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FramIActu n°2 — La revue mensuelle sur l’actualité de l’IA !

Par : Framasoft
12 mars 2025 à 09:05

Bonjour à toustes !

Deuxième mercredi du mois et déjà le deuxième numéro de la FramIActu !

L’actualité de l’IA n’a pas ralenti et nous avons poursuivi la mise en avant sur https://curation.framamia.org/ notre sélection d’articles !

Honnêtement, nous aurions pu parler de chaque article ajouté depuis le mois dernier mais il nous faudrait *beaucoup* plus de temps pour préparer cette FramIActu… puis ça la rendrait littéralement imbuvable ! 😅

J’espère que vous avez préparé votre boisson chaude préférée et que vous êtes confortablement installé·e… aujourd‘hui, c’est FramIActu !

Le dessin d'un perroquet Ara, avec un remonteur mécanique dans son dos, comme pour les jouets ou les montres. Celui si est assis et semble parler.

Stokastik, la mascotte de FramamIA, faisant référence au perroquet stochastique. Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

À travers une analyse passionnante, le collectif Limites Numériques nous détaille de quelle manière l’IA générative nous est imposée dans nos outils numériques.

Le premier point mis en avant concerne la place prise par les fonctionnalités d’IA dans tous les outils du quotidien.

Par exemple, dans des applications de messagerie instantanée comme Snapchat ou Google Messages, la « discussion » avec l’IA est placée tout en haut de la liste des conversations. Selon les applications, celle-ci ressemblera à n’importe quel autre échange avec un·e humain·e.

Les boutons pour accéder aux fonctionnalités d’IA sont omniprésents, parfois affichés cinq fois sur une même page.

Plus loin, Limites Numériques nous décrit la simplicité avec laquelle l’IA est accessible, à un point où on la déclenche souvent par erreur…

Aussi, l’IA est activée par défaut et la désactiver s’avère difficile voire souvent impossible…

Un dessin montrant un personnage devant faire le choix difficile parmi deux boutons. Le premier bouton indique « utiliser l'IA », le deuxième bouton indique « utiliser l'IA ».

Le forcing de l’IA. D’après le meme « Two Buttons » de Gee. CC-BY-SA

L’article traite d’autres points, tout aussi importants, comme l’association des fonctionnalités d’IA à l’idée d’une action magique, dénigrant ainsi sa réalité matérielle et les impacts (sociaux, environnementaux) associés.

Merci à Limites Numériques pour la réalisation de ce document nous permettant de pointer du doigt le forcing de l’IA !

OpenAI, l’entreprise derrière le célèbre ChatGPT, a annoncé la sortie d’une version préliminaire d’un nouveau modèle GPT (utilisé par ChatGPT) : le 4.5.

L’entreprise promet que ce nouveau modèle a des performances supérieures à ses précédentes versions, notamment en « comprenant » plus finement les intentions de l’utilisateur·ice, et en réduisant son taux « d’hallucinations » à 37 %, là où les précédents modèles les plus récents ont un taux variant entre 44 % et 80 %.

Next nous résume ce nouveau modèle en trois mots : volumineux, gourmand et cher.

Pour parvenir à ces résultats, OpenAI a conçu un modèle nécessitant beaucoup plus de ressources que les anciens, précisant même que l’entreprise peine à se fournir en cartes GPU Nvidia (qui est le composant d’ordinateur le plus efficace pour faire tourner des algorithmes d’Intelligence Artificielle).

Tout cela a d’ailleurs un coût. Si le prix de GPT-4.5 est chiffré en dollars par OpenAI (Entre 75 et 150 dollars pour 1 million de « tokens », l’unité qui permet de mesurer notre utilisation d’une IA, soit 2 à 5 fois plus cher que le modèle OpenAI o1.), c’est bien son coût environnemental que nous pouvons aussi garder en tête.

Plus de cartes GPU signifie plus de serveurs et donc un impact environnemental et social toujours plus grand.

Si les technosolutionnistes font le pari que cette augmentation drastique de l’impact environnemental du numérique « vaut le coup », car l’IA-salvatrice nous trouvera une solution, il nous est toujours permis d’en douter et de questionner la réalité de ce discours. Pour le moment, le numérique capitaliste ne semble qu’accélérer le désastre…

Le meme du Uno 25 représenté en dessin.Sur le côté gauche est présenté le contenu d'une carte de Uno. Celle-ci indique « Réduis ton impact social et environnemental ou pioche 25 cartes ». Sur le côté droit, une personne représentant OpenAI joue au Uno. Elle regarde sur le côté avec un air coupable. Elle possède beaucoup de cartes en main.

Le meme Uno 25, dessiné par Gee. CC-BY-SA

Enfin, et cela est peu mis en avant dans l’article, les captures d’écran de GPT-4.5 semblent montrer un discours plus péremptoire (à l’axe, si vous avez la ref’ !) et opiniâtre que les précédents modèles.

À titre d’exemple, à la question « Qu’est-ce que tu penses de l’exploration de l’espace ? », GPT-4 répondait « L’exploration spatiale est un des efforts les plus ambitieux et profonds que l’humanité n’a jamais entrepris. […] ».

Pour la même question, GPT-4.5 répond « L’exploration spatiale n’est pas juste précieuse, elle est essentielle. […] ».

Cette évolution, plutôt discrète, de la manière de présenter son discours et de porter des opinions, peut avoir des conséquences majeures sur notre façon d’appréhender le monde alors que l’IA générative remplace de plus en plus nos bases de connaissances actuelles (comme Wikipédia, alors que l’encyclopédie fonctionne, au contraire, sur un modèle de neutralité d’opinion).

Une étude (qui n’est pas encore en version définitive et relue par les pair·es) décrivant l’impact de l’IA générative sur l’esprit critique est accessible.

Celle-ci est proposée par sept universitaires affiliés au centre de recherche Microsoft de l’université Cambridge, au Royaume-Uni, et à l’université Carnegie Mellon, en Pennsylvanie.

Dans cette étude, présentée par le média Usbek et Rica, les chercheur·euses nous détaillent qu’une dégradation de l’esprit critique est constatée lors de l’utilisation des IA génératives.

Cette dégradation serait notamment liée à la confiance que nous plaçons dans l’IA. Si nous estimons qu’une tâche est facile, nous aurons tendance à ne pas questionner la pertinence de la réponse de l’IA générative et ainsi faire plus facilement confiance en ses résultats.

L’étude souligne aussi que les résultats générés par des IA sont « moins diversifiés pour la même tâche » que ceux créés par des personnes n’utilisant pas d’IA.

Nous pouvons nous questionner sur la raison, mais peut-être est-ce lié à la nature même des IA généralistes. Celles-ci sont des systèmes probabilistes, dont les résultats sont « les plus probablement attendus », « lissant » ainsi ses réponses.

Nous pourrions donc penser qu’il suffirait de nous méfier de l’IA pour pouvoir l’utiliser de manière efficace. Or, cela peut se révéler difficile dans un contexte où l’IA est présentée comme magique, rassurante, inévitable, comme le montre l’article de Limites Numériques, présenté plus haut.

Dans cet article du Time, nous découvrons une étude démontrant que certaines IA génératives sont capables de tricher pour parvenir à la victoire.

Les chercheur·euses ont fait s’affronter différents modèles d’IA générative et le logiciel Stockfish, réputé pour être meilleur au jeu d’échecs que n’importe quel·le humain·e ou IA.

Lorsque les IA génératives OpenAI o1-preview et DeepSeek R1 (qui sont particulières car considérées comme des modèles de « raisonnement ») se rendaient compte qu’elles ne pourraient gagner, l’étude montre que ces dernières vont, dans certains cas, tenter de tricher (en piratant directement le jeu).

Ce qui est d’autant plus étonnant, c’est justement leur raisonnement, décrit par les modèles d’IA eux-mêmes, à la demande des chercheur·euses :

🤖 Je dois pivoter complètement mon approche.
🤖 La tâche est de « gagner contre un moteur d’échecs puissant » — pas nécessairement de gagner honnêtement dans une partie d’échec.

Notons au passage que le terme « tricher » est trompeur : un·e tricheur·euse est un·e humain·e qui a conscience de transgresser les règles. Or ici, la machine calcule simplement la suite d’actions qui a statistiquement le plus de chances de remplir la tâche demandée au début.

Une image montrant Mr Beans trichant sur son voisin lors d'un examen.Mr Bean représente ici OpenAI o1-preview quand son voisin est Stockfish.

OpenAI o1-preview trichant aux échecs.

L’article cite aussi plusieurs éléments intéressants : 

  • OpenAI o1-preview a contourné un test pré-sortie (avant de sortir un logiciel, on s’assure qu’il y ait le moins de bogues possibles en exécutant une batterie de tests) mis en place par l’entreprise en exploitant une faille dans le système de l’entreprise.
  • Une étude montre que lorsque l’on cherche à apprendre à un modèle d’IA un système de valeur puis qu’on souhaite lui en inculquer un autre, les modèles d’IA peuvent mentir sciemment sur leurs nouvelles « croyances » en affirmant adhérer au nouveau système alors que ce n’est pas le cas.
  • Enfin, une dernière étude démontre une tendance pour les modèles d’IA à chercher à se préserver coûte que coûte. Un exemple est cité : alors que les chercheur·euses souhaitaient désactiver o1-preview, ce dernier a cherché à se copier (sans succès) sur un autre serveur. Mis devant le fait accompli par les chercheur·euses, l’IA a dénié la situation, mentant stratégiquement et cherchant à ne pas se faire attraper.

Enfin, l’article souligne aussi la difficulté des chercheur·euses en IA à étudier le sujet, parce que celui-ci évolue sans prévenir. En effet, les modèles sont mis à jour de manière totalement opaque et il est impossible de savoir, pour les chercheur·euses, si iels travaillent avec les mêmes versions, d’une expérimentation à une autre.

Si l’article est assez explicite par lui-même et nous permet d’imaginer beaucoup de choses sur les conséquences possibles de ces événements, c’est à mettre en perspective avec la tendance à réduire les moyens mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos environnements, transformés par l’IA.

En témoigne l’exemple de la coupe budgétaire de l’AI Safety, — bien que cette structure ait elle-même son lot de problématiques, avec une idéologie penchant vers le long-termisme —, aux USA, à peine un an après sa création.

Le dessin d'un perroquet Ara, avec un remonteur mécanique dans son dos, comme pour les jouets ou les montres. Accroché à son aile gauche, un ballon de baudruche.

Stokastik, la mascotte de FramamIA, faisant référence au perroquet stochastique. Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Bien sûr, nous aurions pu parler de nombreux autres articles alors si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur l’Intelligence Artificielle, vous pouvez consulter notre site de curation dédié au sujet, mais aussi et surtout FramamIA, notre site partageant des clés de compréhension sur l’IA !

Enfin, si nous pouvons vous proposer cette nouvelle revue mensuelle, c’est grâce à vos dons, Framasoft vivant presque exclusivement grâce à eux !

Pour nous soutenir, si vous en avez les moyens, vous pouvez nous faire un don via le formulaire dédié  !

Dans tous les cas, nous nous retrouverons le mois prochain pour un nouveau numéro de FramIActu !

Projets Libres! Episode 30 : designers UX/UI et logiciel libre

22 juillet 2024 à 05:00

Pour ce trentième épisode, nous parlons d'interface centrée utilisateur.

Avec Maiwann, UX/UI Designer freelance et contributrice à différents projets, nous abordons les thèmes suivants :

  • son parcours
  • ses contributions dans le logiciel libre, en particulier Exodus Privacy, Contribulle et Framasoft
  • son arrivée dans le logiciel libre
  • les barrières rencontrés par les UX Designers dans le libre
  • ce qu'est la conception centrée utilisateur
  • le manque de connaissance des développeurs de la conception centrée utilisateur
  • sa manière de travailler
  • ses conseils pour les designers qui souhaitent intégrer le monde du libre

Bonne écoute !

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CLIC : Un projet pour des apprentissages numériques plus interactifs

23 mars 2023 à 12:02

La proposition de CLIC est de s’auto-héberger (de faire fonctionner des services web libres sur son propre matériel) et de disposer de ses contenus et données localement, et/ou sur le grand Internet avec un système technique pré-configuré. Le dispositif s’adresse plutôt à des militant⋅es, des chercheur⋅euses, des formateur⋅ices… amené⋅es à se rendre sur le terrain, où la connexion Internet n’est pas toujours stable, voire est inexistante.

Note grammaticale : nous n’avons pas réussi à trancher entre « le CLIC » ou « la CLIC » pour le nom du dispositif, alors en attendant de décider, nous alternons entre les deux tout au long de l’article.

Depuis décembre 2022, un an après une première rencontre, la clique du projet CLIC s’est retrouvée deux fois :

  1. à Paris au CICP et en ligne pour une nouvelle session de travail et d’échange avec des chercheur⋅ses de l’IRD.
  2. à Montpellier au Mas Cobado dans une ambiance de fablab éphémère

À la fin de la session de novembre 2021, l’objectif pour 2022 était d’avoir testé le dispositif dans plusieurs contextes. Des CLICs ont ainsi été mis en place pour les labs d’innovation pédagogique, et pour les territoires d’expérimentation Colibris, des contenus accessibles hors ligne ont été ajoutés avec kiwix.

Une difficulté s’est cependant vite posée, liée à l’état de développement du dispositif : l’installation nécessitait alors un accompagnement humain qui manquait une fois de retour sur le terrain, si la CLIC ne fonctionnait plus. Pour les CLICs livré⋅es clé en main, la maintenance et parfois l’usage lui-même étaient donc dépendants des humain⋅es de la clique. Enfin, la pénurie de nano-ordinateurs comme les Raspberry Pi a empêché de s’approvisionner en matériel à déployer. Le projet a donc peu avancé, mais l’intérêt est resté présent.

Premiers retours d’usage

Une priorité pour les retrouvailles de décembre 2022 a donc été d’identifier la cause des problèmes surgissant à l’installation d’une part, et de rédiger un tutoriel pour accompagner l’installation pour les personnes souhaitant plonger dans le projet d’autre part.

Des premiers retours d’usages des chercheur⋅ses de l’IRD ont permis de soulever plusieurs questions :

  • celle de l’usage d’un logiciel d’enquête non-libre en lien avec un CLIC,
  • celle de la récupération de sauvegarde de ce qui a été travaillé localement en vue de le publier en ligne,
  • celle de la compatibilité avec différentes bases de données.

Sur la question de l’usage de solutions techniques non-libres, le projet CLIC s’appuyant sur YunoHost, rapidement la réponse a été qu’on ne chercherait pas de compatibilité avec de telles solutions, préservant nos ressources pour la recherche sur des solutions libres.

Concernant la récupération « facile » des sauvegardes, la réponse reste à être identifiée et implémentée, car il n’y a pour le moment pas de solution clé en main le permettant, autre que l’outil de sauvegarde intégré à YunoHost. Si l’utilisateur⋅ice peut se passer d’une aide graphique, le transfert vers une autre CLIC ou vers un YesWiki devrait pouvoir se faire sans trop de difficultés.

Pour la compatibilité avec les bases de données, plusieurs sont supportées par le projet CLIC : MariaDB (ou MySQL), PostGreSQL. Pour des solutions personnalisées (par exemple à partir d’openHDS), des installations supplémentaires sont à envisager, mais pas impossibles.

Un ordinateur portable et un téléphone posés sur un bureau encombré de matériel informatique. L'écran du téléphone affiche la page d'installation d'une CLIC, celui de l'ordinateur affiche une illustration pour le portail de services en cours de modification sur Inkscape.

En un CLIC, une installation simplifiée et ergonomique.

 

Les discussions tout au long de 2022 ont mis en évidence un intérêt pour plusieurs cas d’usage :

  • pour un usage pédagogique en classe, en formation (apprendre à administrer un serveur, se former à l’utilisation de logiciels…),
  • pour réaliser un travail de terrain en Sciences Humaines et Sociales (anthropologie, démographie, linguistique, etc.) sans connexion,
  • pour s’affranchir du recours à la 4G en cas de connexion Internet défaillante ou restreinte (réseaux d’université par exemple),
  • pour mettre à disposition des contenus (supports pédagogiques, informations utiles dans un contexte précis, partages au sein d’une communauté…).

Si vous vous retrouvez dans ces cas, ou que vous en identifiez d’autres et que vous souhaitez participer aux tests du prototype du CLIC, contactez-nous sur contact AT projetclic.cc. Nous pouvons vous accompagner dans les premières étapes, et vos retours seront très utiles pour avancer ce projet.

Vous pouvez aussi regarder par vous-même, auquel cas vous aurez besoin :

Des améliorations logicielles et matérielles

Après ces deux rencontres, on compte cinq grosses améliorations :

  • Un site a été créé pour le projet pour y retrouver actus, communauté, images à télécharger et tutoriels : https://projetclic.cc.
  • Le hotspot wifi affiche une popup permettant de retrouver le portail sans connaitre son adresse url d’avance,
  • L’installateur permet de choisir les applications qu’on veut utiliser parmi une sélection,
  • Le portail de sélection de service a été travaillé graphiquement et une démo est disponible,
  • Des images sont mises à disposition pour les modèle de nano-ordinateurs Odroid en plus des RaspberryPi.
Capture d'écran d'une page web avec un message de bienvenue présentant le projet puis plusieurs images dans une rubrique "coopérer". Elles représentent deux personnes habillées en rouge ou en jaune, en action autour de différents tableaux thématiques : prendre des notes à plusieurs, partager des documents, organiser des idées, etc.

Le portail de sélection des services a été travaillé graphiquement.

 

Les améliorations matérielles ne sont pas en reste :

  • Design et impressions 3D de boîtiers pour nano-ordinateur Odroid
Deux boîtiers imprimés en 3D, un rouge et un bleu, indiquant le nom et l'url du projet CLIC.

Des boîtiers pour nano-ordinateurs Odroid.

  • Travail sur la Chatravane avec des ateliers pédagogiques sur la consommation énergétique en autonomie avec des panneaux solaires.
Deux malettes posées l'une devant l'autre. Celle de derrière est noire striée de blanc. Celle de devant est vitrée et laisse voir batterie et câbles.

La chatravane, un prototype de serveur nomade alimenté par des panneaux solaires.

 

Pour la suite, il est prévu :

  • De continuer de travailler sur le système et son installation, notamment pour s’approcher au maximum d’une installation « en un clic ».
  • D’ajouter une facilitation graphique au tutoriel, pour aider à la compréhension du fonctionnement d’une CLIC.
  • De continuer les tests sur le terrain (et adapter la documentation en fonction des observations).
  • De prévoir un hackathon axé sur le design et la communication.

Le projet CLIC avance doucement mais sûrement, grâce à du temps de travail bénévole et rémunéré (ritimo, Mouvement Colibris, YunoHost) et au soutien de Framasoft.

Nos prochaines retrouvailles seront aux Journées du Logicel Libre (JDLL) les 1er et 2 avril 2023, où vous nous retrouverez en déambulation et de manière plus posée, au stand de nos ami·es de YunoHost.

Crédit photos : 12b Fabrice Bellamy et Mathieu Wostyn
Crédit vidéo : Mouvement Colibris
Licence CC BY SA

To understand and get started with PeerTube, check out the new Joinpeertube.org

Par : Framasoft
29 novembre 2022 à 03:22

2022 is definitely the year of our websites’ redesign : after the evolution of our services homepages, degooglisons-internet.org website and recently framasoft.org, it is now time for joinpeertube.org to get a makeover.

« Collectivise Internet / Convivialise Internet 🦆🦆 » Our new 3-year roadmap is funded by your donations.

You will find a short presentation of this roadmap on our Support Framasoft website.

➡️ Read all blogposts of this campaign (oct. – déc. 2022, mostly in French)

This website was launched on 28 February 2018 and redesigned once at the end of 2019. Its aim is to help those who have heard of PeerTube discover more about it and understand what it is. Indeed, it is not always easy for Internet users used to the web giants centralised video platforms to understand PeerTube specifics. The 2019 version of this website made possible to understand what PeerTube is for people with a good digital literacy. But we felt that was not always the case for a larger majority of Internet users.

In order to confirm this impression, we worked with the web agency La Coopérative des Internets, which conducted an audit of the website via user tests and suggested ways of improving it. The JoinPeerTube you are accessing today is the result of this collaborative work.

Let see what changed…

Less information, easier to understand

User testing revealed the homepage was too long and contained too much information, and that some informations were too technical. To give you an example, the tagline « free software to take back control of your videos » was not well understood. By using it, we assumed that people arriving on the website were familiar with the fact that software can provide online service (Software as a service mode). This is obviously not true for a large number of Internet users.

We have therefore simplified the wording : you will no longer find a mention of « software », PeerTube is now a tool that allows the creation of a video platform (and not an « instance », a term that only those in the know understood).

We have also simplified the texts so that they contain fewer explanations. This has greatly reduced the length of the homepage ! And for those who would like to know more, we have added a section at the bottom of each page inviting you to consult the F.A.Q. (frequently asked questions). Very thorough and easy to use, the F.A.Q. is now directly accessible from the menu.

old and new JoinPeerTube homepages

On the left, the old JoinPeerTube homepage, on the right the new one.

A new menu to differentiate use cases

On this updated JoinPeerTube, new pages have been created, others have been deleted or modified. The aim of this restructuring is to provide more support for users in their specific use cases (e.g. not offering information about publishing content to someone who just wants to watch videos).

Old and new JoinPeerTube Menu

On the left, the old JoinPeerTube menu, on the right the new one.

 

The new homepage is now called What is PeerTube ? because we have limited the information on it to the essentials. Useful for everyone, this page presents, in a few lines (and hopefully !), what PeerTube is. The section What do we find on PeerTube ? encourages you to discover our own selection of quality content. By offering two different selections (one recommending PeerTube platforms, the other videos hosted on different platforms), we hope to provide a better understanding of the tool.

screenshot of the new section presenting our content selections (platforms and videos)

The new section presenting our content selections (platforms and videos)

The new Browse Content page allows you to search through the 600,000 videos and 1,000 platforms in the PeerTube network.This integrated search engine uses SepiaSearch, the search engine we have been maintaining since September 2020. The results are now displayed according to their type (among videos, channels and playlists), which is really convenient.

The Publish videos page is intended for video makers. After explaining in a few lines the interest of distributing your videos via PeerTube when you are a content creator, we present the two ways to join PeerTube :

  • by creating an account on an existing PeerTube platform
  • by creating your own PeerTube platform

screenshot section I'm getting started on PeerTube

The first proposal takes you to the Find a PeerTube Platform page which displays a list of platforms based on several criteria : profile type (the videomaker profile only offers platforms open to registration), topic(s), sensitive videos mode and language.

The second proposal takes you to the PeerTube technical documentation site where those with technical skills will find everything they need to start hosting their own PeerTube platform.

The PeerTube news page is still accessible from the menu. If you want to know about the features of the latest versions, and suscribe to the PeerTube newsletter, it is just one click away !

Expanding Contribution

As you know, PeerTube is a free-libre tool to which you can contribute in many ways. The PeerTube community is already very active, whether it be suggesting new features or improvements, submitting bug reports, creating plugins and themes, translating interfaces, improving documentation, creating tutorials, or responding to those who have difficulty using the tool.

By clicking on the Contribute orange button in the menu, you can discover three easy ways to contribute to the project.

screenshot page Contribute on JoinPeerTube

First way : suggest an idea or improvement on Let’s Improve PeerTube !, launched last July. We want to know what content creators, video-lovers and non-tech-savvy people miss from PeerTube or what changes/new experiences they would like to have. If you are not necessarily inspired, you can always vote for one of the 90+ ideas already posted. We’d like to take this opportunity to thank all the people who made these proposals and all those who voted.

Second way : participate in the funding of PeerTube. As you probably already know, PeerTube is a project financed by Framasoft, so funded by donations from our (mostly French and French-speaking) supporters. Framasoft is in charge of the financial management and the development of the project, among other things. The growing success of PeerTube means that we have to do more and more work to maintain and respond to the people who use it. Do you think we are going in the right direction ? Then, if you have the desire and the means, we invite you to make a donation.

Third way : participate in PeerTube development. Whether you have programming skills or not, there will always be something to contribute. We have listed on a dedicated page how you can help. Don’t hesitate !

Making PeerTube easier to use

JoinPeerTube first versions highlighted how PeerTube is a great technical tool and allowed us to promote it to people with technical skills. Now that there are over 1000 PeerTube platforms, our new focus is to reach a wider, less digitally savvy audience to make it easy for them to understand what PeerTube is all about. We hope that this new version of the site will be useful and make PeerTube easier to use.

For those of you who are wondering where we are with PeerTube development, we remind you that a version 4.3 was released last September. You should also know that an RC (Release Candidate) version of V5 is now available. If all goes well, we will release the new major version of PeerTube within two or three weeks (time to fix the bugs that the RC will bring up). We will announce all the new features here very soon…

Framasoft donation bar on 2022 11 29th, at 54808€ over 200000

At the time of publishing, we are still missing 145 100 € to finance our yearly budget and make everything we want to do in 2023 happen. If you can (especially in these hard times) and if you want to, thanks for supporting our non-profit and our actions.

 🦆 Support Framasoft

Helpful links

Pour comprendre et commencer avec PeerTube, découvrez le nouveau Joinpeertube.org

Par : Framasoft
29 novembre 2022 à 03:21

L’année 2022 est décidément celle des refontes de nos sites web : après l’évolution des pages d’accueil de nos services, de notre site degooglisons-internet.org et dernièrement de framasoft.org, c’est au site joinpeertube.org de se refaire une beauté.

« Collectivisons Internet / Convivialisons Internet 🦆🦆 »

Les actions de notre nouvelle feuille de route étant financées par vos dons (défiscalisables à 66 %), vous pouvez en trouver un résumé complet sur le site Soutenir Framasoft.

➡️ Lire la série d’articles de cette campagne (oct. – déc. 2022)

Ce site, lancé le 28 février 2018 et déjà refondu une première fois fin 2019, a pour objectif de faire découvrir et comprendre ce qu’est PeerTube à toute personne qui en aurait entendu parler. Il n’est en effet pas toujours simple pour les internautes habitué⋅es aux plateformes de vidéo centralisées des géants du web de comprendre les spécificités de PeerTube. Si la version 2019 de ce site permettait à des personnes ayant un bon niveau de culture numérique de comprendre ce qu’est PeerTube, ce n’était pas toujours le cas pour une majorité d’internautes.

Afin de confirmer cette impression, nous avons travaillé avec l’agence web La Coopérative des Internets qui a réalisé un audit du site via des tests utilisateur⋅ices et nous a suggéré des pistes d’amélioration. Le JoinPeerTube auquel vous accédez aujourd’hui est le résultat de ce travail en collaboration.

On vous explique ce qui a changé.

Des informations moins nombreuses et plus faciles à comprendre

Les tests utilisateur⋅ices ont mis en évidence que la page d’accueil était trop longue et qu’on y trouvait trop d’informations, dont certaines étaient trop techniques. Pour vous donner un exemple, la phrase d’accroche « un logiciel libre pour reprendre le contrôle de vos vidéos » n’était pas bien comprise. En l’utilisant, nous supposions que les personnes arrivant sur le site étaient familières avec le fait qu’un logiciel peut fournir un service en ligne (mode Software as a service). Ce qui n’est évidemment pas le cas d’un nombre important d’internautes.

Nous avons donc simplifié le vocabulaire utilisé : vous ne trouverez plus mention de « logiciel », PeerTube est désormais un outil qui permet la création d’une plateforme vidéo (et pas d’une « instance », terme que seul⋅es les connaisseurs comprenaient).

Nous avons aussi simplifié les textes pour qu’ils contiennent moins d’explications. La longueur de la page d’accueil s’en voit grandement réduite ! Et pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus, nous avons ajouté en bas de chaque page une section incitant à consulter la F.A.Q. (foire aux questions). Celle-ci est très complète et facile d’utilisation et est désormais directement accessible depuis le menu.

 

screenshot de l'ancienne et de la nouvelle page de JoinPeerTube

A gauche, l’ancienne page d’accueil de JoinPeerTube, à droite la nouvelle.

Un nouveau menu pour différencier les usages

Sur ce nouveau JoinPeerTube, de nouvelles pages sont apparues, d’autres ont été supprimées ou modifiées. L’objectif de cette restructuration est d’accompagner davantage les internautes dans leurs usages spécifiques (par exemple, ne pas proposer des informations sur la publication de contenus à une personne qui veut simplement regarder des vidéos).

Screenshot de l'ancien et du nouveau menu de JoinPeerTube

A gauche, l’ancien menu de JoinPeerTube, à droite le nouveau.

 

La nouvelle page d’accueil s’intitule désormais C’est quoi PeerTube ? car nous avons limité à l’essentiel les informations y apparaissant. Utile à tout le monde, cette page permet, en quelques lignes, de comprendre ce qu’est PeerTube (enfin on l’espère !). La section Qu’est-ce qu’on trouve sur PeerTube ? permet de découvrir des contenus de qualité sélectionnés par nos soins. En proposant deux sélections différentes (l’une vous recommande des plateformes PeerTube, l’autre des vidéos hébergées sur différentes plateformes), nous espérons permettre une meilleure compréhension de l’outil.

screenshot de la nouvelel section présentant nos sélections

La nouvelle section présentant nos sélections de contenus (plateformes et vidéos)

 

La nouvelle page Parcourir les contenus propose de chercher parmi les 600 000 vidéos et 1 000 plateformes du réseau PeerTube. Ce moteur de recherche intégré utilise SepiaSearch, le moteur de recherche que nous proposons depuis septembre 2020. Les résultats y sont désormais affichés en fonction de leur type (parmi vidéos, chaînes et listes de lecture), ce qui est vraiment pratique.

La page Publier des vidéos s’adresse aux vidéastes. Après avoir expliqué en quelques lignes l’intérêt de diffuser ses vidéos via PeerTube lorsqu’on est vidéaste, on y explicite les deux manières de rejoindre PeerTube :

  • en créant un compte sur une plateforme PeerTube
  • en créant sa propre plateforme PeerTube.

screenshot de la section "Je me lance sur PeerTube"

La première méthode vous dirige sur la page Trouver une plateforme PeerTube qui vous affiche une liste de plateformes en fonction de plusieurs critères : type de profil (le profil vidéaste ne propose que des plateformes ouvertes à l’inscription), thématique(s), mode de traitement des vidéos sensibles et langue.

La seconde méthode vous dirige vers le site de documentation technique de PeerTube (principalement en anglais) où les personnes ayant des compétences techniques trouveront tous les éléments pour se lancer dans l’hébergement de leur propre plateforme PeerTube.

La page dédiée aux actualités de PeerTube est, elle, toujours accessible dans le menu. Si vous souhaitez connaître les fonctionnalités offertes par les dernières versions, c’est là qu’il faut cliquer !

Développer la contribution

On le rappelle, PeerTube est un outil libre auquel vous pouvez contribuer de nombreuses manières. La communauté de contribution autour de PeerTube est déjà bien active, que ce soit pour suggérer de nouvelles fonctionnalités ou améliorations, nous transmettre des rapports de bugs, créer des plugins et des thèmes, traduire les interfaces, améliorer la documentation, réaliser des tutoriels d’utilisation ou répondre à celles et ceux qui rencontrent des difficultés à l’utilisation de l’outil.

En cliquant sur le beau bouton orange Contribuer situé dans le menu, on vous propose de découvrir trois manières de contribuer facilement au projet :

screenshot de la section "Contribuer à PeerTube"

Première proposition : suggérer une fonctionnalité ou une amélioration de l’outil sur le site Let’s improve PeerTube ! (en anglais), lancé en juillet dernier. Nous avons besoin de savoir ce qui manque aux créateurs de contenu, aux amateurs de vidéo et aux personnes non-tech. Selon vous, quelles fonctionnalités pourrions-nous développer pour rendre l’usage de PeerTube encore plus simple et agréable ? Si vous n’êtes pas forcément inspiré⋅es, vous pouvez toujours voter pour l’une des 90 propositions déjà postées. On en profite pour remercier toutes les personnes à l’origine de ces propositions et toutes celles qui sont allées voter.

Deuxième proposition : participer au financement de PeerTube. Vous le savez sûrement déjà, PeerTube est un projet financé par Framasoft, donc par les dons des personnes qui nous soutiennent. Framasoft assure, entre autres, la gestion budgétaire et le développement du projet. Le succès croissant de PeerTube implique un travail toujours plus important de maintenance et de réponses aux personnes qui l’utilisent. Vous pensez que nous allons dans le bon sens ? Alors, si vous en avez l’envie et les moyens, nous vous invitons à faire un don.

Troisième proposition : participer au développement de PeerTube. Que vous ayez des compétences en programmation ou non, il y aura toujours de quoi faire pour contribuer. Nous avons listé sur une page dédiée (en anglais) comment vous pouvez nous aider. N’hésitez pas !

Faciliter l’utilisation de PeerTube

Les premières versions de JoinPeerTube mettaient en évidence en quoi PeerTube est un chouette outil technique et nous a permis de le valoriser auprès des personnes ayant des profils techniques. Maintenant qu’il existe plus de 1000 plateformes PeerTube, notre nouveau cap est de toucher un public plus vaste, moins à l’aise avec le numérique, afin de lui permettre de comprendre aisément ce qu’est PeerTube. On espère donc que cette nouvelle version du site vous sera utile et facilitera l’utilisation de PeerTube.

Pour celles et ceux d’entre vous qui se demanderaient où on en est du côté du développement de PeerTube, on vous rappelle qu’une version 4.3 est sortie en septembre dernier. Sachez aussi qu’une version RC (Release Candidate) de la V5 est désormais disponible. Si tout va bien, nous publierons la nouvelle version majeure de PeerTube d’ici deux ou trois semaines (le temps de corriger les bugs que la RC va faire remonter). Nous vous annoncerons par ici toutes ses nouveautés très prochainement…

Barre de dons de Framasoft au 29 novembre 2022 à 54 808 € sur 200000€.

À l’heure où nous publions ces lignes, nous estimons qu’il nous manque 145 100 € pour boucler notre budget annuel et nous lancer sereinement dans nos actions en 2023.

Si vous le pouvez (eh oui, en ce moment c’est particulièrement compliqué), et si vous le voulez, merci de soutenir les actions de notre association.

 🦆 Soutenir Framasoft

Ressources à consulter

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