuvent engager leur responsabilité, iels disposent d’un droit de retrait, c’est-à-dire de la possibilité de démissionner sans aucune justification en cas de refus d’exécuter une action. Là aussi, ce droit de retrait correspond à la dernière alternative et n’a en pratique jamais été utilisé.

Enfin, la tout-doux-cratie a été conçue pour fonctionner correctement même en système ouvert, c’est-à-dire que devient membre toute personne qui en fait la demande. Si la plupart des associations fonctionnent par cooptation, Picasoft est une association dont les membres tournent beaucoup et qui a besoin de maintenir ses effectifs. Rendre l’adhésion peu coûteuse en temps et gratuite incite plus facilement à tenter l’expérience. C’est sans danger, car l’arrivée d’un·e nouveau·elle ne peut pas bouleverser l’association du fait du mode de décision : si cette nouvelle personne se trouve en opposition avec le reste des membres, elle ne sera pas en mesure de bloquer les décisions, quel que soit son poste. Enfin, si sa présence est réellement problématique, son exclusion peut être décidée par action extraordinaire.

Être membre implique cependant un nombre minimal d’obligations définies dans les statuts.

  • Agir conformément à l’objet de l’Association ;
  • Aider les autres à agir ;
  • Participer au processus de tout-doux-cratie, c’est-à-dire donner son avis lorsqu’il est demandé, voter, rester informé·e et participer aux AG.

En pratique, seul la dernière obligation est cruciale, capitale, essentielle, indispensable, vitale, critique ; bref, vous l’aurez compris, faut pas passer à côté. Car pour bien fonctionner, la tout-doux-cratie a besoin de l’opinion de ses membres : sans prendre le temps de s’informer, on peut se lancer dans des actions conflictuelles. Sans voter, on allonge le délai de réalisation des actions extraordinaires et on démotive ses auteur·ices. Sans participer aux discussions, on perd le lien et la dynamique qui animent Picasoft.

En définitive, ce sont la circulation horizontale de l’information et la participation active aux décisions qui forment les clés de voûte d’une tout-doux-cratie saine.

Gardez de la place pour le dessert

Nous arrivons tranquillement à la fin du premier chapitre de cette enquête. Vous l’aurez compris, Picasoft fonctionne depuis plus de deux ans en tout-doux-cratie. Ce mode de gouvernance n’a rien de révolutionnaire. Au contraire, il s’appuie sur des idées théorisées depuis plusieurs décennies et qui structurent nombre de collectifs militants, plus ou moins informellement. On lui a donné un nom car on aime bien les jeux de mots mignons, et qu’on peut en parler plus facilement, voilà tout. ✨

Pour autant, si la critique de la bureau-cratie est facile et que j’ai présenté la tout-doux-cratie sous son meilleur jour, à ce stade, il vous manque cruellement de passage à la pratique à vous mettre sous la dent. Et l’occasion, inévitable, de relever les failles de ce système. Mais ça… ce sera pour la seconde et dernière partie de ce billet ! 😄

Un grand merci à Antoine, Audrey, Gaëtan, Jérôme, Stph, R01, Tobias, et tout·es les membres de Picasoft et de Framasoft pour leurs contributions, relecture, corrections et leur accueil bienveillants !


  1. https://www.associations.gouv.fr/1001-redaction-statuts-association.html ↩︎
  2. En effet, l’idée qu’il est normal que les services et contenus soit disponibles partout et tout le temps est largement et sciemment véhiculée par l’imaginaire du « Cloud », des nuages. La très haute disponibilité est par ailleurs un sujet de recherche actif. L’idée de diminuer la disponibilité d’un service rencontre des résistances similaires à l’idée de « décroissance », parfois vécue comme une régression. Pourtant, il y a de quoi s’interroger sur la disponibilité totale, mais c’est un autre sujet. Ne pas jouer le jeu du Cloud, c’est donc ne pas se fixer un objectif de disponibilité, mais en restant prudent pour ne pas se marginaliser. ↩︎
  3. Les mécanismes par lesquels l’open-source devient un puissant outil de domination politique et économique sont passionnants, même si largement au-delà du sujet principal de ce billet. Néanmoins, pour les anglophones, cet article récemment paru sur l’éditeur de code open-source Visual Studio Code, développé par Microsoft, est édifiant : https://ghuntley.com/fracture. ↩︎
  4. D’ailleurs, il est vraisemblable qu’avoir un avis sur tout n’est pas souhaitable. Un système qui oblige à prendre chaque décision à la majorité sera soit démesurément inefficace (car lent), soit irréfléchi (car la plupart des votes seront au doigt mouillé). C’est un raccourci que je me permets de faire dans cet espace plus confidentiel des notes de bas de page. On peut légitimement objecter que la lenteur n’est pas un problème en soi, et que des modes de gouvernance l’assument, et même plus, la revendiquent. Voir le cas fascinant des zapatistes : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02567515/document ↩︎
  5. Les curieux·ses trouveront la formalisation dans nos statuts et notre règlement intérieur. ↩︎

Deux ans en tout-doux-cratie : bilan et perspectives

Par : Chosto
24 octobre 2022 à 05:42

Ce billet est la seconde et dernière partie d’une enquête sur la gouvernance associative. La première partie est par ici : https://framablog.org/2022/09/05/de-la-bureau-cratie-a-la-tout-doux-cratie-refonder-la-gouvernance-associative


TL;DR : Picasoft est un chaton majoritairement étudiant actif depuis 2016. Comme nombre d’associations 1901, il fonctionnait avec un bureau classique : président·e, trésorier·e… et, dans notre cas, responsable technique. Les responsables ont bon dos : grand pouvoir, grande responsabilité, tout ça. Quand cette pression devient trop forte, des conflits éclatent, remettant en question l’existence même du bureau. On décide alors de changer de mode de gouvernance : il nous faut quelque chose de plus horizontal, qui répartit la charge mentale. Mais quand on a dit horizontalité, on a tout et rien dit. Comme le rappelle Jo Freeman dans La tyrannie de l’absence de structure, l’horizontalité sans structure risque de reproduire des rapports de domination sans les rendre palpables.

C’est dans ce sillage que s’inscrit la tout-doux-cratie : un mode de gouvernance qui tente de concilier fluidité, démocratie et bienveillance. L’accès à l’information pour tout·es y est central. Les actions se divisent en deux catégories : ordinaires, qui peuvent être menée sans consensus a priori, et extraordinaire, qui requièrent un consensus ou, du moins, une absence de dissensus. La charge de prouver qu’une action ne devrait pas être menée est transférée sur la personne qui n’est pas d’accord. Sans consensus explicite, l’action peut être menée à l’expiration d’un délai. La discussion et la recherche de compromis sont privilégiés sur le vote, qui n’intervient qu’en dernier recours.

Résumé du processus d’action en tout-doux-cratie, extrait de la première partie du billet.

Voilà pour le résumé à la hache. Pour les détails… je vous renvoie à la première partie.

Dans ce billet, je vous propose de faire un bilan après plus de deux ans en tout-doux-cratie : d’abord en examinant quelques statistiques, puis en rentrant dans le détail de cas difficiles, sujets à tensions. Enfin, je passerai en revue les limites possible de ce mode de gouvernance.

La tout-doux-cratie en chiffres

La première partie du billet était essentiellement théorique. En pratique, Picasoft est en tout-doux-cratie depuis près de deux ans, ce qui est un délai raisonnable pour une première évaluation. Pour ce faire, on a développé un petit script qui produit des statistiques sur les actions. L’idée est de voir si dans notre cas, le système est fonctionnel. Je vous propose de regarder les chiffres et de les commenter.

Les actions initiées totalisent à 108 : 50 ordinaires et 58 extraordinaires. Le nombre d’actions ordinaires est sous-estimé, car pas toujours formalisé de sorte à ce que le script le détecte. Sur les actions repérées, quelques statistiques :

Intitulé Taux
Actions avec une majorité contre 0 %
Actions avec au moins un contre 2 %
Actions avec au moins un contre acceptées par délai 1 %
Participation moyenne aux actions extraordinaires 60 %
Actions extraordinaires sans vote contre acceptées par délai 10 %
Actions avec au moins un neutre 12 %
Participation moyenne aux actions ordinaires 50 %

 

Le premier chiffre important à regarder est le taux d’actions avec une majorité contre (équivalent à un contre-vote à majorité pour), car c’est le seul cas où une action est refusée. Ce taux est littéralement nul, c’est-à-dire que l’ensemble des actions entreprises en tout-doux-cratie depuis 2 ans ont été statutairement acceptées.

Ma première intuition — et probablement la vôtre à la lecture de ce chiffre — est de sentir que le système est dysfonctionnel. En effet, que dire d’un mode de décision qui a laissé passer l’absolue totalité des actions initiées 2 ans durant ? Il semble n’y avoir que deux solutions. Soit tout le monde est tout le temps d’accord…

Allégorie extrêmement réaliste de la vie en tout-doux-cratie.

…soit les désaccords ne sont pas exprimés au niveau du vote. Et en fait, l’acceptation de la quasi-totalité des décisions — malgré des désaccords — est précisément le signe d’une tout-doux-cratie qui fonctionne. Je m’explique.

On l’a vu, le vote contre est un outil de dernier recours. En d’autres termes, les membres n’ont pas soumis d’actions dont ils savaient qu’elles faisaient l’objet de dissensus trop forts. Cette affirmation se vérifie par le taux d’actions avec au moins un vote contre : 2 %. Parmi elles, la moitié n’ont pas récolté une majorité de votes pour, mais n’ont pas non plus récolté de majorité de votes contre. Les règles de la tout-doux-cratie autorisent alors l’auteur·ice de l’action à la réaliser. La sélection est réalisée en amont du vote.

Pour autant, ces actions ont été abandonnées, sur un principe de bonne foi : on pensait bien faire, mais on constate que l’action ne fait pas consensus, alors on abandonne.

Deuxième chiffre crucial : la participation moyenne aux actions extraordinaires. Ces actions pouvant avoir un impact fort sur l’association, il est désirable qu’elles soient décidées par le plus grand nombre. Cette participation est de 60 %, c’est-à-dire qu’en moyenne, plus de la moitié des membres donnent leur avis sur les actions extraordinaires. Si on peut se satisfaire de ce minimum, le chiffre reste un peu faible pour des actions de cette importance.

On peut toutefois justifier la faiblesse de ce chiffre par le contexte associatif ; le bénévolat passe souvent après les obligations et les étudiant·es qui se désintéressent de l’association mettent du temps à actualiser leur statut de membre.

Le dernier chiffre significatif correspond au nombre d’actions extraordinaires qui ont été acceptées par expiration du délai : ce sont les actions sans contre, mais sans adhésion majoritaire. Près d’une action sur dix est concernée ; ce sont à peu près les mêmes qui recueillent des votes neutres. Le neutre n’étant pas formalisé dans les statuts, il est difficile d’estimer à quel point l’absence de vote vaut un neutre, une abstention ou un manque de réactivité. Pour autant, l’acceptation de ces actions n’est pas pathologique dans la mesure où les membres de l’association se sont engagé·es à se tenir informé·es ; à l’expiration du délai, l’ensemble des membres a eu l’opportunité de donner son avis. Par fluidité, on avance même si le consensus n’est pas explicite.

Pour donner corps à ces chiffres, je vous propose d’examiner dans le détail certaines des actions tout-doux-cratiques concernées.

La tout-doux-cratie à l’épreuve

Dans les deux situations qui suivent, la tout-doux-cratie a été mise à l’épreuve : image de l’association fortement engagée, pas de consensus facile et nécessité de décider dans l’urgence.

Picasoft au concours de la reine du muguet

À Compiègne, chaque année, la mairie organise un concours sexiste, discriminatoire, conservateur et paternaliste : la reine du muguet. Chaque année, une nouvelle « reine » est élue et a pour prérogative de représenter la ville à tous les événements qui chantent à la mairie. Pour rendre compte de l’absurdité de ce concours, voici quelques mots choisis de son règlement :

La participation d’une candidate à l’élection implique de pouvoir répondre aux conditions suivantes :
‐ Avoir entre 18 et 22 ans lors de l’inscription et être de nationalité française.
[…] ‐ Être célibataire, sans enfant.
[…] ‐ Être d’une taille minimum de 1,65 m.
[…] Une fois élues, […] elles s’engagent à ne porter l’écharpe et la couronne qu’avec l’accord de la Ville, à porter la tenue offerte par la Ville, à ne pas fumer et ne pas utiliser de téléphone portable lors de représentations publiques.
[…] La Candidate veillera à porter, pour toutes les convocations officielles décrites ci dessus, une tenue correcte exigée (robe et chaussures).
[…] La Candidate s’engage à se comporter en toutes circonstances et en tous lieux avec grâce, élégance et dignité.

Ces extraits se passent de commentaires.

Le conseil municipal en plein brainstorming pour disrupter la prochaine édition.

 

En revanche, le règlement ne dit rien sur le sexe de la candidate ; seul le pronom elle, qui dénote le genre, est employé. Si on peut raisonnablement douter que la mairie de Compiègne soit sensible à cet argument, il n’en fallait pas plus pour qu’un·e membre de sexe masculin de Picasoft, répondant par ailleurs aux conditions formulées (détenteur·ice d’un formidable mètre quatre-vingt, non fumeur·se, célibataire, rempli·e de grâce, équipé·e en robe et chaussure de bon ton) décide d’aller troller le concours en s’y présentant avec la dignité de circonstances.

Seulement, il y a un hic : les candidates doivent « être présentée[s] par un commerçant ou une association de Compiègne ». Qu’à cela ne tienne, Picasoft est domiciliée à Compiègne. Une action extraordinaire est lancée dans la mesure où l’image de Picasoft est engagée. Les avis divergent particulièrement. Picasoft est-elle prête à mettre les pieds dans le plat pourri de la politique locale et à en assumer les conséquences ? Est-ce raisonnable de parrainer une candidature alors que c’est sans rapport aucun avec l’objet de l’association ?

Neuf jours plus tard, c’est la deadline pour s’inscrire au concours de la reine du muguet. Or le délai de 10 jours avant levée du verrou bloquant concernant une action extraordinaire n’est pas passé. Aucun vote contre, quelques votes pour, mais clairement pas encore assez pour dégager une majorité. Conclusion en tout-doux-cratie : le soutien de la candidature n’est pas autorisé.

Mais pour interroger la tout-doux-cratie, imaginons un monde alternatif où l’action aurait été lancée un jour plus tôt. Pas de vote contre, pas de majorité non plus ; 10 jours passent, le verrou expire, l’action aurait été validée. C’est cette expérience de pensée qui anime une autre discussion entre les membres : est-ce normal qu’une décision qui engage l’image de l’association et qui rencontre de nombreux doutes soit validée par manque de participation ?

Ce qui en ressort, c’est que voter contre est un acte très fort en tout-doux-cratie. Pour rappel, voter contre bloque la décision pendant 10 jours et enjoint le·la contre-votant·e à faire consensus autour du rejet pour bloquer définitivement l’action. Aussi, les votes sont publics et un vote contre peut être pris personnellement, particulièrement dans ce genre de cas.

D’un autre côté, voter pour quand on a une faible implication dans l’asso n’est pas évident : la personne qui vote ne sera pas forcément là pour assumer les conséquences, même si elle est pour sur le principe.

Ces frilosités à se positionner clairement sont virtuellement des votes blancs, qui ne sont pas distincts de l’abstention dans les statuts. En pratique, un smiley de drapeau blanc donne des indices sur le canal de vote. Et voter blanc est dans ce cas dans l’esprit de la tout-doux-cratie : je me m’engage pas, je ne suis sûr⋅e, mais je ne veux pas bloquer la décision. La fluidité et les compromis prévalent sur les blocages. Si d’autres personnes sont ok, alors ça me va que ça se fasse, mais sinon il faut me convaincre.

Ce coût du vote contre est assumé : à n’utiliser qu’en dernier recours, quand une action est particulièrement conflictuelle et qu’il faut trancher formellement. Ici, l’action aurait été certes statutairement validée, mais elle n’aurait pas produit de consensus. Le·a membre en question s’était d’ailleurs engagé·e à ne pas présenter sa candidature sans un consensus fort. Question de confiance, donc… dont on reparlera en dernière partie.

Picasoft au ministère de l’intérieur du Koweït

Le 7 décembre 2021, Picasoft reçoit un curieux mail, intitulé « threating e-mail using drop@picasoft.net urgent disclosure request ». Le corps du message est un court message (Kindly find attached our request – Awaiting your kind reply) qui fait référence à une pièce jointe au format PDF.

Son contenu va vous surprendre.

Autant vous dire que jusque là, ça ressemble à un début de scam, du phising ou que sais-je encore. Le courrier provient supposément du ministère de l’intérieur du Koweït et explique que notre instance de Lufi — un service libre et sécurisé de partage de fichiers — est utilisée entre autres pour envoyer des menaces de mort et de kidnapping à une famille qui a porté plainte.

Le courrier se finit par une demande :

En bref, nous sommes enjoints à transmettre à l’expéditeur les informations personnelles sur l’utilisateur de Lufi à l’origine des menaces. Le courrier contient en annexe les mails reçus par la victime. Leur contenu est particulièrement violent. Une dernière annexe reproduit la carte d’identité de la victime et la plainte qu’elle a déposée.

C’est le premier cas du genre qui se présente chez Picasoft. Bien que l’approche soit extrêmement douteuse, nos investigations confirment que le courrier est authentique 1

À ce stade, les membres qui ont authentifié la demande et pris connaissance de la gravité des menaces font face à un dilemme éthique : que faire, sachant que des vies sont peut-être en danger ? Il n’est alors pas exclu de transmettre l’information demandée, malgré l’illégalité d’une telle action, à la condition de communiquer publiquement sur l’ensemble du processus de décision.

Un mail est envoyé dans la foulée au ministère de l’intérieur du Koweït pour confirmer la réception de leur demande et leur demander de patienter. Comme l’action engage très fortement l’association, une action extraordinaire est nécessaire. En revanche, il semble difficile de se prononcer sans prendre connaissance de l’ensemble des éléments. Or, lire ces documents, c’est aussi s’exposer à leur lourde violence. L’idée est alors de déléguer la décision finale à un groupe de volontaires :

[…] Un groupe de membres s’est donc constitué et je demande par cette action qu’on leur délègue le droit de décider en conscience de l’action à mener, transmettre ou pas les éventuelles infos, sachant que […] s’ils décident de le faire c’est bien une décision de l’asso, parce qu’on aura considéré ici qu’il existe des cas ou il est légitime de le faire et qu’on leur aura donné mandat pour cette action.

La situation est urgente, il est difficile de prendre du recul. À rebours complet des discussion jusqu’alors, un membre intervient et recadre le débat : il faut sans aucun doute répondre par la négative. Le Koweït n’a pas à intervenir directement auprès d’un ressortissant français, quelle que soit l’urgence, et connaît les procédures pour passer par les autorités françaises. Il est donc inconcevable de leur transmettre la moindre information et ce mandat n’a pas lieu d’être. Cette objection reconfigure le débat et deux points émergent :

  • Il ne devrait pas être de notre responsabilité de prendre cette décision, mais aux autorités françaises. Engager la responsabilité du responsable administratif à travers une action illégale est extrêmement problématique.
  • Le Koweït est un régime autoritaire capable de monter un dossier crédible pour obtenir des informations sur un opposant au régime, par exemple.

Cette action est la première à cumuler plusieurs votes contre. Selon le formalisme des statuts, une majorité de votes contre est nécessaire pour invalider l’action. Il ne sera pas nécessaire d’en arriver là : les arguments font consensus et l’action est spontanément abandonnée. Le ministère de l’intérieur du Koweït est renvoyé aux autorités françaises.

Ce qu’illustre bien cet exemple, c’est que la tout-doux-cratie s’est montrée fonctionnelle non pas tant par son processus technique (action extraordinaire, verrou bloquant…) que par ce que ce processus produit :

  • Une nécessité d’informer correctement et clairement tous les membres. Une proposition d’action doit être vulgarisée et reformulée pour que chacun·e soit en capacité de donner son avis.
  • Une obligation pour les membres de s’informer et donc la possibilité de donner son avis dans un délai raisonnable.

Ici, l’urgence de la situation a conduit un petit groupe de membres à considérer une option — divulguer des informations personnelles à un régime autoritaire en toute illégalité — qui semble inconcevable a posteriori. La communication pour donner mandat d’agir à ce groupe a permis de faire émerger un débat contradictoire et d’éviter une décision que l’on aurait pu regretter longtemps.

Des limites de la tout-doux-cratie

Après avoir défendu le bon fonctionnement de la tout-doux-cratie dans les précédentes parties de cet article, une dose d’auto-critique est plus que bienvenue.

Je pense que les limites de ce mode de gouvernance peuvent être interrogées par trois prismes : faiblesses du mode de scrutin, difficultés de transposition à d’autres structures et possibilités d’abus du système.

Un mécanisme de vote faible

Il me semble que le mécanisme de vote simpliste des actions (pour ou contre) pose problème à plusieurs égards. En premier lieu, l’abstention et le blanc sont tout bonnement absents des statuts et sont distribués de manière informelle. De ce fait, il est impossible de savoir si une action a reçu peu de votes par manque d’information ou par prudence, abstention, position neutre…

Portant, cette information est essentielle, car elle rend compte de la bonne santé d’une tout-doux-cratie. Voter blanc ou s’abstenir, c’est donner activement son avis tout en manifestant une volonté de ne pas bloquer une action. Peut-être qu’alors, le nombre de blancs/abstentions devrait rentrer en compte pour la validation d’une action extraordinaire ; ce qui compterait, c’est que suffisamment de membres se soient exprimés, plus que le nombre de « pour ».

Aussi, les statuts ne prévoient pas de délai de réflexion obligatoire pour les décisions qui impactent fortement l’image de l’association. Je n’ai pas vraiment d’opinion argumentée sur la pertinence d’un tel délai, mais on a vu qu’il aurait pu se montrer utile avec le cas du ministère de l’intérieur du Koweït.

Enfin, les votes sont publics. C’est un choix qui n’est pas neutre et qui présuppose que les membres sont en capacité de recevoir l’opinion des autres sur une action sans la prendre personnellement. En miroir, les membres sont supposés se sentir légitimes et à l’aise d’exprimer leur opinion publiquement. Ce n’est pas une évidence, et dans un groupe avec des tensions ou des liens interpersonnels forts, le vote public peut conduire à une auto-censure qui donne l’impression d’un système en bonne santé, alors qu’il masque des dissensus.

Une dépendance à la participation

Plus haut dans ce billet, j’ai affirmé que la participation active aux prises de décision est essentielle au bon fonctionnement de la tout-doux-cratie. Pourtant, ce point suscite des controverses : que faire des membres inactif·ves ? Les virer manu militari ? Bien entendu, ce n’est pas le genre de la maison, mais tout de même… on grince un peu des dents quand les décisions sont prises à une majorité faiblarde.

On m’a signalé les vidéos de Jean-Michel Cornu, spécialiste de la coopération et de l’intelligence collective. Dans une vidéo intitulée « à quoi servent ceux qui ne font rien dans vos collectifs », Cornu propose que le ratio d’actif·ves et d’inactif·ves reste constant dans les grands groupes, i.e. plusieurs dizaines de personnes. Chercher à faire disparaître les inactif·ves, c’est risquer de faire diminuer le taux de participation encore plus. Dans une autre vidéo, « le truc contre-intuitif pour avoir un groupe durable », Cornu rappelle qu’en plus des inactif·ves, des réactif·ves et des proactif·ves, il y a aussi les observateur·ices. Peut-être en êtes vous un·e vous-même : vous lisez cet article, vous suivez les actualités de Framasoft, mais vous ne les commentez pas. Je vous connais à présent moins que vous ne me connaissez ; et pourtant, vous êtes partie intégrante du groupe. Les observateur·ices peuvent à tout moment passer le cap : prendre un rôle vacant, donner leur avis, réagir à une proposition…

La tout-doux-cratie a encore du chemin pour être vraiment inclusive : les personnes qui ne participent pas activement on en réalité un rôle essentiel dans le collectif.

C’est pourquoi il est essentiel de ne pas les exclure de la vie de l’association. Les statuts actuels ne reconnaissent que les membres actifs. Peut-être serait-il bon de formaliser un rôle de sympathisant·e, qui aurait alors toutes les cartes en main pour participer un jour : accès à l’information, autonomie, structure adéquate, processus d’intégration, réflexions sur l’inclusivité dans le collectif… C’est un autre débat passionnant qui méritera(it) son propre billet. En attendant, prenons soin de celles et ceux qui nous sont invisibles et dont la tout-doux-cratie a radicalement discrédité le rôle.

La gestion des membres inactifs ou « disparus »

Ce point est lié au précédent : que faire lorsque des membres de la tout-doux-cratie n’ont plus aucune interaction avec l’association depuis plusieurs mois ? Les membres actifs se déclarent en « vacances » s’ils savent qu’ils seront absents pour une durée de plusieurs jours, pour éviter de bloquer les votes par abstention. Mais des membres ne donnant plus de signes de vie, ça ne se met pas en vacances…

Le fonctionnement de l’Université de Compiègne divise l’année en deux semestres, avec des vacances de 1 mois l’hiver et 2 mois l’été. Toutes les associations étudiantes fonctionnent donc au semestre : au début du semestre, une journée des associations est organisée au sein de l’établissement, chaque étudiant « s’inscrit » à une ou plusieurs associations sur le portail interne, les associations font leurs demandes de subventions auprès des organismes de l’établissement ; en fin de semestre, il est demandé à chaque association de réaliser son bilan, puis les inscriptions sur le portail sont automatiquement réinitialisées. Ce mode de fonctionnement incite les étudiants à s’inscrire dès les premiers jours dans ces associations sans pour autant participer à celles-ci durant le semestre — il y a notamment beaucoup de « disparitions » lorsque les premières notes arrivent. De plus, la majorité des étudiants rompent tout contact avec les associations une fois diplômés.

Picasoft a dès le départ fait le choix de s’ouvrir à l’extérieur du milieu scolaire bien que la quasi-totalité de ses membres soient en lien direct avec l’UTC (étudiant·e, vacataire ou personnel interne). Les cas de décrochages — des personnes qui ne donnent plus signe de vie au bout d’un mois — s’accumulent. Ces cas finissent par interpeller les autres membres, menant à des petits débats lors des assemblées générales ordinaires. Si la suspension des accès aux identifiants partagés et aux machines de Picasoft, après demande directe auprès des personnes concernées, fait l’unanimité, leur présence fantôme à la tout-doux-cratie est source de dissensus. Plusieurs pistes ont été étudiées :

  • Laisser les membres quitter la tout-doux-cratie par eux-même : c’est la solution actuelle, qui a montré rapidement ses limites pour les actions extraordinaires, qui nécessitent des consensus.
  • À chaque fin de semestre, contacter les personnes une-à-une pour leur demander si elles souhaitent continuer à participer ; c’est la solution actuelle pour les accès techniques. C’est fastidieux, et il faut de plus trancher sur la manière de réagir si une personne semble injoignable.
  • À chaque fin de semestre, définir un seuil minimal de participation et expulser les personnes en-dessous de ce seuil ; cette méthode est assez violente et peut frustrer par exemple un·e étudiant·e qui était parti·e en stage de 6 mois en ayant oublié de se mettre en vacances. Ielle aura probablement peu envie de retourner dans l’association à la fin de son stage. Il y a aussi la question de comment déterminer le seuil : 0 %, 10 %, 20 %, 30 % de participation ? L’outil que nous utilisons actuellement pour déterminer la participation ne tient pas compte des vacances, et certaines abstentions de vote peuvent être justifiées a posteriori.
  • Mise-en-place d’une cotisation symbolique pour adhérer à la tout-doux-cratie : c’est le choix de beaucoup d’associations loi 1901 « standards » pour rentrer dans les instances de celles-ci. Cette solution est a priori exclue, car la tout-doux-cratie avait pour objectif de rendre l’entrée dans l’association la plus simple possible. D’une part, gérer les cotisations demande un peu d’effort logistique (déclarer chaque cotisation dans notre registre, remplir des papiers, etc). D’autre part, et surtout, rendre coûteux (en temps et en argent) la participation à l’association est un non-objectif.
  • À chaque début de semestre, expulser tout le monde, puis recréer un canal de tout-doux-cratie par le bureau, et ajouter les anciens membres qui le demandent. Cette solution, bien que moins violente que l’expulsion ciblée, pose un risque lors du changement de canal : une minorité pourrait prendre le contrôle de l’association en jouant sur le fait qu’elle a été temporairement majoritaire.

Le choix final final est toujours en cours de discussion. Peut-être aurez-vous une idée plus féconde ?

Des tout-doux-craties ?

Comme on le rappelait en introduction, il n’existe pas de bonne manière intrinsèque de prendre une décision ; la tout-doux-cratie ne peut donc pas être un bon mode de gouvernance en soi. Mais si son bon fonctionnement chez Picasoft dépend du croisement de facteurs trop spécifiques, de notre configuration très particulière, alors ce billet ne présente qu’un intérêt limité. Ce serait comme vous faire une description extensive d’une recette de cuisine dont vous n’avez aucun moyen de vous procurer les ingrédients.

Pour essayer d’être le plus honnête intellectuellement, je vous propose de situer plus précisément les à-côtés de Picasoft. En effet, si on cherche ce qui fait que la tout-doux-cratie a marché chez nous mais pourrait potentiellement ne pas marcher ailleurs, je pense qu’il faut scruter les conditions de notre expérience : l’écosystème dans lequel nous sommes, la taille de Picasoft, les objets sur lesquels on travaille, les gens, leur culture, leurs envies qui additionnées font les objets de Picasoft, leur vécu, leurs personnalités.

On est peu ou prou 20-30 moitié actif·ves, étudiant·es ou universitaires. Bénévoles, l’asso ne nous donne aucun moyen de survie et la tout-doux-cratie n’a pas pensé cet enjeu pourtant crucial. En revanche, il y a un enjeu émotionnel lié à la valorisation de nos contributions (par le commentaire des pairs et/ou des réussites opérationnelles). La tout-doux-cratie joue avec cet enjeu. Nos personnalités et vécus différents nous font réagir très différemment face à ces enjeux qui partent dans la nature et qui sont secoués.

De plus, par un mécanisme type œuf ou poule, Picasoft intègre des personnes pour qui la qualité des échange et la bienveillance sont importantes, de sorte qu’il n’y a pas de conflits pré-existants. L’inverse serait plus probable dans une association qui s’est formée contre un projet d’urbanisme par exemple, où les opinions sur ce qui devrait être fait à la place divergent a priori.

Nous passons du temps ensemble et nos dialogues prennent une certaine forme. Sur Mattermost bien sûr, mais aussi au foyer étudiant, aux détours d’une colocation, du studio de Graf’hit… Le rythme étudiant façonne la façon dont on se retrouve et dont on se quitte. Ce mode de fonctionnement n’a rien à voir avec une entreprise ; pas seulement par la tout-doux-cratie ou nos valeurs, mais aussi parce nos activités peuvent s’organiser en petits groupes physiques qui se font et se défont au gré de nos envies, disponibilités, et hasards sympathiques de la vie dans un genre de grand campus. Ce point est à nuancer vu que l’association a été particulièrement active en période de confinement, mais il n’est pas certain qu’elle aurait perduré sur ce mode.

Alors, il est franchement difficile de faire une supposition pertinente sur la transposition de la tout-doux-cratie à d’autres. Pour résumer ce que je viens de raconter, Picasoft est une association dont les membres proviennent essentiellement de la même classe sociale et partagent un même environnement. En revanche, j’ai constaté empiriquement que les nouveaux membres arrivés au fil des années se sont d’abord intéressés à l’objet de l’association (l’informatique libre) avant de s’intéresser aux autres humains qui en font partie. L’amitié est née après : il semblerait abusif de mettre le bon fonctionnement de la gouvernance sur le dos d’une bonne entente préalable.

En revanche, la tout-doux-cratie favorisant la fluidité à l’unanimité, il est peut-être dangereux de la transposer dans un contexte où les actions engagent trop fortement les membres.

Quant au passage à l’échelle, il est vraisemblable que la tout-doux-cratie fonctionne moins bien. En effet, une échelle plus grande va souvent de pair avec un plus grand nombre de décisions et un champ d’action plus large. Mécaniquement, le pourcentage de membres en capacité de s’informer et de donner son avis sur l’ensemble des sujets diminue. L’information et la participation au vote étant les piliers d’une tout-doux-cratie saine, son application à une large organisation risque d’être inefficace. Ceci étant, appliquer une tout-doux-cratie pour chaque groupe de travail et réserver la tout-doux-cratie globale aux actions les plus importantes me semble être un bon compromis.

Confiance humaine, confiance procédurale

Les autres points limites de la tout-doux-cratie, dont certains ont été évoqués plus haut, posent à mon avis la même question : les règles d’un mode de gouvernance doivent-elles être infaillibles ?

Avant de répondre, voici quelques exemples où le fonctionnement de la tout-doux-cratie pourrait être abusé, volontairement ou non.

Prenons une action extraordinaire qui reçoit un vote contre, qui n’a pas de majorité de vote pour — par exemple car, conjoncturellement, plusieurs membres sont peu disponibles à cette période. Mettons que cette action dépasse le délai du verrou bloquant. Très clairement, elle ne fait pas consensus, elle engage l’association et elle est pourtant validée statutairement parlant. Quid d’une personne qui déciderait alors de forcer l’action ?

Autre exemple : un groupe de personnes malveillantes rejoignent l’association et votent sa dissolution. Un putsch facile et efficace. En réalité, le processus serait beaucoup plus complexe 2 mais le risque n’est pas nul.

De façon générale, les membres sont peu à être réellement actifs dans l’association, ce qui peut créer un sentiment d’illégitimité à s’exprimer chez les membres moins actifs. Les « vieux » qui connaissent le système pourraient alors mener une politique conservatrice, en décourageant les nouveaux membres de s’investir.

Toutes ces limites sont réelles et valides. La tout-doux-cratie n’est pas une baguette magique. Elle fonctionne aussi, et nécessairement car les membres de l’association sont réputés bienveillants, attentifs aux autres, se remettent en question et recherchent le compromis plutôt que le conflit, prennent le temps de s’informer, se connaissent de près ou de loin et s’entendent sur les valeurs portées par l’association.

Mais… est-ce un problème ? Tout dépend du point de vue. Un système de gouvernance ne s’évalue qu’à la lumière de ses objectifs. Si l’objectif de la tout-doux-cratie était de produire des actions nécessairement conformes à l’opinion de la majorité sans aucune possibilité d’action malveillante, alors c’est raté.

Et c’est sans doute le plus grand parti-pris : ne pas offrir ces garanties grâce à des moyens procéduraux techniques ou juridiques, mais créer un climat de confiance entre humains, propice à la discussion. Alors, oui, ça fait bisounours, mais ça fonctionne. Peut-être que ça fera réagir certain·es d’entre vous. En tout cas, moi, quand je lis ce genre de choses, j’objecte souvent en mon for intérieur : « oui, mais quand même, si n’importe qui peut rentrer dans l’asso, et voter ci, et bloquer ça, et si personne s’en rend compte, et […] », j’ai peur. Et quand j’ai peur, je voudrais trouver un moyen de me protéger, d’empêcher les abus de confiance à coup sûr.

Moi et mes cauchemars, quand j’ai peur. Ça donne pas bien envie de laisser des failles traîner, non ?

Mais se protéger à coup sûr, c’est souvent créer des procédures désincarnées et compliquées. Si on fait un pas de côté, c’est notamment cette peur qui a conduit à l’émergence des blockchains. Dans ce monde du zero-trust, le premier postulat est que personne n’est digne de confiance, sauf vous. Alors, des mécanismes cryptographiques infalsifiables garantissent que rien ni personne ne peut nier que ce machin est à vous, ou que vous avez envoyé telle quantité de cryptomonnaies à bidule. Sans aller jusque là, c’est aussi cette peur (justifiée) qui fonde le chiffrement de bout en bout : il existe forcément quelqu’un qui pourrait regarder ou utiliser mes données sans ma permission.

Mais une solution technique serait profondément dysfonctionnelle à l’échelle d’une association. Une association n’est pas un système ouvert et anonyme comme Internet, mais un lieu où les gens ont envie de réaliser des choses ensemble. Les risques théoriques sont valides, mais c’est par choix : nous ne voulons pas de processus bureaucratiques complexes et pseudo-neutres, nous voulons créer du lien.

Nous voulons affirmer que la confiance, à cette échelle, doit être un a priori.

Nous pensons qu’essayer de tout prévoir, tout englober, se prémunir de tous les risques est voué à l’échec. Des cas problématiques se présenteront quoi qu’il arrive. Ils nous feront grandir.

C’est ça, pour nous, la tout-doux-cratie : offrir un cadre sans élites ni stars pour créer du lien avec respect et bienveillance – renouer avec les débats joyeux.

Un grand merci à Antoine, Gaëtan, Jérôme, Stph, R01, Tobias, et tout·es les membres de Picasoft et de Framasoft, en particulier à Goofy, pour leurs contributions, relecture, corrections et leur accueil bienveillant !

Framasoft 2022 : une tambouille mijotée grâce à vous, grâce à vos dons

Par : Framasoft
6 décembre 2022 à 04:19

Le saviez-vous ? 98 % du budget de Framasoft repose sur des dons (dont 86 % sont des dons de particuliers). C’est donc bien grâce à vous et à votre soutien (merci !) que toutes nos actions sont réalisables. Nous avons ainsi voulu vous faire un résumé de la tambouille concoctée sur cette année 2022. Retour sur 12 mois d’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels, que l’on a voulu riches en saveurs pour le bonheur de vos (et nos !) papilles.

« Collectivisons Internet / Convivialisons Internet 🦆🦆 »Les actions de notre nouvelle feuille de route étant financées par vos dons (défiscalisables à 66 %), vous pouvez en trouver un résumé complet sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (oct. – déc. 2022)

Illustration CC BY David Revoy

Mais qui est derrière les fourneaux ?

Derrière ce petit festin, il y a qui ? Un petit groupe de 38 personnes : 28 bénévoles et 10 salarié⋅es, convaincu⋅es qu’un monde où le numérique nous permet de gagner en liberté est possible ! On vous raconte ici ce qu’on a fait, réfléchi et avancé dans les cuisines. Et les fours sont encore tout chauds !

Partager nos valeurs, nos intentions et nos actions haut et fort

Après 3 ans de travail, d’ateliers guidés par Marie-Cécile Godwin et de peaufinage par l’association, nous avons publié notre manifeste en novembre. Ce travail de longue haleine nous a fait longuement réfléchir et nous a permis de mettre en évidence très simplement la dimension politique de notre projet associatif : nous voulons changer le monde actuel pour un monde meilleur, où les Communs sont favorisés, où la justice sociale est une valeur fondamentale et où nos libertés sont préservées.

La deuxième partie de cet important travail a été de faire en sorte que nos intentions du manifeste se comprennent dès l’arrivée sur framasoft.org. Nous avons ainsi refondu entièrement notre site internet principal pour rendre notre projet associatif clair, fluide et facilement compréhensible.

Illustration CC BY David Revoy

Collectivisons Internet / Convivialisons Internet : notre nouvelle feuille de route 2023-2025

Après 5 ans de cap sur Contributopia, nous avions besoin de réaffiner notre compas et revoir notre direction : vers où voulons-nous poursuivre notre exploration pour les prochaines années ? C’est ainsi qu’a été créée la nouvelle feuille de route Collectivisons Internet / Convivialisons Internet (nom de code : COIN / COIN) : nous souhaitons nous adresser plus directement aux collectifs et associations engagées pour un monde meilleur (sans pour autant mettre de côté les milliers de personnes qui utilisent nos outils !).

4 projets ont ainsi été dévoilés et seront progressivement améliorés aux fils des mois grâce aux retours des bénéficiaires, dans l’idée de créer plus de liens entre les outils et les humain⋅es :

  • Frama.space : proposer du cloud libéré aux petits collectifs militants
  • Peer.tube : mettre en valeur le PeerTube pour lequel nous œuvrons
  • Emancip’Asso : favoriser l’émancipation numérique du monde associatif
  • ECHO Network : comprendre les besoins de l’éducation populaire dans différents pays d’Europe.

Nous avons détaillé les actions de cette feuille de route et pourquoi nous les entreprenons sur le Framablog.

Banquet simple, dans une jardin partagé, où des animaux mascottes du libre sont servis par des canards

Illustration CC BY David Revoy

Se revoir et vous revoir : ça requinque !

Cette année 2022 aura aussi été marquée par la reprise plus intense des moments partagés, en chair et en os (avec de bonnes aérations !) : AG, Framacamp, événements, salons, conférences, festivals, projections de cinéma, tables rondes… Parce que bien que l’on aime faire tout ça, vous voir et nous voir, ça nous motive, ça nous booste et ça nous encourage à continuer à tester de nouveaux projets ambitieux, farfelus et drôles (Vous vous souvenez de Proutify ? L’extension vient d’être mise à jour par un de nos bénévoles)… c’est si important de prendre plaisir à faire tout cela !

Dessin d'un Canard qui sourie en très gros plan, de manière comique, tandis que derrière lui des canards font la fête dans une kermesse champêtre

Illustration CC BY David Revoy

 

Sans vous, tout ce que nous faisons ne serait pas réalisable : 98 % des ressources de l’association sont des dons. Vous trouvez que nos réflexions vont dans la bonne direction ? Si vous en avez les moyens, si vous en avez l’envie, nous vous remercions grandement d’avance de votre soutien.

 

Je soutiens les actions de Framasoft

 

 

En entrée : buffet d’éduc pop’

Pour nous, l’éducation populaire, c’est la base d’un monde meilleur : chacun et chacune peut partager ses connaissances et y accéder, en toute simplicité. On vous présente ici les différentes actions d’éduc pop’ menées cette année.

Partage de connaissances et de points de vue

Pour commencer, Framasoft est intervenue, en présentiel ou à distance, dans divers espaces, pour parler d’émancipation numérique, de numérique alternatif, ou encore de comment se libérer en ligne. C’est plus de 70 interventions que nos membres ont réalisées, pour différentes structures, associations, ou collectifs, dans différentes régions de France. Vous trouverez quelques unes de ces interventions à visionner sur notre chaîne Framatube.

Ensuite, Framasoft garde la plume active sur le Framablog. Plus de 100 articles ont été publiés cette année, entre présentations de nos différentes actions, traductions de Framalang, revue de presse hebdomadaire, claviers invités, interviews de divers projets émancipateurs, articles audio… Le Framablog est un espace où nous nous exprimons sans limite.

Nous sommes aussi intervenues une vingtaine de fois dans les médias lorsque nous avons été sollicité⋅es pour partager nos points de vues sur le numérique : interview vidéos, podcasts, articles… Vous trouverez les différents liens accessibles sur cette page.

Illustration CC BY David Revoy

Des Livres en Communs : la maison d’édition qui chamboule les codes

Notre maison d’édition Des Livres en Communs (anciennement Framabook), chamboule les codes de l’édition en proposant une bourse aux autrices et auteurs en amont de l’écriture, ainsi qu’une publication de l’ouvrage sous licence libre, uniquement en version numérique.

Suite au premier appel à publication lancé en janvier : « Vers un monde plus contributif, plus solidaire, plus éthique et plus libre : comment s’outiller et s’organiser ensemble ? », le projet « L’amour en Commun », de Margaux Lallemant et Timothé Allanche a été sélectionné. L’objectif de cette publication est de questionner comment le commun de l’amour, en tant que moyen d’organisation et moteur d’engagement, permet de construire une alternative à la société capitaliste.

L’ouvrage est actuellement en création, entre travail de terrain et immersions, tout en étant accompagné par notre comité d’édition.

Des Livres en Communs a également participé à la coédition et aux relectures du « Guide du connard professionnel », travail mené avec PtiloukEditions.

Illustration CC BY David Revoy

UPLOAD : une université libre qui se garnit

L’Université Populaire Libre, Ouverte, Autonome, et Décentralisée (UPLOAD) est un grand projet d’éducation populaire initié et coordonné par Framasoft (pour le moment), dans une logique décentralisée et en réseau. L’objectif est de contribuer (à notre échelle) à rendre la société plus juste et notre monde plus vivable, en misant sur la formation des citoyen⋅nes par les citoyen⋅nes.

Ce projet est en grande partie formé par les LibreCours, cours en ligne permettant d’accéder à différents savoirs et connaissances. Stéph nous a proposé une conférence pour présenter le sujet lors des Journées du Logiciel Libre.

Les Librecours de cette année auront été rythmés par la thématique «  Low-technicisation et numérique » : une première session entre avril et juin et une seconde entre novembre et janvier 2023. Vous trouvez aussi que la croissance exponentielle du numérique est problématique ? Chercher à réduire l’empreinte technique d’un outil vous intéresse ? Vous pouvez retrouver les vidéos des cours par ici.

Illustration CC BY David Revoy

Peer.tube : une vitrine pour PeerTube qui nous ressemble

Avec Peer.tube, nous souhaitons créer une vitrine de PeerTube, avec du contenu de qualité préalablement sélectionné. C’est notre réponse à une question que l’on peut souvent nous poser : « Mais où est-ce que je trouve du contenu intéressant sur PeerTube ? ». Le site Peer.tube est déjà accessible avec une première sélection de chaînes et vidéos, mais le projet ne va réellement avancer que l’année prochaine.

Sepia, læ poulple mascotte de PeerTube, est au bord de la mer. Iel nous invite sur un ponton menant à une plein de voiliers. Un film est projeté sur chacune des voiles de ces voiliers.

Illustration CC BY David Revoy

 

Notre buffet d’éducation populaire a titillé votre curiosité ? Vous trouvez que nos contributions vont dans le bon sens ? Alors nous vous re-glissons par ici que tout ça nous a été possible grâce à vous et à vos dons – merci !

 

Je soutiens les actions d’éduc pop’ de Framasoft

 

En plat : poêlée d’émancipation numérique

Permettre aux citoyens et citoyennes de s’émanciper par le numérique et de libérer leurs pratiques, c’est le cœur de nos actions. Mais, de quoi est composée cette bonne poêlée ? D’ingrédients libérés, de qualité, et d’une bonne pincée d’amour. On vous détaille tout ça.

Des services en ligne pour se passer des géants du numérique

Nos services en ligne sont souvent la raison pour laquelle on nous connaît : vous êtes plus de 9 personnes sur 10 à nous l’avoir confié lors de notre enquête « Ce que vous pensez de Framasoft » lancée fin mai. Et à vrai dire, nous n’avons pas été très étonné⋅es. Pour vous donner quelques chiffres, nous comptons plus de 50 millions de visites sur l’ensemble de nos sites depuis le début d’année, plus de 350 sondages sont créés chaque jour sur Framadate, près de 15 000 formulaires sont créés chaque mois sur Framaforms, près de 110 000 pads d’écriture collaborative sont actifs sur Framapad. Nous, on trouve toujours ça incroyable !

Entre 2014 et 2019, notre petite association a mis à disposition des internautes une quarantaine de services en ligne libres et de confiance (oui, 40 !). Pour de nombreuses raisons, c’était trop, et nous avons fermé progressivement, entre 2019 et 2022, une partie de ces services, tout en proposant des alternatives. Cette période de fermetures est maintenant terminée : nos 16 services en ligne sont disponibles pour toute personne souhaitant utiliser des outils qui respectent nos libertés. Nous avons ainsi décidé de mettre à jour et refondre le site degooglisons-internet.org pour en faire une porte d’entrée facilement accessible, la mettre à notre image et surtout pour rassurer nos utilisateurs et utilisatrices.

Maintenir ces services à jour, gérer les machines qui les font tourner ou encore répondre à vos questions sur le support, c’est un travail du quotidien, et on essaye d’y mettre nos meilleures énergies !

Illustration « Quittons la planète GAFAM NATU BATX », CC BY David Revoy

Illustration CC BY David Revoy

 

PeerTube : libérer ses vidéos et ses chaînes est de plus en plus facile

PeerTube, c’est le logiciel que nous développons (enfin, un de nos salarié⋅es, oui, un seul !) pour proposer une alternative aux plateformes vidéos. Et 2022 aura été une année bien riche en évolutions, où on compte maintenant plus de 1000 plateformes PeerTube actives.

Cap sur la V5 !

Pour commencer, la version 4.1 est sortie en février, apportant des améliorations de l’interface, de nouvelles fonctionnalités sur mobile, le système de plugins amélioré, de nouveaux filtres pour faire des recherches ou encore de nouvelles possibilités de personnalisation des instances pour les admins.

En juin, nous sortions la version 4.2, qui a amené une grande nouveauté : le Studio, ou la possibilité de modifier des vidéos directement depuis l’interface web. Cette version aura aussi apporté des statistiques de visionnage plus détaillées, la possibilité de régler la latence lors d’une diffusion ou encore l’édition directe de sous-titres (merci Lutangar !)

En septembre, c’est la version 4.3 qui a été publiée, permettant l’import automatique des vidéos d’une chaîne distante (Un grand merci à Florent, l’un des administrateurs de l’instance PeerTube Skeptikón) et de nouvelles améliorations de l’interface et de l’intégration des vidéos en direct (un travail en collaboration avec une designeuse de la Coopérative des Internets).

Et on peut déjà vous dire que la nouvelle version majeure, la v5, sera publiée dans quelques jours avec (attention : exclu !) de l’authentification à double facteur ou encore la possibilité d’envoyer les fichiers lives dans le cloud pour les admins…

Edit du 13 décembre : la V5 est sortie ! Retrouvez toutes les infos sur cet article.

Récolte de vos idées pour enrichir le logiciel

Vous créez du contenu sur PeerTube ? Vous aimez regarder des vidéos sur PeerTube ? En juillet, nous avons lancé l’outil ideas.joinpeertube.org (en anglais) pour récolter vos besoins sur le logiciel et ainsi nous permettre d’identifier les nouvelles fonctionnalités à développer pour rendre PeerTube plus agréable à utiliser.

N’hésitez pas à y faire un tour, pour voter pour une des fonctionnalités déjà proposées ou en proposer une nouvelle. Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de partager leur avis !

joinpeertube.org : un accès facilité à PeerTube

joinpeertube.org, c’est LE site qui présente PeerTube, LA porte d’entrée pour s’informer sur cette alternative aux plateformes vidéo centralisatrices et nous, on souhaite la laisser grande ouverte !

La version précédente de joinpeertube.org était surtout axée sur les caractéristiques techniques de PeerTube, et donc adressée à des profils techniques. Hors, maintenant qu’il existe plus de 1 000 plateformes PeerTube, valoriser le logiciel auprès d’un public plus vaste et potentiellement moins à l’aise avec le numérique nous a paru une nouvelle orientation nécessaire.

Après un audit du site via des tests utilisateurs réalisés par La Coopérative des Internets, l’agence web nous a proposé des pistes d’amélioration pour permettre une meilleure compréhension de PeerTube. Vous trouverez tout le détail de cette version sur cet article du Framablog : et on espère que cette refonte vous sera utile et facilitera l’utilisation de PeerTube !

Illustration CC BY David Revoy

Mobilizon : on vous facilite les recherches

Mobilizon, c’est le logiciel que Framasoft développe (enfin, un de nos salarié⋅es et même pas à temps plein !) pour proposer une alternative aux événements et groupes Facebook.

Mobilizon Search Index, un moteur de recherche dans le fédiverse

Comme nous l’avons fait auparavant avec Sepia Search (notre moteur de recherche pour découvrir les contenus publiés sur PeerTube), nous souhaitons proposer une porte d’entrée vers Mobilizon pour montrer son potentiel émancipateur.

Mobilizon Search Index référence les événements et groupes de serveurs que nous avons approuvés sur instances.joinmobilizon.org (aujourd’hui un peu plus de 80 instances, et on espère que la liste s’allongera !). Le moteur de recherche permet ensuite d’explorer les événements et groupes de tous ces serveurs, et de différentes manières : barre de recherche (bon là c’est plutôt classique), par catégories (intéressant, non ?) ou même en se géolocalisant pour trouver des événements à proximité (c’est fou ça !).

Le code source est libre : toute personne (avec un certain bagage informatique tout de même… !) peut installer un Mobilizon Search Index, et l’adapter selon ses besoins.

Alors, ça vous donne envie de tester ?

Une v3 axée sur la recherche

Nous avons publié la 3ème version majeure de Mobilizon en novembre. Le logiciel a atteint la maturité que nous souhaitions lui donner, et ça, c’est très motivant !

Dans les nouveautés : de nombreux éléments du logiciel ont été modifiés pour ne pas accumuler de dette technique, le design de la page d’accueil a évolué dans le design, et la page de résultats de recherche a aussi été revue (coucou Mobilizon Search Index !). Augmenter les possibilités de découvrir des événements et des groupes pour rendre davantage visible la diversité des contenus publiés sur Mobilizon, c’était aussi l’objectif de cette v3.

Cette v3 a pu évoluer grâce aux différentes contributions (merci à la communauté !), a été financée en partie par une bourse de NLNet (merci à eux !), et bien sûr par vous, et vos dons (encore un grand merci).

gros plan sur Rose, la fennec mascotte de Mobilizon, qui tient une loupe à la main. En fond, une carte représentant un village où des chemins mènent à un poitn commun. Au dessus d'elle, le symbole d'un lieu estampillé "v3"

Illustration CC BY David Revoy

Frama.space : émanciper les petites assos et collectifs militants

Frama.space, c’est un nouveau service que nous proposons aux petites associations et collectifs militants, pour leur permettre d’accorder leurs valeurs internes fortes (de justice sociale et d’émancipation) avec des outils numériques allant dans le même sens (outils libres et non monopolistiques). Nous souhaitons ainsi autonomiser les associations et collectifs militants en ouvrant des espaces numériques de partage, de travail et d’organisation (jusqu’à 50 comptes par collectif, basés sur le logiciel libre Nextcloud avec : suite bureautique, 40 Go de stockage, synchronisation d’agendas et de contacts, outils de visio, etc.).

Annoncées le 15 octobre lors de la sortie de notre feuille de route Collectivisons / Convivialisons Internet, les pré-inscriptions sont ouvertes depuis le 18 novembre. Actuellement, les candidatures sont révisées (par des vrai⋅es humain⋅es !) pour ouvrir 250 premiers espaces d’ici la fin d’année. Notre objectif final (un poil ambitieux, oui !) étant de mettre à disposition 10 000 espaces Frama.space d’ici fin 2025.

Vous voulez en lire plus sur la visée politique du projet ? Nous vous invitons à lire cet article ou à visionner cette conférence, apportant tous les détails importants.

Une licorne déguisée en cosmonaute (avec une passoire sur la tête) marche sur les nuages et souffle des bulles. Dans ces bulles, on retrouve des cubes symbolisant le travail en commun (dossiers, boite à outils, livres, machine à écrire, boulier, etc.).

Illustration CC BY David Revoy

 

Nos actions pour permettre aux citoyens et citoyennes de s’émanciper par le numérique vous semblent intéressantes ? Vous pensez que nous allons dans la bonne direction ? Tout cela a été possible aussi grâce à vous et grâce à vos dons. Merci !

 

Je soutiens les actions d’émancipation numérique de Framasoft

 

En dessert : farandole d’un monde meilleur (à partager !)

Parce qu’un bon repas est toujours meilleurs quand on le partage. Et parce que c’est en partageant nos savoirs-faire et savoirs-être que l’on avance plus loin. Nous agissons avec d’autres structures, qui, telles des îles indépendantes, baignent dans des eaux communes d’un même archipel (vous aussi vous imaginez des îles flottantes avec une bonne crème anglaise ?) : nous gardons notre indépendance tout en partageant des valeurs de justice sociale. Agir ensemble est évident !

Du côté des chatons

Le collectif CHATONS, c’est un peu comme un réseau d’AMAP du service en ligne. Là où Google, Facebook ou Microsoft représenteraient l’industrie agro-alimentaire, les membres de CHATONS seraient des paysans informatiques proposant des services en ligne bio sans OGM, sans pesticide, sans marketing agressif, bref : sans une « course au pouvoir d’achat ».

Cette fin d’année, après déjà 14 portées de chatons, nous comptons 97 membres au collectif, soit 97 hébergeurs alternatifs travaillant dans la même direction : résister à la gafamisation d’Internet et proposer des alternatives respectueuses de nos vies privées.

Le collectif a été présent sur différents événements durant l’année (Journées du Logiciel Libre, contrib’atelier sur l’accessibilité numérique, Geek Faeries, Freedom Not Fear, Fête de l’Huma, Capitole du Libre), pour présenter ses actions. Le deuxième camp CHATONS a eu lieu cet été, un temps fort pour se retrouver et relancer de belles dynamiques collectives. Différents groupes de travail ont vu le jour, notamment le groupe « Une asso pour le collectif CHATONS » visant une autonomisation du collectif dans le but que nous (Framasoft) laissions peu à peu la coordination du collectif au collectif lui-même.

Illustration CC BY David Revoy

Emancip’Asso : favoriser l’émancipation numérique du monde associatif

Le but d’Emancip’Asso, c’est d’aider les associations à trouver de l’accompagnement pour faire évoluer leurs pratiques numériques vers des pratiques plus éthiques. Conçu en partenariat avec Animafac, 2022 aura été une année de… paperasse (eh oui, c’est souvent ça le début de projets ambitieux !).

Nous avons passé un moment à constituer un comité de pilotage (20 membres) varié, hétérogène et , représentatif de la diversité du monde associatif. Ensuite, le projet se voulant indépendant financièrement, les 6 premiers mois de l’année ont été consacrés à de la recherche de financements, qui a porté ses fruits (hourra !). Nous comptons actuellement quatre financeurs (et on espère que la liste continuera à grandir !) : la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’Homme, la Fondation Crédit Coopératif, la Fondation Un monde par Tous et l’Association Libérons nos ordis.

Les premiers financements nous ont permis de travailler sur la première étape du projet : une formation à destination des hébergeurs éthiques pour les aider à accompagner des associations dans leur transition numérique. Recherche d’intervenant⋅es, préparation du programme et de la logistique : la formation (c’est complet !) aura lieu à Paris, du 16 au 20 janvier 2023 (le programme en détails est par ici).

Enfin, en cette fin d’année, nous avons postulé à différents programmes étudiants pour constituer deux groupes de travail : un premier sur l’identité graphique d’Émancip’Asso (c’est en cours !), et un second sur la réalisation du site internet emancipasso.org (à venir).

Vous pouvez retrouver Angie et Anne-Laure présentant le projet en vidéo par ici.

un chaton patissier qui présente un nuage-gateau fait sur commande, tansdi qu'en arrière plan d'autres chatons cuisinent un autre nuage gâteau au millieu de leur village arbre-à-chats

Illustration CC BY David Revoy

ECHO Network : comprendre les besoins numériques de l’éduc pop, ici et ailleurs

2022 aura aussi été l’année de l’élaboration du projet européen « Ethical, Commons, Humans, Open-Source Network » (Réseau autour de l’Éthique, les Communs, les Humaines et l’Open-source) (ECHO Network, c’est un peu plus facile à mémoriser…). Mené par le mouvement d’éducation populaire des CEMÉA France, le projet rassemble 7 structures de 5 pays d’Europe (France, Belgique, Croatie, Allemagne, Italie). Leur point commun ? L’accompagnement, chacune à son niveau, des publics dans leur autonomie et leur émancipation.

L’objectif du projet est d’échanger sur les difficultés, les opportunités et les façons d’accompagner vers une transition numérique des publics que nos associations servent. Et la toile de fond : comment accompagner cette émancipation dans (voire par) un monde numérique centralisé chez les géants du web ?

La première rencontre de l’échange aura lieu à Paris du 14 au 17 janvier 2023. Ce séminaire d’ouverture va nous permettre de déblayer la thématique générale : accompagner la transition numérique des associations formant des citoyens et citoyennes. En savoir plus par ici.

Dessin de cinq iles en cercle, chacune avec des constructions d'une culture différente. Elles communiquent ensemble en s'envoyant des ondes, des échos.

Illustration CC BY David Revoy

Et ce n’est pas tout !

Transmission de connaissances

Avec Hubikoop (hub territorial de la région Nouvelle Aquitaine pour un numérique inclusif) nous avons débuté en septembre l’animation du parcours « Accompagnement à la découverte de services numériques éthiques  » : 8 ateliers pour les acteurs et actrices de la médiation numérique en Nouvelle Aquitaine. Ce partenariat commence à faire émerger de nouvelles idées, que l’on vous racontera l’année prochaine !

Dans le cadre du projet PENSA avec l’Aix-Marseille Université, nous sommes intervenu⋅es en juin pour une formation de formateurs et formatrices sur la thématique « Logiciels et services libres pour l’émancipation numérique des citoyennes ». L’objectif final est de permettre aux enseignant⋅es de développer leurs compétences pour une utilisation critique du numérique en éducation.

Nous avons aussi mené diverses actions en lien avec l’AFPA et plus spécifiquement les personnes en charge de la formation des Responsables d’Espace de Médiation Numérique, pour transmettre davantage de connaissances sur le numérique éthique.

Framasoft est aussi entrée au sociétariat de la MedNum. Nos ambitions derrière ça ? Sensibiliser les acteurs de la médiation numérique aux outils libres, former les médiateurs numériques aux alternatives éthiques et outiller la coopérative elle-même d’outils libres.

Vous nous retrouverez enfin dans le livret « Le temps des conquêtes, les nouveaux horizons de l’ESS » publié par ESS France.

Des prises de positions importantes

L.A. Coalition (dont Framasoft est membre) s’est positionnée en avril sur le contrat d’engagement républicain : le collectif dénonce une source potentielle de litiges et de sanctions abusives de la part de l’administration ou des collectivités publiques au détriment des associations et fondations.

Les premières dérives du contrat d’engagement républicain ont rapidement vu le jour. Nous avons signé la tribune « La désobéissance civile relève de la liberté d’expression et du répertoire d’actions légitimes des associations », publiée dans l’Humanité en septembre : les libertés associatives sont essentielles et actuellement en danger.

Nous avons aussi signé la tribune « Pour que les communs numériques deviennent un pilier de la souveraineté numérique européenne » de Wikimédia France en juin. Les communs culturels font partie intégrante de l’objet social de Framasoft, les défendre est primordial !

Soutiens par convictions

Suite à l’annonce de sa situation financière très difficile cet été, nous avons soutenu le média NextINpact (veille numérique très qualitative) en achetant des abonnements « suspendus » que nous avons tirés au sort.

Nous avons aussi soutenu affordance.info (contenus qualitatifs sur le numérique et réflexions pertinentes de société) en migrant son blog d’un outil non libre (Typepad) à un outil libre (WordPress), le tout hébergé par nos soins.

Nous avons proposé un proxy Signal (messagerie libre) suite à un appel de la structure informant du blocage de son application par le régime iranien face aux révoltes actuelles.

Illustration CC BY David Revoy

 

Notre dessert partagé vous a plu ? Vous pensez que ces actions réalisées avec d’autres îles de notre archipel sont à encourager ? Sachez qu’elles aussi sont uniquement réalisables grâce à vous et à vos dons. Encore un grand merci !

 

Je soutiens les actions d’archipélisation de Framasoft

 

Framasoft, aujourd’hui, c’est plus de 50 000 € de dépenses par mois. Nous avons clos l’exercice comptable 2021 avec un déficit de 60 000 € (que des dons – plus généreux lors des confiprouts de 2020 – nous ont, heureusement, permis d’absorber).

À l’heure où nous publions ces lignes, nous estimons qu’il nous manque 133 000 € pour boucler notre budget annuel et nous lancer sereinement dans nos actions en 2023.
Si vous le pouvez (eh oui, en ce moment c’est particulièrement compliqué), et si vous le voulez, merci de soutenir les actions de notre association.

 

Je soutiens les actions de Framasoft

 

 

Framasoft 2022 : a casserole cooked up thanks to you, thanks to your donations

Par : Framasoft
8 décembre 2022 à 10:27

Did you know that 98 % of Framasoft’s budget is based on donations (86 % of which are from individuals). It is therefore thanks to you and your support (thank you !) that all our actions are possible. So we wanted to give you a summary of what we have done in 2022. A look back at 12 months of popular education on the challenges of digital and cultural commons, which we wanted to be rich in flavours to please your (and our !) taste buds.

« Collectivise Internet / Convivialise Internet🦆🦆 » The actions of our new roadmap are funded by your donations, You will find a short presentation of this roadmap on our Support Framasoft website.

➡️ Read all blogposts of this campaign (oct. – déc. 2022, mostly in French)

Illustration CC BY David Revoy

But who is behind the stove ?

Behind this little feast, who is there ? A small group of 38 people : 28 volunteers and 10 employees, convinced that a world where digital technology allows us to gain freedom is possible ! We tell you here what we did, thought about and moved forward in the kitchens. And the ovens are still hot !

Sharing our values, intentions and actions loud and clear

After 3 years of work, workshops guided by Marie-Cécile Godwin and fine-tuning by the association, we published our manifesto in November. This long work made us think a lot and allowed us to highlight very simply the political dimension of our associative project : we want to change the current world for a better one, where the Commons are favoured, where social justice is a fundamental value and where our liberties are preserved.

The second part of this important work was to make sure that our manifesto intentions are understood as soon as they arrive on framasoft.org. We have therefore completely redesigned our main website to make our associative project clear, fluid and easily understandable.

Illustration CC BY David Revoy

Collectivise Internet / Convivialise Internet : our new roadmap 2023-2025

After 5 years on course with Contributopia, we needed to refine our compass and review our direction : where do we want to continue our exploration for the next few years ? This is how the new roadmap Collectivise Internet / Convivialise Internet (code name : COIN / COIN – quack in french) was created : we want to address more directly the collectives and associations committed to a better world (without putting aside the thousands of people who use our tools !).

4 projects have been unveiled and will be progressively improved as the months go by thanks to the beneficiaries’ feedback, with the idea of creating more links between the tools and the people :

  • Frama.space : offering liberated cloud to small activist collectives
  • Peer.tube : to promote the PeerTube for which we are working
  • Emancip’Asso : to promote the digital emancipation of the associative world
  • ECHO Network : to understand the needs of popular education in different European countries.

We have detailed the actions of this roadmap and why we are undertaking them on the Framablog (in french… !).

Banquet simple, dans une jardin partagé, où des animaux mascottes du libre sont servis par des canards

Illustration CC BY David Revoy

Seeing each other again and seeing you again : it’s a real boost !

This year 2022 will also have been marked by a more intense resumption of shared moments, in the flesh (with good airing !) : GAs, Framacamp, events, fairs, conferences, festivals, film screenings, round tables… Because as much as we love doing all this, seeing you and us motivates us, boosts us and encourages us to continue testing new, ambitious, wacky and funny projects (Remember Proutify ? The extension has just been updated by one of our volunteers)… it’s so important to have fun doing all this !

Dessin d'un Canard qui sourie en très gros plan, de manière comique, tandis que derrière lui des canards font la fête dans une kermesse champêtre

Illustration CC BY David Revoy

 

Without you, everything we do would not be possible : 98 % of the association’s resources come from donations. Do you think that our reflections are going in the right direction ? If you have the means, if you have the desire, we thank you in advance for your support.

 

Support Framasoft

 

As an appetizer : popular education buffet

For us, popular education is the basis for a better world : everyone can share their knowledge and access it, in all simplicity. We present here the different popular education actions carried out this year.

Sharing knowledge and points of view

To begin with, Framasoft intervened, in person or remotely, in various spaces, to talk about digital emancipation, alternative digital, or how to be free online. Our members have made more than 70 interventions, for different structures, associations or groups, in different regions of France. You can watch some of these interventions on our Framatube channel.

Then, Framasoft keeps the pen active on the Framablog. More than 100 articles have been published this year, between presentations of our different actions, translations of Framalang, weekly press review, guest keyboards, interviews of various emancipatory projects, audio articles… The Framablog is a space where we express ourselves without limits.

We also intervened about twenty times in the media when we were asked to share our points of view on digital issues : video interviews, podcasts, articles… You will find the different links accessible on this page.

Illustration CC BY David Revoy

Des Livres en Communs : the publishing house that breaks the rules

Our publishing house, Des Livres en Communs (formerly Framabook), is turning the publishing codes upside down by offering a grant to authors upstream of the writing process, as well as the publication of the work under a free licence, in digital form only.

Following the first call for publication launched in January : « Towards a more contributive, more united, more ethical and more free world : how to equip and organise ourselves together », the project « L’amour en Commun », by Margaux Lallemant and Timothé Allanche was selected. The objective of this publication is to question how the commonality of love, as a means of organisation and a motor of commitment, allows us to build an alternative to capitalist society.

The book is currently being created, between fieldwork and immersions, while being accompanied by our publishing committee.

Des Livres en Communs also participated in the co-editing and proofreading of the « Guide du connard professionnel  », a work carried out with PtiloukEditions.

Illustration CC BY David Revoy

UPLOAD : a free university that is growing

The Free, Open, Autonomous and Decentralised Popular University (UPLOAD : standing for Université Populaire Libre, Ouverte, Autonome, et Décentralisée in french) is a large popular education project initiated and coordinated by Framasoft (for the moment), in a decentralised and networked logic. The objective is to contribute (on our scale) to making society more just and our world more liveable, by focusing on the training of citizens by citizens.

This project is largely formed by the LibreCourses, online courses allowing access to different knowledge and skills. Stéph offered us a conference (in french) to present the topic during the Free Software Days.

This year’s Librecourses will have been punctuated by the theme «  Low-tech and digital  » : a first session between April and June and a second between November and January 2023. Do you also find the exponential growth of digital technology problematic ? Are you interested in reducing the technical footprint of a tool ? You can find the videos of the courses here.

Illustration CC BY David Revoy

Peer.tube : a showcase for PeerTube that looks like us

With Peer.tube, we want to create a showcase for PeerTube, with quality content selected in advance. It’s our answer to a question we’re often asked : « But where do I find interesting content on PeerTube ? The Peer.tube site is already available with a first selection of channels and videos, but the project will only really move forward next year.

Sepia, læ poulple mascotte de PeerTube, est au bord de la mer. Iel nous invite sur un ponton menant à une plein de voiliers. Un film est projeté sur chacune des voiles de ces voiliers.

Illustration CC BY David Revoy

 

Has our popular education buffet piqued your curiosity ? Do you think our contributions are going in the right direction ? Then we’d like to reiterate that all this was made possible thanks to you and your donations – thank you !

I support Framasoft’s popular education actions

 

Main course : digital empowerment frying pan

Enabling citizens to become digitally empowered and free their practices is the core of our actions. But what is this good pan made of ? Liberated ingredients, quality, and a good pinch of love. We tell you all about it.

Online services to do without the digital giants

Our online services are often the reason why people know us : more than 9 out of 10 people told us so during our survey « What you think of Framasoft » launched at the end of May. And to tell the truth, we were not very surprised. To give you some figures, we count more than 50 million visits on all our sites since the beginning of the year, more than 350 surveys are created every day on Framadate, nearly 15,000 forms are created every month on Framaforms, nearly 110,000 collaborative writing pads are active on Framapad. We still find this incredible !

Between 2014 and 2019, our little association has made around 40 free and trusted online services available to Internet users (yes, 40 !). For many reasons, this was too much, and we have gradually closed, between 2019 and 2022, a part of these services, while proposing alternatives. This period of closure is now over : our 16 online services are available to anyone who wants to use tools that respect our freedoms. We have therefore decided to update and redesign the degooglisons-internet.org website to make it an easily accessible gateway, to make it reflect our image and above all to reassure our users.

Keeping these services up to date, managing the machines that run them or answering your questions about support, is a daily job, and we try to put our best efforts into it !

Illustration « Quittons la planète GAFAM NATU BATX », CC BY David Revoy

Illustration CC BY David Revoy

 

PeerTube : freeing your videos and channels is getting easier

PeerTube is the software we develop (well, one of our employees, yes, one !) to offer an alternative to video platforms. And 2022 will have been a year rich in evolutions, where we now count more than 1000 active PeerTube platforms.

Let’s go to V5 !

To begin with, version 4.1 was released in February, bringing interface improvements, new mobile features, an improved plugin system, new search filters and new instance customization possibilities for admins.

In June, we released version 4.2, which brought a great new feature : the Studio, or the possibility to edit videos directly from the web interface. This version also brought more detailed viewing statistics, the possibility to adjust the latency during a broadcast or the direct editing of subtitles (thanks Lutangar !)

In September, version 4.3 was released, allowing the automatic import of videos from a remote channel (thanks to Florent, one of the administrators of the PeerTube Skeptikón instance) and new improvements to the interface and the integration of live videos (a collaborative effort with a designer from la Coopérative des Internets).

And we can already tell you that the new major version, v5, will be released in a few days with (exclusive information !) two-factor authentication or the possibility to send live files to the cloud for admins…

Edit of December 13th : V5 is released ! Find all the information on this article.

Collecting your ideas to enrich the software

Do you create content on PeerTube ? Do you enjoy watching videos on PeerTube ? In July, we launched the ideas.joinpeertube.org tool (in english) to collect your needs for the software and help us identify new features to develop to make PeerTube more enjoyable to use.

Please feel free to take a look around, to vote for one of the features already proposed or to propose a new one. A big thank you to everyone who took the time to share their opinion !

joinpeertube.org : easier access to PeerTube

joinpeertube.org is THE site that introduces PeerTube, THE gateway to information about this alternative to centralized video platforms, and we want to leave it wide open !

The previous version of joinpeertube.org was mainly focused on the technical features of PeerTube, and therefore addressed to technical profiles. However, now that there are more than 1,000 PeerTube platforms, we felt that it was necessary to promote the software to a wider audience who may be less digitally literate.

After an audit of the site via user tests carried out by La Coopérative des Internets, the web agency proposed improvements to allow a better understanding of PeerTube. You will find all the details of this version on this article of the Framablog : and we hope that this redesign will be useful and will facilitate the use of PeerTube !

Illustration CC BY David Revoy

Mobilizon : we make it easy for you to search

Mobilizon is the software that Framasoft is developing (well, one of our employees⋅es and not even full time !) to offer an alternative to Facebook events and groups.

Mobilizon Search Index, a search engine in the fediverse

As we did before with Sepia Search (our search engine for discovering content published on PeerTube), we want to offer a gateway to Mobilizon to show its emancipatory potential.

Mobilizon Search Index references the events and server groups that we have approved on instances.joinmobilizon.org (currently a little over 80 instances, and we hope the list will grow !). The search engine then allows you to explore the events and groups of all these servers, and in different ways : search bar (well, it’s rather classic), by categories (interesting, isn’t it ?) or even by geolocating yourself to find events nearby (crazy !).

The source code is free-libre  : anyone (with some computer skills, anyway… !) can install a Mobilizon Search Index, and adapt it to their needs.

So, does this make you want to test it ?

A v3 focused on research

We released the 3rd major version of Mobilizon in November. The software has reached the maturity we wanted it to have, and that is very motivating !

In the new features : many elements of the software have been modified to avoid accumulating technical debt, the design of the homepage has evolved in design, and the search results page has also been revised (hello Mobilizon Search Index !). Increasing the possibilities of discovering events and groups to make the diversity of content published on Mobilizon more visible was also the goal of this v3.

This v3 was able to evolve thanks to the various contributions (thanks to the community !), was partly financed by a grant from NLNet (thanks to them !), and of course by you, and your donations (again a big thank you).

gros plan sur Rose, la fennec mascotte de Mobilizon, qui tient une loupe à la main. En fond, une carte représentant un village où des chemins mènent à un poitn commun. Au dessus d'elle, le symbole d'un lieu estampillé "v3"

Illustration CC BY David Revoy

Frama.space : emancipating small associations and activist collectives

Frama.space is a new service (in french) that we offer to small associations and activist collectives, to allow them to match their strong internal values (of social justice and emancipation) with digital tools in the same direction (free and non-monopolistic tools). We want to empower associations and activist collectives by opening digital spaces for sharing, working and organising (up to 50 accounts per collective, based on the free software Nextcloud with : office suite, 40 GB of storage, synchronisation of diaries and contacts, video tools, etc.).

Announced on 15 October when our roadmap Collectivisons / Convivialisons Internet was released, pre-registration has been open since 18 November. Currently, applications are being reviewed (by real⋅es human⋅es !) to open 250 first spaces by the end of the year. Our ultimate goal (a tad ambitious, yes !) being to make 10,000 Frama.space spaces available by the end of 2025.

Do you want to read more about the political aim of the project ? We invite you to read this article or to watch this conference, which provides all the important details.

Une licorne déguisée en cosmonaute (avec une passoire sur la tête) marche sur les nuages et souffle des bulles. Dans ces bulles, on retrouve des cubes symbolisant le travail en commun (dossiers, boite à outils, livres, machine à écrire, boulier, etc.).

Illustration CC BY David Revoy

 

Do you find our actions to empower citizens through digital technology interesting ? Do you think we are going in the right direction ? All this was possible thanks to you and your donations. Thank you !

 

I support Framasoft’s digital empowerment actions

 

For dessert : farandole of a better world (to share !)

Because a good meal is always better when shared. And because it’s by sharing our know-how that we can go further. We act with other structures, which, like independent islands, bathe in the common waters of the same archipelago (can you also imagine floating islands with a good custard ?) : we keep our independence while sharing values of social justice. Acting together is obvious !

From the kittens’ side

The CHATONS (kittens in french) collective is a bit like a network of online service CSA(Community Supported Agriculture). Where Google, Facebook or Microsoft would represent the agri-food industry, the members of CHATONS would be computer farmers offering organic online services without GMOs, pesticides, aggressive marketing, in short : without a « race for purchasing power ».

At the end of this year, after already 14 litters of kittens, we count 97 members in the collective, i.e. 97 alternative hosts working in the same direction : resisting the gafamisation of the Internet and proposing alternatives respectful of our private lives.

The collective was present on different events during the year (Free Software Days, Digital Accessibility Workshop, Geek Faeries, Freedom Not Fear, Fête de l’Huma, Capitole du Libre), to present its actions. The second CHATONS camp took place this summer, a great time to meet and to relaunch great collective dynamics. Different working groups were created, in particular the group « An association for the CHATONS collective » aiming at an autonomization of the collective with the aim that we (Framasoft) leave little by little the coordination of the collective to the collective itself.

Illustration CC BY David Revoy

Emancip’Asso : promoting the digital emancipation of the associative world

The aim of Emancip’Asso is to help associations to find support to help their digital practices evolve towards more ethical practices. Designed in partnership with Animafac, 2022 will have been a year of… paperwork (yes, this is often the beginning of ambitious projects !).

We spent some time putting together a steering committee (20 members) that was varied, heterogeneous and representative of the diversity of the associative world. Then, as the project was intended to be financially independent, the first six months of the year were devoted to fundraising, which bore fruit (hurrah !). We currently have four funders (and we hope that the list will continue to grow !) : the Charles Léopold Mayer Foundation for the Progress of Humankind, the Crédit Coopératif Foundation, the Un monde par Tous Foundation and the Libérons nos ordis Association.

The first funding allowed us to work on the first stage of the project : a training course for ethical hosts to help them accompany associations in their digital transition. Search for speakers, preparation of the programme and logistics : the training (it’s full !) will take place in Paris, from 16 to 20 January 2023 (the programme in detail is here).

Finally, at the end of this year, we applied to different student programs to set up two working groups : one on the graphic identity of Emancip’Asso (in progress !), and a second one on the realization of the emancipasso.org website (to come).

You can find Angie and Anne-Laure presenting the project on video here.

un chaton patissier qui présente un nuage-gateau fait sur commande, tansdi qu'en arrière plan d'autres chatons cuisinent un autre nuage gâteau au millieu de leur village arbre-à-chats

Illustration CC BY David Revoy

ECHO Network : understanding the digital needs of popular education, here and elsewhere

2022 will also have been the year of the development of the European project « Ethical, Commons, Humans, Open-Source Network » (ECHO Network, it’s a bit easier to remember…). Led by the popular education movement CEMÉA France, the project brings together 7 structures from 5 European countries (France, Belgium, Croatia, Germany, Italy). What do they have in common ? The support, each at its own level, of the public in their autonomy and emancipation.

The objective of the project is to exchange on the difficulties, opportunities and ways to accompany the public that our associations serve towards a digital transition. And the background : how to accompany this emancipation in (or even by) a digital world centralised by the web giants ?

The first meeting of the exchange will take place in Paris from 14 to 17 January 2023. This opening seminar will allow us to unpack the general theme : supporting the digital transition of associations that train citizens. Read more here.

Dessin de cinq iles en cercle, chacune avec des constructions d'une culture différente. Elles communiquent ensemble en s'envoyant des ondes, des échos.

Illustration CC BY David Revoy

And that’s not all !

Knowledge transfer

With Hubikoop (territorial hub of the New Aquitaine region for an inclusive digital environment) we started in September the animation of the course « Accompaniment to the discovery of ethical digital services »  : 8 workshops for the actors of the digital mediation in New Aquitaine. This partnership is starting to give rise to new ideas, which we will tell you about next year !

In the framework of the PENSA project with Aix-Marseille University, we intervened in June for a training of trainers on the theme « Free software and services for the digital emancipation of citizens ». The final objective is to enable teachers to develop their skills for a critical use of digital technology in education.

We have also carried out various actions in connection with AFPA and more specifically the people in charge of the training of Digital Mediation Space Managers, to transmit more knowledge on ethical digital.

Framasoft also became a member of the MedNum. Our ambitions behind this ? To raise awareness of free tools among digital mediation actors, to train digital mediators in ethical alternatives and to equip the cooperative itself with free tools.

Finally, you will find us in the booklet « Le temps des conquêtes, les nouveaux horizons de l’ESS » published by ESS France.

Important statements taken

The L.A. Coalition (of which Framasoft is a member) took a position in April on the Republican Commitment Contract : the collective denounced it as a potential source of litigation and abusive sanctions by the administration or public authorities to the detriment of associations and foundations.

The first abuses of the republican commitment contract quickly emerged. We signed the tribune « Civil disobedience is part of the freedom of expression and the repertoire of legitimate actions of associations  », published in l’Humanité in September : associative freedoms are essential and currently in danger.

We also signed the tribune « For the digital commons to become a pillar of European digital sovereignty » by Wikimedia France in June. Cultural commons are an integral part of Framasoft’s social purpose, defending them is essential !

Support by conviction

Following the announcement of its very difficult financial situation this summer, we supported the media NextINpact (very qualitative digital watch) by buying « suspended » subscriptions that we drew at random.

We also supported affordance.info (qualitative content on digital and relevant social issues) by migrating its blog from a non-free tool (Typepad) to a free tool (WordPress), all hosted by us.

We proposed a Signal proxy (free messaging) following a call from the structure informing of the blocking of its application by the Iranian regime in the face of the current revolts.

Illustration CC BY David Revoy

 

Did you like our shared dessert ? You think that these actions carried out with other islands of our archipelago are to be encouraged ? Know that they are also only possible thanks to you and your donations. Thank you again !

 

I support Framasoft’s archipelago actions

 

Framasoft, today, is more than 50 000 € of expenses per month. We closed the 2021 accounting year with a deficit of €60,000 (which donations – more generous during the 2020 confinements – fortunately allowed us to absorb).

At the time of writing, we estimate that we are €127,500 short of our annual budget and can confidently launch our actions in 2023.
If you can (yes, at the moment it is particularly complicated), and if you want to, please support the actions of our association.

I support the actions of Framasoft

 

 

L'April publie son rapport d'activité 2022

Par : fcouchet
29 mars 2023 à 04:48

Page de couverture du rapport d'activité 2022

Suite à son assemblée générale, l'April publie son rapport d'activité 2022 (79 pages) et vous invite à le consulter en ligne ou en version PDF.

En début d'année, nous avions publié une synthèse de nos actions en 2022.

Depuis 1996, l'April est animée par une ambition : « logiciel libre, société libre ». Soutenue notamment par les contributions de ses membres et les dons, l'April mène un important travail de défense et de promotion du logiciel libre. À l'heure où le Libre obtient une reconnaissance certaine nous devons redoubler d'efforts pour que les principes essentiels du logiciel libre ne se dissolvent pas dans les effets de mode et le pragmatisme indifférents à l'éthique du Libre. La menace sur nos libertés s'est globalement aggravée. L'engagement en faveur du Logiciel Libre est donc plus que jamais d'une importance fondamentale.

Un grand merci aux membres de l'April, à l'équipe salariée, à nos soutiens qui nous permettent d'avoir une association vivante et active pour la promotion et la défense du Logiciel Libre.

L'April sera ce que vous et nous en ferons. Pour mener ses actions, l'April a besoin de votre soutien. Vous pouvez soutenir le logiciel libre et les actions de l'April en faisant un don maintenant ou en adhérant maintenant à l'April.

Ensemble, continuons à développer l'informatique libre !

Rejoignez l'April dès maintenant !

Lettre d'information publique de l'April du 1er avril 2023

Par : fcouchet
31 mars 2023 à 08:36

Bonjour,

Les Journées du Logiciel Libre de Lyon ont lieu ce week-end. Le niveau des conférences et des ateliers va de débutant à expert, une fête d'installation est prévue pour les personnes non-initiées, les enfants ont des activités qui leur sont dédiées au Pôle gones, la musique libre est à l'honneur avec le concert de KPTN… Bref : tout le monde pourra y trouver son bonheur.

Et le logiciel libre sera encore à l'honneur à Lyon le 24 mai 2023 avec les Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre.

Passons maintenant à la lettre d'info.

Ces dernières semaines ont été particulièrement occupées, notamment par la préparation de notre assemblée générale du samedi 25 mars 2023 à l'université Paris 8 (Saint-Denis, 93200) et à distance, ainsi que l'April Camp du dimanche 26 mars.

À quoi ressemblent les 100 premiers jours d'une libraire à la présidence de l'April ? Magali Garnero alias Bookynette, présidente de l'April depuis décembre 2022, nous le raconte dans un texte franc, engagé et qui donne l'envie de s'investir !

Ce sont les derniers jours pour le Libre en Fête avec encore quelques événements ce week-end.

L'April est d'ailleurs présente ce week-end aux Journées du Logiciel Libre de Lyon avec un stand et plusieurs interventions.

Retrouvez les podcasts des dernières émissions Libre à vous !. Au programme, notamment, la bande dessinée et la culture libre avec David Revoy et Gee, le système de gestion de base de données libre PostgreSQL, le rapport GAFAM Nation.

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent treize nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture, de la table ronde organisée au Capitole du Libre en novembre, animée par Étienne Gonnu, intitulée Logiciel Libre et Souveraineté numérique. Elle conseille également la transcription du sujet principal de l'émission Libre à vous ! du 21 mars, c'est-à-dire l'échange avec l’autrice et l’auteur de l’excellent rapport GAFAM Nation.

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une vingtaine d'articles.

Librement,
Frédéric Couchet
Délégué général de l'April.

L'April publie son rapport d'activité

Suite à son assemblée générale, l'April, l'association nationale de promotion et défense du logiciel libre, vient de publier son rapport d'activité 2022. Vour pouvez prendre connaissance d'une synthèse et de la version complète de notre rapport d'activité.

Libre en Fête

Plus de 80 événements de découverte du logiciel libre ont déjà été référencés dans le cadre de notre initiative « Libre en Fête », partout en France du 4 mars au 2 avril : rencontres, ateliers pratiques, diffusion de films, cartoparties, fêtes d'installation…

Nous tenons à remercier très chaleureusement toutes les personnes et organisations qui ont proposé ces événements : leur action a permis au Libre en Fête d'avoir lieu à nouveau cette année.

Dossiers, campagnes et projets

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Émission du 28 février 2023

Au programme : la bande dessinée et la culture libre avec David Revoy et Gee, la chronique de Laurent et Lorette Costy sur le thème « ChatGPT dans l’eau ça fait des bulles c’est rigolo », la chronique Luk sur le thème « Chat GPT, conformisme et gros business ».

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 14 mars 2023

Au programme : le système de gestion de base de données libre PostgreSQL, chronique de Vincent Calame sur « Low←Tech Magazine », chronique d'Antanak sur « logiciel libre et décroissance ».

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 21 mars 2023

Au programme : le rapport GAFAM Nation, chronique de Gee sur « GNU/Linux, c’est trop compliqué  ? », chronique de Jean-Christophe Becquet sur « Voilà le printemps, libérons nos outils de plaidoyer ! ».

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Treize nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec treize nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

Événements passés

Vie associative

Mise à jour du règlement intérieur

Le conseil d'administration a adopté une nouvelle version du règlement intérieur de l'association. Avec notamment une mise à jour du code de conduite, concentrée principalement sur le traitement d'éventuels incidents.

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 3 mars 2023, la synthèse de la revue du 10 mars 2023, la synthèse de la revue du 17 mars 2023, la synthèse de la revue du 24 mars 2023, la synthèse de la revue du 31 mars 2023.

Adhésions

Au 1er avril 2023, l'association compte 2 816 membres (2 509 personnes physiques, 307 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous à l'adresse suivante https://www.april.org/association/dons.html (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Archives

Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion

Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.

Tour des GULLs, l'April va à Nantes samedi 22 avril 2023

Par : mgarnero
11 avril 2023 à 07:14
22 Avril 2023 - 15:00
22 Avril 2023 - 18:00

C'est reparti pour le Tour des GULL1, après Beauvais et Rennes, notre présidente se rend à Nantes. Bookynette participera à l'une des deux permanences mensuelles du GULL local, Linux-Nantes, celle du samedi 22 avril 2023 de 15h à 18h

N'étant toujours pas informaticienne et ne pouvant aider techniquement, elle vous propose de participer un «Ask me anything» 2, sorte de discussion ouverte pour aborder tout sujet concernant l'April, le logiciel libre ou vous passant par la tête!

Rendez-vous au B17, 17 rue Paul Bellamy à Nantes.

La rencontre sera suivie d'un apéro au même endroit

Apéro April le 28 avril 2023 dans les locaux de l'April (Paris)

Par : trivoire
13 avril 2023 à 04:57
28 Avril 2023 - 19:00
28 Avril 2023 - 22:00

Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d'échanger, de partager un verre et de bonnes choses à manger, mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, l'actualité et les actions de l'April. Un apéro est ouvert à toute personne intéressée par ces sujets, membre de l'April ou pas. N'hésitez pas à venir nous rencontrer !

Où et quand se passe-t-il ?

Un apéro April aura lieu le vendredi 28 avril 2023 à partir de 19h00 dans les locaux de l'April au 44/46 rue de l'Ouest, bâtiment 8 (cour intérieure), 75014 Paris. L'entrée est possible également par la place de la Catalogne, à gauche du magasin Biocoop. Le téléphone est le 01 48 76 92 80 en cas de besoin.

L'apéro a lieu à Paris notamment parce que le local s'y trouve ainsi que l'équipe salariée et de nombreuses personnes actives au sein de l'association. Contactez-nous pour organiser un apéro April dans votre région.

Pour tous les détails pratiques et vous inscrire, rendez-vous sur le pad.

Accessibilité

Le local de l'April se trouve au sous-sol et on y accède par un escalier de 4 marches. Les toilettes ne sont malheureusement pas accessibles en fauteuil roulant.

Code de conduite

En tant qu’événement organisé par l'April, le code de conduite de l'April s'applique.

Apéro à Nantes le 22 avril 2023, en présence de la présidente de l'April

Par : mgarnero
16 avril 2023 à 05:39
22 Avril 2023 - 18:00
22 Avril 2023 - 20:00

Après sa permanence, Linux-Nantes et l'April, vous propose de participer à un apéro le samedi 22 avril 2023.

Rendez-vous au B17, 17 rue Paul Bellamy à Nantes à partir de 18h et ce jusqu'à 20h!.

Les Apéros du Libre sont des rencontres conviviales pour discuter et échanger entre personnes utilisatrices et curieuses de logiciels et culture libres.

L’entrée est gratuite et ouverte aux membres et non membres des deux associations!

Viendez!

laposte.net rejette à tort nos courriels : des dizaines d'adresses de membres April impactées

Par : ivanni
18 avril 2023 à 08:39

Depuis au moins novembre 2022, nous rencontrons des problèmes de délivérabilité avec les adresses laposte.net, notamment lors de l'envoi de mailings. Plus précisément, notre serveur ne parvient pas à envoyer des courriels à certaines adresses hébergées par laposte.net. Malheureusement, toutes les personnes membres April ayant une adresse laposte.net (plus de 160 à l'heure actuelle) sont potentiellement impactées.

Le serveur mail de laposte.net nous signale l'erreur suivante :

host smtpz4.laposte.net[160.92.124.66] said:
550 5.7.1 Service refuse. Veuillez essayer plus tard. service refused,
please try later. LPN007_510 (in reply to end of DATA command)

D'après la documentation de laposte.net, ce problème peut venir de liens vers des sites non sécurisés inclus dans les courriels. Mais les liens que nous incluons dans nos courriels pointent uniquement vers des pages web sécurisées. En outre, nous avons effectué des tests d'envoi de courriels sans liens, et le résultat est le même.

Nous ne parvenons pas à entrer en contact avec le postmaster de laposte.net. La procédure officielle passe par un formulaire qui demande de joindre les courriels concernés au format eml, mais le formulaire semble défaillant : il refuse la requête avec un message « format invalide », alors qu'il s'agit bien de fichiers au format eml.

Il est essentiel que nous puissions continuer de joindre nos membres par courriel. Ainsi, si vous avez des suggestions pour nous aider à régler le problème, n'hésitez pas à nous contacter.

Tour des GULLs, l'April se rapproche du Mans le dimanche 21 mai 2023

Par : mgarnero
1 mai 2023 à 15:37
21 Mai 2023 - 11:00
21 Mai 2023 - 13:00

Le Tour des GULLs1continue!! Après Beauvais, Rennes et Nantes, notre présidente se rend à Ecommoy, pas loin du Mans. Bookynette animera une discussion avec toutes les personnes qui souhaiteront venir papoter, parler du libre, des projets et associations qui leur tiennent à cœur.

Rendez-vous le dimanche 21 mai 2023 de 11h à 13h dans le barnum 1 (repair café tenu par l'association LinuXMaine) du festival Ecoparc / zéro déchet d'Ecommoy.

  • 1. Un GULL est un Groupe d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres

Lettre d'information publique de l'April du 1er mai 2023

Par : fcouchet
2 mai 2023 à 03:19

Bonjour,

La BD Datamania - Le Grand pillage de nos données personnelles est parue récemment aux éditions Dunod. À travers le récit de son parcours, Audric Gueidan, médiateur numérique, nous alerte sur les embûches dont sont parsemés Internet et les appareils connectés, et nous livre des conseils didactiques pour mieux protéger nos données personnelles. Les dessins sont de Halfbob.

Passons maintenant à la lettre d'info.

L'April joint sa voix aux critiques exprimées par de nombreuses structures du logiciel libre à l'échelle européenne au sujet du projet Cyber Resilience Act porté par la Commission européenne. Notre position a été précisée dans un communiqué de presse.

L’édition 2023 du Libre en Fête est terminée. Plus de 90 événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre à destination du grand public ont été proposés partout en France dans le cadre de cette initiative.

Nous avons en projet de faire une refonte de notre autocollant « Priorité au Logiciel Libre » qui date désormais de 2013. Pour cela, nous sollicitons votre aide : vous pouvez donner votre avis sur l'autocollant actuel et/ou proposer une nouvelle idée d'autocollant sur le pad de travail.

Retrouvez les podcasts de la dernière émission « Libre à vous ! ». Au programme, notamment, un échange riche et éclairant sur le Fediverse ; Jupyter, un écosystème de logiciels libres de calcul autant qu’une communauté..

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent seize nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture, de Technopolice, une surveillance sous surveillance, une promenade dans les rues de Paris visant à repérer les caméras de surveillance pour les reporter ensuite sur une carte collaborative. Elle vous conseille également la lecture, voire relecture, de l'entretien de Jean-Marc Manach, journaliste d’investigation, avec Raphaël Grably, intitulé C’est quoi la cyber-surveillance ?

L'April accueille depuis le mois d'avril Thomas Rivoire pour effectuer un stage de quatre mois. Étudiant à l'Institut de la communication de l'Université Lyon 2, en licence pro CoLibre – de son nom officiel « Licence Professionnelle : Métiers de la Communication : Chef de projet : Logiciels Libres et Conduite de projet » –, il affinera sa formation à nos côtés et contribuera à nos actions de sensibilisation et de communication. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une vingtaine d'articles.

Librement,
Frédéric Couchet
Délégué général de l'April.

Le Cyber Resilience Act : une épée de Damoclès sur le logiciel libre

Le Cyber Resilience Act est un projet de la Commission européenne visant à renforcer les règles en matière de cybersécurité. Malheureusement, en faisant peser une très lourde responsabilité sur toutes celles et ceux qui produisent du code et qui le diffusent, en l'état, ce projet représente une menace très sérieuse pour le logiciel libre. Notre communiqué de presse.

Proposer une étape dans votre ville pour le Tour des GULL de Bookynette

Soucieuse de renouer les liens avec la communauté libriste sur le terrain, la présidente de l'April Magali Garnero, alias Bookynette, a lancé dès janvier l'opération « Tour des GULL ». Depuis, trois groupes d'utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL) l'ont déjà accueillie à Beauvais, Rennes et Nantes. Merci à Oisux, Actux et Linux Nantes !

Vous aussi, vous pouvez proposer à Bookynette de participer à l'un de vos événements déjà prévus (permanence, atelier, apéro…), voire organiser un événement ad hoc : elle se fera un plaisir de venir vous rencontrer et de répondre à toutes vos questions sur l'April.

Dossiers, campagnes et projets

Libre en Fête 2023 : le bilan

L’édition 2023 du Libre en Fête est terminée. Plus de 90 événements de découverte du logiciel libre et de la culture libre à destination du grand public ont été proposés partout en France dans le cadre de cette initiative. Nous tenons à remercier très chaleureusement toutes les personnes et les organisations qui ont proposé ces événements : leur action a permis de sensibiliser de nouveaux publics à nos enjeux.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Pas d'émission inédite les 28 mars, 11 avril et 25 avril 2023

Émission du 4 avril 2023

Au programme : Jupyter, un écosystème de logiciels libres de calcul autant qu’une communauté, données libres et sobriété énergétique, « à l’Éducation nationale, la voie se libère et la mécanique se met en place »

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 18 avril 2023

Au programme : Le Fediverse, Technosolutionnisme et Forensique des JDLL 2023

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Seize nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec seize nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

Événements passés

Vie associative

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 7 avril 2023, la synthèse de la revue du 14 avril 2023, la synthèse de la revue du 21 avril 2023, la synthèse de la revue du 28 avril 2023.

Adhésions

Au 1er mai 2023, l'association compte 2822 membres (2514 personnes physiques, 308 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous à l'adresse suivante https://www.april.org/association/dons.html (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Archives

Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion

Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.

Apéro April le 26 mai 2023 dans les locaux de l'April (Paris)

Par : trivoire
22 mai 2023 à 10:10
26 Mai 2023 - 19:00
26 Mai 2023 - 22:00

Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d'échanger, de partager une verre et de bonnes choses à manger, mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, l'actualité et les actions de l'April. Un apéro April est ouvert à toute personne intéressée par ces sujets, membre de l'April ou pas. N'hésitez pas à venir nous rencontrer !

Où et quand se passe-t-il ?

Un apéro April aura lieu le vendredi 26 mai 2023 à partir de 19 h 00 dans les locaux de l'April au 44/46 rue de l'Ouest, bâtiment 8 (cour intérieure), 75014 Paris. L'entrée est possible également par la place de la Catalogne, à gauche du magasin Biocoop. Le téléphone du local est le 01 78 76 92 80 en cas de besoin.

L'apéro a lieu à Paris notamment parce que le local s'y trouve ainsi que l'équipe salariée et de nombreuses personnes actives au sein de l'association. Contactez-nous pour organiser un apéro April dans votre région.

Pour tous les détails pratiques et vous inscrire, rendez-vous sur le pad.

Code de conduite

En tant qu’événement organisé par l'April, le code de conduite de l'April s'applique.

Accessibilité

Le local se trouve au sous-sol et on y accède par un escalier de 4 marches. Les toilettes ne sont malheureusement pas accessibles en fauteuil roulant.

Adhérer maintenant à l'association April pour soutenir le logiciel libre

Par : april
5 juin 2023 à 05:34
  1. Les avantages réservés aux membres
  2. Vous hésitez encore car vous pensez à tort que
  3. Faire connaître l'April autour de vous
  4. Montant des cotisations
  5. Paiement de la cotisation
  6. Présence aux assemblées générales
  7. Renouvellement de l'adhésion
  8. Réadhésion
  9. Nous contacter

Foire aux questions concernant l'adhésion à l'April

Les avantages réservés aux membres

  • Soyez informé⋅e en priorité et régulièrement des projets, réflexions, initiatives et publications d'April ;
  • Participez à tous les groupes de travail d'April ainsi qu'aux réunions réservées aux membres ;
  • Proposez la création d'un nouveau groupe de travail ;
  • Accédez directement à l'équipe de l'April ;
  • Partagez avec l'équipe de l'April vos réflexions et orientations stratégiques ;
  • Participez gratuitement ou à tarif réduit aux manifestations organisées par l'April.

Vous hésitez encore car vous pensez à tort que

L'April est réservée aux informaticien⋅nes et technicien⋅nes.
Pas du tout, l'April est ouverte à toutes et à tous, quelque soit votre niveau de connaissance du logiciel libre et de maîtrise de l'informatique. L'April compte des membres d'horizons très divers, et c'est ce qui fait sa richesse. Ce qui regroupe les membres de l'April c'est l'importance accordée aux libertés. L'April, pour ses actions, a besoin des compétences les plus variées, et notamment celles qui ne sont pas du domaine informatique : communication, organisation, logistique, capacité de conviction...

J'ai peur de me sentir un peu seul⋅e dans ma région.
La majorité des membres de l'April habitent la région parisienne et de nombreuses actions de défense du logiciel libre ont lieu dans cette région du fait de la centralisation des processus de décision en France. Mais pour pérenniser le résultat de nos actions il est important de s'insérer dans la société toute entière et de lier actions nationales et locales. Ainsi, vous pouvez être le relais des actions de l'April auprès de votre entourage, député⋅es, maire... Dans l'autre sens, les autres membres de l'April pourront connaître grâce à vous les actions ou initiatives engagées dans votre région. Sans oublier que la force d'une association réside également dans l'échange et le débat entre membres d'horizons différents.

Faire connaître l'April autour de vous

L'une des forces principales d'une association est le nombre de ses membres. L'April a toujours besoin de nouvelles personnes adhérentes. Soyez les premiers ambassadeurs et ambassadrices de l'April en faisant connaître l'association autour de vous.

Vous connaissez sans aucun doute des proches, relations, collègues de travail et autres contacts susceptibles d'avoir un intérêt pour nos sujets et nos activités.

N'hésitez pas à de recommander à ces personnes d'adhérer ou de faire un don à l'April.

En cas de besoin voici quelques liens utiles pour mieux faire connaître l'association :

Montant des cotisations

Les cotisations sont dues le mois suivant l'adhésion, et sont renouvelées à date anniversaire.

Personnes physiques

Le montant de la cotisation annuelle pour les personnes physiques est de 10 € minimum.

Personnes morales

Pour les personnes morales, les grilles de cotisation varient suivant le statut : entreprises, associations, collectivités, départements universitaires...

Consulter les grilles de cotisation.

Paiement de la cotisation

Les membres disposent des méthodes de paiement suivantes :

  • par prélèvement automatique.

    Ce système de règlement des cotisations par paiement automatique (mensuel, trimestriel, bimestriel ou annuel) permet aux adhérent de régler leur cotisation de manière étalée au cours de l'année, et éventuellement, in fine, d'augmenter le montant de la cotisation. En outre, cela simplifie la gestion des membres (plus de relance annuelle pour les membres qui utiliseront ce système). La procédure à suivre est simple, se rendre à l'adresse suivante : https://www.april.org/my?action=sepa.

    Nous encourageons les membres qui le peuvent à choisir ce mode de règlement de votre cotisation. Même si vous ne souhaitez pas étaler votre cotisation, le prélèvement automatique annuel simplifie grandement nos procédures.

  • par carte bancaire, immédiate ou récurrente.

    Pour payer par carte bancaire rendez-vous dans votre espace personnel.

    Il y a plusieurs montants fixes et la possibilité d'indiquer un montant personnalisé.

  • par chèque bancaire (ordre : April).

    Le paiement par chèque peut être envoyé à l'adresse de l'association.

  • par virement, (pour obtenir le RIB de l'association veuillez nous contacter).
  • en espèces, en remettant le montant à une personne membre du conseil d'administration ou de l'équipe salariée.

Pour tout renseignement supplémentaire concernant les modalités de paiement, vous pouvez contacter notre secrétaire par courriel.

Nous ne proposons pas le paiement par Paypal notamment car cette société pratique des tarifs prohibitifs au regard des autres modes de paiement que nous mettons à disposition (dont le paiement par CB).

Les dons et les cotisations versés à l'April ne sont pas déductibles des impôts. En effet, l'association a obtenu une réponse négative de l'administration fiscale.

Présence aux assemblées générales

La présence physique de tous les personnes membres à l'assemblée général n'est pas obligatoire. Une procédure de vote électronique pour les personnes non présentes à l'assemblée générale est mise en place pour permettre à toutes et tous de voter.

Renouvellement de la cotisation

Le maintien de l'adhésion est soumis au paiement d'une cotisation annuelle.

Pour renouveler sa cotisation, chaque nouvelle année à la date anniversaire de son adhésion, la personne membre aura un délai d'un mois pour régler le montant de la cotisation.

La procédure est très simple : il faut nous faire parvenir le règlement de cette cotisation, en précisant qui elle concerne.

Le montant est identique à celui d'une nouvelle adhésion (mais la personne membre est libre de changer celui-ci d'une année sur l'autre).

Après relances, et en cas de non règlement, les personnes membres n'ayant pas renouvelé le paiement de leur cotisation seront radiées de l'association.

Réadhésion

Toute ancienne personne membre peut à nouveau adhérer à l'association, mais elle doit dans ce cas refaire l'ensemble du processus d'adhésion (cf. ci-dessus).

Nous contacter

Si vous avez d'autres questions relatives à l'adhésion à l'April, n'hésitez pas à contacter l'équipe Vie associative. Vous pouvez également nous contacter sur notre salon d'accueil.

Lettre d'information publique de l'April du 1er juin 2023

Par : april
6 juin 2023 à 05:17

Bonjour,

Connaissez-vous Scenari ? Avec cette suite logicielle libre de conception et d'utilisation de chaînes éditoriales pour la création de contenus multimédia, on se concentre sur la rédaction – collaborativement ou individuellement – et c'est l'outil qui se charge de respecter les normes d'accessibilité numérique, de prendre en charge l'affichage sur terminaux mobiles… La suite permet également d'obtenir et de distribuer le contenu rédigé sous différents formats : site web, pdf, diaporama, OpenDocument et même paquet Scorm. Des Rencontres Scenari auront lieu les 15 et 16 juin 2023 au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris.

Passons maintenant à la lettre d'info.

Notre association sera présente dans la tente du Village du Libre des Geek Faëries — festival consacré aux cultures de l'imaginaire (SF, manga, jeux de rôle…) — le week-end des 2, 3 et 4 juin 2023 à Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher). Nous y partagerons la tente avec, entre autres, Framasoft, Mozilla et La Contre-Voie. Différents ateliers seront proposés. L'occasion d'y croiser Magali Garnero, alias Bookynette, nouvelle présidente de l'April.

Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April, sera à Grenoble ce jeudi soir pour une projection-débat « LoL - Logiciel libre, une affaire sérieuse ».

La Fête des Possibles, organisée par le Collectif pour une Transition Citoyenne, revient pour une nouvelle édition en septembre 2023 Occasion de montrer que « c'est possible » d'utiliser des logiciels libres et de sensibiliser un plus large public. Toutes les informations pour proposer son événement sont sur notre page consacrée à cette initiative.

Retrouvez les podcasts des dernières émissions « Libre à vous ! ». Au programme, notamment, une interview de notre présidente Magali, le concept de low-tech, les actions d'Abbeville pour le logiciel libre.

Pour notre émission de radio, nous avons besoin d'aide, un mardi après-midi par mois (de septembre à juin) sur Paris 18e, pour assurer la réalisation du direct. Consulter la page d'appel pour en savoir plus.

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent douze nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture de la table ronde intitulée Les défis soulevés par la géopolitique du cyberespace sur le droit à laquelle étaient conviées des personnalités importantes expertes de ces sujets.

Elle conseille également la lecture de la chronique « Les humeurs de Gee » sur les évènements libristes proposée dans l'émission libre à vous ! du 16 mai. J'ai beaucoup apprécié cette chronique, un extrait pour vous donner envie : nos petits événements libristes, modestes et sympas, c’est aussi ce qui nous permet de faire le plein d’énergie, de se sentir moins seul, d’avoir la sensation d’appartenir à quelque chose qui nous dépasse. Et dans ce « monde de merde », eh bien ce n’est pas rien.

Notre association était présente avec un stand aux Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre (RPLL) qui ont eu lieu mercredi 24 mai à Lyon. Un grand merci aux bénévoles qui ont tenu le stand et à l'équipe d'organisation de cet événement.

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une douzaine d'articles.

Pour finir, un petit coup de projecteur sur Duchess France, une association créée en 2010 et destinée à valoriser et promouvoir les développeuses et les femmes avec des profils techniques, leur donner plus de visibilité, mais aussi à faire connaître ces métiers techniques et créer de nouvelles vocations. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site web. Duchess France n'est pas une association de libristes, mais des libristes sont présentes au sein de l'association. Plusieurs membres de Duchess France sont déjà intervenues dans notre émission Libre à vous !. Agnès Crepet (de Fairphone), une des cofondatrices de Duchess France, sera notre invitée dans la dernière émission de la saison, mardi 4 juillet 2023.

Librement,
Frédéric Couchet
Délégué général de l'April.

Participer aux projets du groupe Sensibilisation

L'April accueille, depuis début avril 2023, Thomas Rivoire pour un stage de quatre mois en communication. Thomas participe à différents projets, notamment à la préparation de la présence de l'association à des événements, à la mise à jour de documents de sensibilisation.

Nous avons pour projet, par exemple, de refaire l'autocollant « Priorité au Logiciel Libre ». Un bloc-notes a été créé pour recevoir vos remarques et idées. N'hésitez pas à contribuer.

Et vous pouvez vous inscrire sur la liste de discussion du groupe Sensibilisation.

La Fête des Possibles 2023 : appel à participation

La campagne de mobilisation pour la Fête des Possible 2023 est lancée ! Cette nouvelle édition de la Fête des Possibles, organisée par le Collectif pour une Transition Citoyenne, aura lieu du 8 au 24 septembre 2023. Occasion de célébrer pendant deux semaines les initiatives locales et les solutions concrètes qui contribuent à construire un avenir plus durable et solidaire.

Nous encourageons donc toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre à proposer un ou plusieurs rendez-vous dans le cadre de la Fête des Possibles, dans une dynamique conviviale et festive.

Dossiers, campagnes et projets

Besoin d'aide pour la régie de l'émission de radio Libre à vous !

Nous avons besoin d'aide, un mardi après-midi par mois (de septembre à juin) sur Paris 18e, pour assurer la réalisation du direct de notre émission de radio. Même si vous n'avez aucune expérience de la radio, n'hésitez pas à nous contacter, l'équipe vous accueillera et vous accompagnera dans la formation aux outils. Consulter la page d'appel pour en savoir plus.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Quatre nouvelles éditions de notre émission Libre à vous ! ont été diffusées en direct sur radio Cause Commune. Inscrivez-vous au podcast et/ou à la lettre pour ne rien manquer de cette nouvelle saison.

Émission du 2 mai 2023

Au programme : Interview « parcours libriste » avec Bookynette, présidente de l'April ; chronique de Marie-Odile sur l’intérêt de contribuer à des projets libres ; chronique de Luk sur ChatGPT.

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 9 mai 2023

Au programme : Illustration du concept de « Low-Tech » avec Marie Verdeil et Killian Kemps ; Chronique d’Antanak sur numérique et services publics ; chronique de Jean-Christophe Becquet sur Wiklou, le wiki francophone du vélo.

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 16 mai 2023

Au programme : la politique et les actions d’Abbeville en faveur du logiciel libre, un nouvel épisode de la chronique « les humeurs de Gee » sur les évènements libristes, suivi d’une interview de Gee sur la sortie de son jeux « Superflu Riteurnz »

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Pas d'émission inédite le 23 mai 2023

Émission du 30 mai 2023

Au programme : la mission logiciel libre de la DINUM (Direction interministérielle du numérique), « La jeune fille à la peurle » et « La fonte des pôles »

Les podcasts et la transcription seront bientôt disponibles.

Douze nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec douze nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

Événements passés

Vie associative

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 5 mai 2023, la synthèse de la revue du 12 mai 2023, la synthèse de la revue du 19 mai 2023, la synthèse de la revue du 26 mai 2023.

Adhésions

Au 1er juin 2023, l'association compte 2819 membres (2514 personnes physiques, 305 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous à l'adresse suivante https://www.april.org/association/dons.html (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Archives

Pour recevoir automatiquement par courriel cette lettre, inscrivez-vous à la liste de diffusion

Les archives de la lettre sont disponibles en ligne.

  • 1. Groupe d'utilisatrices et d'utilisateurs de logiciels libres

ANNULATION de l'apéro April initiallement prévu le vendredi 30 juin 2023 dans nos locaux

Par : trivoire
7 juin 2023 à 04:27
30 Juin 2023 - 19:00
30 Juin 2023 - 22:00
/!\/!\/!\ Annulation de l'apéro April /!\/!\/!\
L'apéro April initialement prévu ce vendredi 30 juin 2023 est annulé

Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d'échanger, de partager un verre et de bonnes choses à manger, mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, l'actualité et les actions de l'April. Un apéro April est ouvert à toute personne intéressée par ces sujets, membre de l'April ou pas. N'hésitez pas à venir nous rencontrer !

Où et quand se passe-t-il ?

Un apéro April aura lieu le vendredi 30 juin 2023 à partir de 19 h dans les locaux de l'April au 44/46 rue de l'Ouest, bâtiment 8 (cour intérieure), 75014 Paris. L'entrée est possible également par la place de la Catalogne, à gauche du magasin Biocoop. Le téléphone du local est le 01 78 76 92 80 en cas de besoin.

L'apéro a lieu à Paris notamment parce que le local s'y trouve ainsi que l'équipe salariée et de nombreuses personnes actives au sein de l'association. Contactez-nous pour organiser un apéro April dans votre région.

Pour tous les détails pratiques et vous inscrire, rendez-vous sur le pad.

Code de conduite

En tant qu’événement organisé par l'April, le code de conduite de l'April s'applique.

Accessibilité

Le local se trouve en demi-sous-sol et on y accède par un escalier de 4 marches. Les toilettes ne sont malheureusement pas accessibles en fauteuil roulant.

La vidéo pour découvrir les coulisses du groupe Transcriptions de l’April est disponible

Par : fcouchet
14 juin 2023 à 07:19

Le groupe Transcriptions de l’April se propose de transformer des vidéos et des fichiers audio concernant le logiciel libre et les libertés numériques en général en texte. Accessibilité, indexation, réutilisation sont les maîtres mots du groupe Transcriptions. Les transcriptions sont publiées sur le site Libre à lire !

Lundi 12 juin 2023, nous avons proposé une visioconférence pour découvrir les coulisses du groupe. Marie-Odile Morandi, animatrice du groupe, a présenté les manières de travailler du groupe et a répondu à des questions. La vidéo de cette séance est disponible. Même si c'était une visio, les informations utiles ont été proposées en audio et en texte dans la zone de disucssion.

Regarder la vidéo de la visioconférence

Si vous souhaitez participer aux transcriptions d'audios ou de vidéos traitant du logiciel libre et de libertés informatiques en général, vous pouvez vous inscrire sur la liste de discussion.

Lettre d'information publique de l'April du 1er juillet 2023

Par : fcouchet
1 juillet 2023 à 11:19

Bonjour,

En 2022, la mission logiciels libres de la DINUM (Direction interministérielle du numérique) s'est associée à l'école CentraleSupélec pour offrir la possibilité aux étudiants et étudiantes de l'école d'apprendre à contribuer à des logiciels libres lors d'un stage pendant leur année de césure. Un retour de l'expérience a été publié. Bastien Guerry, responsable de la mission, et Hélène Jonin, chargée de mission communautés et contributions ont participé à Libre à vous ! du 30 mai 2023. Le podcast est disponible ainsi que la transcription.

Passons maintenant à la lettre d'info.

Une nouvelle édition de la Fête des Possibles, organisée par le Collectif pour une Transition Citoyenne, aura lieu du 8 au 24 septembre 2023. Nous encourageons toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre à proposer un ou plusieurs rendez-vous dans le cadre de cette initiative.

Collectivités, si vous souhaitez mettre en avant votre utilisation de logiciels libres vous pouvez candidater au label Territoire Numérique Libre, d'ici le 10 novembre 2023 minuit. L'April fait partie du Comité d'Orientation du label et du jury.

L'April a signé, comme 130 autres personnes physiques et organisations, la tribune proposée par La Quadrature du Net qui dénonce notamment la criminalisation du chiffrement des communications.

Nous venons d'initier des visioconférences de présentation des coulisses de nos actions. Deux sessions ont déjà eu lieu pour mieux connaître le groupe Transcriptions et le Chapril. Les vidéos sont disponibles : groupe Transcriptions (1 h 22 minutes) et le Chapril (1 h 29 minutes).

Nicolas Chauvat (Logilab) et Valentine Ogier-Galland (Crealead - Studio Agile) ont commencé une enquête sur les modèles d’organisation ouverts dans les entreprises du logiciel libre. L'April soutient ce projet. Nicolas et Valentine ont présenté les premières tendances de leur enquête dans Libre à vous ! du 13 juin 2023.

Suite à notre appel à bénévoles pour la régie de l'émission « Libre à vous ! », plusieurs personnes nous ont écrit pour proposer leur aide ; les séances de découverte/formation aux outils ont déjà commencé. Occasion de rappeler qu'il est possible de contribuer à l'émission également en proposant des sujets, voire en animant un sujet principal : l'équipe de Libre à vous ! est là pour vous accompagner.

Nous allons faire une nouvelle version de notre autocollant « Priorité au logiciel libre ». Vous pouvez soumettre des propositions de visuel directement sur la page wiki de ce projet.

Plusieurs entreprises ont lancé l'initiative La copie Publique. C'est une incitation pour les entreprises utilisant des logiciels libres à reverser une somme à des projets libres. L'entreprise définit par avance le mode de calcul qu'elle utilisera tous les ans, l'indique et se tient à cet engagement. L'April soutient cette initiative.

Marie-Odile Morandi et le groupe Transcriptions vous offrent neuf nouvelles transcriptions. Marie-Odile vous conseille notamment la lecture, voire relecture de la chronique proposée par Isabelle Carrère, de l’association Antanak dans l’émission Libre à vous ! intitulée « Le reconditionnement pour tous ». Marie-Odile vous conseille également la lecture, voire relecture de la dernière séance plénière du 17e congrès du RIODD (Réseau International de Recherche sur les Organisations et le Développement Durable) intitulée Communs numériques et transition écologique.

Consultez la lettre publique ci-dessous pour toutes les autres informations et notamment la revue de presse qui propose une dizaines d'articles.

Pour finir, un coup de projecteur sur l'association Exodus Privacy, dont le but est de sensibiliser aux enjeux de la vie privée sur smartphone. Elle vient de publier un kit pédagogique contenant tout ce qu'il faut pour animer un atelier d’1 h 30 pour une dizaine de personnes débutantes. Pensé notamment pour les médiatrices et médiateurs numériques, ainsi que pour les bénévoles d'associations engagées sur ces sujets, ce kit est bien sûr partagé sous licence libre pour en faire profiter le plus grand nombre.

Je vous souhaite de passer un bel été, de belles vacances si vous avez la possibilité de pouvoir en prendre, de bien profiter de ce temps de repos, de loisirs et de ressourcement.

Librement,
Frédéric Couchet
Délégué général de l'April.

Collectivités, participez à l'édition 2023 du label Territoire Numérique Libre

Le label « Territoire Numérique Libre » est une initiative de l'ADULLACT (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), destinée à mettre en valeur l’utilisation de logiciels et systèmes d’exploitation libres au sein des collectivités territoriales françaises. L'April fait partie du Comité d'Orientation du label et du jury.

Les collectivités territoriales peuvent proposer leur candidature au label avant le 10 novembre 2023 minuit.

L'April signe la tribune de La Quadrature du Net pour la défense du droit au chiffrement des communications

Après avoir révélé des informations particulièrement inquiétantes sur l'affaire dite « du 8 décembre » 1, où certaines pratiques numériques, légales, sont considérées comme constitutives de preuves de l'existence d'un projet criminel 2, La Quadrature du Net publie une tribune pour alerter sur la menace très sérieuse qui pèse sur nos libertés.

Cette tribune, que l'April a choisi de signer comme 130 autres personnes physiques et organisations, dénonce la criminalisation du chiffrement des communications et, au-delà de cela, alerte sur une pratique politique et judiciaire qui, au nom de l'anti-terrorisme, revient in fine à remettre en cause l'exercice même des libertés informatiques dans leur ensemble.

Sommaire 
  1. Collectivités, participez à l'édition 2023 du label Territoire Numérique Libre
  2. L'April signe la tribune de La Quadrature du Net pour la défense du droit au chiffrement des communications
  3. Dossiers, campagnes et projets
    1. Appel à participation à la Fête des Possibles
    2. Proposez votre visuel pour l’autocollant « Priorité au Logiciel Libre »
    3. Voir la vidéo de présentation des coulisses du groupe Transcriptions de l'April
    4. Voir la vidéo de présentation des coulisses du Chapril
    5. Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune
    6. Neuf nouvelles transcriptions
    7. Revue de presse
  4. Conférences, événements
    1. Événements à venir
    2. Événements passés
  5. Vie associative
    1. Revue hebdomadaire
    2. Adhésions
  6. Informations identiques à chaque lettre d'information
    1. Soutenir l'association
    2. Rejoindre l'association à titre individuel
    3. Rejoindre l'association en tant que personne morale
    4. Archives

Dossiers, campagnes et projets

Appel à participation à la Fête des Possibles

La campagne de mobilisation pour la Fête des Possibles, du 8 au 24 septembre 2023, est lancée !

Organisée par le Collectif pour une Transition Citoyenne, la Fête des Possibles aspire à faire prendre conscience à un maximum de personnes que des solutions existent pour vivre en meilleure santé, pour moins polluer, pour mieux vivre ensemble.

C’est une occasion de plus de montrer que « c’est possible » d’utiliser au quotidien des logiciels respectueux de nos libertés, et également de toucher de nouveaux publics potentiellement intéressés par ces sujets.

Ainsi, nous encourageons toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre à proposer un ou plusieurs rendez-vous dans le cadre de cette initiative.

Proposez votre visuel pour l’autocollant « Priorité au Logiciel Libre »

L'autocollant « Priorité au Logiciel Libre » est un autocollant que l'April a réalisé en 2013. Depuis le temps, cet autocollant est devenu plutôt obsolète, nous estimons donc qu'il est temps de le refaire.

Vous pouvez soumettre vos propositions de visuel directement sur la page wiki de ce projet.

Voir la vidéo de présentation des coulisses du groupe Transcriptions de l'April

Le groupe Transcriptions de l’April se propose de transformer des vidéos et des fichiers audio concernant le logiciel libre et les libertés numériques en général en texte. Accessibilité, indexation, réutilisation sont les maîtres mots du groupe Transcriptions.

Nous avons organisé lundi 12 juin 2023 une visioconférence pour découvrir les coulisses du groupe Transcriptions. Marie-Odile Morandi, animatrice du groupe, a présenté les manières de travailler du groupe et il y a eu une séance de questions/réponses.

La vidéo (1 h 22 minutes) de cette session est disponible.

Voir la vidéo de présentation des coulisses du Chapril

Le site Chapril est la contribution de l’April au collectif CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires). Les services sont gérés par des bénévoles et sont exclusivement basés sur des logiciels libres.

Nous avons organisé jeudi 29 juin 2023 une visioconférence pour découvrir les coulisses du Chapril.

La vidéo (1 h 29 minutes) de cette session est disponible.

Émissions Libre à vous ! diffusées sur radio Cause Commune

Quatre nouvelles éditions de notre émission Libre à vous ! ont été diffusées en direct sur radio Cause Commune. Inscrivez-vous au podcast et/ou à la lettre pour ne rien manquer de cette nouvelle saison.

Émission du 30 mai 2023

Au programme : la mission logiciels libres de la DINUM (Direction interministérielle du numérique), « La jeune fille à la peurle » et « La fonte des pôles »

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 13 juin 2023

Au programme : modèles d’organisation ouverts dans les entreprises du logiciel libre, la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak et un nouvel épisode de la chronique « Le libre et la sobriété énergétique » sur le thème « Le Monde en parle ».

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 20 juin 2023

Au programme : 0 A.D.: Empires Ascendant : l’histoire et vie d’un jeu vidéo libre, défendons le chiffrement, faire évoluer la mentalité des décideurs en France et en Europe.

Les podcasts sont disponibles ainsi que la transcription.

Émission du 27 juin 2023

Au programme : Plateformes d’apprentissage en ligne libres, Common Voice, chronique « la pituite de Luk ».

Les podcasts et la transcription seront bientôt disponibles.

Neuf nouvelles transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April vous offre de la lecture avec neuf nouvelles transcriptions :

Revue de presse

La revue de presse fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

Pour gérer cette revue de presse, un groupe de travail a été créé (vous pouvez en consulter la charte) ainsi qu'une liste de discussion rp@april.org où vous pouvez envoyer les liens vers des articles qui vous semblent intéressants.

La revue de presse est désormais également diffusée chaque semaine sur le site LinuxFr.org. Cette diffusion lui offre un lectorat plus large.

Il existe un flux RSS permettant de recevoir la revue de presse au fur et à mesure (rapidement et article par article donc).

Les derniers titres de la revue de presse :

Un Petit guide de la revue de presse est disponible pour celles et ceux qui souhaiteraient contribuer.

Voir la page revue de presse sur le site pour le détail des articles.

Conférences, événements

Événements à venir

  • Soirée-rencontre avec l'équipe de radio Cause Commune vendredi 7 juillet 2023 à 19 h (Paris)

Événements passés

Vie associative

Revue hebdomadaire

Chaque vendredi, à midi pile, l'équipe des permanents et permanentes et les membres qui le souhaitent passent en revue les tâches et actions relatives à l'April dont ils ont la charge lors de la « revue hebdomadaire April » sur IRC (canal #april sur irc.freenode.net, accès avec un navigateur web). La durée est limitée, généralement un quart d'heure. Cela stimule les bonnes volontés, suscite des idées et des contributions, permet de suivre les activités des uns et des autres et éliminer un certain nombre de problèmes bloquants.

Une page décrivant le principe d'une revue hebdomadaire est en ligne.

Vous pouvez en savoir plus en consultant en ligne les archives des premières revues hebdomadaires, et notamment la synthèse de la revue du 2 juin 2023, la synthèse de la revue du 9 juin2023, la synthèse la revue du 16 juin 2023, la synthèse de la revue du 23 juin 2023 , la synthèse de la revue du 30 juin 2023.

Adhésions

Au 1er juillet 2023, l'association compte 2 820 membres (2 518 personnes physiques, 302 personnes morales).

Informations identiques à chaque lettre d'information

Soutenir l'association

L'April a besoin de votre aide. Vous pouvez faire un don à l'association et participer ainsi au financement de nos actions.

Pour faire un don à l'association, rendez-vous à l'adresse suivante https://www.april.org/association/dons.html (il est possible de faire un don par chèque, virement, carte bancaire ou encore prélèvement automatique).

Pour tout renseignement n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association à titre individuel

Dans une association, l'adhésion est un acte volontaire. C'est aussi un acte politique car c'est manifester son soutien à l'objet de l'association ainsi qu'aux valeurs qui le sous-tendent. Une adhésion fait la différence en contribuant à atteindre les objectifs de l'association.

Adhérer à l'April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de soutenir financièrement les actions de l'association.

Il est possible d'aider l'association en lui donnant de son temps ou de son argent. Toutes les contributions sont les bienvenues.

Pour les personnes qui hésitent, nous avons mis en ligne les réponses à de fausses idées classiques.

Pour adhérer à l'April, vous pouvez remplir le formulaire en ligne.

Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter.

Rejoindre l'association en tant que personne morale

Que vous soyez une entreprise, une collectivité ou une association, adhérez pour participer activement aux décisions stratégiques qui vous concernent !

Votre structure a besoin de tirer le meilleur parti du logiciel libre et pour défendre ses intérêts, elle doit :

  • exercer une veille permanente pour se tenir informée des opportunités et des menaces ;
  • constituer et entretenir des réseaux relationnels institutionnels ;
  • être éclairée sur les contextes juridiques et stratégiques ;
  • contribuer à la défense de l'informatique libre face aux acteurs qui lui sont hostiles ;
  • mieux faire connaître et valoriser son action.

April est au cœur des grandes évolutions du logiciel libre. Adhérer à April permet :

  • de défendre collectivement un projet de société ;
  • de s'investir activement dans la vie de l'association à travers ses groupes de travail et ses actions ;
  • d'être informé régulièrement des événements logiciel libre ;
  • d'agir sur les institutions à travers un partenaire incontournable ;
  • de financer ou cofinancer des actions stratégiques.

Pour adhérer à l'April, il suffit de vous rendre à l'adresse suivante : adhérant dès maintenant à l'April.

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Archives

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April Camp en présentiel (Paris) et à distance samedi 26 et dimanche 27 août 2023

Par : ivanni
5 juillet 2023 à 08:33
26 Août 2023 - 09:30
27 Août 2023 - 18:00

Quatre personnages assemblant un puzzle

Un « April Camp » aura lieu samedi 26 et dimanche 27 août 2023 en présentiel à Paris (uniquement dimanche 27 août) et en distanciel (les deux jours). Quiconque, membre ou pas de l'association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies. S'inscrire pour faciliter l'organisation.

L'idée d'un « April Camp » est de se réunir pendant ou ou deux jours entre membres et soutiens de l'April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. C'est aussi une occasion pour simplement discuter, faire connaissance :)

Si une large place sera laissée à l'improvisation pour tenir compte des envies et des disponibilités des personnes présentes, des ateliers ont déjà commencé à être proposés (musiques de « Libre à vous ! », communication, admins sys, discussions sur des thèmes variés…).

N'hésitez pas à vous inscrire sur le bloc-notes dédié (pour faciliter notamment l'organisation), à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Vous y trouverez également toutes les informations utiles pour y participer.

Accessibilité

La salle de réunion se trouve au rez-de-chaussée et est accessible aux personnes à mobilité réduite. Des toilettes adaptées PMR sont également disponibles au RDC.

Code de conduite

En tant qu’événement organisé par l'April, le code de conduite de l'April s'applique.

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